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Septembre 2007 Efficacité des préservatifs masculins – foire aux questions Plus de deux décennies de recherches et d’expériences ont permis de mieux cerner le rôle du préservatif masculin dans la contraception et la prévention du VIH. Cependant, étant donné que le nombre de personnes infectées et de personnes qui vivent avec le VIH continue d’augmenter, il est essentiel de réévaluer ce que nous avons appris de la prévention du VIH. Cela concerne surtout les préservatifs, qui sont la base la plus controversée des programmes de prévention. Les opinions sur les préservatifs viennent souvent de l’idéologie plutôt que des faits, bien que les faits se soient accumulés de manière constante. Voici donc une foire aux questions et aux réponses sur l’efficacité du préservatif. Les préservatifs sont-ils efficaces dans la prévention des grossesses ? Les préservatifs sont à 85-98 % efficaces contre les grossesses. • La fédération Planned Parenthood estime qu’une utilisation classique des préservatifs est efficace à 85 % pour prévenir les grossesses, et qu’une utilisation parfaite (savoir utiliser un préservatif correctement pour chaque type de rapport vaginal) l’est à 98 %. • Formulé différemment, 15 femmes sur 100 dont les partenaires utilisent des préservatifs tomberont enceintes pendant la première année d’utilisation classique du préservatif. Lors d’une utilisation parfaite, en supposant qu’on soit dans les taux de fécondité classiques, environ deux femmes sur 100 tomberont enceintes. Par contraste, sur 100 femmes qui n’utilisent pas de moyen de protection, 85 tomberont enceintes la première année.1 Les préservatifs sont-ils efficaces pour prévenir l’infection par le VIH ? L’efficacité, c’est la manière dont une intervention traite ou prévient plus ou moins bien une maladie dans des conditions idéales et contrôlées. • L’efficacité du préservatif est presque impossible à mesurer parce qu’elle demande d’observer l’utilisation du préservatif chez les couples discordants (un partenaire est séropositif et l’autre pas) pour être sûr que le préservatif est utilisé correctement et systématiquement. De plus, il faudrait prendre des couples au hasard qui utilisent des préservatifs et des groupes qui n’en utilisent pas pour comparer les taux de transmission. Pour des raisons éthiques et pratiques évidentes, une telle étude n’a jamais été réalisée. L’effectivité, c’est la manière dont une intervention fonctionne plus ou mois bien sous des conditions réelles. Les préservatifs sont très efficaces pour prévenir le VIH, les études établissant leur taux d’efficacité entre 80 et 95 %. 2 • En 1999, une analyse a été faite à partir des résultats de 25 études publiées sur des couples séro-discordants qui disaient avoir utilisé systématiquement le préservatif et d’autres qui disaient n’en avoir jamais utilisé. L’étude donnait un taux d’efficacité de 87 % des préservatifs pour la prévention du VIH. 3 • L’analyse de 2004 des études sur les couples discordants a donné un taux d’efficacité de 80 % dans la prévention du VIH.4 • Dans un communiqué de 2005 tiré de plusieurs études, la Fondation Américaine de la Recherche sur le SIDA conclut que l’utilisation correcte et systématique du préservatif a une efficacité de 80 à 95 % dans la réduction du risque de l’infection du VIH. 5 1 Planned Parenthood. 2004. “Condoms.” www.plannedparenthood.org/birth-control-pregnancy/birth-control/condom.htm. 2 Ibid. 3 Davis K and Weller SC. 1999. “The effectiveness of condoms in reducing heterosexual transmission of HIV.” Family Planning Perspectives. 31(6):272-279. 4 Weller SC and Davis-Beaty K. 2002. “Condom effectiveness in reducing heterosexual HIV transmission.” Cochrane Database of Systematic Reviews. Issue 1. Art. No.: CD003255. DOI: 10.1002/14651858.CD003255. 5 American Foundation for AIDS Research (AMFAR). 