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Conception : + starHlight Impression : Imprimerie municipale Henry Raeburn, James Duff, 4e comte de Fife, vers 1815 (détail) – Huile sur toile, 253×197 cm – Collection University of Dundee Museum – Photo : University of Dundee, Museum Services Trois siècles d’art en écosse 18e — 21e siècle Musée du château des ducs de Wurtemberg Inauguration de l’exposition : Vendredi 20 novembre 2015 à 18h Inspiré de la ballade écrite par le poète Robert Burns - « My Love is like a red red rose » (1788) le titre de cette exposition introduit un regard quasi-amoureux porté sur les scènes artistiques en Écosse, pays invité au Marché de Noël de Montbéliard cet hiver. Pour les Romains, l’Écosse était « au bord du monde habitable » ; selon Voltaire, c’est le pays vers lequel on se tourne « pour trouver toutes nos idées sur la civilisation ». À travers trois cents ans d’histoire de l’art, l’exposition tente de souligner son indépendance d’esprit, de tracer les filiations, d’effleurer certains clichés et d’ouvrir de nouvelles perspectives. John Watson Nicol Lochaber No More, 1883 Huile sur toile – 109,2×83,8 cm Collection Fleming-Wyfold Art Foundation, London ©Fleming-Wyfold Art Foundation My lOve is liKe a red red ROse Trois siècles d’art en écosse / 18e — 21e siècle Une centaine d’œuvres provenant de collections universitaires, nationales et privées en Écosse et en Angleterre, ainsi que de collections publiques françaises sont ainsi réunies pour la première fois en France. Combinant traditions et avant-gardes, peintures, photographies, mobilier, films, sculptures entrent en dialogue avec la philosophie, la littérature, la musique et la danse. Débutant à l’époque des Lumières avec des portraitistes jouant un rôle majeur dans la vie intellectuelle à Édimbourg, investis dans une quête des sciences sociales et de l’esthétique, l’exposition se poursuit avec une série de paysages propre à l’Écosse, associée à un sentiment national et un certain romantisme. Nature et culture s’assemblent dans les vues panoramiques de la vallée de la rivière Clyde et de lochs, faisant souvent écho aux romans de Walter Scott. Un éclairage est apporté au phénomène d’évictions (clearances), forçant des milliers de paysans des Highlands à émigrer. Réalisme social et appartenance à la culture celtique convergent. Le mouvement préraphaélite typique de la période victorienne révèle des scènes de genre et de légendes historiques, tandis que le symbolisme poursuit des voyages intérieurs. En pleine expansion industrielle, Glasgow devient une nouvelle capitale culturelle durant la seconde moitié du 19e siècle. Hill & Adamson s’engagent très tôt dans la photographie documentaire et humaniste avec leurs premiers calotypes au port de Newhaven. Les Glasgow Boys optent pour une peinture plus réaliste, urbaine et rurale. Figures de 21.11.2015 → 28.02.2016 proue du Glasgow Style, l’architecte et designer Charles Rennie Mackintosh et The Four donnent le ton d’une nouvelle ère. Associant courbes symbolistes à une certaine rigueur géométrique, ils inventent un modernisme empreint de mythes. Au tournant du 20e siècle, les peintres édimbourgeois se distinguent, le regard tourné vers Paris. Les Coloristes abordent les questions de formes par le chromatisme, au travers de paysages et de natures mortes. Parmi eux, John Duncan Fergusson étend ses recherches au mouvement et au rythme, influencé par les révolutions qui s’opèrent au même moment dans la danse. Dans la deuxième moitié du 20e siècle, Eduardo Paolozzi et Ian Hamilton Finlay représentent une nouvelle génération de sculpteurs écossais, investis par la condition humaine et la poésie, par la culture Pop ou l’art conceptuel. Depuis lors, les scènes artistiques écossaises et leurs pratiques d’une grande diversité – du design, au film expérimental, à la peinture, et aux arts appliqués – occupent une place internationale majeure. À l’image des artistes activant leur mémoire culturelle pour forger leurs projections contemporaines, Douglas Gordon déclare : « I Still Believe In Miracles ». Traversant ces trois siècles avec l’œil aiguisé de spécialistes écossais, mêlant regard scientifique et vision intuitive, l’exposition se découvre telle une épopée artistique. David Gauld, St Agnes (étude), vers 1890 Huile sur papier – 64×49 cm Collection Fleming-Wyfold Art Foundation, London ©Fleming-Wyfold Art Foundation L’exposition présente des œuvres de : Henry Raeburn, Allan Ramsay, Medina the Younger, David Martin, John Fleming, Charlotte