Drug Treatment Funding Program Program Advisory Committee
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Drug Treatment Funding Program Program Advisory Committee
Système en matière d’accès et modèles par niveau de soin Joël Tremblay, Université du Québec à Trois-Rivières Tremblay et collègues 22 septembre 2016 1 RÉSULTATS ISSUS DE DEUX ÉTUDES Estimation des besoins de services jeunesse en dépendance au Québec Évaluation des MAJT Joël Tremblay, UQTR Natacha Brunelle, UQTR Nadine Blanchette -M ar tin, CISSS-CA / CIUSSS-CN Michel Landr y, CDC -IUD Nadia L’Espérance, CRD -Domrémy MCQ Myriam Laventure, U.deS. Francine Ferland, CISSS-CA / CIUSSSCN Steve Jacob, U. Laval Joël Tremblay, UQTR Brian Rush, CAMH Karine Ber trand, UdS Nadine Blanchette -M ar tin, CISSSCA / CIUSSS-CN Nadia L’Espérance, CIUSSS-MCQ Annie-Claude Savard, U. Laval Geneviève Demer s -Lessard, UQTR Geneviève Demer s -Lessard, UQTR Annie-Claude Savard, U. Laval Tremblay et collègues 22 sept. 2016 2 LES QUESTIONS Qui sont les personnes ayant des difficultés avec les substances ou les JHA? Quelle proportion de ces personnes devrait avoir accès à des services? À quels services devraient-elles avoir accès? Quel est l’écart entre l’offre réelle de services sur un territoire et celle qui serait attendue? Quelles sont les stratégies pour rendre fluide ou optimiser l’accès aux services? Tremblay et collègues 22 sept. 2016 3 QUI A DES DIFFICULTÉS AVEC LES TUS causant problème SPA/JHA? … --ADULTES Santé mentale interférant sur - .2% 2.6% 6.1% 10.4% 80.7% Tremblay et collègues V fonctionnement général Autres interférences (e.g. santé physique) IV TUS causant problème autorapporté ou expression d’un besoin d’aide III TUS II À risque / problèmes sans TUS I Abstinent ou usage léger 22 sept. 2016 4 QUI A DES DIFFICULTÉS AVEC LES SPA/JHA? … JEUNES Niveau IV Feu rouge SPA/JHA + 2 troubles mentaux 1% 4,1% 5,1% Niveau III Niveau II Niveau I Pas d’usage / faible 89,8% Tremblay et collègues 22 sept. 2016 5 PRÉVALENCE La proportion de personnes dans une population spécifique Le pourcentage des jeunes de 17 ans et moins du Québec Ayant un trouble ou ayant un ensemble de comportements jugés à risques ou problématiques Ayant un trouble lié à l’usage des substances psychoactives ou ayant des comportements d’usage jugés à risques ou problématiques Au cours d’une période définie Au cours de la dernière année Tremblay et collègues 22 sept. 2016 6 BESOIN DE SERVICES La propor tion de per sonnes dans une population spécifique Le pourcentage des jeunes de 17 ans et moins du Québec Ayant un trouble spécifique ou ayant un ensemble de compor tements jugés à risques ou problématiques Ayant un trouble lié à l’usage des substances psychoactives ou ayant des comportements d’usage jugés à risques ou problématiques Et ayant besoin d’aide des ser vices publiques Et ayant besoin de services généraux ou spécialisés Pour surmonter leur s dif ficultés Pour améliorer leur niveau de fonctionnement ou éliminer le trouble Au cour s d’une période spécifique Au cours d’une année Tremblay et collègues 22 sept. 2016 7 BESOIN = PRÉVALENCE? Est-ce que le nombre de personnes en besoin de services équivaut à la prévalence? Non Pourquoi? Le surdiagnostic dans les études de prévalence Les personnes ayant un Dx mais ne voulant aucune aide ou ne reconnaissant pas de problème Les rémissions « spontanées » Tremblay et collègues 22 sept. 2016 8 BESOIN = PRÉVALENCE? Le besoin de services équivaut à quelle proportion de la prévalence? 