Faire croître ou laisser croître ?

Le développement de l'église
Introduction
Faire croître ou laisser croître ?
Introduction à la série sur la croissance de l’église
« Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du
Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. ET moi, je suis avec vous tous les jours,
jusqu’à la fin du monde » (Matt. 28 :18-20).
Jésus donne un commandement, et une promesse. Il laisse ses disciples avec une vision d’expansion de l’Evangile, et
donc de l’Eglise. Il ne leur dit pas de garder la foi « entre eux », mais d’évangéliser et d’enseigner.
L’Eglise qu’on dit « primitive » grandissait en qualité et en quantité (Actes 6:7, 16:5).
La croissance est le mode de vie normal d’une église : la stagnation ou la récession sont des maladies de croissance !
Faut-il faire croître l’église…
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ou laisser croître l’église ?
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Préparer un plan avec des objectifs
Employer des méthodes efficaces
Développer des structures (activités)
Qui a raison : le technocratisme…
Attendre l’action du Saint-Esprit
Suivre l’inspiration reçue de Dieu
Laisser bourgeonner la vie
ou le spiritualisme ?
Tous deux ont à la fois raison et tort : la croissance de l’Eglise s’accomplit par une action de Dieu s’appuyant sur
l’action des hommes (Actes 9:31).
La structure et la vie, qui sont 2 facettes de la réalité de l’Eglise, apparaissent comme complémentaires dans de
nombreux textes des épîtres, par exemple dans Eph. 2:20-22 « Tout l’édifice (statique)… s’élève (dynamique) ».
Voir aussi les nombreuses analogies biologiques des paraboles du Royaume.
« J’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui a fait grandir. Ainsi, ce n’est pas celui qui plante ni celui qui arrose qui compte,
mais Dieu, qui donne la croissance » (1 Cor. 3 :6-7).
Le jardinier complète le rôle de Dieu, qui seul crée la vie. Pour être un bon jardinier, il faut observer les lois de la vie,
et apprendre de ceux qui ont de l’expérience : que disent ceux qui bâtissent des églises ?
Beaucoup de livres sur la croissance de l’église relatent l’expérience des fondateurs de grandes églises, généralement
des évangélistes célèbres. Ce sont souvent des personnalités hors du commun, des visionnaires, qui ont un
tempérament de leader.
Ils indiquent ce qui a été dans leur expérience les ingrédients de la croissance, mais comment pouvons-nous faire la
différence entre une situation particulière et un principe général ?
En d’autres termes, si je vois un beau jardin, et que j’écoute les explications données par le jardinier, puis-je faire la
même chose chez moi avec autant de succès ?
Pour sortir de nos « dadas » sur le sujet (chacun pouvant avoir un avis sur la question) il faut aller observer la vie des
églises, comme les biologistes, les agronomes, les éducateurs, les parents, etc., observent les lois de la vie biologique.
Ce travail d’observation est l’œuvre d’une vie…
C’est pourquoi le travail de recherche effectué par une équipe de chrétiens est particulièrement précieux.
Le pasteur qui a coordonné cette équipe (Christian A. Schwarz) rappelle dans son livre « Le développement de
l’église » que seul Dieu crée la vie, et que nous n’avons qu’à l’entretenir.
Un terme-clé à ce sujet est dans Marc 4 :28 « d’elle-même la terre produit »… » : le mot grec est « automate », c’est-àdire de manière automatique.
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Le développement de l'église
Introduction
Christian Schwarz affirme : « Le développement naturel de l’Eglise, c’est la libération des automatismes de
croissance par lesquels Dieu lui-même fait grandir son Eglise ».
Le travail de recherche s’est fondé sur :
- L’étude des textes bibliques,
- L’observation de la nature, en tant que création de Dieu (Matt.6:26 regarder les oiseaux du ciel, 6:28 étudier
les lis des champs),
- Les enquêtes auprès des églises.
Les enquêtes ont été faites auprès de 1 000 églises, réparties dans 32 pays situés sur 5 continents. Dans chaque
église, 30 membres ont été interrogés. L’enquête comportait 170 questions, et 4,2 millions de réponses ont été
collectées et analysées).
L’équipe de recherche s’est efforcée d’éviter trois écueils :
1. Une approche pragmatique seulement (« La fin justifie les moyens ») -> marketing
2. Une approche quantitative (≠ recherche de qualité) -> superficialité
3. Une approche consistant à produire la croissance (≠ libérer la croissance) -> méthodes.
Huit critères de qualité sont ressortis de cette recherche. Chacun d’eux est décrit par un domaine présent dans toute
église (croissante ou non), complété par un qualificatif exprimant la vie, selon le critère « de lui-même ». Nous les
étudierons tour à tour :
Les responsabilités déléguées
Le service selon les dons
La spiritualité enthousiaste
Les structures efficaces
Les cultes édifiants
Les groupes de maison
L’évangélisation adaptée
Les relations amicales.
En conclusion sachons, tout au long de ces études, acquérir une vue équilibrée de l’œuvre que Dieu réalise, sans
porter tout seul le fardeau de la croissance, mais sans non plus être passif.
Lire
Ephésiens 4 :12 « édification (structure)… corps (vie) »
Ephésiens 4 :16 « croissance (vie)… s’édifie (structure) ».
Bibliographie :
Le développement de l’église
Christian A. Schwarz
La dynamique de l’église
Christian A. Schwarz, Christoph Schalk
Une approche originale et réaliste
La pratique du développement de l’Église
L’identification des points forts et des points faibles
La transformation des obstacles en éléments favorables
Empreinte Temps Présent, 2000, 128 pages
Empreinte Temps Présent, 1999, 204 pages
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