Confidentiel

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Confidentiel

N° 3451 – Jeudi 16 septembre 2010
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CONFIDENTIEL
■ RTL9 : Natacha St-Pier animatrice
A LA UNE
■ NT1 : la grille repositionnée pour
1
TV SUR CABLE,…
6
■ RECEPTION SATELLITE : 210 millions
DROITS SPORTIFS
■ LIGUE 1 / MICHEL SEYDOUX :
1
de foyers satellite/câble
"Reformater le championnat français afin
de l'adapter aux nouvelles technologies"
séduire les 15-35 ans, tout en restant
généraliste
INSTITUTIONNEL
2
■ HADOPI : le Conseil d'Etat rejette un
recours demandant sa suspension
■ SPECT : le syndicat souligne le succès
à l'international des formats français
■ SECTEUR MUSICAL : pour une
contribution des FAI au financement
ENTREPRISES ET MARCHES
4
■ LAGARDERE ACTIVE : création d'une
structure de placement de produits et
contenus de marque
■
FRANCE TELECOM / S. RICHARD :
la fusion d'Orange cinéma séries avec
TPS "seul projet sérieux"
■ TRIPLE PLAY : Orange va répercuter
la hausse de la TVA sur les abonnements
internet
■ PHILIPS : présentation de la stratégie
2011-15 ; activité TV "pas à vendre"
CHAINES LOCALES
■ FRANCE 3 CORSE VIA STELLA :
6
PRODUCTION
TECHNOLOGIES
■ TOSHIBA / NETGEM : nouvelle
devenir un "phare de l'audiovisuel en
Méditerranée"
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
■ TF1 : création d'une direction
7
NUMERISATION DES
CATALOGUES : 70 000 heures de
■
Baisse du CA des segments fiction TV et
jeunesse sur le 1er semestre
■
CARTOON NETWORK / BOING :
les programmes phares accessibles sur
l'Itunes Store
■ TV5 MONDE : lancement de son
offre de catch-up sur Free
■ VIDEO FUTUR : partenaire VoD de
Toshiba
DECODEURS INTELLIGENTS :
collaboration entre Technicolor et Intel
INTERNET
11
■ TF1 : 620 millions de programmes
vus sur internet au 1er semestre
programmes concernées
VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE
■ BAROMETRE VIDEO CNC-GFK :
10
10
génération d'adaptateur multifonctions
■
générale adjointe pour les acquisitions et
les ventes de droits
9
8
JUSTICE
11
INTERNATIONAL
12
13
NOMINATIONS
PROGRAMMES, AUDIENCES
13
■ FRANCE INTER : Raphaël Mezrahi
arrête sa chronique matinale.
■ FR. 3 ILE-DE-FRANCE : un magazine
dominical pour Virginie de Clausade.
■ FRANCE 2 : l'émission de Jean-Luc
Delarue suspendue provisoirement.
REVUE DE PRESSE
AGENDA
15
16
____________________________________________ Confidentiel RTL9 : Natacha St-Pier animatrice
Selon nos informations, AB Groupe devrait annoncer
ce soir, dans le cadre de sa conférence de rentrée,
l'arrivée de la chanteuse québécoise Natasha St-Pier
aux commandes d'une émission sur RTL9.
________________________________________________ A la Une NT1 : la grille repositionnée pour séduire les 15-35 ans, tout en restant généraliste
Trois mois après son rachat à AB Groupe par TF1,
NT1 ajuste sa grille avec des programmes destinés à
séduire les 15-35 ans, et à répondre aux obligations
définies par le CSA. Ce dernier a notamment imposé
des obligations quantifiées de diffusion de programmes
inédits, de création de formats innovants, et de
diffusion de spectacles vivants (nos informations du
2 juillet). Deux options se présentaient à la chaîne, a
expliqué lors d'une conférence de presse la directrice
générale, Caroline Got, à commencer par celle de
« tout casser tout de suite » dans la grille. Mais cela
« ne nous a pas paru la bonne solution », a-t-elle
ajouté. En attendant une refonte plus poussée de la
grille début 2011, la direction a préféré « d'abord
construire une régularité de rendez-vous » dans les
domaines du manga ou de l'information, et « renforcer
certains points », comme les séries, le cinéma et les
programmes de flux. Objectif affiché : proposer « une
offre la plus générationnelle possible », ciblant les
15-35 ans, tout en restant une chaîne destinée aux 1549 ans, ainsi que le prévoit sa convention. A côté de
TMC, également contrôlée par le groupe TF1 et ciblant
un public familial, NT1 devrait être la « carte jeunes »
du groupe sur la TNT.
Jeudi 16 septembre 2010
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Deux films inédits en clair
Concernant les séries, la chaîne diffusera Dawson
chaque jour à 17 h ; How I Met Your Mother (Fox)
l'après-midi (saisons 1, 2, 3 et 4, inédite) ; True Blood
(HBO), qu'elle propose depuis 2008, et pour laquelle
la chaîne est en « discussions avancées » pour diffuser
la deuxième saison ; Moonlight (CBS), déjà diffusée
sur TF1 durant l'été 2009 et rediffusée actuellement le
samedi soir tard, ou encore Les chroniques de Sarah
Connor (Fox, saison 1 et saison 2 inédite). La chaîne
va renforcer sa programmation cinéma et proposera
d'ici fin 2010 deux films inédits en clair : Les 4
fantastiques et le surfeur d'argent, durant les
vacances de la Toussaint, et 300, à la fin de l'année.
NT1 annonce aussi à l'antenne des mangas comme
Naruto, déjà diffusé sur Game One et Cartoon
Network, Dragon Ball Z et Nicky Larson.
Côté programmes de flux, la chaîne va garder ses
émissions consacrées au catch, avec de nouvelles saisons
de Raw et Smackdown. NT1 veut poursuivre aussi avec
les programmes d'aventure. Elle vient de signer un
accord exclusif avec Discovery Channel pour proposer
deux saisons inédites de Man Vs Wild. L'accord
comprend aussi la diffusion, en 2011, de Worst Case
Scenarios, où un animateur affronte les situations les plus
extrêmes, et Dual Survival, émission dans laquelle deux
experts de la survie aux personnalités diamétralement
opposées doivent apprendre à cohabiter pour survivre.
Dans
le
domaine
de
l'information,
le
magazine
Reporters, présenté par Rebecca Fitoussi (TF1 Prod), va
inaugurer une nouvelle formule, pour se « recentrer sur
des sujets générationnels », a affirmé Caroline Got. NT1
va aussi rediffuser, à partir du 18 septembre, le samedi à
16 h, l'émission culturelle du lundi soir de TF1, Au Field
de la nuit, présentée par Michel Field (Editel). Le
magazine Culture Pub (CBTV) reste à l'antenne.
Enfin, dans le domaine du divertissement, la chaîne
du groupe TF1 lancera en 2011, en prime time,
l'émission Le comité claque la télé (Good TV prod).
Les humoristes de la troupe Le comité de la claque, qui
se sont fait connaître sur le web, proposeront une
émission de 90' en prime time faite de parodies écrites
spécialement pour NT1. « Le CSA nous a demandé un
travail plus important sur les jeunes talents », a
souligné Caroline Got en marge de la conférence de
presse, ajoutant que la chaîne diffuserait une douzaine
de spectacles vivants par an.
Interrogée sur la situation financière de la chaîne,
Caroline Got a affirmé, en marge de la conférence de
presse, qu'elle était rentable depuis 2009. Quant aux
audiences, « on ne s'est pas fixé d'objectif », mais « il
faut qu'on progresse », a-t-elle indiqué. NT1, qui a
obtenu une pda nationale de 1,6 % en août, intégrera
le Mediamat national le 3 janvier prochain.
Sur le web, la chaîne innove aujourd'hui en lançant
son nouveau site. Une offre de catch up TV est
annoncée pour le mois de novembre.
___________________________________________ Institutionnel HADOPI : le Conseil d'Etat rejette un recours demandant sa suspension
Le Conseil d'Etat a rejeté hier un recours en référé
déposé par le fournisseur d'accès à internet associatif
French Data Network (FDN), opposé à l'Hadopi, qui
demandait la suspension de cette autorité luttant contre
le téléchargement illégal. « Aucun des moyens invoqués
par l'association requérante n'est de nature à faire
naître, en l'état de l'instruction, un doute sérieux sur la
légalité du décret dont elle demande la suspension »,
indique l'ordonnance du Conseil d'Etat. Le FAI a
déposé trois recours contre les décrets détaillant le
fonctionnement de l'Hadopi, deux au fond et un en
référé (nos informations des 7 mai et 20 août). C'est
sur ce dernier recours que le Conseil d'Etat a statué
hier, après avoir entendu les parties - FDN d'un côté, et
le ministère de la Culture et de la Communication et
celui de la Justice de l'autre - le 8 septembre.
FDN arguait que l'Hadopi, qui doit envoyer ses
premiers e mails d'avertissement aux internautes
téléchargeant illégalement avant la fin du mois, devait
être suspendue tant que le Conseil d'Etat ne s'était pas
prononcé sur ses deux recours au fond. FDN conteste
deux articles du décret 2010-872, paru le 27 juillet,
qui prévoit la procédure à suivre par l'Hadopi pour
sanctionner
les
personnes
ayant
téléchargé
illégalement. Le FAI avait par ailleurs déposé en mai un
recours contre le premier décret (2010-236, du 5 mars
2010) décrivant la mise en oeuvre de la loi Hadopi. Ce
texte définit la façon dont l'autorité est saisie par les
détenteurs de droits d'auteur et la coopération avec
les opérateurs télécoms chargés d'identifier les
internautes pirates. Il prévoit notamment que les FAI
devront coopérer pour identifier les personnes
téléchargeant illégalement à partir des adresses IP de
leurs ordinateurs. Cette disposition aurait dû être
soumise pour avis au régulateur du secteur des
télécoms, l'Arcep, selon FDN, qui ne souhaite pas
prêter main forte à l'Hadopi. Le juge qui a statué sur le
recours en référé de FDN, Bernard Stirn, avait estimé
lors de l'audience du 8 septembre que l'examen des
recours sur le fond « devrait aller vite ».
