Une jeune maman propose aux tricoteuses de vêtir les

17 JUIL 09
Quotidien Prov. avec dim.
OJD : 319450
93 AVENUE DU PROGRES
69681 CHASSIEU CEDEX - 04 72 22 23 23
Surface approx. (cm²) : 432
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Une jeune maman propose aux tricoteuses de vêtir les prématurés
Audrey Verbois, membre d'une association de soutien pour les bébés prématurés, propose aux adeptes de tricot de confectionner
des layettes pour les nouveau-nés Un geste de soutien envers les jeunes mamans, « trop souvent isolées »
Pour accéder a la terrasse, il faut se frayer
un chemin au milieu des jouets d'enfant Ce
sont ceux de Noe, petit garçon de trois ans
qui se porte aujourd'hui comme un charme
Ne le 26 janvier 2006, il est venu au monde
prématurément « Je l'attendais pour le 28
avnl », raconte sa maman
Audrey Verbois a aujourd'hui 29 ans De son
visage aux traits fins et au teint légèrement
haie transparaît une émotion « Lorsque je
voyais Noe dans un drap d'hôpital et derrière
une vitre, je me sentais dépossédée de mon
enfant » Durant trois mois, Noe restera sous
couveuse, pour arriver a terme Sa mere
raconte
« je me sentais tres isolée Je
n'amvais pas a comprendre pourquoi ceci
m'était arrive Pourquoi a moi Je me sentais
coupable » Le mot revient souvent
Un jour, une affiche sur un des murs de
l'hôpital l'interpelle SOS prema, association
de soutien aux mamans de nouveau-nés
prematures, propose de faire se rencontrer
des femmes dans cette situation Audrey fait
le pas et le geste porte ses fruits « Je me
suis sentie soutenue, réconfortée »
A la sortie de l'hôpital, lors de la « deuxieme
naissance de Noe », se plaît-elle a conter,
Audrey décide de poursuivre l'action « J'ai
eu envie de rencontrer d'autres mamans dans
cette situation, pour leur témoigner de mon
soutien »
Créée a Paris en 2004, SOS Prema s'est
élargie, s'est structurée, avec la presence dans
l'Hexagone entier de relais locaux Audrey en
fait partie Elle est « correspondante locale »,
visite les mamans a l'hôpital et, depuis deux
ans, porte des layettes pour les bebes nes
avant terme
Cousus par des bénévoles, grands-mères,
retraitées ou par tout passionne de tricot, ces
pantalons, bonnets, chaussons, gilets, pullovers, sont offerts aux mamans « C'est pour
habiller leurs enfants Vêtir permet de se
sentir mere » La jeune femme déplie des
pantalons de lame aux couleurs vives «
Celui-là fait 30 centimètres », sourit-elle Les
habits pour prematures n'existent pas ou tres
peu dans le commerce Maîs habiller un
premature dépend de la volonté des services
hospitaliers
« II faut l'accord des
infirmières, tout dépend de la sante de
l'enfant » Trois cents tncoteuses existent
actuellement en France « Je reçois des
habits par La Poste » L'idée avoir du stock
d'avance « Un magasin de laine s'est ouvert
récemment a Ambeneu, j'ai pense que ceci
pouvait intéresser des personnes sachant
tricoter » L'appel est donc lance « Une
grand-mère m'a explique tncoter pour
l'avenir », rapporte-t-elle, encore touchée par
la formule
>Note
Pour
contacter
Audrey
Verbois
contactlyon2@sosprema com
OI CPour accéder a la terrasse, il faut se
frayer un chemin au milieu des jouets
denfant Ce sont ceux de Noe, petit garçon
de trois ans qui se porte aujourdhui comme
un charme Ne le 26 janvier 2006, il est venu
au monde prématurément « Je l'attendais
pour le 28 avnl », raconte sa maman
Audrey Verbois a aujourd'hui 29 ans De son
visage aux traits fins et au teint légèrement
haie transparaît une émotion « Lorsque je
voyais Noe dans un drap d'hôpital et derrière
une vitre, je me sentais dépossédée de mon
enfant » Durant trois mois, Noe restera sous
couveuse, pour arriver a terme Sa mere
raconte
« je me sentais tres isolée Je
n'amvais pas a comprendre pourquoi ceci
m'était arrive Pourquoi a moi Je me sentais
coupable » Le mot revient souvent
Un jour, une affiche sur un des murs de
l'hôpital l'interpelle SOS prema, association
de soutien aux mamans de nouveau-nés
prematures, propose de faire se rencontrer
des femmes dans cette situation Audrey fait
le pas et le geste porte ses fruits « Je me
suis sentie soutenue, réconfortée »
A la sortie de l'hôpital, lors de la « deuxieme
naissance de Noe », se plaît-elle a conter,
Audrey décide de poursuivre l'action « J'ai
eu envie de rencontrer d'autres mamans dans
cette situation, pour leur témoigner de mon
soutien »
