Compte rendu – Réunion plénière 22 juin 2006
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Compte rendu – Réunion plénière 22 juin 2006
Mairie du 11ème arrondissement Conseil de Quartier Léon Blum/Folie-Régnault Compte–rendu de la séance plénière du jeudi 22 juin 2006 Ecole primaire, 22 rue Saint Maur Président de séance : Jean-Marie Barrault, arrondissement, chargé des Conseils de quartier. adjoint au Maire du 11ème Elus municipaux: Maïté Errecart, Hervé Morel adjoints au Maire du 11ème arrondissement, chargés des Conseils de quartier. Conseillers de quartier : Betty Abu-Gueida, Claude Combes, Georges Goldman, Françoise Pettelat, Hélène Rozemberg, Bernard Pracht, Sébastien Cochelin, Martine Deslouis, Mathieu Giang, Maurice Habib, Jean-Yves Katz, Caroline Longan-Guignard, Henry Colomb, Estela Valencia, Cécile Fougere-Cazale. Conseillers de quartier excusés : Gérard Tissier, Claudine Fauré, Daniel Faure, Jean-Charles Lallemand. Ordre du jour 1- Thème Solidarité : - Présentation d'un voeu inter quartiers pour la réalisation d'une cantine de quartier dans le cadre d’un projet citoyen de réinsertion des personnes sans domicile fixe dans le XIème arrondissement. Intervenant : Henri Colomb 2- Thème démocratie locale : - Projet d'animations, de réflexions et de débats sur une "république sociale". Intervenant Jean-Yves Katz 3- Dossier Bréguet : - Présentation d’un vœu sur le projet de la Poste Bréguet - Présentation des travaux et des réflexions du groupe de travail du Conseil de quartier. Intervenants : Georges Goldman, Henri Colomb, Jean-Yves Katz, Estela Valencia 4- Thème Animations de quartier : - Marathon intergénérationnel "Star Wars". - Organisation d'un vide grenier Cité Phalsbourg /Emile Lepeu. Intervenant : Estela Valencia 5- Divers : 1 - Proposition de rencontres thématiques et d’organisations de projet avec des conseils de quartier parisiens - Communication - journal Intervenants : Mathieu Giang, Jean-Yves Katz. ∗∗∗∗ Jean-Marie Barrault, adjoint au Maire du 11ème arrondissement chargé des Conseils de quartier, souhaite la bienvenue à toutes les personnes présentes et déclare la séance ouverte. Jean-Yves Katz, secrétaire du bureau du conseil de quartier, propose de débuter la séance par le thème de la démocratie locale. 1- Thème démocratie locale Jean-Yves Katz présente un projet d'animations, de réflexions et de débats sur le thème de la "république sociale". Des thèmes tels que le « harcèlement moral », le « surendettement », « Etre malade à Paris », « la violence chez les jeunes » pourraient être avancés. Une habitante du quartier demande quel budget sera consacré aux débats et quels publics seront visés. Jean-Yves Katz répond que les débats sont à l’état de projet. L’objectif aujourd’hui est de voir entre habitants si le projet est viable et s’il rencontre un engouement. Si c’est le cas, une réunion sera organisée afin de travailler concrètement sur le projet. Il ajoute que le budget de fonctionnement annuel du conseil de quartier s’élève à 3.306€. La communication se fera par les journaux municipaux et par Internet. Estela Valencia, conseillère quartier, souligne que les conseils de quartier sont mal dotés en matière de budget. Il conviendrait d’augmenter les budgets de fonctionnement ou créer une tierce dotation consacrée exclusivement à l’animation. Jean-Yves Katz ajoute que les réunions sur les projets rencontrent peu de mobilisation et d’investissement de la part des habitants. Estela Valencia reprend en disant qu’il serait question de trouver un lieu spécifique pour les réunions du conseil de quartier. Bernard Pracht, conseiller de quartier, soutien le projet de Jean-Yves Katz. Il profite du thème sur la démocratie locale pour signaler, en tant que président de l’amicale des locataires de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), un mécontentement quant au dernier Conseil de Paris, envers certains élus Verts. Il était prévu à l’ordre du jour une délibération sur la construction de 160 logements pour les salariés de l’AP-HP, dans le XVIème arrondissement, square Sainte Perrine. Les 2 Verts ont voté contre en raison du risque d’arrachement d’arbres en cas de projet immobilier. L’AP-HP a reçu