WE au col de Larche
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WE au col de Larche
WE au col de Larche 10 et 11 janvier 2015 Initialement WE IGLOO prévu par Lionel. Une expérience qui avait requis pleins de volontaires…. Mais la neige en avait décidé autrement et son absence… en quantité… a remis ce projet à une date ultérieure. Cependant le WE était maintenu avec pour objectif une rando raquette autour du col de Larche, quelques kilomètres après Barcelonnette. Ont participé à ce WE : Niedergang Lionel et Clément Stéphane Antoine et Marie Luc Heyrendt Bel Valérie Berton Raphaël Noémie Pedretti Melissa Gevaert Jean Binder C’est Lionel qui a pris la direction des opérations. Après un voyage sans histoire on arrive au gîte de la Grande Traversée des Alpes, super bien accueillis par Bernadette. Le gîte d'étape - Refuge de Larche est situé à 1680 m d'altitude, au coeur du village de Larche, à 5 km de la frontière italienne et dans le Parc National du Mercantour. Il se situe au départ de nombreuses randonnées à pied, à raquettes ou à skis, et constitue une étape incontournable du GR5 et de la Via Alpina. Le gîte de Larche est un des premiers à avoir été construit sur la Grande Traversée des Alpes (GTA), en 1978. Un casse-croute rapide et on part profiter du beau soleil d’après-midi pour arpenter quelques pentes neigeuses. Lionel recherche quelques pentes raides pour voir comment chacun se comporte dans ce type de terrain et pour revoir quelques techniques de progressions, que ce soit à la montée ou à la descente. La neige est molle en cette fin d’après-midi. La trace est certes facile à faire mais la teneur de la neige est parfois un peu aléatoire. Néanmoins le petit groupe s’élève sur un peu plus de 200 m au dessus du col de Larche, sur des pentes bien ensoleillées. La neige disparaît au profit d’un tapis herbeux. C’est le moment de la pause finale. Déjà dans la vallée l’ombre gagne le village et bientôt le col alors que nous jouissons encore de beaux rayons de soleil. Plusieurs techniques pour descendre. Chacun va faire un choix qui va lui convenir… avec ou sans raquettes. Le choix du « sans raquettes » s’il comporte des avantages en matière de stabilité de descente, reste certainement le moins confortable… si vous voulez garder les pieds au sec… Au parking, Stéphane a présumé des capacités de son fourgon et il faut toute l’énergie du groupe pour le pousser hors de la tenaille de glace qui le retenait ! Les pieds mouillés, les pantalon humides… heureusement il y a quelques radiateurs au refuge qui vont permettre un séchage efficace pendant la nuit. Une bonne douche et c’est déjà l’heure du repas concocté par Bernadette. Une soupe excellente… les souvenirs d’une certaine soupe !!! qui n’avait de soupe que le nom remonte de cet été !!! S’en suit un plat de lasagnes fortement appétissant et SUPER copieux. D’ailleurs les petits estomacs, bien que affamés, n’arriveront pas au bout. Un bout de fromage et pour finir un bout de gâteau fait maison avec une boule de glace. Ah ! elle nous a soigné la gardienne ! Une petite balade nocturne pour certains, pour digérer un peu, sous un merveilleux ciel étoilé et le calme descend sur le refuge. A 7h le réveil de Stéphane sonne… Il a oublié de l’éteindre. Mais apparemment cela n’a pas gêné grand monde. Le petit déjeuner était programmé pour 7 h 30. Des têtes endormies sortent de la chambre à 7h 25. Un peu de café, de chocolat et quelques tartines plus tard tout le monde est bien rassasié. Les sacs ont été pour la plupart préparés la veille. Dehors la température annonce – 6 avec un peu de vent. Seulement en regardant les cimes, on s’aperçoit que le vent de SO souffle fort « Vous ne devriez pas trop être gênés car vous montez à l’Est « nous dit Bernadette Les voitures sont démarrées pour dégivrer les vitres. Les sacs s’entassent dans le fourgon de stéphane avec les raquettes. On part pour le Col de Larche avec pour objectif « L’Enclause » un petit sommet à 270 m d’altitude. Arrivé au col le