informations mai 2016
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GUYLAINE POTTIER CONSULTANTE EN ASSURANCE AUDIT ET CONSEIL UNE EXPERTISE OBJECTIVE AU SEUL BENEFICE DES ENTREPRISES …………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Pibrac, le 2016 Edito Les entreprises interrogées affichent un rapport paradoxal au courtage, jugé interlocuteur décisif, mais … pas complètement indispensable. L’assureur et l’expert sont jugés nettement plus indispensables. 38 % des entreprises dont le CA est compris entre 20 et 150 M€ ne connaissent pas le nom de leurs assureurs, 40 % sont insatisfaites du montant de l’indemnisation et 46 % sont insatisfaites du délai de traitement de leur dossier. Méthodologie Étude l’étude menée par l’Argus de l'assurance et l’assureur XL Catlin auprès des PME et ETI.réalisée en janvierfévrier 2016 : 256 répondants, dont 70% ont un CA compris entre 20 et 150 M€. Services : 27,3 %. ConstructionBTP : 27,3 %. Industrie : 26,6 %. Distribution et commerce : 12,1 % 2 Google car et son intelligence artificielle Bouleversement des modèles économiques en perspective, notamment de l’assurance En février 2016, aux États-Unis, une voiture autonome, une Google car, a voulu éviter un sac de sable sur la route, s’est déportée et a percuté un bus. En cause : un problème d’arbitrage de l’intelligence artificielle qui aurait, certes, détecté le véhicule mais estimait que le bus allait freiner pour lui permettre de s’insérer. Plusieurs accidents ont été recensés par le passé et celui-ci, comme les autres, n’a pas fait de victime. Mais c’est la première fois que Google reconnaît sa responsabilité dans un accrochage. Le fait divers est loin d’être anodin et certains constructeurs ont d’ailleurs affirmé qu’ils étaient prêts à se porter garants pour leurs véhicules et les logiciels qui les conduisent. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 3 Jusqu’à présent, on disait les voitures autonomes infaillibles, meilleures conductrices que les humains, grâce notamment à de puissants algorithmes. C’était sans compter avec l’anticipation, une faculté très humaine qui n’est expliquée dans aucun code. Les concepteurs ont encore à résoudre des problèmes vraiment compliqués, liés au comportement des véhicules automatisés de deuxième génération face aux piétons en ville. Car sur l’autoroute et les voies rapides, ces véhicules de première génération sont opérationnels. Mais appréhender des passants qui passent devant, derrière, à côté, traversent au feu rouge, voire déboulent de nulle part, c’est une autre histoire. Un des grands défis techniques, par exemple, c’est le rond-point ! Un endroit où tout se combine, où il faut négocier avec les autres et notamment les véhicules non communicants. L’intention d’une voiture qui met son clignotant pour tourner 15 minutes plus tard sera-t-elle lisible ? La voiture automatisée n’a pas encore l’intelligence de la situation comme un vrai chauffeur. 3ème : poste de dépense des ménages français ; l’auto ponctionne 20 % de leur budget. 15 % du PIB de la France 74 % le pourcentage des déplacements en voiture 55 % le pourcentage d’automobilistes prêts à acheter une Google Car ou une Apple Car. Source : Observatoire Cetelem de l’automobile 2016 2040 Horizon à partir duquel les accidents seraient réduits de 80 %, grâce à la voiture autonome. Source : KMPG 50 % Pourcentage moyen envisagé de la baisse de la sinistralité en habitat connecté. Source : DeloitteSaretec Néanmoins, selon le cabinet de conseil en stratégie McKinsey, la diffusion progressive des véhicules semiautonomes dans le parc automobile pourrait réduire de près de 30 % la fréquence des sinistres d’ici à 2025. L’impact sur la sinistralité se révèlerait d’autant plus important que le niveau d’équipements automatisés du véhicule est élevé. Les voitures de niveau 2 et 3, qui représentent actuellement 65 % des ventes de véhicules légers en Europe, réduiraient de respectivement 20 % et 30 % la fréquence de sinistres et jusqu’à 40 % pour une voiture 100 % autonome. