thierry balasse/pierre henry

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thierry balasse/pierre henry
spectacle musical
THIERRY BALASSE/PIERRE HENRY
Concert pour le temps présent
8 > 10 octobre 2015
SERVICE DE PRESSE
Théâtre de la Cité internationale • Philippe Boulet
06 82 28 00 47 • [email protected]
Concert pour le temps présent, Tournée 2015-16
• Concert pour le temps présent sera créé les 3 et 4 octobre 2015
à la Maison de la musique de Nanterre
• 28 janvier 2016 > TAP, Scène Nationale de Poitiers
• 2 février > La Passerelle, Saint-Brieuc
• 4 février > Le Quartz, scène nationale de Brest
• 9 février > Le théâtre de Macon, scène nationale
• 12 février > L’Orange Bleue, Espace culturel d’Eaubonne
• 23 février > le Théâtre, scène nationale de Saint-Nazaire
• 26 février > Théâtre Anne de Bretagne, scène conventionnée de Vannes
• 2 mars > La Filature, scène nationale de Mulhouse
• 4 mars > Scènes du Jura, scène nationale, à Dole
• 10 et 11 mars > MC Bourges
• 24 mars > Tandem Arras-Douai, scène nationale
• 8 avril > Le Figuier Blanc, centre culturel d’Argenteuil
• 3 mai > Agora de Boulazac
• 27 mai > L’Arsenal, Metz en scènes, Metz
bord de plateau (entrée libre)
• tous les soirs / rencontre avec Thierry Balasse à l’issue de la représentation
Théâtre de la Cité internationale
17, bd Jourdan • 75014 Paris | administration • 01 43 13 50 60 | www.theatredelacite.com
couverture © Danila Tkachenko
TARIFS
de 7 € à 22 € | De 13 à 30 ans • 13 € – Jusqu’à 12 ans inclus • 7 €
BILLETTERIE
www.theatredelacite.com
Tél. : 01 43 13 50 50 (du lundi au vendredi 13h – 18h30, le samedi 14h – 18h30)
et chez nos revendeurs FNAC, Théâtre on line et billetreduc.com
Le Théâtre de la Cité internationale / Cité internationale universitaire de Paris est subventionné par le ministère de la Culture
et de la Communication – direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France, le ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche et la ville de Paris. Avec le soutien du conseil régional d’Île-de-France pour les résidences
d’artistes. Avec l’aide de l’Office national de diffusion artistique et Arcadi pour l’accueil de certains spectacles.
suivez le fil @theatredelacite avec #thierrybalasse
spectacle musical
THIERRY BALASSE /
PIERRE HENRY
Concert pour le temps présent
Avec la Muse en Circuit, Centre national de création musicale
PROGRAMME
• Fanfare et arc-en-ciel création de Pierre Henry, pour orchestre
de haut-parleurs, commande de la Cie Inouïe / Thierry Balasse
• Fusion A.A.N. création de Thierry Balasse,
pour piano préparé, gants larsen, spatialisateur et orchestre pop
• Messe pour le temps présent, de Pierre Henry et Michel Colombier
recréation sur instruments pour électronique et orchestre pop
du 8 au 10 octobre 2015
jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10 octobre — 20 h 30
durée 1 h 20
un spectacle conçu par Thierry Balasse
scénographie et lumière Yves Godin — sonorisation Étienne Bultingaire
Avec la collaboration de Son Ré pour l’orchestre de haut-parleurs
recréation du spatialisateur Rodolphe Baudouin (bois et métal) et Marc Sirguy (électronique)
costumes Alexandra Bertaut — construction Timothy Larcher
SUR SCÈNE Étienne Bultingaire diffusion sur orchestre de haut-parleurs
Thierry Balasse cadre de piano, bagues-larsen, traitements numériques,
synthétiseurs, cymbale, theremin et cloches tubulaires
Cécile Maisonhaute piano préparé, synthétiseurs, flûte, voix, guitare
Benoit Meurant spatialisateur, synthétiseurs, guitare
Éric Groleau coquillage, eau, hang, cadre de piano, batterie
Éric Löhrer guitare électrique — Élise Blanchard basse et voix
Antonin Rayon synthétiseur, orgue Hammond — Julien Reboux trombone
TECHNIQUE Étienne Bultingaire et Julien Guinard sonorisation en salle
Julien Reboux sonorisation sur scène — Nicolas Barrot régie générale et régie lumière
Hedwige Renoul régie plateau
diffusion Marthe Lemut Or not… — administration Emmanuelle Sagnier
production Compagnie Inouïe / Thierry Balasse coproduction La Maison de la musique de Nanterre, Les
