n°15 -3
Transcription
n°15 -3
Janvier - Février - Mars 2006 N°15 BULLETIN D’INFORMATION DE VOTRE SERVICE DE SANTÉ AU TRAVAIL e dito Madame, Monsieur, Je vous présente en mon nom et au nom des administrateurs et du personnel du Ciamt nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année et tout d'abord, bien évidemment, des voeux de bonne santé. Ce premier numéro de l’année 2006 vous propose un dossier sur le tabagisme en entreprise. Quinze ans après la loi « Évin » sur l’interdiction de fumer, entre autres, dans les locaux collectifs de travail, et dont l’application fût difficile à l’époque, la législation tend à se « durcir », certains allant jusqu’à souhaiter l’interdiction totale de fumer dans tous les locaux, mesure déjà prise par certaines entreprises en France et en Europe. Sans vouloir rentrer dans des débats partisans, il s’agit de veiller à la santé et à la sécurité des personnes tout en respectant la liberté individuelle. Voilà en tout cas un exemple significatif de la nécessaire association de la santé au travail avec la santé publique et la santé environnementale. Si l’évaluation et la prévention des risques professionnels en entreprise, le dépistage et la prévention des accidents et des maladies liés au travail chez les salariés restent la mission première et fondamentale d’un service de santé au travail, celui-ci doit également mettre en oeuvre des actions de prévention et d’éducation sanitaires. C’est ce que réalise le Ciamt, et la prévention du risque tabac Dossier : le tabagisme en entreprise P. 2 à 4 en entreprise, qui vous est présentée dans ces pages, en est un exemple. Tabagisme et santé publique. Le tabagisme en entreprise. D’autres actions de prévention et L'action du Ciamt. d’information, en relation avec le travail, ont été ou vont être réalisées : les facteurs de risque cardio-vasculaire, Diététique : les crêpes de la Chandeleur P. 5 l’alcool, le risque veineux, le glaucome… Composition et préparation de cet aliment complet et assez équilibré. Quelques idées de recettes. N’hésitez pas à nous faire part de vos demandes et souhaits. Infos pratiques P. 6 Encore une fois, meilleurs vœux pour 2006. Dr Patrick LE MAY Le Ciamt au 1er janvier 2006. Ouverture d'un nouveau centre au Ciamt. Rappel sur la pluridisciplinarité au Ciamt. Un point de réglementation. D ossier Première cause de mortalité évitable en France, le tabagisme représente, pour l’entreprise, plusieurs problèmes à la fois de santé publique (tabagisme actif et passif), juridique (loi Evin, mesure n°5 du plan cancer), sécuritaire (incendie, explosion), financier (le tabagisme coûte cher à l’entreprise) et managérial (bonne cohabitation entre fumeurs et nonfumeurs). Ce dossier propose de faire le point sur les risques liés au tabac, la législation en entreprise et l’action du Ciamt dans ce domaine. 1. TABAGISME ET SANTÉ PUBLIQUE • Tabac et tabagisme Le tabac est une plante. Après séchage, les feuilles doivent fermenter pour obtenir un goût spécifique. Les techniques de séchage déterminent les tabacs blonds, bruns, etc. Le produit est transformé par de multiples manipulations industrielles pour obtenir cigarettes et tabac à rouler : teneurs en goudrons, arômes, etc. Les cigarettes dites « légères » entraînent les mêmes risques que les autres. La production, la vente et l’usage de tabac sont réglementés, la publicité est interdite. La fumée de cigarette recèle jusqu’à 4000 composés chimiques dont au moins 50 sont des cancérogènes avérés. La combustion incomplète du tabac entraîne une production de fumée que l’on peut décomposer en deux phases : • la phase gazeuse comprenant des composés organiques volatiles (cétones, ammoniac,…), du dioxyde de LE TABAGISME EN ENTREPRISE carbone et du monoxyde de carbone (gaz asphyxiant, dangereux et polluant) ; • la phase particulaire contenant notamment les goudrons (substances les plus cancérigènes) sur lesquels est absorbée la nicotine. Le tabagisme est un problème important en France puisque, en 2004, 29,9 % des 12-75 ans déclarait fumer ne serait-ce que de temps en temps (33,4 % chez les hommes, 26,6% chez les femmes). Selon les estimations de l’Organisation Mondiale de la Santé, le tabac fait actuellement 4 millions de victimes par année dans le monde. En France, le tabac est la première cause de mortalité évitable avec 66 000 décès par an. • Les