loir-et-cher actualité - Centre Hospitalier de Blois
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2 NR Dimanche 29 mai 2016 loir-et-cher actualité santé point de vue ‘‘ Une équipe hospitalière dédiée à l’obésité Ça fait peur Un an après la création de sa filière obésité, le centre hospitalier de Blois fait le point. L’établissement propose aux patients une prise en charge globale. M aladie fréquente, l’obésité touche 15 % de la populati on française. Elle entraîne des problèmes cardiovasculaires et multiplie par trois la survenue de cancers. Ces soucis de santé sont souvent associés à une souffrance physique et psychologique. S’il peut y avoir une part de génétique, la sédentarisation des populations, de mauvaises habitudes alimentaires et un contexte personnel restent les principales causes de la survenue de l’obésité. « Qui dit étiologie multiple, dit professionnels de santé divers pour accompagner ces patients », souligne le docteur Régis Piquemal, responsable médical de l’unité transversale de diététique et de nutrition. Avec la création il y a un an d’une filière obésité, le centre hospitalier de Blois a comblé un vide puisque jusqu’ici l’établissement n’offrait aucune prise en charge pour ces malades. « L’équipe mise en place s’est structurée pour privilégier le parcours de santé », a expliqué Olivier Servaire-Lorenzet, directeur de l’hôpital blésois, dans le cadre de la Journée européenne de l’obésité. « Notre action s’inscrit dans une dynamique de territoire. Ici, la chirurgie bariatrique constitue une nouvelle offre de soins qui s’adresse à tous les patients de Loir-et-Cher. » A ce jour, la filière, composée d’un médecin nutritionniste, d’une cadre de santé, de diététiciennes, de chirurgiens, d’un psychologue et d’une infirmi ère coord inat rice, su it 80 patients. Et, depuis no- Le directeur du centre hospitalier de Blois est entouré de l’équipe de la filière obésité. vembre, sept interventions chirurgicales ont été réalisées. L’unité ne s’occupe pas que des adultes : elle cible aussi les enfants touchés par l’obésité. “ La chirurgie n’est pas une solution miracle ” Orienté vers cette filière par un médecin généraliste ou un spécialiste, le patient aura le droit à une première consultation à l’hôpital pour évaluer la possibilité d’une chirurgie. Suivront, sur une durée d’environ six mois, un bilan médical et d’activités physiques, des consultations diététiques et psychologiques, ainsi qu’une réu ni on d’ informati on et d’échange pour découvrir l’équipe. Une première synthèse sera alors faite pour déterminer où en est le malade. Une hospitalisation de deux jours est ensuite prévue pour divers examens, notamment un enregistrement du sommeil. Le chirurgien intervient en fin de course (voir ci-dessous). « La chirurgie n’est pas une solution miracle, elle s’accompagne par la suite d’actions durables dans la façon de s’alimenter et de se bouger », reconnaissent le docteur Éloi Seynhaeve, médecin nutritionniste, et le chirurgien Luc Dalmasso. C’est pour cela qu’après une opération, un suivi précoce, puis au cours de la vie, est mené par l’équipe hospitalière. Pour les autres patients qui ne passeraient pas par la case opération, le parcours de soins se fait par l’intermédiaire de partenaires dispersés sur le département pour un accompagnement psychologique, diététique et de mise en activité. Les bilans et évaluations restent du ressort de l’hôpital de Blois. u-delà de 18 ans, qui sait vraiment s’il est ou non à jour de ses vaccinations ? Les pharmaciens de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) ont décidé de s’impliquer dans l’information sur la vaccination de manière innovante : elle va faire la promotion du carnet de vaccination électronique (CVE). Pour ce faire, l’URPS pharmaciens du Centre Val de Loire, représentée par sa présidente, le Dr Élisabeth Lemaure, vient de signer une convention avec le site « mesvaccins.net ». « L’idée, c’est vraiment d’avoir à sa disposition ce CVE, de le mettre à jour, et de pouvoir le consulter n’importe où », explique