" Retour sur RAFAM 2015 ".
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Retour sur RAFAM 2015 Réalisé par Marie LEFEBVRE Le 20/04/2015 INTRODUCTION La Journée RAFAM – Rhône-Alpes Fabrication Additive Métallique - a été organisée à l’initiative d’un groupe de chercheurs grenoblois (autour de l’AIP Primeca, Grenoble INP et le labex CEMAM), stéphanois (le CETIM, l’ENISE, l’Ecole des Mines de Saint Etienne) et la plateforme technologique IDPRO sous l’égide du pôle de compétitivité VIAMECA pour la deuxième année consécutive. Elle a réuni 170 personnes le 17 mars dernier sur le Campus Industriel de Saint Etienne et a permis de faire un point sur l’avancée des travaux de recherche et des connaissances en conception, poudres, qualité des pièces et normalisation dans le domaine de la fabrication additive métallique, en regard des besoins industriels. Quelques stands et posters ont complété l’apport d’informations et ont contribué aux bons échanges entre participants. En préambule, un rappel sur les procédés de fabrication additive métallique qui consistent à réaliser un objet à l’aide de poudres consolidées couche par couche. Deux sources d’énergie pour la fusion de poudres prédominent : le laser et le faisceau d’électrons. Une couche peut être réalisée à partir d’un lit de poudres, on parle alors de la technologie EBM (Electron Beam Melting) pour le faisceau d’électron ou des procédés SLS ou SLM par laser (Selective Laser Sintering ou Selective Laser Melting). La poudre peut également être projetée directement par une buse, co-axialement à un faisceau laser pour la fabrication d’une couche, il s’agit alors de dépôt direct de métal DMD (Direct Metal Deposition). Cette journée a principalement portée sur les technologies EBM et SLS. La vente mondiale de machines de fabrication additive métallique a augmenté de + 76 % entre 2012 et 2013 avec 350 machines vendues. En 2013, 10 instituts de recherche autour de la fabrication additive ont été créés en Chine. Les Anglais, les Japonais, les Coréens, les Taïwanais investissent également : il y a un réel engouement autour de ces procédés de construction couche par couche. Cependant, toute pièce n’est pas bonne à être réalisée en fabrication additive : si on crée une pièce à l’identique en fabrication additive et en fabrication soustractive (usinage, perçage…), la fabrication additive ne sera pas économiquement viable. Cette nouvelle technologie ne se substitue pas à un procédé existant mais propose une solution complémentaire. Il s’agit de « penser autrement pour concevoir autrement » (devise de la société 3D&P) pour répondre aux nouveaux enjeux de grandes complexités de pièces, de personnalisation, de design libre, de réingénierie, de cycles courts, d’allègement, de fonctionnalisation, de gestion de stocks, de faible cadence… avec ajout de valeur. LA CONCEPTION EN FABRICATION ADDITIVE La fabrication couche par couche ouvre des perspectives nouvelles de conception : des formes géométriques jusque-là impossibles à réaliser peuvent devenir réalisables. Cependant, cela ne se fait pas aisément : au-delà d’une certaine « inertie psychologique », des changements d’outils plus adaptés sont nécessaire et la chaîne numérique est modifiée. La génération de forme est produite par itération et souvent par l’emploi de plusieurs outils distincts. On peut citer l’emploi de : - Un scanner 3D pour scanner un objet déjà existant (exemple de Creaform) - Un logiciel de conception 3D (CATIA…) - Un outil d’optimisation topologique (logiciels Optistruct®, Inspire® proposés par ALTAIR par exemple) - Un logiciel de mise en support : fichier stl (exemples : Magics, Autofab, 3-matic-STL) - Un outil de mise en couche : fichier « slicé » - Des logiciels de simulations (Abaqus, Tosca…) Dans tous les cas, le point de départ est de définir le besoin qui ensuite amènera à la recherche de solutions. Les outils conventionnels de CAO emploient des opérations booléennes appliquées à des géométries simples peu adaptées à la fabrication additive : des nouvelles formes de base voient le jour, comme des bases triangulaires (format AMF, encore sous utilisé) ou la reconstruction géométrique de formes libres avec par exemple PolyNurbs dans l’outil Altair SoldThinking Evolve®. Existant depuis de nombreuses années et souvent sous-utilisée