La maison des adolescents a ouvert ses portes Le point sur la

Transcription

La maison des adolescents a ouvert ses portes Le point sur la
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Décembre 2009 - N°25
La maison
des adolescents a
ouvert ses portes
Le point
sur la procédure
de certification
V2010
Zoom sur la
Gestion
des risques
CENTRE
HOSPITALIER ESQUIROL
LIMOGES
Sommaire :
Travaux..................................................................4-5
Développement durable........................................... 6
Qualité..................................................................... 7
Actualités :...........................................................8-16
a Quand le sanitaire rencontre le médico-social........................ 8
a Un site internet pour le CMRR................................................ 8
a Prévenir les addictions............................................................ 9
a Une consultation cannabis à Saint-Yrieix............................... 9
a Les caricaturistes sont venus à l’hôpital............................... 10
a Bien-être à l’hôpital............................................................... 10
a ça commence par des vélos électriques.............................. 11
a Hospitalisation et scolarité.................................................... 11
a La maison des adolescents de la Haute-Vienne.............. 12-13
a La randonnée pédestre : une activité sociothérapique
intégrée au projet de soin individualisé..................................... 14
a Une fresque aux couleurs de l’enfance................................. 14
a Des sensations aux émotions pour les enfants
de l’hôpital de jour du Sillon...................................................... 15
a Du nouveau à la maison des usagers................................... 16
International...........................................................17
Diagonale
a Comment fabriquer un meuble en carton............................. 18
Mon métier
a Mandataire Judiciaire............................................................ 19
Un mot sur.........................................................20-22
Zoom sur
a La gestion des risques au CH Esquirol................................. 23
2
Directeur de la Publication :
Antoine Pacheco.
Comité de Rédaction :
Marie-France Boisseuil,
Janick Boisvert,
Franck Chalard,
Françoise Collin,
Marie-Agnès Costa,
Philippe Faugeron,
Guylaine Froissart-Rambaut,
Francine Gourinel,
Sophie Graffeille,
Josette Guiche,
Yves Guillou,
Anne-Marie Julia,
Soizic Laborie,
Dominique Lamazerolles,
Emile Roger Lombertie,
Denis Marmottant,
Philippe Mauclair,
Antoine Meyer,
Nezha Najim,
Richard Peix,
Joëlle Poumérouly,
Patricia Rogron,
Philippe Rougerie,
Thérèse Voisin.
Photographies - illustrations :
Antoine Meyer.
Par Antoine Pacheco
Directeur
Dans la rubrique travaux, l’année 2009 a été marquée par des restructurations et des
agrandissements.
Il s’agit notamment de la restructuration de l’unité Henri Ey qui accueille
la filière régionale de prise en charge de l’addictologie , de l’ouverture d’une
crèche pour les enfants du personnel en avril, de l’extension de la filière de
prise en charge des patients traumatisés crâniens avec la création
d’une nouvelle unité composée de lits d’éveil et de rééducation et d’une unité dédiée
pour accueillir les patients en Etat Végétatif Chronique.
Dans le secteur médico-social, un projet d’agrandissement de la Maison
d’Accueil Spécialisée Saint-Exupéry a également été lancé en fin d’année.
Certifié sans suivi en 2007, l’hôpital s’est engagé dans la procédure de certification version 2010 depuis le mois de mars.
Dans ce cadre, des groupes de travail spécifiques ont été créés pour travailler sur
certaines thématiques et ainsi optimiser les offres de prise en charge pour nos
usagers.
Des offres de soins au plus près des usagers
En 2009, l’hôpital a continué à déployer des offres de soins au plus près de
ses patients.
Il s’agit par exemple de la montée en charge des interventions de
l’équipe mobile psychogériatrique à Limoges, de l’ouverture d’une maison des adolescents pour les jeunes du département, de la mise en place de
consultations de proximité et de divers partenariats en Haute-Vienne, ou
de l’ouverture d’un Centre Médico-Psychologique à Saint-Yrieix en
fin d’année, ...
Tout au long de l’année, le Centre Hospitalier Esquirol a également fait preuve
d’originalité pour tenter d’améliorer le quotidien de ses patients et pour
destigmatiser la pathologie mentale aux yeux de la société.
Un cirque contemporain est venu passer une semaine entière dans le parc de
l’hôpital et proposer des spectacles et des ateliers.
La Compagie Invivo s’est produite sur la scène de l’Opéra théâtre de
Limoges et une exposition de portraits des patients du Centre Jean-Marie Léger
a été présentée à la Bibliothèque Francophone Multimédia.
2010 est bientôt là. Et quand je dresse le bilan de l’année écoulé, je suis fier du
travail accompli par tous.
Alors en attendant la nouvelle année, je vous souhaite de bonnes
fêtes !
3
La Maison d’Accueil Spécialisée s’agrandit
La Maison d’Accueil Spécialisée Saint-Exupéry est une
structure médico-sociale de 40 places.
Elle accueille des adultes polyhandicapés en hébergement complet.
Cette population, porteuse de grands handicaps, présente des troubles du comportement associés nécessitant
une prise en charge à la fois médicale, psychiatrique,
psychologique et éducative.
Un projet d’extension
et de nouvelles offres de soins.
Ces travaux permettront de créer 15 places pour l’hébergement en temps complet ainsi qu’une unité de 5 places
en accueil de jour et une unité de 5 places en accueil
temporaire.
4
La finalité est de favoriser la mise en place d’un véritable projet de vie pour chaque résident, conformément à la loi du 02 janvier 2002 portant rénovation
de l’action sociale et médico-sociale et à la loi du 11
février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes
handicapées.
a Le projet architectural retenu après les phases de
mise en concurrence est le cabinet Arodie Damian
a Le projet est constitué d’un bâtiment sur 2
niveaux.
a L’étage accueille l’ensemble des unités, les salles
d’activités et l’accueil de jour.
a Deux patios sont intégrés dans les espaces d’hébergement.
a La liaison vers le bâtiment existant se fait par une
passerelle au niveau du rez-de-chaussée.
a Des critères environnementaux ont également été
intégrés dans la réalisation.
a Le bâtiment sera intégralement chauffé ( y compris
l’existant ) à partir d’un réseau de chaleur alimenté
par une chaudière biomasse.
a Une terrasse végétalisée couvrira l’extension du
bâtiment.
a Le dossier est en phase de consultation d’entreprises et les travaux doivent démarrer début 2010
pour une durée d’1 an.
Une nouvelle unité et un espace dédié
aux patients en Etat Végétatif Chronique
L’unité Adrien Dany a été inaugurée à l’hôpital le 14 décembre.
Afin de compléter la filière de prise en charge des patients traumatisés
crâniens, une extension de l’unité Lafarge a été réalisée.
