Août 2013 - Chambre d`Agriculture des Landes

L e s
é c h o s
a g r i c o l e s
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Le journal de la Chambre d’Agriculture des Landes
Un numéro vert pour les
agriculteurs en situation fragile
En bref
Logement collectif palmipèdes
Une nouvelle et dernière enveloppe nationale supplémentaire de 1,5 million d’euros
vient d’être libérée. Les dossiers de demande
d’aides de France AGRIMER pour la mise aux
normes des salles de gavage doivent être déposés, dés que possible et au plus tard avant
le 30 septembre 2013 auprès de la DDTM des
Landes, avec devis à l’appui.
Seuls les travaux réalisés avant le 31 décembre
2013 bénéficieront d’un taux d’aide de 30%.
Contact : Nathalie Castetbon,
conseillère palmipèdes - tél 05 58 85 45 27
0800 62 00 69 : c’est le numéro vert mis en place par la MSA Sud Aquitaine,
la Chambre d’Agriculture des Landes et le comité de suivi des agriculteurs
pour accompagner au plus tôt les agriculteurs fragilisés.
L’objectif principal de cette démarche appelée
ERAF (Ensemble pour la Relance des Agriculteurs
Fragilisés) est d’offrir une réponse préventive aux
agriculteurs confrontés à une baisse de revenus,
une situation d’isolement ou un accident de la vie.
Accompagnement personnalisé
L’accompagnement est assuré par un binôme du
comité de suivi des agriculteurs et de la MSA Sud
Aquitaine. Un diagnostic socio-économique de
l’exploitation est réalisé afin d’évaluer les atouts
et points faibles, d’appréhender la situation professionnelle, mais aussi sociale ou familiale de
l’agriculteur, pour bâtir avec lui un plan de relance
personnalisé.
Ce travail conjoint du conseiller d’entreprise et de
l’assistante sociale permet d’explorer toutes les
composantes de la situation pour mieux identifier
les leviers permettant une amélioration. Et pas
question de proposer des solutions toutes faites :
il s’agit vraiment d’une coproduction dans laquelle
l’agriculteur participe à la recherche des moyens
d’amélioration à mettre en œuvre, et les valide.
RDV élevage
En septembre-octobre, plusieurs portes
ouvertes seront organisées par la Chambre
d’Agriculture dans des élevages du département. Au programme de ces rendez-vous
techniques :
- en palmipèdes : logement collectif, bâtiments innovants en élevage, redynamisation de la filière label rouge.
- volailles : développement de la production de volailles liberté
- bovins viande : engraissement de jeunes
bovins
Contact : pôle élevage - tél 05 58 85 45 25
Avec un n°vert
Depuis janvier, le numéro vert 0800 62 00 69 est disponible pour parler le plus tôt possible, exprimer ses
préoccupations et solliciter cet accompagnement.
L’efficacité de cette action repose sur un repérage
précoce des agriculteurs avant que les difficultés
ne soient avérées et une incitation pour qu’ils
s’inscrivent dans ce dispositif. Plusieurs partenaires (Conseil Général des Landes, banques, coopératives, Fdcuma, assurances) soutiennent cette
démarche et en assurent la promotion en étant
des relais d’information sur le terrain.
Collecte des emballages : objectif qualité !
Adoptez les bons gestes pour la prochaine collecte gratuite des emballages vides de produits phytosanitaires et
hygiène de traite, big bags, sacs d’engrais et de semences.
30 sites de collectes seront mis à disposition par
les distributeurs partenaires (Agralia, Euralis,
Maïsadour, Peyre).
En 2012, 60% des emballages vides de produits
phytosanitaires (54 tonnes) et 85% des big bags et
sacs d’engrais (110 tonnes) ont été rapportés par
les agriculteurs landais. Mais près de 4 tonnes de
déchets n’ont pas pu être recyclés par Adivalor car
non conformes (bidons mal égouttés, non rincés,
présence du bouchon...). Ils ont du être éliminés
par les distributeurs, qui affichent une tolérance
zéro sur la qualité des apports pour cette collecte
2013.
Dates de la collecte :
26 août au 6 septembre
sur les sites Agralia et Maïsadour.
