Règlement du Mieux-Etre et des Activités Physiques et
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Règlement du Mieux-Etre et des Activités Physiques et
Règlement du Mieux-Etre et des Activités Physiques et Sportives Page 1 RECRUTEMENT ET CONDITION PHYSIQUE POUR L’OPERATIONNEL AVOIR UNE CONDITION PHYSIQUE MINIMALE POUR DEVENIR SAPEUR-POMPIER DU CALVADOS Mise en place de tests physiques au recrutement des sapeurs-pompiers du Calvados I.1. Pourquoi une condition physique de recrutement (CPR) ? I.1.1 Définition de la CPR Art 1. Dans le cadre de la « politique de mieux-être », le SDIS définit une condition physique minimum que tout candidat doit présenter pour un recrutement au sein du corps départemental. Cette condition physique minimum est appelée Condition Physique de Recrutement (CPR). Art 2. La CPR correspond à des valeurs minimales de qualités physiques et physiologiques nécessaires à la fonction de sapeur-pompier. La CPR regroupe des niveaux minima dans les domaines suivants : - Vertige, équilibre Aisance en milieu aquatique, Aisance en milieu confiné et dans l’obscurité Condition physique générale Art 3. Les tests de condition physiques générales doivent permettre la mesure des qualités de force et d’endurance des membres supérieurs, des membres inférieurs, des muscles de l’abdomen et des muscles du dos du candidat. Ils doivent également permettre la mesure de ses capacités cardio-pulmonaire. I.1.2. Garanties apportées par la CPR Art 4. Détenir cette CPR dès le recrutement permet : 1. à un sapeur-pompier stagiaire, professionnel ou volontaire, de suivre les phases de formation initiale dans de bonnes conditions d’apprentissage et de prévention de l’accidentologie. 2. à un candidat à la fonction de sapeur-pompier professionnel de valider l’Unité de Valeur de formation spécifique aux Activités Physiques et Sportives dans un délai correspondant à la durée de la formation initiale. Art 5. La CPR n’est pas un critère éliminatoire mais permet aux membres du jury de recrutement d’avoir des éléments d’appréciation supplémentaires. Page 2 I.2 Condition physique et critères de recrutement I.2.1Préparation à l’évaluation Art 6. La convocation des candidats au recrutement est envoyée dans un délai permettant de préparer les épreuves physiques. Art 7. La convocation des candidats aux épreuves comprend un descriptif des épreuves physiques ainsi qu’une liste d’attestations garantissant a minima son aptitude physique, à fournir le jour des épreuves physiques (annexe 1). I.2.2. Epreuves et critères de recrutement Art 8. Les épreuves physiques et sportives de recrutement sont organisées sous la responsabilité du préparateur physique et d’un conseiller sportif du SDIS du Calvados. Art 9. Les candidats expriment leurs capacités physiques et sportives en participant aux épreuves telles que celles décrites dans l’annexe 2. Art 10. Le candidat au recrutement doit pouvoir réaliser au minimum les performances indiquées à l’annexe 3. I.2.3. Responsabilité et sécurité Art 11. Le SDIS du Calvados et ses services s’assureront que tous les moyens sont mis en œuvre pour assurer la sécurité des candidats. Art12. Toutefois, une assurance de responsabilité individuelle particulière sera souscrite par le SDIS afin que la collectivité se prémunisse contre d’éventuelles poursuites engagées par des candidats à l’égard du SDIS en cas de préjudice supposé. I.2.4. Conditions particulières Art 13. Lors d’une mutation, les épreuves physiques sont identiques à celles prévues dans le cadre d’un nouveau recrutement. Art 14. Certains candidats, en fonction de leur cadre d’emploi et de leur grade, peuvent être dispensés partiellement ou en totalité, des épreuves sportives de recrutement, sur décision du directeur départemental. I.3. Devenir Opérationnel I.3.1. Entraînement physique et sensibilisation à l’hygiène de vie en FIA Art 15. L’entraînement physique en FIA est déterminé par le préparateur physique sur la base des textes en vigueur. Cet entraînement est animé par des personnels qualifiés en activités physiques et sportives. Page 3 Art 16. L’objectif de l’entraînement physique en FIA est triple : 1. Amener les candidats au barème des épreuves physiques et sportives de fin de FIA, défini par arrêté ministériel, et considéré comme étant le niveau requis pour être opérationnel. 2. Amener les candidats à un niveau physique qui leur permette d’éviter de se blesser. 3. Sensibiliser les candidats aux règles d’hygiène et aux fondamentaux d’un entraînement physique régulier. I.3.2. Sapeur-pompier, des engagements à tenir Art 17. Tout sapeur-pompier du corps départemental communique aux membres de la filière sportive et en fonction des dispositifs mis en place, son entraînement physique, sa carrière durant. Art 18. Tout sapeur-pompier du corps départemental doit régulièrement s’informer sur les conseils et les documents relatifs à une bonne hygiène de vie, présents dans son centre de secours, dans les maisons de santé ou auprès du SSSM. ENTRAINEMENTS ET HYGIENE DE VIE RESTER OPERATIONNEL TOUT AU LONG DE SA CARRIERE EN MAINTENANT UNE BONNE CONDITION PHYSIQUE ET EN S’ENTRAINANT REGULIEREMENT Modernisation du suivi de la condition physique des sapeurs-pompiers du Calvados II.1. Les acteurs II.1.1 La filière sport Art 19. La filière sportive regroupe des personnels qualifiés EPS de la filière sapeurpompier. Ces personnels sont répartis sur l’ensemble du département (Annexe 4). Éventuellement des personnels issus d'autres filières peuvent être recrutés pour leurs compétences dans ce domaine. - Les membres de la filière sport sont chargés de: 1. L’entraînement physique des sapeurs-pompiers 2. La préparation et l’organisation des épreuves sportives officielles (CROSS, EA, PSSP) 3. L’organisation des épreuves sportives du Brevet National des JSP Page 4 - Ils contribuent à la mise en place: 1. Des tests physiques de recrutement 2. De l’entraînement des JSP - Ils informent le médecin de sapeur-pompier de l’entraînement physique des sapeurs-pompiers du Calvados, en particulier celui de sapeurs-pompiers en difficulté physique. Art 20. Pour appartenir à la filière sport, un agent doit avoir au moins l’une des qualifications suivantes : préparateur physique (PP) conseiller sportif des sapeurs-pompiers (CSSP) éducateur sportif des sapeurs-pompiers (ESSP) opérateur sportif des sapeurs-pompiers (OSSP) accompagnateur sportif des sapeurs-pompiers (ASSP) Le préparateur physique Art 21. Le service chargé des dossiers relatifs aux activités physiques et sportives est appelé « Service des Activités Physiques et Sportives Et du Mieux-Etre » (SAPSEME). Il est dirigé par le préparateur