nouvelletête

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nouvelletête
blueprint
93
Trimestriel - N°93 – Décembre 2009 Port payé
tarif postal
préférentiel
Ed. resp.: Association des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph
DANS CE NUMERO
Nouvelles têtes
Dermatologie�������������������������������������page 2
Médecine nucléaire���������������������������page 2
Gériatrie���������������������������������������������page 3
Vie des cliniques
Saint-Joseph –
Nouvelle unité de gériatrie�����������������page 3
Editorial
Une année se termine et nous préparons
le programme des rencontres 2010.
Et notamment les rendez-vous de la
commission de contacts médecins généralistes-médecins hospitaliers. Le calendrier 2010 est fixé. Notez d’ores et
déjà les dates dans votre agenda:
mardi 26 janvier
mardi 23 février
mardi 30 mars
mardi 27 avril
mardi 25 mai
mardi 22 juin
mardi 28 septembre
mardi 26 octobre
mardi 30 novembre
Les 3 premiers sujets sont déterminés:
en janvier, le Dr Christian Focan vous
présentera le projet d’oncogériatrie. En
février, Isabelle François, chef de projet
pour le nouvel hôpital liégeois, vous tracera les grandes étapes de ce dossier.
En mars, la réunion sera consacrée à
l’enquête de satisfaction des médecins
généralistes vis-à-vis du CHC, à laquelle
nombre d’entre vous ont probablement
participé.
Il reste 6 sujets à déterminer. Nous sommes, comme d’habitude, à l’écoute de
vos suggestions et desiderata. N’hésitez
pas à me contacter (marianne.lebrun@
chc.be).
Pour le reste, le mois d’octobre rimera
avec notre désormais traditionnelle journée médicale.
Je vous souhaite une agréable lecture de
ce nouveau Blueprint.
Au nom des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph et en mon nom, je
vous souhaite d’excellentes fêtes de fin
d’année.
Que nos meilleurs vœux vous accompagnent !
||Marianne Lebrun
service communication
Espérance - L’équipe de
SOS Familles s’étoffe������������������������page 4
Espérance - Financement
supplémentaire de l’INAMI pour
la nutrition parentérale à domicile�����page 4
Espérance - Une convention aversion
alimentaire conclue avec l'INAMI������page 5
Espérance - Un centre de référence
en néphrologie pédiatrique localisé
au CHC����������������������������������������������page 5
Le centre Pinocchio, pour la prise en
charge multidisciplinaire des maladies
métaboliques héréditaires rares��������page 6
Le point sur
Elles sont toutes infirmières coordinatrices
en oncologie��������������������������������������page 7
L’avis du généraliste
Enquête – Le CHC a la cote auprès des
médecins généralistes�����������������������page 8
nouvelletête
Clinique Saint-Joseph
Dr Ghislain Houbiers
Service de gastroentérologie
04.224.89.59
Gastroentérologie et oncologie digestive
Diplômé de la faculté de médecine de l’ULg en 1990, le Dr Ghislain Houbiers choisit de se spécialiser en gastroentérologie et est
diplômé en 1995.
Il part ensuite au CHU d’Angers, dans le service de gastroentérologie, pour se former en endoscopie thérapeutique, un de ses deux
centres d’intérêt à côté de l’oncologie digestive. Durant sa formation en gastroentérologie, il se forme déjà à l’endoscopie thérapeutique
une journée par semaine pendant un an à Erasme et à l’hôpital universitaire de Maastricht.
En 2001, il obtient, à Paris V, un diplôme interuniversitaire en oncologie digestive. Il est également membre fondateur et trésorier f.f. du
BGDO (Belgian group of digestive oncology).
Il travaille au CHBAH de Seraing durant 13 ans et y développe la cancérologie digestive et l’endoscopie thérapeutique.
Sa venue au CHC est motivée par son désir d’augmenter et de développer la cancérologie digestive
au sein d’une équipe, en partenariat avec le service d'oncologie médicale (Drs Gauthier Demolin,
Christian Focan et autres), tout en continuant son activité de gastroentérologue, notamment en
endoscopie thérapeutique. Il est présent à la clinique Saint-Joseph et à la clinique Notre-Dame
Waremme.
