La maison des adolescents a ouvert ses portes Le point sur la
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La maison des adolescents a ouvert ses portes Le point sur la
ES CE ON DU NI AIT D’U LE TR R ES ITALIE HOSP NTRE IMOG L DE L O R I U Q Décembre 2009 - N°25 La maison des adolescents a ouvert ses portes Le point sur la procédure de certification V2010 Zoom sur la Gestion des risques CENTRE HOSPITALIER ESQUIROL LIMOGES Sommaire : Travaux..................................................................4-5 Développement durable........................................... 6 Qualité..................................................................... 7 Actualités :...........................................................8-16 a Quand le sanitaire rencontre le médico-social........................ 8 a Un site internet pour le CMRR................................................ 8 a Prévenir les addictions............................................................ 9 a Une consultation cannabis à Saint-Yrieix............................... 9 a Les caricaturistes sont venus à l’hôpital............................... 10 a Bien-être à l’hôpital............................................................... 10 a ça commence par des vélos électriques.............................. 11 a Hospitalisation et scolarité.................................................... 11 a La maison des adolescents de la Haute-Vienne.............. 12-13 a La randonnée pédestre : une activité sociothérapique intégrée au projet de soin individualisé..................................... 14 a Une fresque aux couleurs de l’enfance................................. 14 a Des sensations aux émotions pour les enfants de l’hôpital de jour du Sillon...................................................... 15 a Du nouveau à la maison des usagers................................... 16 International...........................................................17 Diagonale a Comment fabriquer un meuble en carton............................. 18 Mon métier a Mandataire Judiciaire............................................................ 19 Un mot sur.........................................................20-22 Zoom sur a La gestion des risques au CH Esquirol................................. 23 2 Directeur de la Publication : Antoine Pacheco. Comité de Rédaction : Marie-France Boisseuil, Janick Boisvert, Franck Chalard, Françoise Collin, Marie-Agnès Costa, Philippe Faugeron, Guylaine Froissart-Rambaut, Francine Gourinel, Sophie Graffeille, Josette Guiche, Yves Guillou, Anne-Marie Julia, Soizic Laborie, Dominique Lamazerolles, Emile Roger Lombertie, Denis Marmottant, Philippe Mauclair, Antoine Meyer, Nezha Najim, Richard Peix, Joëlle Poumérouly, Patricia Rogron, Philippe Rougerie, Thérèse Voisin. Photographies - illustrations : Antoine Meyer. Par Antoine Pacheco Directeur Dans la rubrique travaux, l’année 2009 a été marquée par des restructurations et des agrandissements. Il s’agit notamment de la restructuration de l’unité Henri Ey qui accueille la filière régionale de prise en charge de l’addictologie , de l’ouverture d’une crèche pour les enfants du personnel en avril, de l’extension de la filière de prise en charge des patients traumatisés crâniens avec la création d’une nouvelle unité composée de lits d’éveil et de rééducation et d’une unité dédiée pour accueillir les patients en Etat Végétatif Chronique. Dans le secteur médico-social, un projet d’agrandissement de la Maison d’Accueil Spécialisée Saint-Exupéry a également été lancé en fin d’année. Certifié sans suivi en 2007, l’hôpital s’est engagé dans la procédure de certification version 2010 depuis le mois de mars. Dans ce cadre, des groupes de travail spécifiques ont été créés pour travailler sur certaines thématiques et ainsi optimiser les offres de prise en charge pour nos usagers. Des offres de soins au plus près des usagers En 2009, l’hôpital a continué à déployer des offres de soins au plus près de ses patients. Il s’agit par exemple de la montée en charge des interventions de l’équipe mobile psychogériatrique à Limoges, de l’ouverture d’une maison des adolescents pour les jeunes du département, de la mise en place de consultations de proximité et de divers partenariats en Haute-Vienne, ou de l’ouverture d’un Centre Médico-Psychologique à Saint-Yrieix en fin d’année, ... Tout au long de l’année, le Centre Hospitalier Esquirol a également fait preuve d’originalité pour tenter d’améliorer le quotidien de ses patients et pour destigmatiser la pathologie mentale aux yeux de la société. Un cirque contemporain est venu passer une semaine entière dans le parc de l’hôpital et proposer des spectacles et des ateliers. La Compagie Invivo s’est produite sur la scène de l’Opéra théâtre de Limoges et une exposition de portraits des patients du Centre Jean-Marie Léger a été présentée à la Bibliothèque Francophone Multimédia. 2010 est bientôt là. Et quand je dresse le bilan de l’année écoulé, je suis fier du travail accompli par tous. Alors en attendant la nouvelle année, je vous souhaite de bonnes fêtes ! 3 La Maison d’Accueil Spécialisée s’agrandit La Maison d’Accueil Spécialisée Saint-Exupéry est une structure médico-sociale de 40 places. Elle accueille des adultes polyhandicapés en hébergement complet. Cette population, porteuse de grands handicaps, présente des troubles du comportement associés nécessitant une prise en charge à la fois médicale, psychiatrique, psychologique et éducative. Un projet d’extension et de nouvelles offres de soins. Ces travaux permettront de créer 15 places pour l’hébergement en temps complet ainsi qu’une unité de 5 places en accueil de jour et une unité de 5 places en accueil temporaire. 