2005. “Issue brief: the effectiveness of condoms in preventing HIV transmission.” http:// www.amfar.org/binary-data/AMFAR_PUBLICATION/download_file/34.pdf. Population Services International 1120 19th Street, NW, Suite 600 Washington, DC 20036 Phone: 202.785.0072 Fax: 202.785.0120 [email protected] • www.psi.org PSI/Europe 2nd Floor, Downstream Building Mezzanine 2 1 London Bridge London SE1 9BG, UK Phone: 011.44.20.7022.1880 Les particules de la taille du virus du VIH ou de la taille des cellules de sperme ne peuvent pas pénétrer les préservatifs. Cela veut dire qu’utilisés parfaitement, les préservatifs peuvent encore mieux prévenir le VIH.6 Les préservatifs sont la seule méthode de contraception disponible qui fournisse une double protection, contre les infections sexuellement transmissibles comme le VIH et contre les grossesses non désirées.7 Pourquoi l’efficacité du préservatif est-elle quelque peu différente pour le VIH (80-95 %) et la prévention des grossesses (85-98 %) ? L’efficacité du préservatif est plus élevée dans la prévention des grossesses que dans celle du VIH parce que les femmes ont une période de conception limitée chaque mois (et pendant leur cycle de vie). Par contraste, les individus séropositifs peuvent infecter leur partenaire sur une plus longue période de temps, avec un risque de transmission plus élevé chez les individus qui ont un ulcère génital et/ou des charges virales de VIH plus élevées.8,9 Quel impact ont les préservatifs sur l’épidémie du VIH au niveau national ? L’efficacité du préservatif dépend du choix de l’individu et de sa capacité à utiliser des préservatifs de manière correcte et systématique. D’autres facteurs comme la qualité et leur disponibilité affectent aussi leur impact. Le choix d’utiliser des préservatifs avec différents types de partenaires (régulier, irrégulier ou plusieurs partenaires en même temps) joue un rôle important dans la transmission. De plus, la charge virale d’un individu séropositif augmente le risque de transmission.10 Une distribution largement étendue de préservatifs n’aura aucun impact sur l’épidémie dans les pays si les individus n’utilisent pas les préservatifs de manière systématique, surtout s’ils représentent un risque élevé ou s’ils ont des partenaires multiples. De nombreuses études indiquent que ceux qui utilisent les préservatifs de manière non systématique courent plus de risques de contracter l’infection du VIH que ceux qui n’en utilisent jamais (à cause d’autres comportements à risque chez les utilisateurs non irréguliers, comme la prise de drogue et d’alcool).11 D’autres facteurs comme le fait d’avoir plusieurs partenaires en même temps et une faible utilisation des préservatifs avec les partenaires sexuels présentant un risque élevé (irréguliers, plusieurs partenaires en même temps et/ou rapports sexuels dans un but commercial) diminuent l’impact des préservatifs en augmentant la transmission du VIH, même quand l’utilisation générale du préservatif est assez élevée.12 Promouvoir l’utilisation du préservatif chez les groupes à risque, comme les travailleuses du sexe et les clients de prostituées en Thaïlande et au Cambodge a prouvé jouer un rôle majeur dans la diminution de la transmission du VIH.13 Des taux élevés d’utilisation systématique du préservatif ont été observés chez des individus présentant des comportements à risque élevé dans ces pays. De tels taux sont appelés des « seuils ».14 Dans les pays de forte prévalence dans la population générale, le seuil d’utilisation systématique du préservatif pour arrêter ou renverser l’épidémie du VIH est plus élevé. Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour mieux comprendre les seuils d’utilisation du préservatif et les autres facteurs qui les affectent, comme les taux de partenaires simultanés.15 La disponibilité des préservatifs conduit-elle à une plus grande activité sexuelle ? De nombreuses études réalisées chez les jeunes étudiants des écoles américaines ont montré que si la disponibilité des préservatifs augmentait légèrement la tendance chez les étudiants sexuellement actifs à utiliser des préservatifs, la disponibilité des préservatifs n’avait pas accru leur activité sexuelle.16,17,18 6 Centers for Disease Control and Prevention (CDC). 2000. “Fact sheet for public health personnel: male latex condoms and sexually transmitted diseases.” http://www.cdc.gov/nchstp/od/latex.htm. 7 Walsh T and Frazieres R et al. 2003. “Use of prostate-specific antigen (PSA) to measure semen exposure resulting from male condom failures: implications for contraceptive efficacy and the prevention of sexually transmitted disease.” Contraception. 