Notice annuelle | 15 mars 2016
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Notice annuelle | 15 mars 2016
SOCIÉTÉ DH NOTICE ANNUELLE Le 15 mars 2016 TABLE DES MATIÈRES NOTES EXPLICATIVES ..........................................................................................................................................3 MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX IFRS ............................................................................3 DÉCLARATIONS PROSPECTIVES ...................................................................................................................... 3 CONTEXTE ET STRUCTURE .................................................................................................................................5 CONVENTION DE CRÉDIT, CONVENTIONS D’ACHAT DE BILLETS ET GARANTIES D’EXÉCUTION ........................................................................................................................................................ 27 FACTEURS DE RISQUE ........................................................................................................................................ 30 DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL ....................................................................................... 45 DIVIDENDES ET DISTRIBUTIONS .................................................................................................................. 47 MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES ....................................................................................... 48 RÉGIME DE DROITS DES ACTIONNAIRES .................................................................................................. 50 DIRECTION DE LA SOCIÉTÉ ............................................................................................................................. 50 GOUVERNANCE DE LA SOCIÉTÉ .................................................................................................................... 59 POURSUITES ET APPLICATION DE LA LOI ................................................................................................. 63 HAUTS DIRIGEANTS ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES .......................................................................................................................... 63 AGENT DES TRANSFERTS ET FIDUCIAIRE DES DÉBENTURES ............................................................ 63 CONTRATS IMPORTANTS................................................................................................................................. 63 INTÉRÊTS DES EXPERTS ..................................................................................................................................... 64 RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES ................................................................................................... 64 ANNEXE A NOMS ET RÉGIMES JURIDIQUES DES ENTITÉS DE LA SOCIÉTÉ ANNEXE B MANDAT DU COMITÉ D’AUDIT 3 NOTES EXPLICATIVES Sauf indication contraire, les renseignements figurant dans la présente notice annuelle sont arrêtés au 31 décembre 2015 et toutes mentions de l’exercice de la Société DH (la « Société ») se rapportent à l’exercice clos le 31 décembre 2015. Le 1er janvier 2011, la structure de fiducie de revenu du Fonds de revenu Davis + Henderson (le « Fonds ») a été réorganisée en structure de société par actions au moyen d’un plan d’arrangement (l’« arrangement ») intervenu entre le Fonds, D+H Holdings Trust (la « Fiducie ») et la Société en vertu de l’article 182 de la Loi sur les Sociétés par actions (Ontario) (la « LSAO »). Les porteurs de parts du Fonds ont approuvé l’arrangement à l’assemblée annuelle et extraordinaire tenue le 17 juin 2010. Dans le cadre de l’arrangement, le Fonds a été dissous et des actions ordinaires de la Société nouvellement constituée, la Société DH, ont été distribuées aux porteurs de parts du Fonds à raison d’une action ordinaire de la Société (une « action » et, collectivement, les « actions ») contre chaque part du Fonds détenue. Dans la présente notice annuelle, la Société et ses filiales sont aussi collectivement appelées « D+H » ou l’« Entreprise ». Monnaie Sauf indication contraire, les sommes d’argent figurant dans la présente notice annuelle sont indiquées en dollars canadiens. MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX IFRS L’information relative à D+H figurant dans la présente notice annuelle tient compte d’une mesure financière ajustée, les « produits ajustés », qui n’est pas définie par les Normes internationales d’information financière (les « IFRS »). Pour une définition du terme « produits ajustés » et un rapprochement avec la mesure conforme aux IFRS la plus semblable, voir le rapport de gestion de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2015, pouvant être obtenu sur le système électronique de données, d’analyse et de recherche des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (« SEDAR ») à www.sedar.com. Cette mesure non conforme aux IFRS doit être lue à la lumière des états financiers consolidés audités de la Société, y compris les notes y afférentes, pour les exercices clos les 31 décembre 2015 et 31 décembre 2014, qui peuvent être obtenus sur SEDAR à www.sedar.com. La direction est d’avis que cette mesure financière supplémentaire fournit des renseignements additionnels utiles sur les résultats opérationnels de la Société, et se sert de cette mesure pour évaluer la performance et comme complément aux comptes des résultats consolidés. Les lecteurs sont priés de noter que cette mesure ne remplace pas le bénéfice net en tant que mesure de la rentabilité, les comptes consolidés de résultat préparés selon les IFRS ou tout autre état préparé selon les IFRS. En outre, cette mesure n’a aucune signification normalisée et la méthode de calcul dont la Société se sert pour établir cette mesure pourrait ne pas être comparable à celle qu’utilisent d’autres sociétés pour calculer un élément dont la description est identique. DÉCLARATIONS PROSPECTIVES La présente notice annuelle contient certaines déclarations qui constituent des déclarations prospectives au sens des lois sur les valeurs mobilières applicables (les « déclarations prospectives »). Les déclarations 4 concernant les objectifs, les buts, les stratégies, les priorités, les intentions, les projets, les convictions, les attentes et les estimations de D+H et celles concernant ses affaires, ses activités, son rendement financier et sa situation constituent des déclarations prospectives. Les termes « croire », « s’attendre », « prévoir », « estimer », « avoir l’intention », « continuer », « but », « objectif » et expressions du même genre, éventuellement employés au futur, au conditionnel ou à la forme négative, signalent une déclaration prospective, même si toutes les déclarations prospectives ne contiennent pas ces termes. Les déclarations prospectives sont assujetties à des risques, à des incertitudes et à d’autres facteurs, connus et inconnus, qui pourraient faire en sorte que les résultats et le rendement réels, ainsi que l’évolution réelle des secteurs d’activité de D+H, diffèrent sensiblement des résultats, du rendement ou de l’évolution sous-entendus ou exprimés par les déclarations prospectives. Les risques liés aux déclarations prospectives comprennent, entre autres, ceux dont il est question à la rubrique « Facteurs de risque ». Compte tenu de ces incertitudes, le lecteur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives. Les documents intégrés par renvoi aux présentes énoncent également d’autres facteurs qui pourraient avoir une incidence sur les résultats d’exploitation et le rendement de D+H. Les déclarations prospectives sont fondées sur les projets, estimations, projections, convictions et opinions actuels de la direction. De plus, D+H ne s’engage aucunement à mettre à jour les déclarations prospectives si les hypothèses qui sous-tendent ces projets, estimations, projections, convictions et opinions venaient à changer, sauf si les lois sur les valeurs mobilières applicables l’y obligent. D+H a aussi posé certaines hypothèses macroéconomiques et sectorielles générales pour établir ces déclarations prospectives. Bien que D+H considère que ces facteurs et hypothèses soient raisonnables sur le fondement des renseignements disponibles à ce moment-là, rien ne garantit que les résultats réels correspondront à ces déclarations prospectives. Toutes les déclarations prospectives que renferme la présente notice annuelle et les documents y étant intégrés par renvoi sont données sous réserve de la présente mise en garde et des autres mises en garde ou facteurs contenus aux présentes. Rien ne garantit que les résultats ou les faits prévus se réaliseront ou, même s’ils se réalisent en grande partie, qu’ils auront les conséquences ou les effets prévus sur D+H. 5 CONTEXTE ET STRUCTURE Dénomination, adresse et constitution La Société est l’ayant cause du Fonds, qui avait la forme juridique d’une fiducie de revenu et qui a été converti en société par actions le 1er janvier 2011 au moyen d’un plan d’arrangement approuvé par le tribunal et prévu par la LSAO. La Société a été constituée sous le régime de la LSAO le 28 avril 2010 dans le seul but de prendre part à l’arrangement. Elle n’a exercé aucune activité avant l’arrangement, sauf la signature de la convention d’arrangement, aux termes de laquelle l’arrangement a été mis en œuvre. Le siège et principal établissement de la Société est situé au Suite 201, 939 Eglinton Avenue East, Toronto (Ontario) M4G 4H7. Les actions sont inscrites aux fins de négociation à la cote de la Bourse de Toronto (la « TSX ») sous le symbole « DH ». Antécédents de la Société Le 20 décembre 2001, Société en commandite Davis + Henderson (« Davis + Henderson SEC ») a acquis les activités de D+H auprès de MDC Corporation Inc. (« MDC »). Le même jour, le Fonds a acquis auprès de MDC une participation indirecte de 45,45 % dans Davis + Henderson SEC, détenue par l’entremise de sa filiale en propriété exclusive, Davis + Henderson G.P. Inc. Le Fonds a acquis la participation restante de 54,55 % dans Davis + Henderson SEC auprès de MDC dans le cadre de deux opérations distinctes réalisées le 10 janvier 2002 et le 2 avril 2002. Après l’acquisition de Davis + Henderson SEC, le Fonds a réalisé plusieurs acquisitions, y compris celle de Filogix Inc. (en 2006), celle d’Advanced Validation Systems Limited Partnership (en 2008), celle de Cyence International Inc. (en 2008) et celle de Resolve Business Outsourcing Income Fund (en 2009). En 2010, le Fonds a vendu son centre d’appels de Charlottetown à Atelka Inc. Conversion Le 17 juin 2010, les porteurs de parts du Fonds (les « porteurs de parts ») ont approuvé par voie de résolution spéciale la convention d’arrangement conclue par le Fonds, la Société et la Fiducie ainsi que le plan d’arrangement, qui prévoient la réorganisation de la structure de fiducie de revenu du Fonds en une Société par actions cotée en bourse et dénommée « Société DH ». L’arrangement a été approuvé par la Cour supérieure de justice de l’Ontario le 28 juin 2010 et a pris effet le 1er janvier 2011. Aux termes de l’arrangement, le Fonds et la Fiducie ont vendu, cédé et transféré à la Société, le 1er janvier 2011, la totalité de leurs actifs en échange desquels la Société a pris en charge la totalité de leurs passifs et a émis des actions. Par la suite, le Fonds et la Fiducie ont été liquidés et les actions ainsi émises ont été distribuées aux porteurs de parts. Conformément aux conditions de l’arrangement, chaque porteur de parts a reçu, le 1er janvier 2011, une action par part détenue. Les actions ont commencé à se négocier à la TSX le 4 janvier 2011 sous le symbole « DH ». Les parts ont été radiées de la cote de la TSX le 31 décembre 2010. Par suite de l’arrangement, la Société est l’émetteur assujetti qui remplace le Fonds dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada, soit là où le Fonds était émetteur assujetti avant l’arrangement. En outre, le Fonds a cessé d’être un émetteur assujetti en raison de l’arrangement. 6 Réorganisation interne à la suite de la conversion Le 31 décembre 2010, 2192865 Ontario Ltd., Cyence International Inc., 2206997 Ontario Inc., Filogix Inc. et Resolve Corporation ont fusionné aux termes d’une convention de fusion afin de former D+H Ltd. (la « fusion »). Après la fusion, les actifs liés aux activités exercées par Cyence International Inc. et Resolve Corporation avant la fusion ont été transférés par D+H Ltd. à Société en commandite Filogix. Le 1er janvier 2011, les actifs liés aux activités exercées par Davis + Henderson SEC ont aussi été transférés à Société en commandite Filogix. Société en commandite Filogix a ensuite pris le nom « D+H Société en commandite ». Depuis le 1er janvier 2011, D+H Société en commandite exerce toutes les anciennes activités de Filogix Inc., de Cyence International Inc. et de ses filiales, de Resolve Business Outsourcing Income Fund et de ses filiales (à l’exception de Tricura Canada Inc.) et de Davis + Henderson SEC. Les activités américaines de la Société étaient exercées par D+H USA Inc. (auparavant Cyence International USA Inc.). Acquisition d’ASSET Le 18 janvier 2011, après la conversion et la réorganisation interne précédemment décrites, la Société a acquis, par l’entremise de D+H Société en commandite, la quasi-totalité des actifs d’ASSET Inc. (« ASSET »), le plus grand fournisseur canadien de solutions technologiques de gestion en matière de recouvrement d’actifs et d’insolvabilité, moyennant un prix d’achat de 76 millions de dollars. L’acquisition a été financée par des prélèvements sur les facilités de crédit. Acquisition de Mortgagebot Le 12 avril 2011, la Société a acquis, par l’intermédiaire d’une filiale en propriété exclusive, la totalité des actions en circulation de Mortgagebot Holdings (« Mortgagebot ») au prix d’achat de 231,8 millions de dollars américains, sous réserve d’un fonds de roulement et d’autres rajustements. Mortgagebot est l’un des principaux fournisseurs de solutions de montage de prêts hypothécaires par logiciels en tant que service (« SaaS ») dans des points de vente aux États-Unis et offre un grand éventail de solutions de montage de prêts hypothécaires directement aux consommateurs, aux agents et aux succursales de prêts ainsi qu’aux centres d’appels de banques et coopératives de crédit. Acquisition d’Avista Le 3 mai 2012, la Société a annoncé l’acquisition d’Avista Solutions, Inc. (« Avista »), fournisseur important de logiciels SaaS de montage de prêts hypothécaires destinés aux banques à rayonnement local et aux coopératives de crédit des États-Unis, moyennant 40 millions de dollars américains. Afin de regrouper les entreprises en exploitation de D+H aux États-Unis, Avista a fusionné avec Mortgagebot LLC le 31 décembre 2013, Mortgagebot LLC étant la société issue de cette opération. Acquisition de Compushare Le 24 avril 2012, la Société a annoncé avoir réalisé un investissement stratégique minoritaire dans Compushare, Inc. (« Compushare »), un fournisseur de services de gestion technologique et d’infonuagique aux institutions financières. Dans le cadre de ce placement stratégique, Compushare et la Société ont conclu une convention des droits des investisseurs datée du 24 avril 2012 qui confère à la 7 Société une option d’achat visant les actions émises et en circulation restantes de Compushare dont elle n’a pas déjà la propriété (l’« option d’achat »). Le 29 janvier 2013, la Société a exercé l’option d’achat et Compushare est devenue sa filiale en propriété exclusive indirecte. Dessaisissement d’entreprises non stratégiques Le 10 mai 2013, la Société a annoncé la clôture de la vente précédemment annoncée de ses activités de traitement d’affaires (les « entreprises non stratégiques ») à la société The Gores Group. Les entreprises non stratégiques ont été acquises par D+H dans le cadre d’acquisitions plus générales réalisées en 2006 et en 2009 et comprenaient des services de cartes de crédit, de centre d’appel, d’avantages sociaux et d’administration, de coupons et rabais ainsi que des services immobiliers. Les entreprises non stratégiques fournissaient un soutien aux clients dans des secteurs qui ne faisaient pas partie des activités fondamentales de la Société, à savoir la prestation de solutions technologiques financières à l’intention des banques et des coopératives de crédit. Cette opération a eu un impact non significatif sur la situation financière de la Société. Acquisition de Harland Financial Solutions Le 23 juillet 2013, la Société a annoncé qu’elle avait conclu une convention d’achat d’actions aux termes de laquelle deux de ses filiales en propriété exclusive indirecte s’étaient engagées à acheter toutes les actions en circulation de Harland Financial Solutions, Inc., de Harland Financial Solutions Worldwide Limited et de Harland Israel Ltd. (collectivement, « HFS ») moyennant environ 1,2 milliard de dollars américains au comptant. L’acquisition de HFS a par la suite été réalisée le 16 août 2013. HFS est l’une des grandes entreprises américaines de technologies financières stratégiques aux États-Unis, qui fournit notamment des solutions de prêts et de conformité, des solutions bancaires de base et des solutions de technologies de gestion par canaux. La clientèle de HFS se composait de plus de 5 000 institutions financières, y compris plus de la moitié des 100 principales institutions financières des États-Unis. Elle exerçait ses activités dans tous les États-Unis, ainsi qu’à Dublin, en Irlande, à Trivandrum, en Inde et à Tel-Aviv, en Israël. Réorganisation interne à la suite de l’acquisition de HFS Le 1er janvier 2014, D+H USA Holdings Corporation, Mortgagebot LLC, Compushare et HFS Research and Development Inc. ont été absorbées par Harland Financial Solutions, Inc., qui a elle-même pris la dénomination « D+H USA Corporation ». Depuis ce regroupement, les activités de D+H aux États-Unis sont désormais exercées par D+H USA Corporation. Dans le cadre de la réorganisation, D+H USA Inc. a été renommée « D+H USA Holdings Inc. ». Changement de dénomination Le 5 mai 2014, la Société a pris le nom « Société DH ». Le changement de dénomination s’inscrit dans la stratégie globale mentionnée ci-après visant à unifier la marque D+H et à accroitre sa notoriété en Amérique du Nord et à l’échelle internationale. La nouvelle dénomination permet également de tirer parti de la marque établie, qui jouit d’une grande notoriété au Canada, tout en signalant la transformation de la Société en un chef de file des technologies dans le secteur des services financiers. Même si Société DH sera le nouveau nom officiel de la Société, celle-ci continuera d’exercer ses activités sous la dénomination « D+H » et la marque D+H continuera d’exister. 8 Acquisition de Fundtech Le 30 mars 2015, D+H a annoncé qu’elle avait conclu une convention définitive (la « convention définitive Fundtech ») en vue d’acquérir Fundtech Investments II, Inc. et ses filiales (« Fundtech »), grand fournisseur de solutions mondiales de paiement offertes aux banques partout dans le monde. Le 30 avril 2015, D+H a acquis toutes les actions en circulation de Fundtech Investments II, Inc. pour un prix d’achat de 1,29 milliard de dollars américains, sous réserve de rajustements postérieurs à la clôture. Le prix d’achat et les frais d’acquisition accessoires ont été financés a) par le produit net d’un placement au moyen d’un prospectus (i) de 18 975 000 reçus de souscription, dont 2 475 000 après exercice intégral d’une option de surallocation, au prix de 37,95 $ chacun, et (ii) de débentures subordonnées non garanties convertibles prorogeables à 5,00 % d’un capital global de 230 millions de dollars, dont 30 millions de dollars après exercice intégral d’une option de surallocation (voir « Description de la structure du capital » et « Marché pour la négociation des titres »); b) par des emprunts sur de nouvelles facilités de crédit engagées. Pour plus de renseignements sur les nouvelles facilités de crédit engagées, voir « Convention de crédit, conventions d’achat de billets et garanties d’exécution ». Les reçus de souscription et les débentures ont été vendus aux termes d’une convention de prise ferme (la « convention de prise ferme ») datée du 1er avril 2015, intervenue entre la Société et un syndicat de preneurs fermes codirigé par Marchés mondiaux CIBC inc., RBC Dominion valeurs mobilières Inc. et Scotia Capitaux Inc. (collectivement, les « chefs de file »). Les débentures ont été émises en vertu d’un acte de fiducie (l’« acte de fiducie de 2015 ») daté du 9 avril 2015, conclu par la Société et le fiduciaire des débentures, et les reçus de souscription ont été émis en vertu d’une convention (la « convention relative aux reçus de souscription ») datée du 9 avril 2015, conclue par la Société, les chefs de file et Compagnie Trust CIBC Mellon, à titre d’agent des reçus de souscription. À la clôture de l’acquisition de Fundtech le 30 avril 2015, chaque reçu de souscription a été converti en une (1) action de la Société. Basée à New York, Fundtech (rebaptisée Secteur Solutions mondiales d’opérations bancaires de D+H (« SMOB »)) est un chef de file dans les technologies financières destinées aux banques et aux sociétés de toutes tailles. Elle exerce ses activités dans les Amériques, l’EMOA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et l’Asie-Pacifique. Environ 1 600 personnes travaillent à son service dans 19 établissements dans le monde, dont des centres de recherche et développement aux États-Unis, en Inde, en Israël, en Suisse et au Royaume-Uni. Les solutions du SMOB sont essentielles aux activités quotidiennes des banques et des entreprises clientes. SMOB offre une gamme complète de solutions d’opérations bancaires, notamment des solutions de paiement mondiales et nationales, de la messagerie financière, des services de gestion de trésorerie et de liquidité aux entreprises et des services aux marchands. SMOB compte environ 1 200 clients, y compris les banques présentes sur les principales places financières, des banques de taille moyenne, des coopératives de crédit, des institutions financières non bancaires, des banques centrales et des sociétés. La Société a déposé une déclaration d’acquisition d’entreprise établie conformément à l’annexe 51-102A4, qui peut être consultée dans le profil de la Société sur SEDAR au www.sedar.com à propos de l’acquisition de Fundtech. 9 Changement de marques Le 28 janvier 2014, la Société a annoncé qu’elle exercerait désormais ses activités sous une seule marque en Amérique du Nord et à l’échelle mondiale à la suite du remplacement des anciennes marques HFS, Mortgagebot et Compushare par la marque D+H. La Société a poursuivi sa stratégie en changeant en octobre 2015 la marque associée aux activités de Fundtech, qui est devenue le secteur SMOB de D+H. Les produits et solutions technologiques de premier plan auparavant offerts sous ces marques sont désormais offerts sous la marque D+H mais conservent leurs noms de produits et solutions actuels. Ces changements mettent en œuvre le plan à long terme de D+H, présenté à la suite de l’acquisition de HFS et relancé après l’acquisition de Fundtech, et s’inscrivent dans l’évolution de D+H en vue de devenir un chef de file des technologies dans le secteur des services financiers. Le changement de marque témoigne d’une intégration plus poussée des acquisitions réalisées par D+H, qui devrait permettre à la Société de mieux servir et accompagner ses clients partout aux États-Unis, au Canada et dans le monde. D+H prévoit que le changement de marque aura un effet déclencheur stratégique qui dégagera des synergies et procurera des avantages concrets à ses entreprises et clients. Le regroupement des activités sous une même marque devrait procurer de nouveaux avantages aux clients de D+H, qui auront un meilleur accès à un plus grand nombre de produits et d’options technologiques facilitant l’exécution de leur mission. Liens intersociétés La Société est propriétaire d’une participation indirecte de 100 % dans D+H Société en commandite, constituée le 31 mai 2006 sous le régime des lois de la Colombie-Britannique. Comme il a été mentionné précédemment, les activités canadiennes sont exercées par D+H Société en commandite. La Société détient sa participation dans D+H Société en commandite par l’entremise de sa filiale en propriété exclusive, Davis + Henderson G.P. Inc. (le « commandité »), Société de l’Ontario, et de sa participation de commanditaire dans Davis + Henderson SEC, société en commandite de la ColombieBritannique. La Société est propriétaire la totalité des parts de société en commandite de Davis + Henderson SEC. Le commandité détient un intérêt bénéficiaire de 0,001 % dans Davis + Henderson SEC. Les activités de la Société aux États-Unis, sauf celles du secteur SMOB, sont exercées par D+H USA Corporation, filiale en propriété exclusive de D+H USA Holdings Inc., société du Delaware. La participation de la Société dans D+H USA Corporation est détenue indirectement en sa qualité de commanditaire dans Davis + Henderson SEC. Davis + Henderson SEC est seule propriétaire de D+H Ltd., société de l’Ontario, qui est elle-même seule propriétaire de D+H USA Holdings Inc. Le secteur SMOB de l’entreprise de la Société est principalement dirigé par Fundtech Corporation (société du Delaware), Fundtech Ltd. (société israélienne), BServ, Inc. (société du Nevada) et BBP GmbH (société suisse). Fundtech Corporation et BServ, Inc. sont des filiales en propriété exclusive indirecte de D+H USA Corporation. Fundtech Ltd. et BBP GmbH sont des filiales en propriété exclusive indirecte de D+H Ltd. Certaines filiales, chacune représentant au plus 10 % des actifs consolidés et au plus 10 % des produits consolidés de la Société, et qui ne représentent collectivement pas plus de 20 % des actifs totaux consolidés et des produits consolidés de la Société au 31 décembre 2015 et pour l’exercice clos à cette date, ont été omises. Voir l’annexe A pour obtenir des précisions sur chacune des entités ci-dessus, notamment le territoire de constitution et les détails relatifs à la propriété. 10 L’entreprise D+H est un fournisseur de technologies financières de premier plan sur lequel les institutions financières du monde entier comptent, jour après jour, pour assurer leur croissance et leur réussite. Près de 8 000 banques, prêteurs spécialisés, banques à rayonnement local, coopératives de crédit, gouvernements et sociétés font confiance aux solutions de D+H dans le domaine des opérations bancaires, des prêts, des paiements et des systèmes de base intégrés. D+H, dont le siège social est à Toronto (Ontario), au Canada, compte plus de 5 500 collaborateurs dans le monde, désireux d’accompagner leurs clients dans la création de solutions d’avant-garde qui répondent à leurs besoins. Aujourd’hui, D+H offre ses produits et services dans les domaines suivants : Opérations bancaires mondiales Prêts et activités de base intégrées Canada Solutions Technologies de paiement mondiales (partout dans le monde et aux É.-U.) Gestion de trésorerie Messagerie financière Services aux marchands Solutions Solutions d’activités de base intégrées Solutions bancaires de base Solutions de canaux et solutions d’optimisation Solutions de prêts Prêts hypothécaires Prêts à la consommation Prêts commerciaux Clientèle Institutions financières basées aux États-Unis, notamment des banques, des coopératives de crédit et d’autres prêteurs Solutions Solutions de paiement Programme de chèques Services d’adhésion Solutions de prêts Technologie de prêts hypothécaires Solutions de gestion des garanties Prêts aux étudiants Clientèle Clientèle d’institutions financières mondiales et de grandes entreprises Plus de 1 000 clients dans le monde Opérations Équipe des opérations mondiales basée aux États-Unis, en EMOA et en Asie-Pacifique. Plus de 5 500 clients aux ÉtatsUnis Opérations Équipe des opérations américaine basée dans plusieurs États. Clientèle Clientèle d’institutions financières et d’entreprises canadiennes Plus de 1 000 clients au Canada Opérations Équipe des opérations canadiennes basée en Ontario et en ColombieBritannique, au Canada D+H aspire à devenir un grand fournisseur de technologies au secteur des services financiers. Depuis 2006, D+H s’est largement développée, principalement par des acquisitions et, dans une moindre mesure, par la croissance interne, propulsant son entreprise du statut de société spécialisée dans la fabrication de chèques à celui de grand fournisseur diversifié de solutions technologiques financières destinées aux institutions financières mondiales. Au cours des dernières années, D+H a mis en œuvre sa stratégie en bonifiant les services et les capacités de son entreprise existante et en réalisant plusieurs acquisitions stratégiques, notamment les acquisitions d’ASSET au Canada, de Mortgagebot aux É.-U. en 2011, d’Avista en 2012, de Compushare et de HFS en 2013 et, enfin, de Fundtech en 2015. Grâce à sa croissance interne et à ses acquisitions, D+H a accru sa portée et sa compétence en tant que fournisseur d’une gamme de solutions technologiques au marché des services financiers. Ses produits d’exploitation annuels, désormais supérieurs à 1,5 milliard de dollars, font d’elle l’une des premières 11 sociétés de technologies financières du monde figurant au classement IDC Financial Insights FinTech et American Banker’s FinTech Forward. D+H apporte son appui aux collectivités où elle est présente par son soutien financier, son sens de la responsabilité d’entreprise et les actions bénévoles de son personnel. D+H est aussi résolue à suivre des règles et pratiques environnementales saines. Elle exerce ses activités de manière efficace dans le respect de la réglementation environnementale, en s’efforçant sans cesse de réduire ses déchets autant qu’il est économiquement possible de le faire. D+H offre aujourd’hui une gamme diversifiée de services comptant parmi les meilleurs sur le marché au Canada, aux États-Unis et dans le monde. Les tableaux qui suivent présentent la taille actuelle relative des principaux secteurs d’activité et la répartition par principaux pays en pourcentage du total des produits ajustés. Produits ajustés par secteur d’activité % des produits ajustés pour l’exercice clos le 31 décembre 2015 % des produits ajustés pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 16 % s.o. 39 % 44 % 45 % 100 % 56 % 100 % % des produits ajustés pour l’exercice clos le 31 décembre 2015 45 % % des produits ajustés pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 56 % 47 % 8% 100 % 43 % 1% 100 % Produits ajustés Secteur Solutions mondiales d’opérations bancaires Secteur Solutions de prêts et d’activités de base intégrées Secteur canadien Répartition des produits ajustés par pays Canada États-Unis International Secteur Solutions mondiales d’opérations bancaires (« SMOB ») Les solutions bancaires du secteur SMOB permettent aux clients, essentiellement de grandes banques locales, des institutions financières mondiales et de grandes entreprises, de gérer tous les types de paiements, au pays et à l’étranger, au départ et en provenance de tout canal, avec un niveau élevé d’automatisation et de traitement direct. Grâce à ces solutions, les institutions financières et les grandes entreprises peuvent également échanger des messages standards sur des réseaux électroniques sécurisés, gérer leurs flux de trésorerie, liquidités et besoins en fonds de roulement, et mettre en œuvre des solutions de saisie des dépôts à distance, de facturation électronique et de paiement par Internet. Grâce au système de centralisation des paiements de D+H et à ses solutions technologiques connexes, D+H sert une clientèle mondiale croissante d’environ 1 200 entreprises, dont 17 des 25 plus grandes banques du monde, 59 des 100 premières banques des États-Unis, y compris 7 des 10 premières banques américaines, de même que des organismes gouvernementaux et des grandes sociétés. 