Position de thèse

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Position de thèse
UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
ÉCOLE DOCTORALE V – Concepts et langages
GRIPIC – EA 1498
THÈSE
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE
Discipline : Sciences de l’information et de la communication
Présentée et soutenue par :
Bérénice MARIAU
le 9 décembre 2014
Écrire le fait divers à la télévision
La rhétorique émotionnelle du drame personnel au journal télévisé de TF1
Position de thèse
Sous la direction de :
M. Emmanuël SOUCHIER – Professeur, Université Paris-Sorbonne, CELSA
Membres du jury :
Mme Annik DUBIED – Professeur, Université de Neuchâtel, AJM
M. Marc LITS – Professeur, Université catholique de Louvain
M. Emmanuël SOUCHIER – Professeur, Université Paris-Sorbonne, CELSA
M. Jean-François TÉTU – Professeur, Université de Lyon 2, IEP
Mme Adeline WRONA – Professeur, Université Paris-Sorbonne, CELSA
Écrire le fait divers à la télévision.
La rhétorique émotionnelle du drame personnel au journal télévisé de TF1.
Cette thèse s’intéresse au processus de médiatisation du fait divers à la télévision. Elle
s’attache plus précisément à décrire les mises en scène télévisuelles déployées au journal
télévisé de 20 heures de TF1 pour raconter le drame. Ancrée en sciences de l’information et
de la communication, cette recherche vient questionner les représentations du fait divers
véhiculées par ce programme d’information, ces représentations participant à la construction
et à l’alimentation d’un genre particulier.
Rencontre de deux syntaxes, le tissage du drame
Envisagée selon les caractéristiques de l’événement et les possibilités techniques et
économiques du support, l’écriture du fait divers au JT se construit autour d’un tissage entre
l’énoncé linguistique et l’énoncé iconique. Or si la télévision présente l’avantage technique
d’une représentation imagée de l’événement, elle contraint également les écrivains
audiovisuels à remplir un espace iconique qu’il est parfois difficile de combler au vu des
caractéristiques des faits narrativisés. L’absence d’images explicites constitue, en effet, un
paramètre non négligeable intervenant lors de l’écriture du reportage de fait divers.
Imprévisible, le fait divers nécessite la mise en place d’une grammaire appropriée, pour le
journal télévisé, afin de rendre compte rapidement d’un événement qui n’a pas pu être filmé.
Donner à voir le fait divers – malgré l’absence d’images significatives du « coup »1 ayant
entrainé une « déchirure dans le tissu des jours »2 – est au cœur de la problématique posée
dans ce travail de recherche. Il s’agit de questionner un imaginaire qui se construit autour
d’une absence, d’un creux, favorisant l’appropriation des faits racontés et l’identification du
téléspectateur.
1
Le « coup » ou l’« éclair » désigne le moment où le revirement de situation se produit. Roland Barthes le décrit
ainsi dans les pièces de Racine : « le héros frappé tient dans une perception déchirante l’état ancien dont il est
dépossédé et l’état nouveau qui lui est assigné ». Sur Racine, Éditions du Seuil, 1963, p. 52.
2
Expression de Jean-Bertrand Pontalis pour parler du fait divers. Un jour, le crime, Gallimard, 2011, p. 27.
2
Une absence « pathémique »
Cette absence est questionnée d’un point de vue pathémique3 – c’est-à-dire à travers l’analyse
de figures rhétoriques propres à émouvoir le public – car le moment absent visuellement est
généralement tragique. Pour observer ces figures rhétoriques, une sélection d’événements
appelés drames personnels a été réalisée. Cette sélection rend compte d’une catégorie
d’événements qui appartiennent pour la plupart au genre « fait divers ». Privilégiés par les
rédactions4, les drames personnels présentent un revirement dépressif qui engendre
l’existence d’une à plusieurs victimes atteintes physiquement. Ces dramatis personae5 sont
alors propices à la mise en place d’une rhétorique émotionnelle qui se déploie autour de
l’atteinte à l’intégrité physique. Le caractère isolé des faits rend également possible
l’instauration d’un processus d’individualisation qui, par l’exposition de traits singuliers,
visant un effet de proximité, favorise l’identification du téléspectateur6.