jusqu’à présent, l’optimisation topologique devient, avec la fabrication additive, un outil très utile pour définir les formes optimales : cet outil propose des solutions de répartition au plus juste de la matière dans la pièce définie par des paramètres initiaux liés aux contraintes induites par le cahier des charges, comme une résistance mécanique, une rigidité, une symétrie, … dans un espace de conception délimité. L’optimisation topologique permet de réduire la masse d’un produit, de proposer de nouvelles géométries et de diminuer le temps de développement d’une pièce. Cependant, l’optimisation topologique reste un outil et les contraintes imposables sont limitées : l’intervention d’un expert est indispensable pour la re-conception et la gestion des différents paramètres non pris en compte dans l’outil comme par exemple des épaisseurs acceptables, la récupération de poudres en post-fabrication (donc ne pas créer des cavités non débouchantes), des géométries perturbées peu réalistes, l’esthétisme, l’acceptation par le client, le coût en temps de réalisation… Une reconstruction 3D et une mise en support de cet objet, souvent au format stl (qui est quasiment la référence aujourd’hui) permet ensuite de l’envoyer directement sur la machine de fabrication additive. Le support d’une pièce permet sa portance pendant la fabrication mais son orientation joue également un rôle important dans les propriétés finales puisqu’il transfère la chaleur. Dans la phase de conception, un nombre considérable d’éléments sont à prendre en compte : l’orientation de la construction (anisotropie), l’état de surface, les contraintes mécaniques et les géométries imposées par le cahier des charges, multimatériaux ou non, architectures … qui, au final, impacteront les propriétés de la pièce finale. Les outils logiciels permettent définir un concept, c’est grâce à l’expertise humaine que le concept devient une conception. On assiste également à une remise en question du prototype virtuel en faveur du prototype physique : devant la complexité géométrique des pièces envisagées en fabrication additive, il est souvent préférable de réaliser une évaluation physique directement sur pièce que de lancer une simulation numérique qui peut devenir plus longue et coûteuse (, adaptation des paramètres, définition des conditions aux limites …) : le choix n’est plus toujours aussi évident. LES MATERIAUX EN FABRICATION ADDITIVE Les poudres Les scientifiques s’intéressent de plus en plus à l’étude des propriétés des poudres employées en fabrication additive : le nombre de publications mondiales a augmenté de près de 300% entre 2010 et 2014. Sur cette période, l’ENISE, qui a effectué cette recherche bibliographique relève une prédominance d’études sur les inox en priorité : Les poudres les plus étudiées par le milieu académique sont les aciers inox (17-4 PH et 15-5 PH, suivis des inox 410, 304 ou 316). Les alliages de titane sont en deuxième position avec en tête le TA6V largement utilisé dans le médical, le TA6V ELI puis le titane grade 2. Les alliages de nickel intéressent également la communauté scientifique, en particulier l’inconel 718, l’inconel 625 ou l’hastelloy. Puis les aciers à outils sont étudiés, en particulier l’acier H13 puis l’AISI 420. Les alliages d’aluminium sont encore assez peu étudiés mais suscitent l’intérêt. Les publications scientifiques concernent surtout les alliages de fonderie (AlSi10Mg, AlSi7Mg, AlSi12) et on trouve encore peu de travaux sur les alliages les plus employés comme par exemple les alliages de la série 7000. Cela peut s’expliquer par un certains nombres de verrous actuels de l’aluminium : - Sa bonne conductivité thermique induisant une évacuation de la chaleur trop rapide. - L’aluminium s’oxydant facilement, il y a risque de retrouver des inclusions d’alumine dans la pièce finale. Un contrôle atmosphérique est de ce fait nécessaire. - L’intervalle de solidification est important et peu favorable en terme de contraintes résiduelles. - Les éléments légers de certains alliages (Zn, Mg) risquent de se vaporiser. Les cuivreux commencent également à faire leur entrée dans les publications scientifiques depuis 2 ans. Les propriétés des poudres Un focus particulier a été apporté sur quelques publications emblématiques sur les propriétés