12 Paiements D+H offre un éventail de solutions de paiement mondiales et locales par l’intermédiaire de son secteur SMOB. Sa plateforme de paiement vedette saisit, gère et traite les paiements dans des environnements nationaux et internationaux nourris par divers canaux pour les acheminer vers de multiples réseaux de compensation mondiaux. Dans le secteur des technologies financières, ce type de solutions est habituellement appelé un système de centralisation des paiements. Les produits et solutions de D+H sont conçus pour simplifier les paiements mondiaux au moyen d’un logiciel de centralisation des paiements à une seule instance déployable mondialement, qui permet aux banques de mettre en place, de traiter, d’effectuer et de régler tout type de paiement en temps réel, quel qu’en soit la monnaie, partout dans le monde et à toute heure. Les capacités logicielles à instance unique de D+H constituent un important avantage concurrentiel puisque toutes les opérations de paiement des banques internationales et nationales circulent par un seul système de centralisation des paiements intégré multi-instruments et multicanaux, Global PAYplus. Cette solution rend inutile l’existence de plusieurs systèmes de paiement et constitue la pierre angulaire de l’architecture technologique d’une banque. Global PAYplus se distingue sur le marché actuel parce qu’il offre un moteur flexible fondé sur des règles de fonctionnalité inégalées. Le logiciel de D+H a des antécédents de fiabilité exemplaires, il peut s’adapter aux volumes de paiements les plus élevés qui soient des plus grandes banques mondiales et il est muni d’outils de conformité, de contrôle et d’audit. Global PAYplus est conçu selon les principes de l’architecture orientée services (« AOS »), à savoir qu’il est conçu pour s’intégrer facilement à de nouvelles applications à mesure qu’elles sont lancées et qu’elles deviennent parties d’un système bancaire global. Les systèmes de centralisation des paiements entraînent habituellement des relations pluriannuelles entre D+H et ses clients en raison de l’échelle du projet, qui génère ultérieurement des produits liés aux licences complémentaires, aux services et à la tenue de compte, et par conséquent augmente les produits d’exploitation récurrents de D+H. Le modèle de produits appliqué par D+H repose sur des contrats en mode SaaS dans lesquels sont stipulés des frais d’utilisation pour chaque opération et sur des licences qui comprennent le service et la tenue de compte. D+H offre également aux institutions financières américaines une solution de virements et de conformité intégrée. Cette solution est offerte à l’interne ou en mode SaaS, et prend en charge le traitement de tous les types de paiements, y compris les transferts de fonds et de titres par Fedwire, la messagerie SWIFT et les transferts de devises, entre autres. D+H continue de croître à l’échelle mondiale en raison de l’élargissement de sa clientèle internationale, du nombre croissant d’opérations de paiement effectuées par ses clients existants et des produits d’exploitation supplémentaires générés à mesure que ses clients déploient de nouvelles caractéristiques et fonctionnalités dans les régions où ils sont présents et sur de nouveaux marchés. Les solutions visant les banques de niveaux 1 et 2 sont habituellement offertes sur place, alors que les solutions pour les banques de niveaux 3 et 4 sont offertes en mode SaaS. Les banques de niveau 1 sont habituellement les banques dont l’actif est supérieur à 500 milliards de dollars, les banques de niveau 2 sont les banques dont l’actif est compris entre 20 et 500 milliards de dollars, les banques de niveau 3 sont les banques dont l’actif est compris entre 1 et 20 milliards de dollars, et les banques de niveau 4 sont les banques dont l’actif est inférieur à 1 milliard de dollars. Les principaux produits de cette catégorie sont Global PAYplus, PAYplus et ACHplus. 13 Gestion de trésorerie Les solutions de gestion de trésorerie permettent aux institutions financières d’offrir à leurs entreprises clientes une gestion efficace de la trésorerie et des liquidités. La plateforme logicielle de gestion de la trésorerie mondiale de D+H est un réseau bancaire en ligne multirégional, multilingue et multidevises destiné aux institutions financières. Elle permet aux banques d’optimiser la gestion du fonds de roulement de leurs clients au moyen d’une gamme intégrée de modules. La gestion de la trésorerie est une solution offerte sur place ou hébergée proposée partout dans le monde, qui s’adresse plus particulièrement aux banques de niveau 1 à 3 des pays développés. Les principaux produits de cette catégorie sont Global CASHplus et CASHplus. Messagerie financière Les solutions de messagerie financière permettent l’échange de messages standards sur des réseaux sécurisés. La solution de messagerie financière de D+H offre un logiciel passerelle de messagerie mondiale aux institutions financières et entreprises clientes, qui assure une intime connectivité avec les services interbancaires, comme le service de messagerie SWIFT. Il s’agit d’une plateforme à instance unique qui traite tous les types de messages financiers. La solution de messagerie financière de D+H est offerte sur place ou en mode SaaS et vise les banques de niveau 1 à 3 et les multinationales partout dans le monde, particulièrement en Europe et en Amérique du Nord. Les principaux produits de cette catégorie sont Global Messaging Plus et Global Compliance Plus. Services aux marchands Les services aux marchands de D+H comprennent un éventail de solutions de paiement pour les petites et moyennes entreprises, dont le paiement par Internet, la saisie des dépôts à distance et la facturation électronique. Sûres et évolutives, les solutions de saisie des dépôts à distance de D+H permettent de numériser les chèques et de transmettre les images numérisées et/ou les données de compensation automatisée aux institutions financières aux fins de compensation. La saisie des dépôts à distance est essentiellement offerte en mode SaaS et cible les banques de niveaux 2 à 4, les coopératives de crédit et les entreprises. Les principaux produits de cette catégorie sont TotalTransact, NetDeposit, Accountis EIPP et Bacsactive-IP. Secteur Solutions de prêts et d’activités de base intégrées (« SPABI ») Le secteur SPABI de D+H sert actuellement environ 5 500 institutions financières et sociétés. La gamme de produits technologiques de D+H lui permet de s’adresser autant aux grandes qu’aux petites institutions financières, de sorte que D+H cherche de nouveaux débouchés parmi les quelque 5 000 banques et coopératives de crédit qui n’utilisent pas encore ses solutions. En outre, en raison de la diversité de ses produits, D+H a une excellente occasion de réaliser des ventes croisées auprès de ses clients actuels, augmentant ainsi sa présence chez eux. D+H vend souvent 8 à 10 solutions de canaux supplémentaires lorsqu’elle vend une plateforme bancaire de base intégrée, ce qui illustre la dynamique des ventes croisées. 14 Depuis le lancement de sa marque aux États-Unis, D+H a constaté une augmentation de sa notoriété et a élargi ses relations avec les analystes et les cabinets de services-conseils de l’industrie. Des prix et récompenses ont été attribués aux produits de D+H en raison des solutions qu’ils procurent aux institutions financières. L’augmentation des obligations de conformité réglementaire imposées aux banques continue à favoriser ses activités. S’autorisant de la Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (la « Loi Dodd-Frank »), le Consumer Financial Protection Bureau des États-Unis a édicté une nouvelle réglementation qui a pris effet le 3 octobre 2015. La loi intitulée Truth in Lending Act-Real Estate Settlement Procedures Act Integrated Disclosure réforme en profondeur les règles américaines applicables aux prêts hypothécaires et oblige les banques à se servir de formulaires d’information plus faciles à comprendre et à utiliser par les emprunteurs. D+H a réussi à actualiser tous ses produits avant la date d’entrée en vigueur de la réforme. Les solutions de prêts de D+H ont aidé les banques à se conformer à cette nouvelle réglementation et suscitent un intérêt soutenu des institutions financières qui recherchent des solutions économiques pour servir leurs clients dans les règles. Solutions de prêts Les solutions de prêts du secteur SPABI simplifient le processus de demande et de montage de prêts et procurent des documents de prêts conformes. La majorité des solutions prennent en charge les prêts commerciaux, les prêts à la consommation et les prêts hypothécaires, permettant aux clients d’exploiter leurs investissements en technologies dans plusieurs champs d’activités. Les solutions de prêts du secteur SPABI ont représenté 21 % des produits ajustés consolidés du quatrième trimestre et de l’ensemble de l’exercice 2015. Les prêts représentent également plus de la moitié des produits d’exploitation de l’ensemble du secteur SPABI de D+H et constituent l’une des principales sources de croissance de D+H. Ces solutions sont les suivantes : Prêts hypothécaires D+H offre des solutions Web SaaS qui permettent aux prêteurs de recevoir des demandes de prêts admissibles de plusieurs points de vente (par Internet, dans une succursale ou un centre d’appels, ou par l’intermédiaire d’agents de prêt professionnels) tout au long du processus de montage et d’attribution du prêt. Les solutions de prêts hypothécaires de D+H s’intègrent aussi à sa solution de documentation de prêt conforme. Dans ses activités de prêts hypothécaires, D+H fait concurrence à d’autres sociétés américaines qui offrent des plateformes de montage de prêts de bout-en-bout. En outre, D+H fait également concurrence à un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières installés aux États-Unis qui peuvent intégrer ou ont déjà intégré certaines fonctionnalités de montage de prêts à leurs services de base. D+H fait également concurrence aux équipes juridiques internes des grandes institutions financières et aux conseillers juridiques externes de petites banques et coopératives de crédit. Les principaux produits de cette catégorie sont LaserPro mortgage lending, Mortgagebot POS et Mortgagebot LOS. Les produits d’exploitation sont principalement attribuables aux frais de souscription mensuels fixes payés par les prêteurs et, dans une moindre mesure, aux frais d’opération qui varient en fonction des volumes des demandes de prêts hypothécaires. Comme c’est le cas dans les services technologiques de prêts hypothécaires de D+H au Canada, le volume des demandes de prêts hypothécaires dans ce secteur dépend de nombreux facteurs, comme l’économie, le marché de l’habitation, les taux d’intérêt et l’évolution de la réglementation gouvernementale. Les produits d’exploitation sont également influencés par un marché du refinancement plus fluctuant, essentiellement tributaire des taux d’intérêt courants et prévus. En 2015, la solution Mortgagebot LOS de D+H a reçu l’aval de l’American Bankers Association (l’« ABA »), par l’entremise de sa filiale Corporation for American Banking. Mortgagebot LOS est le système de montage de prêts tout-en-un de D+H qui prend en charge les prêts hypothécaires au détail, en gros et à commission. La suite logicielle comprend également Mortgagebot POS, solution au point de 15 vente qui a également reçu l’aval de l’ABA. Pour obtenir l’aval de l’ABA, D+H a dû subir une intense vérification diligente qui a pris en compte sa solvabilité, le sérieux de sa direction, la formation, le soutien et le service à la clientèle. Prêts à la consommation Les solutions de premier ordre de D+H dans cette catégorie procurent la souplesse nécessaire à l’automatisation du processus d’attribution des prêts à la consommation. Elles autorisent la réception de demandes de prêts issues de multiples canaux, l’automatisation du montage du prêt et offrent la possibilité d’automatiser l’approbation des prêts. Le service s’intègre aux solutions de D+H qui produisent toute la documentation conforme à la réglementation. Dans ses activités de prêts à la consommation, D+H fait concurrence à d’autres sociétés des États-Unis qui fournissent des plateformes de montage de prêts de bout-en-bout. En outre, D+H fait concurrence à un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières installés aux États-Unis qui peuvent intégrer ou ont déjà intégré certaines fonctionnalités de montage de prêts dans leurs services de base. D+H fait également concurrence aux équipes juridiques internes des grandes institutions financières et aux conseillers juridiques externes des petites banques et coopératives de crédit. Les principaux produits de cette catégorie sont LaserPro consumer lending et DecisionPro. Les produits d’exploitation sont tributaires de la vente de licences et d’abonnements qui sont généralement assortis de frais de services professionnels et de tenue de compte. Prêts commerciaux D+H offre des solutions de gestion du processus d’attribution complet de prêts commerciaux notamment le montage, l’analyse, la souscription, le suivi des clauses restrictives et la présentation de l’information sur les portefeuilles, portant notamment sur l’immobilier commercial, les dépenses d’investissement forfaitaires, la location et le financement, entre autres. D+H offre également à ses clients des solutions de production de documents de prêts commerciaux conformes. Dans ses activités de prêts commerciaux, D+H fait concurrence à d’autres sociétés des États-Unis qui fournissent des plateformes de montage de prêts de bout-en-bout. En outre, D+H fait concurrence à un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières installés aux États-Unis qui peuvent intégrer ou ont déjà intégré certaines fonctionnalités de montage de prêts dans leurs services de base. D+H fait également concurrence aux équipes juridiques internes des grandes institutions financières et aux conseillers juridiques externes des petites banques et coopératives de crédit. Les principaux produits de cette catégorie sont CreditPath, CreditQuest et LaserPro commercial lending. Les produits d’exploitation sont tributaires de la vente de licences et d’abonnements qui sont généralement assortis de frais de services professionnels et de tenue de compte. Solutions de base intégrées Les solutions de base intégrées offertes dans le secteur SPABI comprennent la plateforme bancaire de base et les solutions réseau complémentaires de D+H. Les solutions de base intégrées comprennent également des solutions d’optimisation qui aident les clients de D+H à gérer leur infrastructure technologique et qui favorisent les gains d’efficacité. Les solutions de base intégrées ont représenté respectivement 16 % et 18 % des produits ajustés du quatrième trimestre et de tout l’exercice 2015. Solutions de base D+H offre des plateformes bancaires de base intégrées à un large éventail d’institutions financières, notamment aux banques à rayonnement local et aux coopératives de crédit. Ces solutions bancaires de base offrent une gamme complète de fonctionnalités, dont le traitement d’opérations et la gestion de 16 compte en temps réel, qui s’intègrent spontanément aux autres produits spécialisés de D+H. Les principaux concurrents de D+H dans les systèmes de traitement de base sont un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières installés aux États-Unis. Les principaux produits de cette catégorie sont PhoenixEFE Core, Phoenix System International et UltraData Enterprise Core. Les produits d’exploitation sont tributaires de la vente de contrats à long terme, en vertu desquels D+H fournit des services d’hébergement et/ou des licences et des abonnements qui sont généralement assortis de frais de services professionnels et de tenue de compte. Les fusions et acquisitions ont une incidence sur les produits d’exploitation rapportés par les services de base puisque la nouvelle entité issue de la fusion pourra être prise en charge par la plateforme de D+H ou celle d’un concurrent. Dans son rapport sur les systèmes bancaires de base de 2015, Celent a décerné à D+H le prix XCelent 2015 dans la catégorie des banques à rayonnement local. PhoenixEFE de D+H a été l’une des deux seules plateformes de système bancaire de base à obtenir quatre étoiles pour la technologie, la clientèle et le caractère concurrentiel d’ensemble de la solution parmi les cinq plus grands fournisseurs de technologies bancaires. Les points saillants du rapport de 2015 sont les suivants : PhoenixEFE a obtenu quatre étoiles pour sa plateforme Advanced Technology, une des deux seules plateformes de système bancaire de base à obtenir pareille distinction. Les critères évalués étaient les suivants : l’architecture du système, le niveau d’intégration avec des systèmes tiers, le degré de personnalisation permis, les capacités d’extension et la souplesse de déploiement. PhoenixEFE a obtenu une note de quatre étoiles, supérieure à la moyenne, pour l’architecture, les capacités d’intégration et les options de déploiement. PhoenixEFE a obtenu cinq étoiles pour la moyenne des actifs traités, meilleure note obtenue par une plateforme de système bancaire de base dans le rapport. La taille moyenne de la clientèle de PhoenixEFE était plus de deux fois supérieure à la médiane pour les plateformes de systèmes bancaires de base passées en revue. PhoenixEFE a obtenu quatre étoiles pour son système de présentation de l’information. La plateforme offre près de 700 rapports types de base, faciles à personnaliser du fait qu’elle emploie une base de données Microsoft SQL, et permet de créer des rapports ponctuels au besoin. Canaux Les solutions de canaux de D+H comprennent un portefeuille complet de technologies accessoires à ses produits bancaires de base. Il s’agit de technologies qui permettent aux institutions financières d’offrir divers types de services bancaires, entre autres des services par Internet et des services mobiles. Les solutions de D+H comprennent également divers outils d’automatisation du service aux succursales, des solutions de traitement et de production de cartes de débit et de cartes de crédit, des solutions de paiement de personne à personne et des solutions de virement de compte à compte. Dans ses activités de solutions de réseau, D+H fait concurrence à un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières installés aux États-Unis et à quelques autres plus petits fournisseurs de créneaux. Les principaux produits de cette catégorie sont Card Payments, Cavion, Encore et uBanking. Les produits d’exploitation sont principalement attribuables à des frais d’abonnement récurrents qui sont généralement fondés sur le nombre d’usagers au sein d’une organisation. Optimisation Les solutions d’optimisation de D+H comprennent des outils de veille stratégique et des solutions de technologies d’infrastructures infonuagiques. Ces produits, et d’autres de la même catégorie, aident les clients de D+H à réduire leurs risques commerciaux et les frais technologiques qui en découlent. Dans la 17 catégorie des solutions d’optimisation, D+H fait concurrence à d’autres fournisseurs de grandes infrastructures, bien qu’elle occupe une place unique sur le marché solutions d’infrastructures comme service (« IaaS »), parce qu’elle offre une solution en mode IaaS mise au point précisément pour répondre aux rigoureuses obligations de conformité et de sécurité imposées aux institutions financières américaines. Les principaux produits de cette catégorie sont Compushare et Touche. Les produits d’exploitation sont principalement attribuables à des frais d’abonnement récurrents qui sont généralement fondés sur le nombre d’usagers au sein d’une organisation. Secteur canadien Solutions de prêts Les solutions de prêts de D+H aident les prêteurs à gérer les garanties accessoires aux créances et à traiter les prêts hypothécaires. Elles permettent à divers gouvernements et banques de gérer leurs programmes de prêts aux étudiants. D+H occupe le premier rang sur le marché des solutions de prêts au Canada. Le secteur des solutions de prêts canadien représente respectivement 22 % et 24 % des produits ajustés consolidés du quatrième trimestre et de tout l’exercice 2015. Solutions de gestion des garanties Les solutions de gestion des garanties de D+H permettent aux prêteurs de minimiser leurs risques, de diminuer leur charge de travail et de maximiser la rentabilité. D+H est un important fournisseur de services de recouvrement, de services d’enregistrement de privilèges et de solutions de gestion de l’insolvabilité pour les prêteurs canadiens. Les principaux produits de cette catégorie sont les services d’enregistrement et de recouvrement. Registre : À l’occasion d’un contrôle diligent, de l’enregistrement d’un privilège et de la radiation de privilèges et d’hypothèques, les plateformes à guichet unique de D+H gèrent les règles particulières de chaque territoire et s’intègrent aux opérations de prêts. Recouvrement: D+H offre également une gamme de services de recouvrement. Ses solutions de gestion des garanties permettent à ses clients de coordonner les diverses étapes du processus de recouvrement au moyen d’un seul point de contact, ce qui réduit les frais d’exploitation et minimise le temps qu’ils consacrent aux activités administratives accessoires. D+H fait concurrence à de petites entreprises locales aux capacités nationales limitées (dans les services d’enregistrement) et principalement aux services internes des institutions de prêts (dans le recouvrement). En ce qui concerne les services d’enregistrement, les produits d’exploitation proviennent des commissions et varient en fonction des prêts à la consommation. Les activités d’enregistrement sont plus élevées au printemps et en été qu’en automne et en hiver. En ce qui concerne les services de recouvrement, les produits d’exploitation sont généralement tributaires des sommes récupérées et varient en fonction du volume de recouvrement des prêts. Dans les deux services, la plus forte tranche de prêts traités par D+H est liée aux prêts automobiles consentis pour l’achat de voitures neuves et d’occasion. Sur les marchés de l’automobile et des prêts automobiles, on s’attend au maintien de la croissance modérée des ventes de voitures neuves et d’occasion jusqu’à la fin 2016, ce qui devrait favoriser l’entreprise des solutions de gestion des garanties de D+H. Les faiblesses régionales attendues en Alberta et dans les Maritimes devraient être compensées par les conditions plus stables en Ontario et en Colombie-Britannique. Si un repli important de l’économie se produit, l’augmentation des activités de recouvrement de D+H pourrait compenser quelque peu le déclin des activités d’enregistrement. 18 Administration des prêts étudiants D+H est un chef de file dans les technologies de prêts étudiants et de gestion des programmes, au service de grands clients comme le gouvernement du Canada et cinq gouvernements provinciaux dans le cadre d’un seul contrat. D+H a également conclu des contrats de service distincts avec l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, l’Alberta et certaines grandes institutions financières canadiennes. D+H gère plus de 1,7 million d’étudiants et administre un portefeuille de prêts de 22 milliards de dollars. Ses solutions de prêts étudiants comprennent des applications technologiques et une solide expertise en gestion de programmes qui lui permettent de gérer les programmes de ses clients sur toutes les étapes du prêt : montage, gestion, remboursement et quittance. Les services de D+H comprennent l’inscription des étudiants, la gestion des sorties de fonds, le suivi des prêts, les services de soutien aux étudiants, les déclarations et le recouvrement. C’est principalement le nombre de prêts étudiants gérés par D+H qui détermine les produits d’exploitation rapportés par programme de prêts étudiants. D+H touche aussi des sommes tributaires de son succès à apporter des améliorations cibles aux programmes de prêts particuliers de ses clients. Elle est aussi payée pour la prestation de services professionnels liés aux améliorations des programmes demandées par les prêteurs. La prestation de services professionnels dépend du moment où les gouvernements demandent directement des améliorations et où ils acceptent les services réalisés. Les volumes, les améliorations et les sommes touchées sont habituellement stables, même si on note certaines pointes trimestrielles après la livraison et l’acceptation des projets de bonification. D+H s’attend à la poursuite de cette situation jusqu’à la fin du contrat actuel. Le contrat avec le gouvernement du Canada et certaines provinces viendra à échéance le 31 mars 2016, après quoi le gouvernement du Canada aura le droit de le renouveler pour deux termes supplémentaires d’un an. Conformément à la politique d’approvisionnement du gouvernement et comme il a été signalé au cours des précédents trimestres, D+H a présenté son offre de renouvellement du contrat de programme canadien de prêts aux étudiants en janvier 2015 et s’est qualifiée pour la ronde de sélection suivante, qui a eu lieu en août 2015. . D+H a démontré au gouvernement du Canada sa capacité technique à mettre sur pied une nouvelle plateforme numérique. D+H croit que le gouvernement prendra sa décision définitive début 2016. Technologie de prêts hypothécaires au Canada La plateforme technologique canadienne de prêts hypothécaires de D+H permet de gérer efficacement le processus d’attribution des prêts hypothécaires résidentiels, depuis leur montage dans le milieu des courtiers jusqu’à leur souscription dans le milieu des prêteurs. Sa solution de montage de prêts en mode SaaS présente un mécanisme de demande de prêts normalisé aux courtiers et aux prêteurs. La plateforme comprend une solution pour la souscription de prêts hypothécaires, qui fonctionne de concert avec le moteur de montage de prêts hypothécaires pour simplifier l’examen des demandes de prêts et le processus de décision des prêteurs. La plateforme de D+H offre également aux prêteurs et aux courtiers hypothécaires une solution commune pour l’échange, la gestion et le stockage des documents. Le principal concurrent de D+H est une société fermée qui offre des services similaires. Les principaux produits de cette catégorie sont Exchange, Express et Expert. Les produits d’exploitation rapportés par la technologie de prêts hypothécaires au Canada sont fondés sur le volume, selon deux grands modèles d’établissement du prix : une rémunération selon le nombre d’opérations et une rémunération selon la valeur du prêt hypothécaire. Les produits d’exploitation proviennent des hypothèques nouvelles, refinancées et des cessions d’hypothèques. La rémunération est variable et dépend de nombreux facteurs, comme l’état du marché de l’habitation (mises en chantier, valeur moyenne des maisons et reventes), les taux d’intérêt, le renouvellement des prêts hypothécaires et les activités de refinancement, l’évolution de la réglementation gouvernementale et l’état général de l’économie, entre autres. 19 Les analystes s’attendent à ce que le marché de l’habitation canadien entre dans une phase de croissance modérée suivie d’un atterrissage en douceur plus tard en 2016, avec quelques faiblesses régionales en l’Alberta et dans les Maritimes, compensées par des conditions plus stables en Ontario et en Colombie-Britannique. Un atterrissage en douceur dans le secteur de l’habitation aura probablement des répercussions sur le volume des opérations du service des technologies de prêts hypothécaires au Canada de D+H mais sera atténué par le volume de renouvellements hypothécaires et les activités de refinancement des maisons. Le lancement de nouveaux produits et l’élargissement des débouchés dans divers maillons de la chaîne des prêts devraient continuer à favoriser la croissance interne, au fur et à mesure que ces nouveaux produits s’ajoutent aux plateformes de D+H et amènent D+H à s’inscrire dans la transformation des mécanismes de vente en usage dans le secteur bancaire canadien. Solutions de paiement Les solutions de paiement offertes dans le secteur canadien comprennent l’impression de chèques, où D+H est un chef de file sur le marché des consommateurs et des petites entreprises, et le programme de service d’adhésion, activité en croissance par laquelle D+H fournit des services de prévention de la fraude et des services accessoires à valeur ajoutée aux clients des banques. Les solutions de paiement canadiennes ont représenté respectivement 18 % et 21 % des produits ajustés consolidés du quatrième trimestre et de tout l’exercice 2015. Chèques: D+H est le principal fournisseur de chèques personnels et commerciaux de la plupart des institutions financières du Canada. Son programme de chèques personnels offre des produits, options et caractéristiques à valeur ajoutée. Les nouvelles méthodes de paiement constituent la principale concurrence de D+H dans ce domaine. Les produits d’exploitation réalisés par D+H dépendent du nombre de chèques livrés. En raison de la croissance des cartes de crédit, des cartes de débit et d’autres formes de paiement électroniques comme les services bancaires en ligne et mobile, le nombre de chèques tirés est en baisse depuis plusieurs années. On s’attend à une baisse de l’ordre de 5 % à 10 % et à une forte volatilité dans les commandes des chèques personnels et des chèques commerciaux. D+H s’attend à ce que ces baisses de volume soient compensées en partie par une hausse de valeur des commandes moyenne et elle s’est dotée de divers programmes pour diminuer ses coûts d’exploitation et les risques futurs liés aux fournisseurs de services conventionnels. D+H cherche également à augmenter le volume des chèques commerciaux au moyen de nouveaux programmes de marketing adressés à ses clients. Services d’adhésion : Le programme de services d’adhésion de D+H permet aux institutions financières canadiennes d’offrir des produits supplémentaires à leurs clients afin d’augmenter la valeur qu’ils tirent de leurs comptes de chèques ou de leurs comptes de carte de crédit. Les produits d’exploitation sont principalement attribuables aux frais d’abonnement mensuels. Le programme offre à ses abonnés une gamme de services liés à la protection et au rétablissement de l’identité ainsi qu’à la surveillance du crédit. Bien qu’ils ne représentent actuellement qu’une petite partie des activités de D+H, les services d’adhésion constituent l’un des moteurs de croissance des solutions de paiement. Peu de concurrents offrent des services semblables au Canada. Les principaux produits de cette catégorie sont CreditDefend et MyIdentityAssist. En outre, pour compenser l’incidence du déclin des chèques, la direction continuera d’axer ses efforts sur la croissance des divers services d’adhésion avec souscription auprès des autres clients du secteur bancaire et sur l’élargissement de l’offre de produits aux clients existants. Ententes contractuelles avec les institutions financières et autres parties D+H a conclu des contrats pour la prestation de services aux comptes de chèques et aux comptes de cartes de crédit avec la quasi-totalité des institutions financières de détail au Canada, dont les sept plus 20 grandes banques canadiennes. Généralement, les contrats ont une durée approximative de trois ans, mais ils peuvent durer entre un et cinq ans. Les clients canadiens dans les secteurs du crédit et de l’immobilier passent généralement des ententes d’accès au réseau d’une durée de trois à cinq ans. En ce qui concerne l’administration et les services de prêts étudiants, D+H a conclu des contrats avec les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada, de même qu’avec un certain nombre d’institutions financières. Enfin, les solutions d’entreprise de D+H donnent lieu à des licences à terme d’une durée habituelle de cinq à sept ans et à des licences perpétuelles avec frais de tenue de compte annuels. En règle générale, il s’agit de contrats pluriannuels qui contiennent des dispositions de renouvellement ou de reconduction. Dans les secteurs SPABI et SMOB, les contrats sont soit des contrats à terme de trois à cinq ans, soit des licences perpétuelles avec frais de tenue de compte annuels. Généralement, les renouvellements sont automatiques sauf si l’option d’annulation est exercée. Ces contrats sont assortis de conditions générales habituelles pour le type de services rendus, mais sont souvent âprement négociés par chaque client en fonction de ses besoins. Les contrats conclus par D+H avec sa clientèle au Canada et avec celle des secteurs SPABI et SMOB dans le monde comportent aussi généralement des restrictions relatives au changement de contrôle ou à la cession de l’entité de D+H en cause. Certaines de ces ententes prévoient le versement de paiements par D+H à une contrepartie donnée pendant la durée du contrat. Ces paiements reflètent, entre autres, le fort degré d’intégration et de partage entre D+H et la contrepartie en ce qui concerne les nombreuses activités associées aux services offerts. La direction est d’avis que la plupart des clauses actuelles des ententes de D+H seront conservées lors du renouvellement ou de la reconduction de ces ententes. Concurrence D+H estime que sa position concurrentielle dépend principalement de la qualité et de la fiabilité du service, du raffinement de la technologie, de l’innovation et du prix de ses diverses activités commerciales. La direction croit que D+H est concurrentielle dans tous ces domaines, comme il est plus amplement décrit ci-après. Secteur SMOB Paiements La concurrence a augmenté dans le domaine des paiements à mesure que les principaux acteurs sur le marché des technologies financières ont pris conscience des débouchés. La solution de centralisation des paiements de D+H s’applique à de nombreux types de paiements provenant de multiples systèmes et canaux. C’est une solution de premier plan sur le marché. La solution prend en charge le traitement direct des paiements et procure un haut degré de visibilité et de contrôle tout le long du flux. La solution de D+H permet aux institutions financières et à leurs clients de gérer et de traiter les paiements et de transférer des fonds à l’intérieur et à l’extérieur des frontières nationales, de manière économique, sûre et fiable. La concurrence directe provient de Clear2Pay, qui a été récemment acquise par Fidelity Information Services « FIS », Dovtail, ACI Worldwide Systems et Polaris. Clear2Pay/FIS est notre principale concurrente et pourrait devenir beaucoup plus menaçante maintenant qu’elle peut élargir son offre de produits grâce aux capacités et services de FIS. La grande force de la solution de centralisation de paiements de D+H et ce qui la distingue de la concurrence sont la fiabilité du produit, sa technologie fondée sur l’architecture orientée services (AOS), son caractère modulable, sa capacité d’utilisation immédiate, sa facilité d’implantation et le caractère innovateur du produit. D+H possède les plus vastes capacités dans l’ensemble des régions et des marchés de compensation qu’elle dessert et elle a aidé certaines des plus grandes banques du monde à mettre en œuvre des solutions de paiement mondiales dans 59 pays. Le système de centralisation des paiements a dominé le mouvement d’accélération des paiements partout dans le monde et il est bien positionné pour tirer parti des technologies révolutionnaires potentielles comme blockchain, qui pourrait considérablement modifier le paysage. 