Clinique Saint-Joseph
Clinique de l’Espérance
Clinique Notre-Dame
Clinique Notre-Dame
Rue de Hesbaye 75
4000 Liège
Rue Saint-Nicolas
447- 449
4420 Montegnée
Rue Sélys-Longchamps 47
4300 Waremme
Rue Basse Hermalle 4
4681 Hermalle /s
Argenteau
tél. 04.224.81.11
fax.04.224.87.70
tél. 04.224.91.11
fax.04.224.90.02
tél. 019.33.94.11
fax.019.33.96.55
tél. 04.374.70.00
fax.04.374.70.02
Comité de rédaction  :
Dr Boris Bastens, Dr Christian Focan, Dr Jean-Pierre Lambert,
Marianne Lebrun, Dr Christian Mossay, Dr Didier Noirot,
Dr Philippe Olivier, Dr Martine Smeekens
Secrétariat  : Anne-Marie Mandic 04.224.80.98
Contact rédaction  : Marianne Lebrun
tél. 04.224.85.62 - fax. 04.224.80.93
Rue de Hesbaye 75, 4000 Liège - [email protected]
blueprint est le périodique de l’association des médecins exerçant aux Cliniques Saint-Joseph, membres du Centre Hospitalier Chrétien (CHC)
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nouvellestêtes
Dr Géraldine Blaise
Dermatologie
Le Dr Géraldine Blaise est diplômée de médecine et de dermato-vénéréologie de l’ULg, respectivement en 2005 et en 2009.
Sa formation en dermatologie s’est déroulée à la Clinique et maternité
Sainte-Elisabeth à Namur, au CHR de Huy, au CHU de Liège et au CHR
de la Citadelle.
Polyclinique du Méry
04.223.73.37
Son activité particulière au sein du CHC, où elle rejoint l’équipe de la polyclinique du Méry
(le lundi toute la journée), est la poursuite du développement de la photothérapie dynamique, en collaboration avec le Dr Pierre Delvoye qui l’y a
initiée.
Les autres centres d’intérêt du Dr Géraldine Blaise sont la dermato-vénéréologie générale et pédiatrique.
Médecine nucléaire
Dr Gauthier Namur
Diplômé de la faculté de médecine de l’ULg en 2004, le Dr Gauthier
Namur entame une spécialisation en médecine nucléaire, toujours à
l’ULg, qu’il termine en 2009. Ses centres d’intérêt sont la neurologie, les
tumeurs cérébrales et l’imagerie hybride.
Début octobre, le Dr Namur a rejoint le service de médecine nucléaire
du CHC, à la clinique Saint-Joseph, (qu’il connaît bien pour y avoir été
assistant entre 2005 et 2006 ainsi qu'à l'Espérance) et à la clinique
Notre-Dame Waremme.
Clinique Saint-Joseph
Médecine nucléaire
04.224.88.30
(mercredi et vendredi
pour le Dr G. Namur)
(lundi, mercredi, jeudi et vendredi
pour le Dr N. Witvrouw)
Dr Nancy Witvrouw
Diplômée de la faculté de médecine de l’ULg en 2003, le Dr Nancy Witvrouw choisit elle aussi de se spécialiser en médecine
nucléaire, toujours à l’ULg. Elle obtient son diplôme en 2009.
Nancy Witvrouw connaît bien le CHC, puisqu'au cours de ses deux dernières années de médecine, en 2002 et 2003, elle
a effectué 8 mois de stage en oncologie dans le service du Dr Christian Focan et 2 mois dans d'autres services du CHC
(endocrinologie et cardiologie). Elle a également fait un remplacement de 2 mois en oncologie en août et septembre 2003,
avant de commencer sa spécialisation au CHU.
Côté parcours professionnel, elle compte 3 années de médecine interne en hémato-oncologie au CHU de Liège, de 2003 à
2006, et 3 années de formation spécifique en médecine nucléaire, toujours au CHU de Liège, de 2006 à 2009.
La radiothérapie métabolique et la pédiatrie nucléaire figurent parmi ses centres d’intérêt. Dès janvier 2010, elle partira d’ailleurs à Londres pour y
suivre une formation spécifique de 6 mois en médecine nucléaire pédiatrique.
Le Dr Witvrouw a rejoint l’équipe de médecine nucléaire de la clinique Saint-Joseph en octobre également.
Nouvelles caméras SPECT/CT au service de médecine nucléaire
Dans un précédent article du Blueprint, nous vous parlions des nouveautés attendues en médecine nucléaire, dont l’arrivée de
deux caméras SPECT/CT de toute dernière génération, destinées à remplacer les deux caméras plus anciennes.