des poudres et leurs caractéristiques. Les études portant sur la granulomorphologie, la rhéologie et la coulabilité des poudres montrent que ces caractéristiques peuvent impacter la mise en couche et la densité volumétrique de chaque couche et donc de la pièce finale. Les poudres non fusionnées lors d’une fabrication sont ré-employées dans une fabrication ultérieure. Un comparatif a été réalisé entre des poudres neuves et des poudres recyclées dans le cas de poudres de TA6V employées sur procédé EBM et des poudres d’alliage de nickel avec le procédé SLM. Les poudres de titane recyclées par sablage ont une distribution granulométrique plus fine mais restent toujours sphériques (le procédé EBM emploie des poudres atomisées au gaz, sphériques). Dans le cas des poudres de nickel recyclées par tamisage, il y a une plus grande dispersion et on note la présence de satellites (poudres de petit diamètre s’agglomérant sur des poudres plus grandes). Ces satellites jouent sur la coulabilité de la poudre. Par ailleurs, plus les particules sont fines et plus la densimétrie de couche sera réduite et peut donc jouer sur les propriétés des matériaux. Il est donc primordial de respecter le calibrage acceptable des poudres recyclées pour assurer une reproductibilité. Par contre, le recyclage successif de la poudre n’affecte pas a priori sa composition chimique. Cependant, il induit une prise en oxygène pouvant engendrer à termes une diminution de la ductilité et de la ténacité : il est primordial de suivre la composition et définir une tolérance limite. L’état métallurgique des poudres initiales est également un facteur important : une étude a démontré que deux poudres d’acier 17-4 PH fournies par des fabricants différents, de composition chimique pourtant identique n’étaient pas dans le même état : l’une était martensitique et l’autre austénitique. Les pièces réalisées avec ses deux poudres n’ont de ce fait pas eu des microstructures similaires : l’une était austénitique et l’autre était à 40% martensitique et à 60 % austénitique, influençant nécessairement les propriétés mécaniques finales. Des essais ont également été entrepris en « microstructure design » sur de l’inconel 718 par EBM : par modification de la morphologie des grains et la variation choisie des paramètres, il est possible de contrôler la texture par orientation colonnaire ou équiaxe des grains, ouvrant un nouveau champ des possibles. Les propriétés des poudres telles que : - La morphologie (sphéricité, satellitage, porosité interne…) - La granulométrie (taille, distribution, tolérances) - La composition chimique (éléments d’alliages, tolérance chimique, taux d’oxygène…), - La coulabilité, la densité… doivent être maîtrisées car influencent les propriétés mécaniques et métallurgiques des pièces finales. Pour la même spécification technique, les poudres peuvent diverger d’un fournisseur à l’autre, voir même d’un lot à un autre. Un contrôle des poudres à réception devient un passage quasi obligé pour garantir la performance et la reproductibilité d’un procédé de fabrication additive. Des sociétés, telles que Spartacus 3D, 3D&P ou POLY SHAPE, ont choisi d’intégrer un laboratoire de contrôle métallurgique en interne pour maîtriser et garantir la qualité des poudres employées. La plateforme technologique ADDIFAB mise en place courant 2015 à l’ENISE de Saint Etienne tentera de répondre à tous ces enjeux liés à la poudre notamment grâce à un équipement de sphéroïdisation de poudres par plasmas induits de la société TEKNA. Cet équipement lui permettra à la fois de réaliser des alliages adaptés à la fabrication additive, de purifier des poudres existantes ou encore de fonctionnaliser des poudres par enrobage. Cette fonctionnalisation se fera notamment en lien avec la société LIFCO qui a breveté un procédé de revêtement à l’échelle du grain par lit fluidisé. Marché des poudres Jusqu’à présent, la majorité des fabricants de machines de fabrication additive proposent également leurs propres poudres métalliques (poudres propriétaires). Les demandes de fournitures indépendantes sont en progression, principalement pour des machines dites « ouvertes » acceptant d’autres poudres que les poudres propriétaires, permettant d’élargir l’offre. Erasteel propose les poudres Pearl Micro®, atomisées au gaz (argon ou azote), principalement des alliages base nickel mais également des bases cobalt, aciers, cuivre. Les lots vont de 50 kg à 500 kg avec un délai de livraison court de 4-5 semaines. Au-delà des équipements de plasmas d’induction, TEKNA propose également depuis 3 ans la synthèse et la production de poudres de tungstène, tantale, molybdène et depuis 2015, du titane Ti64. Constellium s’intéresse également à la fabrication additive, en regard d’autres procédés : soudage par friction, le SLM, le WAAM (wire arc additive manufacturing), tôles minces consolidées aux ultrasons, DMD, cold spray,… Mais la question de l’intérêt d’utiliser un alliage d’aluminium en fabrication additive reste entière : L’aluminium est relativement peu cher et s’usine très bien ! Avant de développer une matière aluminium adaptée à la fabrication additive, il est nécessaire d’identifier un projet qui fait sens en termes de besoins, de qualité, de reproductibilité, de durée de vie des poudres, de recyclage, de volumes de pièces, de complexité,… Il se peut que la poudre adaptée à la fabrication additive n’existe pas encore. En fabrication additive, une « nouvelle métallurgie » se dessine et il ne s’agit pas uniquement de transposer une matière massive de fonderie ou de forge sous forme de poudres. Cela est plus complexe et engendrera le développement d’alliages métalliques spécifiques adaptés aux procédés de fabrication additive… LA FABRICATION ADDITIVE La fabrication additive où on appuie sur un bouton et la pièce est finie est une idée reçue ! Une poutre, éprouvette test réalisée par EBM permet de montrer un écart à l’idéalité : Selon l’orientation de la poutre (verticale, à 45°, horiz ontal), l’évacuation de la chaleur et la thermique ne se font pas de la même manière et peuvent altérer les propriétés mécaniques. Les propriétés géométriques sont également influencées par le contrôle du faisceau, sa taille, les propriétés de la poudre … : la matière efficace est souvent inférieure à la matière réalisée (notion de cylindre inscrit et effet de bord). Des écarts sont observés par rapport au fichier CAO ainsi que des écarts de propriétés mécaniques entre celles testées et les propriétés transmises par le fournisseur, mesurées sur éprouvette usinée dans la masse. Il faut bien avoir à l’esprit les spécificités propres à la fabrication additive. En sortie machine, la pièce n’est par ailleurs pas directement exploitable. Elle subit des étapes de parachèvement, comme par exemple : - Des traitements thermiques (recuit pour relaxer les contraintes résiduelles, traitement pour adapter la microstructure aux besoins du cahier des charges – mise en solution, trempe, hypertrempe…-, compression isostatique à chaud - Du sablage - De l’usinage, - Du polissage… Ces étapes ne doivent pas être négligées, notamment l’usinage par exemple qui nécessite une approche très particulière, méthodologie et savoir-faire spécifique à penser dès l’étape de conception, pour limiter l’usinage ou la reprise d’usinage mais également pour que l’usinage soit accessible sur des géométries très complexes. Le volume utile des machines est encore relativement limité à ce jour, autour de 630x400x500 mm. Les constructeurs y travaillent, comme EOS qui sortira prochainement une machine laser de 800x400x500mm. Des machines hybrides sont également à l’étude pour coupler l’usinage 5 axes et la fabrication additive. Des travaux sont également réalisés pour améliorer la fabrication de grande série, la reproductibilité. La fabrication additive reste encore lente aujourd’hui (exemple : un cycle en EBM est réalisé en 28 heures en moyenne). NORMALISATION ET FABRICATION ADDITIVE Une norme est un vecteur de diffusion d’une innovation et rassure en général. Une commission de normalisation dédiée à la fabrication additive, « UNM920 », a été créée en juillet 2010 en France (UNM : Union de Normalisation de la Mécanique). Grâce à cette commission, trois normes françaises ont été publiées : • NF E 67-001 (octobre 2011) concernant le vocabulaire employé en fabrication additive, • NXP E 67-010 (mai 2014) sur les spécifications techniques des poudres à fournir par le fabricant et des méthodes de caractérisation des propriétés attendues • XP E 67-030 (mai 2013) sur les pièces finies : éléments de discussion entre le client