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SPECT : le syndicat souligne le succès à l'international des formats français
Le Spect, syndicat qui regroupe des sociétés de
production de flux, s'est félicité hier « des succès des
formats français à l'international (...) dans un marché
mondial des programmes pourtant très affecté par la
crise" : l'an passé, leurs ventes ont atteint une
croissance de 26,5 % par rapport à 2008, selon le
bilan présenté la semaine dernière par TV France
International et le CNC (nos informations de vendredi).
Le syndicat cite quelques exemples de réussite à l'export
comme Panique dans l'oreillette (Adenium, Tout sur
l'écran, sur France 2 jusqu'en juin dernier), vendu en
Allemagne, Italie, Espagne, Hollande, Portugal, Turquie,
Grèce, Norvège et dans le monde arabe sur MBC.
Outre Fort Boyard (ALP, France 2), longtemps l'un
des rares symboles de la capacité des formats français
à s'exporter avec Des chiffres et des lettres, il met
aussi en avant les ventes du Quatrième duel (French
TV, France 2) aux Etats-Unis avant même sa diffusion
en France, des Enfants de la télé (Case Production,
Endemol Productions, TF1) en Italie, de Tout le monde
en parle (Ardisson et lumières, Tout sur l'écran,
France 2) au Québec, de La route de la réussite
(Little Big Prod) à Al Jazeera Children's Channel ou
encore d'Opération Tambacounda (TF1 Production).
Convenant que les recettes restent toutefois « encore
modestes à l'échelle internationale avec 16,4 M€ », le
Spect considère comme « primordial » qu'une
« politique ambitieuse soit maintenant mise en oeuvre
pour les jeux, divertissements, magazines-débats de
sociétés et émissions musicales ». Car ceux-ci « sont
des vecteurs importants de la culture française »,
considère-t-il.
SECTEUR MUSICAL : pour une contribution des FAI au financement
Les producteurs indépendants de musique
viennent d'écrire à Nicolas Sarkozy pour lui
demander que la musique soit traitée comme le cinéma
qui bénéficie de financements prélevés auprès des
fournisseurs d'accès à internet (FAI). « Nous
souhaiterions qu'à votre initiative, le gouvernement
mesure à sa juste valeur les enjeux liés au déploiement
des contenus culturels sur les réseaux et développe
dans le secteur musical l'approche d'ensemble qu'il a
su mener à bien dans celui du cinéma et de
l'audiovisuel », écrit l'Union des producteurs
phonographiques indépendants (Upfi) dans cette
lettre adressée au chef de l'Etat le 10 septembre et
rendue publique hier.
« Il s'agit dans tous les cas de préserver le
rayonnement de notre culture et la santé de nos
industries de contenus », poursuit le syndicat. Dans
un communiqué distinct, l'Upfi réaffirme que « le
gouvernement doit bâtir un projet ambitieux en faveur
de la musique comme il a su le faire pour le cinéma ».
Pour les indépendants, qui représentent 80 entreprises,
« les réseaux servent à accéder aux contenus : films,
musiques, livres, informations, programmes éducatifs »
et doivent donc « financer en partie la production
de ces contenus ». C'est ce qu'a fait le gouvernement
pour le cinéma en « sanctuarisant la contribution des
FAI au financement du cinéma », ajoutent les
indépendants qui demandent notamment « la création
d'un compte de soutien à la production musicale ».
« L'industrie musicale est confrontée à une crise
grave depuis huit années consécutives. Les revenus des
producteurs de phonogrammes ont ainsi chuté de
716 M€ sur la période s'étendant de fin 2002 à
2009 », rappelle le syndicat.
ARJEL : indemnités des membres de la commission consultative spécialisée
Selon un arrêté du 13 septembre de Bercy paru hier au
Journal officiel, le montant unitaire des indemnités des
membres de la commission consultative spécialisée
de l'Arjel, autres que les membres du collège, est de
150 € pour leur participation aux séances de la
commission. Le nombre maximum annuel d'indemnités
pouvant être attribué à chacun de ces membres est de 50
(soit un plafond de 7 500 € annuels).
CNC : le RPCA géré par le Centre à compter du 1er janvier 2013
Le registre public du cinéma et de l'audiovisuel
(RPCA) devrait, à compter du 1er janvier 2013, être
directement géré par le CNC et non plus par le
« conservateur des registres » actuel, François
Pierrugues. Le projet de loi ratifiant l'ordonnance du
10 juin 2010 supprimant le régime des conservateurs
des hypothèques (dont il dépend) a été présenté hier
en Conseil des ministres. Présenté par le ministère du
Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'Etat,
il est intitulé : projet de loi relatif à la conservation des
hypothèques et des registres du cinéma et de
l'audiovisuel.
http://www.satis-expo.com/site/FR/Infos_pratiques/Votre_badge_gratuit,I1253.htm#xtor=AL-138
4/16
Entreprises et marchés LAGARDERE ACTIVE : création d'une structure de placement de produits et contenus de marque
Lagardère Active développe cette année de « nouvelles ambitions » en terme de diversification après avoir
resserré les coûts et renforcé son cœur de métier. Côté audiovisuel, Lagardère Entertainment (production TV)
doit ainsi créer une structure dédiée au placement de produits et au brand content, tandis que le pôle TV
bénéficie depuis hier de la structure Lagardère TV Licences, dirigée par Benoît Roque. Pour les médias, la
diversification passe par le plurimédia et la présence sur d'autres terrains comme le spectacle.
Lagardère Entertainment, filiale de production de
Lagardère Active, devrait annoncer prochainement la
création d'une « structure dédiée au placement de
produits et au brand content » qui fera l'objet d'une
présentation spécifique à la presse, a annoncé hier
Didier Quillot, président du directoire de Lagardère
Active, à l'occasion d'une conférence sur les
« nouvelles ambitions » du groupe en matière de
diversification. Car, après avoir engagé en 2007 sur
trois ans un plan d'économies puis « développé le core
business », Lagardère Active travaille maintenant sur le
« new business » afin de développer son chiffre
d'affaires et, plus précisément, ses marges.
Ce « new business » passe par quatre domaines : le
numérique, la « brand extension » qui permet de
sortir les marques « référence » de leur territoire
d'origine, le métier d'agent de licences et le « custom
publishing » qui revient à utiliser les « talents » du
groupe (journalistes...) pour développer des médias
pour des marques commerciales (le magazine TV
d'Orange réalisé par Télé 7 Jours...). Alors que, dans
le CA de Lagardère Active, le numérique pèse 7,5 %
avec « quelques pourcents additionnels » pour les
autres développements, Didier Quillot vise les 10 à
20 % pour les « marques éligibles », soit, pour
l'audiovisuel, Gulli, Europe 1 et Virgin Radio.
Afin de mener à bien ses « nouvelles ambitions » en
diversification, Lagardère Active a adopté en début
d'année une organisation « souple » : Delphine
Grison, directrice du marketing stratégique et du
développement, est ainsi chargée de piloter et de
coordonner les équipes de diversification. Soit Evelyne
Laquit, éditrice du Business Development et éditrice du
JDD pour le « custom publishing », Jérôme Langlet,
directeur des opérations de musique (il dirige à ce titre
Lagardère Active Spectacles) et Fabrice A. Plaquevent,
directeur général de Lagardère Active Enterprises.
B. Roque : développer les licences TV & la marque Gulli
Benoît Roque, arrivé hier en tant que directeur du
Business Development du pôle TV (voir rubrique
« Nominations"), devrait faire partie de ce schéma. Il
prend la responsabilité des nouvelles activités de
licences du pôle TV dans le cadre de la nouvelle
structure Lagardère TV Licences autour de propriétés
maison et de propriétés tiers avec des droits licences
négociés en même temps que les droits de diffusion. Le
lancement de cette activité poussera d'ailleurs
également le groupe à se renforcer dans la
production d'animation, actuellement entre les mains
de la filiale Timoon. Ce développement, sur lequel
réfléchissent Antoine Villeneuve, le nouveau directeur
général des chaînes France et international, et Takis
Candilis, président de Lagardère Entertainment, devrait
se faire en interne : « Il n'y a pas de projet d'acquisition
de société », a assuré Didier Quillot, interrogé sur ce
point. Benoît Roque aura aussi la charge de développer
la marque Gulli, a-t-il aussi indiqué.
Les diversifications menées par ces équipes se font
« systématiquement avec le patron de l'antenne ou le
patron de la rédaction » afin qu'elles soient « validées
éditorialement », a expliqué Didier Quillot, Evelyne
Laquit assurant de son côté qu'« il n'y a pas et il n'y
aura jamais la moindre porosité » qui pourrait mettre à
défaut l'indépendance des rédactions par rapport aux
marques clientes.
Concrètement, la diversification passe par les
développements
plurimédias :
non
seulement
présente sur internet et déclinée en magazine, Gulli,
« marque caution », est aussi devenu un « label » au
sens propre, a expliqué Delphine Grison. Le
développement de « collections » associées à un média
répond à la même logique, comme Les incontournables
de la littérature en BD diffusés avec Télé 7 Jours (près de
600 000 exemplaires vendus) ou Les concerts mythiques
de l'Olympia dont la diffusion débutera le 20 septembre
dans Télé 7 Jours ; pour l'occasion, l'émission de
Laurent Ruquier sur Europe 1, On va s'gêner, sera
réalisée en direct de la salle de concerts.
La diversification pour les médias audiovisuels passe
aussi par le spectacle. Ainsi, outre les concerts créés
pour Virgin Radio avec des artistes emblématiques de
l'antenne et la Party RFM, le groupe entre aussi en
coproduction. Gulli coproduit ainsi, avec Stage
Entertainment, Cendrillon qui reviendra en fin d'année
à Mogador avant de repartir en tournée en France.
Autres exemples, Virgin Radio et Vanessa Paradis ou
encore RFM et Mozart, l'opéra rock, soit « plus de
700 000 spectateurs payants » et « plus de 500 000
albums vendus » en attendant le DVD prévu pour la fin
de l'année, a indiqué Jérôme Langlet.