Scènes du Jura – Scène nationale, La MCB° Bourges, La Villette-Résidences d’artistes 2015, La Filature
Scène nationale – Mulhouse, Metz en Scènes / L’Arsenal, Tandem Scène nationale Arras-Douai avec le
soutien du Dicréam, la Région Île-de-France au titre de l’acquisition de matériel scénographique son, de
la SPEDIDAM et de la SACEM • Avec l’accueil en résidence de création de La Villette-Résidences d’artistes
2015, L’École de musique de petite Camargue de Vauvert, La Maison de la musique de Nanterre, avec le
soutien à la résidence musiques actuelles du Centre National des Variétés (CNV)
Concert pour le temps présent
Composée en 1967 pour un ballet de Maurice Béjart, la Messe pour le temps
présent de Pierre Henry n’a — aussi étonnant que cela puisse paraître —
encore jamais été jouée en public par des instrumentistes. Thierry Balasse
relève-donc le défi : donner à voir cette pièce pionnière en son temps, une
des premières à s’ébattre sans complexe dans les sons électroniques. Une
œuvre inédite du même Pierre Henry ouvrira le bal : Fanfare et arc-en-ciel ou
quand un compositeur se rêve, un instant, « filmeur de musique ». Entre ces
deux pièces se glissera un hommage en forme de rencontre instrumentale
et de fusion des technologies, orchestré par Thierry Balasse, entre piano
préparé et bagues larsen.
Trois écoutes dans un même concert
• Fanfare et arc-en-ciel mettra en jeu l’orchestre de haut-parleurs si cher à Pierre
Henry : entre 30 et 40 systèmes de diffusion seront disposés sur scène et dans la salle,
permettant à la musique, créée en studio, de prendre tout son développement dans
l’espace. Ce dispositif propose une expérience rare, inhabituelle, mettant en jeu un
dispositif initié par Pierre Henry, pour l’installation et le réglage duquel Étienne
Bultingaire, ingénieur du son du projet, est devenu un expert. Le spectateur est convié
pour cette première partie à une écoute « pure », dite acousmatique, sans autre support
visuel que l’orchestre de haut-parleurs.
• Fusion A.A.N. (de Thierry Balasse) souhaite réconcilier électroacoustique et geste
musical — une notion tendant à s’effacer avec l’utilisation de l’ordinateur. La pièce
proposera une écoute s’appuyant sur la fusion des sons acoustiques (piano préparé et
percussions), des sons électroniques analogiques (synthétiseurs, générateur basses
fréquences et magnétophones à bandes) et des sons numériques (transformation en
temps réel du son des instruments de l’orchestre). L’utilisation d’instruments tels que
les percussions, le piano, les gants larsen, mais aussi le « spatialisateur » reconstitué du
GRM, permettront au spectateur de profiter d’une gestuelle variée et développée.
• La Messe pour le temps présent enfin nous plongera dans une écoute s’appuyant sur
notre mémoire tout en créant un espace nouveau : le spectateur retrouvera toute la
dynamique rythmique très précise du travail de Pierre Henry que nous respecterons au
plus près, mais l’écoute sera renouvelée par la présence des instrumentistes en direct
et par l’éclatement de l’espace puisque la sonorisation utilisera l’orchestre de hautparleurs. La Messe pour le temps présent existe actuellement sous deux formes : une
version disque, la plus connue du grand public, avec ses quatre mouvements (Psyché
rock – Jericho jerk – Teen tonic – Too fortiche) et la version ballet utilisée par Maurice
Béjart. Nous proposerons pour le spectacle un montage de ces deux versions, permettant
de révéler des passages musicaux inconnus du grand public.
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Concert pour le temps présent
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Entretien avec Thierry Balasse
Vous voulez mettre en scène pour la première
fois Messe pour le temps présent. Pourquoi
pensez-vous que cela n’a encore jamais été fait ?
Même si j’ai été formé dans une école de
théâtre, quand je parle de « porter à la scène »
une œuvre musicale, cela est très différent
d’une mise en scène théâtrale. La Messe pour
le temps présent est une œuvre sur support.