La problématique guidant le travail de recherche est alors formulée en ces termes :
Comment donne-t-on à voir le drame personnel dans un programme comme le
journal télévisé, lorsque l’on a peu d’images (ou aucune) du drame, et dans quelle
mesure cette écriture de l’événement est-elle susceptible de produire des effets
pathémiques chez le public ?
Les effets pathémiques sont entendus ici comme des effets supposés ou des effets visés et non
comme des effets produits7. Les émotions sont ainsi appréhendées dans le texte8, « dans ses
formes et dans ses structures »9. Avant de se tourner du côté des effets produits, Jacques
Fontanille suggère en effet de procéder à une analyse du texte dans lequel se trouvent inscrites
3
Le concept de « pathémie » est développé par Patrick Charaudeau dans « Une problématisation discursive de
l’émotion. À propos des effets de pathémisation à la télévision » dans Plantin, Christian, Doury Marianne et
Véronique Traverso (dir.), Les émotions dans les interactions, PUL, 2000, pp. 125-154.
4
Ina Stat – Le baromètre thématique des journaux télévisés, « Les faits divers dans les JT : toujours plus »,
n°30, juin 2013.
5
Par cette expression, Roland Barthes désigne certaines figures du fait divers (enfants, vieillards, mères…) qui
représentent selon lui des « sortes d’essences émotionnelles, chargées de vivifier le stéréotype ». « Structure du
fait divers », Essais critiques, Éditions du Seuil, 1964, p. 191.
6
Kalinic, Anne, « Faits divers dans les journaux télévisés : récits mythiques », Les cahiers du journalisme, n°14,
Printemps/Été 2005, p. 177.
7
Charaudeau, Patrick, « Une problématisation discursive de l’émotion… », op. cit., p. 136.
8
La notion de « texte » mentionnée ici suit la définition qu’en donne Donald Francis McKenzie pour qui le
terme « texte » inclut « toutes les informations verbales, visuelles, orales et numériques, sous la forme de cartes,
de pages imprimées, de partitions, d’archives sonores, de films […] ». McKenzie, Donald Francis, La
bibliographie et la sociologie des textes, Éditions du Cercle de la Librairie, 1991 (1986), p. 31.
9
Fontanille, Jacques, « Ethos, pathos, et persuasion : le corps dans l’argumentation. Le cas du témoignage. »,
Semiotica. Les émotions : figures et configurations dynamiques, Vol. 163 – 1/4, 2007, p. 6.
3
en filigrane les formes d’émotions que l’énonciation entend susciter10. Notre approche
communicationnelle invite alors à dépasser l’unique dimension affective souvent attribuée
aux émotions, pour envisager en amont leur inscription dans le texte, c’est-à-dire leur sémiodiscursivité.
Un événement, un dispositif, une écriture
Le regard que nous portons sur le texte - le reportage de fait divers - est systémique. Il entend
appréhender les différents paramètres qui entrent en jeu lors de l’élaboration des formes et des
structures pathémiques. Ainsi, pour comprendre les mises en scène télévisuelles du fait
divers, il convient dans un premier temps de tenir compte des caractéristiques du sujet traité et
du potentiel pathémique des thématiques qu’il convoque. Dans un deuxième temps, il s’agit
d’analyser le dispositif qui, selon ses contraintes et ses enjeux de production, donne forme à
l’événement. Ces paramètres de production sont ensuite déclinés esthétiquement dans les
cadres de présentation qui rendent compte de valeurs discursives mises en avant par le
programme. Participant à la définition du dispositif d’énonciation du journal télévisé, les
« contours » et les « entours » du texte11 guident la lecture que le téléspectateur effectue du
reportage. L’écriture du drame personnel est ainsi approchée, dans un troisième et dernier
temps, à la lumière de ces différents éléments qui prédéterminent les formes médiatiques de
l’événement et leur lecture par le public. Cette recherche s’attache alors à relever les
différentes accentuations pathémiques qui prennent une part active dans la constitution d’un
imaginaire du fait divers.