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 4 Une perspective susceptible de modifier en profondeur la nature du risque assuré : aujourd’hui, on s’assure contre une erreur humaine ; demain, ce sera contre un défaut technique. Avec la voiture autonome, l’assureur couvrira des risques collectifs (constructeurs, propriétaires d’infrastructures...) et non plus individuels. Avec l’apparition de nouveaux risques, systémiques : complications éthiques lorsque les ordinateurs communiqueront entre eux, cybercriminalité et terrorisme comme le jour où quelqu’un prendrait le contrôle de 1 000 bus et 100 000 voitures automatisées, où un véhicule accélérerait à 200 km/h dans les rues de Paris, …? Une perspective susceptible de modifier aussi en profondeur l’organisation de l’assurance auto : comment établir des constats ? Comment établir les responsabilités en cas de blessures ou de morts ? Une déresponsabilisation de l’homme à bord, mais aux dépens de qui, en cas de sinistre responsable ? Le constructeur automobile, le fabricant de la pièce défectueuse, le prestataire informatique ou du réseau d’infrastructures, Google… ? Un casse-tête en perspective que le législateur devra démêler. A noter que Volvo s’est engagé en 2015 à assumer la responsabilité civile en cas d’accident ; ce constructeur a pris de vitesse les gens de la Silicon Valley car il entend offrir un vrai service pour vendre de l’automobilité. L’argus de l’assurance 13 mai 2016 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 5 La non-assurance auto, fléau du FGAO... et des assureurs Entre 370 000 et 750 000 véhicules (hors deux-roues) ont circulé en 2015 sans la précieuse vignette verte selon le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO). Soit entre 1 % et 2 % du parc automobile français de particuliers. Le FGAO, qui indemnise les victimes des accidents corporels ou matériels de la circulation dont les auteurs ne sont pas assurés ou identifiés, a traité en 2015 près de 28 435 dossiers d’accidents de la circulation présentant un défaut d’assurance, contre à peine plus de 20 000 en 2009, soit un bond de 40,2 %. La part des véhicules non-assurés impliqués dans des accidents corporels pèse désormais 10 % de la totalité des accidents corporels contre 6, 9 % en 2009 ! En 2015, le FGAO a versé plus de 92 M€ – dont 16 M€ ont pu être récupérés auprès des responsables – contre 86,9 M€ en 2014. Sa mission d’indemnisation est supportée par la communauté des assurés. Depuis le 1er juillet 2013, il perçoit une somme égale à 2 % du montant des primes de responsabilité civile automobile. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 6 Sur la base des éléments d’informations dont il dispose dans les dossiers, le FGAO a constitué deux sociotypes : de risques de type alcoolémie ou stupéfiants. Ces conducteurs sont totalement rétifs aux messages de la sécurité routière. Les « non-assurés du quotidien » : conducteurs pour qui l’absence d’assurance resulte de la méconnaissance, d’une suspension du permis ou d’une résiliation de la police d’assurance, voire de la fausse information. Une catégorie dans laquelle les jeunes (18-25 ans) sont surreprésentés. Vers la création d’un fichier des véhicules assurés? Les « non-assurés délinquants » qui représentent une petite moitié des cas de non-assurance: conducteurs qui n’ont souvent jamais passé le permis ou l’ont perdu suite à des infractions graves. Ils cumulent d’autres facteurs Le FGAO milite depuis 2011 pour la création d’un fichier des véhicules assurés, croisé avec celui du système d’immatriculation des véhicules (SIV). Cette création bute sur des difficultés d’ordre pratique et financier mais dans les pays où un tel dispositif existe – Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Suisse, Italie, Espagne, Allemagne – les résultats ont été probants. En Italie, le fichier a fait reculer de 20 à 30 % le nombre d’accidents impliquant des véhicules non-assurés. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 7 Le FGAO? Le FGAO, créé par la loi du 1er août 2003, a pour mission principale l’indemnisation des victimes (ou des ayant droits) de dommages corporels et matériels de la circulation lorsque les auteurs sont non assurés, inconnus ou insolvables. L’objectif voulu par le ministre de l’époque, Robert BADINTER : une indemnisation rapide des victimes de la route. Après avoir indemnisé la victime, le FGAO se retourne contre l’auteur non assuré qui aura à faire face à des dettes considérables, transmissibles à ses héritiers. Pour sensibiliser le grand public, le FGAO lance une campagne de sécurité avec pour message « Sans assurance découvrez le vrai coût de la vie » qui a une signification pour ceux qui ont à craindre un recours du FGAO. L’argus de l’assurance 22/04/2016 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 8 L’indemnisation des victimes du terrorisme repose sur la solidarité nationale. Le coût généré par les attentats de 2015 est estimé à environ 350 M€. La répétition de crimes de masse fragiliserait les ressources du Fonds dont l’activité est essentiellement consacrée à l’indemnisation des victimes d’infractions de droit commun. Le FGTI est financé par une taxe sur tous les contrats d’assurance, qui est passée au 1er janvier 2016 de 3,30 € à 4,30 €, une majoration qui doit rapporter 80 M€ supplémentaires par an. Le FGTI s’attend à recevoir 4 000 demandes