4 La finalité est de favoriser la mise en place d’un véritable projet de vie pour chaque résident, conformément à la loi du 02 janvier 2002 portant rénovation de l’action sociale et médico-sociale et à la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. a Le projet architectural retenu après les phases de mise en concurrence est le cabinet Arodie Damian a Le projet est constitué d’un bâtiment sur 2 niveaux. a L’étage accueille l’ensemble des unités, les salles d’activités et l’accueil de jour. a Deux patios sont intégrés dans les espaces d’hébergement. a La liaison vers le bâtiment existant se fait par une passerelle au niveau du rez-de-chaussée. a Des critères environnementaux ont également été intégrés dans la réalisation. a Le bâtiment sera intégralement chauffé ( y compris l’existant ) à partir d’un réseau de chaleur alimenté par une chaudière biomasse. a Une terrasse végétalisée couvrira l’extension du bâtiment. a Le dossier est en phase de consultation d’entreprises et les travaux doivent démarrer début 2010 pour une durée d’1 an. Une nouvelle unité et un espace dédié aux patients en Etat Végétatif Chronique L’unité Adrien Dany a été inaugurée à l’hôpital le 14 décembre. Afin de compléter la filière de prise en charge des patients traumatisés crâniens, une extension de l’unité Lafarge a été réalisée. Grâce à cet agrandissement, une zone de 5 lits d’éveil et une autre de 10 lits de rééducation ont pu être aménagées et 1 unité de 15 lits dédiée aux patients en Etat Végétatif Chronique a vu le jour. Une offre de soin étendue L’activité de la filière de prise en charge des traumatisés crâniens couvre les besoins de la région Limousin, avec : a 22 lits de soins de suite et de réadaptation des blessés (5 lits d’éveil, 7 lits d’éveil prolongé et 10 lits de rééducation). a Un hôpital de jour de 10 places. a Une Unité d’Evaluation, de Réentrainement et d’Orientation Sociale (UEROS) qui se charge d’évaluer les possibilités cognitives et professionnelles des personnes cérébro-lésées en vue d’une réinsertion sociale et/ou professionnelle. a Une équipe mobile pour traumatisés crâniens accompagne les personnes ayant des séquelles qui rendent difficile une réinsertion professionnelle immédiate, facilitant ainsi leur retour à domicile et leur réinsertion. La filière était presque complète. Pour compléter cette filière, le service a été restructuré et agrandi. La finalité étant de parvenir à créer des zones dédiées pour chaque type de prise en charge, Mars 2008 - Les travaux commencent En plus de l’agrandissement, la restructuration de l’unité a permis de créer une zone spécifique de 15 lits pour accueillir les patients en Etat Végétatif Chronique et leur famille. Des travaux pour agrandir et restructurer le bâtiment Morel L’objectif du projet d’agrandissement et de restructuration du bâtiment Morel permettra de créer une unité sanitaire pour 13 patients polyhandicapés, présentant des troubles du comportement. La population accueillie dans cette structure (patients de l’unité Itard) nécessite une prise en charge à la fois médicale, psychiatrique, psychologique et éducative. Il s’agit donc de créer un lieu adapté à la mise en place de projets de vie et à la mise en œuvre des soins adaptés. L’équipe d’architectes retenue pour cette opération est le cabinet BVL-Scelles. Le bâtiment actuel est conservé et agrandi sur ses deux façades sud et ouest. 5 Le développement durable : c’est aujourd’hui que ça compte ! Yves Guillou, Ingénieur en chef - Responsable du développement durable à l’hôpital, nous explique pourquoi le CH Esquirol a souhaité s’impliquer pour l’environnement et mettre en place des actions spécifiques en matière de préservation de l’environnement. « Le terme de développement durable signifie que les besoins des générations actuelles doivent être satisfaits sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Parce que le salarié est aussi un citoyen, le sensibiliser au développement durable dans un cadre professionnel permet aussi de lui donner les moyens de ressentir davantage de cohérence entre ses convictions, ses valeurs personnelles et son activité professionnelle. En plus, la mobilisation des professionnels de l’hôpital dans ce sens est également source de création de valeurs pour l’établissement. » Un agenda 21 comme point de repère « L’une des solutions pour permettre de fédérer l’ensemble du personnel autour de ce projet est la mise en oeuvre d’un agenda 21. Le but est de décliner un programme d’actions à court, moyen et long termes pour parvenir à mettre en œuvre, progressivement et de manière pérenne, le développement durable, dans tous les aspects de la réalité de l’établissement. Au départ, même si cette implication a été initiée par la nécessité de respecter les réglementations, nous avons très vite souhaité développer une démarche volontaire et novatrice. Depuis 2006 par exemple, une réflexion environnementale accompagne les nouveaux projets qui voient le jour. Il s’agit par exemple du choix d’une chaufferie biomasse pour alimenter le réseau de chaleur du site ou le projet d’achat de véhicules répondant aux normes écologiques ou électriques. D’autres actions, moins spectaculaires mais tout aussi nécessaires, ont également été mises en place, comme l’installation de détecteurs de présence dans les circulations ou de chasses d’eau double action sur les sanitaires. » 6 La nécessité de coordonner « Pour mieux coordonner l’ensemble de ces actions et mener une politique volontariste dans le domaine du développement durable, un comité de pilotage a été créé. Un appel à candidature a également été lancé pour trouver des relais opérationnels auprès du personnel intéressé. Au final, des ambassadeurs 21 seront chargés d’un axe de travail par le biais d’animations de groupes dénommés Ateliers 21. Le but étant de promouvoir des actions autour de 2 orientations fortes, l’une environnementale, l’autre sociale. » Une meilleure gestion du tri des déchets permet de favoriser le recyclage de certains produits. Les déchets papiers collectés seront transformés en pâte à papier et non incinérés Le point sur la procédure de certification V2010 Depuis mars 2009, l’hôpital a mis en œuvre la procédure de certification HAS V2010. Nezha Najim, Qualiticienne à l’hôpital, fait le point sur cette procédure. Comment va se dérouler procédure de certification l’hôpital ? la à « Un calendrier a été établi et une 1ère réunion du comité de pilotage de la qualité a eu lieu en juin 2009. Lors de cette réunion, le 1er bilan de l’auto-évaluation ( de mars à juin ) a été présenté, puis soumis aux membres de la Commission Médicale d’Etablissement et à ceux du Comité Technique d’Etablissement. » Que retirez-vous de cette première auto-évaluation? « Au regard de ces résultats, nous avons souhaité créer des groupes de travail spécifiques : a Le Dr Dominique Malauzat, Responsable du Département Recherche et du pôle Ouest 87-1-5 a été nommé responsable des « EPP » médicales. a Un autre groupe de travail prendra en charge les critères 8b et 8d sur la gestion des risques. Il sera piloté par Viviane