atelier filiere - Pays de Lourdes et des Vallées des Gaves
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PLAN DE MOBILISATION DURABLE DES RESSOURCES FORESTIERES DU PAYS DE LOURDES ET DES VALLEES DES GAVES ATELIER FILIERE 1ère réunion du 25/02/2014 – Compte rendu Membres présents Monsieur Jean-Michel NOISETTE DDT - 65 [email protected] Madame Irène SENAFFE Union Grand Sud Communes Forestières [email protected] Madame Mathilde HAREL CRPF Midi-Pyrénées [email protected] Monsieur Pascal LEGRAND CRPF Midi-Pyrénées [email protected] Monsieur Pierre SANGUINET Monsieur Bruno SALOMON Entreprise SEBSO [email protected] Monsieur Jérôme COY ONF - Unité territoriale Gaves [email protected] Monsieur Sylvain ROLLET Parc National des Pyrénées [email protected] Monsieur Joseph FOURCADE SMPLVG [email protected] Monsieur Jean-Marie DUPONT SMPLVG [email protected] Madame Orange RAVELEAU SMPLVG orange.raveleau@ paysvalleesdesgaves.com [email protected] – 06.11.13.20.74 Membres excusés Madame Maryse CARERRE SMPLVG [email protected] Madame Nathalie GONTHIEZ ADEME [email protected] Madame Agathe COQUILLON [email protected] Monsieur Eric CONSTANTIN Interprofession Midi Pyrénées Bois Maison de la coopération ONF Centre Kennedy Monsieur Damien CARMINATI Union Grand Sud Communes Forestières [email protected] Monsieur Bruno SALOMON Entreprise SEBSO [email protected] [email protected] 1 Rappel des objectifs de l’étude – Description synthétique de la méthode Voir document : ‘ copil 25 fevrier 2014.pdf ‘ Objectifs du groupe de travail « Filière » 4/5 réunions prévues au cours de l’étude (3 phases) pour répondre aux questions suivantes : Quels débouchés pour la matière 1ère ? Quels nouveaux débouchés innovants ? Quels partenariats à mettre en place ? Comment optimiser les filières courtes de valorisation ? Quelle adéquation possible entre la ressource forestière locale et les valorisations économiquement viables ? Objectifs de la 1ère réunion Avoir une vision globale et synthétique de la filière bois au niveau du territoire et notamment Connaître les intervenants de la filière forêt-bois du territoire et territoires limitrophes. Identifier les différents produits et débouchés actuels. Discuter des difficultés de marché rencontrées Diagnostic simplifié du territoire Voir document : ‘ diagnostic simplifie du territoire.pdf ‘ Commentaires : si la forêt occupe 30% du territoire, son taux d’occupation est nettement plus important en ne prenant en compte que les surfaces pouvant potentiellement être boisées => Retirer les zones de haute altitude et calculer un nouveau % d’occupation. Discussions et relevés de décisions Approche des volumes commercialisés aujourd’hui L’exploitation de la ressource concerne principalement les forêts sous régime forestier. L’approche des volumes se fera via l’analyse des plans d’aménagement. Il semblerait que les volumes exploités représentent annuellement 6.000 à 8.000 m3 – à confirmer. Très peu d’invendus. Les volumes exploités représentent environ 50% des volumes prévisionnels dans les plans d’aménagement => une part des coupes prévues ne seraient pas réalisées ? Ventes par adjudication en très grande majorité. 3 ventes dans l’année : septembre (Chêne), Octobre (Résineux), printemps (mixte) En forêt privée, vente de gré à gré entre le propriétaire et l’exploitant. Présence de la COFOGAR (Alliance Forêt), mais avec une activité limitée semble-t-il. 2 Bois de chauffage : autoconsommation locale par les propriétaires. Affouage très présent sur le territoire capté par une petite population d'habitants. Pour le reste de la population, un déficit de bois de chauffage existe dans les vallées. La zone de plaine compense ce déficit. Une approche des volumes consommés pourrait se faire en comptabilisant le nombre de foyers sur le territoire (données INSEE) et en y appliquant un ratio issu de l’enquête du CEREN (Centre d’Etudes et de Recherche Economique de l’Energie). Identification des principaux acteurs économiques Très peu d’entrepreneurs de travaux forestiers sur le territoire. Les exploitants forestiers possèdent leurs propres équipes ou font appel à des sous-traitants venus de départements voisins. 5 exploitants majeurs : o M. SANGUINET : scieur local. Consomme 40.000m3/an en moyenne. Mise en place d’une 2ème unité de sciage qui portera la consommation à 55000-60000m3/an en 2015. Utilise du résineux, principalement du bois blanc, toute qualité de sciage (coffrage, charpente…). Utilise prioritairement du bois du territoire. Les chutes de scieries sont envoyées à St GAUDENS sous forme de plaquette. La sciure est envoyée aux usines de panneaux. L’exploitation des bois est réalisée majoritairement manuellement (gros bois). o SEBSO – St GAUDENS : Consomme 1.2million de m3/an, en provenance de Midi-Pyrénées, Aquitaine, Nord de l’Espagne. Exploite environ 4.000 à 5.000m3 de bois sur le territoire (forêt privée et forêt publique). 75% feuillus et 25% résineux. Le BIBE est ciblé, avec exploitation mécanisée de préférence. o Pour les feuillus, environ 80% de BIBE, contre 60% pour les résineux. Le bois d’œuvre est exporté en Espagne. o RIBELRO : Exploite principalement du B IBE. Possède 2 abatteuses. A contacter. o Sud ABIES (basé à CASTRES) : exploite principalement du résineux. Uniquement exploitation forestière (pas de transformation). A contacter. o LAPASSADE (PAU) : scieur qui mobilise essentiellement du feuillus (Hêtre/Chêne) – également négociant en bois. Exploitation par des sous-traitants (E.T.F). A contacter. o Filière Bois Energie o M. SALOMON (SEBSO) précise que la tension sur le BIBE (Bois d’industrie/Bois Energie) est forte ; conséquence : une partie de bois d’œuvre, de qualité coffrage, part en Bois Energie, suivant les fluctuations du marché et les coupes. o Cette tension sur le BIBE s’explique par la présence de gros projets de cogénération dans les départements limitrophes ou sur d’autres régions (TARBES, Aquitaine, PACA…). o Sur le territoire, la filière Bois Energie est en phase d’émergence sur des petits projets. Voir les animateurs des intercommunalités pour faire un point plus précis. o M. SANGUINET précise que les rémanents et la partie de bois d’industrie (diamètre <20cm) restent sur la coupe, l’exploitation de ces bois n’étant pas rentable : seul le bois d’œuvre est débardé. Il est rappelé que les reboisements naturels des zones agricoles délaissées représentent un enjeu social, environnemental et économique : ces reboisements spontanés ayant uniquement une valorisation potentiel à des fins énergétiques (bois de feu, plaquettes), il sera nécessaire d’identifier ces zones, de quantifier leur potentiel ressource et de cerner les différents scénarii possibles pour la mobiliser. 3