80% 60% 40% 20% Tremblay et collègues 22 sept. 2016 9 DEMANDE Le pourcentage des jeunes de 17 ans et moins du Québec La propor tion de per sonnes dans une population spécifique Ayant un trouble lié à l’usage des substances psychoactives ou ayant des comportements d’usage jugés à risques ou problématiques Ayant un trouble spécifique ou ayant un ensemble de compor tements qui pour la plupar t d’entre-eux , sont jugés à risques ou problématiques Et ayant utilisé les services scolaires, communautaires, CH, santé généraux, services spécialisés, etc. Et ayant utilisé des ser vices publiques Pour surmonter leur s dif ficultés Au cour s d’une période spécifique Tremblay et collègues Pour améliorer leur niveau de fonctionnement ou éliminer le trouble Au cours d’une année 22 sept. 2016 10 Demande et degré de réponse Adultes Revue de littérature pour évaluer la proportion de presonnes qui cherchera probablement de l’aide Estimations pour chacun des niveaux Niveau de sévérité Niveau de réponse au besoin Faible Modéré Élevé 5 (TUS + SM) 35% 55% 88% 4 (TUS + ) 14% 22% 35% 3 (TUS) 11% 17% 27% 2 (Risque +) 3% 5% 9% 1 0% 0% 0% Demande: jeunes Revue de littérature : peu de données d’enquêtes Portent presqu’exclusivement sur les jeunes ayant un dx d’abus ou de dépendance Environ 9% )des (pas sur ceux ayant des comportements à risque Type de SPA Parmi… L’ensemble des jeunes Alcool Les jeunes avec dx abus/dépendance Autres SPA L’ensemble des jeunes Alcool et autres SPA L’ensemble des jeunes jeunes ayant un Canada trouble lié à États-Unis l’usage des SPA consultera 6,4% (SAMHSA, 2011) au cours d’une 6,5% (Wu, Pilowsky, Schlenger, & Hasin, 2007) année Tremblay et collègues Australie 0,1% (Li & Lewis, 2013) 0,3% (Li & Lewis, 2013) Les jeunes avec dx abus/dépendance Les jeunes avec dx abus/dépendance Angleterre 10,1% (SAMHSA, 2011) 0,9% (Pirie, Jesseman, 0,2% & Gioacchino, 2014) (SAMHSA, 2013) 9,4% 8,4% (DHCS, 2015; Pearson, Janz, & Ali, 2013) (SAMHSA, 2011) 22 sept. 2016 0,4% 0,7% (Li & Lewis, 2013) (AIHW, 2014) 12 À QUELS SERVICES DEVRAIENT-ILS AVOIR ACCÈS? Tremblay et collègues 22 sept. 2016 13 Adultes Détection, intervention brève, référence au traitement (dans divers services, p. ex., Infirmières de liaison à l’urgence) Désintoxication Ambulatoire Résidentiel non-hospitalier Hospitalier (pour complexité accrue) Externes Minimaux Modérés Intensifs Internes / résidentiels Soutien / récupération Thérapie interne Interne pour complexité accrue (psychiatrie, santé physique) Schéma du modèle adulte prédictif des besoins populationnels en regard des services en dépendance (Rush et al., 2014) I N - N E E D P O P U L A T I O N I N T H I S S E R V I C E C A T E G O R Y (N = XXXX) Population-level Health Promotion, Prevention, Harm Reduction, Stigma and Discrimination, and Early Identification and Intervention (p1=) NO SERVICES REQUIRED (p3=) (p4=) GENERIC SERVICES (e.g.SBIRT; addiction liaison, health educator) (p2=) (p5=) NATURALISTIC HELPSEEKERS – DIRECT TO TREATMENT / SUPPORT SERVICES TOTAL SENT TO SUBSTANCE USE SERVICES AND SUPPORTS BRIEF INTERVENTION T O T A L H E L P - S E E K I N G P O P U L A T I O N I N T H I S S E R V I C E C A T E G O R Y (D = XXXX) Health Promotion, Prevention, Harm Reduction, Stigma and Discrimination, Early Identification and Intervention, Provision of Information, Engagement and Linkage Supports, Problem Identification, Screening and Assessment of Needs and Strengths, and Individualized Treatment Support Planning Internet and Mobile-Based Services and Supports (p6=) WITHDRAWAL MANAGEMENT SERVICES HOME-BASED / MOBILE (p9=) COMMUNITY / MEDICAL RESIDENTIAL (p10=) HOSPITAL / COMPLEXITY ENHANCED Tremblay et collègues (p11=) (p8=) (p7=) (p19=) (p21=) COMMUNITY SERVICES AND SUPPORTS COMMUNITY MINIMAL (p12=) (p20=) (p22=) RESIDENTIAL SERVICES AND SUPPORTS SUPPORTED RECOVERY (p15=) COMMUNITY MODERATE (p13=) RESIDENTIAL SERVICES (p16=) COMMUNITY INTENSIVE (p14=) COMPLEXITY ENHANCED (MEDICAL / PSYCHIATRIC) (p17=) 22 sept. 2016 Mutual Aid Resources and Natural Supports Delivery of substance use-specific and biophysical interventions and supports, continuing care/recovery monitoring, and highlyintegrated professional, medical and psychiatric interventions and support 15 Sources d’informations Identifier les composantes du système de soins à partir de… Recension de la littérature Propos recueillis via les groupes d’experts de type DELPHI Tremblay et collègues 22 sept. 2016 16 Tremblay et collègues 17 Catégories de services ayant fait consensus Dépistage (Dépistage opportuniste) Repérage / Identification de cas Identifier les jeunes vivant possiblement des difficultés liées à la consommation de SPA ou aux habitudes de JHA Via outil de détection très court (e.g. CRAFT) Détection / Définition de cas Spécifier les difficultés vécues liées à la consommation de SPA ou aux habitudes de JHA Via outil de détection plus long qu’à l’étape précédente (e.g. DEP-ADO) Tremblay et collègues 22 sept. 2016 18 3 types de services, déclinés en 4 sous -types Tremblay et collègues 22 sept. 2016 19 Gestion de l’intoxication aiguë / désintoxication Gestion de l’intoxication aiguë / Désintoxication Gestion de l’intoxication aiguë Où ? : le plus souvent à l’urgence hospitalière Gestion des symptômes d’un épisode de consommation excessive Accès à un lieu sécuritaire de dégrisement Généralement services d’une durée de ≤ 24h Fréquemment accompagnés d’un soutien médical Désintoxication externe Où ? : bureaux médicaux, services généraux de santé et de services sociaux, hôpitaux, centres de traitement des toxicomanies, résidences de personnes ou au sein d’un groupe où un professionnel rencontre des jeunes Gestion de symptômes de sevrage d’une sévérité légère Tremblay et collègues 22 sept. 2016 20 Gestion de l’intoxication aiguë / désintoxication Gestion de l’intoxication aiguë / Désintoxication Désintoxication résidentielle non-hospitalière Où ? : milieu résidentiel non-hospitalier Gestion de symptômes de sevrage de sévérité modérée Divers degrés de structuration médicale Désintoxication résidentielle pour complexité accrue Où ? : centre hospitalier Gestion de symptômes de sevrage sévère Haut niveau de soutien médical et psychiatrique Tremblay et collègues 22 sept. 2016 21 Services externes Services externes (incluant ser vices spécifiques pour la famille) Intervention brève 5-30 min., ponctuelle Là où les jeunes sont présents (écoles, services centres jeunesse, services généraux de santé et de services sociaux, etc.) Vise à susciter le changement Peut être combinée à une activité de dépistage ou de référence Peut être une intervention visant la réduction des méfaits Général Jeunes ayant des difficultés modérées (feux jaunes) ou difficultés sévères (feux rouges) non prêts à intégrer les services spécialisés Intervenants non spécialisés en dépendance Rencontres d’intervention ou activités de soutien Modalité individuelle, de groupe, de famille Peut être une intervention visant la réduction des méfaits Tremblay et collègues 22 sept. 2016 22 Services externes Services externes (incluant ser vices spécifiques pour la famille) Spécialisé Jeunes ayant des difficultés sévères (feux rouges) Intervenants spécialisés en dépendance Modalité individuelle, de groupe ou de famille Services de gestion de cas « case management » Peut être une intervention visant la réduction des méfaits Spécialisé intensif / Complexité accrue * minimum 3 rencontres / semaine (15 min et +) OU 4 heures /semaine, et ce, pendant au moins 4 semaines consécutives Jeunes ayant des difficultés