La tour Saint-Martin va être rendue au public
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La tour Saint-Martin va être rendue au public
Nord vaudois - Broye 23 24 heures | Vendredi 19 décembre 2014 Molondin Un homme meurt dans l’incendie de sa maison Un quinquagénaire a été retrouvé mort dans son canapé, mercredi après-midi à Novalles Classée en 1911, la tour Saint-Martin est fermée au public depuis l’été 2013. OLIVIER ALLENSPACH - A La tour Saint-Martin va être rendue au public accessible, sinon à ceux qui ne souffrent pas de vertige… Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que nous allons entreprendre les travaux qui feront à nouveau de ce monument un lieu de visite prisé», a affirmé le ministre, non sans se réjouir de la volonté constante des autorités locales de trouver des solutions. Le Canton profite de la restitution d’une stèle sculptée du VIe siècle à la Commune pour annoncer les travaux de sécurisation de ce monument classé Un vrai escalier Frédéric Ravussin «Nous cherchons des solutions pour financer la sécurisation de la tour Saint-Martin et nous allons sensibiliser des députés à notre cause. Nous ne voulons pas qu’elle reste fermée au public.» Syndics des deux villages voisins de ChênePâquier et de Molondin, Guy-Cyrille Jaquier et Alexandre Correvon ont fait mieux que ce qu’ils annonçaient au printemps, puisque c’est un conseiller d’Etat qui a entendu leur appel. Pascal Broulis figure en effet au nombre des admirateurs de ce monument, symbole des deux villages nord-vaudois, puisque situé sur le territoire du premier, mais plus proche géographiquement des maisons du second. Et c’est bien le ministre des Finances vaudoises qui a annoncé la bonne nouvelle aux habitants, hier soir: l’imposante tour carrée fermée à l’été 2013 ne restera pas une forteresse imprenable ad aeternam. «J’ai découvert cet édifice magnifique enfant, à l’occasion d’une course d’école», souligne Pascal Broulis. Depuis, le politicien y est revenu à de nombreuses reprises, à différentes étapes de sa vie, toujours touché par le charme de ce site du plateau de Saint-Martin et des deux villages qui le bordent. «Jusqu’à sa fermeture pour des raisons de sécurité, la tour était si peu La stèle est exposée dans l’église de Chêne-Pâquier. DR De fait, un certain nombre d’options techniques ont été discutées entre les deux Communes et le Canton. Le principe n’a pas encore été retenu, mais l’intérieur de la tour sera débarrassé de la rampe métallique qui permet d’accéder à son sommet, davantage échelle qu’escalier, et sera doté d’un véritable escalier tournant à rambardes fermées. En bois et en acier, il sera accessible par tous les temps. «L’investissement est estimé à 150 000 francs», souligne Olivier Dessimoz, délégué à la communication du Département des finances et relations extérieures. Un montant qui sera pris en charge aux deux tiers par le Canton, Molondin et Chêne-Pâquier se partageant les 50 000 francs restants. «L’association des Amis de la tour vient d’être créée pour récolter les fonds nécessaires», reprend Alexandre Correvon. Les visiteurs devraient pouvoir à nouveau monter jusqu’au sommet de la tour (qui culmine à 22 m) à la fin du printemps prochain. En contemplant l’esplanade qui s’étendra à leurs pieds, ils auront ainsi à nouveau tout loisir d’imaginer ce qu’étaient la seigneurie de Saint-Martin du Chêne et le bourg qui s’étendait au pied de la tour carrée. Elle est en effet l’unique vestige d’un château cossu construit par les seigneurs de la région vers 1240 et détruit par les Bernois au XVIe siècle. Une stèle du VIe siècle retrouve sa place U Edifice historique classé en note 1 (il y en a 1180 dans le canton), la tour Saint-Martin est donc d’importance