Grâce à cet agrandissement, une zone de 5 lits d’éveil et une autre de 10 lits
de rééducation ont pu être aménagées et 1 unité de 15 lits dédiée aux patients
en Etat Végétatif Chronique a vu le jour.
Une offre de soin étendue
L’activité de la filière de prise en charge des traumatisés crâniens couvre les
besoins de la région Limousin, avec :
a 22 lits de soins de suite et de réadaptation des blessés (5 lits d’éveil, 7 lits
d’éveil prolongé et 10 lits de rééducation).
a Un hôpital de jour de 10 places.
a Une Unité d’Evaluation, de Réentrainement et d’Orientation Sociale (UEROS) qui se charge d’évaluer les
possibilités cognitives et professionnelles des personnes cérébro-lésées en vue d’une réinsertion sociale et/ou
professionnelle.
a Une équipe mobile pour traumatisés crâniens accompagne
les personnes ayant des séquelles qui rendent difficile une
réinsertion professionnelle immédiate, facilitant ainsi leur retour à domicile et leur réinsertion.
La filière était presque complète.
Pour compléter cette filière, le service a été restructuré et
agrandi. La finalité étant de parvenir à créer des zones dédiées pour chaque type de prise en charge,
Mars 2008 - Les travaux commencent
En plus de l’agrandissement, la restructuration de l’unité a permis de créer une zone spécifique de 15 lits pour accueillir les
patients en Etat Végétatif Chronique et leur famille.
Des travaux pour agrandir et restructurer
le bâtiment Morel
L’objectif du projet d’agrandissement
et de restructuration du bâtiment
Morel permettra de créer une unité
sanitaire pour 13 patients polyhandicapés, présentant des troubles du
comportement.
La population accueillie dans cette
structure (patients de l’unité Itard)
nécessite une prise en charge à la
fois médicale, psychiatrique, psychologique et éducative.
Il s’agit donc de créer un lieu adapté à la mise en place de projets de
vie et à la mise en œuvre des soins
adaptés.
L’équipe d’architectes retenue
pour cette opération est le
cabinet BVL-Scelles.
Le bâtiment actuel est
conservé et agrandi sur
ses deux façades sud et
ouest.
5
Le développement durable :
c’est aujourd’hui que ça compte !
Yves Guillou, Ingénieur en chef - Responsable du développement durable à l’hôpital, nous explique pourquoi le
CH Esquirol a souhaité s’impliquer pour l’environnement
et mettre en place des actions spécifiques en matière de
préservation de l’environnement.
« Le terme de développement
durable signifie que les besoins
des générations actuelles doivent
être satisfaits sans compromettre la
capacité des générations futures à
répondre aux leurs.
Parce que le salarié est aussi un
citoyen, le sensibiliser au développement durable dans un cadre
professionnel permet aussi de lui
donner les moyens de ressentir
davantage de cohérence entre ses
convictions, ses valeurs personnelles et son activité professionnelle.
En plus, la mobilisation des professionnels
de
l’hôpital
dans
ce sens est également source de création de valeurs pour
l’établissement. »
Un agenda 21 comme point
de repère
« L’une des solutions pour permettre
de fédérer l’ensemble du personnel
autour de ce projet est la mise en
oeuvre d’un agenda 21.
Le but est de décliner un programme d’actions à court,
moyen et long termes pour
parvenir à mettre en œuvre,
progressivement et de manière pérenne, le développement
durable, dans tous les aspects
de la réalité de l’établissement.
Au départ, même si cette
implication a été initiée par
la nécessité de respecter
les réglementations, nous
avons très vite souhaité
développer une démarche
volontaire et novatrice.
Depuis 2006 par exemple, une
réflexion environnementale accompagne les nouveaux projets qui
voient le jour.
Il s’agit par exemple du choix d’une
chaufferie biomasse pour alimenter le réseau de chaleur du site
ou le projet d’achat de véhicules
répondant aux normes écologiques
ou électriques.
D’autres actions, moins spectaculaires mais tout aussi nécessaires,
ont également été mises en place,
comme l’installation de détecteurs
de présence dans les circulations ou
de chasses d’eau double action sur
les sanitaires. »
6
La nécessité de coordonner
« Pour mieux coordonner l’ensemble
de ces actions et mener une politique volontariste dans le domaine
du développement durable, un
comité de pilotage a été créé.
Un appel à candidature a également
été lancé pour trouver des relais
opérationnels auprès du personnel
intéressé.
Au final, des ambassadeurs 21
seront chargés d’un axe de travail
par le biais d’animations de groupes
dénommés Ateliers 21.
Le but étant de promouvoir des
actions autour de 2 orientations
fortes,
l’une
environnementale,
l’autre sociale. »
Une meilleure gestion du tri des déchets permet de favoriser le
recyclage de certains produits.
Les déchets papiers collectés seront transformés en pâte à papier
et non incinérés
Le point sur la procédure de certification V2010
Depuis mars 2009, l’hôpital a mis en œuvre la procédure de certification HAS V2010.
Nezha Najim, Qualiticienne à l’hôpital, fait le point sur cette procédure.
Comment va se dérouler
procédure de certification
l’hôpital ?
la
à
« Un calendrier a été établi et une
1ère réunion du comité de pilotage de
la qualité a eu lieu en juin 2009.
Lors de cette réunion, le 1er bilan de
l’auto-évaluation ( de mars à juin ) a
été présenté, puis soumis aux membres de la Commission Médicale
d’Etablissement et à ceux du Comité
Technique d’Etablissement. »
Que retirez-vous de cette première
auto-évaluation?
« Au regard de ces résultats, nous
avons souhaité créer des groupes
de travail spécifiques :
a Le Dr Dominique Malauzat,
Responsable du Département Recherche et du pôle Ouest 87-1-5 a été
nommé responsable des « EPP »
médicales.
a Un autre groupe de travail prendra
en charge les critères 8b et 8d sur la
gestion des risques.
Il sera piloté par Viviane Héguy, Directrice de la Division des Ressources Humaines.
a Le groupe de travail en charge
de « la gestion du consentement » a
été désigné pour se charger du critère 11.c, sur les dommages liés aux
soins.
Ce groupe est piloté par Anne-Marie
Julia, Directrice de la Division de la
Coopération Médico-sociale.
S’agissant des autres thèmes, le
groupe en charge des Indicateurs de
Performance pour l’Amélioration de
la Qualité Hospitalière ( IPAQH ) traitera de la problématique du dossier
patient.
Le groupe institutionnel « prise en
charge de la douleur », conduit
conjointement par la Division des
soins et la Pharmacie, se charge du
critère sur la prise en charge de la
douleur. »
Aujourd’hui, où en sommes-nous
de l’avancement de la démarche ?
« A ce jour, le groupe de travail
IPAQH, le groupe de travail sur la
prise en charge de la douleur et le
groupe sur l’information donnée au
patient en cas de dommage lié aux
soins ont engagé des actions d’amélioration sur ces thématiques.