sévères ET une complexité de leur situation dans d’autres sphères de vie Intervenants spécialisés en dépendance et divers professionnels Services coordonnées entre eux peuvent être offerts par plus d’un intervenant, issus du même service ou de services différents Tremblay et collègues 22 sept. 2016 23 Services résidentiels Services résidentiels Stabilisation Où? : lieu résidentiel sécuritaire Stabilisation de l’état physique et psychologique Durée générale de 1-7 jours Résidentiel court terme Programme structuré d’interventions et d’activités Modalité individuelle, de groupe ou de famille Durée ≤ 90 jours, doit être adaptée aux besoins de chaque jeune Tremblay et collègues 22 sept. 2016 24 Services résidentiels Services résidentiels Résidentiel long terme Jeunes pour qui la situation et les difficultés présentent une certaine complexité ou pour qui un séjour court terme a été insuffisant Programme structuré d’interventions et d’activités Modalité individuelle, de groupe ou de famille Durée ≥ 90 jours, doit être adaptée aux besoins de chaque jeune Résidentiel spécialisé pour complexité accrue (CH médical ou psychiatrique / service centre jeunesse pour délinquance et troubles du comportement) Jeunes ayant une multitude de problèmes concomitants Résidentiels avec offre de services par plusieurs professionnels distincts dont une spécialité en toxicomanie et une dans une autre domaine (santé physique, psychiatrie, délinquance/trouble du comportement). Programme structuré d’interventions et d’activités Modalité individuelle, de groupe ou de famille Tremblay et collègues 22 sept. 2016 25 3 types de services, déclinés en 4 sous -types Tremblay et collègues 22 sept. 2016 26 Mobiles/Web, famille, pairs aidants Services mobiles et Internet En développement Permettent potentiellement de : Mieux rejoindre les jeunes Offrir des programmes d’intervention via des applications mobiles Participer à des groupes d’entraide ou de discussion via web Offrir des séances d’intervention via web ou vidéoconférence Besoin de baliser par des règles de confidentialité Famille / Entourage Presque toujours des services externes Devrait être fréquemment inclus lorsque et où cela est jugé approprié Possibilité d’être bénéficiaires de services, sans nécessairement que le jeune reçoive des services Groupes d’entraide et pairs aidants Ressources d’aide mutuelle (e.g. AA) Pairs aidants : jeunes offrant de l’aide à d’autres jeunes Tremblay et collègues 22 sept. 2016 27 ÉVALUATION DES MAJT: CE QU’ON EN APPREND Implanter depuis 10+ années Objectifs du projet Conditions favorables et défavorables à l’implantation des MAJT Efficacité des MAJT Tremblay et collègues Améliorer l’orientation des jeunes dans les services Diminuer le temps d’attente pré-évaluation Soutenir les personnes en attente de traitement Renforcer la continuité de la trajectoire de services Améliorer l’expertise des cliniciens 22 sept. 2016 MÉTHODOLOGIE Volet qualitatif (2011 -2013) 6 CRD, cadres, cliniciens, parents, jeunes Entrevues réalisées Nb entrevues réalisées Nb Participants rencontrés Participants Cliniciens/Cadres 81 149 Participants Jeunes/Parents 39 39 120 188 Total Volet Quantitatif 1510 jeunes en entrées consécutives dans 6 CRD (2012) Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Importance de poursuivre ou intensifier le processus de détection DEPA-Ado ou test similaire ++ recommandé Toute référence accompagnée des résultats au test Formation continue des CRD auprès des référents (DEP-ADO) Primauté jugement clinique (cotes seuils limites) Attention aux négatifs ≠ passation en groupe Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Pour augmenter la probabilité de détection