nationale. Avec, par exemple, la cathédrale de Lausanne, le château de Chillon ou l’abbatiale de Romainmôtier, elle figure d’ailleurs «dans la liste des 152 monuments vaudois inscrits sur la liste A des biens culturels protégés par la Confédération», comme le souligne Laurent Chenu, conservateur cantonal des monuments et sites. Pendant des années, ce trésor historique recelait un autre joyau: une stèle funéraire sculptée du haut Moyen Age. Mise au jour en 1821, cette pierre de 600 kg recouvrait un sarcophage mérovingien du VIe ou VIIe siècle. Découverte à l’extrémité de l’esplanade du château disparu, elle abritait deux squelettes dont on ne sait pour ainsi dire rien. La richesse de cette dalle cintrée en grès de la Molière provient de la croix montée sur hampe qui y figure. C’est l’une des plus anciennes représentations de la croix chrétienne connues dans le canton, et l’une des rares pierres funéraires de ce type répertoriées en Suisse. Déplacée plusieurs fois, la stèle a été scellée à l’intérieur de la tour, à la merci des intempéries. En 1993, elle était transférée au Musée cantonal d’archéologie et d’histoire, qui devait en faire une copie pour les villages. «Mais nous n’avons rien vu venir jusqu’à ce qu’on en parle à Pascal Broulis, vingt ans plus tard, lors de discussions concernant la sécurisation de la tour», souligne Alexandre Correvon, syndic de Molondin. Si le ministre s’est alors engagé à donner un moulage de ce joyau, c’est un cadeau de Noël encore plus précieux qu’il a offert aux deux Communes. Depuis hier, en effet, la stèle originale est exposée dans l’église de Chêne-Pâquier, autre haut lieu patrimoine historique vaudois. Le Technopôle de Sainte-Croix touche les étoiles L’Institut suisse de la soudure formera des personnes dans le domaine de l’électronique haute fiabilité grâce à une accréditation de l’Agence spatiale européenne L’aboutissement d’un travail de longue haleine, emmanché depuis plus de deux ans, a été officialisé hier au Technopôle de SainteVC5 Contrôle qualité Croix. Fondation basée à Yverdon, l’Institut suisse de la soudure (SWI) a ouvert sur le balcon du Jura une seconde plate-forme, laquelle a reçu l’accréditation de l’Agence spatiale européenne (ESA). Seuls six autres centres de formation bénéficient d’un tel certificat en Europe, délivré au terme d’un audit très pointu. Désormais, des entreprises pourront envoyer leurs employés se former à Sainte-Croix dans le domaine du brasage électronique haute fiabilité selon les référentiels spatiaux de l’ESA. «Le secteur spatial est le plus haut niveau d’excellence en matière d’électronique», relève Pierre Rogé, responsable qualité et marketing du SWI. Pour les entreprises suisses, la certification de leurs collaborateurs selon ces normes reconnues internationalement est un atout majeur. D’autres secteurs comme l’aéronautique, le medtech, l’auto- mobile peuvent aussi en profiter pour se démarquer de la concurrence internationale et valoriser la compétence de leurs employés, souligne le SWI. L’accréditation de la fondation est le fruit d’un large partenariat liant le Technopôle de SainteCroix, la Haute Ecole d’ingénierie et de gestion (HEIG-VD), le Centre professionnel du Nord vaudois et le Swiss Space Center à l’EPFL (SSC). V.MA. L’ambiance est lourde à Novalles. Le village situé sur les hauts de Grandson a été le cadre d’un drame silencieux, ce mercredi. Alertés par un voisin, les pompiers découvraient le corps sans vie d’un homme dans sa maison, située en plein centre. «La piste accidentelle est privilégiée et on peut exclure la présence d’un tiers, prévient JeanChristophe Sauterel, porte-parole de la police cantonale. Le corps n’a pas encore été formellement identifié, mais