et le fournisseur – cahier des charges et condition de réception des pièces. Au niveau européen, la France est représentée dans un projet européen Sasam et un comité CEN/TC438 créé en janvier 2015 dont la France est leader. Un des objectifs est de reprendre des normes internationales et de les transformer en norme européenne et/ou française dans la mesure du possible, sans tout réinventer. Au niveau international, l’ISO/TC261 dédié à la fabrication additive collabore désormais avec l’ASTM (normes USA). Cinq français participent au comité ISO/TC261 sous responsabilité allemande : l’ENISE, le CETIM, Volm-e (ex-MBProto), 3D Systems à travers Phenix Systems et UNM. L’objectif est d’écrire les normes pour qu’elles répondent aux besoins industriels ou pour réorienter les débats. Neuf groupes de travail dans le cadre du partenariat ISO/ASTM ont été mis en place. RAFAM participe à la rédaction des normes et anime (par l’intermédiaire de Philippe BERTRAND de l’ENISE) un groupe de travail sur les exigences pour l’achat de pièces et le lien client-fournisseur, le but étant de faire passer la norme XP E67-030 au niveau européen. Actuellement, les normes publiées à l’ISO sont : • ISO 17296 -2 (2015) : catégories de procédés, types de pièces et matériaux de base • ISO 17296-3 (2014) : performances et critères de qualité (canevas de recommandation sur les poudres et règles de recyclage, caractéristiques des pièces fabriquées – analyses et composition, propriétés et traitements thermiques) • ISO 17296-4 (2014) : échange de données informatiques • ISO/ASTM 52915 : spécification pour le format de fichier AMF, notamment à l’aide de triangles • ISO / ASTM 52921 : terminologie, systèmes de coordonnées et méthodes d’essais Les prochaines réflexions portent par exemple sur la terminologie, les pièces test, les exigences d’achat de pièces, la spécification des tolérances, la maîtrise de la répétabilité, le contrôle non destructif… Chaque industriel peut participer en transmettant ses besoins et ses attentes. RHONE-ALPES, UN ENVIRONNEMENT PROPICE RAFAM, structurée autour du pôle VIAMECA rassemble les compétences universitaires et centre technique de la fabrication additive autour de AIP Primeca, Grenoble INP et le labex CEMAM, le CETIM, l’ENISE, l’Ecole des Mines de Saint Etienne et la plateforme technologique IDPRO. RAFAM propose une approche globale de la fabrication additive : conception, fabrication, propriétés et industrialisation, avec un accompagnement sur mesure ou dans le cadre de projets de R&D, sur les procédés de SLM, EBM et DMD. La fabrication additive est également bien représentée dans la Stratégie Régionale d’Innovation (SRI-SI), à travers plusieurs actions en cours : • 34e plan de la nouvelle France Industrielle sur l’usine du futur : accompagnement d’entreprises en rattrapage et anticipation (contact ARDI) • Un groupe thématique sur la fabrication additive dans le domaine de spécialisation intelligente « Procédés industriels et usine éco-efficiente » (contact ARDI, VIAMECA) • La Vanguard Initiative au niveau européen, dont l’un des volets porte sur un état de l’art des compétences, des défis et des activités futures en fabrication additive de 17 régions européennes dont Rhône-Alpes, la seule région française représentée (contact ARDI) • La mise en place d’un groupe de travail français dans le réseau européen KIC qui finance notamment le transfert de technologie, des formations adaptées…Le groupe français piloté par Grenoble INP proposera sa vision, des thèmes prioritaires … sur les procédés innovants incluant la fabrication additive (démarrage mi 2016) • Le réseau EEN (Enterprise Europe Network) rassemble 550 organismes européens pour favoriser le lien offres/demandes technologiques à travers des partenariats transnationaux (exemples d’opportunités transmises lors de la journée RAFAM en annexe, contact ARDI) • Une action collective thématique sur les « premiers pas vers la fabrication additive » dans le cadre du plan PME, subventionnée par le Conseil Régional (contact ARDI) • La mise en place de nouveaux leviers financiers du Conseil Régional pouvant contribuer à l’essor de la fabrication additive : o PAKETs, liés aux technologies clés, o IRICE, pour des Installations mutualisés de Recherche et d’Innovation Centrées vers les Entreprises, de