21 L’entreprise offre aussi une solution hébergée de type SaaS concurrence à Fiserv, Jack Henry Associates et Bankers Tool Box. qui lui permet désormais de faire Gestion de trésorerie La solution de gestion de trésorerie de D+H, Global CASHPlus, prend en charge la gestion de la trésorerie, la gestion de liquidités, le financement de la chaîne d’approvisionnement et les capacités de négociation des institutions financières, selon un modèle d’abonnement fondé sur une licence d’utilisation sur place ou en mode hébergé de type SaaS. La solution est vendue aux banques qui, en retour, fournissent un guichet générique à leur clientèle commerciale. Les modules clés offerts dans le cadre de la solution sont la déclaration de soldes, la gestion de chèques, le service de vérification des décaissements, la gestion des comptes fournisseurs et des comptes clients, les prévisions de trésorerie, le lancement des paiements et les services bancaires en ligne. Le marché des services de trésorerie est très concurrentiel, particulièrement aux États-Unis. Nos principaux concurrents sont ACI Worldwide Systems, FIS, Fiserv, Jack Henry & Associates, Polaris, Q2 et Bottomline. Même si sa part du marché des services de gestion de trésorerie aux États-Unis est modeste, D+H compte un certain nombre de banques nationales et internationales parmi la clientèle mondiale de sa gamme de produits de gestion de trésorerie. Récemment, D+H a fait un investissement considérable afin d’augmenter ses capacités aux États-Unis et d’augmenter sa part du marché américain. Les produits de D+H dans le gestion de trésorerie se distinguent principalement grâce à des interfaces-utilisateurs reconfigurées, des capacités de production de rapports souples et exhaustives, une intégration simplifiée, des outils performants d’intégration et de valorisation bancaires, et des services intégrés bonifiés comme la gestion de liquidités. La capacité de la banque d’intégrer les systèmes existants et d’implanter la solution rapidement et facilement tout en offrant une plateforme personnalisable par les clients procure aux entreprises clientes de la banque un avantage concurrentiel considérable, qui les place en bonne position pour accroître leurs parts de marché. Messagerie financière Global Messaging Plus (« GMP ») est le produit phare dans la messagerie financière. Le produit offre des capacités de traitement direct des paiements, une gestion étendue du flux des travaux et des capacités d’intégration et de connectivité SWIFT pour tous les types de messages financiers. Quatre principaux concurrents dominent le paysage : SWIFT, Bottomline Technologies, qui a acquis Sterci, SunGard et Broadridge. Il existe plusieurs autres petits concurrents comme Axletree, Decillion, Allied Engineering Group (« AEG ») Akshay, Eastnets et Atos. La concurrence se divise essentiellement entre ceux qui offrent des services informatiques et ceux qui vendent des licences pour usage interne. La concurrence joue sur le plan de la fonctionnalité et de la capacité d’intégrer le produit aux systèmes internes de la clientèle. Les services informatiques de D+H sont le premier réseau non SWIFT d’après le volume des opérations. Ses fonctionnalités modulables et son temps de disponibilité sont les meilleurs parmi la concurrence. Le marché des licences internes est un domaine plus concurrentiel dans lequel D+H jour un rôle plus modeste. La prochaine version du produit GMP sera plus concurrentielle et D+H se démarquera essentiellement par sa capacité à moduler son offre et par les synergies réalisées si son produit est exploité avec Global Pay Plus et Global Cash Plus. Services aux marchands Le marché des services aux marchands est hautement concurrentiel et fragmenté. Aux États-Unis, de grands prestataires de services de base comme Jack Henry & Associates, Fiserv and FIS offrent des services de saisie des dépôts à distance, comme le font aussi de petits fournisseurs spécialisés comme Wausau. L’offre de services aux marchands de D+H se compose principalement d’un guichet générique de saisie des dépôts à distance, de produits de facturation électronique et de solutions de paiement par internet. D+H croit que son succès dans ce secteur dépend de sa capacité à prendre en charge de nombreux types de paiements et de canaux, de ses capacités mobiles et de ses solutions infonuagiques. 22 D+H croit qu’elle est concurrentielle dans tous ces secteurs. En outre, l’expérience diversifiée de D+H auprès des banques, des grandes entreprises et des petites et moyennes entreprises, ses puissantes fonctionnalités et son offre de produits intégrés la place en position concurrentielle favorable aux ÉtatsUnis et dans les marchés internationaux émergents La direction croit que D+H est concurrentielle dans chacun des secteurs du marché desservis par le secteur SMOB. Secteur SPABI Solutions de prêts Prêts hypothécaires Sur le marché américain, les composantes de la plateforme de solutions technologiques font face à la concurrence dans différents secteurs. Beaucoup d’institutions financières américaines recherchent des plateformes de montage de prêts hypothécaires qui offrent des services aux points de vente et des fonctionnalités de montage de prêts. Ses principaux concurrents dans ce secteur sont Ellie Mae, Prime Alliance (propriété de Mortgage Cadence), Lender Processing Services, Inc., Black Knight Financial Services et Blueberry Systems, LLC. La solution EnterpriseLOS fait également concurrence aux solutions hébergées traditionnelles fournies par Fiserv, Inc., Financial Industry Computer Systems, Inc. (« FICS »), entre autres. Les concurrents d’EnterprisePOS de D+H peuvent généralement se regrouper en deux catégories : (i) ceux qui offrent des systèmes de prise de décision hautement intégrés et (ii) ceux qui automatisent plus simplement la collecte de données liée aux demandes de prêts hypothécaires. En outre, certains fournisseurs de solutions plus importants possèdent la technologie, ou pourraient l’implanter, en vue d’offrir leurs principaux produits sur les marchés hypothécaires ou bancaires, produits qui pourraient concurrencer les solutions de D+H. D+H est d’avis que les critères clés selon lesquels ses clients font leurs choix sont la fonctionnalité, l’expérience des utilisateurs, la configurabilité, le lien avec les systèmes de souscription existants, le lien avec d’autres fournisseurs de données tiers, la vitesse du déploiement, les services et les coûts, entre autres. D+H est d’avis qu’elle est à la hauteur de la concurrence en ce qui concerne ces critères de sélection. Prêts à la consommation et prêts commerciaux Les concurrents dans le cycle du crédit de manière plus générale comprennent un grand nombre de fournisseurs de technologies, notamment Automated Financial Services (propriété de Sungard Data), Linedata (auparavant, Capital Stream Inc.), Moody’s, Wolters Kluwer et Fidelity National Information Services, Inc. D+H croit que la concurrence dans ce domaine est fondée principalement sur la fiabilité des systèmes, la production de rapports, l’innovation du service, les outils de gestion des processus, les liens vers des bases de données externes, les avantages du contrôle interne, la facilité de personnalisation et de configuration, les coûts d’implantation pour les clients et le prix. La direction croit que D+H est concurrentielle à l’égard de chacun de ces critères. La direction croit que D+H est concurrentielle dans chacun des secteurs du marché desservis. Solutions de base intégrées Le secteur de services de solutions de base intégrées est très concurrentiel. De nombreux facteurs clés différencient les entreprises les unes des autres : la qualité, la complexité et l’intégration des gammes de produits et services, la qualité du service et la solidité des relations avec la clientèle. Un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières, comme Fidelity National Information Services, Inc., Fiserv, Inc., Jack Henry & Associates, Inc., Computer Services Inc. et divers fournisseurs régionaux offrent des systèmes de traitement de base qui concurrencent ceux de D+H. De nombreux 23 fournisseurs multinationaux et internationaux de solutions technologiques aux institutions financières offrent des produits ou services qui concurrencent aussi ceux qu’offre D+H à l’échelle nationale et à l’échelle internationale, en particulier Temenos Group AG, Misys plc, Infosys Technologies Limited, Tata Consultancy et Oracle Financial Services. Sur le marché des solutions de canaux, D+H fait concurrence à un petit nombre de grands fournisseurs diversifiés de technologies financières et à quelques autres plus petits fournisseurs de créneaux. Dans la catégorie des solutions d’optimisation, D+H fait concurrence à d’autres grands fournisseurs d’infrastructure, même si elle est idéalement positionnée dans le marché des IaaS, car elle est l’une des rares entreprises à offrir des solutions IaaS conçues expressément dans le but de respecter les exigences de conformité et de sécurité rigoureuses imposées aux institutions financières américaines. La direction croit que D+H est concurrentielle dans chacun des secteurs du marché desservis. Secteur canadien Solutions de prêts Solutions de gestion des services connexes D+H est un des plus grands fournisseurs de services de recherche et d’enregistrement de biens meubles au Canada. Ses concurrents dans ce marché comprennent Compagnie de titres First Canadian, ESC Corporate Services Ltd., SecureFact Corporation, Teranet Inc. ainsi que plusieurs autres sociétés régionales et nationales situées au Canada et aux États-Unis. D+H est d’avis que la concurrence sur ce marché est fondée principalement sur l’efficacité des processus, la fiabilité des systèmes, la production de rapports, l’innovation du service, les outils de gestion des processus, les coûts d’implantation pour les clients et le prix. Dans le secteur du recouvrement et de la gestion de l’insolvabilité, la concurrence provient des établissements de crédit qui réalisent eux-mêmes leur recouvrement, ainsi que de sociétés comme DRN Commerce (unité de Compagnie de titres First Canadian), Techcom Software Solutions et KAR Auction Services (« ADESA »). Technologie de prêts hypothécaires au Canada D+H est un chef de file sur le marché des logiciels et réseaux utilisés dans le montage et l’évaluation de prêts hypothécaires. Dans l’industrie des services hypothécaires, il existe plusieurs concurrents directs, y compris Marlborough Stirling Canada (propriété de Vertex Financial Services Ltd., qui appartient ellemême à un consortium de fonds de capital-investissement américains). De plus, plusieurs grandes entreprises fournissent une vaste gamme de services hypothécaires complémentaires aux marques de D+H et en concurrence avec elles, y compris International Business Machines Corporation (« IBM »), SAP, Compagnie de titres First Canadian (propriété de The First American Corporation), Fidelity National Financial (« FNF »), Telus Corporation (par l’entremise de son institution financière) et Teranet Inc. Récemment, certaines de ces sociétés ont élargi la gamme des services qui entrent en concurrence avec une partie ou la totalité des services offerts par D+H. En outre, les systèmes élaborés à l’interne par des institutions financières constituent une autre source de concurrence pour D+H dans l’industrie des services de prêts. D+H croit que la concurrence dans le secteur des services de montage et d’évaluation des prêts hypothécaires est fondée principalement sur la fiabilité des systèmes, la rapidité de traitement, la fonctionnalité, la sécurité de la technologie, le niveau et la qualité de l’intégration auprès des participants de l’industrie et le prix. La direction croit que D+H est concurrentielle à l’égard de chacun de ces critères. 24 Gestion des programmes de prêts aux étudiants D+H est le plus grand prestataire de services de traitement sur le marché des prêts étudiants au Canada. La plupart des prêteurs sous-traitent le traitement de leurs prêts étudiants au Canada. Ses concurrents comprennent des sociétés américaines de services technologiques, comme IBM Global Services, HP et Nelnet Business Solutions. De plus, des intégrateurs de systèmes ou des sociétés d’experts-conseils pourraient mettre sur pied et exploiter des services de traitement de prêts et ont déjà répondu à des appels d’offres. D+H est d’avis que la concurrence sur ce marché est fondée principalement sur l’efficacité des processus, la fiabilité des systèmes, l’innovation du service, les coûts d’implantation pour les clients et le prix. La direction croit que D+H est concurrentielle sur ce marché. Le contrat actuel intervenu entre D+H et le gouvernement du Canada viendra à échéance le 31 mars 2016, après quoi le gouvernement du Canada aura le droit de le renouveler pour deux termes supplémentaires d’un an. Conformément à sa politique d’approvisionnement, le gouvernement du Canada a publié un appel d’offres en 2014. En janvier 2015, D+H a présenté son offre de renouvellement et s’est qualifiée pour la ronde de sélection suivante, qui a eu lieu en août 2015. D+H a fait une démonstration de ses capacités techniques au gouvernement du Canada afin d’obtenir une autorisation visant sa nouvelle plateforme numérique. D+H croit que le gouvernement prendra sa décision définitive début 2016. Solutions de paiement Chèques Sur les marchés des services aux titulaires de comptes de chèques, D+H fait face à plusieurs concurrents, notamment : a) les fabricants de formulaires; b) d’autres fournisseurs de chèques établis au Canada et ailleurs; c) les modes de paiement électronique, notamment les guichets automatiques, les prélèvements automatiques, les cartes de crédit, les cartes de débit et les systèmes de paiement électronique, comme les paiements par téléphone fixe ou mobile et par Internet, y compris les paiements de personne à personne; d) les fournisseurs de services de protection contre l’usurpation d’identité et de services de soutien aux cartes de crédit destinés aux institutions financières. Au Canada, les chèques pour les particuliers et la majorité des chèques et des produits de dépôt pour les petites entreprises de moins de dix employés sont principalement fournis par l’intermédiaire des institutions financières. À l’heure actuelle, c’est D+H qui fournit en chèques la plupart des institutions financières au Canada. Les principaux concurrents de D+H sont les autres grands fournisseurs nord-américains, les courtiers pour produits imprimés et les autres fabricants de formulaires. Les autres grands fournisseurs nord-américains de chèques comprennent : (i) Deluxe Corporation, y compris sa filiale, New England Business Systems Inc., présente au Canada sous le nom de NEBS DeluxePinpoint Canada et qui s’adresse principalement aux petites entreprises au moyen de catalogues, de ventes directes et de ventes par Internet; (ii) Harland Clarke Corp. Les courtiers pour produits imprimés répondent principalement à la demande des petites et moyennes entreprises au moyen de ventes directes. Les autres fabricants de formulaires répondent principalement à la demande des moyennes et grandes entreprises au moyen de ventes directes. Ces fabricants comprennent des sociétés comme VistaPrint Limited. Comme autres fournisseurs semblables d’institutions financières et de coopératives de crédit au Canada, mentionnons ASAP Cheques, Forms & Supplies. Il existe, outre la vente de chèques par l’entremise des institutions financières, une filière directe vers les moyennes et grandes entreprises et, dans certains cas, les petites. La filière directe est généralement alimentée par de grands fabricants de formulaires, comme R.R. Donnelley & Sons Company et The DATA Group Ltd., ou par des entreprises d’impression spécialisées ou des courtiers pour produits imprimés. La filière directe fonctionne indépendamment des services intégrés offerts par l’entremise des institutions financières. D+H s’est concentrée sur sa clientèle d’institutions financières. Elle croit que la vente directe aux petites entreprises représente un marché plus petit que le marché des institutions financières qu’elle dessert. 25 Services d’adhésion Il existe de nombreux concurrents dans le secteur des services de protection contre l’usurpation d’identité et d’autres services destinés aux titulaires de comptes de cartes de crédit et de chèques en Amérique du Nord, notamment Carlson Marketing Group Canada Ltd., Assurant Solutions Canada, filiale d’Assurant Inc. et MemberWorks Canada Corporation et plusieurs autres sociétés fermées. D+H croit que la concurrence dans le sous-secteur des services de protection améliorée est fondée principalement sur la fiabilité, la gamme de services offerts, l’innovation en matière de commercialisation et le prix. La direction croit que D+H est concurrentielle dans chacun des secteurs du marché desservis. Stratégie La stratégie de D+H consiste à devenir un chef de file dans les marchés en croissance du secteur des services financiers, puis à consolider cette position au moyen de solutions technologiques intégrées qui accroissent la valeur dans l’intérêt de sa clientèle. En 2015, la Société mettra en œuvre les stratégies suivantes au moyen de diverses activités commerciales : Tirer parti de la position mondiale de premier plan du secteur SMOB en matière de technologies de paiement, notamment les systèmes de centralisation des paiements, les solutions de messagerie financière, les services de gestion de trésorerie et les services aux marchands. Tirer parti de la position avantageuse du secteur SPABI dans le domaine des solutions de prêt et des solutions de base intégrées, en particulier sur les marchés nord-américains. Défendre sa position sur son marché principal au Canada tout en pénétrant de nouveaux segments de clientèle et en offrant de nouvelles propositions de valeur. Investir dans ses activités afin de répondre aux besoins de la clientèle, promouvoir la croissance des produits d’exploitation à long terme et accroître l’efficacité opérationnelle. Continuer à se mobiliser autour d’une marque commune. Utiliser efficacement les ressources financières. En 2016, la Société a l’intention de continuer à mettre en œuvre cette stratégie. En outre, elle accordera la priorité aux initiatives suivantes : Faire croître systématiquement et stratégiquement les produits d’exploitation générés à l’interne. Améliorer les compétences dans les domaines du génie informatique et de la gestion de produits, notamment grâce à des modes de développement polyvalents appliqués à ses principaux groupes de produits. Investir davantage dans l’innovation et les technologies financières de nouvelle génération. Faire évoluer le modèle d’affaire et les capacités stratégiques pour garantir la gestion plus efficace d’une entreprise mondiale. Diminuer les coûts d’exploitation et augmenter l’efficacité opérationnelle. Continuer à renforcer les pratiques de gestion du risque, particulièrement la sécurité de l’information et la conformité réglementaire aux États-Unis. Bien que les acquisitions continuent de faire partie de la stratégie de croissance et de diversification à long terme de la Société, les priorités à court terme de la Société demeureront l’intégration du secteur SMOB, les ventes croisées, la réduction de la dette et l’efficacité opérationnelle. Le rapport de gestion de la Société (le « rapport de gestion ») pour l’exercice clos le 31 décembre 2015, qu’on peut consulter sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com et qui est intégré par renvoi dans la présente notice annuelle, contient des renseignements supplémentaires sur les stratégies de D+H. 26 Risques liés à la réalisation des plans stratégiques Des facteurs indépendants de la volonté de D+H pourraient nuire à la réalisation de ses objectifs stratégiques. Comme il a été signalé précédemment, il existe des risques et des hypothèses associés à ces objectifs et à ces stratégies. Voir la rubrique « Facteurs de risque » qui figure ci-après et dans le rapport de gestion de la Société. Propriété intellectuelle Comme il se fait couramment dans l’industrie, l’Entreprise protège ses produits et services par des moyens contractuels et par des moyens légaux, à l’aide des lois qui portent sur les brevets, les droits d’auteur, les marques de commerce et les secrets commerciaux. D+H consent généralement des licences d’utilisation de ses produits à ses clients plutôt que de leur en transférer la propriété. Ces licences interdisent la reproduction, la divulgation, la rétroingénierie ou la cession des produits de D+H. D+H tente également d’éviter la divulgation de ses renseignements exclusifs en obligeant les employés et consultants à signer des ententes de non-divulgation et de cession des droits de propriété intellectuelle. Ces ententes obligent aussi les employés et consultants à céder à D+H toute œuvre intellectuelle qu’ils créent au cours de leur emploi ou mandat. Les codes sources des produits de D+H sont considérés comme des secrets commerciaux protégés et comme des œuvres non publiées protégées par des droits d’auteur, même si la protection du droit d’auteur n’est pas toujours possible dans certains pays où D+H accorde des licences d’utilisation de ses produits ou commercialise ses produits. L’Entreprise est actuellement titulaire d’un petit nombre de brevets. Employés Au 31 décembre 2015, D+H comptait plus de 5 500 employés. La seule convention collective à laquelle D+H était partie couvrait environ 42 employés. Elle est venue à échéance le 31 mars 2015 et n’a pas été renouvelée. À la connaissance de la direction, D+H n’a connu aucun arrêt de travail au cours de son histoire et, selon la direction, elle a de bonnes relations avec ses employés. Exploitation, installations et équipement D+H offre ses divers programmes de produits et de services à partir de ses établissements situés au Canada, aux États-Unis et ailleurs à l’étranger; elle a recours à des tiers lorsque cela s’avère rentable et indiqué. La Société possède actuellement neuf établissements au Canada et 21 aux États-Unis. Elle compte aussi des installations et des bureaux de vente en Inde, en Israël, en Suisse, au Royaume-Uni, en Irlande, en Allemagne, en Australie et à Singapour. Les employés des bureaux administratifs à Toronto (Ontario), au Canada, sont chargés de l’administration, des ventes, de la commercialisation, des finances, des ressources humaines, des services juridiques et des services commerciaux. La mise au point des divers produits technologiques a lieu principalement dans les bureaux de D+H situés au Canada, aux États-Unis, en Israël, en Suisse et en Inde. D’autres centres d’exploitation chargés des services d’enregistrement, des marchés du crédit et du programme d’approvisionnement en chèques sont situés dans la région du Grand Toronto (Ontario), ainsi qu’à Burnaby (Colombie-Britannique) et à Longueuil (Québec). L’infrastructure technologique est assurée par des centres de données exploités par des tiers ou par des centres exploités à l’interne. Les services à la clientèle sont offerts par des centres d’appels situés en Ontario, à Longueuil, au Québec, dans la plupart des centres aux États-Unis, en Inde, en Israël, en Suisse et au Royaume-Uni. 27 CONVENTION DE CRÉDIT, CONVENTIONS D’ACHAT DE BILLETS ET GARANTIES D’EXÉCUTION Neuvième convention de crédit modifiée D+H Société en commandite, D+H Ltd. et D+H General Partnership 1 (collectivement, les « emprunteurs ») sont parties à une neuvième convention de crédit modifiée intervenue en date du 30 avril 2015, modifiée les 30 juin et 30 novembre 2015, avec La Banque de Nouvelle-Écosse, à titre d’agent administratif (agissant en cette qualité, l’« agent ») et de prêteur, et les autres prêteurs signataires de cette convention (collectivement, les « prêteurs ») (la « convention de crédit »). Aux termes de la convention de crédit, les prêteurs ont mis certaines facilités de crédit à la disposition des emprunteurs, dont les suivantes : (i) une facilité de crédit renouvelable sans amortissement de 550 millions de dollars (la « facilité de crédit renouvelable »); (ii) une facilité de crédit non renouvelable et sans amortissement de 512,62 millions de dollars américains ou l’équivalent en dollars canadiens (la « facilité à terme »); (iii) une facilité de crédit à terme sans amortissement et non renouvelable de 80 millions de dollars américains ou l’équivalent en dollars canadiens (la « facilité de crédit-relais relative aux billets »). La facilité de crédit renouvelable peut être affectée au financement des dépenses en immobilisations et à d’autres besoins généraux de l’entreprise. Aux termes de la convention de crédit, les emprunteurs peuvent demander un supplément de crédit total d’au plus 250 millions de dollars au titre de la facilité de crédit renouvelable. Le 30 avril 2015 ont été prélevées des sommes de 109,4 millions de dollars et 163,1 millions de dollars américains, sur la facilité de crédit renouvelable, 245 millions de dollars américains sur la facilité à terme et 80 millions de dollars américains sur la facilité de crédit-relais relative aux billets pour financer une partie de l’acquisition de Fundtech. Actuellement, 49,4 millions de dollars et 163,1 millions de dollars américains ont été tirés sur la facilité de crédit renouvelable et 512,62 millions de dollars américains demeurent disponibles sur la facilité à terme. Actuellement, l’encours de la facilité de crédit-relais relative aux billets est nul, puisqu’elle a été remboursée intégralement au moyen du produit tiré de la vente de billets de série D Prudential et de billets de série B LMCAV, comme il est décrit ci-après. Convention cadre privée d’achat de billets avec Prudential et IPD D+H Société en commandite a conclu une quatrième convention cadre privée d’achat de billets modifiée en date du 8 mai 2015, modifiée les 30 juin et 30 novembre 2015, avec Prudential Investment Management Inc., Integrated Private Debt Fund II LP et les acheteurs (définis dans la convention) (la « convention d’achat de billets avec Prudential et IPD »), aux termes de laquelle elle a continué d’émettre (i) des billets garantis de premier rang de série A d’un capital total de 50 millions de dollars, échéant le 30 juin 2017 et portant intérêt au taux de 6,99 % par année (les « billets de série A Prudential et IPD »), et (ii) des billets garantis de premier rang de série B d’un capital total de 30 millions de dollars, échéant le 30 juin 2017 et portant intérêt au taux de 6,17 % par année (les « billets de série B Prudential et IPD »). Convention cadre privée d’achat de billets avec Prudential Les emprunteurs ont conclu une deuxième convention cadre privée d’achat de billets modifiée en date du 8 mai 2015, modifiée les 30 juin et 30 novembre 2015, avec Prudential Investment Management Inc. et les acheteurs (définis dans la convention) (la « convention d’achat de billets avec Prudential »), aux termes de laquelle D+H USA General Partnership 1 a continué d’émettre (i) des billets garantis de premier rang de série A d’un capital total de 63 millions de dollars américains, échéant le 12 avril 2021 et portant intérêt au taux de 6,59 % par année (les « billets de série A Prudential »); (ii) des billets garantis de premier rang de série B d’un capital total de 16,5 millions de dollars américains, échéant le 30 juin 2022 et portant intérêt au taux de 4,94 % par année (les « billets de série B Prudential »); (iii) D+H Ltd. a 28 continué d’émettre des billets garantis de premier rang de série C à 5,76 % d’un capital total de 100 millions de dollars américains, échéant le 26 août 2023 (les « billets de série C Prudential »). À l’occasion de la conclusion de la convention d’achat de billets avec Prudential, D+H Ltd. a émis et vendu à certains des acheteurs des billets garantis de premier rang de série D à 4,32 % d’un capital total de 40 millions de dollars américains, échéant le 8 mai 2022 (les « billets de série D Prudential »), dans le but de rembourser la facilité de crédit-relais relative aux billets. Convention cadre privée d’achat de billets avec New York Life Investment Management Les emprunteurs ont conclu une deuxième convention cadre privée d’achat de billets modifiée en date du 8 mai 2015, modifiée les 30 juin et 30 novembre 2015, avec NYL Investors LLC et les acheteurs (définis dans la convention) (la « convention d’achat de billets avec NYLIM »), aux termes de laquelle (i) D+H USA General Partnership 1 a continué d’émettre des billets garantis de premier rang de série A d’un capital total de 15 millions de dollars américains, échéant le 30 juin 2022 et portant intérêt au taux de 4,94 % par année (les « billets de série A NYLIM »), (ii) D+H Ltd. a continué d’émettre des billets garantis de premier rang de série B d’un capital total de 50 millions de dollars américains, échéant le 26 août 2023 et portant intérêt au taux de 5,76 % par année (les « billets de série B NYLIM »). Convention cadre privée d’achat de billets avec La Métropolitaine, compagnie d’assurance-vie Les emprunteurs ont conclu une convention cadre privée d’achat de billets modifiée en date du 8 mai 2015, dans sa version modifiée les 30 juin et 30 novembre 2015, avec La Métropolitaine, compagnie d’assurance-vie et les acheteurs (définis dans la convention) (la « convention d’achat de billets avec LMCAV »), aux termes de laquelle D+H Ltd. a continué d’émettre des billets garantis de premier rang de série A à 5,76 % d’un capital total de 75 millions de dollars américains, échéant le 26 août 2023 (les « billets de série A LMCAV »). À l’occasion de la conclusion de la convention d’achat de billets avec LMCAV, D+H Ltd. a émis et vendu à certains des acheteurs des billets garantis de premier rang de série B à 4,32 % d’un capital total de 40 millions de dollars américains, échéant le 8 mai 2022 (les « billets de série B LMCAV »), dans le but de rembourser la facilité de crédit-relais relative aux billets. Convention cadre privée d’achat de billets avec IPD D+H Société en commandite et D+H Ltd. ont conclu une convention cadre privée d’achat de billets modifiée en date du 8 mai 2015, modifiée les 30 juin et 30 novembre 2015, avec Integrated Private Debt Fund III LP et les acheteurs (définis dans la convention) (la « convention d’achat de billets avec IPD », formant, avec la convention de crédit, la convention d’achat de billets avec Prudential et IPD, la convention d’achat de billets avec Prudential, la convention d’achat de billets avec NYLIM et la convention d’achat de billet avec LMCAV, les « conventions de financement »), aux termes de laquelle D+H Ltd. a continué d’émettre des billets garantis de premier rang de série A à 6,01 % d’un capital total de 20 millions de dollars, échéant le 26 août 2023 (les « billets de série A IPD », désignés, conjointement avec les billets de série A Prudential et IPD, les billets de série B Prudential et IPD, les billets de série A Prudential, les billets de série B Prudential, les billets de série C Prudential, les billets de série D Prudential, les billets de série A NYLIM, les billets de série B NYLIM, les billets de série A LMCAV et les billets de série B LMCAV, les « billets »). Les obligations aux termes des conventions de financement sont de rang égal à tous les égards importants. Le texte qui suit est un résumé des principales conditions des conventions de financement. Ce résumé est présenté sous réserve du texte intégral de chacune des conventions de financement. 