physique. Art 22. Sous l'autorité directe du chef du groupement de la prévention des risques professionnels, le préparateur physique est chargé de concevoir et d'animer la doctrine départementale en matière d'entraînement sportif et de Mieux-être. Il est « conseiller des Activités Physiques et Sportives » des collectivités. Pour mener à bien son travail, il s'appuie sur les membres de la filière sportive sapeurs-pompiers qu'il oriente et conseille dans le cadre de leur spécialité. Le préparateur physique peut également conseiller en matière de formation. Les conseillers sportifs Art 23. Les conseillers sportifs sont qualifiés EPS3. Les conseillers sportifs coordonnent l'action de deux ou trois compagnies dans les domaines suivants: 1. Préparation et organisation des entraînements et des formations sapeurs-pompiers 2. Préparation, participation et organisation des épreuves sportives officielles (CROSS, EA, PSSP) 3. entraînement et épreuves sportives JSP Page 5 Les éducateurs sportifs Art 24. Les éducateurs sportifs sont qualifiés EPS2. Sous le contrôle du conseiller sportif de leurs secteurs et conformément à la doctrine départementale, ils coordonnent l'action d'un ou plusieurs centres de secours, principalement au niveau d’une compagnie dans les domaines suivants: 1. ils relaient les informations et fédèrent les personnels, 2. ils planifient et organisent les séances d'entraînements sportifs, 3. ils planifient et organisent le contrôle des équipements sportifs. 4. Ils peuvent individuellement assurer les missions relevant de la compétence des opérateurs, 5. ponctuellement, à la demande du préparateur physique et avec l'accord du commandant de compagnie, un ESSP peut se voir confier des missions départementales. Les opérateurs sportifs Art 25. Les opérateurs sportifs sont qualifiés EPS1. Ils sont chargés de : 1. encadrer et animer les séances d'entraînements individuels et/ou collectifs, 2. encadrer et animer les séances d'entraînement sportif durant tous types de formations. 3. gérer le matériel sportif de leur centre de secours. 4. ponctuellement, à la demande du préparateur physique, et avec l'accord de son chef de centre, un OSSP peut se voir confier des missions particulières, notamment lors des épreuves sportives départementales. Les accompagnateurs sportifs Art 26. Les accompagnateurs sportifs sont qualifiés EPS. Sous l'autorité d’un OSSP de la même compagnie, il est chargé de: 1. animer les séances sportives type définies par le préparateur physique, 2. ponctuellement, à la demande du préparateur physique, et avec l'accord de son chef de centre, un ASSP peut se voir confier des missions techniques particulières, notamment lors des épreuves sportives départementales. 3. à défaut d’autres qualifiés EPS dans le centre de secours, un ASSP peut avoir la charge d’y développer les activités physiques et sportives. II.1.2. Le Service de Santé et de Secours Médical Art 27. Le service de santé doit inciter les agents rencontrant des difficultés liées à leur condition physique à s'engager dans une démarche personnalisée de mieux être. Chaque Page 6 agent peut, s'il le souhaite, mettre à disposition du 3SM les résultats du suivi individuel réalisé dans le cadre du mieux être et visé dans la partie II du titre 2. Le 3SM doit être partie prenante de la conception et de la mise en œuvre de la politique du mieux être pilotée par le préparateur physique. II.1.3. Les personnels hygiène et sécurité Art 28. Les personnels HS sont missionnés pour apporter des solutions à des problèmes liés à l’hygiène et la sécurité des pratiques physiques des sapeurs-pompiers, en particulier lors d’accidents de sport ou de matériels présentant un danger manifeste. Art 29. Les problèmes et les propositions de solution sont présentés en CHS qui propose une marche à suivre. Art 30. Pour la mise en oeuvre, les personnels HS disposent des personnels de la filière sportive, des ACMO et ACFI. II.1.4. Le service formation Art 31. Le chef du service formation, en collaboration avec le préparateur physique, coordonne les projets de formation des acteurs santé en matière d’activités physiques et sportives et de mieux-être. Art 32. Les personnels du service formation sont chargés d’assurer la formation des acteurs de la politique du Mieux-être en matière d’APS et de pratiques sportives conformément aux textes en vigueur et au présent règlement (Annexe 5). A ce titre, ils organisent et gèrent les différentes formations prévues à l’article suivant. Art 33. La formation des acteurs de la politique du Mieux-être en matière d’APS et de pratiques sportives est dispensée : lors de stages de formation initiale lors de stages de maintien des acquis de façon continue sur le portail intranet du SDIS II.2. Suivi personnel II.2.1. Définition : mieux-être et entraînement personnel Art 34. Le Mieux-être se caractérise par la recherche des trois objectifs suivants : Préserver son capital santé, Maintenir son capital physique, Protéger son capital socio-psychologique Art 35. Le suivi des sapeurs-pompiers du Calvados n’a pas pour objectif de rendre chaque agent le plus performant possible mais celui de lui donner les moyens physiques et socio-psychologiques d’assurer ses missions en toute sécurité tout au long de sa carrière. Page 7 Art 36. Cette démarche repose sur le principe de responsabilisation individuelle : chaque sapeur-pompier doit prendre conscience que le mieux-être est la recherche continue d’une meilleure santé. II.2.2. Les moyens mis à disposition Art 37. Chaque sapeur-pompier peut s’appuyer dans sa démarche sur les acteurs tels que définis au chapitre 1 du titre 2. Art 38. Pour l’aider il dispose également d’un outil informatique, piloté par le préparateur physique, appelé « livret individuel du mieux être » (LIME) de suivi et de conseils en matière de mieux-être. Chaque sapeur-pompier peut y trouver un diagnostic de ses habitudes de vie, une bibliothèque de conseils « santé » généraux et individualisés, un suivi trimestriel de son état de santé et un recueil des séances d’entraînement physique qu’il réalise chaque semaine. II.2.2. Un outil de suivi et de conseils : le LIME Art 39. Le LIME est en libre accès sur le portail Internet de l’établissement pour permettre : 1. d’échanger directement avec le préparateur physique (confidentialité et liberté des propos) 2. de prendre en charge rapidement des problèmes de santé, physiques et/ou psychologiques 3. d’éviter les jugements 4. de fonctionner à son rythme Des informations complémentaires sont stipulées en Annexe 6. Art 40. Le contenu du LIME est confidentiel. Le sapeur-pompier qui le souhaite peut transmettre des informations