Conduite - 15 conduite par vent fraichissant - Memovoile
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Conduite - 15 conduite par vent fraichissant - Memovoile
Conduite : Vents fraîchissant Le bateau est légèrement sur-toilé. Les réglages dépendent de la puissance qu’on peut contrôler et donc de la raideur à la toile du bateau. Le bateau doit être maintenu au maximum dans ses lignes !!! En légère sur-puissance (bateau légèrement hors de ses lignes), il faut réduire la puissance vélique ! Dans un premier temps, présenter les voiles à un angle d'incidence plus faible, à la limite de la perturbation des penons intrados. (Cela permet de moins défléchir le vent et donc de donner une force plus contrôlable). Naviguer sur un cap plus serré ou avec des voiles plus ouvertes. Toutefois, il ne faut pas trop réduire la puissance, car le vent fraîchissant, la mer devient généralement plus agitée. Il faut garder de la puissance pour passer dans la mer agitée. Garder un minimum de puissance dans la voile d'avant, sans qu'elle ballonne, et réduire la puissance dans la grand-voile. Equilibrer le bateau avec la grand-voile. Principes de réglages Tant que la puissance reste contrôlable (bateau dans ses lignes) On garde la puissance des voiles ! Comme les voiles se déforment sous la pression du vent, on les ajuste pour garder la forme voulue : - Les points d'écoute remontent ce qui fait déverser le haut des voiles. Il faut tendre progressivement les chutes des voiles au fur et à mesure que le vent fraîchit. Barre d'écoute sous le vent, filoir avancé et tension d'écoute, et de drisses reprises. Réduire les volumes en aplatissant les voiles : on reprend des bordures. Soulager le haut des voiles et donc limiter la gîte : Vriller les voiles (chariot foc reculé, chariot grand-voile au vent, sur gréement fractionné prendre du pataras). En dernière limite, ouvrir les voiles. Dans ce cas, on joue sur la vitesse au détriment du cap. Négociation des surventes - Le creux des voiles recule … Il faut donc le replacer au milieu : Drisses et Cunningham repris. - Si l'étai fléchit, le creux du foc s'accentue et recule, le foc ballonne et referme à la chute. Il n'assure plus la propulsion et fait simplement gîter : Changer pour un foc avec un rond de guindant moins important. - Le vent fraîchissant encore, l'effet bouchon entre le foc et la grand-voile s'accentue jusqu'au moment où le bord d'attaque de la grand-voile fonctionne à l'envers. L'ampleur du phénomène est d'autant plus grand et se déclenche d'autant plus tôt que la voile d'avant a un fort recouvrement. La zone perturbée de la grand-voile doit être aplatie : Drisses et point d'amure repris, mât cintré par le halebas ou légèrement par le pataras. Si les risées sont fortes et ne peuvent être négociée via l'ouverture de la grand-voile. Exagérer le cintre du mat, via le pataras, pendant la survente et le relâcher une fois la survente passée. En cintrant le mât on affine le bord d'attaque de la grand-voile et on fait déverser en tête. Une fois le pataras relâché à sa valeur initiale on retrouve la puissance nécessaire pour passer la mer. Si la risée est vraiment forte Négocier la survente comme pour le temps moyen, mais plus franchement (choquer ou lofer). ANTICIPER avant la risée ! Il vaut mieux avoir un instant le bord d'attaque des voiles perturbé, que trop braquer le safran ou de prendre un excès de gîte. Optimisation locale de la route Même principe que par vent moyen. Vincent HERAULT CONDUITE MEMO VOILE - http://memovoile.free.fr