il s’agit vraisemblablement du locataire.» La Gendarmerie, revenant sur une information de La Région, précise que l’enquête est en cours. Selon nos informa- tions, la victime serait un quinquagénaire travaillant pour un cigarettier de la région neuchâteloise. Il se serait assoupi au retour du travail, laissant tomber une cigarette sur son canapé, qui a pris feu. Les habitants du village sont sous le choc et accusaient le coup, hier encore. «Vous savez, tout le monde se connaît ici», laisse échapper un voisin. La maison de la victime, qui vivait seule, ne conserve aucune trace de l’intervention des sapeurs ou du sinistre. La fumée est apparemment restée confinée à l’intérieur. Seule une vitre noircie a servi de signal pour donner l’alerte. Les sapeurs ont été contactés mercredi en début d’après-midi. Le sinistre, localisé uniquement à l’intérieur de la pièce dans laquelle la victime a été retrouvée, pourrait toutefois avoir pris bien plus tôt. E.L.B. Une seule pièce a pris feu. La police privilégie la thèse de l’accident. JEAN-PAUL GUINNARD La terre a tremblé hier à 30 km sous Yvonand Hier, le village a été l’épicentre d’un séisme à 0 h 04. La secousse de 3 sur l’échelle de Richter a été ressentie à Yverdon, à Lausanne et à Fribourg De la vaisselle qui tinte, des portes qui craquent ou une lampe de chevet qui se renverse tout à coup. De nombreux Vaudois ont ressenti le tremblement de terre, hier peu après minuit. Une secousse de 3 sur l’échelle de Richter qui a été perçue aussi bien à Fribourg qu’à Lausanne ou encore à Yverdon, bien que son épicentre ait été localisé à Yvonand, indique 20 minutes. Sur place, peu d’habitants ont remarqué le phénomène. «Le tremblement de terre a eu lieu la nuit et ne nous a pas réveillés», sourit Marianne Burdet, présidente du Conseil communal. Si la secousse n’a pas dérangé le sommeil de certains, c’est Ballet de Noël de l’Ecole Terpsichore Grandson Le Junior Ballet Terpsichore de Brigitte Roman donne samedi deux représentations de son spectacle Danse au fil des saisons, interprété par sept jeunes filles de 12 à 17 ans. Salle des Quais, à 16 h et 20 h. Rés: 078 719 24 12. V.MA. Une jam de Noël aux Citrons Masqués Yverdon Les Citrons Masqués accueillent la dernière jam-session de l’année, ce soir à 20 h 30. Le public est invité à monter sur scène pour démontrer ses talents musicaux dans une ambiance détendue. «Petite bière» offerte pour marquer la fin de l’année. F.RA. qu’elle a eu lieu à 30 km sous le village nord-vaudois, à la limite de la croûte et du manteau terrestres. «Ce séisme était particulièrement profond, explique Clotaire Michel, du Service sismologique suisse (SSS). Il y en a en moyenne cinq de cette ampleur par an dans le pays. Des secousses à une telle profondeur observées sur le Plateau sont une particularité suisse, on ne sait pas trop pourquoi.» Hier, par le biais de son site Internet, le SSS a reçu plus de soixante témoignages de personnes ayant senti la terre trembler, un peu partout en Suisse romande. Le séisme a été enregistré par plus de 40 stations de mesures du SSS, jusqu’à 108 km de l’épicentre. Ce qui ne signifie pas pour autant que ce tremblement de terre ait fait des dégâts en surface. «C’est très improbable, étant donné la profondeur à laquelle s’est produite la secousse», note Clotaire Michel. C. DU. Portalban (FR) Une pollution a été détectée lundi dans le ruisseau la Contentenette, à Portalban. Le Service de l’environnement et le garde-faune ont trouvé sur place plus de 700 poissons morts, dont 600 ablettes et 100 truites, pour un total d’environ 27 kg. L’origine de la contamination n’est pas encore connue. Elle viendrait du village. Des analyses sont en cours pour l’établir précisément. A.R.-M.