Enfin, l'association avec le monde du spectacle peut
aussi passer par des partenariats avec paiement
d'une « redevance par place vendue » : Bharati
(Europe 1, JDD) depuis deux ans, la comédie musicale
Mamma Mia ! (Europe 1 avec Stage) ou encore Le roi
Lion, soit « plus d'un million de spectateurs en trois
ans » avec RFM qui sera aussi partenaire du « tribute »
à Michael Jackson. Pour Lagardère Active Spectacles,
2010 a représenté au global « plus d'un million de
billets vendus », a-t-il indiqué.
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5/16
FRANCE TELECOM / S. RICHARD : la fusion d'Orange cinéma séries avec TPS « seul projet sérieux »
France Télécom estime que la fusion du bouquet de
chaînes Orange cinéma séries avec la chaîne TPS
Star (Groupe Canal+) est le seul projet viable pour
endiguer les pertes de cette activité et se dit prêt à
prendre quelques semaines de plus que prévu
initialement pour boucler l'affaire. « La fusion
d'Orange cinéma et de TPS Star est le seul projet
sérieux qui permette de sortir par le haut », souligne
le directeur général de l'opérateur, Stéphane Richard,
dans un entretien diffusé hier sur le Figaro.fr. L'objectif,
ajoute-t-il, « est bien sûr de trouver un équilibre
financier ». Orange cinéma séries et Orange sport,
bien qu'ayant atteint leurs objectifs commerciaux
perdent près de 300 millions d'euros par an, fait-il
valoir. « Je n'ai aucune justification à maintenir des
pertes pareilles dans le contexte économique et
réglementaire actuel. Or j'ai décidé de ne pas
procéder à des réductions d'effectifs car les salariés
ont largement contribué à l'effort de compétitivité
depuis huit ans », a plaidé Stéphane Richard. Le
responsable, qui espérait il y a peu boucler rapidement
les négociations, a indiqué que les négociations avec
Canal+ allaient être prolongées « de quelques
semaines ». Il s'est dit confiant dans l'attitude des
autorités de la Concurrence car la future chaîne sera
distribuée « partout ».
A propos d'Orange sport, qui diffuse le match du
samedi soir en Ligue 1, Stéphane Richard estime que
les pertes sont impossibles à combler avec
seulement 270 000 abonnés. Son groupe ne sera ainsi
pas candidat à l'appel d'offres pour attribuer les
droits audiovisuels en 2012. « Si on ne trouve pas de
solution, il faudra bien cesser l'aventure du foot »,
a-t-il menacé. En revanche, a-t-il rappelé, le groupe
compte conserver son studio de coproduction Studio
37, qui « entre dans sa doctrine de partenariat ».
TRIPLE PLAY : Orange va répercuter la hausse de la TVA sur les abonnements internet
Orange va répercuter, sur ses abonnements internet,
la hausse projetée de la TVA à 19,6 % sur les
forfaits triple play, a déclaré Stéphane Richard, dg
de France Télécom, dans une interview au Figaro,
diffusée hier soir sur son site internet. Cette mesure,
décidée par le gouvernement dans le cadre de la
préparation de son budget 2011, devrait coûter à
Orange 230 M€. « Nous ne pouvons pas faire un
cadeau de cette importance », a-t-il ajouté pour
expliquer sa décision de répercuter sur ses clients la
hausse de la TVA sur les prix des abonnements triple
play et sur celui des téléphones portables mobiles
pouvant recevoir la télévision. Jusqu'ici une moitié de
la facture des offres triple play était assujettie à une
TVA à 19,6 % et l'autre à un taux réduit de 5,5 %. A
la recherche de recettes fiscales supplémentaires, et
sous le coup d'une injonction de Bruxelles, le
gouvernement a décidé d'appliquer le taux le plus
élevé sur la totalité de la facture.
Pour Stéphane Richard, une telle mesure de hausse
serait « un coup de massue fiscal ». « Depuis 2008, le
secteur des télécoms supporte déjà quatre nouvelles
taxes. En incluant le surplus de la TVA, ces taxes
coûteront rien que cette année près de 900 millions
d'euros. Quel signal pour l'avenir alors qu'on nous
demande dans le même temps de faire des
investissements lourds pour développer la fibre ? »,
a-t-il indiqué, estimant que l'"on considère trop souvent
les acteurs du secteur des télécoms comme des
poches profondes, sans se soucier de ce qu'ils pèsent
en termes de croissance et d'emplois ». « On nous a
assujettis au Cosip (Compte de soutien à l'industrie des
programmes audiovisuels) en contrepartie de la TVA à
taux réduit, a-t-il rappelé. Aujourd'hui, on relève la TVA
mais on ne touche pas au Cosip. Je ne cherche pas à
soustraire le groupe au financement du cinéma et de
l'audiovisuel français. Mais il y avait un équilibre et
celui-ci a été rompu. » Et d'ajouter : « Supprimer une
niche fiscale, ce serait par exemple relever la TVA
réduite sur les chaînes de télévision payante, ce qui
serait certes un coup dur porté directement à Canal+ et
indirectement au monde du cinéma », indique-t-il.
PHILIPS : présentation de la stratégie 2011-2015 ; activité TV « pas à vendre »
Le groupe Philips a présenté mardi son plan
stratégique 2011-2015, appelé « Vision 2015 », au
cours duquel il a présenté les objectifs pour ses
différentes divisions, notamment l'électronique grand
public. Le groupe a démenti les rumeurs d'un
démembrement de l'entreprise, rapporte Reuters. « Je
tiens à préciser que Vision 2015 n'est pas une nouvelle
vision, ce n'est pas une nouvelle stratégie et il ne
constituera pas un changement important de notre
orientation », a déclaré Gerard Kleisterlee, directeur
général du groupe, qui passera la main en avril à Frans
van Houten. Les analystes avaient auparavant suggéré
que Philips pourrait devoir abandonner sa stratégie à
trois axes car les synergies entre l'éclairage, la santé et
l'électronique grand public sont limitées. L'activité du
groupe dans les téléviseurs, qui devrait être rentable
l'an prochain, n'est pas à vendre pour le moment, a
souligné Gerard Kleisterlee. Philips vise une croissance
annuelle de son chiffre d'affaires supérieure de deux
points de pourcentage à celle du produit intérieur brut
(PIB) mondial entre 2011 et 2015. Durant la même
période, Philips prévoit une croissance de son bénéfice
par action deux fois plus élevée que celle de son chiffre
d'affaires annuel. Sa marge avant intérêts, impôts et
amortissements (Ebita) pour la période 2011-2015
devrait se situer entre 10 % et 13 %.
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TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles RECEPTION SATELLITE : 210 millions de foyers satellite/câble
Le nombre de foyers équipés pour la réception de la
télévision par satellite ou câble progresse de 8,8 %,
à 210,7 millions contre 193,7 millions en 2008,
selon les résultats de l'Observatoire bisannuel des
foyers satellite/câble de l'opérateur Eutelsat, publiés
hier. Soit 58,4 % des 360,5 millions de foyers TV qui
constituent la population totale de l'étude, contre
54,6 % en 2008. Cette croissance est tirée par la
réception directe par satellite (antenne individuelle
ou collective) qui progresse deux fois plus vite, à un
taux de 16 %, avec un parc installé de 129,3 millions
de foyers, pour 111,5 millions en 2008, relève l'étude.
Le câble en revanche recule sur les deux dernières
années de 1,8 % (passant de 86,8 M en 2008 à
85,2 M en 2010). Ce recul résulte en particulier de
l'émergence de la TV sur IP en Europe de l'Ouest
(principalement en France) et en Europe de l'Est. Ce
segment s'élève désormais à 11,3 millions, contre
9 millions en 2008. Il réalise sa croissance au
détriment du câble, donc et en recul de 1,8 %, mais
aussi du hertzien terrestre, en recul de 8,7 % passant
de 151,7 millions de foyers à 138,5 millions malgré le
déploiement de la TNT en Europe de l'Ouest. L'étude
relève toutefois qu'après un essor rapide les premières
années, le rythme de progression de l'IPTV a ralenti
entre 2008 et 2010 à un taux de croissance moyen
annuel pondéré de 11,9 %.
Autre observation : « La télévision numérique
payante par satellite poursuit une progression
soutenue de 22,7 % à 51,4 millions de foyers,
confirmant le succès croissant des bouquets de
télévision par satellite sur l'ensemble des marchés
couverts par la flotte Eutelsat », relève l'opérateur qui
« confirme son leadership en Europe, Moyen-Orient et
Afrique du Nord ». Ainsi, « le nombre de foyers TV
recevant les programmes d'un satellite Eutelsat en
réception directe ou via le câble franchit la barre des
200 millions de foyers à 204 millions », relève
l'Observatoire, soulignant que « plus de 9 foyers sur
10 de ces régions reçoivent les chaînes diffusées par
Eutelsat en réception satellite ou câble ; 107 millions
de foyers sont équipés d'une parabole individuelle ou
collective pointée vers un satellite Eutelsat ».
A noter que l'étude terrain a été réalisée entre
janvier et avril 2010 dans 32 pays, représentant
89 % de la population des 46 pays couverts par
l'Observatoire. Plus de 41 000 foyers ont été
interviewés en face-à-face, sur la base d'un
questionnaire unique administré par les instituts de
sondage TNS, Ipsos et Gfk.
NUMERICABLE : arrivées de Nat Geo Wild, Nat Geo Wild HD,Trace Tropical et Penthouse HD
Les chaînes Nat Geo Wild et Nat Geo Wild HD sont
désormais disponibles dans le « Pass découverte »
de Numericable, annonce Fox Channels France.
Commercialisé à 10 €/mois, le « Pass Découverte »
propose déjà les chaînes National Geographic,
National Geographic HD, Planète, Planète No Limit,
Planète Thalassa, histoire, Mezzo, Mezzo Live HD,
Ushuaïa TV et Ushuaïa TV HD. Deux autres chaînes
intègrent l'offre du câblo-opérateur : Trace Tropical,
proposée à 1,50 €/mois, et Penthouse HD, dans le
« Pass Adulte ». Elle sera proposée aussi à la carte au
tarif de 9 €/mois.