le concernant soit uniquement au préparateur physique, soit aux membres de la filière sport ou aux personnels du 3SM afin de bénéficier d’une aide plus personnalisée. Art 41. Les exercices proposés, décrits ou mentionnés par l’agent dans le LIME peuvent être réalisés à l’extérieur du centre de secours et hors temps de garde. Les exercices effectués individuellement en dehors d’une garde ou d’une astreinte ne sont pas considérés comme activité de service. II.2.3. Les suivis individuels Art 42. En fonction des résultats obtenus aux tests préconisés dans le LIME, un sapeurpompier peut être conseillé personnellement par les membres de la filière sport, le préparateur physique en particulier. Page 8 Art 43. Le préparateur physique peut former et désigner au moins 1 ESSP/compagnie pour suivre les cas particuliers. Les suivis personnels pris en charge par des ESSP/CSSP ne peuvent se faire que dans le cadre d’une activité de service. II.3. Suivi en centre de secours II.3.1. Définition : mieux-être et entraînement professionnel Art 44. Le suivi en centre de secours vient en complément du suivi personnel, préconisé par le LIME. Il se déroule exclusivement au cours d’une activité de service. Ce suivi en centre de secours permet d’apporter au LIME un complément pédagogique et favorise la cohésion de groupe. Art 45. Un entraînement régulier, mesuré et adapté permet de maintenir de façon durable et responsable la Condition Physique de recrutement (CPR) demandé lors du recrutement de chaque sapeur-pompier. Cet entraînement physique professionnel permet d’assurer efficacement et en toute sécurité les missions de service d’un sapeurpompier. II.3.2. Organisation Art. 46 Les séances d’entraînement physique professionnel ne doivent pas perturber l’activité opérationnelle conformément à l’annexe 7. Art. 47 Un livret, intitulé, Livret sur l’Entraînement Physique En Centre de secours, le LEPEC, équipe chaque centre de secours du département. Ce Livret comporte au minimum le recueil des séances d’entraînement prévues et réalisées, obligatoires ou facultatives, le nom du chef de groupe (ou sous officier de jour), le nom du responsable de séance, le nombre de personnels présents à la séance, les processus de vérification du matériel, des séances type définies et validées par le préparateur physique. Rôle du commandant de compagnie Art 48. Le commandant de compagnie est le garant du développement des activités physiques et sportives au sein de sa compagnie. Pour cela, il facilite l’organisation d’actions communes en matière d’activités physiques et sportives, en collaboration avec les chefs de centre concernés. Rôle du chef de centre Art 49. Le chef de centre est le garant du respect du présent règlement au sein de son centre de secours et doit veiller à la mise à jour du LEPEC. Art 50. Le chef de centre doit avoir un discours d’encouragement et d’incitation vis-àvis du Mieux-être. Il demande également à ce que l’ensemble de la garde soit présente à la séance de sport obligatoire. Il se réserve le droit de passer à cette séance afin de Page 9 vérifier son bon déroulement. Il doit relayer les informations émanant des différents acteurs de santé et diriger vers eux les sapeurs-pompiers qui en font la demande. Art 51. Le chef de centre désigne un référent sport chargé de mettre à jour le LEPEC et de gérer/développer l’entraînement physique des sapeurs-pompiers au sein de son centre de secours (Annexe 8). Le chef de centre peut désigner des adjoints aux référents sport. Art 52. Pour les personnels de gardes postées, le chef de centre définit, par jour ou par garde, au moins un créneau horaire obligatoire et un créneau facultatif. Pour les personnels d’astreintes, le chef de centre définit, par semaine, au moins deux créneaux horaires facultatifs et par mois, un créneau obligatoire, faisant partie de la FMA sapeur-pompier. Art 53. En matière d’entraînement physique, le chef de centre doit veiller à ce que chaque séance de sport, obligatoire ou facultative, soit sous la responsabilité d’un personnel adapté. Rôle du chef de garde (chef de groupe ou sous officier de jour) Art 54. Le chef de garde (ou chef de groupe ou sous officier de jour) prend les mesures nécessaires pour que les séances obligatoires soient réalisées et se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Il doit veiller à la présence de l’ensemble de l’effectif de garde. Art 55. Le chef de garde (ou chef de groupe ou sous officier de jour) rend compte au chef de centre de tous les problèmes rencontrés au cours des séances obligatoires et facultatives réalisées dans la journée. Art 56. Après consultation du plan mensuel d’entraînement du LEPEC, le chef de garde (ou chef de groupe ou sous officier de jour) désigne pour chaque séance, obligatoire ou facultative, un personnel, « responsable de séance », appartenant de préférence à la filière sportive chargé de veiller au bon déroulement de la séance, en particulier dans le domaine de la sécurité. A défaut, le chef de garde (ou chef de groupe ou sous officier de jour) est responsable de séance. Rôle du responsable de séance Art 57. Le responsable de séance garantit le respect de toutes les mesures d’hygiène et de sécurité rappelées dans le LEPEC. Art 58. Le responsable de séance garantit la mise en place d’un échauffement en début de séance, la retenue des sapeurs-pompiers tout au long de la séance et un retour au calme en fin de séance. Art 59. Le responsable de séance anime la séance ou à défaut fait animer la séance d’entraînement physique dont il a la charge. Art 60. En cas de danger manifeste, le responsable de séance doit sécuriser les lieux ou les pratiques et déclarer le problème au préparateur physique. Page 10 Art 61. En cas d’accident en séance de sport, le responsable de séance rédige le compterendu avec le sapeur-pompier blessé et le(s) témoin(s), pour validation auprès du chef de centre et transmission aux services concernés. II.4. Moyens et équipements des centres de secours II.4.1. Nature et quantité Art 62. Les matériels et infrastructures à usage sportif présents dans les locaux du SDIS du Calvados sont la propriété de la collectivité ou à défaut sont mis à sa disposition par convention. Art 63. L’établissement peut mettre à disposition du matériel ou des infrastructures, à usage sportif dont il a la propriété uniquement par convention. Art 64. La dite convention engage les responsabilités de chaque signataire conformément aux textes de lois en vigueur et comprend également sa date de révision, les assurances souscrites et les procédures de vérification des matériels. Art 65. Le SDIS du Calvados s’engage à ce que les centres