La première des 2 caméras SPECT/CT est opérationnelle depuis la fin septembre et la deuxième le sera au moment où vous lirez
cet article. Il est important de préciser qu’il s'agit des seules machines de ce type en région liégeoise (le CHPLT de Verviers en
possède également une).
Des améliorations sensibles pour la médecine nucléaire sont attendues, en ce qui concerne les pathologies osseuses surtout,
mais également dans tous les examens où une corrélation radiologique est souhaitable.
Il est à noter également que, dans des indications spécifiques comme l’imagerie cardiaque, le fait de réaliser un CT va permettre
une meilleure correction de l’atténuation.
||Marianne Lebrun
service communication
Gériatrie
3
Dr Xavier Boman
Diplômé de la faculté de médecine de l’ULg en 2009, avec une spécialisation en gériatrie, le Dr Xavier Boman rejoint le service de gériatrie
de la clinique Saint-Joseph, où il supervise quotidiennement l’activité des salles d’hospitalisation (2A, en collaboration avec le Dr Zahra
Pourhashemi, et 2BG). Son centre d’intérêt particulier est la dysphagie.
Dr Emmanuelle Warzée
Clinique Saint-Joseph
Hôpital de jour gériatrique
04.224.84.84 (Dr E. Warzée)
Service de gériatrie
04.224.87.21 (Dr X. Boman)
Diplômée de la faculté de médecine de l’ULg en 2009, spécialisation
gériatrie, le Dr Emmanuelle Warzée compte parmi ses centres d’intérêt
les troubles de la marche et les troubles cognitifs.
Elle est présente tous les jours à la clinique Saint-Joseph, à l’hôpital de jour gériatrique. Elle supervise également l’équipe de
liaison gériatrique et s’occupe des problèmes d’oncogériatrie en étroite collaboration avec le service d'oncologie médicale.
Vers une prise en charge gériatrique transversale
L’arrivée de deux nouveaux gériatres permet de dynamiser le plan de soins gériatriques au CHC, non seulement à la clinique SaintJoseph, mais également sur les cliniques Notre-Dame Waremme, Notre-Dame Hermalle et Sainte-Elisabeth Heusy.
Avec une population toujours vieillissante, la demande gériatrique connaît une croissance importante, notamment sur les 3 dernières
années. L’hôpital de jour gériatrique de la clinique Saint-Joseph vient de fêter son premier anniversaire, avec un nombre de patients
toujours en augmentation.
Photographie de l’offre gériatrique au CHC …
Saint-Joseph
Salle d’hospitalisation 2A
Salle d’hospitalisation 2BG
Hôpital de jour gériatrique
Liaison gériatrique
Oncogériatrie
Consultations
Notre-Dame Waremme
Salle d’hospitalisation
Consultations
Notre-Dame Hermalle
Salle d’hospitalisation
Consultations
Sainte-Elisabeth
Liaison gériatrique
Consultations
Dr Zahra Pourhashemi et supervision par le Dr Xavier Boman
Dr Xavier Boman
Dr Emmanuelle Warzée
Dr Thierry Guillaume
Dr Joëlle Lenaerts et Dr Thierry Guillaume
Dr Thierry Guillaume
Dr Thierry Guillaume et Dr Pedro Azevedo-Mendes
Dr Thierry Guillaume
Dr Thierry Guillaume
Dr Thierry Guillaume
viedescliniques
Clinique Saint-Joseph - Nouvelle unité de gériatrie
Début novembre, à la clinique Saint-Joseph, s’est ouvert un second
service de gériatrie, constitué dans un premier temps de 16 lits.
Installé au sein du service de chirurgie digestive, chirurgie vasculaire
et gastroentérologie (service 2B), et baptisé 2BG, ce service dispose
d’une entrée distincte et bénéficie d’une équipe pluridisciplinaire au
service des patients(*).
