Agenda des 6 prochains mois

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Agenda des 6 prochains mois
Réunion plénière de l’Assemblée des Citoyens
Extra-Communautaires du 18e arrondissement
Mardi 1er juin 2010
Etaient présents :
Le Vice président : M. Michel LACASSE, adjoint au Maire du 18e chargé de la Citoyenneté
et de l’Accompagnent scolaire, président du conseil de quartier Amiraux-SimplonPoissonniers
Les membres de l’Assemblée : M. Abdoul Madjide BA, M. Tahar BENOUSSAD, M.
Camara BREHIMA, M. Abdelmadjid DJEBALI, Mme Marie ESTRELLA, M. Abdel Madjid
KEBE, Mme Agathe METCHEHE FEZE, Mme Fatoumata KOME, M. Pius AGUNBIADE,
Mme Sofia SAILLIER-TCHOUIKINA, Mme Claudia VAILLANCOURT NIVOCHE.
Les membres excusés : Mme Gabriela BUETTNER, Mme Edith MEDOUANE–NDAFAND
Les membres absents : Mme Naïma AYOUB, Mme Adnane BENAÏSSA, M. Charles
ELIDE, M. Rodney CRISP, M. Youssef DARRAB, M. Mohamed ESSAHLI, Mme Souad
IDOUCHBAREG, Mme Lisa MALAMOUD, M. Nicolas MANE, M. François MENDY, M.
Charo MIGUEL–MUNOZ, Mme Janaïna PROVENZANO, Mme Marie SABAL–LECCO,
Mme Emilie SALESSE–GAULTIER, Mme Félicienne SOKI–LANDOU, M. Mamadou
SOW, Mme Demba TRAORÉ, Mme Fatoumata KOME.
Ordre du jour :
-
Rapports des deux commissions et suite des actions à envisager pour les six prochains
mois,
point sur l'Assemblée Parisienne des Citoyens Extracommunautaires,
détermination de l'agenda de l'ACEC 18e jusqu'à décembre 2010,
questions diverses.
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M. Michel Lacasse présente l’ordre du jour décidé avec les membres du bureau lors de la
réunion du 10 mai 2010.
Rapport des commissions et suite des actions à envisager pour les six prochain mois
1
Commission immigration
M.Ba expose les principaux points qui sont ressortis des réunions :
- Le maîtrise de la langue étant une composante primordiale d’intégration des étrangers,
envisager d’envoyer des formateurs dans des lieux où, par exemple, vivent les migrants.
- Les membres souhaiteraient que le travail des commissions soit diffusé régulièrement
dans 18 Ensemble
- Création d’un recueil d’informations juridiques et administratives à l’usage des migrants
M.Camara soulève la question du logement des migrants.
M.Ba note la complexité de la question du logement. Elle n’est pas prioritaire mais
s’intégrerait dans des problématiques que l’ACEC pourrait étudier.
Mme. Estrella revient sur l’envoi de formateurs vers les migrants. Elle ajoute qu’une telle
structure existe déjà. Il serait alors pertinent de s’en rapprocher et réaliser des observations de
terrain pour apprendre sur les pratiques des professionnels et des migrants.
Précisions apportées par M.Lacasse :
1/ Sur la question du logement : Il s’agit d’un problème global qui dépasse le cadre de
l’immigration. En outre, la politique de logement de la Mairie repose sur l’anonymisation des
dossiers. En revanche, il peut être intéressant de mener un travail sur le thème des
discriminations qui pourrait être exposé à M. Michel Neyreneuf ( à la condition de trouver
une méthode appropriée).
2/ Sur la question d’une publication pérenne dans 18 Ensemble : la mairie du 18e ne souhaite
pas consacrer de page régulière pour un projet. Toutefois, il reste possible de mettre en valeur
dans un article une action très ciblée de l’ACEC. Pour une publication perenne, le journal des
conseils de quartier Mosaïque semble un vecteur de diffusion plus approprié.
Mme Saillie –Tchouikina relève l’importance d’une page pour l’ACEC. Elle fait également
remarquer que les membres de l’ACEC devraient valoriser leur travail au sein des conseils de
quartier.
M. Lacasse revient sur l’envoi des formateurs. Le travail des associations est-il approprié en
ce qui concerne l’apprentissage de la langue et l’alphabétisation ? Quel pourrait être l’apport
de l’ACEC en termes de méthode et d’approche ?
M. Brehima pense qu’il faudrait tout d’abord solliciter la mairie pour obtenir la liste des
associations concernées.
M. Agunbiade aborde également la méthode à mettre en place. Il suggère la collecte de
données pour alimenter la réflexion : les attentes des immigrés, le type de public visé, etc... Il
évoque également la difficulté de sensibiliser le public à ce type de démarche. De plus, il
paraît essentiel de se diriger vers des lieux qui concentrent des personnes immigrées tel que
les foyers.
Mme Feze soutient les propos de M. Agunbiade. Elle ajoute qu’il faut atteindre les personnes
qui ignorent l’existence des cours de langue.
2
Mme Saillier – Tchouikina remarque que les recueils d’information ont été mis en place et
qu’il n’est donc pas nécessaire que l’ACEC s’attarde sur le sujet. De plus, elle met en
question la vocation de l’ACEC :celle-ci devrait relever plus d’une instance de réflexion que
d’action. En outre, la proposition d’envoi de formateurs vers les migrants pose deux
problèmes : il remet en question le travail des associations qu’elle juge compétentes et
l’ACEC ne dispose peut-être pas d’une légitimité suffisante du fait de sa jeune existence. La
prudence est donc de rigueur.