Héguy, Directrice de la Division des Ressources Humaines. a Le groupe de travail en charge de « la gestion du consentement » a été désigné pour se charger du critère 11.c, sur les dommages liés aux soins. Ce groupe est piloté par Anne-Marie Julia, Directrice de la Division de la Coopération Médico-sociale. S’agissant des autres thèmes, le groupe en charge des Indicateurs de Performance pour l’Amélioration de la Qualité Hospitalière ( IPAQH ) traitera de la problématique du dossier patient. Le groupe institutionnel « prise en charge de la douleur », conduit conjointement par la Division des soins et la Pharmacie, se charge du critère sur la prise en charge de la douleur. » Aujourd’hui, où en sommes-nous de l’avancement de la démarche ? « A ce jour, le groupe de travail IPAQH, le groupe de travail sur la prise en charge de la douleur et le groupe sur l’information donnée au patient en cas de dommage lié aux soins ont engagé des actions d’amélioration sur ces thématiques. La grille d’auto-évaluation définitive devrait être élaborée fin décembre 2009 et un travail de mise en cohérence et de suppression des redondances dans les documents de preuve sera également réalisé d’ici février 2010. » 7 Quand le sanitaire rencontre le médico-social L’hôpital a signé une convention de partenariat avec l’Association Soins et Santé, dans le cadre de l’ouverture à Limoges d’une unité d’accueil de jour thérapeutique par cette association. Impliquée dans la prise en charge des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs (maladie d’Alzheimer et pathologies apparentées), Soins et Santé est une Association loi 1901 à but non lucratif composée d’un Centre de Soins et d’un Service de Soins Infirmiers à Domicile pour les Personnes Agées (S.S.I.D.P.A.) qui assurent les soins à domicile aux habitants de Limoges 7 jours/7. Depuis le mois d’octobre, cette association a ouvert une unité d’accueil de jour thérapeutique de 22 places. Une convention pour trouver ses repères Pour faciliter la coopération entre les différents services de l’hôpital ( Centre de Psychiatrie du Sujet âgé – Hôpitaux de jours psychogériatriques – équipes mobiles de psychiatrie ) et cette nouvelle structure médico-sociale à vocation thérapeutique, une convention de partenariat a été signée. Il permet notamment aux personnes âgées qui sont accueillies dans cette unité d’accueil de jour d’être admises au CH Esquirol en cas de décompensation psychiatrique et de retrouver leur place à l’issue de la prise en charge. La finalité étant de déployer une prise en charge coordonnée sanitaire et médico-sociale pour garantir la continuité des soins, la coordination et la réciprocité des réponses entre les différents intervenants. Un site internet pour le CMRR Depuis le 1er octobre, le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du Limousin (CMRR) a mis en ligne un site internet à l’intention des usagers, mais aussi des professionnels et des étudiants. Accessible sur www.cmrr-limousin.org, ce site est destiné à mettre en lumière les missions et le rôle du CMRR du Limousin. Annie Druet-Cabanac, Ingénieur de Recherche Clinique et épidémiologique à l’initiative de ce site, explique : 8 « Le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du Limousin est une structure récente dont le rôle et les missions sont parfois complexes. Le site internet que nous venons de développer nous permettra d’apporter à nos usagers un éclairage sur nos missions, de dresser un inventaire des programmes de Recherche qui sont en cours ou programmés au CMRR et de permettre aux étudiants et aux professionnels de suivre les programmes de formation qui sont proposés avec la Faculté de médecine de Limoges. » Prévenir les addictions En matière d’addiction, mieux vaut prévenir que guérir. Le Docteur Pierre Villéger, Chef du service d’addictologie de l’hôpital, explique : « Aujourd’hui, forts de notre expérience, nous avons développé des offres d’accompagnement spécifiques en matière d’addiction, tant pour les patients que pour les professionnels. Le service d’addictologie de l’hôpital est composé d’une unité d’hospitalisation complète, d’une unité de consultation, d’une équipe de prévention et d’une équipe de liaison qui travaillent avec les autres professionnels du champ des addictions. Pour lutter contre les conduites addictives, la prévention est primordiale. Alors nous proposons aussi une aide méthodologique en amont. Sur le terrain, nous avons mis l’accent sur des actions ponctuelles, auprès des jeunes, des professionnels, des parents, ... En ville, un centre de soins spécialisé, le Centre Bobillot, est également ouvert. Pascal Néquier, infirmier de prévention, installe son stand au restaurant universitaire de la Borie pour sensibiliser les jeunes aux conduites addictives Des actions de prévention diversifiées En terme d’actions, nous nous appuyons sur bon nombre de partenariats, via le Réseau Santé VilleHôpital en Addictologie, ou avec l’association Toxicomanie Soins Réseau en Haute-Vienne ( TSR 87 ) par exemple. Mais nous intervenons aussi ponctuellement dans les collèges et les lycées ou dans les entreprises... » Bruno Aucomte, Infirmier de prévention, à la mi-temps d’un match de basket du CSP - Les lunettes permettent de simuler l’ébriété due à la consommation d’alcool sur la dextérité des joueurs. Une consultation cannabis à Saint-Yrieix Depuis le 4 novembre, une consultation cannabis est proposée sur la commune de Saint-Yrieix. Gratuite et anonyme, elle est ouverte aux consommateurs et aux familles. 