école / centre jeunesse Intervenant en dédié dépendance dans les milieux de détection (employé de l’école ou issu d’un organisme communautaire) Stabilité dans le temps (confiance des jeunes, meilleure connaissance du milieu de la part de l’intervenant). Tremblay et collègues 22 sept. 2016 SOURCES DE RÉFÉRENCES AU MAJT Source de références Proportions références (%) Centres jeunesse/Tribunal 35,0 Milieux scolaires 33,0 Jeunes/Parents 11,5 CSSS/CH 10,5 Autres membre de la famille/Amis 3,4 Organisme communautaire/Organisme privé conventionné 2,9 Autre 0,8 NSP 2,8 Tremblay et collègues 22 sept. 2016 32 Répartition des jeunes ayant fait une demande de service au MAJT du 1er janvier au 30 novembre 2012, par CRD, selon la source de référence Régions Centres jeunesse / Tribunal Milieux scolaires Jeunes/ Parents (%) (%) (%) CSSS/C H Autres membre de la famille/ Amis (%) Org. Comm./ Org. privé conventionné Autres NSP (%) (%) (%) (%) Qc 38,8 35,1 1,4 17,6 0,4 5,3 - 1,4 MCQ 27,9 37,8 8,4 8,7 6,9 3,2 3,0 7,0 Estrie 22,4 48,9 16,5 10,6 0,4 0,4 - 0,8 Mtl f 49,5 11,5 16,2 9,7 5,3 4,0 - 3,7 Mtl a 33,2 36,5 20,7 2,6 1,3 1,3 - 4,4 A-T 38,8 33,0 10,7 12,7 1,9 - - 2,9 Moyenne 35,0 33,0 11,5 10,5 3,4 2,9 0,8 2,8 Tremblay et collègues 22 sept. 2016 33 DÉTECTION / RÉFÉRENCE CRD: soutenir les référents pour équilibrer les sources de références L’idéal est de recevoir des nombres élevés de références de la part de ces deux sources. Soutien particulier aux CSSS Expérience positive Capitale Nationale: contacts fréquents avec référents des CLSC, formations répétées, activités fréquentes d’information Selon CSSS: attribution de personnels dédiés à dépendance augmenterait références Jeunes « auto-référés » ont peut-être eu rencontre au CSSS Tremblay et collègues 22 sept. 2016 Résultats / Portraits LORSQU’I L Y A UN DE P - A DO, LE S J E UN E S ON T - I LS UN E C OT E DE SÉ VÉ RITÉ A P P ROP RI ÉE ? Québec 6,1% 0,0% MCQ 5,9% Estrie 0,4% 0,9% 16,5% Mtl f 11,9% 79,8% 90,7% 93,1% Mtl a 2,4% A-T 7,0% 5,2% 0% 23,9% 84,0% 66,4% 94,8% DEP-ADO ≥ 20 14 ≤ DEP-ADO ≤ 19 DEP-ADO ≤ 13 Tremblay et collègues 22 sept. 2016 35 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Rédiger des protocoles Intra-établissement Intervention (Quand, Comment, Qui) Inter-établissement Clarifie les moments et rôles Communications: Quoi, Quand, Comment En cas de manque de services, retour au protocole En cas d’absence d’un intervenant clé Doivent être connus de tous Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Grand cri du cœur a/s manque d’expertise en première ligne dépendance (scolaire ++) Formations du CRD ++ appréciées En continue / rotation du personnel Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Activités de préparation des jeunes lors de références vers des services spécialisés CJ prépare le jeune à aller vers services internes en l’aidant à mieux contrôler sa colère ou en favorisant une meilleure prise en charge de ses problèmes de santé mentale Référent explique bien au jeune les services Intervenant des services spécialisés rencontre le jeune à l’école pour le préparer à son arrivée dans les services Accompagnement du jeune par le référent à une 1 re rencontre au sein des services spécialisés (augmente la probabilité de poursuite dans les services) Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Manque de ser vices intermédiaire entre externe 1x/sem. et résidentiel Région des Laurentides ( DéClic, Intermède) Programme développé par l’école avec CRD et org. comm. Jeunes rouges++ / refus aller CRD Services type Centre de jour 4 semaines, dans un organisme communautaire AM rattrapage scolaire, PM ateliers psychoéducatifs Encadrement pour éviter consommation durant journée Arrivent en interne mieux préparés Impact: moins de jeunes en besoin de résidentiel? Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Régions Taux pénétration garçons (%)1 Taux pénétration filles (%) 1 Taux pénétration total1 Taux pén. dossiers actifs Qc/CN 18,4 11,5 15,4 31,8 MCQ 30,6 21,7 26,8 33,1 Estrie 29,2 14,7 22,9 29,0 Mtl a/f 11,7 6,9 9,6 14,7 A.-T. 21,4 16,0 19,2 22,5 Total 18,0 11,2 15,1 22,4 Les taux de pénétration ont été calculés à partir des taux de feu rouge rapportés par l’Institut de la Statistique du Québec dans l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire (2010): garçons , 5,5%; filles, 4,8%; total, 5,1%. * Le nombre de demandes de service inclut un faible pourcentage de feux jaune 1 Tremblay et collègues 22 sept. 2016 PROCESSUS DE DÉTECTION, D’INTERVENTION EN 1 RE LIGNE ET D’ORIENTATION VERS LES MAJT Écarts inter-régionaux explicables par organisation des services Présence d’intervenants des CRD dans les milieux scolaires et centres jeunesse favorise l’accès aux services proximité physique et temporelle familiarité entre les intervenants référents et du CRD Permet offrir services sans que les parents soient informés Tremblay et collègues 22 sept. 2016 TEMPS D’ATTENTE PRÉ-ÉVALUATION: 116 COCAÏNOMANES ADULTES DISTRIBUÉS ALÉATOIREMENT – 4 DÉLAIS (FESTINGER ET AL., 2002) 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 72,0% 55,0% 0,2 41,0% 38,0% 3 jours 7 jours 0,1 0,0 Le jour même 24 heures Festinger, D. S., Lamb, R. J., Marlowe, D. B., & Kirby, K. C. (2002). From telephone to office: Intake attendance as a function of appointment delay. Addictive Behaviors, 27(1), 131-137. doi: 10.1016/S0306-4603(01)00172-1 Tremblay et collègues 22 sept. 2016 42 TEMPS D’ATTENTE PRÉ-ÉVALUATION: N=267 ADULTES ALCOOLIQUES- NATURALISTIQUE ( WA N B E R G & J O N E S , 1 97 3 ) 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 71,0% 0,3 72,0% 48,0% 0,2 0,1 0,0 0-4 jours 5-8 jours 9+ jours Wanberg, K. W., & Jones, E. (1973). Initial contact and admission of persons requesting treatment for alcohol problems. Br J Addict Alcohol Other Drugs, 68(4), 281-285 Tremblay et collègues 22 sept. 2016 43 TEMPS D’ATTENTE PRÉ-ÉVALUATION: 128 ADULTES ALCOOLIQUES – DISTRIBUTION ALÉATOIRE 4 GROUPES ( S TA S I E W I C Z & S TA L K E R , 1 9 9 9 ) 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 71,8% 0,3 50,0% 0,2 50,0% 53,1% 0,1 0,0 < 48 h (moy. 22h) Tremblay et collègues > 48 h + rappel tél. (moy. 5 jrs) > 48 h + rappel > 48 h + rien (moy. 5 postal (moy. 5 jrs) jrs) 22 sept. 2016 44 TEMPS D’ATTENTE PRÉ-ÉVALUATION Le plus tôt est le mieux 48 heures ou moins si possible Aucune donnée sur les adolescents toxicomanes Tremblay et collègues 22 sept. 2016 ORIENTATION DANS LES SERVICES : LA RÉFÉRENCE VERS DES SERVICES INTERNES Orienter vers l’externe ou l’interne? Tremblay et collègues 22 sept. 2016 ORIENTATION DANS LES SERVICES : LA RÉFÉRENCE VERS DES SERVICES INTERNES Proportion des jeunes selon l' orientat ion a retenue dans les services de 2 e ligne CRD externe Service interneb CRD interne Grand-Chemin interne Portage interne Pavillon du Nouveau Point de Vue interne Autres services externesc a Un Qc/CN (n=285) 70,9% (n=202) 35,8% (n=102) MCQ (n=405) 96,0% (n=389) 20,0% (n=81) - - 27,0% (n=77) 8,8 % (n=25) 19,5% (n=79) 0,3% (n=1) 0,3% (n=1) 2,8% (n=8) 3,5% (n=14) Estrie (n=237) 76,8% (n=182) 5,5% (n=13) 4,6% (n=11) 0,5% (n=1) 0,4% (n=1) - Mtl f (n=321) 54,5% (n=175) 28,7% (n=92) 1,6% (n=5) 12,5% (n=40) 1,2% (n=4) 13,4% (n=43) 5,3% (n=17) Mtl a (n=159) 69,8% (n=111) 10,1% (n=16) A-T (n=103) 94,2% (n=97) - - - - 10,1% (n=16) - - - - - - Total (n=1510) 76,6% (n=1156) 20,1% (n=304) 1,1% (n=16) 