__________________________________________ Chaînes locales FRANCE 3 CORSE VIA STELLA : devenir un « phare de l'audiovisuel en Méditerranée »
France 3 Corse Via Stella veut renforcer son rôle en
Méditerranée, a annoncé hier à Ajaccio le directeur
territorial, Marc Saikali. « Notre ambition est d'ancrer
France 3 Via Stella, comme phare de l'audiovisuel en
Méditerranée », a déclaré le directeur à la presse, lors
de la présentation de la nouvelle grille de la chaîne.
Lancée en octobre 2007, Via Stella, qui est diffusée sur
TNTSat, CanalSat, Fransat, ADSL et sur Numericable,
« est en train de réussir le virage éditorial vers notre
milieu naturel », a-t-il ajouté, indiquant que 5 millions
de
personnes
peuvent
désormais
recevoir
la
chaîne. Via Stella diffuse désormais 15 heures de
programme par jour, dont une importante partie en
langue
corse,
notamment
quatre
magazines
hebdomadaires consacrés à la Méditerranée, en
partenariat notamment avec le groupe public italien
Rai. Elle a passé des accords de coopération avec
plusieurs pays du pourtour méditerranéen et du ProcheOrient. La chaîne va développer les « soirées à thème
sur des pays du bassin méditerranéen ». Son ambition
est de réaliser en Corse des journaux consacrés à cette
région pour les vendre ensuite aux pays concernés.
www.satellimag.fr
7/16
Industrie des programmes TF1 : création d'une direction générale adjointe pour les acquisitions et les ventes de droits
Le pdg de TF1 Nonce Paolini a annoncé la création,
au niveau du groupe, d'une direction générale
adjointe pour les acquisitions et les ventes de
droits de films, séries et téléfilms, dans une
interview à Ecran Total. La mission de cette direction
sera de gérer le patrimoine des programmes de stock
acquis par TF1 et de les exploiter dans les meilleures
conditions possibles en les distribuant sur toutes les
chaînes du groupe. Cette direction sera confiée à
Benoît Louvet, jusqu'à présent directeur général
délégué de TF1 Publicité.
NUMERISATION DES CATALOGUES : 70 000 heures de programmes concernées
A l'occasion du Festival de La Rochelle, a eu lieu
une table ronde sur l'exploitation numérique des
œuvres de fiction TV, organisée par la CST, TV
France International, la Ficam, le Spi, l'Uspa et le
Sedpa. A cette occasion, producteurs, techniciens,
prestataires et vendeurs se sont interrogés sur la norme
unique de tournage et de conservation des œuvres,
qui concerne, selon Diane de Saint-Mathieu,
déléguée générale du Sedpa, 70 000 heures de
programmes, produits de 1990 à 2015.
Pour les programmes frais, les professionnels ont tout
d'abord appelé à la création d'un format de fichier
pivot,
sorte
de
« master
d'exploitation
numérique », défini à l'échelle internationale, et
destiné à être décliné vers les différents services de
distribution. Au cours de la table ronde, les
intervenants ont également dressé un état des lieux de
la conservation des catalogues. Pascal Buron,
président de la commission technique de la Ficam, a
affirmé que, pour les programmes les plus anciens
(tournés jusqu'en 1993), le prix d'un négatif monté
revient à environ 30 000 euros. Pour les programmes
tournés entre 1993 et 2007, le processus est encore
plus onéreux (au-delà de 50 000 euros) en raison
d'une mauvaise définition mais aussi d'un format
devenu inadéquat (4/3 au lieu de 16/9ème). Après
2007, l'opération s'avère en revanche plus simple, les
programmes ayant été souvent tournés en HD et au
bon format. L'opération de restauration reste
néanmoins coûteuse et les producteurs, « plus
préoccupés par leurs projets frais », ne semblent pas
prêts à la prendre en charge, a commenté Bénédicte
Lesage, membre du bureau télévision du Spi.
Au-delà de la conservation du patrimoine, l'enjeu de
cette numérisation réside surtout dans l'exploitation
des œuvres sur le second marché : la TNT, mais
aussi les chaînes étrangères, auxquelles il est
désormais indispensable de fournir des œuvres
numérisées.
Face à l'ampleur de la tâche et du budget, il faudra
inévitablement sélectionner les programmes à
numériser, tandis les autres seront condamnés à la
disparition, ont constaté les intervenants. Le CNC a
néanmoins rappelé que les professionnels pourraient
trouver des sources de financement dans le cadre de
son volet numérique, mais aussi par le biais du
grand emprunt. Rappelons que le grand emprunt
(35 Md€) prévoit de consacrer 4,5 Md€ au
numérique : 2 Md€ pour le très haut débit et 2,5 Md€
dédiés aux usages et contenus innovants.
MOONSCOOP : vente de quatre séries à MBC3 pour le Moyen-Orient
Moonscoop a conclu un accord global avec la
chaîne gratuite pour enfants MBC3 au Moyen-Orient
portant sur l'acquisition de quatre de ses séries
d'animation
Zevo-3
(26 x 30',
produite
par
Moonscoop pour Skechers Entertainment), Gasp !
(52 x 11', SLR Productions avec Screen Australia,
Network Nine Australia, ABC Kids, Agogo et
Moonscoop), Tara Duncan (26 x 22', Moonscoop et
DQ Entertainment avec M6 et Disney Channel France)
et The DaVincibles (52 x 11'). Cette série coproduite
par Moonscoop et la société italienne Neo Network
(Zodiak Entertainment) a également pour coproducteurs
Rai Fiction, SLR, Telegael et Big Animation. The
DaVincibles a également été achetée par Gulli en
France et Seven en Australie, précise aussi
Moonscoop.
GULLI : acquisition de la série Connor Undercover
Gulli a fait l'acquisition de la série de fiction
jeunesse Connor Undercover produite par la société
canadienne Shaftesbury. Le groupe de production
avait déjà initié la sitcom Life With Derek. D'un
format de 39 x 26', la série Connor Undercover est
une comédie d'espionnage qui suit les aventures d'un
apprenti espion de 15 ans dont la vie est bousculée
par l'arrivée dans sa famille de la fille d'un président
latino-américain. Diffusée sur Family Channel au
Canada, ABC en Australie et Boomerang en
Amérique latine, elle a également été vendue à
Nickelodeon Allemagne, VRT en Belgique et Noga en
Israël. Connor Undercover sera diffusée sur Gulli en
2011.
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8/16
PGS ENTERTAINMENT : vente de Mission Invisible aux chaînes Nickelodeon
PGS Entertainment, la société de distribution de
Philippe Soutter, a vendu la comédie d'animation
Mission
Invisible
(26 x 26')
aux
chaînes
Nickelodeon au Benelux, en Scandinavie et en Italie.
Coproduite par Samka Productions et France 3, la
série destinée aux 6-10 ans conte les aventures d'un
réseau d'enfants chargé de protéger leur école contre
le mal. Elle a aussi été pré-vendue à Super RTL en
Allemagne, TSR en Suisse et M-Net en Afrique du Sud.
Mission Invisible devrait être diffusée cet automne.
________________________________ Vidéo, vidéo à la demande BAROMETRE VIDEO CNC-GFK : baisse du CA des segments fiction TV & jeunesse sur le 1er semestre
Les Français ont dépensé 632,15 M€ en achats de
DVD et de Blu-ray au premier semestre 2010, en
hausse de 6,9 % par rapport au 1er semestre 2009,
selon le baromètre vidéo CNC-Gfk. Le DVD recueille
556,99 M€ sur cette période, en progression de
1,5 % tandis que le support Blu-ray s'établit à
75,16 M€, affichant une progression de 75,3 %. Les
ventes de Blu-ray représentent 11,9 % du CA de la
vidéo, relève le baromètre. A noter que sur les douze
derniers mois (juillet 2009 à juin 2010), le CA de la
vidéo progresse de 3,9 %. Les volumes de ventes de
supports vidéo (DVD/Blu-ray) augmentent de 4,5 %
par rapport au premier semestre 2009. Ainsi, 62,96
millions de supports ont été vendus au premier
semestre 2010, dont 59,02 millions de DVD et 3,94
millions de Blu-ray, soit 6,3 % des volumes de ventes.
« Les Français ont acheté deux fois plus de Blu-ray
qu'au premier semestre 2009 », observe l'étude
CNC-Gfk ajoutant que « sur les douze derniers mois, le
volume des ventes de supports vidéo augmente de
6,4 % ».
S'agissant du hors film, l'étude observe une
diminution des recettes de 6,1 % à 213,29 M€, soit
33,7 % du marché. Sur les douze derniers mois, elles
diminuent de 7,9 %. En revanche, le hors films
progresse de 2,9 % en volume avec 27,08 millions
de supports vendus au premier semestre 2010. Le
baromètre relève un recul, sur ce semestre, du CA
des deux principaux genres du hors film : la
fiction et la jeunesse. Ainsi, les recettes de la fiction
TV, s'établissent à 113,8 M€, en repli de 5 % vs 1er
semestre 2009, et de 6,5 % sur les douze derniers
mois. Elles représentent 53,4 % du CA du hors film au
1er semestre 2010. Les recettes de la fiction française
progressent légèrement de 1 % par rapport au 1er
semestre 2009. Elle réalise 8,8 % des recettes totales
de la fiction, contre 8,3 % sur la même période en
2009. Le CA de la fiction américaine baisse de
8,6 % à 83,30 M€. Elle représente 73,1 % des
recettes de la fiction au 1er semestre 2010. Les
recettes de la jeunesse s'établissent à 39,6 M€, en
recul de 5,1 % vs 1er semestre 2009 et 4,4 % sur les
douze derniers mois. Elles représentent 18,6 % du CA
du hors film sur le semestre. A noter la légère
augmentation, de 0,9 %, du chiffre d'affaires du
documentaire à 11,3 M€, qui représente 5,3 % du
hors film.