1 mercredi sur 2, les infirmiers de l’Intersecteur Régional de Soins en Addictologie de l’hôpital se tiennent à la disposition des consommateurs, de leurs proches et de tous ceux qui le souhaitent et/ou se posent des questions. Pour Eric Lanaud, Infirmier de prévention en charge du projet : « Le but est de délivrer une information claire sur les risques liés à la consommation de Cannabis, d’évaluer l’état de dépendance de chaque consommateur, de dresser un bilan des consommations et de l’orienter, si nécessaire, vers les professionnels qui pourront prendre le relais. » Bruno Aucomte, infirmier de prévention, ajoute : « Nous misons sur une démarche volontaire, d’où la nécessité de garantir un accès anonyme et gratuit. Ce type d’action ne peut d’ailleurs porter ses fruits que s’il inscrit dans une étroite collaboration avec les professionnels de terrain, avec les médecins généralistes, les pharmaciens d’officine, le milieu socio-éducatif, les associations, etc… » 9 Les caricaturistes sont venus à l’hôpital Dans le cadre du salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour de SaintJust-le-Martel, des ateliers dessin ouverts aux patients étaient organisés à l’hôpital. Le premier atelier organisé à l’hôpital à l’occasion du salon international de Saint-Just-le-Martel était animé par le dessinateur roumain, Radu Clétiu. Autour de la table, les patients ont pris plaisir à crayonner sous l’œil attentif et critique de ce dessinateur à la mine bien pendue. Le second atelier proposé était animé par Nino, un artiste corse, qui a expliqué comment croquer un portrait, en quelques coups de crayon. Radu Clétiu a également pu croquer les différents participants de l’atelier, façon Dracula !!! Enfin, en marge du salon, une exposition de Françoise Ménager, caricaturiste au regard acerbe, était présentée à l’hôpital. Cette exposition témoignait avec humour des contradictions de notre époque et des petits tracas de la vie quotidienne. Bien-être à l’hôpital Un atelier d’esthétique a été inauguré à l’hôpital pour les patients en voie de réinsertion et une semaine thématique était organisée à la Villa Bellevue. Mis en place grâce au soutien du Lions Club de Saint-Junien et de la Fondation des Lions Club, un atelier d’esthétique a été inauguré à la Châtaigneraie pour les patients traumatisés crâniens de l’Unité d’Evaluation de Réentrainement et d’Orientation socio-professionnelle (UEROS) et pour les personnes en voie de réinsertion qui sont accueillies au Centre d’Evaluation et de Réinsertion. Une semaine esthétique à la Villa Bellevue Les jeunes patients de l’hôpital ont pu aussi prendre soin d’eux. Pendant une semaine, grâce au soutien du Lions Club Limoges Renaissance et à la participation d’esthéticiennes et de coiffeurs professionnels, les jeunes patients de la Villa Bellevue ont pu bénéficier de soins esthétiques chaque matin, d’après-midi sportives dans un complexe spécialisé. 10 La semaine s’est terminée sur le terrain de basket de l’hôpital en compagnie de quelques joueurs de CSP. ça commence par des vélos électriques ! Des vélos et un scooter électriques ont été mis à la disposition du personnel de l’hôpital dans le cadre d’une journée de sensibilisation à l’utilisation de moyens de transport non polluants. Un vrai succès qui témoigne d’une véritable prise de conscience. Organisée sur une journée, le but de cette opération de sensibilisation était de permettre à tous les professionnels de l’hôpital de se faire une idée sur l’utilisation de véhicules non polluants, en terme de loisir ou pour une utilisation plus régulière. Et pourquoi pas le covoiturage Depuis peu, le site intranet de l’hôpital propose également un service de covoiturage. Réservé aux personnels, ce portail permet à tous ceux qui le souhaitent d’entrer en contact avec leurs voisins pour partager leurs trajets. Toujours dans l’optique de privilégier l’utilisation de véhicules non polluants, des voitures électriques ont également été testées par les services de l’hôpital qui sont amenés à intervenir régulièrement sur l’agglomération limougeaude. Pour Yves Guillou, Ingénieur en charge du développement durable à l’hôpital : « La volonté de privilégier ce type d’équipement est aujourd’hui bien ancrée dans les esprits, il ne reste plus qu’à les déployer. » « Continuer l’école malgré l’hospitalisation » Une centaine de professionnels des milieux scolaires, pédopsychiatriques et juridiques se sont réunis à l’hôpital pour réfléchir à la thématique : Hospitalisation et scolarité. Ils sont venus de Limoges, d’Ussel, de Brive, de Saint-Vaury, mais aussi de Montpellier, de Thuir ou de Clermont-Ferrand, … pour échanger leurs compétences et leurs pratiques de soins à l’occasion de la 4ème journée Villa Bellevue. Le Docteur Jean-François Roche, Chef de service de l’Intersecteur nord de psychiatrie Infanto-juvénile de l’hôpital explique : a Quels sont les apports de la scolarité pour les enfants hospitalisés ? a Quelle est la limite de la scolarisation de ces enfants ? a Pourquoi ne pas imaginer un instituteur dans les murs de l’hôpital ? « Pour de nombreuses unités d’hospitalisation pour adolescents, des questions quant à la scolarité se posent de manière récurrente. La présentation par les équipes de Lille et de Bayeux de leur expérience nous a permis de voir comment ces questions sont abordées ailleurs et quelles solutions sont préconisées. Aujourd’hui, la scolarité est parfois complexe à l’adolescence. Alors lorsqu’une hospitalisation est nécessaire, il est primordial d’envisager des solutions novatrices pour maintenir des liens avec l’école. A titre d’exemple, à la Villa Bellevue, sur 119 hospitalisations sur la période 2008-2009, 35 jeunes ont nécessité une rescolarisation dont 8 hors département et pour 21 d’entre eux dans le cadre de conventions entre l’hôpital et l’établis11 sement scolaire. » La maison des adolescents de la Haute-Vienne inaugurée à Limoges Inaugurée le 24 septembre, elle a ouvert ses portes, 1 place de la Préfecture à Limoges, le 1er octobre pour accueillir les jeunes de 13 à 21 ans, mais aussi les parents qui se font du souci ou les professionnels qui ont besoin d’un éclairage. Portée par le CH Esquirol, la maison des adolescents est une structure de prévention et de proximité. Créée dans le cadre de la « Conférence de la Famille », la maison des adolescents de la Haute-Vienne est destinée à tous les jeunes du département, à leur famille, et aux professionnels qui interviennent dans le champ de l’adolescence. Axée sur la prévention, le premier objectif de cette structure est d’apporter des réponses diversifiées, d’être à l’écoute des adolescents, de soutenir l’entourage, d’être un lieu de confrontation d’expériences, de transversalité, de coordination et de formation pour les professionnels. La finalité étant de parvenir à constituer un réseau d’observation départemental spécialisé sur les questions liées à l’adolescence. 