La philosophie de cette nouvelle unité est différente de celle du
service de gériatrie existant puisqu’elle n’accueillera pas de patients
issus des urgences ou des consultations de gériatrie. Les 16 lits
sont réservés aux patients des autres unités de soins qui, de l’avis
conjoint du spécialiste (qui a assuré la prise en charge aigüe du
patient) et du gériatre, profiteraient utilement d’une approche plus
gériatrique pour la suite de leur séjour à la clinique.
||Marianne Lebrun
service communication
L’équipe est composée de:
Aurélie Longo, ergothérapeute | Caroline Bradfer et Véronique Winkin, kinésithérapeutes | Aline
Hardouin, logopède | Sabine Boxus, assistante sociale | Le suivi médical des patients est assuré par
le Dr Xavier Boman
(*)
4
viedescliniques
Espérance
L’équipe de SOS Familles s’étoffe
Depuis une trentaine d'années déjà, la clinique de
l'Espérance s'occupe de la
maltraitance des plus jeunes.
Le service SOS Familles,
créé par le pédiatre Hadelin
Hainaut, s'est développé
au fil du temps. L'équipe
se compose aujourd'hui de
13 personnes: un pédiatre,
une pédopsychiatre, deux
juristes, cinq psychologues,
trois assistantes sociales et
une secrétaire.
SOS Familles est l'une des 14 équipes SOS Enfants reconnues par la Communauté française
et subsidiées par l'ONE. Et c’est l'une des seules intégrées en milieu hospitalier. L'an dernier,
suite à la médiatisation d'affaires de maltraitance mortelle chez des nourrissons, la Communauté
a décidé de renforcer le pôle diagnostique. Grâce à un budget supplémentaire de l'ONE, SOS
Familles a pu agrandir son équipe, passant de 5,1 à 6,4 équivalents temps plein.
A l'Espérance, SOS Familles travaille en étroite collaboration avec la pédiatrie. Sa mission, définie
par décret, consiste à dépister la maltraitance physique, psychologique, sexuelle, la négligence
grave à l’égard des enfants âgés de 0 à 18 ans. En 2008, l'équipe a reçu 300 signalements.
Après une première investigation, 260 enfants ont bénéficié de son intervention, parmi lesquels
71 ont été hospitalisés.
Le nombre de signalements et de prises en charge reste relativement stable, mais les situations
de maltraitance se complexifient, note Christine Monville, assistante sociale et coordinatrice. Les
familles rencontrées sont de plus en plus vulnérables: alcoolisme, toxicodépendances, troubles
psychiatriques, ruptures multiples, surendettement, ...
L'approche commence par une rencontre avec les
parents. Nous établissons un diagnostic pluridisciplinaire
via des consultations, des visites à domicile ou une hospitalisation. Dans la majorité des cas, nous collaborons avec
la famille, en toute confidentialité. Le diagnostic posé,
SOS Familles formule des propositions d'aide à la famille
et assure le relais vers les services de proximité. Quand
la situation le nécessite, l'équipe accompagne l'enfant
pendant plusieurs années.
Contact
Clinique de l’Espérance
SOS Familles
04.224.98.56
Financement supplémentaire de l’INAMI
pour la nutrition parentérale à domicile
Le CHC possède la plus grosse équipe pédiatrique de nutrition parentérale à domicile de Belgique. Terme qui désigne l'alimentation artificielle
par voie intraveineuse de personnes souffrant d'une insuffisance intestinale grave.
En 1994, le CHC a lancé un programme structuré de nutrition parentérale à domicile. Une formation a été mise sur pied pour les parents d'enfants malades et, par la suite, pour les adultes. Bonne nouvelle: le CHC a dernièrement conclu une convention avec l'INAMI, lequel va financer
les prestations des médecins, infirmières, diététiciens, assistantes sociales et psychologues. La convention porte sur une année et sera évaluée
par un comité d'accompagnement.
L'INAMI ne versait qu'un forfait pharmaceutique pour la préparation des poches, explique le Dr Patrick Schlesser, pédiatre intensiviste, responsable de la nutrition parentérale à domicile et des soins intensifs pédiatriques au CHC. Le CHC prenait la formation et l'organisation de la
nutrition parentérale à domicile en charge, soit sur le budget de la pédiatrie, soit grâce au mécénat. Les patients peuvent aussi se tourner vers
l'association La Vie par un Fil, qui met, entre autres, des pompes à leur disposition.
Les parents (ou le patient) suivent trois semaines de formation à la clinique de l'Espérance. A la maison, ils effectueront, en condition stérile,
le branchement au cathéter de leur enfant le soir, et le débranchement le matin, avant qu'il n'aille à l'école. Une manipulation à répéter trois à
sept fois par semaine, tout au long de l'année.