Ces trois composantes de la pathémie – le champ thématique, le dispositif communicatif et les
mises en scène discursives12 – structurent les trois hypothèses de la recherche. Si l’analyse
proposée et l’organisation des résultats suivent ces trois temps, le regard porté sur l’objet n’a,
lui, cessé de lier ces trois composantes. Notre approche propose ainsi de rendre compte des
différents enchevêtrements qui s’opèrent derrière l’écran et qui régissent les formes
symboliques de l’événement.
10
Ibid.
11
Termes d’Annette Béguin-Verbrugge pour parler des « cadres » du texte, Images en texte, images du texte.
Dispositifs graphiques et communication écrite, Presses Universitaires Septentrion, 2006, p. 67. L’auteur
souligne notamment que « le texte donné à la lecture, quel que soit son support, est toujours en partie déterminé
par ses contours et ses entours » (p. 12).
12
Ces trois composantes sont mises en évidence par Patrick Charaudeau dans « Une problématisation discursive
de l’émotion… », op. cit., pp. 140-141.
4
1. Le fait divers, la « chronique du cœur humain »13
La première hypothèse s’intéresse aux ressorts émotionnels du fait divers et aux thématiques
pathémiques qu’il comporte :
Le fait divers, parce qu’il touche à l’humain et met en tension diverses notions
comme l’ordinaire et l’extraordinaire, le singulier et le général, l’exemplaire et
l’anecdotique, présente des enjeux pathémiques.
Cette hypothèse souligne les nombreux paradoxes qui habitent le fait divers. Dans un premier
temps, il est alors question de revenir sur la définition de l’objet afin de faire émerger les traits
saillants de ce genre dont la dénomination même révèle la diversité des événements qu’il peut
regrouper. Pour appréhender l’objet « fait divers », diverses méthodologies sont mises en
place. Un retour aux origines du fait divers permet notamment de souligner une apparition
tardive de la locution qui est venue désigner des événements de tous temps racontés au sein
de nos sociétés. L’apparition de l’expression – qui reste une particularité lexicale française vient répondre à un besoin de catégorisation des informations et permet, par la même
occasion, une institutionnalisation du genre qui se cristallise autour de ce syntagme figé.
Circulant dans d’autres sphères que celle du journal, le fait divers prend forme à partir des
différents discours qui participent à la construction, à l’alimentation du genre.
Par la convocation de trois sphères – scientifique, professionnelle et sociale – notre recherche
s’intéresse alors aux différents éléments instituants du fait divers. Le « prototype » proposé
par Annik Dubied et Marc Lits sert alors de structure théorique pour penser un genre aux
« frontières flottantes »14. Les témoignages de professionnels qui écrivent le fait divers
permettent également de dessiner un peu plus précisément les « lunettes »15 des journalistes
qui opèrent une reconnaissance et une mise en récit de l’événement. La théorisation de
l’événement proposé par Bernard Lamizet16 et la notion de mimèsis développée par Paul
Ricœur17, nous conduisent ainsi à envisager le fait divers comme le résultat d’une écriture
qui, par effets de répétition et d’innovation, donne lieu à une accentuation des paradoxes du
13
Expression de Georges Gabory, journaliste pour la rubrique « fait-divers » dans la revue Action, no 8,
août 1921.
14
Dubied, Annik et Marc, Lits, « Faits divers : quand la télévision belge s’empare d’un genre décrié », Les
cahiers du journalisme, n°14 – Printemps / Été 2005, p. 142.
15
Bourdieu, Pierre, Sur la télévision, Raisons d’agir Éditions, 2008 (1996), p. 18.