12 Une équipe pluridisciplinaire Un écoute en amont Constituée d’une équipe pluriprofessionnelle, la Maison des adolescents de la Haute-Vienne offre un accès libre, gratuit, voire anonyme. Facilement identifiable au cœur de Limoges, la maison des adolescents se situe en amont des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement existants. L’accompagnement peut se décliner selon plusieurs volets avec des prises en charge globales pluriprofessionnelles et pluri-institutionnelles, un accompagnement éducatif, social, juridique, une prise en charge médicale ( somatiques et psychiques ), etc... Cette approche pluridisciplinaire est également indispensable pour organiser l’expertise inter-professionnelle, pour évaluer le suivi des prises en charge, pour assurer la cohérence des actions menées en faveur des jeunes et surtout décloisonner. Pour Antoine Pacheco, Directeur du CH Esquirol : « La Maison des Adolescents apporte en Haute-Vienne une réponse multi-partenariale pour accompagner les adolescents et leur famille. Sa spécificité est de regrouper dans un même lieu tous les acteurs du champ de l’adolescence. Il ne s’agit pas de tout réinventer, mais de fédérer, de connaître ce qui existe sur le département, de créer un maillage avec des correspondants locaux en particulier dans les zones rurales et de s’appuyer sur les structures déjà en place qui oeuvrent pour les adolescents. » La maison des adolescents de la Haute-Vienne un lieu d’écoute en centre ville Les prestations de la Maison des adolescents Accompagnement socio-éducatif. a Soutien et suivi psychologique. a Point d’information juridique. a Point informatique, ateliers, groupes a de paroles. Point d’information sur l’orientation, a évaluation des problèmes de déscolarisation. Possibilité de consultations de suivi si a nécessaire après entretien préalable. 13 La randonnée pédestre : une activité à visée sociothérapique intégrée au projet de soins individualisé L’analyse des bénéfices/risques de l’activité randonnée qui est proposée aux patients de l’unité Ballet haut permet d’optimiser le projet de soin de chaque patient. Une fois par semaine, un groupe de patients de l’unité Ballet haut part en randonnée. Cette activité thérapeutique a débuté en 2008 en partenariat avec le service d’activités corporelles et gymniques. Elle s’adresse à des patients présentant une symptomatologie qui compromet leur adaptation avec le monde extérieur. Nous avons donc décidé de créer une fiche spécifique pour évaluer plus précisément les bénéfices/risques de ce soin relationnel et éducatif. Il s’agit d’un outil de suivi qui formalise les risques potentiels (chutes, agitation, difficultés respiratoires, etc...) et les indications thérapeutiques qui ont conduit le patient à participer aux randonnées.» La randonnée a pour objet d’aider les participants à s’ouvrir aux autres, à se structurer et à s’engager dans un processus d’autonomisation. Sylvain Héraud, Infirmier référent de cette activité, précise que : « son intérêt est de proposer un support pour faciliter le repérage et l’identification des résultats attendus, comme par exemple l’aptitude aux relations sociales ou le bien-être, ... Les indicateurs de résultats, cotés de 1 à 5 permettent de mesurer les écarts entre les résultats attendus et les résultats obtenus dans la perspective de réévaluer le projet de soins. Aujourd’hui, grâce à cette fiche de suivi, la randonnée est parfaitement intégrée au projet de soins individualisé de chaque patient. » Valérie Chausse, Cadre de Santé à Ballet haut, explique : « nous n’avions aucun moyen d’évaluer le bénéfice de ces randonnées. Cette fiche, créée au départ pour des patients psychotiques, pourra à terme être adaptée à d’autres pathologies et utilisée par d’autres unités de l’hôpital. Mais nous avons globalement constaté l’effet thérapeutique positif de cette activité sur le comportement des patients. Une fresque aux couleurs de l’enfance Laure Phelipon, peintre et illustratrice pour enfants a passé 3 jours à l’Arche pour décorer les murs de cette unité de pédopsychiatrie. L’artiste a souhaité symboliser les différents stade de la vie de la petite enfance jusqu’aux prémices de l’adolescence. Au départ, un ourson bien mignon, et pour finir, une jeune joueuse de guitare à l’air espiègle... 14 Pour en savoir plus : www.laure-illustrations.com Des sensations aux émotions pour les enfants de l’hôpital de jour du Sillon La prise en charge et l’accompagnement de certains enfants nécessitent la mise en place d’activités thérapeutiques spécifiques. C’est dans ce sens que le projet porté par les professionnels de l’Hôpital de jour du Sillon a été mis sur pieds. Pour Florence Bombard, David Mazaud, Sylvie Mesrine et Laurence Vignaud, soignants à l’initiative de ce projet : « Les émotions des enfants que nous prenons en charge sont difficiles à identifier. Alors pour les aider à mettre des mots dessus, nous avons décidé de leur proposer 3 types d’atelier sur le thème : des sensations aux émotions. Quel est l’intérêt de vous rendre à la ferme de Meuzac ? Pascal Quintard, Président de l’association Entr’Autres, explique : « Le but est de pouvoir confronter l’enfant au monde animal. « Un animal aux côtés de l’homme présente de nombreux avantages, notamment sur les plans psychologiques, affectifs et éducatifs. La relation entre l’homme et l’animal est unique. Jeunes enfants, adolescents, adultes, personnes handicapées..., chacun peut se sentir apaisé, amusé, distrait, responsable. C’est un travail sur la relation à l’autre. Une approche qui permet aux enfants de s’occuper des animaux, donc porter un regard sur le monde extérieur. Tous organisés à l’extérieur de l’unité ces projets sont destinés à travailler sur la relation à l’autre, à briser l’isolement et le repli sur soi. Le premier volet de cette activité était organisée à la ferme de Meuzac avec l’association Entr-Autres. En début d’année, nous allons également mettre en place des ateliers portés sur l’expression scénique avec la compagnie Paroles. Et pour finir nous nous engagerons dans un processus de création autour d’une approche axée sur l’artthérapie et le travail sur le corps. » Prendre soin de l’animal permet aux enfants de s’ouvrir au monde ! Florence Bombard, monitrice-éducatrice ajoute : « Nous avons d’aileurs observé des progrès notables chez les enfants qui ont participé à cet atelier et nous avons par exemple réussi à induire la notion de sensation et de plaisir. » Sylvie Mesrine, infirmière précise : « Lorsqu’ils ont progressé, sortir de l’environnement hospitalier permet aux enfants de s’exprimer. Les comportements des enfants sont très différents de ceux qu’ils présentent sur l’unité, dans notre cadre de soins. » A la ferme de Meuzac, le jeu est au coeur de tous les échanges. Le