C’est à dire qu’elle a été créée en studio, avec
des musiciens instrumentistes d’un côté, et les
sons électroniques de Pierre Henry de l’autre. La
fusion a été créée en studio par le compositeur,
en 1967, et depuis, nous ne connaissons que
cette version « virtuelle », sur bande, ou des
remix faits à partir de cette version. Mais cette
musique de studio (créée au départ pour être
lue sur bande pour accompagner un ballet de
Béjart) peut se jouer sur scène, et c’est mon
souhait. Découvrir le plaisir de la jouer sur
scène, avec quatre instrumentistes « pop » et
trois musiciens de l’électronique. Le plaisir
pour nous de la jouer, et pour les spectateurs, le
plaisir de la voir jouer pour la première fois, et de
l’entendre dans une version interprétée, donc
un peu différente. Et puis ce sera l’occasion de
créer en direct cette fusion entre électronique et
musique populaire.
autrement. Beaucoup de spectateurs disent
avoir apprécié la dimension « mise en scène » du
spectacle La Face cachée de la lune. Pourtant, je
vous assure que je n’ai fait que mettre en scène
les nécessités de la musique, accompagné il
est vrai par Yves Godin à la scénographie et à la
lumière, comme pour cette création.
Chercherez-vous dans votre mise en
scène l’origine « chorégraphique » de cette
composition de Pierre Henry ? Comment allezvous donner à voir cette musique ?
Je vais donner à voir cette musique en la jouant
et en la faisant jouer par sept êtres humains,
7 personnes qui ont leur gestuelle, leur
appréhension de la musique, leur personnalité.
Non, je ne fais pas de recherche dramaturgique
liée à la danse. C’est la composition de Pierre
Henry qui m’intéresse.
De manière générale, lorsque vous écrivez de
la musique, la dimension visuelle entre-t-elle
en jeu dans votre écriture ?
Elle n’entre pas en jeu au moment de la
composition, mais je suis très sensible au geste
musical. Donc je préfère mettre en musique
des instruments qui développent un jeu, un
geste. Le recours à l’ordinateur n’intervient que
pour certains traitements impossibles à faire
© A. Araya
Votre désir de donner à « voir » autant qu’à
entendre cette pièce vient-il de votre sentiment
que cette pièce est aussi faite pour être vue,
qu’elle a une dimension spectaculaire ?
Je ne suis pas en recherche de spectaculaire,
et ce qui me guide est le son, avant tout. Mais
j’ai personnellement beaucoup de plaisir à voir
des musiciens instrumentistes interpréter une
œuvre. Encore une fois, qui peut dire qu’il a vu
des musiciens jouer cette pièce ? Je me trompe
peut être, mais je crois que cela n’a jamais été
fait. Donc on verra un musicien jouer les cloches
tubulaires, on verra comment certains sons
électroniques se faisaient à cette époque… Ce
sera de la musique « vivante ».
Concert pour le temps présent
Comment avez-vous composé la suite du
programme ? Y a-t-il un fil rouge sonore ? des
effets d’échos ou de contrepoint ? un autre type
de lien entre les pièces ?
Mon souhait est de faire découvrir cette
musique électroacoustique si peu programmée
sur nos scènes pluridisciplinaires. Je m’appuie
donc sur cette œuvre majeure qui fait partie de
notre mémoire musicale, et j’en profite pour
faire découvrir une toute nouvelle composition
de Pierre Henry, Fanfare et arc en ciel, qu’il a
composé spécialement pour nous. Une pièce de
vingt minutes qui ouvrira le concert, jouée sur
un « orchestre de haut-parleurs ». Et je souhaite
aussi créer une passerelle entre les gestes des
années 50/60 des pionniers dont Pierre Henry
avec nos musiques d’aujourd’hui en proposant
une création personnelle, mettant en jeu des
systèmes de traitements très récents, mais aussi
la reconstitution du spatialisateur du GRM des
années 60, pièce unique qui a été détruite.
Il y aura effectivement des effets d’« écho »
puisque la pièce Fanfare et arc en ciel utilise des
sons de piano préparé et des larsen, et ma propre
pièce aussi. Et dans ma pièce, on entendra en fin
de parcours des sons créés à partir de certains
sons de la Messe pour le temps présent.
Pouvez-nous nous parler de votre propre pièce
qui clôturera le programme. Pourquoi écrire
pour piano préparé et gants larsen ? Quel type
de « production » sonore recherchez-vous ?
Ma pièce sera placée entre les deux pièces
de Pierre Henry ; c’est la Messe pour le temps
présent qui clôturera le programme. Les
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premières créations de Pierre Henry utilisaient
beaucoup les larsen et le piano préparé.