de secours disposent de matériels permettant une bonne mise en place des séances d’entraînement physique en centre de secours. Ce matériel est fonction des effectifs de garde (annexe 9). Art 66. Tout sapeur-pompier du Calvados a la possibilité d’utiliser les matériels et infrastructures à usage sportif des centres de secours du département. Il doit pour cela respecter les conditions d’utilisation particulière du matériel et obtenir l’autorisation des chefs de centre et informer les référents sport concernés. Art 67. Le chef de centre, avec le référent sport, s’assurent que les matériels et les infrastructures sportives appartenant au SDIS ou mis à sa disposition soient correctement utilisés par des agents du SDIS dans le cadre de leur mission de service, au cours des horaires de pratiques destinés à la pratique d’activités physiques et conformément au présent règlement. II.4.2. Vérification et entretien Art 68. Les matériels utilisés doivent être rangés, déplacés soigneusement, manipulés normalement et en toute sécurité. Les matériels présents dans le centre de secours doivent être entretenus et identifiés (signalétiques, informations, agencement) par le référent sport et ses adjoints. Art 69. Les matériels et infrastructures appartenant au SDIS ou mis à sa disposition font l’objet de vérifications conformément aux recommandations et lois en vigueur. Trois niveaux de vérification sont retenus (Annexe 10). Art 70. Les matériels ne remplissant pas les critères de conformité en vigueur quittent le parc des matériels sportifs du SDIS suivant un délai et des modalités fixées par le préparateur physique. Page 11 II.4.3. Règles de bonnes pratiques Art 71. Les gestes d’énervement, de défoulement et de non respect vis-à-vis autrui ou vis-à-vis les consignes du responsables de séances font l’objet d’une observation dans le bilan de séance du Livret sur l’entraînement en centre de secours. Art 72. Toutes les mesures de sécurité sont prises, en particulier pour les séances facultatives, notamment afin de pouvoir secourir une personne en arrêt ventilatoire et/ou cardiaque. Art 73. Il est vivement conseillé que toute activité physique et sportive, en particulier lors de séances facultatives, soit pratiquée au minimum en binôme ou à défaut sous la surveillance d’un sapeur-pompier ou de tout autre personne pouvant donner l’alerte ou secourir en cas de problème. II.5. Prévention de l’accidentologie sportive Art 74. En raison de la relative dangerosité et la difficulté de mise en œuvre de certaines activités physiques et sportives, certaines restrictions peuvent être mises en place à l’échelle d’un ou plusieurs centres de secours (Annexe 11). Art 75. Une analyse et un suivi des accidents dus à l’entraînement physique professionnel est réalisé chaque trimestre sur l’ensemble du département par le préparateur physique en relation avec les services concernés. Art 76. Certaines activités physiques peuvent être interdites pour un temps donné à des sapeurs-pompiers en raison de leur état de santé. PRATIQUES SPORTIVES OFFICIELLES ET ASSOCIATIVES AMELIORER SES PERFORMANCES POUR SOI ET PARTAGER DES EMOTIONS POUR QUE L’ENTRAINEMENT DEVIENNE UN PLAISIR Réglementation des pratiques sportives officielles et associatives sapeurs-pompiers III.1. Les épreuves sportives officielles III.1.1. Objectifs Page 12 Art 77. Le SDIS souhaite favoriser la participation aux épreuves sportives officielles sapeurs-pompiers. Ces épreuves sont composées de cross sapeur-pompier ou d’épreuves d’athlétisme et/ou de parcours sportifs sapeur-pompier. Art 78. L’objectif est triple : 1. Amener un maximum d’agents du SDIS à pratiquer des activités physiques et sportives reconnues pour leurs bienfaits sur, la santé, la cohésion de groupes, la condition physique et sur l’activité opérationnelle. 2. Valoriser les membres de la filière sportive, acteurs principaux de la politique du mieux-être dans les centres de secours. 3. Déterminer, pour chaque activité, les meilleurs agents du département afin de constituer une équipe départementale représentant le SDIS lors d’événements hors département. III.1.2. Dispositions générales Art 79. Sur proposition du préparateur physique, le DDSIS valide chaque année un calendrier, dans lequel sont regroupées toutes les épreuves sportives officielles reconnues par la collectivité. Art 80. Tout agent du SDIS participant à des épreuves sportives officielles SDIS 14 est couvert par les assurances du SDIS, déplacement inclus (Annexe 12). Art 81. Les épreuves sportives officielles SDIS 14, prévues dans le département, sont organisées par la filière sportive et les sapeurs-pompiers du centre de secours support et peuvent être financées en totalité ou pour parties par le SDIS 14. III.1.3. Les sélections départementales Art 82. Chaque sélection départementale, prévue dans le département, est pilotée par un comité d’organisation. Celui-ci est dirigé par le chef du centre de secours support et composé au minimum d’un CSSP, garants du respect des textes. Art 83. L’organisation et la participation à des sélections départementales sont mentionnées à l’annexe 12. Elles prennent en compte les recommandations fixées par la Fédération Française d’Athlétisme et celles fixées par la commission sportive de la Fédération Nationale des sapeurs-pompiers. Art 84. Les épreuves départementales sont ouvertes à tous les S.P. en activité de service et régulièrement inscrits sur le registre du corps depuis le ler janvier de l'année de l'épreuve (SPP, SPV, SSSM) ainsi qu’aux personnels administratifs, techniques et sportifs (PATS) du SDIS. Les PATS ne peuvent pas participer aux parcours sportifs. Page 13 Art 85. Sur proposition du préparateur physique et après validation du DDSIS, les sélections départementales, organisées dans le département, peuvent être ouvertes à d’autres corporations ou au public. Art 86. Les récompenses doivent concerner toutes les catégories d’âge. Une distinction est prévue pour les centres de secours les plus sportifs (nombre de participations) du département. Art 87. A l’issue des sélections départementales, une équipe SDIS 14, composée exclusivement de sapeurs-pompiers du corps départemental est déterminée et présentée au DDSIS pour validation. III.1.4. Les épreuves zonales et nationales Art 88. L’équipe départementale SDIS 14 est issue des sélections départementales et zonales le cas échéant conformément aux recommandations mentionnées à l’annexe 13. Art 89. Les athlètes sélectionnés dans l’équipe départementale sont tenus d’honorer leur sélection. En tant que représentant de l’établissement, ils se doivent aussi d’adopter un comportement exemplaire. III.2 