risques du tabagisme Si l’usage du tabac peut augmenter la vigilance et la capacité de réflexion, si la nicotine (substance psychoactive qui agit sur le système nerveux central) possède un effet anxiolytique et coupefaim, ce sont bien sûr les risques liés au tabagisme qui doivent être mis en avant : • Risques à court terme : altération du goût, de l’odorat et de l’haleine, élévation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, altération de la peau, des cheveux et de la couleur des dents, diminution de la résistance à l’exercice physique et de la capacité respiratoire, effets nocifs sur le déroulement de la grossesse, forte dépendance physique et psychique. • Risques à moyen et long terme : durcissement des artères, responsable d’accidents cardiaques et cérébraux (l’infarctus du myocarde est deux fois plus important chez les fumeurs). Troubles de l’appareil respiratoire (bronchite chronique, aggravation de l’asthme). Risque de cancer du poumon multiplié par 15 pour les fumeurs de 20 cigarettes par jour. Plus de 9 cancers broncho-pulmonaires sur 10 sont déplorés chez des fumeurs ou des anciens fumeurs. Le risque de cancer est un peu moins important chez les fumeurs de pipe ou de cigare mais ceux-ci sont exposés au risque de cancer de la bouche. • Les bénéfices de l’arrêt du tabac : - 20 minutes : normalisation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. - 8 heures : normalisation du taux d’oxygène dans le sang. - 1 jour : respiration plus facile. - 1 à 3 mois : amélioration du fonctionnement pulmonaire, augmentation de la capacité à résister aux infections se traduisant parfois par une toux «paradoxale ». - 1 an : risque d’infarctus du myocarde diminué de 50 %. Risque d’accident vasculaire cérébral identique à celui du non-fumeur. - 5 ans : risque d’infarctus du myocarde identique à celui du nonfumeur. Risque de cancer du poumon diminué de moitié (pour un fumeur d’un paquet par jour). - 15 à 20 ans : risque de cancer du poumon diminué de 50 % à 90 % après 15 à 20 ans d’arrêt. Risque de broncho-pneumopathie chronique obstructive diminué de 50 % après 20 ans d’arrêt du tabac. • Le tabagisme passif Le tabagisme passif est le fait d’inhaler, de manière involontaire, la fumée dégagée par un ou plusieurs fumeurs. La preuve est faite, maintenant de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé. Le courant secondaire de cigarette est plus toxique que la fumée inhalée directement par le fumeur. Le tabagisme passif serait responsable d’environ 3000 morts chaque année en France. Le tabagisme passif augmente de 25% le risque de maladies cardiaques, de 26 % le risque de cancer du poumon et aggrave l’asthme. De fait, le Centre International de Recherche sur le Cancer et le Bureau International du Travail ont classé le tabagisme passif parmi les substances cancérogènes pour l’Homme. 2. LE TABAGISME EN ENTREPRISE • La réglementation Plusieurs textes réglementaires font état de l’interdiction de fumer dans certains locaux. Il s’agit, d’une part, de prévenir le risque d’incendie et/ou d’explosion (1/3 des incendies sont causés par des cigarettes ou mégots mal éteints), d’autre part, d’assurer la sécurité des travailleurs affectés à certains travaux. Ainsi, sont notamment concernés les locaux ou emplacements où sont entreposées ou manipulées des substances ou préparations classées explosives, comburantes ou extrêmement inflammables (article R. 232–12–14 du Code du travail) et les enceintes pyrotechniques (décret n°79–846). De même, les locaux exposant à des substances susceptibles d’engendrer des pathologies professionnelles rentrent dans le cadre de cette interdiction (ex. : exposition à des agents cancérogènes – article R. 231–56–3 du Code du travail – exposition à des poussières arsenicales - décret n°49-1499). LE TABAGISME EN ENTREPRISE La législation, de portée plus générale, sur l’interdiction de fumer sur les lieux de travail remonte à la loi n° 91-32 du 10 janvier 1991, dite loi « Evin », et au décret d’application n° 92– 478 du 29 mai 1992. Il ne s’agit plus ici uniquement de respect des règles d’hygiène et de sécurité mais de protection des nonfumeurs, répondant à des préoccupations de santé publique. En substance, cette loi porte «interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, s’appliquant dans tous les lieux fermés et couverts accueillant