lien avec l’animal contribue à faire naître des liens affectifs, à procurer un sentiment d’utilité par le prendre soin et à encourager l’ouverture aux autres. Cette année, nous avons accueilli les jeunes patients du Sillon, mais nous avons d’autres projets avec les résidents de la Maison d’Accueil Spécialisé Saint-Exupéry ou les patients âgés de l’hôpital. » Même la pose d’un fer à cheval fait partie de la thérapie ! Site internet : www.entr-autres.com 15 Du nouveau à la maison des usagers Les permanences se diversifient à la maison des usagers du CH Esquirol. Ouverte aux associations d’usagers, elle est un lieu privilégié où des bénévoles peuvent vous aider, répondre à vos questions ou simplement vous expliquer « comment ça va se passer ! » Depuis peu, les avocats du Barreau de Limoges y proposent aussi des permanences. A la maison des usagers, des associations et des professionnels se tiennent à la disposition des patients et de leurs proches. Pour Robert Costanzo, Président de l’UNAFAM : « Quand vous accompagnez un enfant, un conjoint, un père ou une mère en hospitalisation dans un établissement de santé mentale comme le CH Esquirol, avoir la possibilité de rencontrer une association d’usagers ou d’autres familles et partager vos expériences avec ceux qui ont vécu les mêmes choses que vous est important. Il s’agit de pouvoir se confier, de pouvoir discuter en toute simplicité de la situation que vous traversez, de poser des questions et d’apaiser vos craintes. Elle permet aux associations d’exercer leur rôle d’aide aux aidants, tellement important notamment en santé mentale car il s’agit d’accompagner dans un parcours qui est très souvent dans la durée » Les avocats du Barreau de Limoges ont rejoint la maison des usagers Tous les bénévoles des associations présentes témoignent, parce qu’ils le vivent au quotidien et savent combien cet échange entre pairs est essentiel et irremplaçable. Depuis peu, une permanence est proposée par les avocats du Barreau de Limoges à la maison des usagers. La maison des usagers est un outil faciliteur très innovant dans l’accompagnement des familles orientées par les professionnels. Programmée chaque mardi après-midi, de 14h30 à 16h30, cette permanence permettra aux patients et à leurs proches d’aborder les questions juridiques qu’ils se posent. Sont représentés à la maison des usagers : a L’UNAFAM ( Association des amis et familles de Malades Psychiques ) a L’AFTC ( Association des familles de traumatisés crâniens ) a AEPAPE 87 ( Association d’entraide des pupilles et anciens pupilles 16 de l’état et de l’aide sociale à l’enfance ) Antoine Pacheco, Directeur du CH Esquirol de Limoges, ajoute : « Démystifier l’univers de la santé mentale, parler de sa maladie ou de celle d’un proche et trouver des réponses aux questions que l’on hésite encore à poser à haute voix, tel est le rôle de la Maison des usagers. En plus, la création d’une Maison des usagers au sein de l’hôpital dépasse largement la dimension institutionnelle pour venir conforter une dimension de citoyenneté : Citoyenneté que doivent pouvoir exercer pleinement les personnes atteintes d’incapacités psychiques ou de troubles du comportement, ... » Les horaires des permanences sont disponibles au bureau des admissions du CH Esquirol ou sur le site internet de l’établissement (rubrique accueil patient). Maison des Usagers : 05 55 43 10 35 a Vie Libre et AA 87 (pour les victimes de l’Alcoolisme ) a Les Psychologues du Centre JM Léger ( espace de parole autour de la psychiatrie du sujet âgé) a Les avocats du barreau de Limoges Echanges et partage de compétences à l’hôpital Comme chaque année, des échanges sont organisés entre le CHU Ibn Sina de Rabat et l’hôpital. En 2010, d’autres échanges seront également organisés vers Rabat ou en direction de l’Europe. Cette année le Centre Hospitalier Esquirol a eu le plaisir d’accueillir 8 équipes, soit 18 professionnels marocains, au sein de l’établissement dans des domaines différents, qualité, ressources humaines, finances, soins infirmiers, informatique et médicale. Les professionnels de l’hôpital ont effectué 3 missions de formation à Rabat sur des thématiques liées à la qualité, aux finances et aux soins infirmiers. En 2010 notre partenariat avec le CHU Ibn Sina devrait être reconduit. D’autres échanges en direction de l’Europe seront également organisés, dans le cadre du programme Léonardo da Vinci. a La Cadre Hygiéniste de l’hôpital partira en République Tchèque pour travailler sur « l’hygiène des mains et des locaux » a 3 assistantes sociales de l’hôpital partiront en fin d’année prochaine en Hongrie pour aborder la thématique du « service social en psychiatrie » a 3 soignants se rendront en Hongrie en 2011 pour aborder sur place la « prise en charge de l’alcoolisme » La finalité de ces échanges est de favoriser le partage de compétences entre professionnels et de contribuer à l’amélioration des pratiques professionnelles sur le terrain Vincent Lachâtre : un engagement sans frontière Vincent Lachâtre est Responsable du Service Sécurité Incendie à l’hôpital. Il est aussi bénévole de l’Organisation Non Gouvernementale ( ONG ) « Pompiers de l’Urgence Internationale» . Début Octobre, il s’est rendu à Sumatra pour venir en aide aux victimes du séïsme qui a ravagé les villages indonésiens isolés. C’est une équipe de 12 spécialistes en sauvetage et recherche de victimes qui s’est rendue à Padang à la suite du séïsme qui a frappé l’île de Sumatra le 30 septembre dernier. Vincent Lachâtre Ayant reçu une formation de sapeur-pompier avec une spécialisation « sauvetage et déblaiement », il a donc accepté de partir pour l’Indonésie du nord. www.pompiers-urgence.org Effrondrement à plat ou en « mille feuilles » particulièrement meurtrier 17 Quelques membres de l’équipe Sauvetage et Déblaiement à la recherche d’une fillette de 10 ans. Glissements de terrain et coulées de boues qui emporte des villages entiers. Comment fabriquer un Fauteuil en carton Commencer par découper 3 axes du meuble souhaité à partir d’un patron Dessiner et découper des encoches dans l’axe centrale Découper des traverses avec encoches pour maintenir les axes entre eux. Construire un meuble en carton, c’est simple, mais très minutieux. Les patients de l’atelier manuel du centre de réhabilitation et de réinsertion nous expliquent comment fabriquer un fauteuil en carton. Il suffit de morceaux de carton aux dimensions suffisantes, d’un pistolet à colle chaude, d’un cutter, d’une équerre, de colle à papier, de quoi dé- Ajuster les traverses dans les encoches de l’axe central corer et d’un peu de patience. Le volume est monté Si vous souhaitez créer vous même, un fauteuil, une table de nuit, une bibliothèque, des tabourets ou une table basse, vous pouvez télécharger la notice explicative détaillée sur le site internet du CH Esquirol : www.ch-esquirol-limoges.fr Rubrique documents à télécharger Le recouvrir d’un carton plus souple puis découper le débord La forme du fauteuil est terminé Décorer à votre goût et le vernir Il ne vous reste qu’a choisir un bon livre et à vous y installer... 