FIN DE MISSION en CORSE
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FIN DE MISSION en CORSE
FIN DE MISSION en CORSE par Jacques DEDIEU, SSA MARSEILLE, Trésorier Général ANEG. PERTUIS, le 30 août 2011 Au cours du Festival des Jeunes de Soulac, avec Marie Françoise et Daniel MAGNIN nous avons eu l’idée d’organiser des Promenades Aériennes pour les bénéficiaires en vacances à l’Institution de Marinca Porticcio et c’est au cours de l’été 1999 que tout a commencé, Nous n’avions à cette époque qu’un seul avion ANEG et nos rotations ne se faisaient qu’autour du Golfe d’Ajaccio. C’est en 2000 que, me retrouvant tout seul pour aller faire la prestation en Corse après deux jours de mauvaise météo, j’ai sollicité en dernière minute Daniel MAITREROBERT que je connaissais à peine, pour qu’il vienne m’aider. Il a accepté sans difficulté et notre « tandem » s’est constitué à cette occasion. Depuis, notre collaboration réciproque ne s’est jamais démentie. La SSA MARSEILLE programmait chaque été une période d’activité de deux ou trois jours avec un seul avion. Pour répondre à la demande des bénéficiaires, année après année, le succès obtenu par cette activité et la satisfaction qu’elle procurait aux élus Corses, imposait une organisation de plus en plus importante. D’autres SSA voisines ont été sollicitées et sont venues participer avec enthousiasme. Progressivement, d’autres Circuits ont été proposés aux bénéficiaires et notre temps de présence en Corse s’allongeait chaque année un peu plus. Devant l’importance que prenait cette prestation, la SSA MARSEILLE a demandé et obtenu du Comité Directeur de l’ANEG d’être en charge de l’organisation de l’activité Corse au plan national, afin de pouvoir faire participer tous les avions ANEG et le plus grand nombre possible de pilotes ANEG. Page 1 sur 4 La SSA MARSEILLE m’a confié cette responsabilité que j’ai assumée, avec l’aide de Daniel MAITREROBERT et du Comité Directeur de la SSA, de toutes mes forces et avec un grand plaisir pendant treize ans. Chaque été, l’aide efficace de Marie-Françoise et Daniel MAGNIN ainsi que celle des équipages d’autres SSA, m’ont apporté un très précieux concours pour réaliser cette tâche laborieuse. Le système mis en place d’année en année avec les suggestions faites par tous les participants, nous a amené à l’organisation actuelle qui est en place depuis maintenant cinq ou six ans. Les résultats sont à peu près identiques d’une saison à l’autre : en quatre semaines de mi-juillet à mi-août, environ 1000 bénéficiaires sont emportés dans 12 à 14 avions qui réalisent plus de 300 heures de vol avec plus de trente pilotes. Le bilan financier est chaque année positif, après paiement de tous les frais (jusqu’en 2010 inclus, l’hébergement et la restauration de tous les pilotes sont pris en charge intégralement pendant leur séjour d’une semaine. Tous les frais de taxes d’atterrissage, de carburant et de location de minibus sont payés par l’organisation). Les fonds recueillis au cours de toutes ces années ont été utilisés pour aider les débutants de la SSA MARSEILLE dans leur formation (30 heures d’instructeur offertes à chaque débutant) et à faire diminuer le prix des heures de vols sur les trois avions gérés sur la plateforme d’AIX les MILLES (tous les pilotes ANEG de passage dans notre région peuvent aussi en profiter). Cette activité est devenue une prestation attendue et appréciée chaque année par nos bénéficiaires, par nos élus, par nos partenaires et par nos pilotes ANEG, au sein de leur SSA. J’ai pu constater avec plaisir l’intérêt que portent nos pilotes, et notamment les nouveaux, à cette activité et je suis ravi qu’ils aient envie qu’elle continue. Le temps est passé et j’ai pris de l’âge avec les ennuis de santé qui l’accompagnent. En 2010, j’ai dû faire trois jours d’hôpital pendant l’activité Corse. C’est pour cette raison que j’ai souhaité passer la main pour consacrer un peu plus de temps à ma famille. Page 2 sur 4 Quelques pilotes ANEG (SSA Chambéry, Pérouges et Montpellier) se sont proposés pour prendre cette succession. Après plusieurs réunions de discutions avec eux, il a été décidé de confier cette responsabilité à la SSA de Montpellier et plus particulièrement à Patrice CHAT et à André CHABBERT qui se sont proposés pour rester sur place et animer les quatre semaines de l’activité en Corse. Il fallait que je reste à leurs côtés au cours de la totalité de la campagne Corse 2011, ce que j’ai fait. J’avoue très humblement que ça n’a pas été facile pour moi : durant ces quatre semaines et demie, me forcer à ne pas intervenir dans les actions de la nouvelle équipe a été une épreuve. Ma mission est maintenant terminée et je souhaite à Patrice CHAT et à André CHABBERT une pleine réussite pour les années à venir. Je leur fais confiance pour que les fonds qu’ils recueillent soient bien utilisés au profit de tous les membres de leur SSA à Montpellier. Nous ne connaissons pas encore tous les chiffres de 2011, mais je suis convaincu qu’ils seront bons, malgré la non participation financière de nos élus Corses. Chaque fin de saison, le bilan définitif devra être communiqué au Comité Directeur de l’ANEG qui doit continuer de contrôler et garder une attention particulière sur cette activité. Je souhaite aussi que tous les pilotes qui participent à la « Campagne Corse » s’approprient ses enjeux politiques et sociaux du « pour et par » les bénéficiaires. Il n’y a pas de place sur l’île de beauté, pour ceux ou celles qui viennent uniquement pour profiter de l’activité et pour jouir d’une villégiature à peu de frais. Je recommande à la nouvelle équipe dirigeante de continuer à faire participer, chaque fois que possible, des pilotes ANEG issus de SSA qui n’ont pas d’avion ANEG. Je lui recommande aussi de s’impliquer au maximum dans la gestion des inscriptions des bénéficiaires au cours des permanences au Bureau des Activités ou à la terrasse du Bar. En effet, l’expérience a démontré que le recours à des « Jacquettes » inexpérimentées conduisait à des dysfonctionnements pénalisants pour l’activité. Page 3 sur 4 Les nouveaux dirigeants ou bien les pilotes participants sont plus en capacité de bien remplir les avions et les grilles de rendez-vous. De plus, faire venir chaque fois que possible quatre pilotes au lieu de trois par aéronef, ne peut que faciliter l’organisation des vols et des navettes en période de charge intensive. Je lui recommande enfin d’être très attentive à nos relations avec tous nos partenaires Corses : nous ne sommes pas en terrain conquis et nous devons faire preuve du plus grand respect des coutumes et habitudes locales de ce peuple fier et jaloux de sa particularité. Nos relations doivent être entretenues avec beaucoup de soin, en toute loyauté et franchise, sans toutefois être soumises : ne pas accepter l’inacceptable. Les Corses jugent très mal les gens serviles; par contre, ils apprécient la politesse, la loyauté et le respect de la parole donnée. Enfin et pour conclure, je remercie de tout cœur toutes celles et ceux avec qui j’ai travaillé pour faire vivre nos manifestations sur l’Ile de Beauté, durant toutes ces années. Ils ont quelquefois subi ma mauvaise humeur et je leur en demande pardon. Tous ensembles, nous avons construit une belle activité en Corse et je lui souhaite longue vie. Vive l’ANEG. Jacques DEDIEU. Page 4 sur 4