La grille d’auto-évaluation définitive devrait être élaborée fin
décembre 2009 et un travail de
mise en cohérence et de suppression des redondances dans les
documents
de
preuve
sera
également
réalisé
d’ici
février 2010. »
7
Quand le sanitaire rencontre le médico-social
L’hôpital a signé une convention de partenariat avec l’Association Soins et Santé, dans le cadre
de l’ouverture à Limoges d’une unité d’accueil de jour thérapeutique par cette association.
Impliquée dans la prise en charge des
personnes âgées atteintes de troubles
cognitifs (maladie d’Alzheimer et pathologies apparentées), Soins et Santé est
une Association loi 1901 à but non lucratif
composée d’un Centre de Soins et d’un
Service de Soins Infirmiers à Domicile
pour les Personnes Agées (S.S.I.D.P.A.)
qui assurent les soins à domicile aux habitants de Limoges 7 jours/7.
Depuis le mois d’octobre, cette association a ouvert une unité d’accueil de jour
thérapeutique de 22 places.
Une convention pour trouver ses repères
Pour faciliter la coopération entre les différents services
de l’hôpital ( Centre de Psychiatrie du Sujet âgé – Hôpitaux de jours psychogériatriques – équipes mobiles de
psychiatrie ) et cette nouvelle structure médico-sociale à
vocation thérapeutique, une convention de partenariat a
été signée.
Il permet notamment aux personnes âgées qui sont
accueillies dans cette unité d’accueil de jour d’être
admises au CH Esquirol en cas de décompensation psychiatrique et de retrouver leur place à l’issue de la prise
en charge.
La finalité étant de déployer une prise en charge coordonnée sanitaire et médico-sociale pour garantir la
continuité des soins, la coordination et la réciprocité des
réponses entre les différents intervenants.
Un site internet pour le CMRR
Depuis le 1er octobre, le Centre Mémoire de Ressources
et de Recherche du Limousin (CMRR) a mis en ligne un
site internet à l’intention des usagers, mais aussi des
professionnels et des étudiants.
Accessible sur www.cmrr-limousin.org, ce site est destiné à mettre
en lumière les missions et le rôle du CMRR du Limousin.
Annie Druet-Cabanac, Ingénieur de Recherche Clinique et épidémiologique à l’initiative de ce site, explique :
8
« Le Centre Mémoire de Ressources et de Recherche du Limousin
est une structure récente dont le rôle et les missions sont parfois
complexes.
Le site internet que nous venons de développer nous permettra
d’apporter à nos usagers un éclairage sur nos missions, de dresser un inventaire des programmes de Recherche qui sont en cours ou programmés au CMRR et de permettre aux étudiants et aux professionnels
de suivre les programmes de formation qui sont proposés avec la Faculté de médecine de Limoges. »
Prévenir les addictions
En matière d’addiction, mieux vaut prévenir que guérir.
Le Docteur Pierre Villéger, Chef du
service d’addictologie de l’hôpital,
explique :
« Aujourd’hui, forts de notre expérience, nous avons développé des offres
d’accompagnement spécifiques en
matière d’addiction, tant pour les
patients que pour les professionnels.
Le service d’addictologie de l’hôpital
est composé d’une unité d’hospitalisation complète, d’une unité de
consultation, d’une équipe de prévention et d’une équipe de liaison qui
travaillent avec les autres professionnels du champ des addictions.
Pour lutter contre les conduites addictives, la prévention est primordiale.
Alors nous proposons aussi une aide
méthodologique en amont.
Sur le terrain, nous avons mis l’accent sur des actions ponctuelles,
auprès des jeunes, des professionnels, des parents, ...
En ville, un centre de soins spécialisé, le Centre Bobillot, est également
ouvert.
Pascal Néquier, infirmier de prévention,
installe son stand au restaurant universitaire
de la Borie pour sensibiliser les jeunes aux
conduites addictives
Des actions de prévention
diversifiées
En terme d’actions, nous nous appuyons sur bon nombre de partenariats, via le Réseau Santé VilleHôpital en Addictologie, ou avec
l’association Toxicomanie Soins Réseau en Haute-Vienne ( TSR 87 ) par
exemple.
Mais nous intervenons aussi ponctuellement dans les collèges et les
lycées ou dans les entreprises... »
Bruno Aucomte, Infirmier de prévention, à la mi-temps d’un match de basket
du CSP - Les lunettes permettent de simuler l’ébriété due à la consommation
d’alcool sur la dextérité des joueurs.
Une consultation cannabis à Saint-Yrieix
Depuis le 4 novembre, une consultation cannabis est proposée sur la
commune de Saint-Yrieix.
Gratuite et anonyme, elle est ouverte aux consommateurs et aux familles.
1 mercredi sur 2, les infirmiers de l’Intersecteur Régional de Soins en Addictologie de
l’hôpital se tiennent à la disposition des consommateurs, de leurs proches et de tous
ceux qui le souhaitent et/ou se posent des questions.
Pour Eric Lanaud, Infirmier de prévention en charge du projet : « Le but est de délivrer
une information claire sur les risques liés à la consommation de Cannabis, d’évaluer
l’état de dépendance de chaque consommateur, de dresser un bilan des consommations et de l’orienter, si nécessaire, vers les professionnels qui pourront prendre
le relais. »
Bruno Aucomte, infirmier de prévention, ajoute : « Nous misons sur une démarche volontaire, d’où la nécessité de garantir un accès anonyme et gratuit.
Ce type d’action ne peut d’ailleurs porter ses fruits que s’il inscrit dans une
étroite collaboration avec les professionnels de terrain, avec les médecins généralistes, les pharmaciens d’officine, le milieu socio-éducatif, les
associations, etc… »
9
Les caricaturistes sont venus à l’hôpital
Dans le cadre du salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour de SaintJust-le-Martel, des ateliers dessin ouverts aux patients étaient organisés à l’hôpital.
Le premier atelier organisé à l’hôpital à l’occasion du salon international de Saint-Just-le-Martel était animé par
le dessinateur roumain, Radu Clétiu.
Autour de la table, les patients ont pris plaisir à crayonner
sous l’œil attentif et critique de ce dessinateur à la mine
bien pendue.
Le second atelier proposé était animé par Nino, un artiste corse, qui a
expliqué comment croquer un portrait, en quelques coups de crayon.
Radu Clétiu a également pu croquer les différents
participants de l’atelier, façon Dracula !!!
Enfin, en marge du salon, une exposition de Françoise Ménager, caricaturiste au regard acerbe, était
présentée à l’hôpital.
Cette exposition témoignait avec
humour des contradictions de notre
époque et des petits tracas de la
vie quotidienne.