beaucoup de dons immobiliers au début du siècle. Aujourd’hui les projets de constructions nouvelles sont rares. Hervé Morel, adjoint au Maire du 11ème arrondissement chargé des Conseils de quartier, explique que le problème soulevé par Bernard Pracht au conseil de Paris se place dans le débat autour du Plan Local d’Urbanisme de la ville de Paris. Il y a eu beaucoup de discussions sur la part relative des logements dont sociaux dans Paris. Les Verts se sont démenés pour que cette part soit plus importante que celle des bureaux. L’aboutissement a été que 198.000 m² de bureaux se sont transformés en logements. Dans le XVIème arrondissement, dans le square Sainte Perrine, ce n’est pas une bonne idée d’y inclure des logements. On ne construirait pas des logements dans le square Gardette du XIème. Le patrimoine de l’AP-HP pourrait servir en outre à du logement social pour ses employés. Estela Valencia préfère que ce genre de points soit évoqué en questions diverses. Loin de penser que le sujet des logements soit inintéressant, elle constate que bien souvent les habitants viennent au conseil de quartier pour parler uniquement de leur problème personnel. Bernard Pracht répond que plusieurs milliers de salariés de l’AP-HP habitent dans le quartier. Par ailleurs, il ajoute que le projet de débats sur des questions de la cité mérite d’être étudiés, afin de mieux préciser les conditions d’organisation. 2- Thème Solidarité Henri Colomb, conseiller de quartier, présente un projet de cantine de quartier. Ce dernier est issu d’une commission inter-conseil de quartier sur le thème de la solidarité, suite à la présence de nombreux Sans Domicile Fixe (SDF) en particulier sur le boulevard Richard Lenoir. Il présente un vœu (annexe 1). Cécile Fougere-Cazale, conseillère de quartier, estime qu’il y a peu d’éléments sur le projet. Des associations spécialisées s’occupent déjà des SDF comme le SAMU Social. Claude Combes, conseiller de quartier, demande combien de repas seraient à servir. Il signale d’autre part que des cantines existent déjà dans le quartier : Mère Térésa rue de la Folie Méricourt, les Petits Frères des Pauvres,… Une habitante du quartier demande s’il s’agit d’une cuisine ou d’une cantine de quartier. Elle signale que de nombreux SDF font leur besoin partout. Le quartier se détériore. Il faut prévoir des toilettes dans le projet de cantine. 3 Betty Abu-Gheida, conseillère de quartier, explique que le réel problème est l’absence de centre d’accueil de jour. La commission inter-conseil de quartier Solidarité travaille aussi sur ce projet. Sébastien Cochelin, conseiller de quartier, pense qu’il peut y avoir un déficit sur la propreté et l’encadrement autour de projets solidaires. Cela gâche les bonnes volontés. Il souhaite ajouter au vœu la dimension psychologique car de nombreux SDF ont un problème avec l’alcool, les drogues et les addictions diverses. Un habitant explique que certains s’habituent à la misère et occasionnent des dégradations. Le nombre de sanisettes gratuites devrait être multiplié. Hervé Morel rappelle que la commission Solidarité a trouvé son origine dans le quartier République / Saint Ambroise. Depuis plusieurs années, de nombreux SDF sont présents dans le quartier et sur le boulevard Richard Lenoir. Cela provoque des nuisances pour les riverains. Ce sont des êtres humains. De nombreux vœux et démarches ont été engagés. La prise en charge des SDF est une compétence de l’Etat. La ville de Paris ne souhaite donc pas engager des actions pour eux, car il n’y a pas de transfert de budget venant de l’Etat. Entre les deux acteurs, des initiatives citoyennes se mettent en place. La question est de savoir si les citoyens soutiennent ces initiatives. Maïté Errecart, adjoint au Maire du 11ème arrondissement chargée des Conseils de quartier, répond que le maire de Paris négocie avec l’Etat pour que certains centres d’accueil ouvrent plus tôt. Il soutient des associations d’insertion, d’aide et de prévention pour ces personnes fragilisées. Il y a de plus en plus de SDF dans Paris. Il faut faire face à cet afflux. Du fait du déficit de centre d’accueil de jour, ces personnes se polarisent dans les espaces publics. Caroline