29 On peut consulter le texte de chacune des conventions de financement sous le profil de la Société dans SEDAR (www.sedar.com). Échéance et intérêts Les sommes dues aux termes de la convention de crédit sont exigibles intégralement le 30 avril 2020 (sous réserve d’un cas de défaut ou de la prorogation de la date d’échéance conformément à la convention de crédit). Les intérêts et la commission d’attente prévus par la convention de crédit sont imposés à des taux qui dépendent du ratio de la dette consolidée nette totale sur le BAIIA de la Société et varient en fonction des taux d’emprunt au Canada et aux États-Unis. Le ratio dette consolidée nette totale/BAIIA est défini dans chacune des conventions de financement mais, en résumé, il est établi en divisant le total de l’encours de la dette et des obligations découlant des contrats de location-acquisition (éventuellement réduite de l’ensemble des liquidités et des quasi-liquidités de D+H détenues dans un compte bancaire situé aux États-Unis, au Canada, au Luxembourg, en Suisse ou en Israël (dans chaque cas lorsqu’une convention de maîtrise de compte ou une convention analogue est en vigueur) jusqu’à un maximum total de 50 millions de dollars et compte non tenu de la dette découlant des débentures), par le résultat net avant activités abandonnées, intérêt, impôt et amortissement, et plus amplement rajusté en fonction de certains éléments prévus dans les conventions de financement (le « ratio dette consolidée nette totale/BAIIA »). Les sommes dues au titre des billets sont exigibles à leurs dates d’échéance respectives. Les billets portent intérêt à leurs taux respectifs, comme il est indiqué ci-dessus, sous réserve d’ajustements si un ratio dette consolidée nette totale/BAIIA prévu est atteint pour une période donnée, comme il est indiqué dans les conventions de financement respectives. Sûreté et garanties Les obligations découlant des conventions de financement et des contrats de couverture (décrits ci-après sous « Contrats de couverture ») conclus avec les prêteurs sont garanties par une sûreté de premier rang (sous réserve de certains privilèges autorisés) grevant la quasi-totalité des actifs des emprunteurs et par une sûreté donnée par chaque emprunteur sur les obligations des autres emprunteurs. Les obligations susmentionnées sont garanties par la Société, Davis + Henderson SEC, le commandité, D+H USA Holdings Inc., D+H USA Corporation, D+H USA General Partnership 2, Tricura Canada Inc., D+H USA ULC, D+H USA LLC, D+H S.à r.l., D+H Finance S.à r.l., Fundtech Investments II, Inc., US FT Parent, Inc., US FT Holdco, Inc., Fundtech Corporation, BServ Investments, Inc., BServ, Inc., BServ Internet Payments, Inc., FT Luxembourg Holdco S.à r.l., FT Israeli Holdco 2011 Ltd., Fundtech Ltd., D+H Investments S.à r.l., Datasphere S.à r.l. et D+H Switzerland GmbH (collectivement, les « membres du groupe de D+H ») ainsi que par une sûreté de premier rang (sous réserve de certains privilèges autorisés) grevant tous les actifs des membres du groupe de D+H. Aux termes de la convention de crédit, les facilités de gestion de trésorerie consenties par les prêteurs aux emprunteurs ou aux membres du groupe de D+H sont également couvertes par les ententes de sûreté susmentionnées et par la garantie des emprunteurs ou de membres du groupe de D+H, selon le cas. Sûretés négatives et restrictions aux distributions Les conventions de financement stipulent les obligations habituelles de faire, de ne pas faire et de déclarer certains renseignements. Les dispositions des conventions de financement limitent, entre autres, la capacité des emprunteurs, le cas échéant, de contracter des dettes et de créer des privilèges ou d’autres charges et de consentir des prêts ou de réaliser d’autres placements et acquisitions. Les contrats de couverture doivent être conclus avec un prêteur. Les conventions de financement imposent également des limites sur certains placements. Les comptes de placement des emprunteurs et des membres du groupe de D+H doivent être tenus auprès d’un ou de plusieurs prêteurs. 30 Les conventions de financement restreignent la capacité des emprunteurs, le cas échéant, de distribuer l’encaisse nécessaire pour que la Société verse des distributions à ses actionnaires. Les distributions versées par les emprunteurs au cours d’un trimestre donné, majorées des distributions pour les trois trimestres précédents, ne peuvent pas excéder les flux de trésorerie disponibles (au sens de chacune des conventions de financement, le cas échéant) des quatre derniers trimestres, y compris le trimestre en question. Il est également interdit à la Société de verser des distributions lorsqu’elle est en défaut ou qu’existe un cas de défaut aux termes des conventions de financement. Les conventions de financement obligent aussi la Société à se conformer, sur une base consolidée, (i) au ratio dette à long terme nette totale/BAIIA stipulé dans les conventions de financement, et (ii) à un « ratio de couverture des intérêts » d’au moins 3 sur 1. Ces ratios sont définis en détail dans chacune des conventions de financement. Les emprunteurs respectaient tous leurs engagements et critères financiers au 31 décembre 2015. Cas de défaut Les conventions de financement prévoient les cas de défaut habituels. Les autres cas de défaut comprennent la résiliation anticipée de certains contrats avec des clients et le fait pour certains membres du groupe de D+H de ne plus être propriétaires exclusifs d’autres membres du groupe de D+H. Contrats de couverture Depuis janvier 2002, D+H conclut des contrats de swap de taux d’intérêt et, dernièrement, D+H a conclu des contrats de change à terme. Les contrats de couverture en cours au 31 décembre 2015 sont plus amplement décrits dans les notes afférentes aux états financiers et le rapport de gestion de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2015. La direction de D+H évalue périodiquement la politique de couverture approuvée par le conseil, ce qui oblige généralement D+H à fixer des taux d’intérêt et à obtenir des couvertures de change au moyen de contrats de change à terme et de contrats de swap de taux d’intérêt établis en fonction de divers échéanciers. Par conséquent, D+H peut augmenter ou réduire périodiquement l’usage d’instruments de couverture. À l’occasion, D+H emploie également la comptabilité de couverture, par couverture des flux de trésorerie et des investissements nets, afin de gérer l’exposition de son bénéfice net aux taux d’intérêt et aux taux de change. Lettres de crédit Au 31 décembre 2015, la Société avait fait délivrer des lettres de crédit d’une valeur totale de 6,3 millions de dollars, qui font partie de la facilité de crédit. La Société fait délivrer une lettre de crédit à la demande du bénéficiaire, à titre de garantie au cas où la Société ne respecterait pas ses obligations financières stipulées par contrat. À l’heure actuelle, la valeur des lettres de crédit délivrées au nom de la Société s’élève à 7,5 millions de dollars. FACTEURS DE RISQUE Outre les risques commerciaux normaux, D+H est exposée à de graves risques et incertitudes, notamment ceux énumérés ci-après et ailleurs dans la présente notice annuelle. Tous les risques décrits aux présentes pourraient avoir un effet défavorable important sur les résultats d’exploitation et la situation financière de D+H. La divulgation non autorisée de données, les atteintes à la sécurité, les cyberattaques ou les virus informatiques risqueraient de nuire aux activités de l’Entreprise en interrompant la prestation des services, d’occasionner des 31 litiges prolongés et coûteux, d’entraîner une perte de clientèle et de nuire à la réputation ou à la propriété intellectuelle de D+H Dans l’exercice de ses activités, D+H recueille, traite, entrepose et transmet des renseignements confidentiels et personnels, y compris des renseignements exclusifs sensibles liés à ses propres activités. Tout accès non autorisé aux systèmes informatiques de D+H pourrait se traduire par le vol ou la publication de renseignements confidentiels, entraîner la suppression ou la modification d’enregistrements ou causer par ailleurs des interruptions dans les activités de D+H. En outre, en dépit des mesures de sécurité mises en place par D+H, ses systèmes demeurent vulnérables aux dommages occasionnés par un virus informatique, un accès non autorisé, une cyberattaque ou une autre perturbation semblable. La survenance d’un tel événement pourrait perturber la prestation des services de D+H et porter atteinte à l’intégrité, la continuité, la sécurité et la fiabilité de ses systèmes, en plus de bloquer certaines de ses applications ou de perturber pareillement les activités de D+H. Ces risques s’aggravent à mesure qu’augmentent la quantité d’information transmise par Internet et l’expertise des cybercriminels. Si quelqu’un devait arriver à déjouer les mesures de sécurité du réseau de D+H ou à s’approprier autrement de façon illicite des données sensibles, D+H pourrait s’en trouver responsable, ses clients pourraient ne plus avoir confiance en sa capacité de les servir, ses activités pourraient être interrompues, sa propriété intellectuelle atteinte (notamment par divulgation de secrets commerciaux) ce qui aurait, dans tous ces cas, un effet défavorable important sur les activités, les résultats d’exploitation et la situation financière de D+H. D+H ne peut pas avoir la certitude que les progrès dans les méthodes criminelles, la découverte de nouvelles failles, les tentatives d’exploiter les faiblesses de ses systèmes, les vols de données, le branchement ou l’accès frauduleux à ses installations physiques ou réseaux ou d’autres agissements ne compromettront pas ni ne violeront les technologies qui protègent ses réseaux et ses renseignements confidentiels. Qui plus est, puisque ces menaces continuent d’évoluer, D+H pourrait être forcée d’affecter des ressources considérables au renforcement de la sécurité et du contrôle de ses données ou à la correction de ses vulnérabilités. Même si aucune des menaces rencontrées à ce jour n’a eu d’effet important sur l’Entreprise, une grave défaillance pourrait avoir un effet défavorable considérable sur elle. Erreurs ou défauts non décelés Les solutions technologiques de D+H pourraient contenir des erreurs, défauts ou bogues non décelés et rien ne garantit qu’aucune erreur ne sera trouvée dans les produits actuels ou futurs de D+H ou les produits de tiers dont ces produits dépendent, ce qui pourrait causer un retard dans la mise en œuvre des produits, empêcher les clients de les utiliser, entraîner leur rejet par le marché, détourner des ressources, entacher la réputation de D+H et augmenter les frais de service et de garantie ou forcer D+H à verser des dommages-intérêts. Des erreurs, défauts ou bogues pourraient bloquer certaines des applications de D+H ou pareillement nuire aux activités de D+H ou de ses clients, ce qui pourrait avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise. Incapacité de mettre au point ou d’actualiser des produits et services et d’anticiper convenablement les développements ou demandes du marché Le succès futur de D+H dépendra en grande partie de sa capacité d’améliorer ses produits et services actuels et de concevoir et lancer de nouveaux produits et services qui suivent les progrès technologiques, l’évolution des normes de l’industrie et du cadre réglementaire dans lequel D+H exerce ces activités et les besoins de plus en plus complexes de ses clients et de leur clientèle. Étant donné la forte concurrence et l’évolution rapide des technologies dans le secteur de D+H et l’éventuelle arrivée sur le marché de technologies révolutionnaires, il est important qu’elle améliore sans cesse ses produits et qu’elle en conçoive de nouveaux pour tirer parti des occasions stratégiques qui se présentent. La mise au point de nouveaux produits et logiciels coûte cher. D+H pourrait subir des retards dans la mise au point de nouvelles solutions et de nouveaux services technologiques. Or le recouvrement des sommes investies 32 dans la mise au point de produits peut être très long. Les plans de D+H pour l’avenir prévoient des investissements importants dans la recherche et le développement de solutions technologiques et les créneaux de produits connexes, dont elle dépendra largement. Le marché pour les produits et services existants de D+H continue à se développer et à évoluer. Cette évolution constante rend difficile de prévoir la demande pour les produits et services de D+H, qui ne peut pas garantir que le marché pour ses produits s’élargira ou qu’ils seront largement acceptés. Si le marché pour les produits de D+H ne se forme pas dans les délais et selon les volumes prévus par la direction de D+H, le chiffre d’affaires et la rentabilité futurs de D+H en seront affectés. En outre, les produits actuels de D+H pourraient devenir désuets, invendables ou moins concurrentiels par suite d’un changement dans les technologies, les normes de l’industrie, la réglementation et les besoins des clients ou par suite du lancement de nouveaux produits ou de nouveaux investissements réalisés par des concurrents existants ou futurs, ce qui obligerait D+H à mettre au point de nouveaux produits. Même si D+H a eu des taux de fidélisation élevés dans le passé, certains de ses clients pourraient choisir de ne pas renouveler les conventions conclues avec elle. Rien ne garantit que les clients de D+H renouvelleront leurs contrats au même niveau de service ou à des niveaux plus élevés. L’incapacité de gérer convenablement l’offre de produits et services en constante augmentation, en étant par exemple incapable d’assurer un taux de renouvellement élevé et de prévoir convenablement les développements et demandes du marché, ainsi que l’incapacité de mettre au point et de commercialiser de nouveaux produits et services générant des marges favorables risqueraient d’avoir un effet défavorable sur l’Entreprise. En outre, l’incapacité de D+H d’offrir des solutions qui respectent une réglementation en constante évolution pourrait engager la responsabilité des clients de D+H envers les consommateurs et leur faire encourir de fortes amendes, dont D+H serait ultimement responsable, ou entraîner la violation de ses obligations contractuelles envers ses clients. Dépendance envers les décisions des clients éventuels de remplacer leurs anciens systèmes informatiques Le chiffre d’affaires de D+H provient en partie de la gamme de services offerts en complément de ses produits, comme les services d’impartition, d’installation, de lancement, de formation, les services supplémentaires d’hébergement de logiciels rémunérés sur la base du service fourni, les licences visant des solutions à l’interne et les services de maintenance et de soutien. Une grande partie de cette rémunération est directement attribuable aux licences liées aux plateformes logicielles de base de D+H ou est générée dans le temps du fait que les clients utilisent les plateformes logicielles de base de D+H. Les banques et les coopératives de crédit ont été lentes à adopter les nouvelles technologies. Bon nombre de ces institutions financières ont toujours comblé leurs besoins en technologie de l’information au moyen d’anciens systèmes informatiques dans lesquels elles ont souvent investi d’importantes ressources. Par conséquent, ces institutions financières pourraient hésiter à remplacer leurs vieux systèmes par les plateformes logicielles de base de D+H. Également, elles pourraient refuser d’acheter de nouvelles versions des produits de D+H. Les résultats financiers futurs de D+H dépendront en partie de la mise au point, du lancement et de l’acceptation par la clientèle de nouvelles versions améliorées de ses plateformes logicielles de base et de ses autres produits complémentaires. L’incapacité de D+H de mettre au point, de lancer et de faire accepter par la clientèle de nouvelles versions améliorées de ses plateformes logicielles de base et d’autres produits complémentaires pourrait avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise. Le secteur des services financiers servi par D+H est assujetti à une réglementation complexe et susceptible d’évolution Le secteur des services financiers et les institutions financières sont assujettis à une réglementation fédérale, provinciale et étatique complexe et de grande portée. La crise financière mondiale a entraîné une 33 réglementation accrue et une augmentation de la surveillance gouvernementale, y compris l’adoption de la loi Dodd-Frank, entre autres. Les mesures actuelles et futures des autorités gouvernementales et des organismes de réglementation pourraient avoir une incidence sur les décisions des clients de D+H, ainsi que sur le moment où ces décisions seront prises et mises en application. Les produits et services de D+H doivent être conçus de façon à respecter les contraintes réglementaires qui régissent les activités des clients de D+H. La rigueur de l’examen mené par les autorités de réglementation et l’augmentation des exigences réglementaires qui pèsent actuellement et continueront vraisemblablement de peser sur l’industrie des services financiers poseront sans doute une difficulté permanente dans la conception des produits et services de D+H. L’incapacité des produits et services de D+H de respecter convenablement le cadre réglementaire risquerait d’avoir un effet défavorable important sur les activités, la situation financière et les résultats d’exploitation de D+H. Les lois, règles et règlements auxquels D+H et ses clients doivent se conformer, notamment en vue d’assurer la protection adéquate de la vie privée des clients et en vue de les mettre à l’abri des pratiques commerciales trompeuses, pourraient rendre plus coûteux et difficile ou moins efficace l’exercice des activités de D+H et pourraient l’obliger à modifier ses produits ou services actuels ou futurs. La réalisation d’une telle éventualité pourrait avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise. Longs cycles de vente Les clients éventuels engagent généralement d’importantes ressources pour évaluer les logiciels et les services disponibles, ce qui demande un lourd investissement en temps, efforts et argent pour les informer avant qu’ils n’achètent. En outre, dans le cadre de la vente ou du déploiement des solutions et des services technologiques de D+H, les clients demandent parfois d’autres importants services connexes visant à réaliser une validation de principe ou à personnaliser nos produits afin de répondre à leurs besoins. Toutes les activités susmentionnées peuvent nécessiter des sommes et des ressources humaines importantes, alors qu’en définitive le client choisit de ne pas conclure la vente ou finir la mise en œuvre. L’incapacité de D+H de conclure une vente, la décision de clients de ne pas procéder à la mise en œuvre après que des sommes et des ressources humaines importantes ont été engagées ou encore les retards subis par D+H pourraient avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise, la situation financière de D+H et ses résultats d’exploitation. Regroupements et défaillances des institutions financières La clientèle de D+H se compose de banques, de coopératives de crédit et d’autres institutions financières. Le nombre de banques à rayonnement local et de coopératives de crédit a diminué en raison des défaillances qui se sont produites au cours des dernières années et des fusions et acquisitions réalisées au cours des dernières décennies. Cette tendance devrait se maintenir à mesure que se réalisent d’autres regroupements. Les défaillances, les fusions ou les regroupements de banques et d’institutions financières dans le futur pourraient réduire la clientèle réelle et potentielle de D+H. La réduction de la clientèle de D+H pourrait avoir un impact défavorable important sur l’Entreprise et les résultats d’exploitation de D+H même si cette réduction ne diminue pas les activités globales des entités regroupées. Il est également possible que les banques, coopératives de crédit et institutions financières plus grandes issues des fusions ou des regroupements bénéficient d’une plus grande marge de négociation avec D+H ou qu’elles décident de réaliser à l’interne une partie ou la totalité des services actuellement ou éventuellement fournis par D+H. Elles pourraient aussi profiter du regroupement pour faire des économies en résiliant des contrats. Toutes ces situations pourraient avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise et sur les résultats d’exploitation et la situation financière de D+H. 34 Exposition aux fluctuations du marché des prêts hypothécaires résidentiels et autres prêts Une part des produits ajustés consolidés de l’Entreprise sont tributaires du secteur des prêts hypothécaires et, directement ou indirectement, du secteur de l’immobilier résidentiel au Canada et aux États-Unis. Au cours des dernières années, ces marchés ont connu des hauts et des bas en raison, notamment, des fluctuations de la conjoncture économique, des marchés immobiliers, des taux d’intérêt et de l’évolution de la réglementation. À l’avenir, toute hausse éventuelle des taux d’intérêt, d’autres variations économiques cycliques défavorables ou d’autres changements, notamment réglementaires, significatifs sur le marché immobilier ou hypothécaire risqueraient de nuire aux volumes d’opérations et à l’Entreprise, et puisque ces services rapportent généralement de bonnes marges, cette diminution du volume pourrait avoir un effet néfaste sur l’Entreprise. Une part des produits ajustés consolidés de l’Entreprise est également tributaire du secteur des prêts aux particuliers. Les volumes des prêts aux particuliers subissent l’effet de certains facteurs comme le nombre de voitures neuves et d’occasion qui sont achetées (dans le cas des prêts automobiles), la conjoncture économique générale et les taux d’intérêt. À l’avenir, toute hausse éventuelle des taux d’intérêt ou d’autres changements économiques cycliques défavorables risqueraient de nuire aux volumes d’opérations. Baisse du volume de commande de chèques au Canada Environ 21 % des produits ajustés consolidés de D+H proviennent du secteur des services de solutions de paiement du segment canadien de l’entreprise. La majeure partie des produits de ce secteur sont liés aux commandes de chèques, si bien qu’ils sont tributaires de l’utilisation des chèques au Canada. La direction est d’avis que l’adoption de nouveaux modes de paiement a eu et continuera d’avoir un impact sur le volume des commandes de chèques et que le taux d’adoption peut varier entre les chèques personnels et les chèques commerciaux. L’utilisation de nouveaux modes de paiement s’amplifie et pourrait s’accélérer davantage, ce qui se traduirait par une réduction des volumes et des valeurs des commandes de chèques. L’adoption et la mise en œuvre de stratégies d’atténuation du risque par la direction pourraient être sans effet et la baisse du volume des commandes de chèques pourrait être plus rapide que prévu. Toute réduction importante aura un effet défavorable sur l’Entreprise. Dépendance envers les produits et services de tiers Dans certains secteurs de ses activités, l’Entreprise demande à des tiers de lui fournir des services de production, d’exécution ou d’autres services, comme des services postaux, certains services de soutien aux programmes de services améliorés, la connectivité aux fournisseurs de services technologiques et de données, aux fournisseurs de réseaux et de centres de données et d’autres ententes d’impartition ou de partenariat en général. En outre, les produits logiciels de D+H sont conçus pour fonctionner de concert avec certains logiciels tiers, en particulier les bases de données relationnelles de Microsoft et d’Oracle, ainsi que les logiciels libres. Comme l’Entreprise s’est engagée à fournir des produits et des services à ses clients, elle pourrait se voir présenter une réclamation si ses fournisseurs ou ses partenaires ne respectaient pas leurs obligations contractuelles pour quelque raison que ce soit, si les produits des tiers comportaient des défauts et des erreurs et que les ententes d’impartition ou de partenariat n’étaient pas renouvelées ou conclues ou si la diffusion des produits et des services à D+H par un de ces fournisseurs ou de ces partenaires était interrompue ou retardée en raison d’un virus informatique, d’un accès non autorisé, d’une cyberattaque ou d’un autre événement semblable. Les marges bénéficiaires actuelles reflètent ces ententes contractuelles avec des tiers. Si l’Entreprise était obligée de conclure d’autres ententes d’impartition, cela pourrait nuire aux marges et aux flux de trésorerie et avoir un effet défavorable sur l’Entreprise. Ces risques sont particulièrement graves lorsqu’il n’existe que quelques tiers capables de fournir le produit ou service visé ou que le produit du tiers est essentiel au fonctionnement des produits de D+H. 35 Dépendance envers le personnel clé Les activités mondiales de D+H dépendent des compétences, de l’expérience et du travail de nombreux employés et hauts dirigeants clés; or, la concurrence dans le secteur des technologies pour obtenir les services de personnel qualifié est considérable. Si un haut dirigeant ou un employé clé de D+H ne pouvait ou ne voulait plus continuer à travailler pour D+H ou si D+H était incapable de compter sur les compétences et les aptitudes dont elle a besoin pour se développer ou d’attirer du personnel qui les possède, cela pourrait avoir un effet défavorable important sur elle. Concurrence d’entreprises offrant des produits et services semblables Le marché pour les produits et services de D+H est concurrentiel. Les concurrents de D+H sont de diverses origines et tailles. L’ampleur et la diversité de leurs gammes de produits et services varient d’une entreprise à l’autre. Certains concurrents de D+H ont un avantage sur elle en raison de l’ancienneté de leurs activités et produits, de la plus grande taille de leur clientèle, de la supériorité de leurs ressources financières, techniques et commerciales et, dans certains cas, de la supériorité de leur présence mondiale et de leur volonté à réduire leurs prix et leurs marges pour accroître leurs parts de marché. Ainsi D+H fait face à une concurrence qui pourrait causer la perte de contrats ou la réduction des marges, ce qui risque de nuire à son Entreprise. D+H s’attend à ce que de nouveaux acteurs et de nouvelles technologies tentent de pénétrer ses marchés internationaux, notamment des fournisseurs de produits et services semblables qui pourraient bénéficier d’une structure de coûts plus faibles. D+H s’attend également à ce que la concurrence s’intensifie en raison des regroupements au sein des industries dans lesquelles elle exerce ses activités. Rien ne garantit que D+H sera en mesure d’affronter les concurrents actuels et éventuels ou que les pressions concurrentielles auxquelles elle est confrontée dans ses marchés n’auront pas d’effet défavorable important sur l’Entreprise. Afin de faire face à la concurrence, D+H pourrait devoir consentir des remises supplémentaires aux clients, modifier ses prix ou offrir des conditions de paiement ou des conditions contractuelles plus favorables, ce qui pourrait avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise. Incapacité d’intégrer avec succès les acquisitions ou d’en retirer les avantages prévus En 2015, D+H a acquis Fundtech, qui constitue désormais le secteur SMBO de l’Entreprise de D+H. Les avantages que l’acquisition de Fundtech devrait permettre à D+H d’obtenir dépendront en partie de son aptitude à tirer parti des occasions de croissance prévues. Les activités du secteur SMBO s’exercent sur un marché complexe et réglementé qui a connu de fortes fluctuations. Rien ne garantit que la direction de D+H réussira à réaliser pleinement les avantages censés découler de l’acquisition de Fundtech. Même si la Société réussit à intégrer ces entreprises et activités, il est possible que l’ensemble des avantages qu’elle prévoit actuellement tirer des occasions de croissance ne se concrétisent pas dans les délais prévus ou du tout. Pour que D+H profite de sa croissance et de ses acquisitions récentes, il faudra notamment qu’elle réussisse à regrouper les fonctions et à intégrer efficacement et en temps voulu les activités, les procédures, les systèmes et le personnel de ses entreprises. Il faudra par ailleurs qu’elle arrive à tirer parti de la croissance prévue, des occasions de ventes croisées et des synergies éventuelles découlant des activités intégrées. Rien ne garantit que la croissance ou les acquisitions entraîneront de meilleurs résultats d’exploitation ou que les activités de D+H seront intégrées avec succès en temps voulu. 36 D+H entend continuer à rechercher, acquérir et mettre en valeur des cibles qui conviennent sur les actuels et nouveaux marchés. D+H a déjà intégré avec succès les entreprises acquises par le passé, mais sa capacité à bénéficier des avantages attendus des acquisitions futures dépendra en partie de l’intégration efficace de ces entreprises. L’intégration de sociétés ayant déjà exercé leurs activités de façon indépendante comporte des défis de taille, et il se pourrait que D+H ne réussisse pas à accomplir l’intégration en douceur. En particulier, la coordination d’organisations dispersées sur le plan géographique, affichant des différences dans les cultures d’entreprise et les philosophies de gestion risque de rendre l’intégration plus difficile. L’intégration d’entreprises acquises pourrait aussi nécessiter la mobilisation de ressources de gestion considérables, ce qui risque de détourner temporairement l’attention de la direction des activités quotidiennes de D+H. En outre, le processus d’intégration pourrait causer l’interruption des activités d’une ou de plusieurs entreprises de D+H, ou les couper dans leur élan, ainsi que la perte de membres clés du personnel de D+H, de ses filiales ou des entreprises acquises. La stratégie de D+H est en partie fondée sur sa capacité à réaliser des économies de coûts et à augmenter les produits grâce à l’acquisition d’entreprises qui donnent plus d’ampleur et de force aux produits et services de D+H, tout en procurant des occasions de ventes croisées et en augmentant la portée mondiale de D+H. Ces économies et augmentations du chiffre d’affaires (notamment en tirant parti d’occasions de ventes croisées) sont tributaires d’un certain nombre de facteurs, dont beaucoup sont indépendants de la volonté de D+H. En particulier, D+H risque de ne pas être en mesure de bénéficier des avantages que sont censées procurer l’intégration des forces de vente, la rationalisation des actifs, l’intégration des systèmes et des offres de produits et de services plus complets. Acquisitions et accès à du capital à des coûts concurrentiels Une grande partie de la stratégie de croissance et de diversification de l’Entreprise consiste à faire des acquisitions sélectives. L’incapacité d’accéder à du capital à des coûts concurrentiels pourrait empêcher l’Entreprise de procéder à des acquisitions, la limiter dans de telles démarches ou rendre les offres d’acquisition futures moins intéressantes sur le plan commercial pour les propriétaires, ce qui risque d’avoir un effet défavorable sur l’Entreprise. Ordonnance sur consentement de la FDIC Le 5 décembre 2013, la Federal Deposit Insurance Corporation et l’Office of the Comptroller of the Currency ont prononcé une ordonnance sur consentement (l’« ordonnance sur consentement ») contre deux filiales de D+H acquises en même temps que Fundtech (Fundtech Corporation et BServ, Inc., conjointement désignées « Fundtech »). L’ordonnance sur consentement oblige Fundtech à prendre certaines mesures concernant la gestion du risque, la gestion des fournisseurs et la sécurité de l’information et à communiquer ces mesures aux clients et aux actionnaires. Il reste encore du travail à accomplir pour que soient entièrement respectées les obligations réglementaires. Il a fallu modifier les pratiques de gouvernance, mettre en place de nouvelles pratiques et politiques, modifier la direction, investir dans de nouveaux outils de surveillance et recourir aux services de conseillers reconnus en pratiques industrielles et réglementaires. Tant que toutes les obligations n’auront pas été remplies, il faudra que la direction consacre beaucoup de temps et de ressources aux activités correctives. Rien ne garantit que l’ordonnance sur consentement sera respectée dans les délais prévus par la direction. Les attentes et les exigences des autorités de réglementation concernant la conformité de D+H à l’ordonnance sur consentement pourraient changer, ce qui risquerait d’entraîner des coûts et des efforts plus grands que ceux actuellement prévus par la direction. L’ordonnance sur consentement sera levée après les audits réglementaires cycliques qui suivront le respect, par D+H, des activités prescrites par l’ordonnance et l’écoulement d’un laps de temps suffisant pour démontrer la pérennité des activités et des contrôles, entre autres aspects, à la satisfaction de la FDIC. Même si l’ordonnance sur consentement n’a eu, d’après les constatations de D+H, aucune grave conséquence sur les anciennes activités de Fundtech en ce qui concerne la capacité de D+H à attirer et conserver des clients, il est possible que l’ordonnance sur consentement nuise à sa capacité de conserver ses clients actuels ou d’en attirer de nouveaux, et à sa 37 capacité de négocier des conditions contractuelles favorables conformes aux usages passés. À cause de l’ordonnance sur consentement, les clients de D+H pourraient également trouver qu’il est plus difficile pour eux de se conformer aux obligations de surveillance des fournisseurs prescrites par les autorités de réglementation compétentes. Par conséquent, ces circonstances nouvelles pourraient avoir un effet important sur les activités de paiement existantes aux États-Unis. Passifs éventuels non divulgués liés aux acquisitions Il est possible que, dans le cadre l’acquisition d’entreprises, y compris l’acquisition récente de Fundtech, D+H ou les propriétaires précédents n’aient pas découvert certains passifs ou qu’ils n’aient pas été en mesure de les évaluer au moment du contrôle diligent précédant la réalisation des acquisitions. Aux termes des conventions d’achat et de vente applicables, il est possible que les propriétaires précédents des entreprises acquises n’indemnisent pas intégralement D+H d’une partie ou de la totalité de ces passifs. Si les propriétaires précédents de ces entreprises n’ont pas respecté les lois applicables, notamment celles sur l’environnement, ou ont violé leurs obligations contractuelles, D+H, en sa qualité d’ayant cause, pourrait être tenue financièrement responsable de ces violations. La découverte de passifs considérables risquerait d’avoir un effet défavorable sur l’Entreprise. En outre, les acquisitions posent un certain nombre de risques particuliers. Elles risquent d’accaparer l’attention de la direction, d’occasionner le départ de personnel clé ou d’entraîner d’autres événements ou circonstances imprévus, dont la réalisation risquerait d’avoir un effet défavorable sur l’Entreprise. Dépendance à l’égard des contrats conclus avec les principaux clients et perte de clients importants Même si l’Entreprise sert environ 8 000 clients, ses activités canadiennes sont toujours dépendantes de ses principaux clients et de plusieurs grands intermédiaires en hypothèques, comme des courtiers en hypothèques indépendants. Elle compte aussi sur un contrat important avec le gouvernement du Canada en ce qui concerne le programme canadien de prêts aux étudiants (le « PCPE »). Les produits attribuables aux sept principaux clients de l’Entreprise représentaient environ 13 % de ses produits ajustés consolidés en 2015. La perte d’un contrat important découlant d’un regroupement de clients ou des activités de la concurrence pourrait avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise. Le contrat sur le PCPE intervenu entre D+H et le gouvernement du Canada viendra à échéance le 31 mars 2016. Le gouvernement du Canada aura alors le droit de le renouveler pour deux termes supplémentaires d’un an. En janvier 2015, D+H a présenté son offre de renouvellement du contrat sur le PCPE et le gouvernement du Canada devrait prendre sa décision définitive début 2016, sous réserve de certaines prolongations. Rien ne garantit que les contrats qu’a conclus D+H avec ses principaux clients, notamment le gouvernement du Canada, seront renouvelés ou que ces parties feront appel aux services de D+H. Si les cocontractants de l’Entreprise ne renouvelaient pas leurs contrats, s’ils fusionnaient avec des entreprises qui ont des liens avec d’autres fournisseurs de services ou qu’ils étaient achetés par elles ou si ces parties décidaient de réaliser elles-mêmes les produits, services ou solutions technologiques en cause, cela pourrait avoir des effets défavorables importants sur l’Entreprise. En outre, rien ne garantit que l’Entreprise arrivera à conclure de nouveaux contrats ou à renouveler ses contrats à des conditions semblables aux ententes actuelles, incapacité qui aurait alors un effet défavorable sur l’Entreprise. Exposition au risque de change Une partie importante du chiffre d’affaires de l’Entreprise est gagné en dollars américains et dans d’autres monnaies étrangères. D+H convertit en dollars canadiens tous les produits et les charges libellés dans des monnaies étrangères à des fins de déclaration, ce qui donne lieu à une exposition aux fluctuations des taux de change applicables. En outre, au besoin, D+H convertit les monnaies étrangères en dollars canadiens afin de faire certains paiements libellés en dollars canadiens. 