du public ou qui constituent les lieux de travail ». «L’interdiction de fumer ne s’applique pas dans les emplacements qui, sauf impossibilité, sont mis à la disposition des fumeurs. Ces emplacements sont déterminés par la personne ou l’organisme, privé ou public, sous l’autorité duquel sont placés ces lieux, en tenant compte de leur volume, disposition, condition d’utilisation, d’aération et de ventilation et de la nécessité d’assurer la protection des non-fumeurs ». «Les emplacements mis à disposition des fumeurs sont soit des locaux spécifiques, soit des espaces délimités. Ces locaux ou espaces doivent respecter les normes suivantes : a) débit minimal de ventilation de 7 litres par seconde et par occupant, pour les locaux dont la ventilation est assurée de façon mécanique ou naturelle par conduits ; b) volume minimal de 7 mètres cubes par occupant, pour les locaux dont la ventilation est assurée par des ouvrants extérieurs ». «Il est interdit de fumer dans les locaux clos et couverts, affectés à l’ensemble des salariés, tels que les locaux d’accueil et de réception, les locaux affectés à la restauration collective, les salles de réunion et de formation, les salles et espaces de repos, les locaux réservés aux loisirs, à la culture et au sport, les locaux sanitaires et médico-sanitaires ». Cependant, et bien que pouvant figurer dans le règlement intérieur, s’agissant de dispositions relatives à la santé publique, il n’appartient pas à l’inspecteur du travail de relever les infractions pénalement sanctionnées mais aux agents de police judiciaire ! En résumé, l’employeur doit : « L’employeur établit, après consultation du médecin du travail, du CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) ou, à défaut, des délégués du personnel un plan d’aménagement des espaces qui peuvent être spécialement réservés aux fumeurs ou un plan d’organisation ou d’aménagement destiné à assurer la protection des nonfumeurs (plan actualisé en tant que de besoin tous les deux ans) ». « Une signalisation apparente rappelle le principe de l’interdiction de fumer et indique les emplacements mis à la disposition des fumeurs ». • Rappeler de manière apparente le principe de l’interdiction de fumer dans les locaux concernés par le décret ; • Afficher de manière apparente la localisation des espaces destinés aux fumeurs ; • Avant de mettre des emplacements à la disposition des fumeurs, consulter les instances représentatives du personnel et le médecin du travail ; • Respecter les normes de ventilation dans les espaces éventuellement réservés aux fumeurs ; • Respecter la nécessité de protéger les non-fumeurs contre le tabagisme passif. Sur ce point, l’employeur est tenu à une obligation de sécurité de résultat. Dans un arrêt récent(29 juin 2005), la chambre sociale de la Cour de cassation, jugeant insuffisantes les mesures prises par l’employeur (interdiction aux autres salariés de fumer dans le bureau collectif en la présence de leur collègue non-fumeur et apposition de panneaux d’interdiction de fumer), a considéré qui celui-ci n’avait pas satisfait à une obligation de sécurité de résultat pour ce qui concerne la protection des salariés contre le tabagisme. Précédemment, en 2004, dans un cas similaire, le droit de retrait d’un salarié obligé de travailler dans une ambiance enfumée avait été jugé justifié. Ainsi, et de plus en plus, les décisions rendues doivent inciter les employeurs à la plus grande vigilance quant au bon al 16 bis, bd du M Leclerc T 94340 JOINVILLE - LE - PON • Les obligations de l’employeur Il appartient à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour que ces textes soient respectés, et, le cas échéant, d’user de son pouvoir disciplinaire pour en obtenir l’application. De plus, depuis un arrêt du Conseil d’Etat du 18 mars 1998, où il est rappelé que rien ne s’oppose à ce que figurent dans le règlement intérieur « des mesures qui, tout en poursuivant un objectif qui dépasse le cadre de l’entreprise, n’en visent pas moins les lieux de travail et répondent à un impératif d’hygiène », il paraît acquis que l’employeur peut inscrire dans le règlement intérieur les prescriptions réglementaires portant sur l’interdiction de fumer. Tél. : 01 48 83 48 10 Fax : 01 48 83 48 21 [email protected] er er pour Exprim Créer et Imprim Conception et réalisation prises de tous