Les jeunes sapeurs-pompiers III.2.1 Objectifs Art 90. Il est rappellé que les J.S.P., de statut d'association loi 1901, ne sont pas sous la responsabilité des SDIS mais de la Fédération Nationale des SP par l’intermédiaire des UD. Art 91. Par ce règlement, le SDIS14 souhaite, en accord avec l’UDSP14, s’engager d’avantage dans la préparation des JSP aux épreuves sportives du Brevet national. Art 92. Le SDIS souhaite également sensibiliser ces éventuels futurs sapeurs-pompiers aux bienfaits d’une bonne hygiène de vie et d’un entraînement régulier. III.2.2. Dispositions générales Art 93. Une convention de fonctionnement est signée chaque année entre le SDIS14 et l’UDSP14. Les polices d’assurances y sont mentionnées ainsi que les responsabilités et engagements respectifs en cas de mise à disposition de moyens humains et/ou matériels, en cas d’accident ou encore en cas de litiges entre les deux signataires. Art 94. Les personnels de la filière sportive du SDIS participent à l’organisation des épreuves sportives du brevet national des JSP et forment les animateurs JSP à l’encadrement de séances spécifiques à de jeunes adultes de moins de 18 ans. Art 95. Le SDIS met à disposition les membres de la filière sportive pour éventuellement conseiller et encadrer les JSP lors d’entraînements, de compétitions ou d’examens. Page 14 Art 96. Le SDIS met à disposition, après accord des services compétents, des véhicules pour transporter les JSP sur des lieux d’entraînement, de compétitions ou d’examens. Art 97. Lorsque l’implication de personnels du SDIS est avérée, les JSP sont sous la responsabilité partagée de l’UDSP14 et du SDIS14. Art 98. Tout accident/incident fait l’objet d’un compte-rendu, transmis en copie au DDSIS par le président de l’UDSP14. Art 99. Les modalités plus précises de fonctionnement sont mentionnées dans la convention qui lie le SDIS14 et l’UDSP14. III.2.3. Formation et entraînement des JSP Séances en centre de secours Art 100. Les séances d’entraînement physique des JSP doivent répondre aux exigences de sécurité et d’organisation relatives à l’entraînement des sapeurs-pompiers et décrites dans le présent règlement. Art 101. Les séances d’entraînement physique doivent permettre d’améliorer la condition physique des JSP et de les préparer aux épreuves sportives du Brevet national (Annexe 14). Art 102. Les séances d’entraînement physique doivent être également un moment où les règles d’hygiène de vie et de condition physique sont abordées. Les épreuves sportives officielles Art 103. Les épreuves sportives officielles sont ouvertes aux J.S.P. régulièrement encadrés et inscrits dans une association habilitée au ler janvier de l'année de l'épreuve. Elles doivent préparer les JSP à la réalisation d’une performance dans un environnement proche de celui d’un examen (stress, compétition, conditions atmosphériques, gestion de son autonomie, vie en communauté). Art 104. Pour chaque épreuve, le responsable départemental des JSP ou son représentant ainsi qu’un personnel féminin de l’UDSP 14, pour l’encadrement d’athlètes mineures féminines, doivent être présents pour encadrer les JSP. L’examen blanc Art 105. Afin de préparer les JSP aux épreuves sportives du Brevet National des JSP, le SDIS peut organiser en collaboration avec l’UDSP 14, des journées pendant lesquelles les JSP sont évalués dans les conditions réelles des épreuves sportives du brevet national de JSP. Art 106. Ces journées sont l’occasion de former les animateurs JSP qui sont invités au même titre que les JSP. Ces journées peuvent être considérées comme faisant partie de la FMA annuelle des animateurs JSP. Page 15 III.2.4. Les épreuves sportives du brevet national Art 107. Conformément aux textes en vigueur, la filière sportive participe à l’organisation des épreuves sportives du brevet national des JSP. III.3. Les pratiques associatives III.3.1 Objectifs Art 108. Dans le cadre de la politique du Mieux-être, le SDIS souhaite soutenir et valoriser les regroupements de personnels autour d’une ou plusieurs activités physiques pratiquées (sports individuels, sports collectifs, activités adaptées, détente..) ou organisées (démonstrations, compétitions, événements sportifs) en dehors des heures de service des agents. Ces activités sont labellisées Activités Physiques et Sportives SDIS 14 sur propositions des services compétents du SDIS et après accord du DDSIS. Les activités physiques et sportives SDIS 14 : - doivent être reconnues pour leurs bienfaits sur la santé par les services compétents du SDIS. ne doivent ni engendrer un nombre important d’accidents, ni comporter des risques avérés de blessures. Art 109. Le SDIS souhaite définir les règles d’utilisation de ces matériels et infrastructures à usage sportif pour la pratique et la promotion des activités physiques et sportives SDIS14. III.3.2 Généralités Art 110. Le SDIS 14 peut envisager la mise à disposition de ses infrastructures et de ses matériels à usage sportifs et/ou la remise d’une subvention à une association sportive dès l’instant où celle-ci promeut la pratique d’une activité physique labellisée SDIS 14. Art 111. Toute mise à disposition d’infrastructures et de matériels à usage sportif du SDIS 14 implique l’établissement d’une convention d’utilisation entre les pratiquants et le SDIS 14. Cette convention est révisable chaque année. Art 112. Toute convention d’utilisation des infrastructures et matériels à usage sportif du SDIS 14 comprend, les règles d’utilisation de ces matériels et infrastructures, les assurances souscrites, et les conditions de pratique (sécurité, encadrement, conditions particulières). Elle comprend également une copie du présent règlement que l’association s’engage à respecter. Page 16 Art 113. Le DDSIS autorise les seules associations ainsi conventionnées à faire référence à la collectivité ou à un centre de secours du département. Une demande préalable est exigée à chaque fois. Art 114. Pour des raisons évidentes de gestion administrative, le SDIS souhaite limiter chaque année le nombre de conventions signées et n’octroyer qu’une seule subvention. Art 115. La subvention allouée par le SDIS 14 ne peut être destinée qu’à une association composée uniquement de sapeurs-pompiers du Calvados. III.3.3 Engagements de l’association conventionnée Art 116. Toute association sous convention avec le SDIS 14 autorise ce dernier à communiquer librement sur les activités de l’association. Art 117. L’association s’engage à signaler le soutien du SDIS à chaque représentation publique sous une forme qui aura été validée par le DDSIS. Art 118. L’association s’engage à réunir les conditions minimales de