38 Le secteur SMBO de l’Entreprise est également exposé aux risques du marché attribuables aux fluctuations de valeur de diverses monnaies étrangères, notamment le nouveau shekel israélien, la roupie indienne, le franc suisse, l’euro et la livre sterling. Les activités du secteur SMBO s’exercent sur de nombreux marchés et il a conclu diverses ententes pour couvrir son risque de change, mais rien ne garantit que ces ententes lui seront favorables. D+H atténue le risque de change en concluant des contrats de change à terme. La couverture de change comporte un risque de non-liquidité et l’utilisation d’un instrument de couverture risque d’occasionner des pertes plus importantes qu’en l’absence de couverture. Les ententes de couverture peuvent avoir pour effet de limiter ou de réduire le rendement total si les achats à des taux couverts rapportent des marges inférieures à celles qui auraient par ailleurs été obtenues si les achats avaient été faits aux cours au comptant. De plus, les coûts d’un programme de couverture peuvent l’emporter sur les avantages tirés des ententes dans certaines circonstances. Si l’exposition nette n’est pas couverte par les contrats, D+H pourrait réaliser des gains de change ou subir des pertes de change en fonction de la fluctuation de valeur des monnaies étrangères par rapport au dollar canadien. Les facilités de crédit de D+H sont libellées principalement en dollars américains. Tous les prêts en dollars américains sont convertis en dollars canadiens aux fins de déclaration, de sorte que les fluctuations du taux de change applicable peuvent avoir une incidence sur la valeur de la dette déclarée de D+H. En outre, la limite à l’endettement de D+H stipulée dans les conditions de ses facilités de crédit est calculée en dollars canadiens, de sorte que la dépréciation du huard par rapport au dollar américain est susceptible d’avoir un effet défavorable sur le taux d’intérêt de sa dette à taux variable. Dans la mesure où le bilan consolidé de D+H n’est pas couvert, les fluctuations du taux de change applicable pourraient avoir un impact sur l’état consolidé du résultat net de D+H en dépit de l’ajustement effectué pour éliminer les gains ou les pertes de change non pécuniaires sur le bénéfice net ajusté. Violation des droits de propriété intellectuelle de tiers Des tiers pourraient prétendre que D+H contrevient à leurs droits de propriété intellectuelle. On s’attend à ce que les concepteurs de logiciels et les fournisseurs de solutions de commerce électronique soient de plus en plus visés par des poursuites pour contrefaçon. D+H pourrait être exposée à une responsabilité supplémentaire puisqu’elle s’engage habituellement à garantir ses clients contre de telles réclamations, souvent sans limiter contractuellement sa responsabilité. Si le titulaire du droit intellectuel établit que D+H, ou un de ses clients qu’elle est tenue d’indemniser, viole ses droits de propriété intellectuelle, ou que les droits de propriété intellectuelle de D+H sont invalides, D+H pourrait être forcée de modifier ses produits et services, et de telles modifications pourraient être coûteuses ou irréalisables. Par conséquent, D+H pourrait alors être forcée de conclure des ententes relatives aux redevances ou des contrats de licence avec le titulaire des droits. Si elle est incapable de conclure de telles ententes à des conditions acceptables, elle pourrait devoir interrompre la vente de produits clés ou mettre un terme à d’autres aspects de ses activités, ce qui pourrait engager sa responsabilité envers les clients obligés de cesser d’utiliser ses produits. D+H pourrait également devoir verser des dommages financiers au titre d’une contrefaçon, et être obligée d’indemniser ses clients pour les pertes qu’ils ont subies. Tout effet défavorable occasionné par une contrefaçon pourrait nuire considérablement à l’entreprise, à la situation financière et aux résultats d’exploitation de D+H. Même si la poursuite pour contrefaçon intentée contre D+H est sans fondement, elle pourrait coûter cher en temps et en argent, causer des retards d’expédition et d’installation des produits, influer sur la décision de clients potentiels de conclure des conventions avec D+H et empêcher la direction de D+H et son personnel clé d’exploiter l’Entreprise. En outre, dans certaines circonstances, notamment dans le cadre de la prestation de services en nuage et de services de gestion, ce sont les clients de D+H qui sont tenus d’obtenir et de maintenir en vigueur les 39 licences requises. L’omission des clients de respecter leurs obligations contractuelles peut exposer D+H à des réclamations éventuelles. Capacité limitée à protéger les droits de propriété intellectuelle La compétitivité de D+H dépend de ses systèmes, de ses technologies et de ses logiciels exclusifs. Pour protéger ses biens intellectuels, D+H se fonde sur les lois sur les brevets, les marques de commerce et le droit d’auteur ainsi que sur des ententes de licence, de confidentialité et de protection des secrets commerciaux. Les lois sur la propriété intellectuelle offrent une protection limitée et il est possible que les mesures prises par D+H pour protéger sa propriété intellectuelle et ses droits exclusifs n’empêchent pas le détournement de sa technologie. Il est possible que les conventions conclues à cette fin ne soient pas exécutoires ni ne procurent des mesures de réparation convenables à D+H. Certains clients et partenaires de D+H ont accès au code source des produits et à d’autres informations sensibles. Dans d’autres cas, un tiers peut être en mesure de copier ou de désosser les produits et services de D+H, ou par ailleurs d’obtenir des renseignements exclusifs sans sa permission. Il est difficile de surveiller l’utilisation illicite des droits exclusifs de D+H. Rien ne garantit que des concurrents ne mettront pas au point de façon indépendante des produits et services en substance équivalents ou supérieurs à ceux de D+H, ce qui aura un effet défavorable important sur D+H. Il est possible que les commandes à livrer et en attente ne se traduisent pas par une entrée de fonds Il est possible que les commandes à livrer et en attente de D+H à une date donnée ne constituent pas une indication des produits comptabilisés au cours de périodes ultérieures. Rien ne garantit que les montants inscrits à titre de commandes à livrer ou en attente se transformeront en produits comptabilisés au cours d’une période donnée de présentation de l’information financière. En outre, au cours d’une période donnée, D+H peut être tenue de réduire ses commandes à livrer ou en attente en raison de facteurs comme l’annulation d’un contrat, le changement de situation financière d’un client ou d’autres circonstances imprévisibles. La modification des commandes à livrer ou en attente au cours d’une période donnée ou l’absence d’entrée de fonds en conséquence de ces commandes pourraient avoir un effet défavorable important sur la situation financière et les résultats d’exploitation de D+H. Exécution des contrats La plupart des contrats conclus avec des clients contiennent des dispositions régissant la livraison et le soutien technique ainsi que la prestation des services fournis. Le non-respect des modalités ou des normes de prestation, qu’il dépende ou non de la volonté de D+H, pourrait entraîner une baisse du chiffre d’affaires, la résiliation anticipée du contrat, des pénalités financières ou des litiges et des dommages-intérêts. Rien ne garantit l’absence de différend concernant la livraison de produits et services. Ces différends et leur résolution pourraient avoir un effet défavorable sur l’Entreprise. Recherche et développement La mise au point et la localisation de logiciels coûtent cher et l’investissement dans la mise au point de produits peut comporter un long cycle de recouvrement. Les plans futurs de D+H comprennent des investissements dans la recherche et le développement de logiciels et les créneaux de produits connexes. Même si la direction de D+H croit que D+H doit continuer à attribuer des ressources importantes à ses activités de recherche et développement afin de maintenir sa position concurrentielle, il est impossible de prévoir avec précision la rentabilité de ces investissements. Par conséquent, il est possible que les activités de recherche et développement de D+H n’entraînent pas les avantages prévus en temps voulu. 40 Risques de poursuites futures Le non-respect par D+H des lois et règlements l’expose à la résiliation des contrats conclus avec ses clients, à une poursuite pour inexécution contractuelle, à l’annulation de sa convention de crédit ou à des amendes ou des pénalités. Les permis et licences requis des autorités gouvernementales pourraient par ailleurs être refusés, révoqués ou retardés. D+H pourrait également être l’objet de poursuites et de réclamations, directes ou indirectes, de la part d’autorités gouvernementales et de tiers. En outre, les autorités gouvernementales ou des tiers pourraient imputer à D+H des dommages environnementaux. Une lourde condamnation de D+H, la perte d’un permis ou d’une autorisation importante, ou l’imposition de dommages-intérêts, d’amendes ou de pénalités considérables risquerait d’avoir un effet défavorable important sur D+H. D+H est maintenant beaucoup plus active aux États-Unis, ce qui l’expose davantage aux risques de poursuite ou à d’autres recours aux États-Unis. L’évolution des marchés mondiaux et de la conjoncture économique pourraient avoir un impact défavorable sur les activités de D+H D+H commercialise et vend ses produits et services partout dans le monde et environ 5 à 10 % de son chiffre d’affaires est actuellement généré hors des États-Unis et du Canada. Par conséquent, D+H peut être exposée à une conjoncture économique difficile et incertaine. Les activités internationales de D+H l’exposent à un certain nombre de risques usuels, notamment : (i) les changements économiques ou politiques sur les marchés internationaux; (ii) les fluctuations des taux de change; (iii) les différences dans les normes réglementaires et sectorielles; (iv) les plus grandes difficultés de recouvrement et les délais de paiement plus long des comptes clients; (v) les difficultés et les coûts occasionnés par la dotation en personnel et la gestion d’activités à l’étranger; (vi) la faible protection des droits de propriété intellectuelle dans certains pays, surtout dans la CEI et en Asie du Sud-est; (vii) les structures fiscales multiples et susceptibles de se chevaucher. Instruments financiers Les principaux risques auxquels l’Entreprise est exposée du fait des swaps de taux d’intérêt sont le risque de contrepartie (risque de crédit) et le risque de résiliation anticipée. Elle atténue le risque de contrepartie en concluant des swaps uniquement avec des institutions financières ayant une note de solvabilité élevée. Si l’Entreprise devait diminuer le montant de la dette à laquelle les swaps se rapportent, elle diminuerait probablement aussi le montant des swaps correspondants à ce moment-là. Si les taux d’intérêt du marché applicables à la durée résiduelle des swaps étaient inférieurs aux taux fixes convenus dans ces swaps, l’Entreprise devrait alors payer la juste valeur à la contrepartie. À l’échéance des swaps ou si l’Entreprise augmentait l’encours de sa dette, l’Entreprise pourrait être exposée au risque que les taux d’intérêt soient alors plus élevés. Conventions et ententes d’indemnisation Dans le cours normal de ses activités, D+H conclut des ententes qui prévoient des indemnités en faveur de tiers, comme des contrats avec des clients, des contrats d’achat et de vente, des ententes de confidentialité, des lettres de mission avec des conseillers et des consultants, des ententes d’impartition, des contrats de location, des contrats de licence, des conventions sur les technologies de l’information et diverses ententes de produits et services, d’hébergement de données et d’accès de réseau conclus avec des clients. Ces conventions d’indemnisation pourraient obliger l’entité concernée de D+H à dédommager les cocontractants des pertes subies en raison du non-respect de déclarations faites, d’engagements pris et de garanties données par cette entité ou en raison de condamnations ou de sanctions prévues par la loi auxquelles les cocontractants sont exposés en conséquence de l’opération. La limite de ces indemnités n’est parfois pas expressément établie dans la convention en question. L’entité concernée de D+H, lorsque c’est possible, tente de négocier afin de limiter cette responsabilité éventuelle dans la convention ou le contrat visé mais, en raison du caractère imprévisible des événements futurs, le 41 maximum de tout remboursement éventuel par D+H ou ses filiales ne peut être valablement estimé, ce qui pourrait avoir un effet défavorable important sur D+H. Dans le cadre de la vente d’une entreprise, D+H pourra être tenue de faire certaines déclarations et de donner certaines garanties sur l’entreprise en question et sur ses affaires financières. Dans plusieurs cas, D+H a l’obligation d’indemniser l’acquéreur de l’entreprise visée aux termes de ces déclarations et garanties. Cette obligation pourrait avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise. Pertes non assurées et sous-assurées D+H souscrit une assurance de dommages dont les garanties et les montants sont suffisants pour couvrir la réparation ou le remplacement d’actifs détruits ou endommagés, y compris une assurance contre les pertes d’exploitation et les frais supplémentaires, une assurance de la cyberresponsabilité et une assurance visant à couvrir les réclamations pour dommages corporels ou matériels découlant d’actifs ou d’activités. Toutefois, les risques ne sont pas tous assurables, et rien ne garantit qu’une assurance pourra toujours être obtenue, qu’elle le sera toujours à des primes abordables, ni que les montants de garantie seront suffisants pour couvrir les réclamations ou les pertes susceptibles de toucher les actifs ou les activités de D+H. Dette, liquidité et clauses restrictives La capacité de D+H d’assurer le service de sa dette dépendra de sa capacité de générer des liquidités à l’avenir, laquelle est tributaire de nombreux facteurs, notamment ses résultats financiers, ses obligations au titre du service de la dette et ses besoins en fonds de roulement et dépenses en immobilisations futures. Les conventions de crédit existantes de D+H, ses débentures en circulation et ses autres conventions comportent plusieurs clauses restrictives qui limitent le pouvoir discrétionnaire de la direction en ce qui concerne certaines questions d’ordre commercial. Dans certains cas, ces clauses limitent également la capacité de verser des dividendes aux actionnaires. De plus, la capacité de D+H d’emprunter des fonds à l’avenir pour effectuer des paiements sur l’encours de la dette sera subordonnée au respect de ces engagements. Le non-respect par D+H des clauses restrictives ou des obligations au titre de la dette consolidée pourrait donner lieu à un cas de défaut qui, s’il n’est pas corrigé ou ne fait pas l’objet d’une renonciation, pourrait entraîner la déchéance du terme de la dette correspondante. Le cas échéant, rien ne garantit que D+H disposerait de suffisamment d’actifs pour rembourser intégralement cette dette. Rien ne garantit non plus que D+H produira suffisamment de flux de trésorerie pour rembourser l’encours de la dette ou financer ses autres besoins en liquidités. Si les dettes devenaient exigibles du fait de l’incapacité de l’Entreprise à respecter ses clauses restrictives ou si elle n’était pas en mesure de proroger l’échéance des facilités au moment de leur renouvellement, la perte des facilités de crédit pourrait avoir des répercussions néfastes sur l’Entreprise. Le degré d’endettement de D+H pourrait augmenter, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur elle. Il pourrait notamment limiter sa capacité d’obtenir du financement supplémentaire destiné au fonds de roulement, aux dépenses en immobilisations, à la mise au point de produits, au service de sa dette, aux acquisitions et aux fins générales d’entreprise ou à d’autres fins. Il pourrait également empêcher D+H de disposer de la souplesse et de la latitude nécessaires à l’exercice de ses activités, limiter sa capacité de déclarer des dividendes, la forcer à consacrer une partie de ses flux de trésorerie d’exploitation au paiement des intérêts sur sa dette existante et l’empêcher de les consacrer à d’autres fins, la soumettre à des frais d’intérêts accrus sur les emprunts à taux variables, limiter ses possibilités d’adaptation à l’évolution des conditions du marché, la placer en position désavantageuse par rapport à ses concurrents moins endettés, l’exposer davantage au ralentissement de la conjoncture économique générale et, enfin, l’empêcher d’engager les dépenses en immobilisations que requièrent sa croissance et ses stratégies. 42 Impôts et changement de régime fiscal Les activités de D+H sont assujetties à des lois et règlements fiscaux canadiens et étrangers. Il faut beaucoup de jugement pour établir la charge d’impôts de D+H et les déclarations de revenus de l’Entreprise, qui peuvent être auditées par les autorités fiscales canadiennes et étrangères. Divers facteurs internes et externes peuvent avoir des effets favorables et défavorables sur la charge d’impôts future de D+H, ses impôts à recouvrer et son taux d’imposition réel. Ces facteurs comprennent, notamment, les modifications des lois, règlements et taux fiscaux, les résultats d’audits par les autorités fiscales, une nouvelle interprétation des lois ou règlements fiscaux en vigueur, la modification d’estimations d’éléments des années antérieures, l’incidence des opérations réalisées par D+H, les changements dans l’évaluation de ses actifs et passifs d’impôts reportés, les variations du prix de transfert, les modifications de la répartition globale des revenus parmi les différents territoires où D+H exerce ses activités et les modifications des revenus globaux avant impôts. Même si D+H est d’avis que ses charges d’impôts et ses déclarations de revenus sont produites à tous égards importants conformément aux lois et aux règlements fiscaux applicables, il y a le risque qu’une autorité fiscale ait une interprétation différente et qu’elle impose éventuellement des taxes ou impôts supplémentaires ou des pénalités et amendes susceptibles d’avoir un effet défavorable sur D+H. La modification des lois de l’impôt, de la jurisprudence applicable ou des règles d’interprétation des lois existantes pourrait avoir un effet important sur la situation financière et les résultats d’exploitation de D+H. Un certain nombre de pays et d’organisations ont récemment proposé ou recommandé des modifications aux lois de l’impôt existantes ou ont promulgué de nouvelles lois éventuellement susceptibles d’augmenter les obligations fiscales de D+H. L’Organisation de coopération et de développement économiques travaille sur un projet de lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices. Elle a publié en 2015 et devrait continuer à publier des principes directeurs et des propositions qui pourraient changer divers aspects du cadre législatif régissant les obligations fiscales de D+H dans certains pays dans lesquels elle exerce ses activités. La Commission européenne a mené des enquêtes dans de nombreux pays pour étudier si les décisions ou les législations fiscales nationales procurent un traitement fiscal préférentiel en violation des règles de l’Union européenne sur l’aide des États. Les activités étrangères de D+H pourraient l’objet d’un traitement fiscal différent à la suite d’enquêtes. En outre, le gouvernement américain actuel et certains membres influents du Congrès des États-Unis ont déclaré publiquement que la réforme fiscale est une priorité. Comme D+H exerce ses activités commerciales internationales à plus en plus grande échelle, beaucoup de ces changements fiscaux sont de nature augmenter le taux d’imposition effectif mondial de D+H et pourraient nuire à sa situation financière et à ses résultats d’exploitation. La situation géopolitique en Israël et dans l’ensemble du Moyen-Orient pourrait avoir un effet défavorable sur les activités du secteur SMOB de D+H La situation politique, économique et militaire en Israël a un effet direct sur le secteur SMOB de l’Entreprise parce qu’une des principales installations de recherche et développement et un des bureaux de la haute direction du secteur SMOB y sont situés. Les hostilités qui concernent Israël pourraient avoir un effet défavorable important sur les activités du secteur SMOB. Les conflits armés ou encore l’escalade de l’instabilité économique dans la région pourraient perturber les activités commerciales internationales en Israël et avoir un effet défavorable important sur les activités du secteur SMOB et nuire à ses résultats d’exploitation. Certains pays, comme certaines sociétés et organisations, restreignent le commerce avec Israël. Le secteur SMOB s’est ainsi vu refuser certains contrats et il risque d’être exclu d’autres occasions à l’avenir. En outre, ce boycottage et ces lois, politiques ou pratiques restrictives pourraient changer avec le temps et D+H ne peut pas prévoir quels pays ou organisations les appliqueront. Le boycottage d’Israël et les lois, politiques ou pratiques restrictives visant Israël ou les entreprises israéliennes pourraient, individuellement ou dans l’ensemble, avoir un effet défavorable sur les activités, la situation financière et les résultats d’exploitation du secteur SMOB. 43 Risques d’internalisation Certains clients clés de D+H sont de grandes institutions financières dotées de ressources importantes. Rien ne garantit que ces institutions ne modifieront pas leurs méthodes d’exploitation et ne remplaceront pas les produits et services de D+H par des applications technologiques conçues à l’interne. Ces solutions mises au point à l’interne peuvent ensuite être vendues à d’autres institutions financières ou mises en œuvre dans des institutions financières qu’elles ont acquises. Ainsi, D+H pourrait affronter la concurrence à la fois des fabricants de logiciels et des services informatiques internes de certains clients potentiels. D+H pourrait émettre des actions supplémentaires diluant la participation des actionnaires existants Les statuts constitutifs de D+H l’autorisent à émettre un nombre illimité d’actions moyennant la contrepartie et aux conditions établies par les administrateurs sans l’approbation des actionnaires. En outre, D+H peut émettre des actions à la conversion, au rachat ou à l’échéance des débentures ou au paiement des intérêts sur celles-ci. Les porteurs d’actions peuvent donc subir une dilution. Risques liés aux versements futurs de dividendes Les versements futurs de dividendes et leur montant sont incertains, étant donné que la politique de dividende et les fonds disponibles pour le versement de dividendes seront tributaires, entre autres, des facteurs suivants : les flux de trésorerie d’exploitation générés par D+H et ses filiales, les besoins financiers de D+H pour ses activités, l’exécution de la stratégie de croissance de D+H, les fluctuations du fonds de roulement de même que le calendrier et le montant des dépenses en immobilisations, les exigences du service de la dette ainsi que d’autres facteurs, dont certains sont indépendants de la volonté de D+H. La valeur marchande des actions risque de diminuer si D+H n’atteint pas ses objectifs en matière de dividendes en espèces, et cette diminution pourrait être considérable. Volatilité du cours des actions Le cours des actions peut être volatil, ce qui risque d’empêcher les porteurs d’actions ou de débentures de revendre leurs titres à un prix avantageux. La volatilité du cours des actions pourrait aussi rendre le cours des débentures beaucoup plus volatil que s’il s’agissait de titres de créance non convertibles. Divers facteurs peuvent causer des fluctuations du cours des actions, notamment des résultats d’exploitation de D+H inférieurs aux attentes des analystes en valeurs mobilières ou des investisseurs pour une période donnée, la révision à la baisse des estimations des analystes en valeurs mobilières, un changement défavorable dans la conjoncture générale des marchés mondiaux ou les tendances économiques mondiales, des acquisitions, des dispositions ou d’autres annonces publiques importantes faites par D+H ou ses concurrents. Ces fluctuations générales du marché peuvent avoir un effet défavorable sur le cours des actions et des débentures. Toute réduction de l’écart d’acquisition inscrit par suite des acquisitions antérieures entraînera une radiation qui réduira le produit net. L’écart d’acquisition est réévalué une fois par an ou plus souvent si les circonstances indiquent une possible dépréciation. Les facteurs qui conduisent à la réduction de l’écart d’acquisition sont notamment un rendement considérablement inférieur aux résultats d’exploitation passés ou prévus, un déclin important du cours des actions et de la capitalisation boursière de D+H et des tendances sectorielles ou économiques négatives. Toute diminution dans la valeur comptable de l’écart d’acquisition réduira le résultat net de la période en cause. En cas de forte volatilité des marchés financiers ou si la conjoncture économique s’aggrave, D+H pourrait être tenue de passer la dépréciation en charges, ce qui aura un 44 impact négatif sur ses résultats d’exploitation. Les éventuelles réductions futures de l’écart d’acquisition pourraient avoir un effet défavorable important sur l’Entreprise, sa situation financière et ses résultats d’exploitation. Main-d’œuvre La seule convention collective à laquelle D+H était partie couvrait environ 42 employés. Elle est venue à échéance le 31 mars 2015 et n’a pas été renouvelée. À la connaissance de la direction, l’entreprise de D+H n’a jamais subi de perte de production en raison d’arrêts de travail de ses employés dans le passé, mais rien ne garantit qu’un arrêt de travail ne se produira pas à l’avenir. De plus, un certain nombre de fournisseurs de D+H (dont la Société canadienne des postes et certains fournisseurs de papier) ont des employés qui sont couverts par des conventions collectives et qui sont exposés à des arrêts de travail. Ces arrêts de travail sont susceptibles d’avoir un effet défavorable important sur D+H. Cours des matières premières D+H utilise plusieurs matières premières dont la fluctuation des cours est indépendante de sa volonté. Ces fluctuations pourraient avoir un effet défavorable important sur la situation financière et les résultats d’exploitation de D+H. Il y a généralement un décalage avant que ces hausses ou ces pertes ne soient transférées à la clientèle de D+H. Rien ne garantit que le prix des matières premières de D+H n’augmentera pas à l’avenir ou que l’Entreprise sera en mesure de répercuter ces augmentations sur sa clientèle. Une augmentation marquée du prix des matières premières qui n’est pas répercutée sur la clientèle risque d’avoir un effet défavorable important sur D+H. Exigences relatives à la réglementation, à l’environnement, à la santé et à la sécurité et autres considérations Les activités de D+H sont assujetties à vaste régime législatif, composé de lois, règlements, lignes directrices, politiques, permis et autres autorisations concernant la protection de l’environnement, la santé et la sécurité au travail qui régissent, entre autres, les émissions atmosphériques, le déversement des eaux, les déchets dangereux et non dangereux (y compris les eaux usées), l’entreposage, la manutention, le transport et la distribution de produits dangereux et de matériaux toxiques tels que des produits chimiques, la restauration des décharges, la présence de matériaux dangereux, l’utilisation des terres, le zonage et la sécurité et la santé des employés au Canada (les « exigences relatives à l’environnement, à la santé et à la sécurité »). En raison de ses activités, D+H fait ou pourrait faire l’objet d’enquêtes et de procédures judiciaires et administratives concernant les exigences relatives, entre autres, à la règlementation publique, aux employés, à l’environnement, à la santé et à la sécurité. Toute procédure ou enquête future risque d’avoir un effet défavorable important sur D+H. En outre, l’adoption de nouvelles exigences relatives à l’environnement, à la santé et à la sécurité à l’avenir, les changements apportés aux exigences existantes ou à leur mise en application, ou encore la découverte de conditions nouvelles ou inconnues à des installations dont D+H est responsable pourraient entraîner des dépenses susceptibles d’avoir un effet défavorable sur elle, dans la mesure où ces risques ne sont pas couverts par une indemnité ou une assurance. Admissibilité aux fins de placement Rien ne garantit que les actions demeureront des placements admissibles aux termes de la LIR pour les fiducies régies par un régime enregistré d’épargne-retraite, un régime de participation différée aux bénéfices, un fonds enregistré de revenu de retraite, un régime enregistré d’épargne-études, un régime enregistré d’épargne-invalidité et un compte d’épargne libre d’impôt. En outre, dans certains cas, même si les actions constituent un placement admissible pour une fiducie régie par un compte d’épargne libre d’impôt, elles pourraient néanmoins constituer un « placement interdit » pour ce compte, auquel cas le titulaire du compte sera passible d’une pénalité fiscale. 