20e Festival international Toulouse les Orgues : l`orgue, fabuleuse

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20e Festival international Toulouse les Orgues : l`orgue, fabuleuse
Communiqué de presse
19 juin 2015
20e Festival international Toulouse les Orgues : l’orgue, fabuleuse machine musicale
Poussiéreux et ennuyeux le monde l’orgue ? Pas du tout !
Toulouse les Orgues propose une édition 2015 colorée, riche en rendez-vous originaux autour des beaux
instruments de Toulouse et la région Midi-Pyrénées. Le Festival fait goûter l’instrument à tous les publics et
bouscule les idées reçues. L’orgue, une sacrée machine au cœur de nombreuses créations,
des plus classiques aux plus surprenantes !
Vous avez-dit machine ?
Yves Rechsteiner a concocté un programme d’une quarantaine d’évènements qui vous feront pénétrer les arcanes de cet
instrument enchanteur, parce que l’orgue est une fabuleuse machine musicale.
Vous avez dit machine ? Oui, une machine faite de bois, de métal, une machine qui pèse des tonnes, perchée au-dessus du
vide. Protéiforme et titanesque, l’orgue, c’est mille flûtes commandées par dix doigts et deux pieds, un orchestre piloté par un
seul homme.
Au programme : des créations…
Vous chatouiller, vous bousculer, vous surprendre, nous laisser surprendre, ensemble : c’est l’objectif du Festival. Ainsi
Bernard Lubat (et ses guests), maître du Jazz, viendra improviser sur l’orgue de la Dalbade, le consort de flûtes à bec
Brouillamini défiera l’instrument-roi dans un jeu de questions-réponses, Arnaud Marzoratti et ses Lunaisiens lèveront le poing
contre l’injustice, pour le progrès social, et crieront leur peur des machines. En grande première, Cindy Castillo à l’orgue de
Saint-Sernin et le duo Plapla Pinky, dispositif électronique, exploreront l’extase en croisant leur langage et leurs machines,
en regard avec la musique minimaliste jouée par l’organiste Berry Van Berkum, le saxophoniste Ties Mellema, et le mapping
du Proyectarium.
… Un répertoire du baroque à la chanson pop…
Le Festival s’ouvrira par la Messe de Biber à 53 voix, une œuvre hors-norme, dont les fastes et la beauté synthétisent tout ce
que le baroque a pu produire de plus délirant. L’Art de la Fugue de Bach, sous les doigts du pionnier Jansen résonnera
d’abord à l’orgue puis dans une version plus intimiste pour violes et clavecin. F.M. (François Maurin) mettra tout un orchestre
de musiciens invisibles au service de ses chansons.
Dans l’espace Cobalt, Cameron Carpenter sera accompagné de cet instrument construit par lui, pour lui, à la hauteur de sa
démesure. À noter sa collaboration avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse pour un programme concertant.
Autres concerti inédits : ceux inspirés de Rameau avec la complicité du talentueux jeune ensemble Les Surprises (dir. LouisNoël Bestion de Camboulas), et ceux de Brahms qui clôtureront le Festival, dans une instrumentation inédite pour deux
orgues et deux pianos.
… Des rencontres et des découvertes d’instruments !
Parmi ces rendez-vous : les Ateliers de l’orgue pour redécouvrir les « tubes » de l’orgue, les concerts du Midi pour une
dégustation musicale pendant la pause déjeuner, les escapades en région pour entendre des instruments rares et des
concerts-présentation d’étonnants cousins de l’orgue (glassharmonica, piano-pédalier).
Les familles pourront lever le mystère de l’instrument-roi le temps d’un atelier animé par un facteur d’orgues, tandis que les
plus avertis rêveront l’orgue de demain lors d’une journée de tables-rondes.
Ces machines fabuleuses se transformeront le temps d’un festival en musique, en poésie, en surprises. Les murs, les
vitraux, les tribunes résonneront de la puissance de l’instrument-roi. Comme Descartes dans son traité de la musique, nous
espérons que les corps entreront en vibration, comme les cloches des églises pendant l’orage.
Contact Presse : Julien Dubois – [email protected]