M. Ba répond que c’est un projet en cours de réflexion qu’il ne faut pas précipiter. Les
conditions de faisabilité seront étudiées. Quant au recueil, il propose un travail généraliste
d’informations.
Mme Saillier–Tchouikina souligne que ce genre de recueil existe.
M. Lacasse revient sur la préparation de la réunion plénière. Il souhaite vivement que les
membres lisent les rapports des commissions avant la séance.
En ce qui concerne l’envoi de formateurs, il serait intéressant de rencontrer les associations
sur le terrain et de connaître leur positionnement.
Quant à la question de la légitimité de l’ACEC, M. Lacasse répond qu’elle possède une
légitimité institutionnelle car elle a été validée par les élus. Par ailleurs les membres possèdent
une expérience individuelle indéniable. Pour autant l’ACEC n’est sûrement pas légitime dans
la pratique. C’est pourquoi il est incontournable d’évaluer les besoins réels des publics. La
vraie difficulté sera le public des femmes au foyer, plus difficile à toucher.
A la suite des rencontres avec les associations, il serait profitable de faire des synthèses de ces
études, qui pourront faire l’objet de vœux proposés au conseil d’arrondissement.
Il faudrait trouver un moyen d’organisation pertinent pour rencontrer les associations :
élaborer des grilles d’entretien, monter des petits groupes de rencontre.
D’autres personnes peuvent être sollicitées : par exemple, les enfants peuvent être des
prescripteurs efficaces auprès de leurs parents.
M. Camara revient sur la problématique des femmes au foyer et se demande comment les
regrouper car elles vivent souvent éloignées les unes des autres. Pour certains des hommes
migrants, la rencontre est facilitée par leur concentration en un lieu unique comme le foyer.
M. Lacasse pense à juste titre que les enfants sont un recours judicieux pour toucher les mères
de famille isolées. Il rappelle que ce public est d’une extrême vulnérabilité et qu’il sera
difficile de les contacter.
Pour revenir à la méthode envisagée : comment engager le dialogue avec les associations et
leur proposer une collaboration sans se heurter à un refus catégorique ?
M. Camara pense qu’il serait approprié d’aborder les femmes lors de leur réunion de tontine.
3
Commission dialogue intercommunautaire
M. Kebe fait un point sur les 3 réunions qui se sont tenues. Il en conclut qu’il serait
intéressant d’organiser une journée de rencontres avec les associations, les chercheurs, les
services de la mairie et les habitants intéressés par la question. Ce serait l’occasion d’exposer
puis de confronter les expériences et les expertises. Il s’agirait de récolter des données
importantes qui permettraient à la commission de poser les bases la réflexion sur cette matière
première et déterminer ce que pourrait être la valeur ajoutée de l’ACEC.
M. Benoussad intervient à son tour et indique qu’il faut créer des actions à partir de ce qui a
été fait.
M. Kebe indique qu’il faut d’ores et déjà commencer le travail de recueil de données. Ce sera
sans aucun doute un travail de longue haleine et qui demandera une grande prudence. Il
rappelle également que la commission n’a pas de vocation militante, mais que dans le cadre
de sa neutralité, elle doit également mener des actions concrètes.
Il souhaiterait vivement étoffer la commission qui souffre du manque de membres.
Il propose que se mette en place un comité d’organisation de la journée de rencontres.
Mme Saillier–Tchouikina suggère que pour attirer les personnes, l’organisation d’un grand
repas est tout indiquée.
Elle remet en question l’intitulé de la commission « dialogue intercommunautaire » qui ne fait
pas vraiment de sens car trop abstrait. Elle dit avoir besoin d’exemples concrets en matière de
dialogue interculturel.
M. Kebe rétorque que le dialogue intercommunautaire n’est pas une abstraction mais du vécu.
Dans tous les cas sa remise en question n’est pas pertinente. Les membres l’ont validé lors
d’une séance plénière, elle est donc juste aux yeux des membres.
Pour répondre au projet d’un repas, il pense personnellement que l’idée est certes conviviale
et fédératrice mais n’incite pas les personnes à la réflexion.
M. Agunbiade juge que la question du dialogue intercommunautaire est légitime. Il pense
notamment aux lieux de sociabilité comme les cafés qui ne fonctionnent pas ou mal : les
personnes se regroupent par affinités communautaires. Il faut donc trouver le moyen de
fédérer les gens et garder à l’esprit une dynamique collective.
M. Ba réplique que c’est l’échange qui est intéressant. Il faut créer les conditions nécessaires
qui mettent en valeur les cultures et créent des liens avec « l’autre ».
M. Kebe réagit par rapport au déroulement des réunions de l’ACEC. Elles ne sont pas le lieu
de divergence sur les intitulés des commissions. Pour être efficace il ne faut discuter que de
l’ordre du jour.
Mme Vaillancourt – Nivoche remarque que le projet de rencontre est intéressant et qu’il serait
profitable de faire un état des lieux.
M. Lacasse conclut sur le sujet en indiquant que mettre les « cerveaux ensemble » permettra
de faire cet état des lieux.
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
Point sur l'Assemblée Parisienne des Citoyens Extracommunautaires
M. Lacasse indique qu’il n’a pas encore d’informations de l’Hôtel de Ville. A priori
l’assemblée n’aura pas lieu avant le dernier trimestre de l’année.
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Accueil de deux nouveaux membres titulaires de l’ACEC :
- Mme Fatouma KOME remplace Mme Emilie SALESSE GAULTIER qui quitte Paris
- M. Pius AGUNBIADE remplace M. Gregory HOLLYFIELD.
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