Compte rendu – Réunion plénière 22 juin 2006

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Compte rendu – Réunion plénière 22 juin 2006
Mairie du 11ème arrondissement
Conseil de Quartier Léon Blum/Folie-Régnault
Compte–rendu de la séance plénière du jeudi 22 juin 2006
Ecole primaire, 22 rue Saint Maur
Président de séance : Jean-Marie Barrault,
arrondissement, chargé des Conseils de quartier.
adjoint
au
Maire
du
11ème
Elus municipaux: Maïté Errecart, Hervé Morel adjoints au Maire du 11ème
arrondissement, chargés des Conseils de quartier.
Conseillers de quartier : Betty Abu-Gueida, Claude Combes, Georges Goldman,
Françoise Pettelat, Hélène Rozemberg, Bernard Pracht, Sébastien Cochelin, Martine
Deslouis, Mathieu Giang, Maurice Habib, Jean-Yves Katz, Caroline Longan-Guignard,
Henry Colomb, Estela Valencia, Cécile Fougere-Cazale.
Conseillers de quartier excusés : Gérard Tissier, Claudine Fauré, Daniel Faure,
Jean-Charles Lallemand.
Ordre du jour
1- Thème Solidarité :
- Présentation d'un voeu inter quartiers pour la réalisation d'une cantine de quartier
dans le cadre d’un projet citoyen de réinsertion des personnes sans domicile fixe
dans le XIème arrondissement.
Intervenant : Henri Colomb
2- Thème démocratie locale :
- Projet d'animations, de réflexions et de débats sur une "république sociale".
Intervenant Jean-Yves Katz
3- Dossier Bréguet :
- Présentation d’un vœu sur le projet de la Poste Bréguet
- Présentation des travaux et des réflexions du groupe de travail du Conseil de
quartier.
Intervenants : Georges Goldman, Henri Colomb, Jean-Yves Katz, Estela Valencia
4- Thème Animations de quartier :
- Marathon intergénérationnel "Star Wars".
- Organisation d'un vide grenier Cité Phalsbourg /Emile Lepeu.
Intervenant : Estela Valencia
5- Divers :
1
- Proposition de rencontres thématiques et d’organisations de projet avec des
conseils de quartier parisiens
- Communication - journal
Intervenants : Mathieu Giang, Jean-Yves Katz.
∗∗∗∗
Jean-Marie Barrault, adjoint au Maire du 11ème arrondissement chargé des
Conseils de quartier, souhaite la bienvenue à toutes les personnes présentes et
déclare la séance ouverte.
Jean-Yves Katz, secrétaire du bureau du conseil de quartier, propose de
débuter la séance par le thème de la démocratie locale.
1- Thème démocratie locale
Jean-Yves Katz présente un projet d'animations, de réflexions et de débats
sur le thème de la "république sociale". Des thèmes tels que le « harcèlement
moral », le « surendettement », « Etre malade à Paris », « la violence chez les
jeunes »
pourraient
être
avancés.
Une habitante du quartier demande quel budget sera consacré aux débats
et quels publics seront visés.
Jean-Yves Katz répond que les débats sont à l’état de projet. L’objectif
aujourd’hui est de voir entre habitants si le projet est viable et s’il rencontre un
engouement. Si c’est le cas, une réunion sera organisée afin de travailler
concrètement sur le projet.
Il ajoute que le budget de fonctionnement annuel du conseil de quartier s’élève à
3.306€. La communication se fera par les journaux municipaux et par Internet.
Estela Valencia, conseillère quartier, souligne que les conseils de quartier
sont mal dotés en matière de budget. Il conviendrait d’augmenter les budgets de
fonctionnement ou créer une tierce dotation consacrée exclusivement à l’animation.
Jean-Yves Katz ajoute que les réunions sur les projets rencontrent peu de
mobilisation et d’investissement de la part des habitants.
Estela Valencia reprend en disant qu’il serait question de trouver un lieu
spécifique pour les réunions du conseil de quartier.
Bernard Pracht, conseiller de quartier, soutien le projet de Jean-Yves Katz.
Il profite du thème sur la démocratie locale pour signaler, en tant que président de
l’amicale des locataires de l’AP-HP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), un
mécontentement quant au dernier Conseil de Paris, envers certains élus Verts. Il était
prévu à l’ordre du jour une délibération sur la construction de 160 logements pour
les salariés de l’AP-HP, dans le XVIème arrondissement, square Sainte Perrine. Les
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Verts ont voté contre en raison du risque d’arrachement d’arbres en cas de projet
immobilier.
