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Excursions faciles dans
la sierra de Guadarrama
Le massif de Peñalara vu depuis la vallée du Paular
1- Introduction historique :
les vestiges de la muraille
2- Sierra oeste : la Silla de Felipe II
et las Machotas
3- Sierra norte : le mirador de
los Robledos et Cabeza Mediana
Cartes de randonnée : La Tienda Verde, librairie et
cartothèque spécialisée en nature et montagne,
édite une série de cartes topographiques du système central à l’échelle 1:50.000, sur lesquelles les
sentiers sont très clairement représentés.
La carte numéro 4 « Sierra de Guadarrama » couvre
l’excursion du mirador de los Robledos ; la carte
numéro 5, « Sierra Oeste y Tierra de Pinares », celle
de la Silla. La Tienda Verde se trouve dans la calle
Maudes, près de la glorieta de Cuatro Caminos, aux
numéros 23 et 28 (cartothèque et librairie).
1ͳ INTRODUCTION HISTORIQUE : LES VESTIGES DE LA MURAILLE
Les excursions proposées dans ce document se
situent à flanc ou au pied de la sierra de Guadarrama,
chaîne de montagne faisant partie du système central :
succession de sierras qui divisent en deux moitiés nord
et sud la meseta, ce plateau qui couvre le centre de
la péninsule ibérique. La sierra de Guadarrama constitue la séparation administrative entre la Comunidad
de Madrid et celle de Castilla y León. Dans le cas de
Madrid, elle couvre tout le nord-ouest de la région.
Il s’agit d’une chaîne de montagne dont les sommets
les plus élevés se situent entre 2.000 et 2.4000 mètres
d’altitude. Elle est de climat méditerranéen, facteur qui
se traduit par une végétation dominée par le pin (pino)
jusqu’à une altitude supérieure à l’étagement habituel
de la couverture forestière : entre 1.800 et 1.900 mètres
d’altitude pour la sierra de Guadarrama, contre 1.600 à
1.700 mètres pour les montagnes de climat alpin.
Comme tous les toponymes espagnols commençant
par guad, ben ou al, le nom de Guadarrama témoigne
de l’influence arabe. Guadal vient de oued al (ou wadi
al), qui signifie fleuve suivit de l’article introduisant un
adjectif. Par exemple, Guadalquivir provient de oued
al-kébir : le grand fleuve. En l’occurrence rama proviendrait de raml, banc de sable. Le nom aurait été donné
à la rivière Guadarrama et se serait étendu aux mon-
tagnes: oued ar-raml, la rivière sablonneuse. Il existe
toutefois une autre hypothèse selon laquelle le nom
aurait d’abord été donné à la chaîne de montagne : il
dériverait d’aquae dirrama, qui à son tour serait une
variante d’aquae divergia, la ligne de division des eaux
ou limite des bassins versants du Tage et du Douro.
Cette seconde explication s’appuie sur la répétition des
termes guadarrama et guarrama dans le nom de points
culminants disséminés à travers la péninsule ibérique.
Au cours de la belliqueuse histoire de la formation
de l’Espagne, la sierra de Guadarrama a joué un temps
le rôle de gardien. La domination maure, cet amalgame
d’Arabes, de Berbères, d’Hispaniques (Celtibères romanisés) et de Mozarabes (chrétiens arabophones), sans
oublier une importante communauté juive, a joué pendant huit siècles un rôle prépondérant au sud des Pyrénées. L’invasion musulmane arriva jusqu’à la cordillère
cantabrique, occupant pendant de brèves décennies
le sud du royaume franc jusqu’à la fameuse bataille
de Poitiers. Cependant, au nord du système central, la
densité d’occupation demeura très faible. L’aridité de
la meseta conduisait à une concentration démographique en étroite relation avec le littoral ou les principaux
cours d’eau.
La reconquista au XIº siècle, lorsque les chrétiens prennent l’avantage
Source : Gran Enciclopedia Planeta
Les principaux massifs du sistema central : 1- sierra de Guadarrama ; 2- sierra de Gredos ; 3- serra da Estrela
Royaumes chrétiens
Frontière en 1035
1
3
2
Frontière en 1085
Royaumes de taifas
Reconquêtes almoravides
début XIIº
Campagnes almoravides
Bien que les Maures aient conservé Toletum
(Tolède), capitale des Wisigoths, comme symbole
de leur victoire, le centre de gravité d’Al-Andalous se
situait au sud. Entre le système central et la cordillère
cantabrique, le bassin hydrographique du Douro devint
un no-man’s-land où la domination musulmane n’était
guère que nominale. Cette faible influence permit aux
chrétiens de s’aventurer hors de l’abri de la cordillère
et naquirent les royaumes de Castille, de Léon et de
Galice, ainsi que, dans l’aire pyrénéenne, les royaumes
de Navarre, Aragon et la marche franque de Catalogne.