Bien-être à l’hôpital
Un atelier d’esthétique a été inauguré à l’hôpital pour
les patients en voie de réinsertion et une semaine
thématique était organisée à la Villa Bellevue.
Mis en place grâce au soutien du Lions Club de Saint-Junien et de la Fondation
des Lions Club, un atelier d’esthétique a été inauguré à la Châtaigneraie pour
les patients traumatisés crâniens de l’Unité d’Evaluation de Réentrainement et
d’Orientation socio-professionnelle (UEROS) et pour les personnes en voie de
réinsertion qui sont accueillies au Centre d’Evaluation et de Réinsertion.
Une semaine esthétique à la Villa Bellevue
Les jeunes patients de l’hôpital ont pu aussi prendre soin d’eux.
Pendant une semaine, grâce au soutien du Lions Club Limoges Renaissance et à la
participation d’esthéticiennes et de coiffeurs professionnels, les jeunes patients
de la Villa Bellevue ont pu bénéficier de soins esthétiques chaque matin,
d’après-midi sportives dans un complexe spécialisé.
10
La semaine s’est terminée sur le terrain de basket de l’hôpital en compagnie de quelques joueurs de CSP.
ça commence par des vélos électriques !
Des vélos et un scooter électriques ont été mis à la disposition du personnel de l’hôpital dans le
cadre d’une journée de sensibilisation à l’utilisation de moyens de transport non polluants.
Un vrai succès qui témoigne d’une véritable prise de conscience.
Organisée sur une journée, le but de cette opération de
sensibilisation était de permettre à tous les professionnels
de l’hôpital de se faire une idée sur l’utilisation de véhicules
non polluants, en terme de loisir ou pour une utilisation plus
régulière.
Et pourquoi pas le covoiturage
Depuis peu, le site intranet de l’hôpital propose également un service de covoiturage.
Réservé aux personnels, ce portail permet à tous ceux
qui le souhaitent d’entrer en contact avec leurs voisins
pour partager leurs trajets.
Toujours dans l’optique de privilégier l’utilisation de
véhicules non polluants, des voitures électriques ont
également été testées par les services de l’hôpital qui
sont amenés à intervenir régulièrement sur l’agglomération limougeaude.
Pour Yves Guillou, Ingénieur en charge du développement durable à l’hôpital :
« La volonté de privilégier ce type d’équipement est
aujourd’hui bien ancrée dans les esprits, il ne reste plus
qu’à les déployer. »
« Continuer l’école malgré l’hospitalisation »
Une centaine de professionnels des milieux scolaires, pédopsychiatriques et juridiques se sont
réunis à l’hôpital pour réfléchir à la thématique : Hospitalisation et scolarité.
Ils sont venus de Limoges, d’Ussel, de Brive, de Saint-Vaury, mais
aussi de Montpellier, de Thuir ou de
Clermont-Ferrand, … pour échanger
leurs compétences et leurs pratiques
de soins à l’occasion de la 4ème journée Villa Bellevue.
Le Docteur Jean-François Roche,
Chef de service de l’Intersecteur
nord de psychiatrie Infanto-juvénile
de l’hôpital explique :
a Quels sont les apports de la scolarité pour les enfants hospitalisés ?
a Quelle est la limite de la scolarisation de ces enfants ?
a Pourquoi ne pas imaginer un instituteur dans les murs de l’hôpital ?
« Pour de nombreuses unités d’hospitalisation pour adolescents, des
questions quant à la scolarité se
posent de manière récurrente.
La présentation par les équipes de
Lille et de Bayeux de leur expérience
nous a permis de voir comment ces
questions sont abordées ailleurs et
quelles solutions sont préconisées.
Aujourd’hui, la scolarité est parfois
complexe à l’adolescence.
Alors lorsqu’une hospitalisation est
nécessaire, il est primordial d’envisager des solutions novatrices pour
maintenir des liens avec l’école.
A titre d’exemple, à la Villa Bellevue, sur 119 hospitalisations sur la
période 2008-2009, 35 jeunes ont
nécessité une rescolarisation
dont 8 hors département et
pour 21 d’entre eux dans le
cadre de conventions
entre l’hôpital et l’établis11
sement scolaire. »
La maison des adolescents de la Haute-Vienne
inaugurée à Limoges
Inaugurée le 24 septembre, elle a ouvert ses portes, 1 place de la Préfecture à Limoges,
le 1er octobre pour accueillir les jeunes de 13 à 21 ans, mais aussi les parents qui se font du souci
ou les professionnels qui ont besoin d’un éclairage.
Portée par le CH Esquirol, la maison des adolescents est une structure de prévention et de
proximité.
Créée dans le cadre de la « Conférence de la Famille », la maison des
adolescents de la Haute-Vienne est
destinée à tous les jeunes du département, à leur famille, et aux professionnels qui interviennent dans le
champ de l’adolescence.
Axée sur la prévention, le premier
objectif de cette structure est d’apporter des réponses diversifiées,
d’être à l’écoute des adolescents, de
soutenir l’entourage, d’être un lieu
de confrontation d’expériences, de
transversalité, de coordination et de
formation pour les professionnels.
La finalité étant de parvenir à constituer un réseau d’observation
départemental spécialisé
sur les questions liées à
l’adolescence.
12
Une équipe pluridisciplinaire
Un écoute en amont
Constituée d’une équipe pluriprofessionnelle, la Maison des adolescents de la Haute-Vienne offre un
accès libre, gratuit, voire anonyme.
Facilement identifiable au cœur de
Limoges, la maison des adolescents
se situe en amont des dispositifs de
prise en charge et d’accompagnement existants.
L’accompagnement peut se décliner selon plusieurs volets avec des
prises en charge globales pluriprofessionnelles et pluri-institutionnelles, un accompagnement éducatif, social, juridique, une prise en
charge médicale ( somatiques et psychiques ), etc...
Cette approche pluridisciplinaire est
également indispensable pour organiser l’expertise inter-professionnelle, pour évaluer le suivi des prises en
charge, pour assurer la cohérence
des actions menées en faveur des
jeunes et surtout décloisonner.
Pour Antoine Pacheco, Directeur du
CH Esquirol : « La Maison des Adolescents apporte en Haute-Vienne
une réponse multi-partenariale pour
accompagner les adolescents et leur
famille.
Sa spécificité est de regrouper dans
un même lieu tous les acteurs du
champ de l’adolescence.
Il ne s’agit pas de tout réinventer,
mais de fédérer, de connaître ce qui
existe sur le département, de créer
un maillage avec des correspondants locaux en particulier dans les
zones rurales et de s’appuyer sur les
structures déjà en place qui oeuvrent
pour les adolescents. »
La maison des adolescents de la Haute-Vienne
un lieu d’écoute en centre ville
Les prestations
de la Maison des
adolescents
Accompagnement socio-éducatif.
a Soutien et suivi psychologique.
a Point d’information juridique.
a Point informatique, ateliers, groupes
a de paroles.