d’indemnisation suite aux attentats. Le coût généré par les attentats de 2015 est estimé à environ 350 M€. Le fonds dispose d’une cagnotte de 1,4 milliard d’euros et à fin mars ; il avait débloqué 23,6 M€ de provisions à 1 877 victimes directes et indirectes pour leur permettre d’effectuer les premières démarches médicales et administratives. C’est dans ce contexte que le gouvernement doit se prononcer sur la façon de pérenniser le financement de la solidarité nationale envers les victimes du terrorisme. RiskAssur 15 avril 2016 L’indemnisation des victimes des cat’ nat’ repose aussi sur la solidarité nationale. Quel que soit son type de risque et son exposition aux périls naturels, chaque assuré paye un taux de surprime indifférencié défini par l’État, qui pèse 12% de la prime pour un contrat MRH et 6% de la prime pour un contrat auto. Le régime cat’ nat’ créé en 1982 concerne les dommages causés par des catastrophes naturelles considérées comme non assurables et couvertes dans le cadre du régime d’indemnisation mis en place par la loi du 13 juillet 1982. Il a pour but de faire face à la survenance d’un agent naturel d’intensité anormale réputé non mutualisable. Tous les périls sont couverts notamment : inondations, coulées de boue, séismes, avalanches, raz-demarée, volcanisme, affaissements de 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 9 terrains dus à des cavités souterraines et à des marnières (sauf mines), mouvements de terrain (y compris sécheresse), vents cycloniques de grande ampleur (>145km/h en moyenne sur 10 min ou 215 km/h en rafales). Rappel des clés pour comprendre l’enjeu de la COP 21 = +2° maximum d’ici 2050 En 2014, les activités humaines ont émis environ 37 milliards de tonnes de CO2 195 pays aux degrés de maturité différents sur les sujets climatiques La Chine, 1er émetteur de gaz à effet de serre, est responsable de 20% des émissions totales, suivie par les États-Unis, l’Europe et l’Inde 2014 a été l’année la plus chaude qu’ait connue la Terre depuis l’existence de relevés de température (Sources: GISS) 100 Md$ nécessaires chaque année pour le fonds vert à compter de 2020, pour financer la transition énergique. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 10 Jurisprudence LA DÉCISION Construction : l'étendue de l'assurance de responsabilité décennale obligatoire est d'ordre public La clause limitant la garantie aux seuls dommages affectant la structure de la piscine faisait échec aux règles d'ordre public relatives à l'étendue de l'assurance de responsabilité obligatoire en matière de construction et devait, par suite, être réputée non écrite. Civ. 3e, 4 février 2016 COMMENTAIRE LES FAITS Des particuliers font réaliser une piscine par une entreprise spécialisée. Après réception, ils constatent des vices de construction et assignent en justice le constructeur et son assureur de responsabilité civile décennale. L’expertise révèle que les désordres proviennent d’une mauvaise mise en œuvre d’un enduit en marbre reconstitué, appliqué sur la structure en béton de la piscine. Pour rappel, l’article 1792 du code civil vise expressément « l’impropriété à la destination » comme une des causes qui déclenchent la responsabilité civile décennale (RCD) de plein droit du constructeur. Responsabilité soumise à une assurance obligatoire codifiée à l’article L. 241-1 du code des assurances. Par suite, l’article L. 243-8 répute non écrite toute clause de l’assureur qui restreindrait le champ de l’assurance obligatoire. En appel, les juges retiennent que ce défaut rend la piscine « impropre à sa destination » mais ils n’ouvrent pas droit à la garantie dans la mesure où la police d’assurance est limitée aux seuls défauts de solidité affectant la structure de la piscine. L’arrêt encourt évidemment la cassation. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 11 Vol véhicule – Exclusion – Clause abusive CA Paris, 22 septembre 2015 LES FAITS Un particulier est victime du vol de sa voiture qui est ensuite retrouvée, décarcassée. Son assureur automobile lui oppose un refus de garantie au motif que le véhicule ne comportait aucune trace d’effraction. En effet, l’article 5 du contrat d’assurance automobile en litige exige la présence de traces d’effraction pour déclencher la garantie vol. L’assuré saisit la justice. Devant le tribunal de grande instance, les juges décident que l’exclusion de garantie n’est pas conforme à l’article L. 113-1 du code des assurances et qu’il s’agit d’une clause abusive qui doit être réputée non écrite. La décision est confirmée par la cour d’appel de Paris, sur la requalification en clause abusive. LA DÉCISION La clause crée, au détriment de