L’AP-HP a reçu beaucoup de dons immobiliers au début du siècle. Aujourd’hui
les projets de constructions nouvelles sont rares.
Hervé Morel, adjoint au Maire du 11ème arrondissement chargé des Conseils
de quartier, explique que le problème soulevé par Bernard Pracht au conseil de Paris
se place dans le débat autour du Plan Local d’Urbanisme de la ville de Paris. Il y a eu
beaucoup de discussions sur la part relative des logements dont sociaux dans Paris.
Les Verts se sont démenés pour que cette part soit plus importante que celle des
bureaux. L’aboutissement a été que 198.000 m² de bureaux se sont transformés en
logements.
Dans le XVIème arrondissement, dans le square Sainte Perrine, ce n’est pas
une bonne idée d’y inclure des logements. On ne construirait pas des logements
dans le square Gardette du XIème.
Le patrimoine de l’AP-HP pourrait servir en outre à du logement social pour ses
employés.
Estela Valencia préfère que ce genre de points soit évoqué en questions
diverses.
Loin de penser que le sujet des logements soit inintéressant, elle constate que bien
souvent les habitants viennent au conseil de quartier pour parler uniquement de leur
problème personnel.
Bernard Pracht répond que plusieurs milliers de salariés de l’AP-HP habitent
dans le quartier. Par ailleurs, il ajoute que le projet de débats sur des questions de la
cité mérite d’être étudiés, afin de mieux préciser les conditions d’organisation.
2- Thème Solidarité
Henri Colomb, conseiller de quartier, présente un projet de cantine de
quartier. Ce dernier est issu d’une commission inter-conseil de quartier sur le thème
de la solidarité, suite à la présence de nombreux Sans Domicile Fixe (SDF) en
particulier sur le boulevard Richard Lenoir. Il présente un vœu (annexe 1).
Cécile Fougere-Cazale, conseillère de quartier, estime qu’il y a peu
d’éléments sur le projet. Des associations spécialisées s’occupent déjà des SDF
comme le SAMU Social.
Claude Combes, conseiller de quartier, demande combien de repas seraient
à servir. Il signale d’autre part que des cantines existent déjà dans le quartier : Mère
Térésa rue de la Folie Méricourt, les Petits Frères des Pauvres,…
Une habitante du quartier demande s’il s’agit d’une cuisine ou d’une
cantine de quartier. Elle signale que de nombreux SDF font leur besoin partout. Le
quartier se détériore. Il faut prévoir des toilettes dans le projet de cantine.
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Betty Abu-Gheida, conseillère de quartier, explique que le réel problème est
l’absence de centre d’accueil de jour. La commission inter-conseil de quartier
Solidarité travaille aussi sur ce projet.
Sébastien Cochelin, conseiller de quartier, pense qu’il peut y avoir un déficit
sur la propreté et l’encadrement autour de projets solidaires. Cela gâche les bonnes
volontés.
Il souhaite ajouter au vœu la dimension psychologique car de nombreux SDF ont un
problème avec l’alcool, les drogues et les addictions diverses.
Un habitant explique que certains s’habituent à la misère et occasionnent
des dégradations. Le nombre de sanisettes gratuites devrait être multiplié.
Hervé Morel rappelle que la commission Solidarité a trouvé son origine dans
le quartier République / Saint Ambroise. Depuis plusieurs années, de nombreux SDF
sont présents dans le quartier et sur le boulevard Richard Lenoir. Cela provoque des
nuisances pour les riverains. Ce sont des êtres humains. De nombreux vœux et
démarches ont été engagés.
La prise en charge des SDF est une compétence de l’Etat. La ville de Paris ne
souhaite donc pas engager des actions pour eux, car il n’y a pas de transfert de
budget
venant
de
l’Etat.
Entre les deux acteurs, des initiatives citoyennes se mettent en place. La question est
de savoir si les citoyens soutiennent ces initiatives.
Maïté Errecart, adjoint au Maire du 11ème arrondissement chargée des
Conseils de quartier, répond que le maire de Paris négocie avec l’Etat pour que
certains centres d’accueil ouvrent plus tôt. Il soutient des associations d’insertion,
d’aide et de prévention pour ces personnes fragilisées.