67:139-150. 8 McNeill ET and Gilmore CE et al. 1998. The Latex Condom: Recent Advances, Future Directions. Research Triangle Park, NC: Family Health International. 9 Gray RH and Wawer MJ et al. 2001. “Probability of HIV-1 transmission per coital act in monogamous, heterosexual, HIV-1-discordant couples in Rakai, Uganda.” The Lancet. 14;357(9263):1149-53. 10 Hearst N and Chen S. 2004. “Condom promotion for AIDS prevention in the developing world: Is it working?” Studies in Family Planning. 35(1):39-47. 11 Ibid. 12 Ibid. 13 Hearst and Chen. 14 MAP Project. 2004. AIDS in Asia: Face the Facts. Family Health International: Washington DC. 15 Hearst and Chen. 16 Guttmacher S and Lieberman L et al. 1997. “Condom availability in New York City public high schools: relationships to condom use and sexual behavior.” American Journal of Public Health. 87(9):1427-33. 17 Schuster MA and Bell RM et al. 1998. “Impact of a high school condom availability program on sexual attitudes and behaviors.” Family Planning Perspectives. 30(2):67-72, 88. 18 Furstenberg FF Jr and Geitz LM et al. 1997. “Does condom availability make a difference? An evaluation of Philadelphia’s health resource centers.” Family Planning Perspectives. 29(3):123-7. Une seule étude en Ouganda indique que la promotion des préservatifs n’avait pas d’impact sur la dés-inhibition sexuelle. L’étude indique une augmentation de l’utilisation du préservatif mais aussi du nombre de partenaires sexuels chez les participants de l’étude.19 A quelle fréquence les préservatifs ne fonctionnent-ils pas, et quelles sont les raisons de ce défaut de fonctionnement ? La technologie et l’assurance qualité des préservatifs se sont tellement améliorées que des préservatifs qui ne fonctionnent pas à cause de défauts de fabrication est très rare. 20 Les préservatifs fournis par PSI correspondent aux normes de l’OMS de fabrication et de contrôle qualité. PSI fait une pré-qualification et un suivi des fournisseurs de préservatifs et teste les produits pour détecter les défauts avant et après l’expédition des marchandises. 21 La plupart des défauts de fonctionnement des préservatifs sont dus à une utilisation incorrecte et un manque de connaissances. Une étude du taux de dysfonctionnement chez les hommes réalisée dans plusieurs pays a montré que ceux qui avaient déjà expérimenté un mauvais fonctionnement du préservatif avaient presque deux fois plus de probabilités de l’expérimenter pendant l’étude. De plus, les chercheurs ont découvert qu’un niveau d’études bas était associé à ces dysfonctionnements. Les comportements communs qui augmentent le risque de rupture des préservatifs sont l’ouverture du paquet avec des objets coupants ou avec les dents, le fait de dérouler le préservatif avant de la placer sur le pénis et le fait de mettre le préservatif à l’envers. Le risque de faire glisser le préservatif est causé par le fait de retirer le pénis quand il n’est plus en érection, et de ne pas tenir le préservatif quand on retire le pénis. 22 Le mauvais fonctionnement du préservatif peut être dû aussi à une utilisation trop tardive du préservatif. Une étude réalisée auprès d’étudiants en université en Australie a montré que 38 % des participants ont dit avoir mis un préservatif après la première pénétration, soit 13 % des rapports sexuels. Si l’utilisation tardive du préservatif est préférable à des rapports sexuels non protégés, elle augmente tout de même le risque de transmission et peut avoir un impact sur les études cliniques, dans la mesure où elle fait baisser les taux d’efficacité du préservatif. 23 Pourquoi encourager l’utilisation des préservatifs si parfois ils ne fonctionnent pas ? Les faits indiquent que même les préservatifs qui ne fonctionnent pas arrivent à fournir une certaine protection. Une étude réalisée sur les dysfonctionnements des préservatifs (rupture, préservatifs qui glissent) a examiné l’exposition au sperme lors du dysfonctionnement et lors de rapports sexuels non protégés. 