45 Régime de droits des actionnaires La convention du régime de droits (définie ci-après) pourrait dissuader, empêcher ou retarder l’achat par un tiers d’une tranche substantielle des titres de D+H, le lancement d’une offre publique d’achat ou d’une course aux procurations, ou l’achat de D+H par voie d’acquisition, de fusion ou autrement. Un acquéreur éventuel pourrait être dans l’impossibilité de réaliser l’une de ces opérations, alors qu’une prime pourrait être accordée aux actionnaires de D+H par rapport au cours de leurs actions à ce moment. DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DU CAPITAL Le capital autorisé de la Société est composé d’un nombre illimité d’actions ordinaires et d’actions privilégiées (les « actions privilégiées », chacune étant une « action privilégiée ») pouvant être émises en série. Le sommaire ci-après des droits, privilèges, restrictions et conditions se rattachant aux actions ordinaires et aux actions privilégiées est présenté sous réserve des statuts et des règlements administratifs de la Société, qui se trouvent sur SEDAR (www.sedar.com). Actions ordinaires Chaque action ordinaire donne à son porteur une (1) voix à toutes les assemblées des actionnaires, à moins que les porteurs d’une autre catégorie soient habiles à voter séparément en tant que catégorie conformément à la loi ou aux règles d’une Bourse concernée. Sous réserve des droits des porteurs des actions privilégiées et de toute autre catégorie d’actions de rang supérieur aux actions ordinaires, les porteurs d’actions ordinaires ont droit aux dividendes que les administrateurs peuvent déclarer à l’occasion et qui sont payables en numéraire ou en nature ou par l’émission d’actions entièrement libérées de la Société. Sous réserve du droit prioritaire des porteurs des actions privilégiées et de toute autre catégorie d’actions de rang supérieur aux actions ordinaires, dans le cas de la liquidation ou de la dissolution de la Société, volontaire ou forcée, ou d’une autre distribution d’actifs de la Société à ses actionnaires en vue de la liquidation de ses affaires, les porteurs d’actions ordinaires ont droit aux autres biens et actifs de la Société qui restent. Actions privilégiées Les administrateurs peuvent à tout moment émettre les actions privilégiées en une (1) ou plusieurs séries conformément à la LSAO. Avant l’émission, ils peuvent établir la désignation, les droits, les privilèges, les restrictions et les conditions se rattachant aux actions privilégiées. Les droits, privilèges, restrictions et conditions se rattachant à une série d’actions privilégiées ne donnent pas à ces actions la priorité sur les actions privilégiées d’une autre série en ce qui concerne les dividendes, la distribution d’actifs et le remboursement du capital en cas de liquidation volontaire ou forcée ou de dissolution de la Société. Les actions privilégiées de chaque série ont priorité sur les actions ordinaires et sont de rang égal aux actions privilégiées de toute autre série en ce qui concerne le versement de dividendes, la distribution d’actifs et le remboursement du capital en cas de liquidation volontaire ou forcée ou de dissolution de la Société. Sauf conformément à la loi ou aux règles de la TSX, les porteurs des actions privilégiées ne sont pas habiles à être convoqués, à assister et à voter aux assemblées des actionnaires de la Société à moins que celle-ci soit en défaut de paiement, dans l’ensemble, de huit (8) dividendes trimestriels sur les actions privilégiées aux dates où ils auraient dû être versés conformément à leurs modalités, que ce soit ou non de façon consécutive, que ces dividendes aient été déclarés ou non et que la Société dispose ou non des sommes nécessaires au versement de dividendes. Par la suite et tant qu’il reste un arriéré de dividende sur les actions privilégiées, les porteurs de celles-ci sont habiles : a) à exiger du conseil d’administration 46 de la Société la convocation d’une assemblée des actionnaires aux fins énoncées dans la demande conformément à l’article 105 de la LSAO; b) pour les assemblées tenues plus de 60 jours après la date du premier défaut de paiement, à l’exception de celles auxquelles seuls les porteurs d’une autre catégorie spécifiée sont habiles à voter conformément à la loi ou aux règles de la TSX applicables, à être convoqués, à assister et à voter à toutes les assemblées des actionnaires de la Société et à y exprimer une (1) voix par action privilégiée détenue. Les porteurs des actions privilégiées perdront leurs droits de vote dès lors que la Société aura versé la totalité des arriérés de dividendes. Sauf exigence contraire de la loi ou des règles de la TSX, les porteurs d’actions privilégiées et les porteurs d’actions ordinaires voteront ensemble en tant que porteurs de la même catégorie si les actions privilégiées donnent le droit de vote. Comme elle l’a déclaré dans l’avis de convocation à l’assemblée annuelle et extraordinaire des porteurs de parts et circulaire d’information de la direction datés du 14 mai 2010, la Société s’interdit, sans l’autorisation préalable des actionnaires : a) d’émettre des actions privilégiées à des fins défensives ou pour contrer une offre publique d’achat; b) d’émettre un nombre d’actions privilégiées supérieur à 50 % du nombre d’actions ordinaires émises et en circulation au moment de cette émission. Débentures Placement de 2013 Le 13 août 2013, la Société a émis 230 millions de dollars de capital global de débentures (les « débentures de 2013 ») aux termes de l’acte de fiducie conclu avec Financière Trust Equity (l’« acte de fiducie de 2013 »). Les débentures de 2013 portent intérêt au taux annuel de 6,00 % payable semestriellement à terme échu le 31 mars et le 30 septembre de chaque année, à compter du 31 mars 2014. L’échéance des débentures de 2013 a été fixée au 30 septembre 2018. Les débentures de 2013 sont convertibles au gré du porteur avant l’échéance au prix de conversion de 28,90 $ l’action, soit un ratio d’environ 34,6021 actions par tranche de 1 000 $ de capital de débentures de 2013. La Société ne peut pas racheter les débentures de 2013 avant le 30 septembre 2016, sauf dans certaines circonstances limitées à la suite d’un changement de contrôle (au sens de l’acte de fiducie). Entre le 30 septembre 2016 inclusivement et la veille du 30 septembre 2017, les débentures de 2013 pourront être rachetées en totalité ou en partie au gré de la Société sur préavis écrit d’au moins 30 jours mais d’au plus 60 jours, à un prix de rachat correspondant à leur capital majoré des intérêts courus et impayés, pourvu que le cours des actions à la date de remise de l’avis de rachat soit supérieur à 125 % du prix de conversion. Entre le 30 septembre 2017 inclusivement et la veille du 30 septembre 2018, les débentures de 2013 pourront être rachetées en totalité ou en partie au gré de la Société sur préavis d’au moins 30 jours mais d’au plus 60 jours, à un prix de rachat correspondant à leur capital majoré des intérêts courus et impayés sur celles-ci. Sous réserve de l’obtention des approbations nécessaires des autorités de réglementation et à condition qu’il n’existe aucun cas de défaut (au sens de l’acte de fiducie de 2013), la Société peut, moyennant un préavis d’au moins 40 jours mais d’au plus 60 jours, choisir de s’acquitter de son obligation de rembourser, en totalité ou en partie, le capital des débentures de 2013 à racheter ou venues à échéance au moyen de l’émission et de la remise d’actions librement négociables correspondant au quotient du capital des débentures de 2013 à racheter ou venues à échéance, selon le cas, par 95 % du cours des actions à la date de rachat (au sens de l’acte de fiducie de 2013) ou à la date d’échéance, selon le cas. Placement de 2015 Le 9 avril 2015, la Société a émis 230 millions de dollars de capital global de débentures (les « débentures de 2015 » désignées, collectivement avec les débentures de 2013, les « débentures ») aux termes de l’acte de fiducie de 2015 conclu avec Financière Trust Equity. Les débentures de 2015 portent intérêt au taux annuel de 5,00 % payable semestriellement, à terme échu, le 30 juin et le 31 décembre de chaque année, à 47 compter du 30 juin 2015. L’échéance des débentures de 2015 a été fixée au 30 septembre 2020. Les débentures de 2015 sont convertibles au gré du porteur avant l’échéance au prix de conversion de 52,75 $ l’action, soit un ratio d’environ 18,9573 actions par tranche de 1 000 $ de capital de débentures de 2015. La Société ne peut pas racheter les débentures de 2015 avant le 30 septembre 2018, sauf dans certaines circonstances limitées à la suite d’un changement de contrôle (au sens de l’acte de fiducie de 2015). Entre le 30 septembre 2018 inclusivement et la veille du 30 septembre 2019, les débentures de 2015 pourront être rachetées en totalité ou en partie au gré de la Société sur préavis écrit d’au moins 30 jours mais d’au plus 60 jours, à un prix de rachat correspondant à leur capital majoré des intérêts courus et impayés, pourvu que le cours des actions à la date de remise de l’avis de rachat soit supérieur à 125 % du prix de conversion. Entre le 30 septembre 2019 inclusivement et la veille du 30 septembre 2020, les débentures de 2015 pourront être rachetées en totalité ou en partie au gré de la Société sur préavis d’au moins 30 jours mais d’au plus 60 jours, à un prix de rachat correspondant à leur capital majoré des intérêts courus et impayés sur celles-ci. Sous réserve de l’obtention des approbations nécessaires des autorités de réglementation et à condition qu’il n’existe aucun cas de défaut (au sens de l’acte de fiducie de 2015), la Société peut, moyennant un préavis d’au moins 40 jours mais d’au plus 60 jours, choisir de s’acquitter de son obligation de rembourser, en totalité ou en partie, le capital des débentures de 2015 à racheter ou venues à échéance au moyen de l’émission et de la remise d’actions librement négociables correspondant au quotient du capital des débentures de 2015 à racheter ou venues à échéance, selon le cas, par 95 % du cours des actions à la date de rachat (au sens de l’acte de fiducie de 2015) ou à la date d’échéance, selon le cas. Billets Le 30 avril 2015, aux termes de la convention d’achat de billets avec Prudential et IPD, D+H Société en commandite a continué d’émettre les billets de série A Prudential et IPD et les billets de série B Prudential et IPD. Aux termes de la convention d’achat de billets avec Prudential, D+H USA General Partnership 1 a continué d’émettre les billets de série A Prudential, les billets de série B Prudential et D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série C Prudential et a émis les billets de série D Prudential. Aux termes de la convention d’achat de billets avec NYLIM, D+H USA General Partnership 1 a continué d’émettre les billets de série A NYLIM et D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série B NYLIM. Aux termes de la convention d’achat de billets avec LMCAV, D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série A LMCAV et a émis les billets de série B LMCAV. Aux termes de la convention d’achat de billets avec IPD, D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série A IPD. Voir « Convention de crédit, conventions d’achat de billets et garanties d’exécution » pour de plus amples renseignements sur les billets de série A Prudential et IPD, les billets de série B Prudential et IPD, les billets de série A Prudential, les billets de série B Prudential, les billets de série C Prudential, les billets de série D Prudential, les billets de série A NYLIM, les billets de série B NYLIM, les billets de série A LMCAV, les billets de série B LMCAV et les billets de série A IPD. DIVIDENDES ET DISTRIBUTIONS Politique de dividende La Société a actuellement pour politique de déclarer des dividendes à un taux annualisé initial de 1,28 $ par action. Elle a respecté cette politique au cours des trois derniers exercices. Les dividendes sont déclarés au gré du conseil d’administration de la Société et peuvent varier en fonction, entre autres, du bénéfice, des engagements financiers, des clauses restrictives de la Société, du respect des critères de solvabilité imposés par la LSAO pour la déclaration de dividendes et d’autres conditions en vigueur à ce moment-là. 48 MARCHÉ POUR LA NÉGOCIATION DES TITRES Cours et volume des opérations Les actions sont inscrites à la cote de la TSX sous le symbole « DH ». En 2015, les fourchettes intra-quotidiennes des cours mensuels et le volume total mensuel des opérations sur les actions étaient les suivants : Volume total des opérations (en milliers d’actions) Prix ($) 2015 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Haut Bas 37,17 $ 40,48 $ 40,85 $ 43,25 $ 42,50 $ 41,94 $ 44,14 $ 43,70 $ 42,30 $ 40,89 $ 36,11 $ 32,72 $ 34,32 $ 35,02 $ 38,01 $ 38,63 $ 40,29 $ 38,70 $ 38,75 $ 34,20 $ 39,01 $ 29,15 $ 31,57 $ 29,62 $ 5 793 8 340 8 851 14 960 11 392 10 780 7 944 9 482 10 589 23 495 12 856 12 443 Les données ci-dessus proviennent telles quelles de l’adresse http://tradingdata.tsx.com. Les débentures sont inscrites à la cote de la TSX sous le symbole « DH.DB » et « DH.DB.A ». Les fourchettes intraquotidiennes des cours mensuels et le volume total mensuel des opérations sur les débentures en 2015 étaient les suivants : DH.DB Volume total des opérations (en milliers) Prix ($) 2015 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Haut Bas 131,89 142,50 143,00 151,00 148,99 147,78 153,00 151,25 146,15 144,00 129,52 121,70 125,52 130,00 136,00 138,06 142,24 137,78 139,00 135,42 138,51 115,00 119,63 115,00 Les données ci-dessus proviennent telles quelles de l’adresse http://tradingdata.tsx.com. 16 346 45 647 11 683 15 925 2 245 2 447 2 402 3 471 4 297 9 786 8 176 20 933 49 DH.DB.A Volume total des opérations (en milliers) Prix ($) 2015 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Haut Bas 108,49 108,50 108,75 110,00 110,00 108,50 108,00 104,99 103,41 104,00 107,00 106,03 106,50 105,00 106,00 100,00 102,94 99,00 121 286 18 395 8 895 8 830 11 931 10 694 20 674 8 362 7 937 Les données ci-dessus proviennent telles quelles de l’adresse http://tradingdata.tsx.com. Placements antérieurs Le 9 avril 2015, dans le cadre du financement de l’acquisition de Fundtech, la Société a émis (i) 18 975 000 reçus de souscription, dont 2 475 000 après exercice intégral d’une option de surallocation, au prix de 37,95 $ le reçu de souscription, et (ii) a émis des débentures subordonnées non garanties convertibles prorogeables à 5,00 % d’un capital global de 230 millions de dollars, dont 30 millions de dollars après exercice intégral d’une option de surallocation. À la clôture de l’acquisition de HFS le 16 août 2013, chaque reçu de souscription a été converti en une (1) action de la Société. Le 30 avril 2015, aux termes de la convention d’achat de billets avec Prudential et IPD, D+H Société en commandite a continué d’émettre les billets de série A Prudential et IPD et les billets de série B Prudential et IPD. Aux termes de la convention d’achat de billets avec Prudential, D+H USA General Partnership 1 a continué d’émettre les billets de série A Prudential et les billets de série B Prudential et D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série C Prudential et a émis les billets de série D Prudential. Aux termes de la convention d’achat de billets avec NYLIM, D+H USA General Partnership 1 a continué d’émettre les billets de série A NYLIM et D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série B NYLIM. Aux termes de la convention d’achat de billets avec LMCAV, D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série A LMCAV. Aux termes de la convention d’achat de billets avec IPD, D+H Ltd. a continué d’émettre les billets de série A IPD. Le 6 avril 2015, la Société a attribué 567 727 options d’achat d’actions en vertu de son régime d’options d’achat d’actions, au prix d’exercice de 39,69 $ l’option. Le 1er mai 2015, la Société a attribué 717 128 options d’achat d’actions en vertu de son régime d’options d’achat d’actions, au prix d’exercice de 41,75 $ l’option. Le 10 juin 2015, la Société a attribué 312 650 options d’achat d’actions en vertu de son régime d’options d’achat d’actions, au prix d’exercice de 39,37 $ l’option. 50 RÉGIME DE DROITS DES ACTIONNAIRES Le 8 mai 2013, la Société a conclu une convention de régime de droits modifiée (la « convention du régime de droits ») avec la Compagnie Trust CIBC Mellon à titre d’agent d’émission des droits, à l’occasion du renouvellement du régime de droits des actionnaires de la Société. La convention du régime de droits a été approuvée par les actionnaires de la Société le 8 mai 2013. La convention du régime de droits a modifié et remplacé la convention antérieure au même effet datée du 1 er janvier 2011. La convention du régime de droits expirera le 27 avril 2016, puisqu’il ne sera pas demandé aux actionnaires d’en approuver la prorogation à l’assemblée annuelle des actionnaires qui aura lieu à cette même date. La convention du régime de droits sera résiliée et les droits émis aux termes de celle-ci deviendront caducs. La convention du régime de droits est résumée dans l’avis de convocation à l’assemblée et la circulaire d’information de la direction de la Société en date du 28 mars 2013. Le texte complet se trouve sur SEDAR (www.sedar.com). DIRECTION DE LA SOCIÉTÉ Administrateurs et dirigeants de la Société La Société peut compter de trois à dix administrateurs. Les administrateurs sont responsables de la surveillance des activités et de la gestion des affaires de la Société. Leur nombre est actuellement fixé à neuf. À l’heure actuelle, le conseil d’administration de la Société est composé de huit administrateurs élus par les actionnaires de la Société. En général, les administrateurs sont élus à chaque assemblée annuelle des actionnaires de la Société pour un mandat expirant à la clôture de l’assemblée annuelle suivante. Ils ont adopté une politique permettant aux actionnaires de la Société d’élire les administrateurs individuellement aux assemblées générales de la Société. Sept des huit administrateurs sont indépendants de la direction de D+H. Le huitième administrateur, M. Gerrard Schmid, est le chef de la direction de la Société. Voici la liste des administrateurs en date de la présente notice annuelle : Ellen M. Costello; Paul D. Damp; Michael A. Foulkes; Cara K. Heiden; Deborah L. Kerr; Bradley D. Nullmeyer; Helen K. Sinclair; Gerrard B. Schmid. Mme Helen K. Sinclair a décidé de quitter son poste d’administratrice à la date de l’assemblée. De plus, le conseil d’administration proposera à l’assemblée d’élire un nouvel administrateur, soit M. Ron A. Lalonde. Les pages suivantes renferment une notice biographique de chaque administrateur et du candidat, qui indique son expérience, ses compétences, sa participation aux réunions du conseil et des comités, le nombre de titres avec droit de vote de la Société dont il a la propriété et, enfin, sa participation aux conseils d’autres sociétés ouvertes. 51 Ellen M. Costello Administratrice Chicago, Illinois, États-Unis Mme Costello est administratrice de sociétés, après avoir été dirigeante de BMO Groupe financier. Elle a pris sa retraite en 2013 après 30 années de service à titre de chef de la direction de BMO Financial Corp. et chef, ÉtatsUnis de BMO Groupe financier, où elle était responsable de la gouvernance et de la surveillance réglementaire des activités de BMO aux États-Unis dans les services bancaires aux particuliers et aux entreprises, la gestion du patrimoine et les marchés de capitaux. De 2006 à 2011, elle a été chef de la direction de BMO Harris Bank. Elle a occupé de nombreux postes de cadre supérieur dans les domaines des services bancaires aux entreprises et des marchés des capitaux au Canada, en Asie et aux États-Unis. Elle siège aux conseils de Citigroup Inc. et du Chicago Council on Global Affairs et préside le conseil d’administration de United Way du Grand Chicago. Administratrice depuis octobre 2014, Mme Costello est membre du comité d’audit et du comité de RH et de la rémunération. Âge : 61 ans Statut : indépendante Siège au conseil depuis : le 10 octobre 2014 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 13 sur 13 100 % Comité d’audit 7 sur 7 Comité de RH et de la rémunération 2 sur 2 MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Citigroup Inc. (depuis janv. 2016) Aucun conseil PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 15 mars 2016 27 février 2015 10 400 Nombre d’actions Néant Paul D. Damp Président du conseil et administrateur Toronto (Ontario) Canada M. Damp est associé directeur de Kestrel Capital Partners (société de placement privée). D’octobre 1996 à juin 1998, M. Damp a été président du conseil, administrateur et chef de la direction d’Accugraph Corporation (fournisseur de logiciels de télécommunications). Avant novembre 1994, il était président et chef de l’exploitation de SHL Systemhouse Inc. et, avant octobre 1990, associé chez KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. À l’heure actuelle, M. Damp est administrateur de plusieurs autres sociétés fermées. M. Damp est comptable professionnel agréé. Administrateur depuis décembre 2001, M. Damp est président du conseil, membre du comité d’audit, du comité de RH et de la rémunération et du comité de gouvernance et des mises en candidature. Âge : 60 ans Statut : indépendant Siège au conseil depuis : le 6 novembre 2001 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil (président) 13 sur 13 100 % Comité d’audit 7 sur 7 Comité des RH et de la rémunération 3 sur 3 Comité de gouvernance et des mises 3 sur 3 en candidature MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Aucun conseil Home Q Corporation (juillet 2002 à septembre 2012) Bridgewater Systems Corporation (octobre 2008 à juillet 2011) PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 213 700 Nombre d’actions 236 700 52 Michael A. Foulkes Administrateur Toronto (Ontario) Canada M. Foulkes est administrateur de sociétés et ancien haut dirigeant de Groupe Banque TD, ayant occupé divers postes de haute direction au sein de la banque pendant plus de 30 ans. Il a pris sa retraite à la fin de 2006 après avoir occupé les fonctions de président et chef de la direction de TD Waterhouse UK. Auparavant, il a également été administrateur et président du conseil de Services Symcor Inc. M. Foulkes est actuellement administrateur et président du conseil du Royal Conservatory of Music et administrateur de La Caisse canadienne de dépôt de valeurs (qui fait maintenant partie du Groupe TMX), de First Nations Bank of Canada et de cyberSanté Ontario. Administrateur depuis mai 2007, M. Foulkes est président du comité de RH et de la rémunération et membre du comité de gouvernance et des mises en candidature. Âge : 61 ans Statut : indépendant Siège au conseil depuis : le 8 mai 2007 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 13 sur 13 100 % Comité des ressources humaines et de la rémunération (président) 3 sur 3 Comité de gouvernance et des mises en candidature 5 sur 5 MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Aucun conseil Aucun conseil PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 31 700 Nombre d’actions 42 000 Cara K. Heiden Administratrice Urbandale, Iowa, États-Unis Mme Heiden a pris sa retraite du poste de coprésidente de Wells Fargo Home Mortgage, société du groupe Wells Fargo et premier fournisseur de prêts hypothécaires résidentiels aux États-Unis. Comptable agréée. elle a commencé sa carrière auprès de Wells Fargo & Company (auparavant Norwest Corporation) en 1981. Dans le cadre de ses fonctions chez Wells Fargo, elle a occupé divers postes de haute direction dans les services bancaires personnels et commerciaux, dont chef des finances de Norwest Bank Iowa et de Norwest Mortgage. Mme Heiden a été nommée plusieurs fois l’une des vingt-cinq femmes les plus influentes dans le secteur bancaire par American Banker, figurant au septième rang l’année précédant son départ à la retraite. Elle siège actuellement aux conseils de GuideOne Mutual Insurance Company et de Vermeer Manufacturing Company. Administratrice depuis octobre 2014, Mme Heiden est membre du comité d’audit et du comité de gouvernance et des mises en candidature. Âge : 59 ans Statut : indépendante Siège au conseil depuis : le 10 octobre 2014 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 13 sur 13 100 % Comité d’audit 7 sur 7 Comité de gouvernance et des mises 3 sur 3 en candidature MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Aucun conseil Aucun conseil PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 15 mars 2016 27 février 2015 5 850 Nombre d’actions Néant Nombre d’actions 53 Deborah L. Kerr Administratrice Dallas (Texas) États-Unis Deborah Kerr est un leader aguerri dans l’industrie des technologies logicielles. Elle possède une vaste expérience de plus de 20 ans en gestion. À titre de vice-présidente directrice et de chef des produits et directrice des technologies de Sabre®, elle est chargée de la direction de l’ensemble des activités liées aux produits et aux technologies. Avant d’entrer au service de Sabre, Mme Kerr était vice-présidente directrice, chef des produits et directrice des technologies de FICO, fournisseur de premier plan de services d’analyses prévisionnelles et de technologies de gestion des décisions. Auparavant, elle a occupé des postes de haute direction auprès de Hewlett-Packard, Peregrine Systems et du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. Depuis janvier 2015, Mme Kerr est administratrice de EXLService Holdings, Inc., et elle siège à son comité d’audit et à son comité de la rémunération. Administratrice depuis mai 2013, Mme Kerr est membre du comité d’audit et du comité de RH et de la rémunération. Âge : 44 ans Statut : indépendante Siège au conseil depuis : le 8 mai 2013 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 12 sur 13 96 % Comité d’audit 7 sur 7 Comité des RH et de la rémunération 3 sur 3 MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement EXLService Holdings, Inc. (depuis janv. 2015) Aucun conseil PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions Néant Nombre d’actions 11 270 Ron A. Lalonde Administrateur Toronto (Ontario) Canada M. Lalonde est un ancien membre de la haute direction de la Banque Canadienne Impériale de Commerce. Il est entré au service de la CIBC en 1987 et a occupé plusieurs postes supérieurs à la banque en Amérique du Nord et en Europe, jusqu’à sa retraite à la fin de 2010 alors qu’il était premier vice-président à la direction, Technologie et opérations de la banque. Il avait précédemment été chef de l’administration de la CIBC. Avant d’entrer au service de la CIBC, M. Lalonde a occupé divers postes auprès de Domtar Inc., du Groupe de Consultation Canadienne et de General Motors Corporation. Il siège actuellement aux conseils de plusieurs sociétés fermées et ouvertes, notamment Street Capital Group Inc. et Morneau Shepell Inc. Le conseil d’administration de la Société présente la candidature de M. Lalonde au poste d’administrateur de la Société. Il sera demandé à l’assemblée de l’élire au conseil, auquel il siègera immédiatement après l’assemblée. Âge : 60 ans Statut : indépendant Siège au conseil depuis : candidat MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Corporation Financière Street Capital Néant Morneau Shepell Ltd. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 15 mars 2016 Néant 54 Bradley D. Nullmeyer Administrateur Toronto (Ontario) Canada M. Nullmeyer a été nommé président de Services financiers Élément (société de financement) en septembre 2012. Auparavant, il a été président et chef de la direction d’A&A Capital (société d’investissement privée). De 1999 à 2001, il a été chef de la direction, Financement des fournisseurs du Groupe CIT (société de financement) et, avant 1999, il a été président de Newcourt Financial (société de financement). M. Nullmeyer est comptable professionnel agréé, auparavant au service d’Ernst & Young, et il est diplômé de l’Université McMaster. Administrateur depuis décembre 2001, M. Nullmeyer est président du comité d’audit. Âge: 56 ans Statut : indépendant Siège au conseil depuis : le 6 novembre 2001 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 13 sur 13 100 % Comité d’audit (président) 7 sur 7 MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Aucun conseil Aucun conseil PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 129 700 Nombre d’actions 186 000 Helen K. Sinclair Administratrice Toronto (Ontario) Canada Mme Sinclair est fondatrice et chef de la direction de BankWorks Trading, fournisseur de solutions de programmation vidéo en direct sur demande. D’octobre 1989 à juin 1996, Mme Sinclair a été présidente de l’Association des banquiers canadiens. Mme Sinclair est administratrice de quelques autres organisations, notamment du Groupe Banque TD et EPCOR Utilities Inc.(1) Administratrice depuis mai 2002, Mme Sinclair est présidente du comité de gouvernance et des mises en candidature et membre du comité d’audit. Âge : 66 ans Statut : indépendante Siège au conseil depuis : le 31 mai 2002(2) PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 13 sur 13 100 % Comité d’audit 7 sur 7 Comité de gouvernance et des mises en candidature (présidente) 5 sur 5 MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement La Banque Toronto-Dominion (1996 jusqu’à présent) Aucun conseil EPCOR Utilities Inc. (2008 jusqu’à présent) PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 16 550 Nombre d’actions 17 550 (1) Émetteur assujetti au Canada dont les titres sont inscrits à la cote de la TSX, à l’exception d’EPCOR Utilities Inc., dont les titres ne sont pas inscrits. Mme Sinclair est membre du comité des ressources humaines et du comité du risque de La Banque Toronto-Dominion. (2) Mme Sinclair est devenue administratrice du commandité le 31 mai 2002 et fiduciaire le 23 juillet 2004. 55 Gerrard B. Schmid(1) Chef de la direction et administrateur Toronto (Ontario) Canada M. Schmid est entré au service de D+H en 2007 comme président de l’une de ses unités d’exploitation et a été nommé président et chef de l’exploitation de la Société en 2009. Il en est le chef de la direction depuis février 2012. M. Schmid compte plus de 15 ans d’expérience dans les services financiers et, avant de se joindre à D+H, il a été chef du secteur des dépôts et des prêts par découverts de la Banque Lloyds TSB au Royaume-Uni et à titre de chef de l’exploitation des services bancaires de détail de la CIBC au Canada. M. Schmid est titulaire d’une maîtrise en génie aérospatial de l’Université de Toronto et d’un baccalauréat en sciences, génie aéronautique, de l’Université de Witwaterstrand. Âge: 47 ans Statut : non indépendant Siège au conseil depuis : le 2 février 2012 PRÉSENCE AUX RÉUNIONS DU CONSEIL ET DES COMITÉS EN 2015 Présence aux réunions Assiduité aux réunions du conseil et des comités Conseil 13 sur 13 100 % MEMBRE DU CONSEIL D’AUTRES SOCIÉTÉS OUVERTES AU COURS DES CINQ DERNIÈRES ANNÉES Actuellement Antérieurement Aucun conseil Aucun conseil PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 50 642 Nombre d’actions 68 192 (1) M. Schmid ne touche pas de rémunération pour les services rendus en qualité d’administrateur et il n’est pas considéré comme un membre indépendant du conseil d’administration étant donné qu’il est un dirigeant de la Société. Tous les autres administrateurs mentionnés ci-dessus sont considérés comme indépendants de la direction de l’entreprise de D+H. Les pages suivantes renferment une notice biographique de chaque haut dirigeant qui indique son expérience, ses compétences et le nombre de titres avec droit de vote de la Société qui lui appartiennent. Karen H. Weaver Vice-présidente directrice et chef des services financiers Toronto (Ontario) Canada Mme Weaver est entrée au service de D+H en septembre 2014 et possède plus de 30 ans d’expérience en gestion financière auprès d’organisations de grande et de moyenne taille au Canada et aux États-Unis. Avant de se joindre à D+H, elle a passé plus de dix ans chez First Capital Reality à titre de vice-présidente directrice et de chef des services financiers. Auparavant, elle avait occupé plusieurs postes de haute dirigeante, dont chef des services financiers chez Brookfield Properties – Canada ainsi que chef des services financiers et chef comptable chez Gentra Inc., et des postes à responsabilité croissante chez KPMG en Californie, à New York et à Seattle. M me Weaver a obtenu la certification du Washington State Board of Accountancy ainsi qu’un baccalauréat en administration des affaires avec grande distinction de la Old Dominion University, à Norfolk (Virginie). PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 7 845 Nombre d’actions 15 445 56 Duncan Hannay Président, Global Lending Solutions Toronto (Ontario) Canada M. Hannay est entré au service de D+H le 18 février 2014. Il a la responsabilité de diriger les activités canadiennes de D+H et d’en assurer la croissance. Il possède plus de 25 ans d’expérience de direction dans le domaine des services financiers et des technologies. En dernier, il a fait partie de la direction du Réseau canadien de la Banque Scotia, à titre de vice-président principal et chef du marketing. Il a aussi été membre des conseils de Scotia Capitaux Inc. et de Scene LP, un des programmes de fidélisation qui connaît la croissance la plus rapide au Canada. Auparavant, il a exercé les fonctions de directeur général et responsable du courtage en ligne pour la Banque Scotia, poste qu’il a occupé à la suite de l’acquisition d’E*TRADE Canada Securities. M. Hannay a obtenu son baccalauréat en génie de l’Université McMaster et il a également suivi le programme de formation sur la gestion stratégique en matière de services bancaires, d’administration des affaires et de gestion à l’INSEAD. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions Néant Nombre d’actions 10 000 William W. Neville Chef de l’exploitation (intérimaire) Massachusetts, États-Unis M. Neville est devenu président de D+H USA le 15 octobre 2012. Il dirige les activités américaines de D+H et veille à accroître la présence de la Société aux États-Unis. Avant d’être nommé au poste de président, M. Neville était membre du conseil d’administration de D+H depuis 2009. Il possède plus de 25 ans d’expérience dans les secteurs des services bancaires et des technologies financières. Auparavant, il était directeur général des services aux fonds de couverture de Citi en Amérique du Nord. Il a également été président des services d’investissement non traditionnel et président du groupe de solutions bancaire de BISYS. De plus, M. Neville a occupé divers postes dans d’autres sociétés de services technologiques, dont IBM Corporation, Data Management Systems Corporation et Mutual Services Inc. Il est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’école d’administration Sawyer de l’Université Suffolk. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 12 200 Nombre d’actions 14 700 Edward Ho Président, Global Payment Solutions New York, États-Unis M. Ho est entré au service de D+H en 2015 à la suite de l’acquisition de Fundtech, dont il était président et chef de l’exploitation. Il détient une vaste expérience mondiale à la fois dans le secteur bancaire et dans les technologies financières. Avant de diriger Fundtech, M. Ho a été premier vice-président et directeur général de la division Marchés financiers de Misys, important fournisseur de solutions logicielles bancaires, financières, commerciales et de gestion de risques. Auparavant, il était chef de la direction et président d’IQ Financial Systems, société spécialisée dans la mise au point et la commercialisation de systèmes de prêts commerciaux et de gestion de risques. M. Ho a également à son actif 13 années d’expérience comme placeur à Bankers Trust et par la suite à la Deutsche Bank, qui a fait l’acquisition de Bankers Trust en 1999. M. Ho est titulaire d’un M.B.A. en finances de la Wharton School of Business de l’Université de Pennsylvanie, et d’un baccalauréat ès arts du Columbia College de l’Université Columbia. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 15 mars 2016 Nombre d’actions 20 000 57 David Caldwell Chef, Acquisition des talents et stratégie d’entreprise Toronto (Ontario) Canada M. Caldwell est entré au service de D+H en 2011 et possède plus de 25 ans d’expérience. Auparavant, il a été directeur général, Expansion de l’entreprise de Marchés mondiaux CIBC. Il a également été associé directeur, Groupe des institutions financières, auprès de Marchés mondiaux CIBC et vice-président, Planification et développement auprès de Financière Sun Life. Son expérience en planification stratégique et développement d’entreprise est essentielle à D+H pour lui permettre de prévoir les occasions de croissance importantes, de les repérer et d’y donner suite, de manière à toujours mieux servir les clients et leur clientèle et à anticiper leurs besoins. M. Caldwell est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Carleton et il a obtenu son M.B.A. en financement des entreprises à la Rothman School of Business de l’Université de Toronto. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 6 100 Nombre d’actions 11 115 Kellie Bickenbach Directrice, Gestion des risques Toronto (Ontario) Canada Mme Bickenbach est entrée au service de D+H à titre de Directrice, Gestion des risques le 1er décembre 2015. Elle possède plus de 20 ans d’expérience dans la planification stratégique, la gestion des risques et la gouvernance dans des contextes variés, notamment pour des entreprises mondiales figurant au palmarès Fortune 50. Avant d’entrer au service de D+H, Mme Bickenbach était la directrice de la gestion des risques, Services technologiques et opérationnels, à Bancorp, aux États-Unis. Avant cela, elle a occupé divers postes de direction à Bank of America Corporation, où elle était chargée de la supervision des secteurs des risques opérationnels d’entreprise, des solutions mondiales pour les valeurs mobilières, ainsi que des opérations et des technologies mondiales. Mme Bickenbach est titulaire d’un baccalauréat en comptabilité et en administration des affaires et d’une maîtrise en administration des affaires. Elle possède également la certification Six Sigma Green Belt. Elle a été administratrice de la Bank of America National Trust Delaware ainsi que vice-présidente du comité des risques d’entreprise à The Clearing House (TCH). PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 15 mars 2016 Nombre d’actions Néant Yves Denommé Vice-président directeur, services partagés et prestation mondiale de services Toronto (Ontario) Canada M. Denommé est entré au service de D+H en 2000 à titre de directeur des opérations techniques. En avril 2002, il a été promu vice-président, Exploitation et en 2009, il est devenu vice-président directeur. M. Denommé veille à ce que D+H applique des processus, outils et méthodologies de grande rigueur, qui fournissent en toute transparence des services technologiques aux clients et employés en Amérique du Nord. Auparavant, il a occupé des postes clés en fabrication, ingénierie et gestion de la chaîne d’approvisionnement dans diverses organisations comme Kraft et Procter & Gamble. Il possède un diplôme en ingénierie et gestion à l’Université McMaster et il est titulaire d’un M.B.A. de l’Université de Toronto. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 3 209 Nombre d’actions 4 009 58 Young Park Vice-présidente directrice et chef de l’information Toronto (Ontario) Canada Mme Park est entrée au service de D+H en 2012, forte de plus de 25 ans d’expérience dans le secteur des TI. Auparavant, elle a travaillé pour le Groupe CGI comme vice-présidente du service de l’assurance IARD responsable de la stratégie commerciale, de la stratégie des TI, du développement d’applications et de l’exécution des ventes dans la région du Grand Toronto. Elle a commencé sa carrière auprès de Recherches BellNorthern et l’a poursuivie chez Nortel, comme membre de l’équipe scientifique. Elle a également travaillé pour Bell Sygma comme directrice générale du développement des systèmes et pour Reserve America, dont elle a été vice-présidente, Systèmes et technologies d’information. Elle est titulaire d’un baccalauréat en mathématiques (programme coopératif en sciences informatiques) de l’Université de Waterloo et elle a suivi le programme de perfectionnement des cadres de l’Université Queen’s. PROPRIÉTÉ DE TITRES AVEC DROIT DE VOTE 27 février 2015 15 mars 2016 Nombre d’actions 17 990 17 990 À la date de la présente notice annuelle, les administrateurs et les hauts dirigeants de la Société en tant que groupe ont la propriété véritable, directe ou indirecte, ou le contrôle de 671 221 actions (soit environ 0,63 % des actions émises et en circulation). Interdictions d’opérations ou faillites À la connaissance de la Société, ses administrateurs et ses hauts dirigeants : a) ne sont pas, à la date des présentes, et n’ont pas été, au cours des dix ans précédant la date des présentes, administrateurs, chefs de la direction ou chefs des finances d’une société : (i) qui a fait l’objet d’une interdiction d’opérations, d’une ordonnance assimilable à une interdiction d’opérations ou d’une ordonnance lui refusant le droit de se prévaloir d’une dispense prévue par la législation en valeurs mobilières, cette ordonnance ayant été en vigueur pendant plus de 30 jours consécutifs (une « ordonnance ») et ayant été prononcée pendant qu’ils étaient administrateurs, chefs de la direction ou chefs des finances; (ii) qui a fait l’objet d’une ordonnance prononcée après qu’ils ont cessé d’être administrateurs, chefs de la direction ou chefs des finances et découlant d’un fait survenu pendant qu’ils exerçaient cette fonction; b) ne sont pas, à la date des présentes, et n’ont pas été, au cours des dix ans précédant la date des présentes, administrateurs ou hauts dirigeants d’une société qui, pendant qu’ils exerçaient cette fonction ou dans l’année suivant la cessation de cette fonction, a fait faillite, a fait une proposition concordataire en vertu de la législation sur la faillite ou l’insolvabilité, a été poursuivie par ses créanciers, a conclu un concordat ou un compromis avec eux, a intenté des poursuites contre eux, a pris des dispositions ou fait des démarches en vue de conclure un concordat ou un compromis avec eux ou qui a vu un séquestre, un séquestre-gérant ou un syndic de faillite nommé pour détenir ses biens; c) au cours des dix ans précédant la date des présentes, n’ont pas fait faillite, n’ont pas fait de proposition concordataire en vertu de la législation sur la faillite ou l’insolvabilité, n’ont pas été poursuivis par leurs créanciers, n’ont pas conclu de concordat ou de compromis avec eux, n’ont pas intenté de poursuites contre eux, n’ont pas pris des dispositions ou fait des démarches en vue de conclure un concordat ou un compromis avec eux et n’ont pas vu un séquestre, un séquestre-gérant ou un syndic de faillite nommé pour détenir leurs biens. Amendes et sanctions À la connaissance de la Société, ses administrateurs et ses hauts dirigeants ainsi que les sociétés de portefeuille personnelles dont ils ont la propriété ou le contrôle : (i) ne se sont pas vu imposer des amendes ou des sanctions par un tribunal en vertu de la législation en valeurs mobilières ou par une autorité en valeurs mobilières et n’ont pas conclu d’entente amiable avec celle-ci; (ii) ne se sont pas vu imposer une autre amende ou sanction par un tribunal ou une autorité de réglementation qui serait susceptible d’être considérée comme importante par un investisseur raisonnable ayant à prendre une décision de placement. 59 Faillites personnelles À la connaissance de la Société, ses administrateurs et ses hauts dirigeants ainsi que les sociétés de portefeuille personnelles dont ils ont la propriété ou le contrôle n’ont pas, au cours des dix dernières années, fait faillite, fait de proposition concordataire en vertu de la législation sur la faillite ou l’insolvabilité, été poursuivis par leurs créanciers, conclu de concordat ni de compromis avec eux, intenté de poursuites contre eux, pris de dispositions ni fait de démarches en vue de conclure un concordat ou un compromis avec eux, ni vu un séquestre, un séquestre-gérant ou un syndic de faillite nommé pour détenir leurs biens ou ceux de leurs sociétés de portefeuille personnelles. Conflits d’intérêts Sauf indication contraire dans la présente notice annuelle, les administrateurs et les hauts dirigeants de la Société, ses autres initiés, ainsi que les membres de leur groupe et les personnes ayant des liens avec eux, n’ont pas de conflit d’intérêts important, actuel ou éventuel, avec la Société et ses filiales. GOUVERNANCE DE LA SOCIÉTÉ Le conseil d’administration assume explicitement la responsabilité de la gérance et de la gouvernance de D+H, directement et par l’entremise de ses comités. Le conseil d’administration a constitué les comités suivants : le comité des ressources humaines et de la rémunération; le comité d’audit; le comité de gouvernance et des mises en candidature. Après l’assemblée annuelle des actionnaires de la Société qui aura lieu le 27 avril 2016, il est prévu que le conseil d’administration constitue un nouveau comité du risque (le « comité du risque »). Les principales fonctions et responsabilités de ce nouveau comité sont censées être les suivantes : aider le conseil à repérer et à gérer les risques dans la fourchette de tolérance approuvée par le conseil, aider le conseil à surveiller la conformité aux exigences réglementaires en matière de risques, demeurer au fait de l’évolution des pratiques de gouvernance applicables aux risques et servir d’intermédiaire entre la direction et les autres comités du conseil d’administration sur toute question concernant les risques. Même si le comité du risque sera le principal responsable de la surveillance des risques auxquels est exposée la Société, il fera partie d’un mécanisme plus vaste de surveillance des risques auquel participeront les autres comités du conseil. Comité des ressources humaines et de la rémunération de la Société Le comité des RH et de la rémunération est présidé par Michael Foulkes; les autres membres en sont Paul Damp, Ellen Costello et Deborah Kerr. Les membres du comité sont tous indépendants de la direction de D+H. Tous les membres du comité des RH et de la rémunération sont considérés comme « indépendants », au sens du Règlement 58-101 sur l’information concernant les pratiques en matière de gouvernance. Le rôle et les responsabilités du comité des RH et de la rémunération comprennent : l’établissement des lignes directrices régissant les principes de rémunération conformément aux normes sectorielles, qui tiennent compte des pratiques à risques; 60 l’examen de la structure de la rémunération du chef de la direction et des hauts dirigeants, des politiques de rémunération qui leur sont applicables et des régimes d’intéressement à leur intention, et présentation de recommandations au conseil d’administration à cet égard; la présentation de recommandations au conseil d’administration à l’égard de la rémunération, des régimes de rémunération incitative et des régimes à base d’actions des employés autres que le chef de la direction et les hauts dirigeants; l’examen du plan de relève de la Société en ce qui concerne le chef de la direction et les hauts dirigeants; l’examen des stratégies de gestion du talent et de développement du leadership de la Société; l’établissement et la révision des cibles de représentation féminine aux postes de haute direction et l’examen de l’efficacité des politiques et des procédures de la Société relatives à la promotion de la diversité aux postes de haute direction; l’examen de toutes les déclarations annuelles concernant la rémunération des dirigeants et leur recommandation au conseil d’administration avant leur publication. Il incombe au comité des RH et de la rémunération de veiller à ce que la politique de rémunération de D+H favorise les stratégies de la Société et à ce que les pratiques de rémunération reflètent convenablement le rendement des hauts dirigeants. Le comité des ressources humaines et de la rémunération administre également les régimes incitatifs à long terme et les régimes de primes pour les employés et fait des recommandations à cet égard. Il présente ses recommandations au conseil d’administration au sujet de la nomination des dirigeants et du recrutement, de la rémunération de base, des avantages et des primes de départ des hauts dirigeants de D+H. Il incombe au comité des RH et de la rémunération de surveiller les risques liés aux ressources humaines. Pour ce faire, il voit à la mise en place et au bon fonctionnement d’un système permettant de repérer, d’évaluer et de gérer les risques liés aux ressources humaines et à la rémunération et de communiquer avec le conseil relativement à ces risques. Le comité des RH et de la rémunération analyse chaque année les buts et objectifs du chef de la direction pour l’année qui suit et évalue le rendement du dirigeant par rapport à ces objectifs à la fin de l’année. Le comité des RH et de la rémunération examine également la planification de la relève des hauts dirigeants. Comité de gouvernance et des mises en candidature de la Société Le comité de gouvernance est présidé par Helen Sinclair; les autres membres en sont Michael Foulkes, Cara Heiden et Paul Damp. Les membres du comité sont tous indépendants de la direction de D+H. Tous les membres du comité de gouvernance sont considérés comme « indépendants », au sens du Règlement 58-101 sur l’information concernant les pratiques en matière de gouvernance. Le comité de gouvernance surveille l’efficacité du système de gouvernance de la Société et présente ses recommandations à cet égard, notamment en ce qui a trait à ce qui suit : l’élaboration de principes et de lignes directrices en matière de gouvernance pour la Société et l’orientation de la direction sur les questions de gouvernance; 61 la recherche de candidats compétents pour l’élection au conseil d’administration et ce, à la lumière de la politique sur la diversité hommes-femmes et la durée des mandats et du plan de composition à long terme du conseil d’administration; l’examen de la rémunération des administrateurs et la recommandation d’éventuels changements au conseil d’administration; l’évaluation du rendement et de l’efficacité du conseil d’administration; l’évaluation de la structure, de la composition et de l’efficacité du conseil d’administration et de ses comités. Le comité de gouvernance évalue le rendement du conseil d’administration, de ses comités et de chaque administrateur. Le comité de gouvernance fait également des recommandations concernant la rémunération des administrateurs. Le président du comité de gouvernance rend compte au conseil d’administration des faits nouveaux dans le domaine de la gouvernance et fait des recommandations applicables à la Société. Les différents mandats du conseil d’administration et de ses comités ainsi que les politiques connexes sont revus régulièrement pour en assurer l’actualité et la conformité aux récentes évolutions et aux nouvelles exigences en matière de gouvernance, d’après l’analyse qui en est faite par le conseil d’administration. De plus, il incombe au comité de gouvernance de trouver, d’évaluer et de recommander des candidats aux postes d’administrateurs. Comme il a été indiqué, le comité de gouvernance peut demander à des consultants externes de trouver des candidats compétents. Le comité de gouvernance se charge de l’orientation des nouveaux administrateurs et veille à ce que les administrateurs en poste aient suffisamment d’occasions de formation continue. Comité d’audit de la Société Le conseil d’administration a mis sur pied un comité d’audit composé de six administrateurs (le « comité d’audit »). Le comité d’audit est présidé par Bradley Nullmeyer; les autres membres en sont actuellement Paul Damp, Helen Sinclair, Deborah Kerr, Ellen Costello et Cara Heiden. Paul Damp, Bradley Nullmeyer sont tous deux comptables professionnels agréés et ont une vaste expérience des questions de comptabilité financière ainsi qu’une expérience à titre de hauts dirigeants de sociétés cotées en bourse. Helen Sinclair a été présidente de l’Association des banquiers canadiens. Ellen Costello et Cara Heiden ont toutes les deux occupé des postes de hauts dirigeants de grandes institutions financières aux États-Unis et Mme Heiden a obtenu le titre de « certified public accountant ». Tous les membres du comité possèdent des compétences financières et sont indépendants de la direction de D+H conformément au Règlement 52-110 sur le comité d’audit. Le comité d’audit joue un rôle clé dans la surveillance et l’identification des risques naissants et graves, notamment dans les domaines financiers, technologiques et réglementaires, et dans la prise de décisions sur la gestion des risques. Il veille également à ce que le système de gestion des risques d’entreprise adopté par la Société soit conçu, compris, mis en application et actualisé, au besoin, par la direction. Le directeur, Gestion des risques de la Société est le principal lien entre la direction et le comité d’audit en matière de risque. Le comité d’audit examine et approuve le budget et les priorités stratégiques de la fonction de gestion des risques et évalue son efficacité par rapport à la fourchette de tolérance au risque adoptée par le conseil. Les rôles et les responsabilités du comité d’audit, outre la surveillance des risques, comprennent, entre autres, l’étude : 62 des états financiers annuels et trimestriels de la Société, de tous les autres documents importants communiqués au public et des communiqués de presse concernant les résultats financiers; des placements et des opérations qui peuvent avoir un effet défavorable sur la santé financière de l’entreprise de D+H ou de la Société; des lignes directrices et des politiques de la Société en matière d’investissement; des prospectus relatifs à l’émission de titres par la Société ou par ses filiales; de toute question importante dont il est fait rapport à la direction de D+H par l’auditeur externe et la réponse de la direction à ces rapports; des plans d’audit interne et de la méthode d’évaluation des risques; de concert avec le conseiller juridique de la Société, de toute question juridique qui pourrait avoir une incidence importante sur les états financiers de la Société ou le respect des lois et des règlements applicables; de l’indépendance, de l’objectivité et du rendement de l’auditeur externe. À chacune de ses réunions, le comité d’audit rencontre séparément l’auditeur externe (sans la présence de la direction de D+H) pour discuter de questions précises au besoin. Le comité d’audit, chargé de surveiller l’intégrité des systèmes de contrôle interne et de gestion de l’information, exige que la direction de D+H applique des procédures de contrôle interne satisfaisantes. Le comité d’audit rencontre régulièrement la direction, l’auditeur interne et les auditeurs externes pour examiner les procédures instaurées et vérifier l’efficacité des systèmes de contrôle interne. Le comité d’audit a le pouvoir de mener toute enquête qu’il juge nécessaire. Il peut s’adresser directement à l’auditeur indépendant et aux employés de D+H. De plus, le comité d’audit a le pouvoir de retenir les services de conseillers juridiques, de comptables ou d’autres conseillers s’il le juge nécessaire pour s’acquitter de son mandat. D+H a mis en place un mécanisme permettant à ses employés et à tout intéressé de signaler toute pratique de comptabilité, de contrôle comptable ou d’audit jugée douteuse ou toute conduite soulevant des questions d’éthique directement au président du comité d’audit de la Société. En résumé, les rôles et les responsabilités du comité d’audit sont définis dans son mandat, dont la version actuelle est reproduite à l’annexe B de la présente notice annuelle. D’autres politiques concernant le comité d’audit sont aussi présentées à l’annexe B. Le 27 octobre 2003, le conseil d’administration a nommé KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. à la fonction d’auditeur la Société et de ses filiales. Le chiffre des honoraires pour les services externes d’audit payés ou payables à l’auditeur de la Société au cours des deux derniers exercices clos le 31 décembre 2015 est présenté ci-dessous. 63 Exercice 2014 2015 (1) (2) (3) Honoraires d’audit Autres Honoraires pour Honoraires pour honoraires pour services liés à l’audit(1) conformité fiscale(2) services fiscaux(3) 1 289 949 $ 2 550 030 $ 101 500 $ 246 301 $ 356 733 $ 196 379 $ 2 734 972 $ Total 1 748 182 $ 5 727 682 $ Les honoraires pour services liés à l’audit comprennent les frais de traduction de certains documents anglais en français, le coût de l’audit des régimes de retraite de la Société et, en 2015, les honoraires pour services de contrôle préalable liés aux acquisitions de Fundtech Investments II, Inc. Examen des déclarations d’impôt et de la conformité fiscale Services rendus relativement à l’acquisition et à la structure de la fiscalité de Fundtech Investments II, Inc. en 2015. POURSUITES ET APPLICATION DE LA LOI La Société et ses filiales sont à l’occasion parties à diverses réclamations et poursuites dans le cadre de l’exercice des activités de D+H. Même si l’issue finale ne peut en être prévue, la direction est d’avis que, d’après l’information pouvant être obtenue actuellement, les réclamations et les poursuites en cours n’auront pas d’effet important sur la situation financière et les résultats d’exploitation de la Société. HAUTS DIRIGEANTS ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES À la connaissance de la Société, ses administrateurs, dirigeants et autres initiés, ainsi que ceux des membres de leur groupe et les personnes ayant des liens avec eux, n’ont pas et n’ont pas eu d’intérêt notable, direct ou indirect, dans une opération conclue au cours des trois derniers exercices ou de l’exercice actuel qui a eu ou aura une incidence importante sur la Société ou ses filiales. La Société ne s’est pas vu imposer d’amende ni de sanction par un tribunal en vertu de la législation en valeurs mobilières ou par une autorité en valeurs mobilières et n’a pas conclu de règlement amiable devant un tribunal en vertu de la législation en valeurs mobilières ni avec une autorité en valeurs mobilières. AGENT DES TRANSFERTS ET FIDUCIAIRE DES DÉBENTURES L’agent des transferts et agent chargé de la tenue du registre des actions de la Société est la Société de fiducie CST à son établissement principal de Toronto (Ontario). Le fiduciaire des débentures est Financière Trust Equity à son établissement principal de Toronto (Ontario). CONTRATS IMPORTANTS Les contrats suivants sont les seuls contrats importants de la Société et de ses filiales, autres que ceux conclus dans le cours normal des activités : la convention de crédit; la convention d’achat de billets avec Prudential et IPD; la convention d’achat de billets avec Prudential; 64 la convention d’achat de billets avec NYLIM; la convention d’achat de billets avec LMCAV; la convention d’achat de billets avec IPD; la convention de prise ferme; la convention relative aux reçus de souscription; l’acte de fiducie de 2013; l’acte de fiducie de 2015; l’entente définitive relative à Fundtech; la convention du régime de droits. Ces contrats importants se trouvent sous le profil de la Société sur SEDAR (www.sedar.com). INTÉRÊTS DES EXPERTS Le cabinet de comptables professionnels agréés KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L., l’auditeur externe de la Société, a présenté pour l’exercice 2015 les états financiers audités la Société que cette dernière a déposés auprès des autorités en valeurs mobilières conformément au Règlement 51-102 sur les obligations d’information continue. KPMG s.r.l./S.E.N.C.R.L. est indépendant de la Société conformément aux Rules of Professional Conduct des Comptables professionnels agréés de l’Ontario. RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES Sur demande à son secrétaire au Suite 201, 939 Eglinton Avenue East, Toronto (Ontario) M4G 4H7, la Société fournira les documents suivants : a) b) lorsque les titres de la Société sont en cours de placement au moyen d’un prospectus simplifié ou lorsqu’un prospectus simplifié provisoire a été déposé pour le placement de ses titres : (i) un exemplaire de la présente notice annuelle et des documents ou des pages pertinentes de documents intégrés par renvoi dans la notice annuelle; (ii) un exemplaire des états financiers de la Société pour son dernier exercice et le rapport de l’auditeur y afférent, ainsi qu’un exemplaire des états financiers intermédiaires de la Société ayant suivi ces états financiers du dernier exercice; (iii) un exemplaire de la circulaire d’information de la direction de la Société pour sa dernière assemblée annuelle des actionnaires qui comportait l’élection d’administrateurs ou un exemplaire de tout document annuel déposé qui remplace cette circulaire d’information, selon le cas; (iv) un exemplaire des autres documents qui sont intégrés par renvoi dans le prospectus simplifié provisoire ou le prospectus simplifié et qui ne sont pas exigés aux alinéas (i) à (iii) ci-dessus; à tout autre moment, un exemplaire des documents visés aux alinéas a)(i), (ii) et (iii) ci-dessus, étant précisé que la Société peut exiger le paiement de frais raisonnables si le demandeur n’est pas un porteur de titres de la Société. 65 Des renseignements complémentaires, notamment sur la rémunération et les dettes des administrateurs et des dirigeants, la rémunération des hauts dirigeants désignés de la Société, les principaux porteurs des titres de la Société, ainsi que les intérêts des initiés dans des opérations importantes, selon le cas, sont donnés dans la circulaire d’information de la direction de la Société pour sa dernière assemblée annuelle des actionnaires. Des renseignements financiers complémentaires sont donnés dans les états financiers et le rapport de gestion de l’exercice clos le 31 décembre 2015 de la Société. Un exemplaire de la circulation d’information de la direction, des états financiers et du rapport de gestion peut être obtenu sur demande à la Société. Ces documents et d’autres renseignements sur la Société se trouvent aussi sur SEDAR (www.sedar.com). ANNEXE A NOMS ET RÉGIMES JURIDIQUES DES ENTITÉS DE LA SOCIÉTÉ Nom de l’entité Lieu de constitution ou d’établissement Société D+H (la « Société ») société de l’Ontario Société ouverte. Les actions de la Société sont inscrites à la cote de la TSX, sous le symbole « DH ». À la date de la présente notice annuelle, 106 449 435 actions étaient émises et en circulation. Aucune action privilégiée n’est émise et en circulation. Davis + Henderson G.P. Inc (le « commandité ») société de l’Ontario La Société est propriétaire de toutes les actions ordinaires du commandité. Davis + Henderson, société en commandite (« Davis + Henderson SEC ») société en commandite de la Colombie-Britannique La Société est propriétaire de toutes les parts de commanditaire dans Davis + Henderson SEC. D+H Société en commandite (auparavant Société en commandite Filogix) société en commandite de la Colombie-Britannique Propriété Le commandité est le seul commandité de Davis + Henderson SEC, avec une participation de 0,001 %. Davis + Henderson SEC et D+H Ltd. sont respectivement propriétaires de 3 % et de 97 % des parts de commanditaire dans D+H Société en commandite. Le commandité est le seul commandité de D+H Société en commandite, avec une participation de 0,01 %. D+H Ltd. (créée le 31 décembre 2010 par la fusion de Filogix Inc., Cyence International Inc., Resolve Corporation, 2192865 Ontario Inc. et 2206997 Ontario Inc.) société de l’Ontario Davis + Henderson SEC est propriétaire de la totalité des actions ordinaires de D+H Ltd. Tricura Canada Inc. société canadienne D+H Ltd. est propriétaire de la totalité des actions ordinaires de Tricura Canada Inc. D+H USA Holdings Inc. (auparavant D+H USA Inc.) société du Delaware D+H Ltd. est propriétaire de la totalité des actions ordinaires de D+H USA Holdings Inc. D+H USA Corporation (créée le 1er janvier 2014 après l’absorption par Harland Financial Solutions, Inc. de D+H USA Holdings Corporation, Mortgagebot LLC, Computershare Inc. et HFS Research and Development Inc.). société de l’Oregon D+H USA Holdings Inc. est propriétaire de la totalité des actions en circulation de D+H USA Corporation. Fundtech Corporation société du Delaware D+H Ltd. est propriétaire indirect de la totalité des actions en circulation de Fundtech Corporation Fundtech Ltd. société d’Israël D+H Ltd. est propriétaire indirect de la totalité des actions en circulation de Fundtech Ltd. BServ Inc. société du Nevada D+H USA Corporation est propriétaire indirect de la totalité des actions en circulation de BServ Inc. BBP GmbH société de la Suisse D+H Ltd. est propriétaire indirect de la totalité des actions en circulation de BBP GmbH ANNEXE B MANDAT DU COMITÉ D’AUDIT 1.0 Objet Le conseil d’administration (le « conseil ») de la Société D+H (la « Société ») a mis sur pied un comité d’audit composé de membres du conseil (le « comité d’audit »). La principale fonction du comité d’audit est d’aider les administrateurs de la Société (les « administrateurs ») à s’acquitter de leurs responsabilités de surveillance. Les principales fonctions et responsabilités du comité sont les suivantes : 1.1. surveiller avec indépendance et impartialité la validité des mécanismes de communication de l’information financière et des systèmes de contrôle interne de la Société garantissant la conformité aux exigences financières, comptables et juridiques et vérifier les procédures et contrôles en matière de publication de l’information; 1.2. faire des recommandations au conseil, au besoin, concernant les mécanismes de contrôle interne et les systèmes d’information de gestion de la Société; 1.3. surveiller l’indépendance et le rendement des auditeurs indépendants externes de la Société; 1.4. fournir une voie de communication entre les auditeurs indépendants, la direction et le conseil d’administration; 1.5. sur une base régulière et au moins une fois par année, évaluer avec la direction la gestion des risques et, au besoin, soumettre à l’approbation du conseil des recommandations à cet égard; 1.6. surveiller, dans les limites de tolérance au risque établies et approuvées par le conseil, le système de gestion des risques de l’entreprise, notamment les systèmes, les politiques et les pratiques de gestion des risques qui établissent le cadre voulu pour définir et comprendre les risques importants et émergents, notamment financiers et technologiques, et pour prendre des décisions de gestion des risques, et veiller à ce que la direction conçoive, comprenne, mette sur pied et actualise ce système; 1.7. conseiller et orienter le conseil sur des questions touchant la planification des activités et les occasions de faire fructifier les placements et réunir des capitaux; 1.8. encourager à tous les niveaux le respect et l’amélioration continue des politiques, des procédures et des pratiques de la Société portant sur les finances, les risques, la comptabilité, la présentation de l’information, la fiscalité, la trésorerie, les obligations réglementaires et les assurances; 1.9. revoir et soumettre au conseil d’administration les résultats financiers consolidés annuels et trimestriels de la Société, les communiqués de presse s’y rapportant et les documents à déposer auprès des autorités, de même que tous les rapports de gestion et les notices annuelles; 1.10. établir et surveiller la procédure de réception, de conservation et de règlement des plaintes que la Société reçoit concernant, notamment, les questions de comptabilité, de contrôle comptable interne ou d’audit, sans égard à leur mode de transmission; 1.11. établir, de concert avec le comité des RH et de la rémunération, des procédures qui permettent aux employés de la Société de signaler de façon confidentielle et anonyme toute question douteuse en matière de comptabilité ou d’audit. 