Entre la fin du VIIIº siècle et le Xº siècle les royaumes
de la meseta grignotèrent du terrain et repeuplèrent la
Castille septentrionale, dont le nom traduit clairement
cette colonisation sous auspices guerriers : castillo, le
château. Ils firent appel, pour compenser la faiblesse
démographique, à la paysannerie d’outre-Pyrénées au
moyen d’avantages qui assouplissaient les dures conditions de la féodalité. Le chemin de Saint-Jacques de
Compostelle, qui suit le couloir d’immigration depuis
les Pyrénées vers Burgos et Léon en lui ajoutant l’élan
religieux, habile facteur de mobilisation populaire, est
parsemé de Villafrancas : villes franches, c’est-à-dire
exemptées du paiement de taxes à leurs suzerains.
Durant quatre siècles, du VIIIº au XIº, la faiblesse de
la domination musulmane et la progression chrétienne
dans la moitié septentrionale de la péninsule conférèrent au système central le rôle de muraille. La sierra
de Guadarrama en était la pièce maîtresse puisqu’elle
défendait l’accès à Tolède. Dans la seconde moitié du IXº
siècle, une forteresse – alcazar (alcázar), de l’arabe alqasr, issu sans doute du latin castrum – fut fondée sur le
cours de la rivière Manzanares pour verrouiller la route
de Tolède à d’éventuelles incursions. Elle prit le nom de
Mayrit, Maghrit ou Magerit, suivant les transcriptions.
Ce nom proviendrait de machra, peut-être une arabisation du latin matrix (matrice) : galeries filtrantes souterraines créées pour acheminer l’eau depuis le fleuve en
contrebas jusqu’à la forteresse sur les hauteurs de la
corniche du Manzanares. Cet emplacement est occupé
de nos jours par le palais royal (Palacio Real) d’une ville
connue comme Madrid.
L’idée d’une capitale de l’Espagne catholique fondée
par les musulmans n’a guère plu à nombre d’historiens
qui se sont évertués à démontrer une occupation
antérieure. Dans l’actuelle Casa de Campo est avérée
l’existence d’un relais d’étape à l’époque romaine,
Miaccum, sur la route qui reliait Titulcie (sud-est de la
région madrilène) à Ségovie par le col de la Fuenfría ;
des stèles funéraires wisigothes ont été découvertes
aux alentours. S’ils démontrent une présence humaine
antérieure aux Maures, rien ne permet d’affirmer que
ces embryons aient pu déboucher sur une implantation conséquente, encore moins la ville romaine que la
légende a baptisé Matritum. Par contre, l’existence de
l’alcazar est attestée non seulement par des courriers à
l’émir de Cordoue le mentionnant, mais de plus par la
découverte de pans de la muraille originelle (muralla
árabe), qui ont permis aux archéologues de formuler
un tracé hypothétique de la forteresse et du village
occupé par les familles de la garnison.
La situation changea au cours du XIº siècle. En l’an
1002 mourut le calife Al-Mansour (Almanzor) qui terrorisait les chrétiens par ses razzias, ayant dirigé des
expéditions jusqu’en Galice. A sa mort le camp musulman retourna à ses sempiternelles divisions entre
royaumes de taifas. Le camp chrétien reprit son souffle
et passa progressivement à l’initiative. En 1085 se produisit un évènement qui bouleversa les deux camps : le
roi Alphonse VI de Léon prit Tolède, emportant sur son
passage l’alcazar madrilène. Pour les musulmans, c’était
la perte du symbole de leur victoire ; pour les chrétiens,
la reprise de la filiation avec les rois wisigoths (Reyes
Godos), le maître de Tolède pouvant légitimement prétendre à la domination d’une péninsule chrétienne. Il
faudra cependant attendre près de quatre siècles, avec
le mariage des rois catholiques (Reyes Católicos) Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, pour que cette
unification se fasse ; entretemps le Portugal aura choisi
une autre voie.