24 L’étude a constaté que les dysfonctionnements de préservatifs étaient rares et que le sperme a été retrouvé dans le vagin de 97 % des femmes ayant expérimenté un dysfonctionnement. La quantité retrouvée était cependant beaucoup plus basse que dans le groupe de comparaison. 25 Il y a beaucoup de facteurs, dans la vie, qui améliorent la sécurité, sans fournir pour autant une sécurité à 100 %. Par exemple, l’utilisation des ceintures de sécurité réduit le risque de blessures mortelles de 45 % pour les passagers assis à l’avant. 26 Les casques de vélo ont une efficacité de 85 % en termes de réduction des risques de blessures ou de mort, et pourtant très peu remettent en question la valeur des ceintures de sécurité ou des casques de vélo et personne ne demande de s’abstenir de conduire ou de faire du vélo. C’est seulement avec les préservatifs que le faible taux de dysfonctionnement est donné comme raison de ne pas les utiliser. Pourquoi la prévalence du VIH est-elle aussi élevée dans certains pays africains où la disponibilité en préservatifs est élevée ? Les critiques à l’égard des préservatifs indiquent que certains pays africains où la disponibilité en préservatifs est élevée – dont au Zimbabwe et au Kenya – avaient aussi les taux de VIH les plus élevés, et utilisaient cet exemple pour prouver l’inefficacité des préservatifs. La prévalence du VIH dans les deux pays semble maintenant décliner. 27 Cependant, la disponibilité des préservatifs est assez élevée car peu de préservatifs sont distribués par rapport au besoin car la demande est peu élevée. D’autres experts disent qu’à mesure que les personnes prennent conscience de l’infection du VIH dans leur communauté, l’utilisation des préservatifs grimpe rapidement, surtout chez les personnes qui savent ou pensent être infectées (ou soupçonnent leur partenaire de l’être). Le Dr Andy Haines, 19 Kabuji P et al. 2005. “Increasing condom use without reducing HIV risk.” JAIDS 40(1): 77-82. 20 Ibid. 21 Simutami L. “The Making of a Male Condom,” Presentation on December 8, 2006. Washington, DC. 22 Spruyt A and Steiner M et al. 1998. Identifying condom users at risk for breakage and slippage. American Journal of Public Health. 88(2):239- 244. 23 De Visser RO and Smith AMA. 2000. “When always isn’t enough: implications of the late application of condoms for the validity and reliability of self-reported condom use.” AIDS Care. 12(2):221-224. 24 The study used prostate specific antigen (PSA), a sensitive biomarker found only in semen, to measure semen exposure. 25 Walsh T and Frazieres R et al. 2003. Because the study could not ethically require study participants to forgo condom use during the study, a baseline sample of semen (and thus PSA) from inside a condom after ejaculation. 26 Website of the American College of Emergency Physicians. 27 Evidence for HIV decline in Zimbabwe: a comprehensive review of the epidemiological data, UNAIDS, 2005. doyen de l’Ecole d’Hygiène et de Médecine Tropicale de Londres, écrit : « C’est ce qui, à notre avis, se reflète dans l’association positive entre les tendances de la prévalence nationale du VIH et l’utilisation du préservatif. Cela explique aussi pourquoi les études de comportements indiquent toujours une forte utilisation des préservatifs chez ceux qui sont infectés plus que chez ceux qui ne le sont pas. Le même genre d’associations positives s’observe pour l’utilisation des analgésiques et les épidémies de grippe. »28 Les préservatifs préviennent-ils efficacement les infections sexuellement transmissibles (IST) ? Les recherches sur l’efficacité des préservatifs à prévenir les IST autres que le VIH sont moins concluantes que les recherches sur la prévention du VIH. Le CDC, l’OMS et le NIH ont demandé plus d’études mieux conçues pour recueillir plus d’informations sur la prévention des IST. 29 Si des études ont démontré différents niveaux de protection, les faits montrent que l’utilisation correcte et systématique des préservatifs était très efficace dans la prévention des IST avec écoulements, ou des IST qui sont transmises quand le sperme ou le fluide vaginal d’un individu qui a une IST entraient en contact avec les muqueuses d’un partenaire sexuel non infecté, comme l’urètre chez l’homme et le vagin ou le col de l’utérus chez la femme. Ces maladies sont la gonorrhée, la chlamydia30 et le trichomoniasis. 