Système d`information sur les médicaments et Programme de
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Système d`information sur les médicaments et Programme de
FAQ1 Système d’information sur les médicaments et Programme de surveillance des ordonnances du Nouveau-Brunswick Foire aux questions 1. Quelle est la vision pour l’initiative Un patient, un dossier (UPUD) au NouveauBrunswick? La vision derrière l’initiative Un patient, un dossier consiste à faire en sorte que l’on trouve pour chaque personne résidant au Nouveau-Brunswick un seul dossier de santé électronique à jour auquel les cliniciens autorisés ont accès, au besoin, pour obtenir des renseignements importants sur la santé de cette personne ou pour connaître ses antécédents médicaux. 2. Qu’est-ce que le système provincial de dossier de santé électronique (DSE)? Le dossier de santé électronique est la version la plus à jour du dossier de santé d’une personne présentée sur support électronique. Seuls les professionnels de la santé autorisés peuvent avoir accès au DSE. Le DSE comprend des renseignements propres à cette personne en tant que patient, notamment des résultats de laboratoire, des rapports d’imagerie diagnostique, des données sur ses visites à l’hôpital et les ordonnances qui lui ont été délivrées dans les pharmacies communautaires. 3. Qu’est-ce que le système d’information sur les médicaments (SIM) du NouveauBrunswick? Le système d’information sur les médicaments du Nouveau-Brunswick est une composante du dossier de santé électronique. Il s’agit d’un système exploité à l’échelle provinciale qui, avec le temps, contiendra un profil pharmaceutique complet des patients qui ont fait remplir une ordonnance dans une pharmacie communautaire au NouveauBrunswick. Les professionnels de la santé autorisés désirant obtenir des renseignements sur les antécédents pharmaceutiques d’une personne peuvent avoir accès au SIM en passant par le DES. S’ils ont accès aux antécédents pharmaceutiques d’une personne au moment et à l’endroit où ces renseignements sont nécessaires, les cliniciens seront en mesure de prendre de meilleures décisions par rapport aux soins à prodiguer à cette personne. Page 1 de 3 FAQ1 Système d’information sur les médicaments et Programme de surveillance des ordonnances du Nouveau-Brunswick Foire aux questions 4. Pourquoi ce système provincial d’information sur les médicaments est-il nécessaire? Il est nécessaire de mettre en place un système provincial d’information sur les médicaments afin que les cliniciens autorisés aient accès aux antécédents pharmaceutiques d’une personne au moment où ils en besoin afin de pouvoir prendre des décisions plus sécuritaires et plus éclairées à l’égard des soins à offrir. Le système d’information sur les médicaments est un système sécurisé et privé auquel seuls les cliniciens autorisés ont accès pour consulter les antécédents pharmaceutiques de leurs patients. Tous les cliniciens autorisés sont assujettis aux dispositions de la Loi sur l’accès et la protection des renseignements personnels sur la santé (LPARPS) du Nouveau-Brunswick. 5. Quels avantages le SIMNB offre-t-il? Le système d’information sur les médicaments augmentera la qualité et la sûreté des soins offerts à toutes les personnes qui reçoivent des soins au Nouveau-Brunswick : en favorisant la mise en commun des dossiers de santé électronique entre les fournisseurs de soins autorisés; en fournissant un profil pharmaceutique complet des patients (les ordonnances leur ayant été délivrées); en aidant à prévenir les répétitions dans la délivrance de médicaments. 6. Qu’est-ce que le Programme de surveillance pharmaceutique du NouveauBrunswick (PSPNB)? Le PSPNB permet l’affichage en temps réel, dans le DSE, de toutes les ordonnances de médicaments contrôlés remplies dans les pharmacies communautaires. On entend par médicaments contrôlés les stupéfiants et les médicaments réglementés comme le Dilaudil, le Percocet et le Ritalin. L’affichage électronique du PSP permet aux prescripteurs et aux pharmaciens autorisés de voir les antécédents de leurs patients en matière d’ordonnances de médicaments contrôlés afin que ces professionnels puissent prendre des décisions plus sécuritaires et plus éclairées par rapport aux soins à offrir. De plus, le PSP permet d’envoyer des alertes en temps réel aux pharmaciens qui remplissent des ordonnances afin de les aider à éviter les ordonnances multiples, l’exécution d’ordonnances par différentes pharmacies et la délivrance de quantités importantes de médicaments contrôlés. Les renseignements tirés du PSP permettront aussi de mieux dégager les tendances dans la prescription et la délivrance de médicaments contrôlés au Nouveau-Brunswick. Page 2 de 3 FAQ1 Système d’information sur les médicaments et Programme de surveillance des ordonnances du Nouveau-Brunswick Foire aux questions 7. Pourquoi le PSPNB est-il nécessaire? Le PSP peut contribuer à améliorer la prescription de stupéfiants et de substances contrôlées, à trouver des moyens de réduire ou de prévenir les effets néfastes de ces médicaments et à reconnaître les patients qui présentent un plus grand risque de dépendance. Le PSP n’a pas pour objectif de prévenir la consommation de médicaments contrôlés à des fins médicales légitimes. Grâce à l’affichage électronique en temps réel du PSP, les prescripteurs et les pharmaciens pourront consulter plus facilement les derniers renseignements au sujet d’un patient et ainsi prendre des décisions plus sécuritaires et plus éclairées par rapport aux médicaments contrôlés. Le Canada figure au deuxième rang mondial, derrière les États-Unis, en ce qui a trait à la consommation par habitant de stupéfiants sur ordonnance tels que le Dilaudid et le Percocet. Au Nouveau-Brunswick, le nombre d’ordonnances de stupéfiants et le nombre de patients ayant besoin d’un traitement d’entretien à la méthadone pour remédier à une dépendance sont tous deux à la hausse. 8. Le PSPNB repose-t-il sur des dispositions législatives? Oui, le PSPNB repose sur la Loi sur la surveillance pharmaceutique et son règlement. La Loi confère le pouvoir de surveiller la prescription et la délivrance de médicaments contrôlés comme le Dilaudid, le Percocet et le Ritalin. Elle fait également état des renseignements sur les médicaments que les pharmacies doivent fournir. Selon les prévisions, toutes les pharmacies communautaires de la province participeront à la saisie de données dans le PSP d’ici novembre 2016. Page 3 de 3