Élisabeth Lemaure. Cette précieuse mission de conseil du pharmacien prendra sa pleine mesure dès lors que les médecins se seront, eux aussi, impliqués dans la démarche. Le CVE – qui ne pourra plus être perdu – en sera d’autant mieux actualisé. « Et c’est important car les prescriptions changent avec le temps, les caractéristiques sanitaires liées à l’environnement ou à la profession évoluent. » Seuls les professionnels connaissent ces évolutions. E.P. Claire Neilz repères l’essentiel Quels types d’opérations ? LUNDI Mer. Le site Treca est repris en totalité. Loir-et-Cher. La ruée vers les pompes crée des ruptures de stocks. MARDI Vendôme. Un graff, représentant une voiture de police en train de brûler, crée la polémique. Loir-et-Cher. Le « local de l’étape », Stéphane Robert, sort Anderson à Roland-Garros. MERCREDI Blois. Le groupe Mondelez annonce des suppressions d’emplois. Chambord. 700 enfants à vélo convergent vers Chambord : c’est la 26e édition de l’Étoile cyclo. JEUDI Blois. La salle du Jeu de Paume avance à Blois Mais pas tout à fait assez vite pour l’ADA… et surtout pour la Fédération de basket. Blois. Grosse mobilisation contre la loi Travail. VENDREDI Chaumont-sur-Loire. La NR publie le supplément sur la très belle édition 2016 du festival des Jardins. Oucques. Un collégien allume un feu dans un car scolaire. > Plusieurs techniques chirurgicales sont possibles en cas d’obésité. Le centre hospitalier de Blois reconnaît ne pas utiliser l’anneau ajustable qui n’a plus le vent en poupe, les chirurgiens en sont même arrivés à les retirer. > L’établissement blésois se concentre sur deux autres types d’opérations. La première, appelée la sleeve gastrectomie, consiste à réduire l’estomac pour le réduire à un tube. « Cette technique est considérée comme une intervention assez simple et reste intéressante en terme de bénéfices/risques. L’intervention dure entre 1 h et 1 h 30. Le patient a moins faim, souligne le docteur Luc Dalmasso, chirurgien. La seconde opération que nous pratiquons est le bypass gastrique qui vise à shunter une partie de la digestion, mais crée des carences. Cela implique par exemple de prendre des vitamines à vie. » Mon carnet de vaccination sur le Net A Pour ou contre la loi Travail, pour ou contre la grève et les blocages, pour ou contre le gouvernement… Comme le reste du pays, le Loir-et-Cher a vécu une semaine mouvementée, avec les tensions qui montent et des exaspérations bien vite extériorisées sur les réseaux sociaux. A se demander si Internet, désormais, ne sert pas d’abord et surtout à cela : balancer, balancer, balancer. Parfois cela a fait « couac », puis « oups » : comme lorsque le maire de Vendôme a « gentiment » qualifié des syndicalistes. Parfois, cela a carrément fait peur : comme lorsqu’un candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan pour ne pas le nommer, a posté sur Twitter une vidéo prise devant une pompe à essence fermée, en déduisant mensongèrement que tout le Loir-et-Cher était en panne de carburant. Faut-il en rire… ou en pleurer ? Sur le site Internet, il suffit de s’inscrire (gratuitement), un mot de passe sécurisant l’accès au CVE. « La validation du CVE et son accès par le pharmacien ne peuvent se faire qu’avec l’accord du client de l’officine », précise Élisabeth Lemaure. L’accord signé, l’URPS va maintenant contacter chaque pharmacien de la région pour l’informer sur ce service et l’inciter à s’y inscrire. L’URPS paie, en tout cas dans un premier temps, la cotisation pour les pharmaciens. Si le CVE lie chaque personne à un pharmacien qui peut donc le renseigner en ligne, n’importe quel autre pharmacien, médecin ou hospitalier, n’importe où en France et dans le monde, pourra l’ouvrir pour simple consultation, dès lors que le patient lui aura donné son accord… Et son mot de passe. Pour les voyageurs, comme pour les étourdis, cela peut être très utile et rassurant. La région Centre - Val de Loire sera la première à mettre en place ce service. Bruno Besson URPS, tél. 02.38.81.23.75 ou urpspharmacienscentre @hotmail.fr