Nasmyth, John MacWhirter, Abraham Cooper, Joseph Noel Paton, John Watson Nicol, David Gauld, John Duncan, James Ferrier Pryde, Duncan McGregor Whyte, David Octavius Hill & Robert Adamson, James Craig Annan, Charles Rennie Mackintosh, Katherine Cameron, Christopher Dresser, William York MacGregor, Samuel John Peploe, Francis Boileau Cadell, George Leslie Hunter, John Duncan Fergusson, Margaret Morris, John Grierson, William MacTaggart, Anne Redpath, Margaret Tait, Norman McLaren, Eduardo Paolozzi, Ian Hamilton Finlay, Douglas Gordon, Lucy McKenzie, Martin Boyce, Luke Fowler, Katie Schwab, ainsi que des publications majeures. My lOve is liKe a red red ROse Trois siècles d’art en écosse / 18e — 21e siècle Commissaires de l’exposition : Caroline Hancock, commissaire indépendante Aurélie Voltz, directrice des Musées de Montbéliard Caroline Hancock, co-commissaire de l’exposition Caroline Hancock est commissaire d’exposition et critique d’art indépendante. En 2015, elle fut commissaire invitée du PAC (Printemps de l’art contemporain) à Marseille et de l’exposition collective The Untold Want au RHA à Dublin. Entre 1998 et 2009, elle a travaillé au Centre Pompidou et au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, à la Tate Modern et la Hayward Gallery à Londres, à l’Irish Museum of Modern Art à Dublin. Membre de l’AICA, (Association internationale des critiques d’art) elle écrit régulièrement sur l’art moderne et contemporain. Caroline Hancock est née en 1974. Elle vit et travaille à Paris. www.carolinehancock.com 21.11.2015 → 28.02.2016 Que tous les prêteurs trouvent ici l’expression de notre gratitude : Collection Charles Asprey, London British Council Collection, London Collection FRAC Bretagne, Rennes Collection FRAC Limousin, Limoges Fleming-Wyfold Art Foundation, London Ingleby Gallery, Edinburgh Manufacture Zuber & Cie, Rixheim The Most Honourable the Marquess of Ailsa, Ayrshire The Modern Institute, Glasgow Musée d’Orsay, Paris Musée du Papier peint, Rixheim University of Dundee, Museum Collections The University of Edinburgh Art Collection University of Stirling Art Collection William Zachs, Edinburgh British Film Institute Archives British Pathé, London Glasgow School of Art Perth Museum and Art Gallery, Perth Kinross Council, Perth National Film Board of Canada, Mr Alex Pirie, Margaret Tait Collection National Library of Scotland, Moving Image Archive La provenance des œuvres : George Leslie Hunter, Peonies in a Chinese Vase, vers 1928 Huile sur planche – 61 x 50,8 cm Collection Fleming-Wyfold Art Foundation, London ©Fleming-Wyfold Art Foundation My lOve is liKe a red red ROse Trois siècles d’art en écosse / 18e — 21e siècle Sur plus d’une centaine d’œuvres prêtées aux Musées de Montbéliard, plus de 50 œuvres viennent d’écosse, vingt de Grande-Bretagne et une trentaine de France. Les collections de la Ville de Montbéliard seront également mises à l’honneur. Le public pourra découvrir le fonds de la Médiathèque municipale en lien avec l’écosse ainsi que certaines œuvres des fonds du Musée Beurnier-Rossel et du département des sciences naturelles. 21.11.2015 → 28.02.2016 Evénements autour de l’exposition Mercredi 9 décembre 2015 à 20h15 Mary, Queen of Scots (2014) Projection au cinéma Le Colisée à Montbéliard du film de Thomas Imbach. Samedi 30 janvier 2016 à 20h Burns Night au Musée du Château des ducs de Wurtemberg Depuis 200 ans, tous les 25 janvier (date de naissance du poète) Robert Burns est célébré par les écossais dans le monde entier. Lors de cette soirée festive le mettant à l’honneur, un groupe de danseurs, une déclamation de ses poèmes et une visite thématique autour du poète sont programmés. Jeudi 4 février 2016 à 18h30 « L’esthétique de l’écosse » Conférence par Jacinto Lageira, Professeur des Universités Paris I Panthéon-Sorbonne (Arts plastiques et Sciences de l’art) au Musée du château des ducs de Wurtemberg, à Montbéliard. Anonyme, d’après Alexander Nasmyth Robert Burns (1759-1796), 1790 Huile sur bois – 21,6 × 29,2 cm The University of Edinburgh Art Collection ©The University of Edinburgh, Art collection Musée du château des ducs de Wurtemberg 25200 Montbéliard Tél. : 03 81 99 22 61 [email protected] www.montbeliard.fr Horaires : Tous les jours sauf le mardi De 10h à 12h et de 14h à 18h Le musée est fermé les 25 Décembre et 1er Janvier. Contact presse Claude Trouttet-Lamouche Tél. : 03 81 99 21 64 [email protected] My lOve is liKe a red red ROse Trois siècles d’art en écosse / 18e — 21e siècle 21.11.2015 → 28.02.2016