Le rôle stratégique de la sierra de Guadarrama prit
fin avec la chute de Tolède. La ruée des Almoravides sur
la péninsule ibérique, immédiatement postérieure, ne
dépassa par le Tage ; suite à quoi l’avance chrétienne
vers le sud, bien que lente, fut inexorable. La muraille
musulmane de Guadarrama devint définitivement une
chaîne de montagne chrétienne. Les signes de cette
domination sont toujours visibles : au flanc de la sierra,
l’austère majesté du palais de l’Escorial voisine avec le
val des tombés au combat (Valle de los Caídos). Si le
premier rappelle le fanatisme religieux de la cour de
Philippe II, fils de Charles Quint, dont le style de vie
monacal incitera ses propres descendants à revenir
à Madrid, le second reflète l’appui inconditionnel de
l’Église espagnole au soulèvement militaire de 1936 et
à la dictature fasciste qui s’ensuivit. La tombe de Franco
et des combattants de son camp pendant la guerre
civile est dominée par une gigantesque croix chrétienne : pour les nationalistes, reprendre l’Espagne à la
République était une nouvelle reconquista.
Pour se documenter :
• Sur les origines de Madrid : les éditions Lunwerg
et la Fondation Caja Madrid ont publié en 1995
un magnifique « Madrid : atlas histórico de la ciudad », en deux tomes – du IXº au XIXº siècles et
de 1850 a 1939 –, ouvrage collectif comprenant
de nombreuses cartes qui retracent l’état actuel
des connaissances.
• Sur la formation de la région madrilène : le non
moins superbe « En torno a Madrid: génesis espacial de una región urbana », publié par la Comunidad de Madrid en 2008, retrace l’histoire
des voies de communication et noyaux urbains
régionaux depuis l’époque romaine jusqu’à la fin
du franquisme. Son auteur, l’architecte urbaniste
Fernando de Terán Troyano, est le fils du célèbre
géographe Manuel de Terán Álvarez.
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Excursion mirador
de los Robledos /
Cabeza Mediana
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Excursion Silla
de Felipe II /
Las Machotas
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2ͳ SIERRA OESTE: LA SILLA DE FELIPE II ET LAS MACHOTAS
Dans l’ouest de la sierra l’altitude descend progressivement, annonçant la zone de transition qui précède
la sierra de Gredos. Les points de passage vers la Castille septentrionale se font plus nombreux: puerto de
Guadarrama, Alto del León, Puerto de la Cruz Verde.
Près de ce dernier col, le sommet du mont Abantos
présente une forme tabulaire caractéristique. En 1561
le roi Philippe II transféra la capitale de Tolède à Madrid
pour soustraire sa cour de l’emprise des évêques. Le
souverain choisit le pied du mont Abantos pour édifier
son palais de l’Escorial, monastère et panthéon de la
monarchie où il matérialisa ses idéaux religieux.
Face au palais, passée la forêt de l’Herrería, se dresse
une roche taillée dénominée Silla (chaise) de Felipe II,
qui offre une vue spectaculaire sur San Lorenzo del
Escorial. Cette roche aurait servi au monarque pour
contempler les travaux de construction de son palais,
qui s’étalèrent sur deux décennies. D’autres hypothèses ont été formulées : il s’agirait d’un ancien lieu
de culte vetton (peuple celtibère), voire même d’une
recréation pseudo-historique réalisée au XIXº siècle, au
goût romantique.
L’excursion consiste à monter à la Silla depuis la gare
de El Escorial, pour ensuite redescendre vers le palais
et revenir au point de départ. Il existe aussi la possibilité de prolonger la marche en montant aux Machotas
(Alta ou Baja).
Une fois franchie la voie ferrée, le chemin traverse
un quartier de maisons individuelles puis franchit la
route d’Avila. Il devient alors une piste forestière qui
mène jusqu’à une passerelle permettant de franchir de
nouveau la voie ferrée. On entre alors dans une finca,
Vu depuis la Silla,
le mont Abantos domine
le palais de l’Escorial
Photo: Nacho Garmendia
sur Flickr.com
propriété privée, affectée par une servidumbre de
paso, servitude de passage. Le chemin devient un sentier et finit par une montée quelque peu raide jusqu’à
la Casa del Sordo.
Depuis la Casa del Sordo, le sentier GR 10 permet de
redescendre vers la Silla de Felipe II, ou bien de monter
vers le col de Entrecabezas pour gravir l’une des deux
Machotas. Dans les deux cas, le chemin du retour se fait
par la forêt de l’Herrería jusqu’au palais de l’Escorial.