Point d’information sur l’orientation,
a évaluation des problèmes de déscolarisation.
Possibilité de consultations de suivi si
a nécessaire après entretien préalable.
13
La randonnée pédestre :
une activité à visée sociothérapique intégrée
au projet de soins individualisé
L’analyse des bénéfices/risques de l’activité randonnée qui est proposée aux patients de l’unité
Ballet haut permet d’optimiser le projet de soin de chaque patient.
Une fois par semaine, un groupe de
patients de l’unité Ballet haut part en
randonnée.
Cette activité thérapeutique a débuté
en 2008 en partenariat avec le service d’activités corporelles et gymniques.
Elle s’adresse à des patients présentant une symptomatologie qui
compromet leur adaptation avec le
monde extérieur.
Nous avons donc décidé de créer une
fiche spécifique pour évaluer plus
précisément les bénéfices/risques de
ce soin relationnel et éducatif.
Il s’agit d’un outil de suivi qui
formalise les risques potentiels (chutes, agitation, difficultés respiratoires, etc...) et les indications thérapeutiques qui ont conduit le patient à
participer aux randonnées.»
La randonnée a pour objet d’aider
les participants à s’ouvrir aux autres,
à se structurer et à s’engager dans
un processus d’autonomisation.
Sylvain Héraud, Infirmier
référent de cette activité, précise que : « son
intérêt est de proposer
un support pour faciliter
le repérage et l’identification des résultats attendus, comme
par exemple l’aptitude aux relations
sociales ou le bien-être, ...
Les indicateurs de résultats, cotés de
1 à 5 permettent de mesurer les écarts
entre les résultats attendus et les résultats obtenus dans la perspective de
réévaluer le projet de soins.
Aujourd’hui, grâce à cette fiche de
suivi, la randonnée est parfaitement
intégrée au projet de soins individualisé de chaque patient. »
Valérie Chausse, Cadre de
Santé à Ballet haut, explique :
« nous n’avions aucun moyen
d’évaluer le bénéfice de ces
randonnées.
Cette fiche, créée au départ pour des
patients psychotiques, pourra à terme être adaptée à d’autres pathologies et utilisée par d’autres unités de
l’hôpital.
Mais nous avons globalement
constaté l’effet thérapeutique positif
de cette activité sur le comportement
des patients.
Une fresque aux couleurs de l’enfance
Laure Phelipon, peintre et illustratrice pour enfants a
passé 3 jours à l’Arche pour décorer les murs de cette
unité de pédopsychiatrie.
L’artiste a souhaité symboliser les différents stade de la
vie de la petite enfance jusqu’aux prémices de l’adolescence.
Au départ, un ourson bien mignon, et pour finir, une jeune joueuse de guitare à l’air espiègle...
14
Pour en savoir plus :
www.laure-illustrations.com
Des sensations aux émotions
pour les enfants de l’hôpital de jour du Sillon
La prise en charge et l’accompagnement de certains enfants nécessitent la mise en place
d’activités thérapeutiques spécifiques.
C’est dans ce sens que le projet porté par les professionnels de l’Hôpital de jour du Sillon a été
mis sur pieds.
Pour Florence Bombard, David
Mazaud, Sylvie Mesrine et Laurence
Vignaud, soignants à l’initiative de ce
projet :
« Les émotions des enfants que nous
prenons en charge sont difficiles à
identifier.
Alors pour les aider à mettre des
mots dessus, nous avons décidé de
leur proposer 3 types d’atelier sur
le thème : des sensations aux émotions.
Quel est l’intérêt de vous rendre à
la ferme de Meuzac ?
Pascal Quintard, Président de
l’association Entr’Autres, explique :
« Le but est de pouvoir confronter
l’enfant au monde animal.
« Un animal aux côtés de l’homme
présente de nombreux avantages,
notamment sur les plans psychologiques, affectifs et éducatifs. La relation entre l’homme et l’animal est
unique.
Jeunes enfants, adolescents, adultes, personnes handicapées..., chacun peut se sentir apaisé, amusé,
distrait, responsable.
C’est un travail sur la relation à
l’autre. Une approche qui permet aux
enfants de s’occuper des animaux,
donc porter un regard sur le monde
extérieur.
Tous organisés à l’extérieur de l’unité
ces projets sont destinés à travailler
sur la relation à l’autre, à briser
l’isolement et le repli sur soi.
Le premier volet de cette activité
était organisée à la ferme de Meuzac
avec l’association Entr-Autres.
En début d’année, nous allons également mettre en place des ateliers
portés sur l’expression scénique
avec la compagnie Paroles.
Et pour finir nous nous engagerons dans un processus de création
autour d’une approche axée sur l’artthérapie et le travail sur le corps. »
Prendre soin de l’animal permet aux
enfants de s’ouvrir au monde !
Florence Bombard, monitrice-éducatrice ajoute : « Nous avons d’aileurs
observé des progrès notables chez
les enfants qui ont participé à cet
atelier et nous avons par exemple
réussi à induire la notion de sensation et de plaisir. »
Sylvie Mesrine, infirmière précise :
« Lorsqu’ils ont progressé, sortir de
l’environnement hospitalier permet
aux enfants de s’exprimer. Les comportements des enfants sont
très différents de ceux qu’ils présentent sur l’unité, dans notre cadre de
soins. »
A la ferme de Meuzac, le jeu est au
coeur de tous les échanges.
Le lien avec l’animal contribue à faire
naître des liens affectifs, à procurer
un sentiment d’utilité par le prendre
soin et à encourager l’ouverture aux
autres.
Cette année, nous avons accueilli
les jeunes patients du Sillon, mais
nous avons d’autres projets avec
les résidents de la Maison d’Accueil
Spécialisé Saint-Exupéry ou les
patients âgés de l’hôpital. »
Même la pose d’un fer à cheval fait
partie de la thérapie !
Site internet :
www.entr-autres.com
15
Du nouveau à la maison des usagers
Les permanences se diversifient à la maison des usagers du CH Esquirol.
Ouverte aux associations d’usagers, elle est un lieu privilégié où des bénévoles peuvent vous
aider, répondre à vos questions ou simplement vous expliquer « comment ça va se passer ! »
Depuis peu, les avocats du Barreau de Limoges y proposent aussi des permanences.
A la maison des usagers, des
associations et des professionnels
se tiennent à la disposition des patients et de leurs proches.
Pour Robert Costanzo, Président de
l’UNAFAM :
« Quand vous accompagnez un enfant, un conjoint, un père ou une
mère en hospitalisation dans un établissement de santé mentale comme
le CH Esquirol, avoir la possibilité de
rencontrer une association d’usagers
ou d’autres familles et partager vos
expériences avec ceux qui ont vécu
les mêmes choses que vous est important.