2 au 6 septembre
sur les sites Euralis et Peyre.
Aussi, pour éviter que vos déchets soient refusés
pour le recyclage et que leur élimination soit
à votre charge mais aussi pour garantir votre
santé et celle des opérateurs de la collecte, il est
impératif de respecter les consignes d’Adivalor
suivantes :
- sacs et boites en carton, papier, plastique :
vidés, pliés et apportés dans des sachets.
- bidons en plastique : parfaitement rincés et
égouttés, bouchons mis à part
- fûts en plastique ou en métal : rincés, vidés
puis fermés, avec l’étiquette d’origine.
- big bags : pliés en 3 et ficelés par fagot de 10,
sans les agrafes métalliques
- sacs d’engrais : ficelés par fagot de 50
Pour tout emballage en sache, veuillez apposer
votre nom à l’endroit réservé à cet effet.
Cette opération est conduite par la Chambre
d’Agriculture des Landes, Adivalor avec le soutien
du Conseil Général des Landes.
Liste des points de collecte consultable sur :
www.landes.chambagri.fr
- sacs de semences : par fagot ficelé
- emballages d’hygiène utilisés en élevage
laitier (bidons en plastique de nettoyage, de
désinfection du matériel de traite, d’hygiène
de la mamelle) : rincés, vidés, égouttés,
bouchons stockés. Ces emballages devront
être séparés des autres emballages collectés.
Contact
Mission de Valorisation Agricole
des déchets
tél 05 58 85 45 30
Les échos
Les échos
agricoles
agricoles
agricoles
Août 2013
Numéro de parution : 39
Chambre d’Agriculture des Landes
Direction de la Publication : D. Graciet
Mise en page et impression : Copytel - Mont de Marsan
Crédit photo : Chambre d’Agriculture des Landes
Les échos
www.landes.chambagri.fr
La qualité est dans notre nature
Les échos
Août 2013
agricoles
L e j o u r n a l d e l a C h a m b r e d ’A g r i c u l t u r e d e s L a n d e s
L’édito du Président
Tous ensemble !
De mémoire d’agriculteur, nous n’avons
jamais connu d’aussi mauvaises conditions
atmosphériques pendant la période des
travaux de printemps.
Les dégâts de ces intempéries seront
considérables, de l’ordre de 30% de perte
pour quasiment toutes les cultures de
printemps, des non semis et des fourrages
non récoltés.
Les conséquences pour l’agriculture seront
plus lourdes que celles de la tempête Klaus
de 2009, et vont se répercuter sur l’emploi
agricole et l’agroalimentaire.
Au cours de la session de la Chambre
d’Agriculture de juin dernier consacrée à
ces intempéries, nous avons une nouvelle
fois dénoncé devant Monsieur le Préfet
les tergiversations de ses services qui
empêchent les agriculteurs, forestiers,
cuma et entrepreneurs, sous la menace de
fortes amendes, de procéder à l’entretien
habituel des fossés, ce qui a souvent
aggravé les situations.
Nous y avons aussi demandé la mise
en œuvre de mesures exceptionnelles
de soutien tant auprès des collectivités
territoriales que de l’Etat pour aider les
agriculteurs à passer ce mauvais cap.
Soyons particulièrement solidaires pour
ne laisser personne au bord de la route.
Nos conseillers sont là pour apporter à
chaque agriculteur la solution technique la
plus adaptée à sa situation.
Je vous invite néanmoins à venir à Saint
Sever, les 6 et 7 septembre prochains,
pour nos journées Elevages et Terroirs.
Nous avons pour habitude de nous battre
d’arrache pied pour notre avenir et avons
toujours réussi à passer des caps difficiles.
Celui-là l’est. Donnons nous les moyens de
le passer tous ensemble.
Dominique Graciet
Au sommaire...
Au sommaire...