J’ai personnellement créé un instrument
de musique, les « bagues-larsen » que je
souhaitais utiliser dans ce cadre. Et Cécile
Maisonhaute qui travaille avec la compagnie
depuis plusieurs années développe une
approche personnelle du piano préparé que je
souhaitais retrouver aussi. Pour le reste, j’avais
envie de créer une sorte de « Big Bang sonore »,
un jeu sur le timbre et sur l’espace qui va partir
d’une sensation très étriquée pour aller vers
un développement rythmique et harmonique
éclaté dans toute la salle.
Question naïve : quand vous écrivez une pièce
quel effet recherchez vous ?
Je travaille évidemment sur une sensation,
mais il faut reconnaître que je travaille sur
mes sensations. Je ne cherche pas à en obtenir
chez le spectateur auditeur. J’y ai renoncé en
travaillant sur la psychologie de l’audition.
On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas deux
personnes qui entendent la même chose. Nous
écoutons avec nos oreilles, mais aussi avec
notre mémoire et nos émotions. Comment
pourrais-je prétendre susciter une sensation
qui serait la même pour tous ? Je propose, nous
proposons car nous sommes plusieurs êtres
humains sur scène, et chaque spectateur en fait
ce qu’il veut. J’espère créer un « monde sonore »,
et chacun en verra une facette, à sa façon.
— Entretien réalisé par Stéphane Bouquet,
avril 2015
enceintes © Thierry Balasse
Concert pour le temps présent
Biographies
PIERRE HENRY, compositeur et directeur sonore • « Pierre Henry est né le 9 décembre 1927 à Paris, il étudie
la musique dès l’âge de sept ans. En 1944, guidé par Olivier Messiaen, il compose et pense à la musique du
futur. Sa rencontre avec Pierre Schaeffer est déterminante pour sa création. Inventeur de procédés techniques
de composition maintenant largement standardisés, il n’a cessé de donner à cette musique un souffle et une
ambition qu’on ne lui soupçonnait pas au départ, en construisant un ensemble colossal et varié d’œuvres qui
continuent de toucher tous les publics et toutes les générations. Il a aussi créé un « son » aussi personnel et
reconnaissable que ceux des plus fameux musiciens de jazz, et imposé un univers d’une ampleur cosmique, un
véritable monde où l’archaïque et le mythique côtoient le familier, et qui chante les émerveillements, les espoirs
et les hantises de notre époque. » — D’après Michel Chion, extrait de Pierre Henry, Éditions Fayard 2003
THIERRY BALASSE, compositeur, musicien improvisateur • Son lien avec le son commence par l’écoute de
Gérard Philippe lui racontant des histoires sur le magnétophone Révox C36 de son père, mais aussi par quelques
larsen et effets d’écho involontaires sur la même machine. Après sa formation à l’ENSATT, il travaille pour le
théâtre en mêlant percussions, synthétiseur et échantillonneur. En 1989, la rencontre avec Christian Zanési
est déterminante, puis celle avec Pierre Henry, dont il fut l’interprète. Une résidence de cinq ans à La muse en
circuit dirigée par David Jisse et les rencontres avec Sylvain Kassap et Éric Groleau vont l’amener à développer
son rapport particulier à la musique électroacoustique : il cherche à renouer avec la musique concrète (marquée
par la matière sonore, l’improvisation et l’acceptation de ne pas tout maîtriser) en développant sans cesse de
nouveaux instruments (les gants larsen par exemple), en jouant avec l’espace par la multidiffusion, en utilisant
un instrumentarium toujours instable, et en continuant à utiliser les vieux outils analogiques (synthétiseur
Minimoog, chambre d’écho à bande, réverbération à ressort…) et l’ordinateur, et toujours l’utilisation des mots,
de la poésie. Il est directeur artistique de la compagnie Inouïe, directeur artistique de la collection « Chut ! » de
l’école des loisirs, artiste en résidence aux Scènes du Jura.