16
Lamizet, Bernard, Sémiotique de l’événement, Lavoisier Hermès, 2006, p. 118.
17
Ricœur, Paul, Temps et récit I – 1. L’intrigue et le récit historique, Seuil, 1983, pp. 105-162.
5
fait divers. Le drame personnel s’inscrit alors dans cette logique d’écriture et de
reconnaissance de l’événement. Il représente aux yeux des rédactions un sujet concernant à
même d’« éveiller » et de « faire retentir » le cœur de ses « lecteurs sensibles »18.
2. Le dispositif du JT, spécularité et proximité
La deuxième hypothèse s’intéresse au dispositif et propose d’analyser le contexte de
production et de présentation du fait divers au journal télévisé de 20 heures de TF1. Elle met
notamment en évidence le rôle que peuvent jouer les cadres de présentation de l’information
dans la lecture du fait divers :
Les « cadres »19 du texte, qui placent le téléspectateur à une certaine distance de
l’événement et guident sa lecture du reportage, favorisent le surgissement d’effets
pathémiques.
Une situation particulière de communication est ici analysée, il s’agit du JT de 20 heures de
TF1. Cette hypothèse s’attache à démontrer que le dispositif communicatif du JT, dont les
composantes, « à savoir sa finalité et les places qui sont attribuées par avance aux partenaires
de l’échange, prédisposent au surgissement d’effets pathémiques »20. Par l’analyse de trois
objets – le générique, le plateau et les échanges avec les correspondants – nous soulignons les
valeurs discursives mises en avant par le programme qui prédéterminent les places accordées
aux partenaires de l’échange et renseignent sur la prétendue finalité du programme.
Dès le générique, le téléspectateur est ainsi invité à pénétrer dans un espace diaphane qui
semble proposer un accès rapproché et non altéré à l’actualité. L’acte de médiation sousentendu par l’esthétique du programme est connoté comme celui d’un contact direct et
transparent avec l’événement. L’analyse du plateau du JT, qui s’apparente à un « lieu
hétérotopique » tel que le définit Michel Foucault, rend compte d’un espace qui permet « de
juxtaposer en un lieu réel plusieurs espaces qui normalement seraient, devraient, être
incompatibles »21. Si donc l’ancrage du plateau sur le territoire parisien est prégnant – avec la
diffusion en arrière-plan d’une vue de la Tour Eiffel filmée en direct – il renvoie aussi,
paradoxalement, l’image d’un lieu non situé par lequel transitent différents espaces rendus
18
Gabory, Georges, op. cit.
19
La notion de « cadres » ou de « bords » du texte est théorisée par Annette Béguin-Verbrugge dans son ouvrage
Images en texte, images du texte…, op. cit.
20
Charaudeau, Patrick, « Une problématisation discursive de l’émotion… », op. cit., p. 140.
21
Foucault, Michel, Le corps utopique, les hétérotopies, Nouvelles Éditions Lignes, 2009, p. 28.
6
accessibles aux yeux du téléspectateur. Le dispositif mis en place lors des échanges avec les
correspondants participe également à l’instauration d’une proximité spatiale et temporelle
entre le public et l’événement. Par la « visagéification »22 de la parole du correspondant,
présent sur les lieux du drame, le programme promet un contact rapproché avec l’événement.
Il rappelle également la présence d’un tiers qui « s’inter-pose » comme élément de
signification et de monstration entre le réel-référent et le lecteur/téléspectateur23. Entre la
valorisation d’une médiation journalistique et le déni d’une (trans)-formation de l’événement,
les cadres de lecture au JT présentent ainsi la particularité d’être à la fois omniprésents et
transparents. Affichant chromatiquement la dimension institutionnelle du programme, ces
cadres placent également le drame isolé au rang d’événement national. Le drame personnel
est présenté au JT comme potentiellement concernant pour l’ensemble de la société.