Il s’agit de pouvoir se confier, de pouvoir discuter en toute simplicité de la
situation que vous traversez, de poser des questions et d’apaiser vos
craintes.
Elle permet aux associations d’exercer leur rôle d’aide aux aidants, tellement important notamment en santé
mentale car il s’agit d’accompagner
dans un parcours qui est très souvent dans la durée »
Les avocats du Barreau
de Limoges ont rejoint
la maison des usagers
Tous les bénévoles des associations
présentes témoignent, parce qu’ils le
vivent au quotidien et savent combien cet échange entre pairs est essentiel et irremplaçable.
Depuis peu, une permanence
est proposée par les avocats du
Barreau de Limoges à la maison
des usagers.
La maison des usagers est un outil
faciliteur très innovant dans l’accompagnement des familles orientées
par les professionnels.
Programmée chaque mardi
après-midi, de 14h30 à 16h30,
cette permanence permettra
aux patients et à leurs proches
d’aborder les questions juridiques qu’ils se posent.
Sont représentés à la maison des usagers :
a L’UNAFAM ( Association des amis et familles de Malades Psychiques )
a L’AFTC ( Association des familles de traumatisés crâniens )
a AEPAPE 87 ( Association d’entraide des pupilles et anciens pupilles
16
de l’état et de l’aide sociale à l’enfance )
Antoine Pacheco, Directeur du CH
Esquirol de Limoges, ajoute :
« Démystifier l’univers de la santé
mentale, parler de sa maladie ou
de celle d’un proche et trouver des
réponses aux questions que l’on
hésite encore à poser à haute voix,
tel est le rôle de la Maison des usagers.
En plus, la création d’une Maison des
usagers au sein de l’hôpital dépasse
largement la dimension institutionnelle pour venir conforter une dimension de citoyenneté : Citoyenneté
que doivent pouvoir exercer pleinement les personnes atteintes d’incapacités psychiques ou de troubles du
comportement, ... »
Les horaires des permanences
sont disponibles au bureau des
admissions du CH Esquirol ou sur
le site internet de l’établissement
(rubrique accueil patient).
Maison des Usagers :
05 55 43 10 35
a Vie Libre et AA 87 (pour les victimes de l’Alcoolisme )
a Les Psychologues du Centre JM Léger ( espace de parole autour de la psychiatrie du sujet âgé)
a Les avocats du barreau de Limoges
Echanges et partage de compétences à l’hôpital
Comme chaque année, des échanges sont organisés entre le CHU Ibn Sina de Rabat
et l’hôpital.
En 2010, d’autres échanges seront également organisés vers Rabat ou en direction de l’Europe.
Cette année le Centre Hospitalier Esquirol a eu le plaisir
d’accueillir 8 équipes, soit 18 professionnels marocains,
au sein de l’établissement dans des domaines différents,
qualité, ressources humaines, finances, soins infirmiers,
informatique et médicale.
Les professionnels de l’hôpital ont effectué 3 missions de
formation à Rabat sur des thématiques liées à la qualité,
aux finances et aux soins infirmiers.
En 2010 notre partenariat avec le CHU Ibn Sina devrait
être reconduit.
D’autres échanges en direction de l’Europe seront également organisés, dans le cadre du programme Léonardo
da Vinci.
a La Cadre Hygiéniste de l’hôpital partira en République
Tchèque pour travailler sur « l’hygiène des mains et des
locaux »
a 3 assistantes sociales de l’hôpital partiront en fin d’année prochaine en Hongrie pour aborder la thématique du
« service social en psychiatrie »
a 3 soignants se rendront en Hongrie en 2011 pour
aborder sur place la « prise en charge de l’alcoolisme »
La finalité de ces échanges est de favoriser le partage
de compétences entre professionnels et de contribuer
à l’amélioration des pratiques professionnelles sur le
terrain
Vincent Lachâtre : un engagement sans frontière
Vincent Lachâtre est Responsable du Service Sécurité Incendie à
l’hôpital. Il est aussi bénévole de l’Organisation Non Gouvernementale ( ONG ) « Pompiers de l’Urgence Internationale» .
Début Octobre, il s’est rendu à Sumatra pour venir en aide aux
victimes du séïsme qui a ravagé les villages indonésiens isolés.
C’est une équipe de 12 spécialistes en sauvetage et recherche de
victimes qui s’est rendue à Padang à la suite du séïsme qui a frappé
l’île de Sumatra le 30 septembre dernier.
Vincent Lachâtre
Ayant reçu une formation de sapeur-pompier avec une spécialisation
« sauvetage et déblaiement », il a donc accepté de partir pour l’Indonésie du nord.
www.pompiers-urgence.org
Effrondrement à plat ou en « mille feuilles »
particulièrement meurtrier
17
Quelques membres de l’équipe Sauvetage et
Déblaiement à la recherche d’une fillette de 10 ans.
Glissements de terrain et coulées de boues qui
emporte des villages entiers.
Comment fabriquer un Fauteuil en carton
Commencer par découper 3 axes du
meuble souhaité à partir d’un patron
Dessiner et découper des encoches
dans l’axe centrale
Découper des traverses avec encoches
pour maintenir les axes entre eux.
Construire un meuble en carton, c’est
simple, mais très minutieux.
Les patients de l’atelier manuel du
centre de réhabilitation et de réinsertion nous expliquent comment fabriquer un fauteuil en carton.
Il suffit de morceaux de carton aux
dimensions suffisantes, d’un pistolet à colle chaude, d’un cutter, d’une
équerre, de colle à papier, de quoi dé- Ajuster les traverses dans les encoches
de l’axe central
corer et d’un peu de patience.
Le volume est monté
Si vous souhaitez créer vous même,
un fauteuil, une table de nuit, une
bibliothèque, des tabourets ou une
table basse, vous pouvez télécharger la notice explicative
détaillée sur le site internet
du CH Esquirol :
www.ch-esquirol-limoges.fr
Rubrique documents à télécharger
Le recouvrir d’un carton plus souple
puis découper le débord
La forme du fauteuil est terminé
Décorer à votre goût et le vernir
Il ne vous reste qu’a choisir un bon
livre et à vous y installer...
18
Recouvrir la surface de
papier Kraft pour la consolider
Mandataire Judiciaire :
Garant des droits des patients
Le service des majeurs protégés se situe au coeur de l’hôpital.
Constitué de 2 personnes, son rôle est indispensable pour garantir les droits des patients
présents dans les services et bénéficiant d’une mesure de protection.
Sebastien Clavilier, Mandataire Judiciaire, nous éclaire sur ce métier
Comment définiriez-vous le métier
de Mandataire Judiciaire ?
« Le mandataire judiciaire est désigné par le
Juge des Tutelles afin
d’exercer la protection
juridique des patients de
l’hôpital.