Il y a de plus en plus de SDF dans Paris. Il faut faire face à cet afflux. Du fait
du déficit de centre d’accueil de jour, ces personnes se polarisent dans les espaces
publics.
Caroline Longan-Guignard, conseillère de quartier, relève que les sujets
sur le débat social et les SDF entraînent des polémiques dans le conseil de quartier.
Elle pense que le rôle du conseil est d’émettre des souhaits mais de ne pas prévoir
des budgets pour des projets.
Jean-Yves Katz répond à Hervé Morel que le conseil de quartier Léon Blum /
Folie Régnault s’était déjà saisi du sujet de l’exclusion en votant deux voeux en
novembre 2005 sur la création d’un Espace Solidarité Insertion (ESI) et la mise en
place d’une maraude. Le projet d’ESI est déjà acté par la ville de Paris qui le finance
à 50% (50% Etat).
D’autre part, le projet de cantine de quartier ne semble pas trop ambitieux. Ce
serait créer un espace d’insertion dans le squat de la Petite Roquette rue Saint-Maur
ou celui de la Serre Volante rue Servan. Ce dernier est déjà équipé d’une cuisine qui
pourrait assurer une trentaine de repas. Il se pose le problème de la gestion du lieu
qui peut être associative.
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Henri Colomb explique que la prochaine réunion de la commission portera
sur ce point. Des associations comme les Petits Frères des Pauvres, Médecins du
monde y sont invités.
Bernard Pracht comprend les interrogations des habitants. Elles
représentent les limites de la démocratie participative. On ne peut voter un vœu si le
projet concerné n’est pas viable.
Une habitante du quartier remarque qu’il s’agit d’offrir une aide alimentaire
provisoire aux SDF et non de l’insertion. Cela peut rester de l’accompagnement vers
d’autres structures comme les foyers de travailleurs ou de l’orientation dans leurs
démarches. Selon elle, le projet de cuisine de quartier consiste à juste les rendre
« moins visibles ».
Estela Valencia pense que ce projet est à destination des élus. C’est un
appel citoyen à mobilisation. La question est de savoir qui souhaite participer à ce
projet.
Henri Colomb se souvient d’une cuisine de quartier au 153 avenue Ledru
Rollin qui fonctionnait très bien.
Une habitante déclare que les conseillers de quartier sont là pour faire
remonter des informations auprès des élus.
Henri Colomb explique que tout reste à faire sur ce projet.
Mathieu Giang, conseiller de quartier, précise que tous les participants de la
séance sont des habitants du XIème arrondissement. Ont-ils envie d’être solidaires et
de donner vie à ce projet ?
Maurice Habib, conseiller de quartier, explique que les Restos du cœur
pourraient être des partenaires importants sur ce projet. Il ne s’agit pas que de dons
alimentaires mais aussi de solidarité, d’attention.
Estela Valencia met aux voix le vœu en le présentant comme un vote de
principe sur le projet.
Le quorum n’étant pas atteint, seul le principe est adopté par 15 voix Pour, non le
vœu.
projet.
Sébastien Cochelin déclare que les riverains doivent être écoutés sur ce
Claude Combes préfère que l’on étudie les structures déjà existantes dans
l’arrondissement avant de voter le voeu.
Jean-Yves Katz rappelle que la commission travaille depuis longtemps sur ce
projet. Il invite les conseillers à s’y impliquer.
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Bernard Pracht pense que la question de la solidarité est indiscutable. C’est
le projet en lui-même qui l’est. Son financement sera –t-il imputé sur les impôts
locaux ?
Autrefois, la Croix rouge distribuait des repas devant un supermarché. Mais
face aux interventions répétées de la police pour cause de nuisances, elle a dû cesser
cette activité.
Estela Valencia pense que le vœu était prématuré. Elle invite les intéressés à
se rendre à la commission Solidarité.
3- Dossier Bréguet
Estela Valencia rappelle que l’ALU (Atelier Local d’Urbanisme) se réunit le 28
juin à 19 heures en salle des fêtes de la mairie du XIème arrondissement.
Georges Goldman, conseiller de quartier, présente une méthodologie de
qualification de projets. Elle permet de comparer les projets les uns avec les autres
de la façon la plus objective qui soit. Cette méthode pourrait, si elle est bonne, servir
à d’autres projets.