sécurité nécessaires à la bonne réalisation d’un entraînement ou d’un événement en présence de publics mineurs et/ou majeurs. Art 119. L’association s’engage à informer le SDIS de ses actions et communications publiques et à lui fournir chaque année un bilan d’activité complet (Annexe 15). Page 17 ANNEXE ANNEXE 1 Le dossier de candidature à la fonction de sapeur-pompier comporte : ¾ un certificat médical datant de moins d’un an et établi par un médecin traitant justifiant que l’intéressé est apte à la pratique d’activités physiques et sportives. ¾ une attestation délivrée par un personnel titulaire d’un BEESAN certifiant l’aptitude du candidat à savoir évoluer en milieu aquatique sur une distance d’au moins 50 mètres. ANNEXE 2 Descriptif des tests d’évaluation de la condition physique des candidats au recrutement sapeur-pompier SDIS 14 1. Le test du vertige et d’équilibre Le candidat doit être capable de monter une échelle mise à 70° par rapport au sol, dépliée sur environ 20 m, et dont l’extrémité haute est mise à environ 50 cm d’un rebord de balcon. Le candidat doit, sans précipitation et sans s’arrêter, sauf cas majeur, aller jusqu'au bout de l’échelle pour ensuite : - Se hisser sur le balcon et redescendre par les escaliers pour les sapeurspompiers professionnels. Redescendre l’échelle et revenir au point de départ pour les sapeurspompiers volontaires. Toutes les mesures de sécurité sont prises pour assurer l’intégrité physique et psychologique du candidat. Le jury veillera notamment à mettre en place un lot de sauvetage. 2. Le test d’aisance en milieu aquatique Le candidat doit savoir effectuer au moins 50m à la nage, départ plongeon. Après celui-ci et hormis l’instant du virage de retour, le candidat doit être à plus de 2m des bords du bassin. Au cours de ces 50 m il doit : - aller chercher un objet à 1,50 m de profondeur et le ramener (sapeurpompier professionnel) passer sous un tapis en mousse flottant à la surface d’une longueur égale à environ 1m (sapeur-pompier volontaire) Cette épreuve ne peut être réalisée que si le candidat a présenté l’attestation d’aisance en milieu aquatique du dossier de candidature. Page 18 3. Le test de confinement et d’obscurité Le candidat doit être capable de ramener un objet placé à la fin d’un parcours d’environ 30 m de long (distance de marche) et dont certains passage font moins de 1m de haut. Le candidat est équipé d’un masque ARI dont la visière est obstruée pour simuler l’obscurité et le confinement d’une cave enfumée. Toutes les mesures de sécurité doivent être prises pour assurer l’intégrité physique et psychologique du candidat. 4. Les tests de condition physique Avant de passer les épreuves suivantes, les candidats s’échauffent pendant 5 minutes maximum. Ils peuvent, soit courir, soit faire du vélo à allure modérée. Ils s’étirent ensuite pendant 5 minutes. Pendant les épreuves, les candidats n’ont qu’un seul essai. Un deuxième essai est accordé si le candidat est arrêté par le jury pour manquement au règlement ou si toutes les mesures de sécurité ne sont plus réunies. Test Killy Le but de l’exercice est de maintenir la position dite de la « chaise romaine » le plus longtemps possible. Cette position se caractérise par : un dos et des bras le long d’un mur, les cuisses à l’horizontal, les tibias à la verticale, le regard à l’horizon, et les genoux serrés. Pompes Le candidat est tout d’abord allongé sur le ventre (tapis), les mains à plats de chaque côté du tronc et à la hauteur du cœur, coudes écartés, mains avec l’auriculaire vers l’extérieur (pas de main en rotation vers l’intérieur/extérieur). Il tend ensuite les bras en gardant le bassin (contraction des abdos) juste au dessus d’une ligne passant par ses pieds et ses épaules. L’ensemble du corps forme une courbe légèrement convexe vers le haut au niveau des hanches. Il revient ensuite au sol, poitrine à 1 cm du sol et retend les bras. L’objectif est de réaliser un maximum d’aller et retour entre les deux positions. Gainage L’objectif de cet exercice est de maintenir le plus longtemps possible la position haute de l’exercice précédent (pompe). Bras tendus, l’ensemble du corps forme une courbe légèrement convexe vers le haut au niveau des hanches. Dès que le bassin descend de plus de 10 cm environ, le chronomètre est arrêté. Tractions Le candidat s’accroche à une barre de traction conçue pour l’exercice, en positionnant ces mains, paumes vers l’extérieur (et non vers lui). Il peut s’accrocher seul en sautant du sol ou en s’aidant d’un promontoire. Le menton au dessus de la barre, il se laisse ensuite descendre avec contrôle jusqu’à ce que ses bras soient quasiment tendus. Il remonte ensuite mettre son menton au dessus de la barre. L’objectif est de faire un maximum d’aller/retour. Par mesure de sécurité, un tapis de réception est installé sous la barre et le jury arrête le candidat si en position basse, le candidat ne contrôle pas son mouvement et sollicite ses articulations du coude en hyper extension. Page 19 Vameval Le test de Vameval consiste à courir sur une piste de 400m de stade d’athlétisme de plus longtemps possible en respectant le rythme donné par une bande sonore. La vitesse augmente à partir de 8,5 km/h par palier de 0,5 km/h toutes les 2 minutes. La bande sonore est composée de bips, qui, en comparaison avec la position du coureur par rapport à des balises mises sur la piste, indiquent si le candidat suit le rythme ou pas. Les balises sont des cônes placés tous les 20 m le long de la piste. Ce test permet d’évaluer la Vitesse Maximale Aérobie, vitesse déterminée par le dernier palier entièrement couru par le candidat. ANNEXE 3 Niveau minimum des qualités physiques et physiologiques de la condition physique de recrutement. - Qualité de vertige et d’équilibre Généralités Temps d’exposition : 30s minimum à plus de 10 m d’altitude Pour un sapeur-pompier professionnel Aller, sans s’arrêter, au bout d’une échelle de 20 m de long inclinée à 70°/sol pour ensuite accéder à un balcon située à 50 cm de l’extrémité haute de l’échelle Pour un sapeur-pompier volontaire Aller au bout d’une échelle de 20 m de long inclinée à 70°/sol et revenir au point de départ sans s’arrêter - Aisance en milieu aquatique Généralités Parcours aquatique (50 m nagé + immersion) Pour un sapeur-pompier professionnel 50 m départ plongé, parcouru à 2m des bords du bassin + plongeon canard pour aller chercher un objet sous 1m50 de profondeur Pour un sapeur-pompier volontaire 50 m départ plongé parcouru à 2m des bords du bassin + passage sous un tapis flottant - Aisance en milieu confiné et dans l’obscurité Généralités Temps d’exposition et de parcours : (5 minutes minimum de déplacement maîtrisé en milieu confiné avec masque ARI dont la visière est obstruée. Pour un sapeur-pompier professionnel Parcours effectué avec un masque ARI dont la visière est obstruée pour ramener un objet au point de départ Pour un sapeur-pompier volontaire Parcours effectué avec un masque ARI dont la visière est obstruée pour ramener un objet au point de départ Page 20 - Condition physique générale HOMME Pour un sapeur-pompier professionnel Membres inférieurs (killy) : Membres supérieurs (pompes) : Abdomen et bas du dos (gainage) : Haut du dos (tractions) : Qualité cardio-pulmonaire (LUC LEGER/VAMEVAL) : (palier 9/8.5) 64s 10 rép. 64s 7 rép. 12 km/h Pour un sapeur-pompier volontaire Membres inférieurs (killy) : Membres supérieurs (pompes) : Abdomen et bas du dos (gainage) : Haut du dos (tractions) : Qualité cardio-pulmonaire (LUC LEGER/VAMEVAL) : (palier 5/7.5) 32s 5 rép. 32 2 rép. 10 km/h FEMME Pour un sapeur-pompier professionnel Membres inférieurs (killy) : Membres supérieurs (pompes) : Abdomen et bas du dos (gainage) : Haut du dos (tractions) : Qualité cardio-pulmonaire (LUC LEGER/VAMEVAL) : (palier 8/8) 64s 5 rép. 64s 3 rép. 11.5 km/h Pour un sapeur-pompier volontaire Membres inférieurs (killy) : Membres supérieurs (pompes) : Abdomen et bas du dos (gainage) : Haut du dos (tractions) : Qualité cardio-pulmonaire (LUC LEGER/VAMEVAL) : (palier 4/7) 32s 3 rép. 32s 1 rép. 9.5 km/h ANNEXE 4 Répartition et composition de la filière sportive Art A4.1. La filière sportive est composée au minimum d’un qualifié EPS pour 10 sapeurspompiers soit un total d’environ 200 personnels appartenant au corps départemental des sapeurs-pompiers du Calvados. Page 21 Art A4.2. Chaque CSF dispose au minimum de 3 membres de la filière sport en charge du développement des activités physiques et sportives au niveau de la compagnie d’affectation. Art A4.3. Chaque CIS/CS dispose au minimum de 4 membres de la filière sport en charge du développement des activités physiques et sportives au niveau du centre de secours. Art A4.4. Il existe au moins un CSSP par spécialité, visé à l’article 22. Chaque spécialité comprend des missions d’organisation, de formation et de management. Pour la première spécialité, un CSSP par groupement est désigné. ANNEXE 5 Le service formation Art A5.1. Les connaissances relatives à la médecine doivent être validées par le 3SM, celles relatives à l’entraînement physique, par le préparateur physique, et celles relatives à la pratique sportive, par au moins un CSSP. Art A5.2. Chaque stage doit s’inscrire au sein d’un processus d’amélioration continue par la rédaction d’un procès verbal, et d’un abaque de Renier. ANNEXE 6 Composition du LIME Art A6.1. Le LIME est composé de quatre chapitres Le chapitre I regroupe des questions de santé, de sport et de psychologie relatives à la situation passée du sapeur-pompier, il s’intitule « mieux vous connaître ». Le chapitre II est composé d’indicateurs à renseigner chez soi et trois fois par an (Avril, Août, Décembre) par le sapeur-pompier. Ces indicateurs ont pour but l’évaluation du bien-être présent et futur du sapeur-pompier, il s’intitule « vous accompagner ». Le chapitre III est une bibliothèque multimédia (textes, images, vidéos) de conseils en matière de bien-être. Le chapitre IV permet l’enregistrement des descriptifs de séances que le sapeur-pompier réalise. Art A6.2. Le préparateur physique se dégage de toutes responsabilités quant à la survenue d’accidents, de pathologies ou de blessures en séance d’entraînement physique individuelle. ANNEXE 7 Organisation de l’entraînement en centre de secours Art A7.1 Chaque participant à une séance d’entraînement physique devra veiller à rester proche des véhicules d’intervention et des moyens d’alerte. Page 22 Art. A7.2 L’entraînement physique en centre de secours pendant la garde ne doit pas engendrer de fatigue très importante dans les 24h qui suivent la séance. ANNEXE 8 Rôle du référent sport Art. A8.1 Le référent sport, sous l’autorité de son chef de centre : 1. Propose un plan mensuel des entraînements physiques obligatoires et facultatifs en centre de secours 2. Assure la mise à jour du livret sur l’entraînement physique en centre de secours (LEPEC). 3. Relaie les informations du préparateur physique 4. Informe et explique sur la doctrine départementale du Mieuxêtre Art. A8.2 Avec ses adjoints et/ou les membres de la filière sport, le réfèrent sport a également en charge : 1. l’accompagnement des encadrants sport du centre de secours 2. la gestion des matériels à usage sportif du centre de secours 3. la diffusion de conseils en matière d’hygiène de vie, de gestes et postures, et de pratiques physiques et sportives. ANNEXE 9 Equipements à usage sportif des centres de secours du Calvados Art A9.1. Cet équipement est composé d’un pôle : • • • « Entraînement cardio-vasculaire » composé au minimum d’un vélo, d’un elliptique, d’un rameur, d’un stepper et d’un PSSP. «Entraînement musculaire » composé, de 4 dispositifs minimum permettant le renforcement des muscles de l’abdomen et des muscles du dos. « Entraînement physique général » composé de « petit matériel » permettant la mise en place de circuits d’entraînement composés d’au moins 10 ateliers de renforcement des membres supérieurs, des membres inférieurs, des muscles de l’abdomen et du dos. Chaque pôle d’entraînement est muni d’au minimum quatre affiches expliquant les exercices et les règles de sécurité liées à la pratique des activités physiques et sportives. Art A9.2. La répartition des équipements à usage sportif des centres de secours du Calvados est fonction des effectifs de garde et effectifs d’astreinte. Page 23 Effectifs SP disponibles au quotidien (moyenne sur 7 jours / postée+astreinte) CSF Pôle Pôle Pôle « entraînement « entraînement « entraînement Cardiophysique musculaire » vasculaire » général » X X X >14 X 10 à 13 <10 X X X X X ANNEXE 10 Vérification des équipements sportifs des centres de secours Niveau 1 : Le responsable de séance vérifie, avant le début de chaque séance de l’entraînement physique, l’état des matériels et des environnements de pratique du jour en testant visuellement ou par palpation leur usure, leur stabilité et la présence éventuelle d’objets dangereux. Les observations éventuelles sont indiquées dans le livret sur l’entraînement physique en centre de secours. Niveau 2 : le référèrent sport fait état à chaque fin de trimestre dans le livret sur l’entraînement physique en centre de secours de l’état de chacun des matériels et infrastructures du centre de secours. Niveau 3 : le préparateur physique teste sur place les installations