13,0% (n=196) 3,1% (n=47) 3,0% (n=45) 2,6% (n=39) jeune peut avoir plus d'une orientation retenue, le pourcentage peut donc dépasser 100% et il peut être inférieur à 100% parce que ce ne sont pas tous les jeunes qui ont eu une orientation vers des services spécialisés. b La ligne « service interne » est le total de toutes les orientations aux services internes peu importe le type. Suivent de façon détaillée chacune des orientations par ressource. c Grand-Chemin externe, Portage externe, Pavillon du Nouveau Point-de-Vue externe 27 avril 2016 Formation Croisée, IUSM-Douglas Note: Tous les pourcentages sont calculés en fonction du nombre total de demandes pour chaque colonne. Tremblay et collègues 22 sept. 2016 ORIENTATION DANS LES SERVICES : LA RÉFÉRENCE VERS DES SERVICES INTERNES Orienter vers l’externe ou l’interne? Améliorer accès interne / services intensifs Service intermédiaire externe intensif? Régions éloignées? Uniformiser les critères d’orientation? Tremblay et collègues 22 sept. 2016 ORIENTATION DANS LES SERVICES : LA RÉFÉRENCE VERS DES SERVICES INTERNES La difficulté d’accepter une orientation vers l’interne 94% des jeunes orientés vers l’externe, le débutent La moitié 35% des jeunes orientés vers l’interne, refusent d’y aller des jeunes orientés vers l’interne débute réellement ce service Théorie du Pick-up Tremblay et collègues 22 sept. 2016 ORIENTATION DANS LES SERVICES : LA RÉFÉRENCE VERS DES SERVICES INTERNES Intervention motivationnelles Accompagner le jeune vers ressource interne Visites des intervenants de l’interne Tremblay et collègues 22 sept. 2016 ACTIVITÉS DE SOUTIEN EN ATTENTE D’AÉO OU DE TRAITEMENT ++ important Qui en est responsable? Pas pertinent si même intervenant évalue/intervient Pas de modèle uniforme Groupe Soutien par CRD de l’intervenant de 1 ère ligne Le soutien doit être actif Hiérarchiser le besoin de soutien en attente E.g., Intervenant de garde pour les cas les plus urgent Tremblay et collègues 22 sept. 2016 CONTINUITÉ DES SERVICES Comités régionaux cliniques et administratifs: inclure large éventail de partenaires MAJT impact positif sur communication inter établissement Accent important à mettre sur communication envers référents a/s déroulement du traitement École versus AÉO spécialisé: ++ insatisfaction Réfèrent et assurent suivi post-traitement spécialisé Tremblay et collègues 22 sept. 2016 CONCLURE : IDÉES CLÉS Rapidité d’accès Simplicité des procédures Proximité géographique des services offerts, par exemple par la présence physique des intervenants dans les milieux de vie des jeunes Côtoiement personnalisé entre les intervenants du CRD et les référents. Tremblay et collègues 22 sept. 2016 53 Références M a r t i n , I . , G u p t a , R . , & D e r e v e n s k y, J . ( 2 0 0 9 ) . P a r t i c i p a t i o n a u x j e u x d e h a s a r d e t d ' a r g e n t E n q u ê t e québécoise sur le tabac, l'alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire, 2008 (pp. 224). Québec, QC, Canada: Les publications du Québec . P e a r s o n , C . , J a n z , T. , & A l i , J . ( 2 0 1 3 ) . M e n t a l a n d s u b s t a n c e u s e d i s o r d e r s i n C a n a d a ( p p . 1 0 ) . O t t a w a , Canada: Statistique Canada. P i c a , L . , J a n o s z , M . , P a s c a l , S . , & Tr a o r é , I . ( 2 0 1 3 ) . R i s q u e d e d é c r o c h a g e s c o l a i r e L ' E n q u ê t e q u é b é c o i s e s u r l a s a n t é d e s j e u n e s d u s e c o n d a i r e 2 0 1 0 - 2 01 1 . L e v i s a g e d e s j e u n e s d ' a u j o u r d ' h u i : l e u r s a n t é m e n t a l e e t l e u r a d a p t a t i o n s o c i a l e , To m e 2 . 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