Deux réunions ont eu lieu pour définir des critères de qualification de projets et
les hiérarchiser :
- l’attractivité au-delà du quartier
- la cohérence d’ensemble du projet
- la création d’emploi
- la diversité d’activité
- (…)
D’autre part, il y a eu aussi des discussions sur les équipements du programme.
Afin d’assurer une cohérence globale d’un programme d’aménagement, il a semblé
intéressant aux membres du groupe de travail de réfléchir sur une orientation
thématique du programme. Plusieurs thèmes ont été identifiés et déclinés en terme
d’équipements constitutifs ; la cité du sport, la cité de l’eau et de l’environnement,
les arts et le design, l’histoire entre Bastille et République, la cité de la cuisine,…
Des propositions ont donc reçu une classification en fonction des critères : -1 s’il
va à l’encontre du critère, 0 s’il est neutre, +1 s’il va dans le sens du critère, +2 s’il
apporte une contribution.
Le travail continue et d’autres réunions auront lieu à la rentrée.
Un habitant fait remarquer que ces logiques arithmétiques ne sont pas
forcément pertinentes et peuvent gommer les réels besoins du quartier.
Jean-Yves Katz présente le vœu sur l’îlot Bréguet (annexe 2). Il explique qu’il
se pose un problème de calendrier. La parcelle 3, qui prévoit un programme de
logements + crèche + jardin, ne se fera qu’une fois que le tri postal aura été
transféré de la parcelle 2 au sous sol de la parcelle 1 (garage). Quels arguments la
ville de Paris peut elle avancer à la SCI-Bréguet pour retarder le projet et définir un
thème plus porteur pour elle et la SCI ?
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Maïté Errecart explique que la concertation sur la parcelle 3, achetée par la ville
de Paris, démarrera en septembre et durera un an. Une esquisse du jardin a déjà été
avancée. Ce vœu fait retarder le calendrier. Il faut aussi tenir compte du parcellaire
et de ses propriétaires :
- la parcelle du centre de tri, proche de la rue Popincourt, a été achetée par la
Ville de Paris à La Poste, pour des projets publics concertés : jardin, crèche,
logements.
- la parcelle du garage, la plus grande (2.500m²), a été achetée par la SCI
(Société Civile Immobilière) Paris Bréguet. La ville de Paris contrôle les rez-dechaussée. Il n’y a pas de possibilité de logement.
- la parcelle du milieu ; un bureau de poste y sera reconstruit et accueillera des
logements pour les postiers.
Estela Valencia répond que si on peut faire des bureaux dans le garage, on
peut y faire des logements.
Pour la parcelle 3, tout le monde est d’accord pour des logements et une crèche,
il n’y a pas besoin de concertation. Sur le garage, il n ‘y en a pas eu. La ville de Paris
s’en est désengagée.
Un habitant répond que c’est La Poste qui vend ses bâtiments et non la ville de
Paris qui a acheté des surfaces avec ses moyens.
Hervé Morel soutient la méthodologie de projets présentée par Georges
Goldman. Il n’est cependant pas la peine de faire de la démagogie, de demander ce
que les gens veulent dans le garage. Celui-ci est une propriété privée qui a été
vendue à un promoteur privé.
Sur la parcelle 3, une concertation est possible et nécessaire ; tout le monde n’est
pas forcément d’accord sur le programme que présente Estela Valencia.
D’autre part, le bâtiment sera exemplaire en matière de qualité
environnementale, d’économie d’énergie notamment renouvelable. Ce sera
probablement le premier immeuble dans Paris sur le toit duquel il y aura de petites
éoliennes horizontales qui fourniront une partie de l’énergie du bâtiment. Le XIème
arrondissement pourra en être fier.
Jean-Yves Katz informe que la SCI-Bréguet est en train de rédiger un
règlement de division en volume exclusif qui interdira l’installation de gros et demigros textile. Il serait en revanche possible de lui proposer des activités privées avec
une thématique en adéquation avec les besoins du quartier.
Maïté Errecart intervient en disant que la thématique des métiers émergents a
déjà été retenue pour les activités du garage.
Estela Valencia répond que la SCI-Bréguet ne peut prédire si ces activités
perdureront.
Tant que le permis de construire n’a pas été déposé par la SCI et instruit par la ville
de Paris, le garage reste dans les mains de La Poste.
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Martine Cohen pense que les habitants ne sont pas d’accord sur le projet
privé du garage. La ville de Paris pourrait intervenir.