Le marché de la vidéo reste donc toujours dominé
par le cinéma qui réalise 398,71 M€ au premier
semestre 2010, soit 63,1 % du total. Les recettes des
films en vidéo augmentent de 17,9 % par rapport à la
même période en 2009. Les ventes de films sur
support Blu-ray progressent quant à elles de 72,8 %
et représentent 17 % du CA des films. Sur les douze
derniers mois, le CA des films en vidéo croît de
13,8 %. En volume, les ventes de films progressent de
11,6 % par rapport au premier semestre 2009 pour
atteindre 31,43 millions de supports (DVD et HD).
CARTOON NETWORK / BOING : les programmes phares accessibles sur l'Itunes Store
Une partie des programmes des chaînes jeunesse de
Turner France, Cartoon Network et Boing sont
accessibles sur l'Itunes Store depuis le 30 août. Ainsi,
Cartoon Network propose une saison de ses
programmes phares : Ben 10, Ben 10 Alien force,
Bakugan, Les Supers Nanas et la série live
Floricienta. La chaîne Boing présente, quant à elle,
quatre séries des Studios Cartoon Network : Le
laboratoire de Dexter, Johnny Bravo, Samuraï
Jack, Nom de code : Kids Next Door. Pour ces deux
chaînes, d'autre séries et saisons viendront étoffer
l'offre ultérieurement.
Quelle que soit la série, les utilisateurs pourront
choisir entre l'achat d'un épisode au prix de 1,99 € ou
d'une saison à 19,99 € (à l'exception de Floricienta,
dont l'épisode est à 2,49 € et la saison à 24,99 €).
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9/16
TV5 MONDE : lancement de son offre de catch-up sur Free
TV5 Monde a lancé hier son service de télévision
de rattrapage dans l'offre TV Replay de Free, a-telle annoncé. Proposée sous le label TV5 Monde+, la
marque ombrelle des déclinaisons non linéaires de la
chaîne, il est composé de quatre thématiques :
Magazine et info, Documentaire, Divertissement
et Bonus. Et son contenu dépend des droits
disponibles. Ainsi, outre les productions propres de
la chaîne, sont proposés « la plupart des
programmes » issus de ses chaînes partenaires belge
(RTBF), suisse (TSR) et canadiens (Radio Canada),
précise le communiqué. En revanche, aucun
programme en provenance des chaînes françaises
n'est intégré au dispositif. Le service pourra aussi
intégrer « certains préachats », nous a-t-on précisé.
A son lancement chez Free, TV5 Monde+ rend
disponible, gratuitement pendant sept jours après leur
diffusion à l'antenne, quatorze magazines (Acoustic,
7 jours sur la planète, Le bar de l'Europe...) et
l'information (journaux internationaux et le Journal
Afrique) de la chaîne, cinq magazines de la RTBF (Une
brique dans le ventre, Escapade gourmande...), onze
de la TSR (Temps présents, TTC, Mise au point...) et
deux de Radio Canada (Une heure sur Terre et
L'épicerie). Sont aussi disponibles la série
documentaire La fabuleuse histoire de..., la fiction
québécoise Belle baie, ainsi que la case théâtre
mensuelle, les courts métrages de La nuit aux longs
courts et des programmes courts « bonus » comme Otto
ou les films courts du Cirtef (Conseil international des
radios-télévisions d'expression française).
Cette offre devrait, dans les prochains mois, être
reprise par d'autres opérateurs. TV5 Monde devrait
également, « à terme », proposer un service global
de télévision de rattrapage sur le net, avec une
ergonomie adaptée, au lieu d'une offre actuellement
disséminée sur son site.
VIDEO FUTUR : partenaire VoD de Toshiba
VideoFutur Entertainment Group a été choisi par
Toshiba pour proposer son service de vidéo à la
demande sur l'adaptateur internet TV HD de Toshiba
Places, commercialisé en France à partir du mois
prochain. L'offre de contenus VoD de Vidéo Futur sera
accessible « directement sur son grand écran grâce à
cet adaptateur qui raccorde à internet tous types
de téléviseurs (et notamment ceux qui n'ont pas la
fonction « connectée ») au portail de services multiécrans Toshiba Places », précisent les deux partenaires
dans un communiqué commun. Deux services de VoD
sont proposés par VideoFutur : Actu qui présente toutes
les dernières nouveautés et Best Of qui présente des
milliers de titres classés par thématiques.
Toshiba Places est composé de plusieurs éléments,
combinant les avantages d'une box multifonction
(Accès Ethernet et Wi-Fi, tuner TV numérique HD,
Boîtier multimédia UPnP), qui permet de connecter
votre TV au service Toshiba Places ; d'un portail web
accessible sur tous les écrans du foyer (téléviseur
principal et secondaire, ordinateurs, tablets) donnant
accès à une palette de services étendus, détaille le
communiqué. L'accès au service Toshiba Places est
gratuit.
Il
suffit
de
s'enregistrer
sur
www.toshibaplaces.com. Depuis une TV, il faut
disposer de la Set Top Box multifonction Toshiba (99 €
TTC disponible en octobre). Toshiba Places est aussi
disponible de la Tablet Toshiba Folio 100. Il sera
disponible dans les autres pays européens courant
2011.
___________________________________________ Droits sportifs L.1 / M. SEYDOUX : "Reformater le championnat français afin de l'adapter aux nouvelles technologies"
Michel Seydoux, patron du club de football de Lille
(LOSC) et président de la commission marketing de la
Ligue de football professionnel (LFP) estime, dans un
entretien avec l'AFP, que « l'offre d'Orange était
alléchante économiquement (203 M€/saison pour les
droits de la L1) mais au bout du compte nous avons
perdu
des
clients
qu'aujourd'hui
il
faut
reconquérir ». Selon Michel Seydoux, il est nécessaire
de « reformater le championnat français afin de
l'adapter aux nouvelles technologies ». Il faut faire
« évoluer les programmations, sortir peut-être du
sacro-saint rendez-vous où tous les matches sont à
la même heure pour les étaler dans le temps ». « Il faut
réfléchir aux plages horaires.
prises par la concurrence : le
collectifs. Beaucoup de foot
l'attractivité d'un match de
Il y a des cases libres
foot étranger, les sports
ne tue pas le foot et
L1 sera toujours plus
forte que celle d'un match étranger. C'est une
transformation à laquelle nous réfléchissons beaucoup. »
Il a ajouté que « les méthodes de consommation sont
évolutives. Outre la télé, vous avez les tablettes, les
ordinateurs, les portables. 2012, c'est un rendez vous à
très court terme sur le plan économique mais très long
par rapport aux évolutions technologiques : Il y a
quelques mois on ne connaissait pas l'iPad et qui sait
quel support existera dans deux ans ? »
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10/16
Interrogé sur la position de Canal+ qui a
annoncé qu'il n'irait pas au-delà des 465 M€ payés en
2008 (pour les droits des saisons 2012-2016), il
estime que « la posture de Canal+ est normale ».
« J'aurais la même si j'en étais président. C'est un très
gros achat pour eux. C'est à nous de trouver un produit
suffisamment attractif. Il y a des championnats qui
vivent très bien avec un seul diffuseur. » Michel
un
accord
Seydoux
ajoute :
« On
veut
gagnant/gagnant. Il n'y a pas d'autre produit phare
pour la télé à péage. Le direct reste l'exclusivité
absolue. Et le seul feuilleton populaire en direct est le
foot. Nous savons que le diffuseur a besoin de nous
comme nous avons besoin de lui. » Rappelons que
le montant total actuel versé par Canal+ et Orange est
de 668 M€ par saison.
Michel Seydoux a par ailleurs rappelé son
scepticisme quant à la création d'une chaîne de
télévision par la LFP, projet défendu par le président
de la LFP, Frédéric Thiriez. « La création d'une chaîne
en urgence tout comme le rachat d'Orange étaient des
solutions opportunistes, souligne-t-il. Trop hâtives. Peutêtre qu'au bout du compte, après réflexion, on fera
cette chaîne mais il ne faut pas mettre la charrue avant
les bœufs. Je suis de ceux qui croient qu'il faut
définir un produit avant de fabriquer l'outil pour le
diffuser. Il faut réfléchir au contenu pour conforter
notre client final qu'est le téléspectateur. »
______________________________________________ Production FRANCE TELEVISIONS : tournage de Carré d'As à Montréal
France Télévisions confirme le tournage, jusqu'au 27
septembre à Montréal, de la fiction Carré d'As, en
collaboration avec les chaînes canadienne et
allemande Global TV et ZDF Ent.(nos informations du
10 septembre). Réalisé par Hervé Rénoh et écrit par
Pierre Colin Thibert et Peter Hume, cet unitaire de 90'
est produit par Gaumont et Muse. Outre Jean-Yves
Berteloot, dans le rôle de Scallie, un cambrioleur hors
pair inspiré du personnage d'Arsène Lupin, cette fiction
réunira John Bregar (Campbell Lassiter, un tennisman
prometteur), mais aussi Charlotte Legault, Susie
Almgren... Dans ce téléfilm, Scallie et Campbell, deux
personnages que tous opposent, formeront un couple
improbable et feront l'objet de mandats internationaux.
____________________________________________ Technologies TOSHIBA / NETGEM : nouvelle génération d'adaptateur multifonctions
Toshiba et Netgem lancent sur le marché français
un adaptateur multifonctions (internet - TV multimédias) qui permet de connecter les téléviseurs
numériques à un univers de services interactifs sur
internet, spécialement adaptés pour la télévision. « Les
utilisateurs pourront désormais accéder à un vaste
catalogue de VoD, partager leurs contenus multimédias
avec leurs proches, et consulter services et informations
sur internet », précisent les deux partenaires dans un
communiqué commun. Cet adaptateur est une version
personnalisée de la nouvelle plate-forme Netgem
N5000 annoncée récemment (nos informations du 14
septembre) et offrant une navigation simple parmi les
chaînes diffusées sur la TNT et les services disponibles
à travers le portail Places de Toshiba, ajoutent-ils.