1.12. Le comité d’audit est autorisé à mener les enquêtes qu’il estime nécessaires pour s’acquitter de ses responsabilités; il a un accès direct aux auditeurs indépendants et à tout membre de l’organisation qu’il désire rencontrer. 2.0 Composition et membres 2.1. Les membres du comité seront nommés tous les ans par les membres indépendants du conseil. Leur mandat expire à la fin de l’assemblée générale annuelle suivante des actionnaires de la Société ou à la nomination de leur remplaçant. 2.2. Le comité se compose d’au moins trois administrateurs non dirigeants indépendants et n’ayant aucun lien qui, de l’avis du conseil d’administration, serait susceptible de nuire à leur indépendance de jugement. 2.3. Tous les membres du comité doivent avoir une compréhension élémentaire des finances et de la comptabilité et pouvoir lire et comprendre des états financiers de base. Au moins un membre du comité d’audit aura des compétences en comptabilité ou en gestion financière et sera considéré comme un expert financier. 2.4. Tous les membres du comité doivent avoir une bonne compréhension de la nature et de l’importance des risques auxquels la Société est exposée. 2.5. En plus de remplir les critères d’indépendance et de posséder les « compétences financières » prévus au Règlement 52-110 sur le comité d’audit, tous les membres du comité doivent avoir les qualifications requises, s’il y a lieu, par la législation applicable et par les règles des bourses à la cote desquelles les titres de la Société sont inscrits. 2.6. Le conseil nommera un président du comité parmi ses membres (le « président »). 3.0 Réunions et procédure 3.1. Le comité se réunit au moins quatre fois par an ou plus souvent si les circonstances l’exigent. 3.2. Les réunions du comité peuvent être tenues en personne, par téléphone ou par vidéoconférence. 3.3. Les réunions sont présidées par le président du comité, s’il est présent. Le président établit l’ordre du jour des réunions et, dans la mesure du possible, fait circuler les documents pertinents suffisamment à l’avance pour laisser aux membres du comité le temps de les examiner. 3.4. Les membres indépendants se réunissent à huis clos à chaque réunion du comité, au besoin. 3.5. Afin d’exercer convenablement ses responsabilités, le comité peut retenir les services de consultants externes sur approbation du président du conseil. 3.6. Le comité peut déléguer des tâches à ses membres, qui lui font rapport à la réunion suivante, ou à une autre date, selon ce qui est convenu. 3.7. Le comité ne peut débattre des points à l’ordre du jour que s’il y a quorum à une réunion. Il peut aussi agir au moyen d’un consentement écrit unanime à l’égard de toute question à laquelle il peut être donné suite sans la tenue d’une réunion formelle. Le quorum est constitué par la majorité des membres, ou si le comité compte un nombre pair de membres, par la moitié des membres plus un. 3.8. Le comité d’audit peut demander aux dirigeants ou à d’autres personnes d’assister aux réunions et, si nécessaire, de fournir des renseignements pertinents. Le comité d’audit se réunit en privé au moins une fois par an avec la direction, l’auditeur indépendant et le service d’audit interne (dans chaque cas sans la présence de la direction) ou en séance plénière pour discuter de toute question que le comité ou ces groupes désirent aborder. De plus, le comité doit communiquer avec la direction tous les trimestres afin de passer en revue les états financiers de la Société. 3.9. Le président du comité nomme un secrétaire chargé de dresser le procès-verbal des réunions. Le secrétaire n’a pas à être membre du comité ou administrateur et il peut être remplacé sur simple avis du président du comité. 3.10. Le comité peut s’adresser aux dirigeants et aux employés de la Société, à ses auditeurs, à ses conseillers juridiques et il peut avoir accès aux renseignements concernant la Société qu’il juge nécessaires ou souhaitables afin de s’acquitter de ses responsabilités. 3.11. Le comité informe le conseil de ses délibérations en lui remettant les procès-verbaux de ses réunions ou, au besoin, en présentait un compte rendu verbal à la réunion suivante du conseil. 3.12. Lien avec le chef des finances 3.12.1. Le chef des finances rend compte indirectement au comité d’audit et il est responsable de la fidélité et de la ponctualité de l’information financière présentée au conseil. 3.12.2. Le chef des finances agit également comme conseiller en chef du comité d’audit du conseil d’administration. 3.12.3. Le comité évalue le rendement du chef des finances et présente ses observations à ce sujet au chef de la direction. 3.13. Lien avec le directeur, Gestion des risques 3.13.1. Le directeur, Gestion des risques rend compte indirectement au comité d’audit. 3.13.2. Le directeur, Gestion des risques agit comme conseiller en chef du comité d’audit en matière de gestion des risques. Le directeur, Gestion des risques est le principal lien entre la direction et le comité d’audit sur tout ce qui concerne la gestion des risques. 4.0 Responsabilités 4.1. Surveillance de la communication de l’information financière Le comité : 4.1.1. passe en revue les états financiers consolidés annuels audités et intermédiaires de la Société, le rapport de gestion et les communiqués de presse relatifs aux bénéfices annuels et intermédiaires avant leur dépôt ou diffusion, ainsi que les rapports des auditeurs indépendants s’y rapportant, le cas échéant. Il recommande au besoin l’approbation de ces états financiers, rapports de gestion et communiqués par les administrateurs; 4.1.2. veille à la mise en place de procédures garantissant la validité de l’information financière communiquée au public et extraite ou dérivée de ses états financiers, autre que l’information financière publiée par la Société dans ses états financiers, dans son rapport de gestion et dans ses communiqués de presse annuels et intermédiaires sur les résultats, et apprécie périodiquement l’adéquation de ces procédures; 4.1.3. prend en considération l’opinion des auditeurs indépendants relativement à la qualité, et non seulement à l’acceptabilité, des principes comptables et des pratiques de présentation financière utilisés par la Société pour établir ses rapports financiers; 4.1.4. examine et soumet au conseil, au besoin, les modifications importantes apportées aux principes, aux politiques et aux pratiques comptables de la Société suggérées par les auditeurs indépendants ou la direction et voit à la consignation des motifs de l’auditeur au soutien de tout changement apporté aux principes, aux politiques ou aux conventions comptables ou encore aux déclarations financières; 4.1.5. de concert avec la direction et les auditeurs indépendants, examine l’intégrité des contrôles et des procédés concernant les rapports financiers et les déclarations de la Société. Il examine l’exposition aux risques financiers importants et les mesures prises par la direction afin de surveiller, de maîtriser et de déclarer cette exposition. Il revoit les conclusions importantes des auditeurs indépendants, les problèmes importants d’audit ou les difficultés rapportées par les auditeurs indépendants et les réponses de la direction; 4.1.6. examine les rapports de la direction sur les contrôles internes de l’information financière chaque année en ce qui concerne le plan et les résultats et chaque trimestre en ce qui concerne les progrès et les conclusions; 4.1.7. examine tout désaccord important entre la direction et les auditeurs indépendants dans l’établissement des états financiers et la communication de l’information financière de la Société et en supervise la résolution; 4.1.8. passe en revue avec la direction financière et les auditeurs indépendants les résultats financiers trimestriels de la Société avant leur publication et les états financiers trimestriels de la Société avant leur dépôt ou diffusion; 4.1.9. examine tout changement important aux principes comptables de la Société qui s’applique à ces états financiers trimestriels; 4.1.10. examine les questions de trésorerie et d’impôt; 4.1.11. examine les opérations entre personnes apparentées afin de veiller à ce qu’elles respectent les obligations légales et règlementaires et informe le conseil de ces opérations, le cas échéant, tous les trimestres. 4.2. Surveillance des contrôles internes Le comité : 4.3. 4.2.1. examine et évalue le caractère adéquat et l’efficacité du système de contrôles internes de la Société à l’égard de l’information financière et des systèmes de gestion de l’information au moyen de discussions avec la direction, l’auditeur interne et l’auditeur externe; 4.2.2. supervise le système de contrôle interne en prenant les mesures suivantes : 4.2.2.1. surveiller et passer en revue les politiques et les méthodes pour la comptabilité et l’audit internes, le contrôle financier et l’information de gestion; 4.2.2.2. consulter l’auditeur externe relativement au caractère adéquat des contrôles internes de la Société; 4.2.2.3. passer en revue avec la direction sa philosophie en matière de contrôle interne et, régulièrement, toutes les constatations importantes issues des contrôles ainsi que la réponse de la direction; 4.2.2.4. demande à la direction de confirmer d’une manière satisfaisante que tous les paiements et toutes les retenues prévus par la loi ont été effectués; 4.2.3. surveille les enquêtes concernant des fraudes ou des irrégularités soupçonnées relativement aux finances de la Société; 4.2.4. examine avec la direction l’efficacité des procédures concernant (i) la réception, la conservation et le traitement des plaintes reçues par la Société au sujet de la comptabilité, des contrôles comptables internes et de l’audit, (ii) l’envoi confidentiel, sous le couvert de l’anonymat, par les employés de préoccupations touchant des points discutables en matière de comptabilité ou d’audit et (iii) la protection des personnes qui portent plainte de bonne foi contre toutes représailles à leur endroit; 4.2.5. étudie et règle au besoin toutes les plaintes reçues par la Société concernant des questions de comptabilité ou d’audit ou concernant les contrôles de comptabilité interne; 4.2.6. étudie tout signalement anonyme et confidentiel d’une possible irrégularité en matière de comptabilité ou d’audit, quelle que soit la source du signalement. Audit interne Le comité : 4.3.1. surveille la fonction d’audit interne de la Société et tous les éléments de cette fonction qui sont sous-traités. Le comité veille à ce que le service d’audit interne soit suffisamment indépendant pour s’acquitter de ses responsabilités; 4.3.2. examine et approuve le règlement d’audit interne et le plan annuel d’audit interne, notamment la méthode d’évaluation des risques et les changements importants qui y sont apportés. Il s’assure que le plan est adéquat, fondé sur les risques et qu’il touche à toutes les activités pertinentes et à tous les risques importants au cours d’un cycle mesurable; 4.4. 4.3.3. examine et recommande au conseil le budget financier et le plan des ressources annuels, et il en examine les mises à jour périodiques; 4.3.4. évalue, au moins tous les ans, l’efficacité et la validité opérationnelle de la fonction d’audit interne; 4.3.5. examine les résultats de tout rapport indépendant de contrôle de la qualité sur la fonction d’audit interne; 4.3.6. examine les rapports périodiques portant sur l’audit interne et toute information dont il doit prendre connaissance pour s’acquitter de ses responsabilités de surveillance, notamment tous les renseignements indiqués dans les lignes directrices réglementaires. Il valide la réponse de la direction et fait le suivi des questions en suspens; 4.3.7. examine les rapports sur les irrégularités signalées par les autorités dans la fonction d’audit interne. Il suit l’état d’avancement des mesures correctives nécessaires prises par la direction et valide leur calendrier d’exécution; 4.3.8. au besoin, rencontre les autres comités et le conseil ou leur fait rapport au sujet des rapports de la direction sur la conformité et l’audit interne. Surveillance de la gestion du risque 4.4.1. Au moins tous les ans, le comité examine les mécanismes mis en place pour garantir la constatation et la gestion efficaces des risques auxquels la Société est exposée et voit à ce que toute délégation de la surveillance d’un risque particulier à un comité du conseil soit convenablement prise en charge et définie dans le mandat du comité. Il examine notamment : 4.4.1.1. la déclaration de la Société sur sa tolérance au risque et sa propension à prendre des risques, et ses résultats par rapport à cette déclaration; 4.4.1.2. les politiques de gestion des risques et les programmes connexes visant à surveiller les résultats de ces politiques et la conformité à ces politiques. 4.4.2. Au moins tous les ans, le comité s’assure que la Société a mis en œuvre un cadre adéquat de gestion des risques de l’entreprise et que ce cadre comprend : (i) l’identification des risques importants auxquels la Société ou ses activités sont exposées, y compris les risques émergents; (ii) la gouvernance et la structure de la gestion des risques de l’entreprise; (iii) les mécanismes pour définir, déclarer, mesurer, évaluer, contrôler et surveiller les risques; (iv) les autres politiques, procédures et cadres de gestion des risques de l’entreprise que le comité juge nécessaires. 4.4.3. Au moins tous les ans, le comité passe en revue les politiques et les pratiques visant le contrôle des risques importants et examine les modifications au cadre de gestion des risques de l’entreprise proposées par les hauts dirigeants de la Société. 4.4.4. Au moins tous les ans, le comité recommande au conseil les limites d’exposition au risque et le pouvoir de prise de risques délégué par le conseil au chef de la direction. 4.4.5. Chaque année, le comité mène une évaluation de l’efficacité du directeur, Gestion des risques, à l’occasion de laquelle il examine et approuve son mandat. Il remet son évaluation au chef de la direction. 4.4.6. Au moins à tous les ans, le comité examine et approuve le budget annuel et les priorités stratégiques de la fonction de gestion des risques; il en évalue l’efficacité par rapport aux paramètres de tolérance au risque adoptés par le conseil. 4.4.7. Le comité surveille le bien-fondé et l’intégrité des pratiques de la Société en matière de risque. Au besoin, il fait part au directeur, Gestion des risques, de toute inquiétude qu’il peut avoir à cet égard. 4.4.8. Le directeur, Gestion des risques doit disposer d’un accès sans entrave au comité lorsqu’il veut lui faire part d’un problème dans la gestion des risques. 4.4.9. Au moins tous les ans, le comité examine les résultats de la Société par rapport aux critères approuvés de gestion des risques d’entreprise. 4.4.10. Le comité examine les rapports trimestriels sur les risques financiers particuliers auxquels la Société est exposée, y compris les risques énumérés ci-après et d’autres risques que le comité peut considérer. L’examen comprend l’évaluation par la direction de l’exposition aux risques et la validation de la tolérance au risque que supporte la Société : 4.4.10.1. les taux d’intérêt et les couvertures de change; 4.4.10.2. l’endettement, la liquidité et la structure du capital; 4.4.10.3. la planification et les vérifications fiscales de la Société; 4.4.10.4. la souscription d’assurances suffisantes, notamment à l’égard des activités mondiales de la Société et de la surveillance des conseils de ses filiales; 4.4.10.5. les dons de bienfaisance annuels; 4.4.10.6. les risques financiers naissants et les tendances à surveiller. 4.4.11. Le comité examine les rapports trimestriels sur les risques technologiques particuliers auxquels la Société est exposée, y compris les risques énumérés ci-après et d’autres risques que le comité peut considérer : 4.4.11.1. la stabilité des infrastructures (plan de continuité des affaires, monnaie); 4.4.11.2. le respect de la confidentialité et la sécurité des données; 4.4.11.3. la perte de données sensibles; 4.4.11.4. la sécurité informatique; 4.4.11.5. les risques technologiques émergents et les tendances à surveiller. 4.4.12. Le comité examine les rapports trimestriels sur les risques juridiques et opérationnels particuliers auxquels est exposée la Société, y compris les risques énumérés ci-après et d’autres risques que le comité peut considérer : 4.4.12.1. la conformité aux lois; 4.4.12.2. la conformité à la législation sur la vie privée; 4.4.12.3. les risques juridiques liés aux opérations et les risques d’atteinte à la réputation de la Société; 4.4.12.4. les risques juridiques et opérationnels émergents et les tendances à surveiller. 4.4.12.5. la continuité de l’exploitation et les questions connexes; 4.4.12.6. la gestion de crise. 4.5. Identification et gestion des risques 4.5.1. Sur demande du conseil, le comité examine les risques posés par les décisions stratégiques et il le conseille à cet égard. Il peut notamment s’agir d’assurer la gestion des risques stratégiques à l’interne et de voir à la mise en œuvre de contrôles efficaces, comme des vérifications rétrospectives. 4.5.2. Entre les rapports périodiques, le comité s’enquiert des questions en suspens auprès du directeur, Gestion des risques. 4.5.3. Le comité examine l’évaluation par la direction de l’exposition aux risques de la Société et la validation de sa tolérance au risque. 4.5.4. Le comité atteste chaque année au comité des ressources humaines et de la rémunération que la Société a respecté (ou n’a pas respecté) ses paramètres de tolérance au risque au cours de l’exercice précédent. 4.5.5. Le comité prend les mesures nécessaires pour voir à ce que tous ses membres comprennent les risques importants et naissants auxquels la Société est exposée. 4.5.6. Le comité peut retenir les services de tiers pour demeurer au fait des enjeux actuels en matière de risques (p. ex. la sécurité informatique). 4.5.7. Le comité examine les rapports trimestriels sur les risques technologiques particuliers auxquels la Société est exposée, y compris les risques énumérés ci-après et d’autres risques que le comité peut considérer ou qui lui sont indiqués par le conseil. 4.5.8. Le comité examine les rapports trimestriels sur des risques opérationnels et autres types de risques particuliers auxquels est exposée la Société, y compris les risques énumérés ci-après et d’autres risques que le comité peut considérer : 4.5.8.1. la conformité aux divers règlements importants relatifs à la fourniture de logiciels et de services aux institutions financières; 4.6. la conformité à la législation sur la vie privée; 4.5.8.3. les risques juridiques et opérationnels naissants et les tendances à surveiller dans la fourniture de logiciels et de services aux institutions financières. Risques juridiques 4.6.1. 4.7. 4.5.8.2. Le comité passe en revue les déclarations trimestrielles concernant les risques juridiques particuliers auxquels la Société est exposée, y compris les risques juridiques liés aux opérations. Conformité aux règlements Le comité : 4.8. 4.7.1. examine périodiquement, avec le directeur, Gestion des risques, la conformité de la Société aux exigences de la réglementation en matière de risques, notamment la surveillance des filiales par la Société et les liens entre celles-ci; 4.7.2. surveille la teneur des liens entre la Société et ses principales autorités de réglementation, notamment celles régissant ses filiales; 4.7.3. reçoit et examine les décisions en matière de conformité et les ordonnances correctives, ainsi que les mesures prises par la direction pour les respecter; 4.7.4. examine et recommande la formulation des déclarations concernant les risques exigées par la réglementation. Code de conduite des affaires Le comité : 4.9. 4.8.1. transmet au besoin les plaintes reçues concernant les violations du code de conduite des affaires au comité de gouvernance et des mises en candidature; 4.8.2. administre le code de conduite des affaires et la politique de dénonciation, y compris les demandes de dérogation au code présentées par les administrateurs ou les hauts dirigeants, et il veille à ce que tous les employés, les sous-traitants et les administrateurs reconnaissent avoir pris connaissance du code tous les ans; 4.8.3. s’assure que toutes les dérogations accordées ont été déclarées aux actionnaires, au moins à tous les ans, ou conformément aux lois et règlements applicables. Auditeur externe L’auditeur externe de la Société rend compte directement au comité d’audit et aux administrateurs, dont il relève ultimement. Le comité : 4.9.1. vérifie l’indépendance et le rendement de l’auditeur et recommande annuellement aux administrateurs la nomination ou la reconduction de l’auditeur indépendant, qui doit être élu par les actionnaires de la Société, ou recommande au conseil sa destitution lorsque les circonstances le justifient; 4.9.2. réalise, conjointement avec la direction, une évaluation de l’auditeur tous les ans et une évaluation globale de l’auditeur tous les cinq ans, comme le recommande le Conseil canadien sur la reddition de comptes. L’évaluation devrait être réalisée par un tiers tous les cinq ans, ou plus fréquemment au besoin. Toutes les évaluations, qu’elles soient internes ou externes, doivent être réalisées conformément aux pratiques exemplaires ou aux règles des autorités de réglementation; 4.9.3. examine et recommande au conseil les honoraires et toute autre rémunération importante devant être versés à l’auditeur indépendant; 4.9.4. approuve au préalable les services d’audit (y compris la remise de lettres de confort à l’occasion d’un appel public à l’épargne ou d’un placement privé) et les autres services non reliés à l’audit devant être fournis par le cabinet d’audit, sauf s’il s’agit de conseils fiscaux de portée restreinte; 4.9.5. étudie le plan de mission de l’auditeur indépendant et discute de sa portée, du personnel nécessaire, de l’importance relative, des bureaux passés en revue, de l’apport de la direction et de la méthode générale d’audit; 4.9.6. discute avec l’auditeur externe des changements importants devant être apportés à l’approche ou à la portée de sa mission d’audit, de la manière dont la direction a donné suite aux ajustements proposés par l’auditeur externe et des actions ou omissions de la direction qui ont limité ou restreint la portée du travail de l’auditeur externe; 4.9.7. examine, en l’absence de la direction, les résultats de l’audit externe annuel, le rapport de mission de l’auditeur et l’examen par l’auditeur du rapport de gestion connexe, et discute avec l’auditeur externe de la qualité des principes comptables utilisés, des autres manières de traiter l’information financière discutées avec la direction, des conséquences de leur utilisation et du traitement favorisé par l’auditeur, ainsi que des autres communications importantes avec la direction; 4.9.8. examine les autres communications écrites importantes entre l’auditeur externe et la direction, y compris la lettre adressée à la direction après la mission et contenant les recommandations de l’auditeur externe, et la réponse de la direction; 4.9.9. examine les autres questions relatives à l’audit externe qui doivent être communiquées au comité selon les normes d’audit généralement reconnues; 4.9.10. examine avec la direction et l’auditeur externe toute correspondance échangée avec les autorités de réglementation ou des agences gouvernementales, les doléances des employés ou les rapports publiés qui soulèvent des questions importantes à l’égard des états financiers ou des conventions comptables de la Société; 4.9.11. tient compte de l’ancienneté du chef de la mission d’audit à la lumière de l’obligation de rotation aux cinq ans et examine et confirme l’indépendance de l’auditeur externe; 4.9.12. examine et approuve périodiquement les politiques d’engagement de la Société à l’égard des associés et des salariés, anciens ou actuels, de l’auditeur externe de la Société, que cet auditeur soit actuel ou ancien. 4.10. Conformité déontologique, juridique et autre Le comité : 4.10.1. passe en revue avec les conseillers juridiques de la Société, au besoin, toutes les questions d’ordre juridique qui pourraient avoir des répercussions importantes sur les états financiers de la Société ou sur la conformité avec les lois et les règlements applicables, et toutes les questions adressées par les organismes de réglementation ou les agences gouvernementales; 4.10.2. entreprend toute autre activité compatible avec les présentes règles, les règlements administratifs de la Société et les lois applicables, selon ce que le comité d’audit ou les administrateurs jugent nécessaire ou utile. 4.11. Planification financière et investissements Le comité : 4.11.1. examine les délégations de pouvoir et présente de recommandations au conseil à cet égard; 4.11.2. examine et évalue les occasions d’investissement dont la valeur est supérieure au pouvoir délégué à la direction ou qui ne cadrent pas avec le plan d’affaires approuvé; 4.11.3. examine et évalue les plans de financement; 4.11.4. examine et approuve les directives et politiques d’investissement de la Société; 4.11.5. examine les engagements financiers intervenus entre la Société et ses filiales en propriété exclusive. 4.12. Autres responsabilités du comité d’audit Le comité : 4.12.1. indique sa composition et ses responsabilités et résume ses activités dans les documents d’information que la Société produit chaque année. Il veille à ce que les documents réglementaires renferment les renseignements prescrits par le Règlement 52-110; 4.12.2. surveille les mesures non conformes aux PCGR et les indicateurs de rendement clés, notamment ceux qui sous-tendent la rémunération; 4.12.3. revoit tous les ans son mandat et son programme et recommande au conseil les changements à y apporter; 4.12.4. évalue annuellement son propre rendement, compte tenu des observations de la haute direction et du conseil de la Société; 4.12.5. établit les objectifs annuels du comité, qu’il fait approuver par le président du conseil; 4.12.6. examine périodiquement les besoins en formation et en éducation des membres du comité et collabore avec le comité de gouvernance et des mises en candidature pour que soient offertes des occasions pertinentes de formation aux membres du comité; 4.12.7. examine les activités du comité d’audit ou des autres comités compétents d’une filiale de la Société et, au besoin, étudie les questions importantes examinées par le comité ainsi que ses objectifs; 4.12.8. examine et, s’il les estime justifiées, approuve les notes de frais du chef de la direction. 5.0 Calendrier 5.1. Le calendrier reproduit à la fin du présent mandat fait état des activités annuelles prévues du comité. 5.2. Des tâches supplémentaires peuvent s’ajouter au calendrier des activités, sans pour autant s’ajouter au mandat du comité. Approuvé par le comité d’audit le 22 février 2016 et par le conseil le 23 février 2016 AUTRES POLITIQUES CONCERNANT LE COMITÉ D’AUDIT PARTIE 1: Politique concernant la portée des services de l’auditeur des actionnaires Objet – L’objet de la présente politique est d’établir les paramètres devant régir la mission de l’auditeur des actionnaires de la Société D+H (la « Société ») en conformité avec les règles de gouvernance de la Société et les lois applicables. Portée – La présente politique couvre tous les travaux exécutés par l’auditeur des actionnaires retenu par la Société. Définition du terme « auditeur des actionnaires » dans la présente politique – L’expression « auditeur des actionnaires » désigne le cabinet comptable chargé d’auditer les états financiers consolidés de la Société. Responsabilité concernant l’application de la politique – Il incombe au président du comité d’audit d’appliquer la présente politique et de trancher toute question soulevée par son application. Énoncé de la politique, portée des travaux et autorisation – 1.0 Tous les travaux effectués par l’auditeur des actionnaires pour la Société doivent être autorisés au préalable par le comité d’audit, qui peut déléguer son pouvoir d’autorisation à un seul de ses membres, à condition de ratifier la décision du membre en séance plénière à sa réunion suivante. 2.0 Le comité d’audit met à jour la liste des « services autorisés au préalable » ayant trait à l’auditeur des actionnaires et y ajoute les services qui sont périodiques ou qui sont par ailleurs raisonnablement censés être fournis. En outre, le chef des finances doit approuver les services précis qui figurent dans cette liste, que l’auditeur des actionnaires doit fournir et dont les frais estimatifs sont inférieurs ou égaux à 50 000 $. Le chef des finances avise immédiatement le chef de la direction et le président du comité d’audit du service fourni. Le comité d’audit est avisé plus tard à chaque réunion régulière des « services autorisés au préalable » qu’on a demandés à l’auditeur des actionnaires depuis la réunion précédente. Toute autre demande visant à faire approuver au préalable des services ne figurant pas sur la liste des « services autorisés au préalable » ou dont les frais totalisent plus de 50 000 $ sera traitée au cas par cas. 3.0 Si l’auditeur des actionnaires fournit un service autre que l’audit qui n’a pas été prévu dans la lettre de mission, ce service doit être signalé au comité d’audit ou à son délégué. 4.0 L’auditeur des actionnaires effectuera uniquement des services d’audit, des services reliés à l’audit et des services fiscaux. Les termes « services d’audit », « services reliés à l’audit » et « services fiscaux » sont définis ci-après. Genre de travaux Audit Services reliés à l’audit Exemples de services Tous les services fournis en vue d’assurer la conformité aux principes comptables généralement reconnus ou aux Normes internationales d’information financière, selon le cas. Les services d’assurance et les services connexes offerts par Genre de travaux Services fiscaux Exemples de services l’auditeur des actionnaires qui sont raisonnablement reliés à l’audit ou à la révision des états financiers, notamment : audit des régimes d’avantages des employés vérification diligente concernant les fusions et les acquisitions; consultations et vérifications comptables dans le cadre des acquisitions; révision des contrôles internes; services d’attestation non exigés par la loi ou la réglementation consultations concernant les normes de comptabilité et de présentation financière. Tous les services offerts par le personnel professionnel de la division fiscale de l’auditeur des actionnaires, à l’exception des services liés à l’audit. Les services fiscaux comprennent habituellement : la conformité fiscale; la planification fiscale; les conseils fiscaux. 5.0 Chaque année, sur présentation du plan d’audit annuel de l’auditeur des actionnaires, le comité d’audit autorise au préalable les autres services demandés à l’auditeur des actionnaires relativement à l’exercice financier en cours. Les services qui ne font pas partie de ces activités annuelles devront être soumis à l’approbation du comité d’audit. 6.0 Le comité d’audit peut autoriser des exceptions au paragraphe 3 ci-dessus lorsqu’il considère qu’une telle exception est dans l’intérêt supérieur de la Société et qu’elle ne compromet pas l’indépendance de l’auditeur des actionnaires. Toutefois, certaines activités autres que l’audit sont généralement interdites et ne pourront généralement pas faire l’objet d’une exception à cette politique. Ces activités autres que l’audit comprennent : • • • • • • • • • • la tenue de livres ou les autres services relatifs aux registres comptables ou aux états financiers de la Société; la conception et la mise en place de système d’information financière; les services d’évaluation, les avis quant au caractère équitable ou les rapports concernant les contributions en nature; les services d’actuariat; l’impartition des services d’audit interne; les services concernant la gestion ou les ressources humaines; les services de courtage en valeurs mobilières, de conseil en valeurs mobilières ou de conseil en placement; les services juridiques; les services d’expertise non reliés à l’audit; la comptabilité d’enquête. Continuité des rapports – Le chef de mission et les associés participants exerceront leurs fonctions pendant une période maximale de cinq ans et auront par la suite l’interdiction de collaborer à l’audit de la Société pendant cinq ans. PART 2: Embauche des employés de l’auditeur des actionnaires But - L’embauche d’un membre de la mission de l’auditeur des actionnaires est assujettie aux restrictions suivantes. Politique - La Société et ses filiales n’emploieront pas, dans un rôle de supervision de l’information financière, un membre de la mission de l’auditeur des actionnaires pendant 12 mois après la clôture définitive de la dernière mission d’audit à laquelle cette personne a participé. Approuvé par le comité d’audit le 22 février 2016 et par le conseil le 23 février 2016