Dans la ZAC Bercy, le promoteur n’a pas respecté le cahier des charges. Deux
procès ont eu lieu et au second, le promoteur a préféré payer. La question est de
notamment faire préciser les conditions de contentieux pour le règlement du garage.
La mairie du XIème arrondissement a recensé les besoins en équipement pour
son territoire et fait voter cette liste le 31 janvier 2005 au Conseil de Paris. Cette liste
a été renvoyée aux mairies du XIème arrondissement et de Paris. Un Centre
International de Séjour par exemple, peut être pérenne et porté par de nombreux
acteurs.
Sébastien Cochelin souhaite savoir quelle peut être l’alternative. Le quartier
a selon lui besoin d’activité et d’emplois.
Estela Valencia explique que l’ALU a organisé une visite en petit comité de la
terrasse du garage. Il est question d’organiser une visite publique.
4- Thème Animations de quartier
Estela Valencia présente un projet de marathon intergénérationnel Star
Wars ou nuit Star Wars. C’est une initiative d’une citoyenne qui avait déjà monté une
bibliothèque de jardin avec l’appui du conseil de quartier. Il s’agissait de distribuer
pendant un mois, l’été, des livres aux enfants du jardin Emile Gallé.
Mme Bekkada, porteuse du projet, explique que l’expérience de la
bibliothèque de jardin pourrait être reconduite en raison des demandes.
Pour la nuit Star Wars, il s’agit d’organiser une rencontre avant les 30 ans en
2007 du premier volet. Les spectateurs de différentes générations pourraient s’y
rencontrer. Il faut trouver un lieu pouvant assurer 12 heures de visionnage voir 1516 heures avec les pauses et débats. Des transats pour le confort pourraient être
loués.
D’autre part, il se pose une question financière, afin que la soirée soit gratuite
ou à prix modique, et la question des droits de visionnage en public.
Cyril Martin, étudiant, également porteur du projet, explique que chaque
génération de spectateur a vu la saga avec des regards différents. Il s’agit
d’échanger ces visions.
Estela Valencia explique que cet étudiant pourrait intervenir dans cette
soirée pour présenter une approche philosophique de l’œuvre.
Le gymnase Japy pourrait accueillir cette soirée prévue à la toussaint.
Jean-Yves Katz s’interroge sur les droits de visionnage, dans le cadre d’une
soirée sur invitation, qui pourrait être considérée comme une initiative privée…
Mme Bekkada répond qu’au delà de dix personnes, il s’agit d’un projection
publique.
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Georges Goldman insiste sur le montant des droits à payer.
Une habitante explique qu’il est tout de même possible d’organiser des
rencontres sur le thème sans forcément projeter les films.
Estela Valencia note la proposition.
Mme Bekkada ajoute qu’il faut bien se détacher du « festival » sur la saga
organisé par la Villette. Il faudra insister sur le côté ludique.
Estela Valencia informe d’autre part de l’organisation d’un vide-grenier qui
aura lieu fin septembre dans la cité Phalsbourg. Ce sont les habitants de la cité qui
en sont porteurs et vont se mobiliser pour cet évènement.
Une demande d’autorisation sera envoyée à la Préfecture et le conseil de
quartier demande l’appui de la mairie du XIème arrondissement pour cette
manifestation.
De nombreux vides grenier ont été organisés par les conseils de quartier de
Paris pendant la Quinzaine de la démocratie Locale.
5- Divers
Mathieu Giang propose des rencontres thématiques et l’organisation de
projets avec des conseils de quartier parisiens. Il s’agira de partager le savoir et les
expériences des autres conseils de quartier, d’organiser des partenariats et
jumelages avec d’autres instances de démocratie participative : conseil des jeunes,
des anciens, des résidents étrangers non communautaires.
Le premier thème serait la culture. Un autre thème serait le cadre de vie et le
développement durable. Ce dernier concerne aussi bien l’écologie que la citoyenneté
et l’économie solidaire, les valeurs sociales. Cela pourrait se concrétiser par des
actions et des campagnes d’information sur le quartier. Les intéressés sont les
bienvenus sur ces projets.
Maïté Errecart signale que le Comité d’Initiative et de Consultation des
Associations du XIème arrondissement a proposé des actions aux conseils de quartier
sur le tri sélectif.
Martine Cohen informe qu’elle vient de recevoir un courrier de Georges
Sarre, maire du XIème arrondissement, pour l’organisation d’un marché de
l’économie solidaire, vers la mi-octobre.