31 L’utilisation des préservatifs est moins efficace dans la prévention des maladies d’ulcère génital, ou des maladies dues au contact avec les parties de la peau ou les muqueuses infectées. Comme les muqueuses peuvent ne pas être protégées par un préservatif, leur utilisation est moins efficace dans la prévention des IST comme l’herpès génital, la syphilis et le chancre mou. Cependant, des recherches montrent que les préservatifs masculins offraient une protection partielle contre ces maladies. 32 Une récente étude longitudinale du virus du papilloma humain (VPH) lors de l’utilisation du préservatif, a montré que les jeunes femmes qui utilisaient des préservatifs lors de tout rapport sexuel avaient 70 % moins de chances de contracter le VPH que les femmes qui utilisaient des préservatifs à moins de 5 % du temps. 33 Une autre étude longitudinale a prouvé que les femmes qui utilisaient des préservatifs à chaque rapport sexuel présentaient moins de symptômes d’infection du VPH prolongée, associée à la néosplasie cervicale (croissance cellulaire précancéreuse), que les utilisateurs irréguliers. 34 Les préservatifs provoquent-ils des réactions allergiques ? Si les allergies au latex peuvent empêcher d’utiliser des préservatifs en latex, la population qui court des risques d’allergie est évaluée à 0,08 % 35 et 3 %. 36 Pour ceux qui sont allergiques au latex, il existe des préservatifs sans latex. Si peu d’études ont été réalisées à ce sujet, Walsh et Frezieres ont démontré qu’il y avait des risques de rupture légèrement plus élevés chez les préservatifs sans latex, mais une différence très peu significative dans les taux de grossesse entre utilisateurs de latex et de préservatifs sans latex. 37 Quelle est la place des préservatifs dans la stratégie de prévention du VIH de PSI ? Les préservatifs masculins sont la technologie disponible la plus efficace pour prévenir la transmission sexuelle du VIH chez les individus sexuellement actifs. PSI essaie donc d’assurer l’accès à des préservatifs de qualité, abordables pour tous les individus à risque du monde entier. Le marketing social de préservatifs a sa place dans des programmes de prévention basés sur les faits qui s’attaquent aux facteurs variés et complexes de transmission du VIH. PSI lutte contre l’épidémie sur plusieurs fronts, avec des campagnes chez les jeunes pour retarder le premier rapport sexuel, des programmes qui encouragent la fidélité mutuelle ou qui réduisent les partenaires simultanés, des programmes de traitement et de prévention des IST en dehors du VIH, des programmes de lutte contre l’utilisation de la drogue par injection ou des campagnes pour changer les normes socialement nuisibles qui encouragent des comportements sexuels risqués. Cependant, le rôle et l’efficacité de préservatifs masculins bon marché dans la prévention du VIH ne peuvent être sous-estimés. 28 Dr. Andy Haines, Dean of the London School of Hygiene and Tropical Medicine, in an April 6, 2004 letter to Global AIDS Coordinator Randall Tobias. 29 Holmes K, Levine R, and Weaver M. 2004. “Effectiveness of condoms in preventing sexually transmitted infections.” Bulletin of the World Health Organizations. 82(6):454-461. 30 Niccolai LM and Rowhani-Rahbar A et al. 2007. “Condom effectiveness for prevention of Chlamydia trachomatis infection.” Sexually Transmitted Infections. 81(4):323-325. 31 CDC. 2000. 32 Ibid. 33 Winer R and Hughes J et al. 2006. “Condom use and the risk of genital human papillomavirus infection in young women.” New England Journal of Medicine. 354(35):2645-2654. 34 Shew M and Fortenberry D et al. 2006. “Association of condom use, sexual behaviors, and sexually transmitted infections with the duration of genital human papillomavirus infection among adolescent women.” Archive of Pediatric and Adolescent Medicine. 160(2):151-6. 35 World Health Organization. 2000. “Effectiveness of male latex condoms in protecting against pregnancy and sexually transmitted infections.” Fact Sheet No. 243. 36 Walsh T and Frezieres R et al. 2003. “Evaluation of the efficacy of a nonlatex condom: results from a randomized controlled trial.” Perspectives on Sexual and Reproductive Health. 35(2):79-86. 37 Ibid.