Créée a Paris en 2004, SOS Prema s'est
élargie, s'est structurée, avec la presence dans
l'Hexagone entier de relais locaux Audrey en
fait partie Elle est « correspondante locale »,
visite les mamans a l'hôpital et, depuis deux
ans, porte des layettes pour les bebes nes
avant terme
Cousus par des bénévoles, grands-mères,
retraitées ou par tout passionne de tricot, ces
pantalons, bonnets, chaussons, gilets, pullovers, sont offerts aux mamans « C'est pour
habiller leurs enfants Vêtir permet de se
sentir mere » La jeune femme déplie des
pantalons de laine aux couleurs vives «
Celui-là fait 30 centimètres », sourit-elle Les
habits pour prematures n'existent pas ou tres
peu dans le commerce Maîs habiller un
premature dépend de la volonté des services
hospitaliers
« II faut l'accord des
infirmières, tout dépend de la sante de
l'enfant » Trois cents tricoteuses existent
actuellement en France « Je reçois des
habits par La Poste » L'idée avoir du stock
d'avance « Un magasin de laine s'est ouvert
récemment a Ambeneu, j'ai pense que ceci
pouvait intéresser des personnes sachant
tricoter » L'appel est donc lance « Une
grand-mère m'a explique tricoter pour
l'avenir », rapporte-t-elle, encore touchée par
la formule
> Note
Pour
contacter
Audrey
Verbois
contactlyon2@sosprema com
OI DPour accéder a la terrasse, il faut se
frayer un chemin au milieu des jouets
denfant Ce sont ceux de Noe, petit garçon
de trois ans qui se porte aujourd'hui comme
un charme Ne le 26 janvier 2006, il est venu
au monde prématurément « Je l'attendais
pour le 28 avnl », raconte sa maman
Audrey Verbois a aujourdhui 29 ans De son
visage aux traits fins et au teint légèrement
haie transparaît une émotion « Lorsque je
voyais Noe dans un drap d'hôpital et derrière
une vitre, je me sentais dépossédée de mon
enfant » Durant trois mois, Noe restera sous
couveuse, pour arriver a terme Sa mere
raconte
« je me sentais tres isolée Je
n'amvais pas a comprendre pourquoi ceci
m'était amve Pourquoi a moi Je me sentais
coupable » Le mot revient souvent
Un jour, une affiche sur un des murs de
l'hôpital l'interpelle SOS prema, association
de soutien aux mamans de nouveau-nés
prematures, propose de faire se rencontrer
des femmes dans cette situation Audrey fait
le pas et le geste porte ses fruits « Je me
suis sentie soutenue, réconfortée »
A la sortie de l'hôpital, lors de la « deuxieme
naissance de Noe », se plaît-elle a conter,
Audrey décide de poursuivre l'action « J'ai
eu envie de rencontrer d'autres mamans dans
cette situation, pour leur témoigner de mon
soutien »
4579A5C254A03D0A723D42B46E0135041AE9998A103C9E602E2E7E3
PREMA
6602170200507/GCL/FAO/2
Eléments de recherche :
Toutes citations : - SOS PREMA ou SOSPREMA : association d'aide aux prématurés - CHARLOTTE LAVRIL
BOUVARD : fondatrice de Sos Prema
17 JUIL 09
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Surface approx. (cm²) : 432
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Créée a Paris en 2004, SOS Prema s'est
élargie, s'est structurée, avec la presence dans
l'Hexagone entier de relais locaux Audrey en
fait partie Elle est « correspondante locale »,
visite les mamans a l'hôpital et, depuis deux
ans, porte des layettes pour les bebes nes
avant terme
Cousus par des bénévoles, grands-mères,
retraitées ou par tout passionne de tricot, ces
pantalons, bonnets, chaussons, gilets, pullovers, sont offerts aux mamans « C'est pour
habiller leurs enfants Vêtir permet de se
sentir mere » La jeune femme déplie des
pantalons de lame aux couleurs vives «
Celui-là fait 30 centimètres », sourit-elle Les
habits pour prematures n'existent pas ou tres
peu dans le commerce Maîs habiller un
premature dépend de la volonté des services
hospitaliers
« II faut l'accord des
infirmières, tout dépend de la sante de
l'enfant » Trois cents tncoteuses existent
actuellement en France « Je reçois des
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d'avance « Un magasin de laine s'est ouvert
récemment a Ambeneu, j'ai pense que ceci
pouvait intéresser des personnes sachant
tricoter » L'appel est donc lance « Une
grand-mère m'a explique tncoter pour
l'avenir », rapporte-t-elle, encore touchée par
la formule
> Note
Pour
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Audrey
Verbois
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Camille Roux
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