Quand le politique s`invite dans la recherche de terrain

Transcription

Quand le politique s`invite dans la recherche de terrain
Quand le politique s’invite dans la recherche de terrain: réflexions autour des rapports
entre chercheurs et enquêtés.
L’enquête de terrain, quelle que soit la méthodologie adoptée, est une expérience traversée par le
politique. L’identité du chercheur ou de la chercheuse, son statut socio-économique, son genre ou
encore son origine géographique impliquent des rapports de pouvoir avec ses enquêté-e-s qui
varient en fonction du contexte dans lequel il ou elle s’insère.
Bien que la science politique soit a priori la discipline la mieux placée pour traiter explicitement
de cette question, elle reste peu abordée. Un traitement anecdotique n’est pas optimal à
l’appréhension de la complexité qui caractérise l’expérience du terrain, souvent déstabilisante.
S’inspirant des discussions qui ont cours dans d’autres disciplines, cette table-ronde entend se
saisir de la question du politique dans la recherche de terrain pour mettre en lumière la fluidité,
l’ambiguïté et la multiplicité des rapports de pouvoir qui s’y jouent, en particulier lors de la tenue
d’entretiens ou de l’observation ethnographique. Elle réunit de jeunes chercheurs et chercheuses
issu-e-s de différents sous-champs de la science politique (politique comparée, relations
internationales et étude des mouvements sociaux), qui font part de leurs réflexions à l’issue de la
conduite récente d’un terrain de recherche.
La table-ronde est organisée autour des questionnements suivants :
1. Quels sont les rapports de pouvoir qui influencent simultanément la relation
enquêteur/enquêté ?
2. Quelles sont les stratégies adoptées par l’enquêteur ou l’enquêté lorsqu’ils y font face ?
3. Comment ces rapports sont-ils perçus ou négociés en amont (préparation des questions,
choix du lieu…) et en aval (traitement des données, publication des résultats…) ?
Participant-e-s :
Islam Derradji, doctorant en science politique, Université de Montréal
Anne-Laure Mahé, doctorante en science politique, Université de Montréal
Stéphanie Martel, doctorante en science politique, Université de Montréal
Antoine Mazot-Oudin, doctorant en science politique, Université de Montréal
Responsables :
Anne-Laure Mahé, [email protected]
Stéphanie Martel, [email protected]