Longan-Guignard, conseillère de quartier, relève que les sujets sur le débat social et les SDF entraînent des polémiques dans le conseil de quartier. Elle pense que le rôle du conseil est d’émettre des souhaits mais de ne pas prévoir des budgets pour des projets. Jean-Yves Katz répond à Hervé Morel que le conseil de quartier Léon Blum / Folie Régnault s’était déjà saisi du sujet de l’exclusion en votant deux voeux en novembre 2005 sur la création d’un Espace Solidarité Insertion (ESI) et la mise en place d’une maraude. Le projet d’ESI est déjà acté par la ville de Paris qui le finance à 50% (50% Etat). D’autre part, le projet de cantine de quartier ne semble pas trop ambitieux. Ce serait créer un espace d’insertion dans le squat de la Petite Roquette rue Saint-Maur ou celui de la Serre Volante rue Servan. Ce dernier est déjà équipé d’une cuisine qui pourrait assurer une trentaine de repas. Il se pose le problème de la gestion du lieu qui peut être associative. 4 Henri Colomb explique que la prochaine réunion de la commission portera sur ce point. Des associations comme les Petits Frères des Pauvres, Médecins du monde y sont invités. Bernard Pracht comprend les interrogations des habitants. Elles représentent les limites de la démocratie participative. On ne peut voter un vœu si le projet concerné n’est pas viable. Une habitante du quartier remarque qu’il s’agit d’offrir une aide alimentaire provisoire aux SDF et non de l’insertion. Cela peut rester de l’accompagnement vers d’autres structures comme les foyers de travailleurs ou de l’orientation dans leurs démarches. Selon elle, le projet de cuisine de quartier consiste à juste les rendre « moins visibles ». Estela Valencia pense que ce projet est à destination des élus. C’est un appel citoyen à mobilisation. La question est de savoir qui souhaite participer à ce projet. Henri Colomb se souvient d’une cuisine de quartier au 153 avenue Ledru Rollin qui fonctionnait très bien. Une habitante déclare que les conseillers de quartier sont là pour faire remonter des informations auprès des élus. Henri Colomb explique que tout reste à faire sur ce projet. Mathieu Giang, conseiller de quartier, précise que tous les participants de la séance sont des habitants du XIème arrondissement. Ont-ils envie d’être solidaires et de donner vie à ce projet ? Maurice Habib, conseiller de quartier, explique que les Restos du cœur pourraient être des partenaires importants sur ce projet. Il ne s’agit pas que de dons alimentaires mais aussi de solidarité, d’attention. Estela Valencia met aux voix le vœu en le présentant comme un vote de principe sur le projet. Le quorum n’étant pas atteint, seul le principe est adopté par 15 voix Pour, non le vœu. projet. Sébastien Cochelin déclare que les riverains doivent être écoutés sur ce Claude Combes préfère que l’on étudie les structures déjà existantes dans l’arrondissement avant de voter le voeu. Jean-Yves Katz rappelle que la commission travaille depuis longtemps sur ce projet. Il invite les conseillers à s’y impliquer. 5 Bernard Pracht pense que la question de la solidarité est indiscutable. C’est le projet en lui-même qui l’est. Son financement sera –t-il imputé sur les impôts locaux ? Autrefois, la Croix rouge distribuait des repas devant un supermarché. Mais face aux interventions répétées de la police pour cause de nuisances, elle a dû cesser cette activité. Estela Valencia pense que le vœu était prématuré. Elle invite les intéressés à se rendre à la commission Solidarité. 3- Dossier Bréguet Estela Valencia rappelle que l’ALU (Atelier Local d’Urbanisme) se réunit le 28 juin à 19 heures en salle des fêtes de la mairie du XIème arrondissement. Georges Goldman, conseiller de quartier, présente une méthodologie de qualification de projets. Elle permet de comparer les projets les uns avec les autres de la façon la plus objective qui soit. Cette méthode pourrait, si elle est bonne, servir à d’autres projets. Deux réunions ont eu lieu pour définir des critères de qualification de projets et les hiérarchiser : - l’attractivité au-delà du quartier - la cohérence d’ensemble du projet - la création d’emploi - la diversité d’activité - (…) D’autre part, il y a eu aussi