l’assuré, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat. L’assureur doit sa garantie dans la mesure où il ne rapporte pas la preuve contraire exigée par l’article R. 132-2 du code de la consommation. COMMENTAIRE L’expert précise effectivement que l’ouverture des portières et démarrage électronique du véhicule peut ne laisser aucune trace. De plus, l’assuré était en possession de ses deux clefs d’origine et son véhicule avait été désossé. Pour invalider la clause d’exclusion, il est intéressant de constater que les juges accueillent la demande de l’assuré sur le terrain des clauses abusives. En particulier, une clause est abusive lorsqu’elle limite indûment les moyens de preuve à la disposition du non-professionnel ou du consommateur (art. R. 132-2, 9°). . 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 12 Un peu de pratique des assurances Assurance des frais de déblais d’un immeuble vétuste Un immeuble vétuste n’est assurable qu’à hauteur de sa valeur vénale qui ne couvrira pas, en cas de sinistre, les frais de déblais et de mise à la décharge dans le cadre de la réglementation actuelle. Un expert peut chiffrer le coût mais il y a peu de chance de trouver un assureur pour couvrir ce risque. Il est usuel d’imputer les frais de démolition de ce type sur la valeur du terrain à libérer. Différence entre une assurance multirisques et une assurance tous risques sauf Une assurance multirisques porte sur les risques limitativement énumérés au contrat. Aujourd’hui, les assurances de dommages sont généralement des polices multirisques alors que les polices Tous risques sauf sont de plus en plus rares. L’avantage de la police Tous risques sauf est de couvrir tous les aléas, hormis ceux expressément exclus de leur portée, ce qui met à la charge des assureurs les risques inconnus, d’où leur réticence devant cette formule, en assurance dommages. Cette formule est utilisée dans le domaine de l’assurance responsabilité civile qui couvre les dommages causés aux tiers, hormis ceux expressément exclus de sa portée, comme par exemple les dommages imputables à une pollution graduelle découlant de la fuite d’une canalisation ou d’une citerne. Ces contrats sont d’une lecture relativement facile, car il suffit de se reporter aux exclusions pour en saisir la portée exacte. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 13 L’assurance des associations La mise au point de l’assurance d’une association mérite une attention particulière dans la mesure où les personnes qui participent à ses activités sont à la fois des sociétaires, des bénévoles et des clients. En tant que sociétaires, ils peuvent participer, à titre bénévole à l’activité de l’association et, en tant que client, ils peuvent bénéficier de cette activité, en contrepartie de leur cotisation. Cette distinction est importante et la garantie de responsabilité civile doit être conçue en conséquence. Ainsi, doivent être couvertes par l’assurance responsabilité civile pendant le temps de leur activité associative, les dirigeants, les représentants légaux ou statutaires, dans l’exercice de leurs fonctions, ainsi que les aides bénévoles. Quand un dommage est causé à une personne extérieure à l’association, du fait de son activité, de son personnel et de son matériel, la garantie responsabilité civile doit permettre d’indemniser la victime. Si un assuré cause un dommage à un autre assuré, la garantie de responsabilité civile ne joue que si le contrat d’assurance prévoit que les assurés ont la qualité de tiers entre eux. Pour les fédérations sportives, les titulaires de la licence bénéficient de la garantie responsabilité civile spécifique à leur discipline souscrite à leur profit dans le cadre d’un contrat collectif. L’assurance responsabilité civile prend en compte toutes les formes d’activité développées par l’association, sans oublier les manifestations occasionnelles. L’association devra donc fournir de nombreuses informations à l’assureur lors de la souscription du contrat et le prévenir des activités occasionnelles, même surprenantes comme, par exemple une arrivée de montgolfières sur le domaine géré par l’association. Par ailleurs, elle doit assurer ses biens dont elle est propriétaire ou locataire. Il faut savoir aussi qu’après avoir réglé les indemnités à l’association victime d’un sinistre, l’assureur a la possibilité, en tant que subrogé aux droits et actions du sinistré, de récupérer la somme qu’il a versée auprès du responsable des dommages. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 14 Dans le cas d’une association, il faut neutraliser cette action pour éviter son exercice contre un sociétaire. Il faut donc faire insérer dans les assurances une clause de renonciation à recours contre les aides bénévoles et les participants aux activités de l’association, responsables d’un sinistre. Les associations sont astreintes à souscrire des assurances pour leur personnel, comme tout employeur, mais elles peuvent aussi assurer leurs collaborateurs bénévoles. En règle générale, les tribunaux considèrent qu’il existe une convention d’assistance tacite entre l’association et ses collaborateurs bénévoles, ce qui fait que l’association doit indemniser ces derniers pour tout accident survenu dans le cadre d’un travail non rémunéré. A la limite, les bénévoles peuvent bénéficier de la législation des accidents du travail, sinon l’association à intérêt à souscrire une garantie qui couvre ce risque, par extension de son assurance responsabilité civile. Riskassur 26/02/2016 Remettre à plat les assurances de votre entreprise tous les 4 ans, c’est une bonne habitude Tous les acteurs du secteur public doivent publier un nouvel appel d'offres pour leur programme d'assurances tous les quatre ans. Du côté des acteurs privés, cette habitude est encore peu répandue. Et pourtant, il y a du bon sens à faire évoluer les garanties au fil des changements de l'activité, et surtout à régulièrement clarifier l'ensemble de son dispositif assurantiel. D’abord faire une étude précise des risques de votre entreprise Comment intervient une telle décision ? A qui s'adresser ? Quels services peuton attendre du consultant en assurances ? Et surtout, qu'attendezvous pour le faire ? Une raison valable comme un défaut de garantie en cas de sinistre, des primes injustement majorées ou l'émergence de nouveaux besoins ? La première étape de la démarche du consultant en assurances : repartir de la base, de l'essentiel ; il commence par vous rencontrer et vous questionner sur les caractéristiques de votre entreprise. Si le premier réflexe est de recourir à son courtier ou à son agent d'assurance habituel, pourquoi ne pas remettre à plat l'ensemble d'un dispositif qui est souvent le fruit d'une juxtaposition de polices souscrites au fil du temps et devenues parfois inadaptées ? Votre entreprise est unique et ne doit pas se contenter de souscrire des solutions d’assurance pré rédigées. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected] 15 Ensuite, savoir si les polices d'assurances de votre entreprise réservent des mauvaises surprises en cas de sinistre La deuxième étape du conseil est de mettre face-à-face la structure de risques de votre entreprise et son dispositif assurantiel. Et là, les surprises peuvent être grandes : comme des polices en nombre excessif qui pourraient être regroupées en une seule, des clauses suffisamment ambiguës pour être contestées, des garanties absentes ou insuffisantes, des mises à jour qui n’ont pas été faites sur les activités, m² occupés ou leur contenu, une documentation contractuelle incomplète… L’objectif essentiel : vous permettre de savoir si votre entreprise, en cas de sinistre majeur, peut survivre le temps nécessaire à sa reprise d’activité avant sinistre. Les corriger avant que le sinistre ne survienne : savoir parler le langage de l'assurance La troisième étape de la démarche du consultant est de vous accompagner dans la correction et l’optimisation des garanties d’assurance de votre entreprise auprès de votre intermédiaire assurances. Ou bien vous accompagner dans l'organisation d’un appel d'offres ; à vos côtés, le consultant vous aidera à établir une consultation technique des assureurs, agents généraux et courtiers qui auront alors une photo précise de votre entreprise et de ses risques et pourront ainsi vous apporter une réponse optimale tant dans le contenu que sur le montant de la prime, dans un contexte de concurrence. Enfin, remettre ses assurances en jeu, il y a tout à y gagner Le consultant en assurances va lire attentivement les propositions que vous aurez reçues et mettre en avant leurs différences sur les garanties, les franchises, l’assistance et la prime. Vous pourrez alors, sur la base de cette analyse comparative, neutre et objective, accentuer la négociation et faire votre choix final en toute liberté selon le rapport qualité / prime que vous aurez librement retenu. Et repartir sur un programme assurantiel pertinent et fiable. Continuer être accompagné Le consultant en assurances peut assurer le suivi du nouveau programme d'assurances que vous aurez mis en place. En veille active sur vos échanges avec intermédiaire assurancesl, à votre disposition pour répondre à toutes vos nouvelles interrogations, il vous accompagnera au fil de l’eau sur les évolutions qualitatives et tarifaires des nouvelles polices d’assurance. 6 rue Albert CAMUS –31820 PIBRAC –Tél. : 06.83.34.31.05 / [email protected]