Spectacles conçus pour la compagnie Inouïe : Le mur du son, La machine à explorer les sons, Impressions (textes
de Henri Michaux), Zoom – John Cage au creux de l’oreille, La Face cachée de la lune (musique Pink Floyd),
Concertslectures sous casque, Voyage au centre de l’oreille, Touch (trio avec Éric Groleau et Cécile Maisonhaute)
et Jean Jaurès, le monde sensible. Ses compagnons de théâtre et de danse : Bruno Abraham Kremer, Daniel
Zerki, Didier Galas, Vincent Dupont, Sabine Novel, Hestia Tristani…
ÉTIENNE BULTINGAIRE, concepteur de la spatialisation, ingénieur son • Étienne Bultingaire, ingénieur du
son et musicien, côtoie et collabore avec tous les compositeurs qui gravitent autour de Pierre Boulez, mais aussi
Karlheinz Stockhausen, Luciano Berio, Claude Barthélemy, Michel Portal et Pierre Henry. Il travaille aux côtés
de Thierry Balasse (Compagnie Inouïe), Carolyn Carlson, Lucinda Child, Maurice Béjart, François Verret et au
Staatsoper de Berlin avec Peter Mussbach et Kent Nagano. Dans le Jazz et la musique improvisée il rencontre
Benoît Delbecq, Phil Minton, Tony Hymas, Fred Frith, Denis Colin, Didier Petit, Louis Sclavis… Musicien dans
des performances, il propose un univers scénique constitué d’objets divers : lame de bois, feuille de métal,
ventilateur… souvent en mouvement et qui produisent une matière sonore en direct, amplifiée ou traitée.
Ce paysage sonore, visuel et surtout sensoriel, raconte une histoire et peut se confronter à celui d’autres
musiciens ou danseurs. Étienne Bultingaire s’occupe de la sonorisation en salle de La Face cachée de la lune,
spectacle de Thierry Balasse/Compagnie Inouïe depuis la création en 2012.
YVES GODIN, créateur scénographie et lumière • Créateur lumière, Yves Godin collabore au début des années
1990 aux projets de nombreux chorégraphes (Hervé Robbe, Georges Appaix, Fattoumi & Lamoureux), abordant
ainsi un vaste champ d’expérimentations esthétiques. Il travaille ensuite avec plusieurs musiciens, artistes visuels
et chorégraphes (notamment Alain Michard, Kasper Toeplitz, Rachid Ouramdane, Julie Nioche, Emmanuelle
Huynh, Boris Charmatz, Claude Wampler, Christian Sébille, Maria Donata d’Urso, Jennifer Lacey & Nadia Lauro,
Alain Buffard, Vincent Dupont, Thierry Balasse). Sa démarche porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de
la danse, de la musique ou du texte, mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l’acte
scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l’espace et du temps, et le tissage de liens
en réseaux, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps).
Aujourd’hui, il collabore principalement avec Vincent Dupont et Boris Charmatz. Parallèlement, Yves Godin créé
les installations lumière de l’exposition Legend du Domaine de Chamarande (2008), de l’ouverture du LiFE (SaintNazaire, 2008) avec Life light, ainsi que du happening Étrangler le temps (préfiguration du Musée de la danse, avril
2009, Le Garage-Rennes) avec l’installation lumière Fiat Lux pour un garage Volkswagen. Il participe également à
l’expo zéro du Musée de la danse au LiFE (Saint-Nazaire, 2009). Depuis 2008, avec Point d’orgue, dispositif pour
1 000 bougies, il invite des performeurs à investir son installation. Yves Godin a réalisé la création lumière et la
scénographie de La Face cachée de la lune, spectacle de Thierry Balasse/Compagnie Inouïe, créé en 2012.
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La Muse en Circuit, Centre national de création musicale, est vouée dans toutes
ses activités aux musiques décloisonnant le champ de l’art sonore, musiques
nouvelles voire novatrices, affranchies et audacieuses, qu’elles soient instrumentales,
électroniques ou mixtes, qu’elles approfondissent les voies du seul sonore
ou explorent également d’autres territoires artistiques, tels littérature, théâtre,
danse, vidéo ou arts plastiques.
Côté production, La Muse dispose de 3 espaces de travail équipés qui accueillent
en résidence compositeurs, instrumentistes et artistes de toutes disciplines,
en offrant à leurs projets accompagnement et soutien technologique.
Côté diffusion, La Muse propose une saison de spectacles et concerts,
programmés en partenariat avec les salles de concert et les scènes généralistes.
Elle développe également son propre label de disques, Alamuse.
La Muse se préoccupe également de la recherche, en assurant autour du numérique
la veille technologique indispensable au développement des musiques de demain.
Enfin, La Muse s’attache à développer la transmission des pratiques et savoirs
musicaux, avec des actions favorisant la découverte et le partage de nos musiques
avec tous les publics.
La Muse en Circuit est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication –
DRAC Île-de-France, la région Île-de-France, le département du Val-de-Marne,
la ville d’Alfortville, la ville de Paris, la SACEM et la DAAC de Créteil.
La Muse en Circuit est membre de Futurs-Composés, réseau national de la création
musicale ainsi que de Profédim, Syndicat Professionnel des Producteurs,
Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique.

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