Je dis aux parents qu'ils ont le choix entre ne prendre aucun risque, mais alors leur enfant restera hospitalisé pendant des mois, voire des
années, ou prendre un risque calculé et le soigner à domicile, confie le Dr Schlesser. La nutrition artificielle à domicile est même préférable car
le risque d'infection est moindre qu'en milieu hospitalier.
Actuellement, le CHC suit huit enfants et huit adultes alimentés artificiellement parce qu'ils ont un intestin
très court ou n'en ont pas du tout, ou parce que celui-ci dysfonctionne, ou encore parce qu'ils sont
atteints d'une maladie inflammatoire comme la maladie de Crohn. Il existe bien une autre solution: la
transplantation de l'intestin, mais celle-ci n'est pas encore au point (survie à cinq ans de 50 à 70%). La
nutrition parentérale, efficace à 95%, continue de donner les meilleurs résultats.
Contact
Clinique de l’Espérance
Alimentation parentérale à
domicile
04.224.91.80
viedescliniques
5
Espérance
Une convention aversion alimentaire conclue avec l'INAMI
L'amélioration des soins de santé passe par la multidisciplinarité. C'est l'avis de nombreux professionnels, parmi lesquels le Dr Isabelle Paquot,
pédiatre gastroentérologue à la clinique de l'Espérance. Le Dr Paquot est responsable de l'équipe multidisciplinaire de nutrition entérale, forte
de dix personnes(1).
Cette équipe prend en charge des enfants atteints d'une pathologie lourde (digestive, cardiaque, métabolique, neurologique, génétique ou
autre), qui ne peuvent s'alimenter en suffisance par la bouche. La nutrition entérale supplée à ce manque, au moyen d'une sonde gastrique ou
par gastrostomie (création d'un orifice dans l'estomac).
L’équipe multidisciplinaire se réunit chaque mois pour faire le point sur l'état des patients et tenter d'améliorer leur traitement. Depuis cette
année, elle organise en plus une consultation multidisciplinaire qui permet au patient de rencontrer tous les spécialistes sur une demi-journée.
Autre nouveauté: une convention aversion alimentaire a été établie avec l'INAMI. Un financement est octroyé pour aider les patients à retrouver
une alimentation normale. Sont concernés les enfants de moins de 12 ans présentant une aversion grave de l’alimentation orale ou bénéficiant
(ou ayant bénéficié) d’une nutrition entérale ou parentérale, à l'exception de ceux qui souffrent d'une dysphagie (sensation de blocage lors de
l'alimentation) laryngée ou d'une affection neurologique avec troubles moteurs. Cette convention pilote rejoint notre fonctionnement puisque
l'INAMI exige une structure multidisciplinaire et l'élaboration d'un plan thérapeutique visant à rétablir une alimentation normale, note la pédiatre
gastroentérologue.
L'approche multidisciplinaire permet d'adapter au mieux la thérapie. Tous les patients sont différents.
Certains ont besoin d’une rééducation logopédique; d’autres, d’un soutien psychologique. Pour le Dr
Paquot, cette convention, valable une année, est une avancée dans la reconnaissance du travail multidisciplinaire et encourage le dynamisme de l’équipe.
Bénédicte Gueuffen, diététicienne; Mélanie Fontaine, psychologue; Bérangère Sigart, infirmière; Bilgin Arap
Osman, assistante sociale; Sabine Bruwier et Pascale Bottin, logopèdes; Drs Isabelle Paquot, Françoise Bury et
Stéphanie Colinet, pédiatres gastroentérologues; Corine Houbrechts, en charge du secrétariat et de la gestion du
matériel.
(1)
Contact
Clinique de l’Espérance
Aversion alimentaire
04.224.90.94
Un centre de référence en néphrologie pédiatrique localisé au CHC
C'est un début de reconnaissance pour la néphrologie pédiatrique, spécialité mal reconnue. L'INAMI
a décidé de financer cinq centres de référence: à Anvers, Gand, Bruxelles (la KUL et l'Hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola) et Liège. Le but est de financer la prise en charge globale des
enfants souffrant de maladies rénales chroniques afin d'éduquer le patient et sa famille de manière
à mieux comprendre la maladie et ses traitements, de faciliter l'insertion sociale, familiale et scolaire
et de retarder les conséquences de la maladie.
La clinique de l'Espérance et le CHR de la Citadelle se sont associés pour créer le centre de référence
en néphrologie pédiatrique Sud, qui est localisé au CHC et constitue l'unique centre de Wallonie.