documents d’entre , administratifs... publicitaires, commerciaux Des sanctions sont prévues, en cas de manquement à la réglementation, notamment une contravention de 5ème classe en cas d’emplacements fumeurs non conformes aux dispositions du décret, de non respect des normes de ventilation des espaces fumeurs, de défaut de mise en place de la signalisation. L e C I A M T v o u s i n f o r m e : w w w. c i a m t . o r g LE TABAGISME EN ENTREPRISE respect des dispositions réglementaires. Les employeurs doivent désormais par tout moyen (une interdiction absolue de fumer dans les locaux peut se justifier, prise en charge de substituts nicotiniques…) et dans tous les cas préserver la santé des non-fumeurs. • Les obligations du salarié Le salarié a lui aussi une obligation de sécurité au regard de l’article L. 230-3 du Code du travail. Constitue une faute grave le fait de fumer à un poste de travail ou l’interdiction est de règle pour raison de sécurité des personnes et des biens (présence de matières dangereuses ou inflammables…). Le salarié est tenu de se conformer aux dispositions du règlement intérieur. Le décret du 29 mai 1992 prévoit une amende (contravention de 3ème classe) pour quiconque aura fumé en dehors d’un emplacement mis à la disposition des fumeurs. Cette action, menée par notre équipe "tabac-entreprise", comprend une évaluation du risque tabac en concertation avec un médecin tabacologue et d'autres acteurs de la prévention dans l'entreprise, une présentation collective sur le risque tabac et des consultations individuelles pour les salariés volontaires en vue de la détermination d’une stratégie individualisée et d’une orientation personnalisée. Dr Eric Serayet • Autres actions du Ciamt Une aide complémentaire sous forme d'entretien motivationnel peut être proposée à ceux qui hésitent à prendre la décision de changer leurs habitudes. Ce pictogramme signalant l’interdiction de fumer a été normalisé par l’Afnor (Association Française de Normalisation). L’utilisation de cette signalétique est obligatoire lorsqu’il existe un risque imminent (incendie, explosion...). Dans les autres cas, elle est recommandée pour des raisons de lisibilité, de visibilité et d’efficacité. 3. L’ACTION DU CIAMT • Le médecin du travail Il est l’interlocuteur privilégié de l’employeur pour proposer un plan d’aménagement des espaces qui peuvent être, le cas échéant, réservés aux fumeurs, ou un plan d’organisation ou d’aménagement destiné à assurer la protection des non-fumeurs. • La prévention du risque tabac en entreprise Dr Jacqueline Milot Le tabac entraîne une modification des habitudes alimentaires, qui a souvent pour conséquence de faire grossir les fumeurs qui arrêtent le tabac. Pour vous aider, la diététicienne du Ciamt, diplômée d'Etat, est à votre disposition pour des consultations individuelles. Pictogramme normalisé par l’Afnor ( Association Française de Normalisation) Pour toute information sur les actions du Ciamt : Dr Eric Houdoyer Le Ciamt propose à ses sociétés adhérentes une action de prévention du risque tabac en entreprise, s’intégrant dans une démarche de médecine préventive et de santé publique en collaboration avec le médecin du travail de l’entreprise. Contactez Caroline CHEDEBOIS au 01.40.74.03.20 ou [email protected] Pour en savoir plus sur le tabac : Caroline Fauque N’hésitez pas à en parler à votre médecin du travail. Dr Patrick LE MAY Tabac Info Service : 0 825 309 310 (0,15€ / minute) www.tabac-info-service.fr www.inpes.sante.fr www.plancancer.fr (mesure n°5) D iététique Les crêpes de la Chandeleur Le 2 février, nous allons fêter la Chandeleur. Cette fête, dite « fête des chandelles », est célébrée 40 jours après Noël et correspond, dans la religion catholique, à la présentation de Jésus-Christ au Temple et à la purification de la Vierge Marie. Il est de coutume, ce jour-là, de consommer les « crêpes de la Chandeleur », crêpes qu’il s’agissait autrefois de faire sauter avec un Louis d’or dans la main afin d’attirer la bonne fortune sur le foyer. Crêpes à la farine de châtaigne : recette corse On remplace la farine de blé par les proportions suivantes : 1/4 de farine de châtaigne + 3/4 de farine de blé. Dans le Nord, on fait également des crêpes fermentées à la bière… La pâte Les crêpes sont un aliment complet. Elles contiennent en effet des œufs apportant des