L'adaptateur dispose de connectivité Ethernet, Wi-Fi et
HDMI, de fonctions multimédias avancées pour lire les
fichiers vidéos, photos et musiques, et est compatible
UPnP (Universal Plug and Play) afin de faciliter
l'intégration au sein d'un réseau domestique. Avec ses
4 gigabits de mémoire Flash, le boîtier offre aussi une
qualité de service optimale pour la vidéo à la
demande. La présence d'un tuner TNT-HD permet de
naviguer entre TV et services interactifs avec une seule
télécommande (voir aussi rubrique « Vidéo, Vidéo à la
demande »).
DECODEURS INTELLIGENTS : collaboration entre Technicolor et Intel
Technicolor va collaborer avec Intel sur son dernier
processeur Intel Atom CE4200 (connu jusqu'à présent
sous le nom de Groveland), dans le but de déployer
sur le marché une nouvelle génération de décodeurs
intelligents intégrés broadcast et IP, a annoncé le
groupe. Ce nouveau décodeur devrait permettre aux
fournisseurs de services de proposer à leurs clients de
nouvelles fonctionnalités comme le multi-écran, la 3D,
les jeux et les vidéos en ligne.
L'accord signé avec Intel a déjà permis à Technicolor
de tester le prototype de la puce en exclusivité et de
fournir des recommandations techniques au constructeur.
« Grâce à cette étroite collaboration avec Intel, nous
allons pouvoir déployer une toute nouvelle génération de
décodeurs. Le processeur CE4200 et ceux qui suivront
[...] représentent la pierre angulaire de nos prochains
succès commerciaux », a déclaré Vince Pizzica, en
charge des activités Digital Delivery chez Technicolor. La
production des premiers produits d'accès Technicolor
basés sur cette technologie devrait débuter en 2011.
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11/16
CINE / TV 3D : la marque Oakley se lance sur le marché des lunettes
La marque américaine de lunettes Oakley, qui
appartient au groupe italien Luxottica, se lance sur le
marché des lunettes permettant de voir des images en
3D, a-t-elle annoncé hier dans un communiqué. La
technologie développée par la marque offrira une
« clarté visuelle sans équivalent » et élargira l'angle de
vision du spectateur, affirme Oakley. Ces lunettes seront
également plus légères car elles fonctionneront sans
batterie contrairement à d'autres modèles déjà sur le
marché, poursuit la marque. Les premières paires seront
disponibles auprès de quelques opticiens haut de
gamme aux Etats-Unis fin 2010 avant un lancement
mondial en 2011. « Nous sommes très fiers de cette
percée technologique (...) qui, nous l'espérons,
entraînera l'évolution de tout le secteur », a commenté
le directeur général de Luxottica, Andrea Guerra.
Oakley a notamment collaboré avec DreamWorks
pour développer ces nouvelles lunettes et est par
ailleurs en train de travailler en partenariat avec les
fabricants de téléviseurs 3D utilisant la technologie
de la polarisation passive afin de permettre aux
spectateurs d'utiliser les mêmes lunettes au cinéma ou
chez eux. Le cinéma et la télévision en 3D sont en plein
essor et les grands noms de l'électronique grand
public, comme Sony, Panasonic, Sharp, Toshiba,
Samsung ou LG, se sont lancés sur le marché
prometteur des téléviseurs 3D. Selon une étude de
l'institut japonais Fuji Chimera publiée en juillet, la
proportion de téléviseurs capables d'afficher les
images en 3D atteindra près de la moitié des
exemplaires proposés dans le monde en 2015 et
environ les deux tiers cinq ans plus tard (nos
informations du 22 juillet). Il devrait se vendre 4,5
millions de téléviseurs compatibles 3D cette année
dans le monde, 85 millions en 2015 et 130 millions en
2020, d'après cette étude.
GOOGLE TV : lancement le 17 octobre aux Etats-Unis ?
Selon le site américain Engadget, Google TV
devrait être lancé le 17 octobre aux Etats-Unis,
avec deux semaines de retard sur la date prévue. Le
site internet cite comme source un document interne de
BestBuy, partenaire de Google pour ce lancement. Eric
Schmidt, le pdg de Google, avait évoqué, lors du
salon IFA de Berlin, un lancement de Google TV cet
automne aux Etats-Unis et « plus tard dans le monde
entier, sans doute en 2011 ». Le nouveau service doit
permettre à Google d'ajouter à ses recettes
publicitaires en ligne (22,9 Md$ en 2009) une part
des recettes issues du marché TV (180 Md$ au global).
Google TV doit permettre au téléspectateur d'accéder
facilement à l'internet sur son téléviseur, notamment
pour visionner des films, en VoD. Le service sera gratuit
(nos informations du 8 septembre).
_________________________________________________ Internet TF1 : 620 millions de programmes vus sur internet au 1er semestre
Nonce Paolini, pdg de TF1, s'est félicité lundi, lors
du cocktail de rentrée au Palais Brongniard, des très
bons résultats d'audience en matière de catch up TV.
Sur le portail tf1.fr, 620 millions de programmes
ont ainsi été visionnés entre les mois de janvier et
août 2010. « C'est un peu mieux que M6 Replay
depuis son lancement », a souligné le pdg du groupe.
Selon Nonce Paolini, TF1.fr recense 17 millions de
visiteurs uniques par mois.
__________________________________________________ Justice ENDEMOL/MISS FRANCE : pourvoi en cassation contre décision favorable à Geneviève de Fontenay
La société de production Endemol et la société Miss
France ont annoncé hier leur pourvoi en cassation
pour contester une décision de la cour d'appel de Paris
qui autorise Geneviève de Fontenay à organiser
un concours de beauté concurrent. Le 9 juillet, la
cour d'appel de Paris avait considéré que la clause de
non concurrence avancée par Endemol, ancien
employeur de Geneviève de Fontenay, et la société
Miss France pour interdire à Geneviève de Fontenay
de participer à l'organisation d'un autre concours de
beauté était « illicite » (nos informations du 12 juillet).
Cette décision, contraire à celle rendue en première
instance, permet à Geneviève de Fontenay de mettre
en place un concours concurrent de celui de Miss
France. Endemol et la société Miss France, qui
s'estiment « propriétaires » de la « marque Miss
France », ont également engagé une procédure au
fond « afin de faire reconnaître définitivement la
validité de la clause de non concurrence, qui lie
toujours Geneviève de Fontenay, contrairement à ce
qu'elle affirme, et afin de lui interdire d'organiser toute
élection concurrente de l'élection Miss France ».
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12/16
ACTION DISCRETE / CANAL+ : rappel à la loi pour le producteur
Le producteur de l'émission de Canal+ Action
discrète, au cours de laquelle de prétendus soutiens à
Georges Frêche avaient tenu à Montpellier lors des
régionales des propos peu amènes à l'égard de
personnes handicapées et d'homosexuels (nos
informations du 16 février), a fait l'objet hier d'un
« rappel à la loi ». Ce « rappel à la loi » a été
prononcé par le procureur de la République de
Montpellier, Brice Robin, a indiqué ce dernier lors
d'un point de presse. L'émission avait été tournée et
diffusée lors de la campagne des régionales en
mars. En Languedoc-Roussillon, ce scrutin s'était
traduit par un bras de fer entre d'un côté le président
sortant, Georges Frêche (DVG), auteur de dérapages
verbaux, et de l'autre un de ses challengers, le maire
(PS) de Montpellier Hélène Mandroux, et les
instances nationales du Parti socialiste. Adoptant le
« franc parler » de Georges Frêche, ces faux soutiens
s'étaient rendus à la Maison des personnes
handicapées de l'Hérault, utilisant notamment à
propos des handicapés le terme de « gogolitos ».
Dans un bar lesbien, ils avaient déclaré vouloir
obtenir le soutien de la communauté des « pédés et
des colleuses de timbres ». L'émission avait suscité de
l'émoi
dans
la
région,
notamment
auprès
d'associations d'handicapés et d'homosexuels.
L'équipe Frêche avait quant à elle dénoncé une
campagne « calomnieuse » et saisi le CSA. Le
« rappel à la loi » ne satisfait toutefois pas le Collectif
contre l'homophobie et la Lesbian & Gay Pride. Dans
un communiqué, les deux associations considèrent
qu'"un recours trop fréquent au rappel à la loi » par
le parquet de Montpellier « ne saurait constituer une
politique pénale satisfaisante et efficace en matière
d'injure et de discrimination ». Selon ces deux
associations, « cette réponse judiciaire contribue à
banaliser ces infractions ».
____________________________________________ International CANADA / QUEBECOR : départ du dirigeant chargé de lancer la chaîne Sun TV
Le groupe de presse canadien Quebecor a
annoncé hier le départ de son vice-président chargé
du développement, Kory Teneycke, qui devait lancer
une chaîne d'information en continu, Sun TV,
surnommée par d'autres médias « la Fox News du
Nord ». Le choix de Kory Teneycke, ancien porteparole du Premier ministre conservateur Stephen
Harper, pour cette tâche, avait été interprété comme
annonçant une orientation marquée à droite de
Sun TV. « Nous tenons à remercier Kory pour
l'excellent travail effectué pour notre entreprise. Nous
lui souhaitons la meilleure des chances dans
l'avenir », a déclaré le président de Quebecor,
Pierre-Karl
l'homme
d'affaires
milliardaire
Péladeau. La tâche de poursuivre le projet de Sun TV
News a été confiée à Luc Lavoie, a-t-il ajouté.
Dirigeant de longue date du groupe de presse de
Québécor, Luc Lavoie a lui aussi un passé politique
conservateur, ayant travaillé pour le Premier ministre
Brian Mulroney, à la tête du gouvernement fédéral de
1984 à 1993.