des discussions sur les équipements du programme. Afin d’assurer une cohérence globale d’un programme d’aménagement, il a semblé intéressant aux membres du groupe de travail de réfléchir sur une orientation thématique du programme. Plusieurs thèmes ont été identifiés et déclinés en terme d’équipements constitutifs ; la cité du sport, la cité de l’eau et de l’environnement, les arts et le design, l’histoire entre Bastille et République, la cité de la cuisine,… Des propositions ont donc reçu une classification en fonction des critères : -1 s’il va à l’encontre du critère, 0 s’il est neutre, +1 s’il va dans le sens du critère, +2 s’il apporte une contribution. Le travail continue et d’autres réunions auront lieu à la rentrée. Un habitant fait remarquer que ces logiques arithmétiques ne sont pas forcément pertinentes et peuvent gommer les réels besoins du quartier. Jean-Yves Katz présente le vœu sur l’îlot Bréguet (annexe 2). Il explique qu’il se pose un problème de calendrier. La parcelle 3, qui prévoit un programme de logements + crèche + jardin, ne se fera qu’une fois que le tri postal aura été transféré de la parcelle 2 au sous sol de la parcelle 1 (garage). Quels arguments la ville de Paris peut elle avancer à la SCI-Bréguet pour retarder le projet et définir un thème plus porteur pour elle et la SCI ? 6 Maïté Errecart explique que la concertation sur la parcelle 3, achetée par la ville de Paris, démarrera en septembre et durera un an. Une esquisse du jardin a déjà été avancée. Ce vœu fait retarder le calendrier. Il faut aussi tenir compte du parcellaire et de ses propriétaires : - la parcelle du centre de tri, proche de la rue Popincourt, a été achetée par la Ville de Paris à La Poste, pour des projets publics concertés : jardin, crèche, logements. - la parcelle du garage, la plus grande (2.500m²), a été achetée par la SCI (Société Civile Immobilière) Paris Bréguet. La ville de Paris contrôle les rez-dechaussée. Il n’y a pas de possibilité de logement. - la parcelle du milieu ; un bureau de poste y sera reconstruit et accueillera des logements pour les postiers. Estela Valencia répond que si on peut faire des bureaux dans le garage, on peut y faire des logements. Pour la parcelle 3, tout le monde est d’accord pour des logements et une crèche, il n’y a pas besoin de concertation. Sur le garage, il n ‘y en a pas eu. La ville de Paris s’en est désengagée. Un habitant répond que c’est La Poste qui vend ses bâtiments et non la ville de Paris qui a acheté des surfaces avec ses moyens. Hervé Morel soutient la méthodologie de projets présentée par Georges Goldman. Il n’est cependant pas la peine de faire de la démagogie, de demander ce que les gens veulent dans le garage. Celui-ci est une propriété privée qui a été vendue à un promoteur privé. Sur la parcelle 3, une concertation est possible et nécessaire ; tout le monde n’est pas forcément d’accord sur le programme que présente Estela Valencia. D’autre part, le bâtiment sera exemplaire en matière de qualité environnementale, d’économie d’énergie notamment renouvelable. Ce sera probablement le premier immeuble dans Paris sur le toit duquel il y aura de petites éoliennes horizontales qui fourniront une partie de l’énergie du bâtiment. Le XIème arrondissement pourra en être fier. Jean-Yves Katz informe que la SCI-Bréguet est en train de rédiger un règlement de division en volume exclusif qui interdira l’installation de gros et demigros textile. Il serait en revanche possible de lui proposer des activités privées avec une thématique en adéquation avec les besoins du quartier. Maïté Errecart intervient en disant que la thématique des métiers émergents a déjà été retenue pour les activités du garage. Estela Valencia répond que la SCI-Bréguet ne peut prédire si ces activités perdureront. Tant que le permis de construire n’a pas été déposé par la SCI et instruit par la ville de Paris, le garage reste dans les mains de La Poste. 