sportives. En fin d’expertise, un procès verbal et un cahier de doléance sont rédigés dans le livret sur l’entraînement physique en centre de secours. Une copie est adressée au chef de centre et au directeur départemental. ANNEXE 11 Prévention de l’accidentologie sportive Art A11.1. Les Activités Physiques et Sportives (APS) sont classées en trois catégories : APS 1 : course à pied ; entraînement cardio-respiratoire en salle (vélo, vélo elliptique, rameur, aviron, stepper…) ; musculation ; rééducation/proprioception ; stretching/étirement ; circuit training/relais/jeux ; athlétisme ; cyclisme ; sports de raquette. Les activités APS 1 doivent être conseillées le matin et peuvent être pratiquées sans restriction particulière. APS 2: gymnastique, les activités adaptées et les sports collectifs, en particulier, le football, le basket ball, le rugby, le handball, et le hockey. Les activités APS2 doivent être systématiquement encadrées lors des séances obligatoires et facultatives, et peuvent être soumises à des restrictions définies par notes de service temporaires. Page 24 APS 3 : natation, plongée, escalade. Les activités APS3 doivent être pratiquées en présence d’un encadrement spécialisé et après accord du Directeur Départemental. Une liste d’aptitude des encadrants spécialisés est définie chaque année en fonction des qualifications de chacun. Art A11.2. Le retour de blessure pour un sapeur-pompier débute obligatoirement par une phase dite de rééducation. Cette phase est composée exclusivement de renforcement musculaire, d’exercices de proprioception, de natation et de vélo. Le suivi de cette phase est assuré par un membre de la filière sportive et mentionné dans le livret sur l’entraînement physique en centre de secours. Cette phase de rééducation dure 1 mois et commence le jour de reprise de travail par l’agent. ANNEXE 12 Organisation et participation à des sélections départementales SDIS 14 Art A12.1. Le calendrier des épreuves sportives officielles SDIS 14 peut regrouper des épreuves organisées dans le département, des épreuves organisées dans les départements limitrophes au Calvados, les épreuves de zone, de région ou nationales. Art A12.2. Les distances à respecter pour le tracé des parcours de cross fixées par la Fédération Française d’athlétisme. Toutefois le S.D.I.S 14 distances pour les catégories benjamins (masculins, féminins) et minimes féminins). Les parcours doivent être vérifiés par les services compétents matière de sécurité. sont celles établit des (masculins, du SDIS en Art A12.3. Les disciplines des épreuves athlétiques sont celles définies par la commission sportive de la Fédération Nationale des SP de France conformément au fascicule 12 du schéma national de formation relatif aux compétitions sportives pratiquées dans le cadre du service commandé. Art A12.4. Les récompenses délivrées lors des sélections départementales organisées dans le département concernent toutes les catégories d’age et sont réparties comme suit : 1. 2. 3. 4. Les récompenses individuelles Les récompenses par équipe Les récompenses départementales Les récompenses d’honneur. Art A12.5 Chaque membre de la filière sportive est tenu de participer chaque année à des événements sportifs en qualité de membre du jury ou de membre organisateur, conformément à la circulaire du 04 octobre 2001 relative à la filière sportive chez les sapeurs-pompiers, sans quoi son maintien sur liste annuelle d’aptitude et les avantages qui en dépendent, peuvent être remis en cause. Art A12.6 Tout candidat doit présenter un certificat médical de non contre-indication à la pratique d’activités physiques en compétition ou certificat annuel d’aptitude médicale Page 25 SP ainsi que les pièces constitutives du dossier d’inscription (défini par le centre de secours organisateur) pour pouvoir participer à une épreuve. Art A12.7. Le SDIS met à disposition, sous réserve qu’ils soient disponibles et que leur utilisation ait reçu l’accord des chefs de centre concernés, jusqu’à 2 VL ou 1 VTP pour le transport des délégations de chaque compagnie. ANNEXE 13 Participation à des épreuves zonales ou nationales Art A13.1. La répartition, par catégorie, des équipes départementales est déterminée par arrêté ministériel. Art A13.2. La composition de l'équipe sélectionnée est de 5 athlètes maximum, par catégorie. Ces athlètes auront recueilli le maximum de points aux sélections départementales dans leur catégorie. Art A13.3. Toutefois, en cas de désistement pour motif valable, les athlètes ayant terminé dans les 10 premiers de chaque catégorie, peuvent être sélectionnés. Art A13.4. Les déplacements aux épreuves zonales et nationales sont mis sous la responsabilité d’un conseiller sportif responsable de délégation. Un personnel supplémentaire est prévu pour les athlètes mineurs. Un personnel féminin est également désigné pour encadrer les athlètes mineures. Art A13.5. Sans préjudice d’un examen individuel de la situation, et par décision de l’autorité compétente, il est précisé que tout déplacement individuel est à la charge de l’athlète et nécessite l’autorisation du DDSIS. Dans ce cas, le sapeur-pompier n’est ni couvert par les assurances du SDIS, ni pris en charge financièrement en dehors des épreuves. Art A13.6. Seuls les athlètes sélectionnés et les responsables de la délégation, constituant l’équipe départementale, sont autorisés à prendre part au déplacement. Art A13.7. Les déplacements pour des épreuves de zone ou nationales sont organisés et pris en charge financièrement par le SDIS. ANNEXE 14 Pratiques sportives pour les JSP Art A14.1. Le référent sport est informé à l’avance des séances prévues par les animateurs JSP afin qu’il puisse si nécessaire proposer une aide adaptée à l’encadrement. Art A14.2. Les séances d’entraînement physique sont encadrées par au minimum un personnel formé, l’animateur JSP, ou à défaut par un membre de la filière sportive. Art A14.3. Les règles d’organisation d’une séance d’entraînement physique en centre de secours sont : vérification du matériel et du lieu de pratique, échauffement, étirements, corps de séance, retour au calme. Page 26 Art A14.4. Au sein d’une compagnie, des regroupements et des déplacements peuvent être envisagés afin de bénéficier d’installations et d’encadrants particuliers. Dans ce cas, le président de l’UDSP 14, les services compétents du SDIS et les chefs de centre concernés doivent donner leur accord et définir les modalités. ANNEXE 15 Art A15.1. Le dossier complet d’activité d’une association conventionnée avec le SDIS comporte un bilan humain, un bilan matériel et un bilan financier de l’activité de l’année. Page 27