Les conseils de quartier pourraient en effet s’y associer.
Jean-Yves Katz invite Mathieu Giang à se rapprocher de la Mission
Démocratie Locale de la ville de Paris qui travaille à rapprocher les conseils de
quartier dans la ville.
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Un habitant raconte la tenue d’un match de foot féminin, organisé par le
conseil de quartier fin mai. Le lycée Paul Poiret et La Poste y avaient participé.
Martine Cohen signale que la commission Communication du conseil de
quartier Bastille / Popincourt, dont elle est la responsable, organise une réunion
ouverte sur le journal inter-conseil de quartier Capquartier, le 5 juillet à 19h30 en
salle d’attentes des mariages, mairie du XIème arrondissement.
Jean-Marie Barrault remercie tous les participants et en particulier le
bureau du conseil de quartier pour la séance de ce soir.
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Annexe 1
Conseil de Quartier Léon Blum Folie Regnault
Séance plénière du 22 juin 2006
Vœu inter quartiers pour la réalisation d'une cantine de quartier dans le
cadre d’un projet citoyen de réinsertion des personnes sans domicile fixe
dans le XIème arrondissement
« Considérant la volonté citoyenne d'offrir une structure d'insertion aux
personnes en
grande difficulté sociale, et notamment en leur offrant un
repas dans un lieu adapté,
Considérant que cette volonté citoyenne est présente dans les 5 conseils de
quartier et peut permettre de réaliser communément une structure propre à
cette initiative,
Considérant la récente création au sein des Conseils de quartier d’une
commission Solidarité inter quartiers,
Le Conseil de quartier Léon Blum/Folie- Régnault émet le vœu, au nom des cinq
Conseils de quartiers du XIe, que La Mairie du XIe arrondissement soutienne par tous
les moyens (financiers, locaux à disposition, communication et autres) le projet de
création d’une « Cuisine de quartier », dont les objectifs sont :
§
D’offrir un repas hebdomadaire aux personnes sans domicile fixe,
§
D’être une structure d’insertion,
§
D’être un lieu les habitants du quartier, qu’ils aient un toit ou non,
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§
D’être un espace d’animations, ouvert à tous, et en particulier aux SDF. »
Absence de quorum – vœu non soumis au vote
Annexe 2
Conseil de Quartier Léon Blum Folie Regnault
Séance plénière du 22 juin 2006
Proposition de vœu
« Considérant que le projet présenté par la SCI "Breguet" et les architectes
Reichen et Robert et soutenu par la Ville, ne répond pas de prime abord aux
attentes citoyennes exprimées lors de précédents voeux,
•
Considérant la volonté de concertation exprimée par Monsieur Delanoë lors
de son bilan annuel de mandature,
•
Considérant la volonté exprimée par les conseils de quartier Bastille /
Popincourt et Léon Blum / Folie Regnault que soit présenté un projet par
parcelle qui tienne compte de l’existence de chacun des deux autres
projets afin d’assurer une cohérence et la réussite d’un projet ambitieux,
•
Considérant les travaux réalisés par notre Conseil de quartier mettant en
avant la nécessité de créer un lieu attractif, ayant une cohérence globale
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et contribuant à désenclaver un quartier sinistré par la mono activité
textile,
•
Considérant les études réalisées au sein des associations de quartier ASQP
et ALU 11 soulignant le besoin de créer un lieu structurant et rayonnant
d'activités pérennes sur l’Est parisien:
•
Considérant de ce fait que les futurs projets des trois parcelles concerne
l’ensemble des habitants du XIème arrondissement :
Le Conseil de quartier Léon Blum/Folie-Régnault émet le voeu :
1) que la Ville de Paris obtienne de la SCI Paris Bréguet qu’elle ne
dépose pas de permis de construire avant que les projets des deux
autres parcelles, ainsi que celui de la SCI Paris Bréguet, n’aient été
présentés à la municipalité du XIème arrondissement, aux conseils
de quartier et aux habitants ;
2) que la présentation des trois projets à l’ensemble des habitants du
XIe arrondissement se fasse au moyen d’une large consultation
approfondie, organisée par la Ville de Paris, par tous moyens
nécessaires, dans l’objectif de recueillir leurs avis et propositions
pour parfaire les projets.
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Absence de quorum – vœu non soumis au vote
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