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Un projet innovant de méthanisation...................................................................................page 2
Colloque : PAC 2014, quels enjeux pour l’agriculture landaise ?..........................................page 3
Numéro Vert pour les agriculteurs en situation fragile ..................................................... page 4
Collecte des emballages : objectif qualité........................................................................... page 4 L e s
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Le journal de la Chambre d’Agriculture des Landes
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Un projet innovant de méthanisation à Grenade
Depuis quatre ans, la Chambre d’Agriculture accompagne une vingtaine d’agriculteurs engagés dans un projet
collectif de méthanisation. C’est la première initiative collective landaise de ce type.
Fin 2009, un groupe d’éleveurs de la Cuma de la
Vallée des Longs, dans le secteur de Grenade sur
l’Adour, a souhaité créer une unité collective de
méthanisation afin de participer à la production
d’énergie renouvelable. Certains étaient déjà producteurs d’énergie avec des panneaux photovoltaïques sur leur bâtiment d’élevage. Intéressés par
un projet innovant, leur objectif était de diversifier
et compléter leur revenu agricole tout en valorisant leurs effluents d’élevage, de travailler en relation avec d’autres acteurs du territoire.
nisation 20 000 tonnes d’effluents d’élevage et l’usine 45 000 tonnes de déchets
de maïs doux.
Une partie du digestat brut produit sera
livré et épandu gratuitement chez les éleveurs apporteurs d’effluents, sans perte de
valeur fertilisante en N, P et K.
Le reste du digestat sera majoritairement
séché grâce à la chaleur produite, puis
commercialisé notamment pour l’agriculture biologique.
La chaleur obtenue permettra également
de sécher 1000 tonnes de maïs du groupe
d’éleveurs.
Enfin, le cogénérateur de 2,5 MWe fournira
20 000 MWh d’électricité vendus à EDF
soit l’équivalent de la consommation électrique de 5400 maisons.
Le projet initial
Accompagnés dans leur démarche par la Chambre
d’Agriculture et la Fdcuma, diverses réunions d’informations et visites d’installation (Vendée, Vienne
et Dordogne) ont été proposées aux éleveurs pour
se familiariser avec le fonctionnement d’une unité
de méthanisation. Plusieurs simulations et études
ont été réalisées (chiffrage des effluents, recherche d’autres déchets, analyse des consommateurs locaux de biogaz potentiels...), avant de déléguer une étude de faisabilité à un bureau d’étude.
Au vu de la localisation des élevages, le groupe
Installation classée
Visite d’une unité de méthanisation en Dordogne (Cuma de Saint Quentin) organisée par la Chambre d’Agriculture pour un groupe d’agriculteurs landais
A SAVOIR
La méthanisation,
comment ça marche ?
La méthanisation consiste à fermenter de la matière
organique en anaréobie dans un digesteur. On obtient un digestat (matière organique digérée) valorisé pour l’épandage agricole, et du biogaz (méthane
principalement). Excellent combustible, ce biogaz
fait tourner un groupe électrogène, qui produit par
cogénération de l’électricité et de la chaleur. L’électricité est vendue à EDF. La chaleur est valorisée
pour des bâtiments d’élevage, des séchoirs, des collectivités, des habitations...
Les autres projets collectifs landais
Accompagnés par la Chambre d’Agriculture et la Fdcuma dans le cadre de la convention agriculture environnement signée avec le Conseil Général des Landes.
Peyrehorade : projet autonome du groupe « usine à
gaz » regroupant une dizaine d’agriculteurs au sein de
la Cuma des Gaves, stade fin d’étude de faisabilité –
15 000t de biomasse – injection dans le réseau GRDF
70m3/h de biogaz ou cogénération et chauffage du
groupe scolaire 300kWe.
Pomarez : projet autonome d’un groupe de 17 d’éleveurs – 23 000t de fumier et lisier – 300kWe – stade
étude d’opportunité.
Bénesse Maremne : projet à l’initiative de Méthanéo
et l’entreprise Mendy – 10 000t de biomasse – injection dans le réseau GRDF 70 m3/h – stade discussion du
partenariat avec les agriculteurs.
Mugron : projet collectif – étude prospective en cours
commanditée par la communauté de communes.
a proposé à l’hôpital de Nouvielle (qui avait
un projet d’agrandissement) de racheter la
chaleur produite sous forme d’eau chaude.