Mon rôle est de faire valoir
les
droits des majeurs protégés et
de garantir leurs intérêts.
En fonction de la vulnérabilité du
majeur, le Juge des tutelles détermine si la mesure de protection à
mettre en place est une simple Sauvegarde de Justice, une Curatelle,
voire uneTutelle.
Sur le terrain, je suis chargé de veiller
à l’application de la décision de Justice et je m’efforce de faire respecter
les droits du patient, de veiller sur ses
finances, sur son patrimoine et sur la
préservation de son autonomie.
Je l’accompagne aussi dans les démarches administratives et dans les
actes de la vie courante ( recherche
d’un logement, ouverture d’un compte bancaire, gestion des travaux domestiques, etc... ).
Pour cela, je suis amené à signer des
devis, démarcher des entreprises de
prestation d’aides à la personne, visiter des logements, etc....
Ces actes s’effectuent évidemment
en collaboration avec la personne
protégée. Je ne suis pas mandaté
pour le faire à sa place, mais plutôt
en son nom.
Pour ce type d’actions, je collabore
beaucoup avec le service social de
l’hôpital, qui joue un rôle complémentaire pour la préservation des
intérêts du patients. »
Sur quels patients veillezvous?
Mais ma mission ne s’arrête pas aux
portes de l’hôpital.
Je travaille en partenariat avec tous
les acteurs de la vie du patient :
( famille, banquiers, propriétaires,
médecins traitants, CPAM, CAF,
ASSEDIC, etc... ). »
« Je m’occupe de patients pris en
charge par l’hôpital et dont l’état de
santé entraîne une vulnérabilité ou
une perte d’autonomie plus ou moins
longue. cette fragilité doit être reconnue par le Juge des Tutelles.
«Permettre et non empêcher d’agir»
Dès lors que le majeur peut agir
seul, il le fait!
Je veille à ce que ses actes ne
soit pas contraire à ses intérêts.
La gestion de l’argent est une
exemple très révélateur de mon
rôle.
Il est important que les personnes
protégées aient bien conscience
que « les revenus que je gère
sont bien leurs revenus et pas
les miens! ». D’ailleurs, dès lors
que toutes leurs obligations de
paiement de charges et autres
dettes sont assurées par nos
soins, le majeur peut utiliser l’excédent comme bon lui semble.
Mais quand les moyens sont
plus limités, des phases de médiation sont prévues pour réviser
le budget, l’affiner et permettre à
chaque patient de parvenir à accomplir le projet qu’il s’est fixé !
Un moment clé : se rendre dans les unités à
la rencontre des majeurs
Comment se passe une journée ?
« En arrivant le matin, je commence
par regarder le courrier administratif
des patients sous régime de protection (factures diverses, relevés de
compte, contrats, etc... ).
Toutes les décisions de justice et
d’ouverture de droits les concernant me sont directement adressées et doivent être traitées dans les
meilleurs délais.
Ensuite, je me charge de l’accompagnement proprement dit.
Le but étant de faire le point avec les
majeurs, de définir les priorités à traiter, de les informer et de faire
face aux urgences éventuelles ( fuite d’eau au domicile, mise en sécurité
d’un bien, etc... ).
19
Naissances
08 mai 2009
Aimé
de Sylvie Saint-Upéry
Secrétaire médicale
PC 2 + Consultation intra
10 mai 2009
Kilian
de Stéphanie Lafont
Adjoint administratif
PC 1 + Consultation intra
23 mai 2009
Clément
de Cécile Chapelle
Infimière
Sutter
20 juin 2009
Baptiste
de David Mazeau
Ouvrier professionel qualifié
Cuisine
09 juillet 2009
Noah
de Sandrine Laporte
Aide-soignante
Itard
14 juillet 2009
Noéline
de Sabine Coste
Infirmière
Dide
24 juillet 2009
Mathis
de Frédéric Balet
Infirmier
Janet
et de Marie-Claire Balet
Aide-soignante
Lafarge C
20
25 juillet 2009
06 octobre 2009
de Caroline Boinière
Ergothérapeute
UEROS
d’Isabelle Jaccard
Infirmière
De Nerval
Johan
Enzo
6 août 2009
09 octobre 2009
d’Antoine Meyer
Chargé de communication
Direction Générale
de Dominique Mazaud
Assistant socio-éducatif - Educateur
spécialisé
HJ Le Sillon
Héloïse
11 août 2009
Maxence
de Delphine Gerbeaud
Infirmière
HJ Mosaïques
19 août 2009
Mehdi
de Julie Corivaud
Adjoint administratif
Foucault
02 septembre 2009
Anna
de Nicolas Skoropad
Infirmier
Pédopsychiatrie
06 septembre 2009
Maximin
de Laurent Desfarges
Infirmier
Pédopsychiatrie
26 septembre 2009
Erwan
de Frédéric Deschamps
Agent des services hospitaliers
Sécurité - incendie
05 octobre 2009
Dylan
de Laetitia Lyraud
Infirmière
Ballet bas
Carmen
29 octobre 2009
Melissa
de Joanna Rejeaud
Aide-soignant
Itard
Mariages
03 juin 2009
Caroline Herman
épouse Pascarel
Agent des services hospitaliers
HJ Corot
13 juin 2009
Laurence Vigier
épouse Maspataud-Vigier
Agent des services hospitaliers
qualifié
Les Noisilles
20 juin 2009
Olivier Piaser
Infirmier
Ballet bas
27 juin 2009
Jean-Luc Lagorceix
Infirmier psychiatrique
de classe supérieure
Zarifian
et
Marie-Noelle Guerin
épouse Lagorceix
Infirmière de classe supérieur
Laborit
04 juillet 2009
Sabine Redon
épouse Lagarde
Infirmière
Itard
18 juillet 2009
Sylvain Bertheuil
Infirmier de classe supérieur.
