les grandes dates de mateo maximoff

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les grandes dates de mateo maximoff
Les grandes dates de Matéo Maximoff
1917: naissance à Barcelone d'un père Rom Kalderash venu de Roumanie et de Russie et d'une mère Manouche
de France.
1920: la famille revient en France après la Première Guerre mondiale.
1925: décès dans un hôpital belge de la mère de Matéo, Pauline Steis, surnommée “la Poleskina”, la Polonaise.
Elle avait 28 ans. Matéo est élevé par sa grand-mère paternelle Lutka.
1927-1930: installation à Romainville , rue du Progrès, sur un terrain vague. La famille vit sous des tentes.
1931: décès du père, à l'âge de 41 ans. Matéo se retrouve orphelin et en charge de frères et soeurs plus jeunes à
l'âge de 14 ans. Il chine, étame, répare des ustensiles pour vivre et fait très vite de la figuration pour le cinéma.
1935: 1er mariage de Matéo
1936: naissance de son fils aîné Bourthia . Installation dans la “zone” de Clignancourt
1938: départ dans sa famille maternelle manouche qui vit du cinéma ambulant dans le sud de la France. Mais au
bout de quelques mois, il est emprisonné quatre mois pour avoir participé à une violente bagarre entre deux
familles qui a fait trois morts dans la région d'Issoire. Son avocat, Maître Isorni l'incite à écrire le récit détaillé
des hostilités pour sa défense et l'encourage ensuite à écrire et à publier. Matéo écrit son premier roman, « Les
Ursitory », en prison en 31 jours.
Septembre 1939: déclaration de guerre. Matéo quitte avec sa famille la “zone” de Clignancourt/St Ouen pour un
exode vers l'Espagne où il est refoulé à la frontière. En juin/juillet/août 1940, il est interné avec de nombreux
membres de sa famille au camp de Gurs, près d'Orthez pendant six semaines.
1er avril 1941: après une assignation à résidence à Tarbes, il est interné sur le plateau de Lannemezan pendant
31 mois.
14 juillet 1944: retour à Montreuil devenue “capitale des Roms”. C'est là qu'il sympathisera avec les
propriétaires du café “chez René” et leur fils, le futur écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière, qu'il emmène
sur les plateaux de cinéma.
1946: son premier roman, “les Ursitory”, est publié chez Flammarion. Article sur “les Tziganes d'Europe” publié
dans France Illustrations avec des photos de Willy Ronis et Brassaï. 1ère demande de naturalisation rejetée.
1947: second mariage.
1949: correspondance avec Blaise Cendrars.
1951: rencontre sa troisième épouse, Tita. La fille de Tita, Carmen, dite Savina, vient vivre avec le couple.
22 février 1953: naissance de leur fille Anouk, dite Nouka.
1955: publication du “Prix de la liberté” pour le centenaire de l’abolition de l’esclavage (prix de la Liberté).
Participe à l'association Etudes tsiganes. Premier pèlerinage aux Saintes-Maries de la Mer.
1956: tournage d'“Elena et les hommes” avec Juliette Gréco en gitane. Un film de Jean Renoir
1957: publication du roman “Savina” , chez Flammarion
1958: sa troisième demande de naturalisation française est rejetée.
1961: le 2 septembre, il se rend à un rassemblement évangéliste, se convertit rapidement au pentecôtisme et
devient pasteur de “Vie et Lumière”.
1965: départ de Tita.
1967: demande une carte d'interné. Conserve un statut d'apatride et se voit délivrer une carte de résident valable
10 ans à défaut de la naturalisation qu'il souhaite depuis tant d'années.
1970: rencontre le photographe Josef Koudelka
1971: participe au premier Congrès international tsigane à Londres.
1972: premier voyage en Inde, par la route: 18.000 km via l'Afghanistan et le Pakistan.
1971: voyage en Israël
1974: retrouvailles avec sa soeur Nina, perdue de vue depuis plus de 30 ans. Touche une première indemnité
d'interné.
1976:second voyage en Inde. Sa soeur Raïda s'installe chez lui.
1978: 2ème Congrès International Roms (CIR) à Genève présidé par Yul Brynner
Voyage aux Etats-Unis.
1980: Voyage en Egypte
1981: Rencontre Tony Gatlif
1982: achève la traduction de l’ancien testament en romani après 10 ans de travail.
7 févril 1986: remise de la médaille de chevalier des Arts et Lettres par Jack Lang.
1990: quatrième congrès Rom à Varsovie. Voyage à Auschwitz-Birkenau.
1991: Voyage d'une délégation tsigane dont il fait partie à Rom auprès du pape Jean-Paul II. Décès de Tita.
1993: termine son livre autobiographique “Routes sans roulotte”. Devient conteur pour des classes d'enfants
tsiganes et non-tsiganes.
1997: citoyen d’honneur de Romainville.
1999: décès dans la nuit du 23 au 24 novembre. Enterrement au nouveau cimetière de Romainville.