18 Recouvrir la surface de papier Kraft pour la consolider Mandataire Judiciaire : Garant des droits des patients Le service des majeurs protégés se situe au coeur de l’hôpital. Constitué de 2 personnes, son rôle est indispensable pour garantir les droits des patients présents dans les services et bénéficiant d’une mesure de protection. Sebastien Clavilier, Mandataire Judiciaire, nous éclaire sur ce métier Comment définiriez-vous le métier de Mandataire Judiciaire ? « Le mandataire judiciaire est désigné par le Juge des Tutelles afin d’exercer la protection juridique des patients de l’hôpital. Mon rôle est de faire valoir les droits des majeurs protégés et de garantir leurs intérêts. En fonction de la vulnérabilité du majeur, le Juge des tutelles détermine si la mesure de protection à mettre en place est une simple Sauvegarde de Justice, une Curatelle, voire uneTutelle. Sur le terrain, je suis chargé de veiller à l’application de la décision de Justice et je m’efforce de faire respecter les droits du patient, de veiller sur ses finances, sur son patrimoine et sur la préservation de son autonomie. Je l’accompagne aussi dans les démarches administratives et dans les actes de la vie courante ( recherche d’un logement, ouverture d’un compte bancaire, gestion des travaux domestiques, etc... ). Pour cela, je suis amené à signer des devis, démarcher des entreprises de prestation d’aides à la personne, visiter des logements, etc.... Ces actes s’effectuent évidemment en collaboration avec la personne protégée. Je ne suis pas mandaté pour le faire à sa place, mais plutôt en son nom. Pour ce type d’actions, je collabore beaucoup avec le service social de l’hôpital, qui joue un rôle complémentaire pour la préservation des intérêts du patients. » Sur quels patients veillezvous? Mais ma mission ne s’arrête pas aux portes de l’hôpital. Je travaille en partenariat avec tous les acteurs de la vie du patient : ( famille, banquiers, propriétaires, médecins traitants, CPAM, CAF, ASSEDIC, etc... ). » « Je m’occupe de patients pris en charge par l’hôpital et dont l’état de santé entraîne une vulnérabilité ou une perte d’autonomie plus ou moins longue. cette fragilité doit être reconnue par le Juge des Tutelles. «Permettre et non empêcher d’agir» Dès lors que le majeur peut agir seul, il le fait! Je veille à ce que ses actes ne soit pas contraire à ses intérêts. La gestion de l’argent est une exemple très révélateur de mon rôle. Il est important que les personnes protégées aient bien conscience que « les revenus que je gère sont bien leurs revenus et pas les miens! ». D’ailleurs, dès lors que toutes leurs obligations de paiement de charges et autres dettes sont assurées par nos soins, le majeur peut utiliser l’excédent comme bon lui semble. Mais quand les moyens sont plus limités, des phases de médiation sont prévues pour réviser le budget, l’affiner et permettre à chaque patient de parvenir à accomplir le projet qu’il s’est fixé ! Un moment clé : se rendre dans les unités à la rencontre des majeurs Comment se passe une journée ? « En arrivant le matin, je commence par regarder le courrier administratif des patients sous régime de protection (factures diverses, relevés de compte, contrats, etc... ). Toutes les décisions de justice et d’ouverture de droits les concernant me sont directement adressées et doivent être traitées dans les meilleurs délais. Ensuite, je me charge de l’accompagnement proprement dit. Le but étant de faire le point avec les majeurs, de définir les priorités à traiter, de les informer et de faire face aux urgences éventuelles ( fuite d’eau au domicile, mise en sécurité d’un bien, etc... ). 19 Naissances 08 mai 2009 Aimé de Sylvie Saint-Upéry Secrétaire médicale PC 2 + Consultation intra 10 mai 2009 Kilian de Stéphanie Lafont Adjoint administratif PC 1 + Consultation intra 23 mai 2009 Clément de Cécile Chapelle Infimière Sutter 20 juin 2009 Baptiste de David Mazeau Ouvrier professionel qualifié Cuisine 09 juillet 2009 Noah de Sandrine Laporte Aide-soignante Itard 14 juillet 2009 Noéline de Sabine Coste Infirmière Dide 24 juillet 2009 Mathis de Frédéric Balet Infirmier Janet et de Marie-Claire Balet Aide-soignante Lafarge C 20 25 juillet 2009 06 octobre 2009 de Caroline Boinière Ergothérapeute UEROS d’Isabelle Jaccard Infirmière De Nerval Johan Enzo 6 août 2009 09 octobre 2009 d’Antoine Meyer Chargé de communication Direction Générale de Dominique Mazaud Assistant socio-éducatif - Educateur spécialisé HJ Le Sillon Héloïse 11 août 2009 Maxence de Delphine Gerbeaud Infirmière HJ Mosaïques 19 août 2009 Mehdi de Julie Corivaud Adjoint administratif Foucault 02 septembre 2009 Anna de Nicolas Skoropad Infirmier Pédopsychiatrie 06 septembre 2009 Maximin de Laurent Desfarges Infirmier Pédopsychiatrie 26 septembre 2009 Erwan de Frédéric Deschamps Agent des services hospitaliers Sécurité - incendie 05 octobre 2009 Dylan de Laetitia Lyraud Infirmière Ballet bas Carmen 29 octobre 2009 Melissa de Joanna Rejeaud Aide-soignant Itard Mariages 03 juin 2009 Caroline Herman épouse Pascarel Agent des services hospitaliers HJ Corot 13 juin 2009 Laurence Vigier épouse Maspataud-Vigier Agent des services hospitaliers qualifié Les Noisilles 20 juin 2009 Olivier Piaser Infirmier Ballet bas 27 juin 2009 Jean-Luc Lagorceix Infirmier psychiatrique de classe supérieure Zarifian et Marie-Noelle Guerin épouse Lagorceix Infirmière de classe supérieur Laborit 04 juillet 2009 Sabine Redon épouse Lagarde Infirmière Itard 18 juillet 2009 Sylvain Bertheuil Infirmier de classe supérieur. Pédopsychiatrie et Béatrice Bonnal épouse Bertheuil Infirmière Janet Claire Cerbellaud épouse Lamargot Infirmière Wertheimer 23/07/2009 Frédéric Deschamps Agent des