Pédopsychiatrie
et
Béatrice Bonnal
épouse Bertheuil
Infirmière
Janet
Claire Cerbellaud
épouse Lamargot
Infirmière
Wertheimer
23/07/2009
Frédéric Deschamps
Agent des services hospitaliers
Sécurité - incendie
18 août 2009
Nicolas Verheyden
Infirmier
Giraudoux
22 août 2009
Bruno Peyrodet
Infirmier
Delay
29 août 2009
Florian Cady
Psychologue
Centre d’Evaluation
et de Réinsertion
29 août 2009
Claire Rossin
épouse Conte Rossin
Psychologue
Pédopsychiatrie + consultation intra
05 septembre 2009
Frédéric Farnier
Agent d’entretien qualifié
PC 4
et
Cyriel Kuss
épouse Farnier
Agent des services hospitaliers
qualifié
Lafarge C
05 septembre 2009
Magali Issartier
épouse Loudenot
Infirmière
Janet
12 septembre 2009
Sebastien Brassart
Infirmier
Averroes
et
Ivy-Laetitia Mialou
épouse Brassart-Mialou
Infirmière
Ballet bas
Retraites
01 juillet 2009
Vincent Pierrette
Infirmier de classe supérieure
HJ Carnot
01 juillet 2009
Michèle Jouanaud
Infirmier Psychiatrique
de classe supérieure
HJ Pélicier
01 juillet 2009
Agnès Soltner
Aumônier
Aumônerie
07 juillet 2009
Jocelyne Lelubre
Aide-Soignante
Ballet Haut
12 juillet 2009
Marie-France Neymond
Agent des services hospitaliers
qualifié
Wertheimer
04 août 2009
Joëlle Thomas
Infirmier Psychiatrique
de Classe supérieure
Sutter
06 août 2009
Nathalie Bernard
Infirmière Psychiatrique
de classe supérieure
Ballet Haut
01 septembre 2009
Annick Martin
Infirmière Psychiatrique
de classe supérieure
Equipe Mobile Psychiatrique
Secteur 3
07 septembre 2009
Michelle Besse
Cadre de Santé
PC 5
21
01 octobre 2009
Josette Gamaury
Infirmière.
Pédopsychiatrie
16 octobre 2009
Mireille Morin
Infirmière Psychiatrique
de classe supérieure
Zarifian
20 octobre 2009
Jean-Claude Robert
Infirmier Psychiatrique
de classe supérieure
HJ Beaubreuil
01 novembre 2009
Maryse Parverie
Infirmière Psychiatrique
de classe supérieure
HJ Corot
01 décembre 2009
15 décembre 2009
Roger Houbre
Préparateur en Pharmacie
Hospitalière de Classe supérieure
Pharmacie
Départ - Mutations
13 juin 2009
Aurore Machémy
Assistant Généraliste
Pôle Sud
01 juillet 2009
Elise Vigouroux
Infirmière
Zarifian
06 juillet 2009
Anne Jousson-Bosch
Infirmière
Ey Bas
Patricia Petiau
Infirmière Psychiatrique
de classe supérieure
Les Noisilles
01 septembre 2009
01 décembre 2009
Magali Gagneur
Adjoint Administratif
PC 4
Marylène Baudry
Aide-Soignante Classe Supérieure
Equipe Volante
07 décembre 2009
Ghislaine Boisserie
Infirmière Psychiatrique
de Classe Supérieure
Unité d’Hospitalisation Mère Bébé
de Jour
14 décembre 2009
Françoise Michel
Cadre de Santé
Technicienne de Laboratoire
Laboratoire
Eloise Doiezie
Ergothérapeute
Equipe Mobile Psychoréhabilitation
Blandine Piquet
Infirmière
Avicenne
07 septembre 2009
Carine Ventenat
Infirmière
Dide
01 octobre 2009
Agnès Malaisy
Infirmière
Zarifian
Christine Fraysse
Praticien Hospitalier
Pharmacie
22
03 octobre 2009
Fabien Levivier
Ouvrier Professionnel Qualifié
Peinture
01 novembre 09
Marie Françoise Esnault-Aldigier
Praticien Attaché
Pôle RAPP 2-3
La gestion des risques au CH Esquirol
Une politique active en matière de gestion des risques doit permettre de veiller au bien-être des
usagers, d’améliorer les conditions de travail et de favoriser la mise en place de mesures de
prévention à l’échelle de l’hôpital.
Elle constitue une réponse aux attentes croissantes et incontournables en matière de qualité et
de sécurité des soins pour les usagers et les professionnels.
Géraldine Barruche, Gestionnaire des Risques à l’hôpital nous explique les enjeux :
Comment déterminez-vous les
risques dans un établissement
comme le CH Esquirol ?
« Pour favoriser la gestion des risques, chaque établissement se doit
de développer des outils spécifiques
et adaptés.
Dans tous les cas, il faut commencer par identifier les risques, puis les
évaluer selon 2 critères principaux :
a la gravité,
a la fréquence.
Une fois le risque identifié, une hiérarchisation sera élaborée pour établir des priorités. ».
Comment
traités ?
les
risques
sont-ils
« Lorsqu’un risque a été clairement
identifié, un plan d’action est déterminé et mis en place.
des produits de santé entre les
unités de soins et la pharmacie.
Le Comité de Lutte contre les
Infections
Nosocomiales
intervient lui aussi dans la gestion des
risques puisqu’il organise et définit
la politique et les stratégies de lutte
contre les infections nosocomiales.
Des journées de prévention sont
d’ailleurs régulièrement organisées
dans ce sens.
Parmis les actions récemment mises
en place, je pourrais citer à titre non
exhaustif :
a la mise en place de lits Alzheimer au Centre Jean-Marie Léger
pour favoriser la diminution du risque de chute et accroître l’autonomie des patients âgés hospitalisés.
Cela nécessite l’implication de tous
les professionnels pour prévenir les
situations à risque et signaler les
événements indésirables.»
Pouvez-vous nous donner des
exemples de pratiques exemplaires ou d’actions mises en
place en matière de gestion des
risques?
« La prévention des risques liés
aux médicaments est un exemple
significatif.
Les prévenir nécessite l’adhésion de tout le personnel aux
protocoles définis, comme par
exemple la sécurisation du circuit
l’utilisation des lits Alzheimer permet
aussi de mieux répondre à l’analyse
bénéfice/risque de la contention
physique en offrant un moyen qui
prévient à la fois le risque de chute et
le risque lié à la contention au regard
de ses répercussions sur la santé
psychologique du patient
a Le déploiement d’un Dispositif d’Alerte pour Travailleur Isolé
( DATI ).
Dans chaque unité, des boîtiers
d’alarme sont mis à la disposition
des personnels ( 2 appareils par
unité en moyenne ).
Utilisés pour anticiper sur les
situations de violence, ces
boîtiers permettent notamment
de solliciter l’intervention du service sécurité sur simple activation
de la touche SOS.
Le DATI est aussi un outil de surveillance avec des fonctionnalités
précises, comme la détection de
la verticalité ou de l’immobilité.
a la prise en charge des urgences vitales est assurée dans
chacun des secteurs d’activité de
l’établissement.
Le personnel est formé dans ce
sens et des chariots d’urgences
ont été installés dans chaque unité à cet effet.
Un chariot d’urgences est
en place dans chaque
unité de l’hôpital
23
un concert
de jazz pour
la nouvelle année
Mercredi 13 janvier
à 14 heures
Un concert de jazz est organisé
pour célébrer la nouvelle année
L’orchestre Combo swing Jazz se produira
salle Girault de Borneil
Renseignements et réservation :
Contactez Guylaine Froissart à partir du 7 janvier
au poste 1356
CENTRE
HOSPITALIER ESQUIROL
LIMOGES
Entrée gratuite