7 Martine Cohen pense que les habitants ne sont pas d’accord sur le projet privé du garage. La ville de Paris pourrait intervenir. Dans la ZAC Bercy, le promoteur n’a pas respecté le cahier des charges. Deux procès ont eu lieu et au second, le promoteur a préféré payer. La question est de notamment faire préciser les conditions de contentieux pour le règlement du garage. La mairie du XIème arrondissement a recensé les besoins en équipement pour son territoire et fait voter cette liste le 31 janvier 2005 au Conseil de Paris. Cette liste a été renvoyée aux mairies du XIème arrondissement et de Paris. Un Centre International de Séjour par exemple, peut être pérenne et porté par de nombreux acteurs. Sébastien Cochelin souhaite savoir quelle peut être l’alternative. Le quartier a selon lui besoin d’activité et d’emplois. Estela Valencia explique que l’ALU a organisé une visite en petit comité de la terrasse du garage. Il est question d’organiser une visite publique. 4- Thème Animations de quartier Estela Valencia présente un projet de marathon intergénérationnel Star Wars ou nuit Star Wars. C’est une initiative d’une citoyenne qui avait déjà monté une bibliothèque de jardin avec l’appui du conseil de quartier. Il s’agissait de distribuer pendant un mois, l’été, des livres aux enfants du jardin Emile Gallé. Mme Bekkada, porteuse du projet, explique que l’expérience de la bibliothèque de jardin pourrait être reconduite en raison des demandes. Pour la nuit Star Wars, il s’agit d’organiser une rencontre avant les 30 ans en 2007 du premier volet. Les spectateurs de différentes générations pourraient s’y rencontrer. Il faut trouver un lieu pouvant assurer 12 heures de visionnage voir 1516 heures avec les pauses et débats. Des transats pour le confort pourraient être loués. D’autre part, il se pose une question financière, afin que la soirée soit gratuite ou à prix modique, et la question des droits de visionnage en public. Cyril Martin, étudiant, également porteur du projet, explique que chaque génération de spectateur a vu la saga avec des regards différents. Il s’agit d’échanger ces visions. Estela Valencia explique que cet étudiant pourrait intervenir dans cette soirée pour présenter une approche philosophique de l’œuvre. Le gymnase Japy pourrait accueillir cette soirée prévue à la toussaint. Jean-Yves Katz s’interroge sur les droits de visionnage, dans le cadre d’une soirée sur invitation, qui pourrait être considérée comme une initiative privée… Mme Bekkada répond qu’au delà de dix personnes, il s’agit d’un projection publique. 8 Georges Goldman insiste sur le montant des droits à payer. Une habitante explique qu’il est tout de même possible d’organiser des rencontres sur le thème sans forcément projeter les films. Estela Valencia note la proposition. Mme Bekkada ajoute qu’il faut bien se détacher du « festival » sur la saga organisé par la Villette. Il faudra insister sur le côté ludique. Estela Valencia informe d’autre part de l’organisation d’un vide-grenier qui aura lieu fin septembre dans la cité Phalsbourg. Ce sont les habitants de la cité qui en sont porteurs et vont se mobiliser pour cet évènement. Une demande d’autorisation sera envoyée à la Préfecture et le conseil de quartier demande l’appui de la mairie du XIème arrondissement pour cette manifestation. De nombreux vides grenier ont été organisés par les conseils de quartier de Paris pendant la Quinzaine de la démocratie Locale. 5- Divers Mathieu Giang propose des rencontres thématiques et l’organisation de projets avec des conseils de quartier parisiens. Il s’agira de partager le savoir et les expériences des autres conseils de quartier, d’organiser des partenariats et jumelages avec d’autres instances de démocratie participative : conseil des jeunes, des anciens, des résidents étrangers non communautaires. Le premier thème serait la culture. Un autre thème serait le cadre de vie et le développement durable. Ce dernier concerne aussi bien l’écologie que la citoyenneté et l’économie solidaire, les valeurs sociales. Cela pourrait se concrétiser par des actions et des campagnes d’information sur le quartier. Les intéressés sont les bienvenus sur ces projets. Maïté Errecart signale que le Comité d’Initiative et de Consultation des Associations du XIème arrondissement a proposé des actions aux conseils de quartier sur le tri sélectif. Martine Cohen informe qu’elle vient de recevoir un courrier de Georges Sarre, maire du XIème arrondissement, pour l’organisation d’un marché de l’économie solidaire, vers la mi-octobre. Les conseils de quartier pourraient en effet s’y associer. Jean-Yves Katz invite Mathieu Giang à se rapprocher de la Mission Démocratie Locale de la ville de Paris qui travaille à rapprocher les conseils de quartier dans la ville. 