services hospitaliers Sécurité - incendie 18 août 2009 Nicolas Verheyden Infirmier Giraudoux 22 août 2009 Bruno Peyrodet Infirmier Delay 29 août 2009 Florian Cady Psychologue Centre d’Evaluation et de Réinsertion 29 août 2009 Claire Rossin épouse Conte Rossin Psychologue Pédopsychiatrie + consultation intra 05 septembre 2009 Frédéric Farnier Agent d’entretien qualifié PC 4 et Cyriel Kuss épouse Farnier Agent des services hospitaliers qualifié Lafarge C 05 septembre 2009 Magali Issartier épouse Loudenot Infirmière Janet 12 septembre 2009 Sebastien Brassart Infirmier Averroes et Ivy-Laetitia Mialou épouse Brassart-Mialou Infirmière Ballet bas Retraites 01 juillet 2009 Vincent Pierrette Infirmier de classe supérieure HJ Carnot 01 juillet 2009 Michèle Jouanaud Infirmier Psychiatrique de classe supérieure HJ Pélicier 01 juillet 2009 Agnès Soltner Aumônier Aumônerie 07 juillet 2009 Jocelyne Lelubre Aide-Soignante Ballet Haut 12 juillet 2009 Marie-France Neymond Agent des services hospitaliers qualifié Wertheimer 04 août 2009 Joëlle Thomas Infirmier Psychiatrique de Classe supérieure Sutter 06 août 2009 Nathalie Bernard Infirmière Psychiatrique de classe supérieure Ballet Haut 01 septembre 2009 Annick Martin Infirmière Psychiatrique de classe supérieure Equipe Mobile Psychiatrique Secteur 3 07 septembre 2009 Michelle Besse Cadre de Santé PC 5 21 01 octobre 2009 Josette Gamaury Infirmière. Pédopsychiatrie 16 octobre 2009 Mireille Morin Infirmière Psychiatrique de classe supérieure Zarifian 20 octobre 2009 Jean-Claude Robert Infirmier Psychiatrique de classe supérieure HJ Beaubreuil 01 novembre 2009 Maryse Parverie Infirmière Psychiatrique de classe supérieure HJ Corot 01 décembre 2009 15 décembre 2009 Roger Houbre Préparateur en Pharmacie Hospitalière de Classe supérieure Pharmacie Départ - Mutations 13 juin 2009 Aurore Machémy Assistant Généraliste Pôle Sud 01 juillet 2009 Elise Vigouroux Infirmière Zarifian 06 juillet 2009 Anne Jousson-Bosch Infirmière Ey Bas Patricia Petiau Infirmière Psychiatrique de classe supérieure Les Noisilles 01 septembre 2009 01 décembre 2009 Magali Gagneur Adjoint Administratif PC 4 Marylène Baudry Aide-Soignante Classe Supérieure Equipe Volante 07 décembre 2009 Ghislaine Boisserie Infirmière Psychiatrique de Classe Supérieure Unité d’Hospitalisation Mère Bébé de Jour 14 décembre 2009 Françoise Michel Cadre de Santé Technicienne de Laboratoire Laboratoire Eloise Doiezie Ergothérapeute Equipe Mobile Psychoréhabilitation Blandine Piquet Infirmière Avicenne 07 septembre 2009 Carine Ventenat Infirmière Dide 01 octobre 2009 Agnès Malaisy Infirmière Zarifian Christine Fraysse Praticien Hospitalier Pharmacie 22 03 octobre 2009 Fabien Levivier Ouvrier Professionnel Qualifié Peinture 01 novembre 09 Marie Françoise Esnault-Aldigier Praticien Attaché Pôle RAPP 2-3 La gestion des risques au CH Esquirol Une politique active en matière de gestion des risques doit permettre de veiller au bien-être des usagers, d’améliorer les conditions de travail et de favoriser la mise en place de mesures de prévention à l’échelle de l’hôpital. Elle constitue une réponse aux attentes croissantes et incontournables en matière de qualité et de sécurité des soins pour les usagers et les professionnels. Géraldine Barruche, Gestionnaire des Risques à l’hôpital nous explique les enjeux : Comment déterminez-vous les risques dans un établissement comme le CH Esquirol ? « Pour favoriser la gestion des risques, chaque établissement se doit de développer des outils spécifiques et adaptés. Dans tous les cas, il faut commencer par identifier les risques, puis les évaluer selon 2 critères principaux : a la gravité, a la fréquence. Une fois le risque identifié, une hiérarchisation sera élaborée pour établir des priorités. ». Comment traités ? les risques sont-ils « Lorsqu’un risque a été clairement identifié, un plan d’action est déterminé et mis en place. des produits de santé entre les unités de soins et la pharmacie. Le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales intervient lui aussi dans la gestion des risques puisqu’il organise et définit la politique et les stratégies de lutte contre les infections nosocomiales. Des journées de prévention sont d’ailleurs régulièrement organisées dans ce sens. Parmis les actions récemment mises en place, je pourrais citer à titre non exhaustif : a la mise en place de lits Alzheimer au Centre Jean-Marie Léger pour favoriser la diminution du risque de chute et accroître l’autonomie des patients âgés hospitalisés. Cela nécessite l’implication de tous les professionnels pour prévenir les situations à risque et signaler les événements indésirables.» Pouvez-vous nous donner des exemples de pratiques exemplaires ou d’actions mises en place en matière de gestion des risques? « La prévention des risques liés aux médicaments est un exemple significatif. Les prévenir nécessite l’adhésion de tout le personnel aux protocoles définis, comme par exemple la sécurisation du circuit l’utilisation des lits Alzheimer permet aussi de mieux répondre à l’analyse bénéfice/risque de la contention physique en offrant un moyen qui prévient à la fois le risque de chute et le risque lié à la contention au regard de ses répercussions sur la santé psychologique du patient a Le déploiement d’un Dispositif d’Alerte pour Travailleur Isolé ( DATI ). Dans chaque unité, des boîtiers d’alarme sont mis à la disposition des personnels ( 2 appareils par unité en moyenne ). Utilisés pour anticiper sur les situations de violence, ces boîtiers permettent notamment de solliciter l’intervention du service sécurité sur simple activation de la touche SOS. Le DATI est aussi un outil de surveillance avec des fonctionnalités précises, comme la détection de la verticalité ou de l’immobilité. a la prise en charge des urgences vitales est assurée dans chacun des secteurs d’activité de l’établissement. Le personnel est formé dans ce sens et des chariots d’urgences ont été installés dans chaque unité à cet effet. Un chariot d’urgences est en place dans chaque unité de l’hôpital 23 un concert de jazz pour la nouvelle année Mercredi 13 janvier à 14 heures Un concert de jazz est organisé pour célébrer la nouvelle année L’orchestre Combo swing Jazz se produira salle Girault de Borneil Renseignements et réservation : Contactez Guylaine Froissart à partir du 7 janvier au poste 1356 CENTRE HOSPITALIER ESQUIROL LIMOGES Entrée gratuite