Une convention portant sur cinq ans a été conclue avec l'INAMI, qui exige un nombre minimum de
100 patients (de 0 à 18 ans).
En haut de gauche à droite: Charles Monfort,
Dr Marie-Sophie Ghuysen, Dr Jacques Lombet,
Stéphanie Leroi; en bas de gauche à droite:
Dr Laure Collard, Chantal Lerusse, Alexandra
Thelen, Céline Pirard
Absent de la photo: le Dr Martial Moonen
Le centre de référence de néphrologie pédiatrique Sud s'occupe actuellement de 130 patients.
Une équipe multidisciplinaire composée de neuf personnes(1), dont deux médecins de la Citadelle,
accompagne les malades jusque dans leur lieu de vie. L'infirmière encadre l’enfant pour la compréhension de la pathologie et la gestion du traitement, explique le Dr Marie-Sophie Ghuysen, néphrologue pédiatre. Le rôle du diététicien est prépondérant car, souvent, les patients ne suivent pas leur
régime, trop contraignant. Et le rôle de la psychologue est essentiel car la détresse psychologique
est majeure. Certains enfants et adolescents qui ont trop souffert ne se voient plus d’avenir.
Nombre de malades rénaux finissent par ne plus suivre correctement leur traitement. Le patient ne prend
plus ses médicaments, se laisse aller. C'est le gros problème dans ce type de pathologie, témoigne
Alexandra Thelen, infirmière. C'est pourquoi nous travaillons à leur éducation. Je peux me rendre dans les
écoles pour rencontrer les professeurs et/ou les élèves pour les informer sur la pathologie et les contraintes
que celle-ci peut avoir dans la vie de tous les jours et dans le cadre scolaire. L'assistante sociale aide les
patients et leur famille dans les nombreuses démarches et les soutient pour leur insertion. Drs Laure Collard, Marie-Sophie Ghuysen et Jacques Lombet, néphrologues pédiatres; Dr Martial Moonen, néphrologue adulte; Charles Monfort, diététicien; Stéphanie Leroi, psychologue; Alexandra Thelen, infirmière; Céline Pirard,
assistante sociale; Chantal Lerusse, secrétaire
(1)
Contact
Clinique de l’Espérance
Centre de référence en
néphrologie pédiatrique Sud
04.224.90.03
6
viedescliniques
Le centre Pinocchio, pour la prise en charge multidisciplinaire
des maladies métaboliques héréditaires rares
A l’occasion de la récente
mise à la retraite du Dr
Baudouin François, responsable du centre Pinocchio, le
département de pédiatrie de
l’Espérance a consacré une
de ses réunions scientifiques
à l’historique et aux perspectives de ce centre. Le
tout présenté par le successeur du Dr François, le Dr
François-Guillaume Debray,
qui a repris la direction du
centre en avril dernier.
Si la plus connue des maladies métaboliques est la phénylcétonurie, on dénombre actuellement
plus de 300 erreurs innées du métabolisme. Beaucoup de ces maladies génétiques sont traitables et prises en charge au centre Pinocchio, qui a pour missions essentielles:
• la prise en charge thérapeutique des patients, essentiellement des enfants. L’équipe médicale est complétée par une psychologue, une diététicienne et une assistante sociale.
• la mise au point, la confirmation ou l’exclusion de pathologies métaboliques chez des patients
suspectés de maladies métaboliques rares
• le développement des interactions avec le laboratoire, tout en jouant le rôle d’interface entre
les cliniciens extérieurs et le laboratoire
• la poursuite d’une activité de recherche et la participation à des protocoles observationnels
ou thérapeutiques multicentriques
La majorité des patients du centre Pinocchio sont atteints de phénylcétonurie, dans la prise en
charge de laquelle le Dr B. François a été pionnier en Belgique. Il est également à l’origine d’un
modèle de prise en charge multidisciplinaire du patient métabolique et artisan de la convention
des maladies métaboliques rares au niveau de l’INAMI, en 1998.
Le centre Pinocchio est aujourd’hui le centre belge le plus important de Belgique, avec 250
patients conventionnés. Il compte une aile néerlandophone, située à Diepenbeek, qui fait intégralement partie du CHC depuis 2002.
Ses perspectives futures ?