la preuve de concept à l’industrialisation o PIC : apport financier d’innovation, type FUI. complémentaire pour les projets collaboratifs o OdICEUS, Outils de l’innovation centrée sur l’expérimentation et les usages en partant des préoccupations de l’utilisateur final. Plus d’informations : - www.viameca.fr - www.innovation.rhonealpes.fr - www.ardi-rhonealpes.fr - www.europe-en-rhonealpes.eu Rédacteur : Marie LEFEBVRE, Tél : 04 79 25 36 01, [email protected] ANNEXE : PROGRAMME RAFAM 2015 – 17 MARS 2015 Accueil - Christophe DESRAYAUD | ENSMSE Introduction - Franck SIMON | VIAMECA Session Scientifique Conception : matériaux architecturés et optimisation topologique en fabrication additive – Frédéric VIGNAT, Franck POURROY | RAFAM – Grenoble INP Etudes des propriétés des poudres métalliques en fabrication additive - Philippe BERTRAND | RAFAM - ENISE Tendances actuelles : aspects matériaux – Guilhem MARTIN | RAFAM – Grenoble INP Normalisation en fabrication additive - Catherine LUBINEAU | UNM et Philippe BERTRAND | RAFAM - ENISE Normes et fabrication additive : vers une meilleure maîtrise du process – Benoît VERQUIN | RAFAM - CETIM Stratégie Régionale d’Innovation Spécialisation Intelligente (SRI-SI) – Frédéric GAFFIOT | Direction de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche, de l’Innovation et des Formations Sanitaires et Sociales à la REGION RHÔNE-ALPES Session Besoins industriels et solutions techniques associées Influence des procédés d’usinage sur l’intégrité des surfaces issues de SLM – Joël RECH | RAFAM - ENISE Atelier poudre, fonctionnalisation des poudres • • • Micro Poudres métalliques Pearl® pour la fabrication additive – Adeline RIOU | ERASTEEL Poudres multi-matériaux pour la fabrication additive – Sébastien BUCHER | LIFCO Industrie Fabrication de poudres par plasmas inductifs – Rémy PONTONE | TEKNA Atelier Traitement thermique / métallurgie • Pourquoi Spartacus 3D ? Charles DE FORGES | SPARTACUS 3D • Etude, conception et réalisation de systèmes mécaniques par procédé additif – Géraldine AUBRY | 3D&P • Avantages de la fabrication additive pour la production de pièces techniques – Stéphane ABED | POLYSHAPE Conception pour la fabrication additive – Jean-Pierre ROUX | ALTAIR Production, mise en œuvre des pièces dans un contexte industriel • Maxime FAYOLLE | PCI • Ravi SHAHANI | CONSTELLIUM Fabrication additive métallique et SRI-SI : présentation des actions en cours – Philippe BARQ et Marie LEFEBVRE | ARDI Rhône-Alpes Mars 2015 OPPORTUNITES DE PARTENARIATS EUROPEENS Spécial Fabrication Additive L’Agence Régionale du Développement et de l’innovation (ARDI) Rhône-Alpes, membre d’Entreprise Europe Network (EEN) a sélectionné des offres et demandes de technologies sur la thématique « fabrication additive » parmi plus de 6000 opportunités. Ces profils sont diffusés en anglais car ils proviennent de plus de 50 pays. Vous trouverez ci-dessous les résumés de ces profils, un complément d’information est disponible sur simple demande. L’objectif de cette newsletter est d’informer les entreprises et centres de recherche des innovations et opportunités d’affaires internationales. Pour toute information et accompagnement au partenariat technologique européen, contactez votre conseiller EEN à l’ARDI Rhône-Alpes. OFFRES DE TECHNOLOGIES Wax 3D printing (Ref: TOPL20140909001) A small Polish company specializing in additive manufacturing performed on various materials offers the technology of Wax 3D printing. The technology is environmentally friendly, reduces working hours in prototyping process and is suitable for preparing casting moulds. The company is looking for industrial or scientific partners interested in technical cooperation and further development. Additive manufacturing, 3D printing of technical metal parts (Ref: TONL20140509002) A Dutch research institute is developing a 3D printing technology capable of producing technical metal parts directly from 3D CAD data. The parts are built ‘layer-by-layer’ using metal powder which is selectively melted into a solid part. The challenge is to predict and achieve the right microstructure structure and homogenious properties in the final material. The institute develops own and client-specific metal blends. The Dutch partner is interested in technical cooperation