Sachant que le gisement local d’effluents disponibles n’était pas suffisant pour la future dimension de l’hôpital, il fallait trouver d’autres matières
pour le méthaniseur. Les villes voisines (Mont de
Marsan, Saint Sever), mais aussi l’hippodrome
du Marsan et l’entreprise Caillor ont été sollicités
pour apporter des boues de station d’épuration,
des fumiers pailleux et des déchets d’abattoir.
Le projet prenait une formidable dimension territoriale valorisant des déchets à la fois d’élevage,
d’abattoir et de collectivité pour chauffer un
hôpital !
Mais en 2011, l’impossibilité de trouver une parcelle proche de Nouvielle pour installer le méthaniseur, et l’annonce du report de l’agrandissement
de l’hôpital mettaient un terme à cette initiative.
Nouvelle orientation
Dans le même secteur géographique, l’usine légumière Soléal de Bordères et Lamensans avait
engagé, avec la société Idex (*), une étude de faisabilité d’une unité de méthanisation pour ses
résidus végétaux. Le groupe d’éleveurs du canton
réunis au sein du Geda de Grenade s’est donc rapproché de l’industriel pour étudier les possibilités
d’un partenariat. La Chambre d’Agriculture a participé à ses négociations entre Idex et les deux
agriculteurs moteurs du projet (Laurent Baillet et
Joël Bats). La conseillère d’entreprise du secteur
et la conseillère spécialisée en énergies renouvelables ont apporté, au quotidien, leur expertise
technique dans ces négociations et jouer le rôle
d’interface auprès des adhérents du Geda durant
toute la période de négociation.
« Nous avions un postulat de base. Nous voulions
retrouver, en valeur fertilisante et en matière organique, l’équivalent des effluents livrés au méthaniseur, sans aucun coût supplémentaire » explique
Joël Bats président du Geda.
Il aura fallu près d’un an d’échanges pour aboutir à
la définition du nouveau projet. Concrètement, la
vingtaine d’agriculteurs livrera à l’unité de métha-
Fin 2012, la Chambre d’Agriculture a réalisé
le volet agricole du dossier d’installation
classée de ce projet.
Le service élevage a effectué des diagnostics individuels d’élevage auprès de la vingtaine d’agriculteurs concernés, pour qualifier et quantifier précisément les volumes
et la périodicité des effluents produits ainsi
que les capacités de stockage.
Les conseillers de la mission de valorisation
agricole des déchets (MVAD) ont élaboré
le plan d’épandage pour les digestats qui
seront ainsi valorisés dans le cadre d’une filière sécurisée avec un suivi agronomique.
Il concerne 2100 ha et 25 agriculteurs.
En avril 2013, pour une meilleure structura-
tion juridique, les agriculteurs livreurs d’effluents ont créé la « Cuma des éleveurs du
pays grenadois » chargée de la logistique
de collecte et d’épandage.
La société Idex doit déposer le dossier
d’installation classée en Préfecture cet été.
Le début de la construction est prévue
pour fin 2014.
D’apporteur de lisier à l’origine, le groupe
d’éleveurs est devenu acteur à part entière
de ce projet baptisé « Egisol » qui s’inscrit
pleinement dans le nouveau plan gouvernemental « Energie Méthanisation Autonomie Azote ». Annoncé en mars 2013, ce
plan a pour objectif de permettre un meilleur traitement et une meilleure gestion de
l’azote et d’accélérer le développement
de la méthanisation à la ferme avec 1000
projets accompagnés en 2020 (contre 90
fin 2012).
(*) Idex est un grand groupe français de service dans le
domaine de l’énergie et de l’environnement
Contact
Florence Garez, conseillère énergie
Chambre d’Agriculture
tél 05 58 79 88 68
Quels conseils donnez-vous à un agriculteur
intéressé par un projet de méthanisation ?