3. L’écriture du drame, illusion et appropriation de l’événement
La troisième hypothèse s’intéresse aux formes d’écriture du drame personnel au JT et plus
précisément à leur dimension dramatisante :
Les spécificités du dispositif et du sujet traité donnent lieu à un usage de mises en
scène télévisuelles qui, par la rencontre d’une image allusive et d’un texte
assertif, concourent à l’activation des émotions du public.
L’analyse sémio-discursive d’un corpus composé d’une soixantaine de reportages de drames
ordinaires - sélectionnés sur une période de deux mois (avril et mai 2011) - nous permet de
mettre en évidence des formes d’écriture communes aux divers événements dramatiques. Le
choix d’une période sélectionnée au hasard est motivé par la volonté de souligner des
procédés d’écriture récurrents qui donnent forme au fait divers ordinaire. Cette forme, qui
s’établit autour d’une structure (une accroche dramatique, un développement polyphonique et
un dénouement hypothétique), d’acteurs assumant des fonctions discursives précises et
d’images récurrentes, vient nourrir l’imaginaire du fait divers et donne lieu à l’émergence
d’un genre particulier au JT.
Pour une analyse de la pathémie à la télévision, nous avons notamment insisté sur
l’importance d’une prise en compte des mouvements de caméra, des enchaînements et des
22
Soulages, Jean-Claude, Les rhétoriques télévisuelles. Le formatage du regard, De Boeck-INA, 2007, p. 34.
23
Noyer, Jacques, Quand la télévision donne la parole au public. La médiation de l’information dans L’Hebdo
du Médiateur, Presses Universitaires Septentrion, 2009, p. 52.
7
cadrages. Le mouvement fait partie des spécificités du langage télévisuel, l’enchaînement des
différents plans favorise l’impression d’immersion au cœur de l’événement. Et si à première
vue certains de ces plans semblent présenter une forme de banalité, de creux, notre analyse a
souhaité montrer qu’ils n’en restaient pas moins signifiants. Dans ce travail de recherche nous
avons en effet questionné la signification de cette apparente insignifiance, qui par sa simple
présence dans le texte, participe de la construction d’un imaginaire du fait divers. Elaboré
autour d’un figement de formes d’écriture – lié aux conditions d’élaboration du texte et aux
spécificités du sujet traité – cet imaginaire du drame déployé au JT présente des enjeux
pathémiques et politiques. En participant au réalisme du texte, la pauvreté des images favorise
l’immersion du drame dans l’imaginaire collectif.
Pour compléter notre analyse du drame ordinaire, deux événements extraordinaires ont été
sélectionnés : l’« affaire Mohamed Merah »24 et un accident de car ayant entraîné la mort de
22 enfants25. Passant du drame domestique au drame collectif, la prise en compte de ces
événements atypiques favorise l’observation de figures pathémiques qui sont rarement
remises en question. Le drame instaure en effet un climat émotionnel qui rend le traitement
pathémique et les interventions politiques qui suivent, légitimes et consensuelles. Constituant
une « forme sociale attendue »26, l’expression de l’émotion devient alors une injonction
médiatique et politique qui prend une place non négligeable lors de la médiatisation de ce
type de drames.
24
Mohamed Merah, aussi surnommé le « tueur au scooter », assassine, le 11 mars 2012, un militaire à Toulouse.
Quatre jours après, il tue deux autres militaires à Montauban. Le 19 mars 2012, Mohamed Merah accomplit son
dernier crime dans une école juive où il assassine un père de famille et trois enfants. Le 21 mars 2012, il est
abattu par les hommes du RAID à son domicile.
25
Le 13 mars 2012, un bus transportant des écoliers belges percute le mur d’un tunnel dans le canton du Valais
en Suisse. L’accident provoque la mort de 22 enfants et 6 adultes.
26
Paperman, Patricia et Ruwen Ogien, « L’absence d’émotion comme offense », « La couleur des pensées.
Sentiments, émotions, intentions ». Raisons pratiques, Éditions de l’EHESS, 1995, p. 178.
8

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