vent nous cueille à notre sortie de voiture et malgré le soleil cela fait un coup de froid. On fait vite pour chausser les raquettes afin de ne pas trop tarder à marcher pour se réchauffer. On choisit de ne pas monter directement par les bosses au-dessus du col mais de suivre une trace montant régulièrement et doucement. Plus on avance, plus je me dit que le vent va se calmer… Mais contrairement aux prédictions de Bernadette, le vent ne nous quitte pas. Certes on l’a plutôt de dos ce qui fait que l’on n’est pas trop gêné. De temps en temps cependant des rafales tourbillonnantes nous giffle le visage. Mais le groupe, vaillamment, continue sa progression. Maintenant on attaque une partie plus raide. On passe dans des petits vallons,, franchit des petits ressauts et toujours ce vent qui nous suit, nous poursuit, nous pousse de temps en temps ou bien nous refoule à d’autres. Une pause de temps en temps pour se ravitailler fait du bien à tout le monde. On se trouve dans un goulet où s’engouffre maintenant le vent de façon assez violente. Au sortir de ce goulet il y a une butte qui devrait pouvoir nous abriter. Mais peine perdue, le vent, de plus en plus violent nous poursuit toujours. Marie a mal aux hanches, Clément commence à avoir froid, Noémie souffle un peu…La visibilité mauvaise... Il est un peu plus de 11 h il est temps de faire une bonne pause… mais où. Alors on sort les pelles et on creuse on creuse pour faire une tranchée pour tenter de s’abriter. Mais si la première couche de neige est un peu dure, il y a dessous une neige légère qui nous revient dans le visage à chaque coup de vent. Tant bien que mal on arrive à faire une tranchée dans laquelle on tente de se protéger. Clément a froid aux pieds. Lionel les lui frictionne fortement. Un « troupeau » d’italien arrive et passe à côté de notre installation Juste le temps de grignoter quelque chose et Jean propose de repartir vers le haut, pour tenter de se réchauffer… si possible. Mais peine perdue. Le signal de descendre est donné. Mélissa, Valérie auraient bien continué… et c’est donc un peu désappointées qu’elles suivent le mouvement. On avait fait à peine la moitié (400 m de dénivellé) Là, le vent nous prend de face. Il faut parfois se mettre en marche arrière pour ne pas se faire lacérer le visage par les cristaux de neige. De temps en temps, une rafale plus forte qu’une autre déséquilibre les jeunes marcheurs qui commencent à fatiguer. Enfin plus on se rapproche du col plus il nous semble que le vent se calme. En fait il a changé de direction. Calé contre un mur ‘un bâtiment du col, nous prenons cette fois le temps de bien manger. Une colonie d’enfants jouent à côté de nous. Le calme de la haute montagne est bien loin… Quoique, avec le vent que l’on a eu le calme a été tout relatif. Les sacs rangés dans le fourgon, on prend le chemin du retour. Un peu de déception certes de ne pas être allé au bout mais heureux d’avoir pris un bon bol d’oxygène. Jean Le week end du 10 et 11 janvier 2015 nous sommes allés au Col de Larche pour un week-end IGLOO mais la neige n'était pas au rendez-vous ou si peu. Nous avons donc "raquété" sur 2 journée. Le samedi nous nous sommes installés puis nous sommes partis faire un petit échauffement randos raquettes avec un soleil radieux, nous avons même eu chaud, c'était super!!! :-D Le dimanche en revanche, le temps s'est dégradé et le vent s'est levé ! quel dommage, un froid glacial, pour ma part, ma empêché d'apprécier la rando. Nous n'avons pas pu aller jusqu'au bout, nous nous sommes arrêtés pour manger. Nous avons d'abord creusé un trou pour nous abriter du vent mais on était quand même glacé :-( . La redescente, a été terrible et difficile pour moi, car j'essayais de suivre Lionel qui marchait trop vite... Vivement qu'on rentre à la maison !!! Sinon le gite etait génial et nous avons été bien accueilli, le repas était super bon. Allez la prochaine fois le beau temps sera au rendez-vous et la forme aussi !!! enfin j'espère... bises a tous MArie