projects. Direct manufacturing of metallic parts through electron beam melting (Ref: 11 BE 0324 3KBO) Electron Beam Melting (EBM) is an innovative technique used to manufacture ready-to-use metallic parts. In the EBM process fully dense metal parts are built up layer-bylayer of metal powder melted by a powerful electron beam. Each layer is melted to the exact geometry defined by the 3D CAD model. A Belgian collective research center is looking for partners for technical and commercial cooperation, adaptation to specific needs, testing of new applications, applications in new domains. Additive manufacturing offered of free form large objects in metal, without support structures (Ref: TONL20140716001) A famous Dutch industrial design agency, that works on the forefront of innovation of digital design and manufacturing technology, offers its technology of additive manufacturing of steel objects. The company is looking for cooperation with companies, working in the industry, building sector, production of ships who can help to industrialize this technology through joint technical and commercial agreements Portable and ruggedised extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) machine for healthier blood for the patient (Ref: TOUK20141230003) A London SME has developed a new method of pumping and oxygenating within an extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) machine which causes much less damage to the blood in the process, providing healthier, oxygenated blood – a huge benefit to the patient. The system is also portable and ruggedised for potential military applications. Developers of medical products and those expert in 3D printing sought to collaborate for further development and commercialisation of the product. DEMANDES DE TECHNOLOGIES Metal additive manufacturing technology sought (Ref: TRPL20140829001) An SME from South-East Poland is a manufacturer of short series products for aerospace and health sectors. In order to expand their offer and spectrum of products, the company is looking for a metal additive manufacturing technology. Seeking for suppliers of micro mechanical parts, electric machine winding and magnets for high speed applications (Ref: TRIT20141216001) An Italian SME developing compact size microturbines and microgenerators is looking for specialised suppliers of high precision micro mechanical parts, small electric machine winding and magnets for high speed applications. Manufacturers/suppliers in the following areas are sought: -Micro-machining of complex geometries both metal and plastic (micromilling, 5 axis milling, 3D printing etc…) -Micro-rotor balancing -Small electric generator winding -Ring magnets for high speed applications, up to 100k rpm (Neodymium and bonded Neodymium magnets both with carbon fibre bandage) -Custom power electronics (PFC, battery chargers, DCDC converters) OFFRES COMMERCIALES Metal products made with a sintering laser melting technique on offer (Ref BOPT20141031001) A Portuguese company that provides metal products made by the sintering laser melting technique and 3D development and rheological simulations, is offering subcontracting activities. The company works within several areas such as molds and plastics, jewelry, dental, tools, etc. The company is also interested in distribution agreements. A new 3D printer for fast and silent printing (Ref: BOSI20141211001) The Slovenian SME has developed a new 3D printer for fast prototyping that can be used in industry, small businesses and for everyday hobby use. The main advantages of the Slovenian SME 3D printer are: the double-nozzle extruders, linear guides with magnetic joints and an autocalibrating system, that all combined offer very high resolution prints. The company is looking for partners interested in a commercial agency agreement or distribution agreement EVENEMENTS HANNOVER MESSE 2015: Technology Cooperation Days SMART FACTORIES & INDUSTRIAL MANUFACTURING Bourse de technologie Hannover (Germany) 14 Apr 2015 to 16 Apr 2015 Abonnez-vous et recevez, par e-mail, une sélection d’opportunités technologiques ou d’affaires. Cette sélection est personnalisée en fonction de vos domaines d’intérêt. Pour plus d’informations : ARDI Rhône-Alpes Sara Maiez-Tribut, Référent Bureau Europe [email protected] 04 79 25 36 74