AL-ARABIYA : démission du directeur général
Le directeur général de la chaîne satellitaire AlArabiya, basée à Dubaï, Abderrahman Al-Rached,
un Saoudien connu pour ses positions libérales, a
présenté sa démission. Al-Arabiya, qui fait partie
du groupe MBC (Middle East Broadcasting
Corporation), est la principale concurrente de la
chaîne Al-Jazira du Qatar. « M. Rached a annoncé
lors d'une réunion rédactionnelle mardi qu'il avait
présenté sa démission au président du conseil
d'administration du groupe MBC, cheikh Al-Walid
Al-Ibrahim, à qui reviendra le dernier mot », a
déclaré une source de la rédaction d'Al-Arabiya, qui
a requis l'anonymat. Les raisons de la démission n'ont
pas été précisées mais pourraient, selon les milieux
journalistiques, être liées aux chroniques au ton
particulièrement libéral que Abderrahman Al-Rached
publie quasi-quotidiennement dans le quotidien
Asharq Al-Awsat, un journal à capitaux saoudiens
édité à Londres. Ces chroniques ont cessé de paraître
ces derniers jours dans le journal.
www.satellifax.com
13/16
Nominations LAGARDERE ACTIVE : directeur du Business Development du pôle TV
Benoît Roque a rejoint hier Lagardère Active où il
a pris les fonctions de directeur du Business
Development des chaînes de la société, a indiqué
cette dernière. Cette arrivée correspond à la création
au sein du pôle TV de Lagardère Active de la nouvelle
activité Lagardère TV Licences, annoncée la semaine
dernière par Didier Quillot, président du directoire de
Lagardère Active, lors de la conférence de presse de
rentrée des chaînes (nos informations du 9 septembre).
Benoît Roque est d'ailleurs en charge de « la stratégie
et du développement des activités de diversification
des chaînes de télévision, notamment des activités
d'agent de licence, de coédition et de coexploitation »,
précise le communiqué.
Agé de 37 ans, Benoît Roque était précédemment
« brand director » chez Licensing Company France.
Avant d'intégrer cette société en 2001, il a travaillé
plus d'une année chez StudioCanal Licence après une
première expérience chez Ellipse Licence (Tintin,
Babar, Léo et Popi...).
FRANCE 24 : Jean Lesieur prend la direction de la rédaction
Jean Lesieur, ancien directeur adjoint de la
rédaction en charge des talk-shows et des magazines
de France 24, est nommé directeur de la rédaction
de la chaîne, a annoncé hier France 24. Son retour
sur la chaîne intervient quelques jours après le
licenciement de Vincent Giret, ancien directeur
délégué en charge de l'information, des programmes
et du multimédia de la chaîne. Jean Lesieur a quitté
France 24 il y a un an. Il avait alors été missionné par
la chaîne pour développer sa distribution aux EtatsUnis (notre « Confidentiel » du 1er octobre 2009).
Jean Lesieur a effectué l'essentiel de sa carrière
dans la presse écrite. Après avoir débuté comme
reporter pour l'hebdomadaire canadien La Liberté, il
rejoint L'Equipe en 1976 avant d'intégrer Le Point, où
il deviendra rédacteur en chef du service Société. En
1989, il entre à L'Express comme grand reporter au
service Etranger. Il est nommé directeur adjoint en
1994, au moment où Christine Ockrent, actuelle
directrice générale déléguée de France 24, occupait
la direction de la rédaction du magazine. Jean
Lesieur quitte L'Express en 1995 et prend la direction
de la rédaction de Gala. Il a dirigé par la suite, de
1999 à 2004, la rédaction de Télé 7 Jours, puis
intégré le groupe Hachette-Filippachi comme
conseiller éditorial à New York et à Paris, avant de
rejoindre France 24 en 2006.
TURNER FRANCE : responsable marketing et communication des chaînes jeunesse
Xavier Delelis-Fanien a été nommé responsable
marketing et communication des chaînes Cartoon
Network, Boomerang et Boing, a annoncé le
groupe Turner Broadcasting System France,
confirmant une information d'Ecran Total. Xavier
Delelis-Fanien, qui travaillait depuis 2003 chez MTV
Networks France en tant que responsable promotion,
remplace Camille Charvolin et est rattaché à Lou
Murrin-Honoré, la directrice des chaînes jeunesse.
Sa mission sera de développer les trois marques du
groupe sur le marché français.
___________________________________Programmes, audiences FRANCE INTER : Raphaël Mezrahi arrête sa chronique matinale
Raphaël Mezrahi arrête de présenter la
chronique humoristique de 8 h 55 sur France Inter,
qu'il n'assurait que depuis fin août, nous a indiqué
France Inter hier, confirmant une information du site
infosjeunes. « Il arrête sa chronique matinale d'un
commun accord avec France Inter », nous affirme la
radio. La station publique assure qu'il n'est « pas viré »
pour autant, et qu'il travaille à un projet d'émission qui
verra le jour « dans quelques mois ». Quant aux
raisons de son départ de la matinale, France Inter
reconnaît avoir reçu des « retours négatifs » de la
part des auditeurs. Le comédien François Morel
remplacera ce matin Raphaël Mezrahi. La semaine
prochaine, François Morel, Sophia Aram et Gérald
Dahan se répartiront les différentes chroniques de la
semaine. La décision de faire venir un nouvel humoriste
à la place de Raphaël Mezrahi n'est pas encore prise,
selon la radio.
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14/16
FRANCE 3 ILE-DE-FRANCE : un magazine dominical pour Virginie de Clausade
Virginie de Clausade, co-animatrice de la matinale
de Fun Radio avec Manu Lévy, présentera à partir du 10
octobre sur France 3 Ile-de-France Paris tout compris,
un magazine hebdomadaire diffusé le dimanche à
10 h 50, indique la chaîne. Dans cette émission de 26'
coproduite avec Mistral, une célébrité devra faire
passer à un inconnu une journée « inoubliable » à
Paris, d'après la chaîne. Elle disposera pour ce faire
d'un budget de 30 € ou de 300 €, en fonction d'un
tirage au sort. C'est l'ancien patineur à glace
professionnel Philippe Candeloro qui sera la première
célébrité à tester ce nouveau rendez-vous.
FRANCE 2 : l'émission de Jean-Luc Delarue suspendue provisoirement
France Télévisions a annoncé la suspension,
effective hier, de Toute une histoire, l'émission
animée et produite par Jean-Luc Delarue sur France 2
pendant une « période indéterminée », pour une
raison « d'éthique », après la garde à vue mardi de
l'animateur dans une affaire de trafic de drogue (nos
informations d'hier). La direction de France Télévisions
a décidé de suspendre Toute une histoire, « le temps
d'engager un échange et une réflexion avec Jean-Luc
Delarue et sa société de production Réservoir Prod »,
indique le groupe. « Cette période indéterminée et
provisoire permettra de rétablir le rapport éthique
qui doit régir les relations entre France Télévisions
et son public », ajoute le groupe. Hier, à la place du
magazine, a été diffusée l'émission Le grenier de
Sébastien, présenté par Olivia Villa. Un bandeau
déroulant défilait sur l'écran, avec ce mot d'excuses :
« Nous ne sommes pas en mesure de vous présenter
Toute une histoire. Veuillez nous en excuser. »
La CGT de France Télévisions a estimé hier qu'il
« fallait mettre un terme aux dérives qui salissent l'image
du service public ». « Il est présumé innocent mais ça
commence à bien faire », a déclaré Jean-François
Téaldi, porte-parole. « Ce n'est pas son premier
dérapage. Le pdg de France Télévisions (Rémy Pflimlin,
ndlr) doit mettre un terme à ces dérives qui ternissent
l'image des 11 000 salariés du service public », selon lui.
A propos de la vidéo d'excuses publiques enregistrée par
Jean-Luc Delarue, mardi soir à l'issue du tournage de son
émission, et postée sur Youtube, le syndicaliste a ajouté :
« Il a beau s'excuser, le mal est fait. » « La position de
la CGT c'est qu'il ne doit pas y avoir deux poids, deux
mesures. Pour moins que ça, certains seraient traduits en
conseil de discipline. » Selon Jean-François Téaldi, « ce
n'est pas parce qu'on est une figure emblématique de la
télévision qu'on ne peut pas être sanctionné ».
La suspension d'antenne reste un fait rare sur les
chaînes publiques. En 2007, pendant la campagne
présidentielle, France Télévisions avait privé le
journaliste politique Alain Duhamel d'antenne pour
avoir exprimé son soutien au candidat centriste
François Bayrou devant des étudiants. Pascal Sevran
avait, de son côté, reçu un « sévère avertissement », en
2006, pour des propos controversés sur la sexualité
des noirs, mais l'animateur était resté sur France 2.
Jean-Luc Delarue avait été interpellé mardi matin à son
domicile parisien et placé en garde à vue à Nanterre
dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants.
Seize grammes de cocaïne ont été retrouvés chez lui,
selon une source proche de l'enquête. Il est ressorti libre
en milieu d'après-midi et ne fait, pour l'instant, l'objet
d'aucune poursuite judiciaire dans cette affaire.
L'animateur avait repris les enregistrements de son
émission à France 2 sitôt sorti de sa garde à vue.
TVFIL 78 : quatre nouvelles émissions dont Motors Collectors (Rcom Production)
TVFil 78, la chaîne locale des Yvelines, a lancé ce
mois-ci quatre nouvelles émissions, une produite
spécifique pour elle et trois puisées dans REC VoD, le
catalogue de programmes de TLSP destiné à ses
adhérents. La nouveauté maison est le magazine
bimensuel dédié aux « véhicules d'exception et de
collection » : Motors Collectors (26', Rcom Production).
Par ailleurs, la chaîne va donc diffuser des inédits sur
son antenne en provenance du fonds REC VoD. Au
programme aussi de nouveaux rendez-vous culturels,
avec Travelling, une sélection bimensuelle de courts
métrages de fiction ou d'animation (52' proposée par
TV Rennes 35) programmée en prime time le mercredi,
un magazine de découverte de la danse contemporaine,
Scène d'écran (26', 24 Images avec la Maison de la
danse de Lyon et les Films du présent, proposé par le
GIE Grand Ouest Télévisions) sur la danse
contemporaine et enfin un Rendez-vous conte. Ces
pastilles de 3'30 « abordant avec humour les grands
sujets de la vie » sont diffusées quotidiennement dans Fil
Info : elles ont été produites par La Vidéo supérette avec
Télénantes et l'Autre Association.