protéines, de la farine pour les glucides complexes (sucres lents), du lait pour le calcium et un peu de beurre pour son apport en lipides. On compte environ 24 crêpes pour 250g de farine. On ajoute une pincée de sel et éventuellement de sucre s’il s’agit d’un dessert. On ajoute ensuite le beurre fondu et le lait. La pâte doit être lisse et sans grumeau. On peut alors y incorporer les œufs. Vous pouvez également séparer les blancs des jaunes d’œufs pour faire des crêpes soufflées. Elles peuvent se déguster aussi bien sucrées que salées selon la recette et surtout la garniture. Communément, la crêpe de sarrasin (dans ce cas appelée galette) est salée et la crêpe au froment est sucrée. Pour réussir ses crêpes : Il est nécessaire de préparer la pâte à l’avance et de la laisser reposer au moins 2 heures. Selon le type ou la qualité de la farine utilisée, la pâte s’épaissit. Pour la rendre plus liquide, il suffit d’ajouter un peu de liquide à la dernière minute. Sur le plan diététique, il s’agit d’un aliment assez équilibré : Composition pour 100g : Protéines (g) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,7 Lipides (g) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,5 Glucides (g) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,5 Acides gras saturés (g) . . . . . . . . . . . . . 8,2 Acides gras monoinsaturés (g) . . . . . . . . 3,9 Acides gras polyinsaturés (g) . . . . . . . . . 0,7 Cholestérol (mg) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115 Les recettes Les différentes recettes de crêpes diffèrent selon les régions, voici quelques exemples : Crêpes au froment (environ 53 kcal/crêpe) 250 ml de lait 125g de farine 30g de beurre 3 œufs 1 pincée de sel Arôme : un peu de rhum, fleur d’oranger… Galettes au sarrasin : recette bretonne (environ 96 kcal/ crêpe) 250 ml de lait + 25 ml d’eau 100g de farine de sarrasin + 50g de farine de blé 3 œufs 100g de beurre. La cuisson Pour faire de bonnes crêpes, il faut d’abord faire chauffer la poêle à feu moyen puis y ajouter un peu de matière grasse. Pour que les crêpes restent un aliment complet, faites-en un plat unique et surtout : attention aux garnitures ! Caroline FAUQUE Diététicienne du Ciamt INFOS PRATIQUES Le Ciamt au 1er janvier 2006 12 000 entreprises adhérentes. 155 000 salariés suivis. Ouverture d’un nouveau centre au Ciamt Après le centre de Choisy-le-Roi, dont nous vous avons parlé dans notre précédent numéro, le Ciamt a ouvert un nouveau centre, en Seine-et-Marne, à Chessy, dans ce secteur dynamique et en pleine évolution qu’est Val d’Europe : Centre Ciamt 10, rue de la Fontaine Rouge 77700 CHESSY Contact - Adhésion : Martine Bérangé : 01.40.74.03.48 [email protected] Rappel sur la pluridisciplinarité au Ciamt Les Intervenants en Prévention des Risques Professionnels (sécurité, environnement de travail, évaluation des risques) : - Joachim Castel, Technicien Hygiène et Sécurité du Travail : 01.40.74.90.43 - Laurence Cortet, Infirmière en Santé au Travail : 01.41.25.99.90 - Yannick Le Prunenec, Technicienne en métrologie : 01.40.74.90.42 - Béatrice Nozari, Ergonome : 01.40.74.90.33 Les autres actions de notre équipe pluridisciplinaire : - Gestes et postures, secourisme, diététique, gestion du stress, prévention du risque tabac en entreprise, service social,… Pour tout renseignement, contactez Caroline Chedebois : 01.40.74.03.20 [email protected] Un point de réglementation Il convient de rappeler aux employeurs l’importance de faire bénéficier tout nouveau salarié d’une visite médicale d’embauche, obligatoire, celle-ci devant se dérouler avant la fin de la période d’essai. Si ce délai est dépassé, une éventuelle décision d’inaptitude médicale au poste entraîne un processus défini par la loi (obligation de recherche de reclassement dans l’entreprise notamment…). Notre nouveau site internet : www.ciamt.org Edité par le CIAMT : 26, rue Marbeuf 75008 PARIS Tél.: 01 40 74 00 14 - Fax: 01 43 59 73 06 - http://www.ciamt.org ISSN 1248-1211 Directeur de la publication : M. Philippe Goj, Président Commission coordination : M. Bernard Boulet, Directeur Général Mme Caroline Chedebois, Assistante de direction Comité de rédaction : Dr Patrick Le May, Responsable communication Aurore Simonnet, Assistante communication A participé à ce numéro : Caroline Fauque 7592/ Réalisation ACCAP : 01.48.83.48.10 Informations