JB : Il faut d’abord se regrouper avec
d’autres éleveurs intéressés et avoir le souci
d’être acteur de son projet pour ne pas être
trop dépendant d’un industriel. Je conseille
d’étudier avec attention les modalités de
contractualisation pour maîtriser les effluents
entrants dans l’unité de méthanisation et la
valeur fertilisante du digestat sortant épandus sur nos exploitations. C’est ainsi que nous
avons construit le projet de Grenade. De plus,
il ne faut pas bâtir son projet que sur l’obtention d’aides financières, même si elles repré-
sentent une composante importante pour
son aboutissement. Enfin et surtout, il faut
s’accompagner, tout au long du projet, de
conseillers techniques spécialisés comme
l’on trouve à la Chambre d’Agriculture qui
a toute la légitimité pour travailler sur l’ensemble d’un tel projet.
Une commission énergies renouvelables
vient d’être créée à la Chambre d’Agriculture,
suite aux dernières élections. Pourquoi ?
JB : La production d’énergie peut devenir un intéressant complément de revenu
pour les agriculteurs. Plusieurs possibilités
existent : le photovoltaïque s’est développé
en premier, ensuite le bois énergie car nous
avons de la matière première en abondance
dans les Landes, puis l’éolien mais aussi la
méthanisation. Souvent ces dossiers sont
compliqués. C’est le rôle de la Chambre
élevages et
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Colloque
PAC 2014 : quels enjeux pour l’agriculture
landaise ?
Tel est le thème du colloque du vendredi 6
septembre à Saint Sever (14h15 - salle de cinéma)
Fin juin, un accord européen a été signé sur les nouvelles
règles de la Politique Agricole Commune pour la période
2014-2020. Ce nouvel accord ouvre de multiples options
d’application pour les Etats membres ; la négociation
franco-française s’est ouverte et pourrait se conclure fin
septembre.
Présentée par le Ministre de l’Agriculture comme « plus
juste, plus verte, plus régulatrice et orientée vers les
jeunes et l’avenir », quelles sont les modalités pratiques
de cette nouvelle PAC ?
Comment les spécificités de l’agriculture landaise serontelles prises en compte ?
Concrètement, quelles seront les conséquences économiques et les incidences techniques de cette réforme,
pour les agriculteurs landais ?
Avec la participation de :
Alain Lamassoure, président de la commission des budgets du Parlement Européen
Henri Brichart, vice président de la FNSEA - chargé du
dossier PAC, et ancien président de la Fédération Nationnale des Producteurs de Lait
Christophe Barrailh, président du pôle élevage de la
Chambre d’Agriculture
Jean Luc Capes, président du pôle développement de la
Chambre d’Agriculture
Conclusion :
Dominique Graciet, président de la Chambre d’Agriculture des Landes
Henri Emmanuelli, président du Conseil Général des
Landes
Claude Morel, préfet des Landes
Questions à Joël BATS
Eleveur laitier à Saint Maurice, et président
du Geda de Grenade, Joël Bats est fortement
impliqué dans le projet de méthanisation. Il est
aussi président de commission énergie de la
Chambre d’Agriculture.
Le journal de la Chambre d’Agriculture des Landes
Animation : Eric Dournes
d’Agriculture d’accompagner un maximum
de projets, notamment les projets collectifs. Une conseillère énergie travaille déjà
sur ces dossiers depuis plusieurs années. La
nouvelle commission fera dans un premier
temps un bilan des projets existants et analysera comment faire aboutir des projets
aujourd’hui à l’arrêt, voire en susciter de
nouveaux au service du collectif. Par son rôle
de coordination de projets, elle pourra aussi
être un interlocuteur ou un relais auprès
des organismes financiers, des collectivités
locales ou régionales. Elle pourra enfin avoir
un rôle de communication positive, en valorisant des réalisations opérationnelles auprès
d’agriculteurs et du grand public.
Au programme
> Vendredi 6 septembre
9h30 : concours des bas armagnacs landais
(cloître de la mairie)
14h15 : colloque
> Samedi 7 septembre
A partir de 9h00 : Concours départemental de l’élevage
(esplanade de Morlanne)
A partir de 12h00 : Repas fermier préparé par les
producteurs du réseau Bienvenue à la Ferme (cloître
des Jacobins)
15h00 : Défilé des animaux champions
et remise des prix
Ces journées « élevages et terroirs » sont organisées par la Fédération Départementale des Comices et la Chambre d’Agriculture avec
le concours du Conseil Général.