Parallèlement, TVFil 78, qui, depuis février, propose
des concerts live enregistrés lors de festivals (Rock en
Seine, Vieilles Charrues, Francofolies etc.), va
également renforcer sa programmation en l'ouvrant au
jazz, notamment par la diffusion des concerts du
festival Nancy Jazz Pulsations, toujours dans le cadre
de son émission hebdomadaire Fil Harmonic. TVFil 78,
« partenaire de NRJ Paris pour la production de
reportages et de programmes », est diffusée localement
dans les offres de Numericable et d'Orange, ainsi que
nationalement par Free, Alice et SFR. Elle est aussi
accessible en direct sur internet et en temps partagé sur
Télif (chaîne des TV locales franciliennes, en diffusion
nationale).
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15/16
Revue de presse FRANCE TELEVISIONS : les chiffres avancés par Nonce Paolini contestés
(Isabelle Repiton, La Tribune, mercredi 15 septembre, article en ligne sur www.latribune.fr)
(Alors que Nonce Paolini, le pdg de TF1, a affirmé
que l'effet d'aubaine de la suppression de la pub en
soirée sur le service public a profité à France
Télévisions) [...] En volume, avec près de 2,53
millions de secondes de publicités diffusées sur les
chaînes publiques entre janvier et août 2010, contre
2,4 sur la même période 2008 (données Kantar
Media), France Télévisions (hors France 4) semble
gagnante. En recettes brutes toutefois, le groupe
public enregistre une baisse de près de 120 millions
d'euros. Mais en 2008, France Télévisions avait subi
une forte baisse de ses recettes - un an avant les
chaînes privées. Par rapport à 2007, France 2, 3 et 5
ont perdu près de 17 % de volume publicitaire,
quand TF1 en a gagné 16 % et M6 7,8 %. La perte
en volume pour France Télévisions est bien moindre,
si l'on inclut France 4, sur laquelle le nombre de spots
a presque doublé depuis 2007, porté par la
croissance de l'ensemble des chaînes de la TNT.
Nonce Paolini accuse aussi le groupe public de
« dumping », vendant son point d'audience en
journée 60 % moins cher que les chaînes privées.
S'exprimant sur le tarif brut, avant remises
commerciales, l'argument force le trait. Rémy Pflimlin,
pdg du groupe public, assure lui que le prix du point
d'audience sur la cible des ménagères de moins de
50 ans - le coût GRP en jargon publicitaire - est même
supérieur de 2 % à celui de TF1 et de 30 % à M6.
Pour Philippe Nouchi, directeur de l'expertise média
de Reload (groupe Vivaki-Publicis), « en tarifs nets, les
niveaux de coûts GRP sont comparables en journée
sur France Télévisions et sur les chaînes privées ».
Quant au parrainage, dont Nonce Paolini pointe
l'explosion de 33 % en brut après 20 h sur les
chaînes publiques, et demande la suppression, Rémy
Pflimlin indique que son chiffre d'affaires après 20 h
est passé de 33,5 millions d'euros en 2008, à 29,8
millions en 2009 et 16,8 millions à fin juin 2010.
L'enjeu de cette bataille de chiffres est loin d'être
anodin. Malgré le retour de la croissance, ni la
chaîne M6, ni TF1 n'ont retrouvé début 2010 le
niveau de leurs recettes publicitaires de 2008, avant
la récession. La taxe qu'elles ont toujours combattue
et dont elles ont obtenu la réduction de 3 à 0,75 %
[pour l'année 2009, ndlr] de leur chiffre d'affaires
publicitaire, reste en place. Certains parlementaires
qui s'apprêtent à voter un maintien de la publicité en
journée sur France Télévisions au delà de 2012,
pensent à prolonger ce taux réduit. Mais TF1 et M6
veulent une suppression pure et simple. Côté
parrainage, si Rémy Pflimlin se dit prêt à accepter
une limitation de sa durée, il note que sa
suppression, proposée par certains sénateurs,
poserait des difficultés par exemple lors de la
retransmission d'événements sportifs parrainés par
des marques. [...]
FRANCE TV / PUB : le groupe de travail de Michèle Tabarot proposerait une suppression en août 2015
(Gregoire Poussielgue, lesechos.fr, mercredi 15 septembre)
Initialement prévu pour une durée d'un à deux ans ce qui reviendrait à éteindre complètement la publicité
en novembre 2012 ou novembre 2013 - le moratoire
que [le groupe de travail parlementaire sur l'avenir de
la publicité sur France Télévisions présidé par la
députée UMP Michèle Tabarot] envisage sur la
suppression de la publicité en journée serait plus long
que prévu. Il durerait jusqu'en août 2015, soit à
l'expiration du mandat de Rémy Pflimlin, le nouveau
président de France Télévisions. [...]
Autre proposition du rapport [du groupe de travail]
qui doit être rendu à la fin du mois de septembre :
transformer la régie publicitaire de France Télévisions
en véritable bras armé commercial du groupe, en lui
ajoutant les activités de France Télévisions Distribution
(FTD), qui se charge de commercialiser les programmes
de France Télévisions dans le monde, et toutes celles,
en plein développement, relatives au développement
commercial du groupe sur internet.
CANAL+ : 400 000 abonnés en Afrique francophone
Selon L'Express, le développement de Canal+ en
Afrique francophone dépasse les espérances du
groupe. La chaîne compte en effet 400 000
abonnés, et récolte en moyenne 24 euros par mois
et par aficionado.
_________________________________________________________________________________________________________________
Edité par Fréquences, membre du Spiil - Sarl au capital de 10 000 € - Commission paritaire : 1214 W 90061 - Satellifax, 9, rue Charlot
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Carole Villevet. Secrétaire de rédaction : Maxime Bomier. REPRODUCTION INTERDITE - 15e année de publication - © 2010 Fréquences
16/16
M6 / LIO : "Nouvelle Star est définitivement enterrée"
(Lio, ancienne jurée de Nouvelle Star, interrogée par Alain Pirot, Le Parisien, mercredi 15 septembre)
Q : Vous êtes nostalgique de Nouvelle Star ? - Lio :
C'est vrai, c'était une émission formidable. En plus,
cette saison, la promotion était excellente, à l'image
de la gagnante, Luce. Mais de l'avis de M6, c'était
une « vieille maîtresse ». La chaîne se cherchait un
autre amour.
Q : Philippe Manœuvre a appris l'arrêt de Nouvelle
Star par SMS, et vous ? - L : J'ai eu le droit à un coup
de fil très courtois de la société de production,
Fremantle.
Q : Cette annonce vous a surprise ? - L : Pas
vraiment, depuis le début de l'année, ça couvait. Après
le succès de Susan Boyle outre-manche, la chaîne avait
quelque chose en tête. On a seulement eu le droit à un
enterrement de première classe.
Q : Nicolas de Tavernost, le président de M6, a
pourtant assuré que Nouvelle Star reviendrait à
l'antenne ? - L : Vous rigolez. la Nouvelle Star est
définitivement enterrée, à moins que X Factor, le
nouveau programme, prenne un bouillon.
PRODUCTION : le fonds de soutien des collectivités territoriales en hausse pour 2010 ?
(Valérie Ganne, Ecran Total, mercredi 15 septembre)
Centre Image, qui gère les soutiens de la région
Centre et collecte les informations relatives à chaque
collectivité, [...] souligne dans son utile guide des
soutiens 2010 : « Pour la première fois dans la courte
vie des soutiens territoriaux au cinéma et à
l'audiovisuel, les crédits globaux marquent une légère
baisse, de 1,2 % par rapport à 2008. » Soit un total
de 54,4 M d'euros d'aides allouées en 2009, contre
plus de 55 M d'euros en 2008. Selon Ecran Total, le
total des fonds budgétés s'élève maintenant à 56 M€
pour 2010. La baisse semble donc jugulée, même s'il
ne s'agit pas de fonds engagés (l'année n'est pas
terminée) mais de déclaratifs des collectivités. La
somme finale sera sans doute moins élevée. [...]
TF1 : un feuilleton quotidien dans un an ?
Selon La Tribune, TF1 envisage de diffuser à nouveau
un feuilleton quotidien, dont la diffusion pourrait
commencer au plus tôt dans un an. La chaîne a contacté
en ce sens plusieurs producteurs de la place (ainsi que sa
propre filiale TF1 Production) pour qu'ils lui soumettent
leurs projets, précise le quotidien économique.
LCI RADIO : arrivée du 10 Sport à l'antenne
(La Tribune, mercredi 15 septembre)
A partir d'octobre, le 10 Sport sera présent sur LCI
Radio, la radio Web de la chaîne d'info en continu.
« Nous prendrons l'antenne de 19 h à 22 h. Nous
remplaçons Goom par LCI Radio », explique à La
Tribune Michel Moulin. Pour le patron de
l'hebdomadaire sportif, cette décision fait suite à la
confusion cet été sur les chiffres d'audience
communiqués par Goom en juillet. La radio web
revendiquait 4,3 millions de lecteurs en moyenne, un
chiffre que Médiamétrie qualifiait « d'erroné » car non
significatif. Avec LCI, le 10 Sport gagne aussi en
visibilité sur le web. Alors que la radio sur internet est
naissante, Michel Moulin vise les surplus de budgets
des annonceurs. « Cela nous coûte entre 15 000 et
20 000 euros par mois, donc ce n'est pas très cher »,
indique le patron. [...]
_________________________________________________ Agenda L'AGENDA DE SATELLIFAX : les événements et conférences d’aujourd’hui et demain
Aujourd’hui
Demain
08:30
09:00
12:00
18:30
19:00
: Radio Classique, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 40 08 50 08
: Orange sport, conférence de presse de rentrée. Contact : 01 57 36 25 93
: Ushuaïa TV, conférence de rentrée. Contact : 01 41 41 38 14
: ABsat, conférence de rentrée. Contact : [email protected]
: Strong, présentation de la nouvelle gamme de décodeurs TNT et satellite de la marque Thomson.
Contact : 01 42 27 07 61
09:30 : Commission du Film Ile-de-France, présentation de la première édition du Manuel de l'accueil des
tournages, destiné aux communes de la région. Contact : 01 56 88 12 89
12:30 : Eurosport, point presse avec Frank Lebœuf. Contact : 01 40 93 81 62
_________________________________________________________________________________________________________________

Confidentiel

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