9 Un habitant raconte la tenue d’un match de foot féminin, organisé par le conseil de quartier fin mai. Le lycée Paul Poiret et La Poste y avaient participé. Martine Cohen signale que la commission Communication du conseil de quartier Bastille / Popincourt, dont elle est la responsable, organise une réunion ouverte sur le journal inter-conseil de quartier Capquartier, le 5 juillet à 19h30 en salle d’attentes des mariages, mairie du XIème arrondissement. Jean-Marie Barrault remercie tous les participants et en particulier le bureau du conseil de quartier pour la séance de ce soir. 10 Annexe 1 Conseil de Quartier Léon Blum Folie Regnault Séance plénière du 22 juin 2006 Vœu inter quartiers pour la réalisation d'une cantine de quartier dans le cadre d’un projet citoyen de réinsertion des personnes sans domicile fixe dans le XIème arrondissement « Considérant la volonté citoyenne d'offrir une structure d'insertion aux personnes en grande difficulté sociale, et notamment en leur offrant un repas dans un lieu adapté, Considérant que cette volonté citoyenne est présente dans les 5 conseils de quartier et peut permettre de réaliser communément une structure propre à cette initiative, Considérant la récente création au sein des Conseils de quartier d’une commission Solidarité inter quartiers, Le Conseil de quartier Léon Blum/Folie- Régnault émet le vœu, au nom des cinq Conseils de quartiers du XIe, que La Mairie du XIe arrondissement soutienne par tous les moyens (financiers, locaux à disposition, communication et autres) le projet de création d’une « Cuisine de quartier », dont les objectifs sont : § D’offrir un repas hebdomadaire aux personnes sans domicile fixe, § D’être une structure d’insertion, § D’être un lieu les habitants du quartier, qu’ils aient un toit ou non, 11 § D’être un espace d’animations, ouvert à tous, et en particulier aux SDF. » Absence de quorum – vœu non soumis au vote Annexe 2 Conseil de Quartier Léon Blum Folie Regnault Séance plénière du 22 juin 2006 Proposition de vœu « Considérant que le projet présenté par la SCI "Breguet" et les architectes Reichen et Robert et soutenu par la Ville, ne répond pas de prime abord aux attentes citoyennes exprimées lors de précédents voeux, • Considérant la volonté de concertation exprimée par Monsieur Delanoë lors de son bilan annuel de mandature, • Considérant la volonté exprimée par les conseils de quartier Bastille / Popincourt et Léon Blum / Folie Regnault que soit présenté un projet par parcelle qui tienne compte de l’existence de chacun des deux autres projets afin d’assurer une cohérence et la réussite d’un projet ambitieux, • Considérant les travaux réalisés par notre Conseil de quartier mettant en avant la nécessité de créer un lieu attractif, ayant une cohérence globale 12 et contribuant à désenclaver un quartier sinistré par la mono activité textile, • Considérant les études réalisées au sein des associations de quartier ASQP et ALU 11 soulignant le besoin de créer un lieu structurant et rayonnant d'activités pérennes sur l’Est parisien: • Considérant de ce fait que les futurs projets des trois parcelles concerne l’ensemble des habitants du XIème arrondissement : Le Conseil de quartier Léon Blum/Folie-Régnault émet le voeu : 1) que la Ville de Paris obtienne de la SCI Paris Bréguet qu’elle ne dépose pas de permis de construire avant que les projets des deux autres parcelles, ainsi que celui de la SCI Paris Bréguet, n’aient été présentés à la municipalité du XIème arrondissement, aux conseils de quartier et aux habitants ; 2) que la présentation des trois projets à l’ensemble des habitants du XIe arrondissement se fasse au moyen d’une large consultation approfondie, organisée par la Ville de Paris, par tous moyens nécessaires, dans l’objectif de recueillir leurs avis et propositions pour parfaire les projets. 13 Absence de quorum – vœu non soumis au vote 14