• optimaliser les outils éducatifs et formaliser des protocoles thérapeutiques, sous forme d’itinéraires personnalisés des apprentissages requis à chaque étape de la vie
• développer une prise en charge spécifique des patients métaboliques à l’âge adulte
• mettre sur pied des collaborations nationales et
internationales. Au niveau national, le centre Pinocchio entretient déjà des collaborations avec l’IPG de
Gosselies, le CHU de Liège et la KUL Leuven (pour la
Contact
prise en charge des patients néerlandophones).
Clinique de l’Espérance
||Marianne Lebrun
service communication
Le Dr Baudouin François et le Dr François-Guillaume Debray
Centre Pinocchio
04.224.90.55
lepointsur...
Elles sont toutes infirmières coordinatrices en oncologie
Elaboré en mars 2008 par
la ministre des affaires
sociales et de la santé
publique Laurette Onkelinx,
le plan cancer est l’objet de
nombreuses initiatives et
actions concrètes.
En tant que deuxième centre d’oncologie en Wallonie, le CHC est idéalement positionné pour participer
à ce plan cancer afin de pérenniser et développer ses propres actions, en partie déjà financées sur fonds
propres.
Une des composantes de ce plan cancer concerne les infirmières coordinatrices en oncologie. Au CHC, elles
sont 8: 5 pour Saint-Joseph, 1 pour Saint-Vincent, 1 pour Notre-Dame Hermalle et 1 pour Sainte-Elisabeth.
Concrètement, le travail de l’infirmière coordinatrice en oncologie consiste à informer et soutenir les patients
dès l’annonce du diagnostic de cancer, à les accompagner dans les démarches et examens à l’hôpital, et à
tenir à jour une base de données afin d’établir des statistiques d’activité. En quelque sorte, l’infirmière coordinatrice est le fil rouge entre le patient et l’hôpital.
Qui sont-elles ?
Saint-Joseph
Anne Lambert est attachée à la clinique du sein et s’occupe de tous les cas sénologiques et gynécologiques.
Deux après-midi par semaine, en alternance avec Patricia Rakoczi, elle travaille en collaboration avec le Dr
Françoise Kreutz sur les études Artémis, Sole et Mamma Print.
Contact: 04.224.88.13
Même répartition de travail pour Patricia Rakoczi, qui est en outre la référente radiothérapie pour l’équipe.
Contact: 04.224.88.13
Nathalie Moeneclaey est infirmière coordinatrice pour la clinique des tumeurs digestives. Elle est donc
concernée par tous les cancers digestifs.
Contact: 04.224.85.85
Les patients atteints de tumeurs hématologiques, neurologiques, urologiques et de maladies rares sont pris
en charge par Cindy Gilson.
Contact: 04.224.85.85
De gauche à droite, à l'avant: France
Dammel, Maryline Somja, Nathalie
Moeneclaey, Anne Lambert; à l'arrière:
Patricia Rakoczi, Anne Geurde, Cindy
Gilson, Véronique Congiu
Quant à France Dammel, elle s’occupe des patients atteints d'un cancer ORL ou pulmonaire. En ce qui
concerne les tumeurs pulmonaires, un projet d'organisation d'oncopneumologie intersite est en réflexion.
Par ailleurs, en tant qu'infirmière coordinatrice en oncogériatrie, France Dammel réalise aussi l'évaluation des
patients de plus de 70 ans atteints d'un cancer avant l'instauration des traitements.
Contact: 04.224.86.88
Notre-Dame Hermalle
Après avoir assuré un mi-temps à Saint-Joseph et un mi-temps à Hermalle, Anne Geurde est, depuis le 1er
septembre, infirmière coordinatrice à temps plein à Hermalle. Elle y travaille avec les Drs Marie-Pascale Graas
et Gauthier Demolin.
Contact: 0497.58.08.20
Saint-Vincent
Marilyne Somja est attachée, depuis janvier 2008, à Saint-Vincent et Sainte-Elisabeth. Malgré l’arrivée de
Véronique Congiu à Sainte-Elisabeth (voir ci-dessous), et dans l’attente d’une éventuelle autre organisation,
elle reste disponible, à la demande des patientes et des services.
Contact: 04.239.48.08 (Saint-Vincent) – 0498.92.20.48
Sainte-Elisabeth
Véronique Congiu est, depuis début novembre, à 4/5 temps, l’infirmière coordinatrice pour la clinique SainteElisabeth. Elle suit les patients oncologiques toutes pathologies confondues (gastro, pneumo, uro, …).
Contact: 087.21.32.66
||Marianne Lebrun
service communication
7
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l'avisdugénéraliste
Enquête - Le CHC a la cote auprès des médecins
généralistes
Comment le CHC est-il
perçu par les médecins
généralistes ? Quels sont
ses points forts ? Ses
points faibles ? Pour le
savoir, le CHC a interrogé
les médecins généralistes
de la province de Liège qui
collaborent avec ses différentes cliniques. L'enquête
a été menée du 9 mars au 14
avril, avec le concours de la
société BSM-Management.
1.697 généralistes ont reçu
un questionnaire. 13,5%
d'entre eux ont répondu: un
taux de participation dans la
norme.
Le CHC a demandé à chaque généraliste son avis sur la clinique avec laquelle il travaille habituellement, et uniquement celle-là. A savoir Saint-Joseph ou l'Espérance à Liège, Notre-Dame
Waremme pour la région hesbignonne, Notre-Dame Hermalle pour la Basse Meuse ou SainteElisabeth pour la région verviétoise. Saint-Vincent n’a pas participé à l’enquête dans la mesure
où une part très importante de ses admissions et de son activité n’est pas directement liée à une
relation privilégiée avec les médecins traitants, précise le Dr Samy Aouachria, adjoint à la direction
médicale en charge de la qualité.
L'enquête, la première du genre réalisée en Wallonie, comportait également une partie de benchmarking. Une comparaison croisée entre les cliniques universitaires de Mont-Godinne, la clinique
et maternité Sainte-Elisabeth (Namur), le Centre hospitalier régional Haute-Senne (Hainaut) et
le CHC représenté par Saint-Joseph. Cette évaluation leur permettra d'échanger leurs bonnes
pratiques.
Avant d'entrer dans le détail, il ressort de l'enquête que les médecins généralistes sont globalement contents du CHC. Avant tout, les généralistes souhaitent être plus étroitement associés au
parcours de soins de leurs patients.
La première partie du questionnaire a servi à cerner le profil des répondants. La plupart sont âgés
de plus de 50 ans, diplômés de l'ULg et exercent individuellement. Tous, ou presque, préfèrent
communiquer par voie informatique.
Démarre ensuite vraiment l'évaluation. Les généralistes ont attribué une cote de 1 à 5 pour
différents indicateurs de qualité: le parcours du patient, l'accessibilité, la reconnaissance de
leur investissement, ... Le généraliste a ensuite exprimé un degré de satisfaction générale de la
clinique avec laquelle il collabore. La corrélation entre les indicateurs de qualité et le degré de
satisfaction permet de déterminer les points à améliorer, explique le Dr Aouachria.
Autre exercice instructif: les généralistes ont décrit les cliniques en quelques mots spontanés.
Cela donne pour Sainte-Elisabeth: hôpital cher, mais compétent et familial. L'Espérance: hôpital
pédiatrique, proche, compétent, mais un peu cher. Waremme: compétent, de qualité et proche.
Saint-Joseph: compétent, sérieux et proche. Quant à Hermalle, les généralistes apprécient sa
confraternité, sa proximité et sa facilité.
Les répondants ont encore indiqué les services qu'ils recommandent à leurs patients. L'imagerie médicale, la pédiatrie, la gastroentérologie et les soins palliatifs dominent au classement
général. Saint-Joseph, Waremme et Hermalle sont bien notés, relève le Dr Aouachria. SainteElisabeth est au contraire en difficulté, mais il faut dire qu'elle subit la proche concurrence du
Centre hospitalier Peltzer-La Tourelle.
Si elle confirme la bonne image du CHC auprès des généralistes, l'enquête va surtout permettre
de mieux répondre encore à leur attente. Un groupe de travail rassemblant la direction médicale et les conseils médicaux sera mis sur pied. Il définira les actions visant à améliorer les
points soulevés par les généralistes: le rapport de sortie, la téléphonie, la mise à disposition des
données et le parcours du patient. Afin de vérifier les progrès accomplis, une nouvelle enquête
sera réalisée dans trois ans. Une réflexion est également en cours sur la création d’une nouvelle
fonction de relais du CHC auprès des médecins généralistes, ajoute le Dr Aouachria. Une interface qui enregistrera leurs demandes et leur apportera rapidement des solutions.

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