• Niveau: facile (Silla), moyen (Machotas).
• Chemin : piste forestière puis sentier.
• Durée : 2 h 30 aller-retour pour la Silla, 3 heures
aller-retour pour las Machotas. Les conducteurs
peuvent redescendre chercher les véhicules et
reprendre le groupe à la Silla, accessible en voiture.
• Altimétrie approximative : gare 900 m, Casa del
Sordo 1.100 m, Machotas 1.400 et 1.450 m.
• Accès : depuis la Moncloa (Madrid), compter 45
mn pour parcourir environ 55 km dont 40 sur
autoroute. Prendre l’autoroute A-6 (carretera
de A Coruña) jusqu’à la sortie nº 47 « M-600 El
Escorial ». Suivre la M-600 jusqu’au rond-point
à l’entrée de San Lorenzo, prendre à gauche en
direction El Escorial et descendre jusqu’aux panneaux indicant la gare (estación de FFCC)
• Après l’effort : les bars situés face au palais, sur
le chemin du retour, pratiquent des tarifs élevés.
Aux approches de la gare se situent d’autres restaurants aux tarifs plus accessibles.
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Départ
Machotas
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3ͳ SIERRA NORTE : LE MIRADOR DE LOS ROBLEDOS ET CABEZA MEDIANA
Immédiatement au sud du massif de Peñalara, point
culminant de la chaîne, une excroissance part en direction est-nord-est. Elle prend le nom de corde longue
(Cuerda Larga). Cette subdivision sépare, au sein de la
région madrilène, l’espace métropolitain dont les prolongations périurbaines s’étendent jusqu’aux communes aisées de Miraflores ou Becerril, des communes
septentrionales baptisées du nom de sierra pobre.
Au sein de cette zone qui porte aussi le nom moins
péjoratif de sierra norte, l’espace compris entre la
Cuerda Larga au sud, la chaîne principale au nord-ouest
et l’embalse (lac artificiel) de Pinilla à l’est, constitue
la vallée de Lozoya. Elle prend son nom de la rivière
Lozoya, affluent de la rivière Jarama. L’extrémité occidentale de la vallée de Lozoya, entre la Cuerda Larga et
le massif de Peñalara, porte aussi le nom de vallée du
Paular en raison de la présence du monastère royal de
Santa María del Paular.
L’excursion consiste à monter au mirador de Los
Robledos depuis l’ermitage Virgen de la Peña situé
peu après le monastère de Santa María del Paular, en
emprutant une piste forestière balisée comme sentier de grande randonnée GR 10.1. Le chemin suit le
flanc du massif de Peñalara à travers les pinèdes. A la
fin du trajet, une bifurcation vers la gauche mène au
Monumento a la Guarda Forestal et au Mirador de Los
Robledos, qui offre une vue magnifique sur la vallée de
Lozoya et où se trouve un petit parking à l’air libre.
Le mirador offre une vue splendide sur la vallée du Lozoya
De là, il est possible de redescendre par le même
chemin ou que des volontaires redescendent chercher
les véhicules et remontent par la route pour récupérer
le groupe. Il est aussi possible de continuer jusqu’au
mont Cabeza Mediana, en remontant la vallée vers le
col de Los Cotos.
• Niveau: facile (mirador de los Robledos), moyen
(Cabeza Mediana).
• Chemin : piste forestière.
• Durée : environ 3 heures aller-retour pour monter au mirador, plus 2 h 30 aller-retour pour Cabeza Mediana. Cette durée peut être raccourcie
si les conducteurs redescendent chercher les
véhicules.
• Altimétrie approximative : monastère 1.150 m,
mirador Robledos 1.300 m, Cabeza Mediana
1.700 m.
• Accès : depuis la Plaza de Castilla (Madrid), compter 1 h 15 pour parcourir environ 90 km dont
le dernier tiers sur route secondaire. Prendre
l’autoroute A-1 (carretera de Burgos) jusqu’à la
sortie nº 69 « M-604 Lozoya - Rascafría ». Suivre
la M-604 pendant une trentaine de kilomètres :
traverser Lozoya, Alameda del Valle et Rascafría,
jusqu’au monastère du Paular.
• Après l’effort : la commune de Rascafría, située
sur le chemin du retour, dispose de nombreux
restaurants. Une autre alternative consiste à remonter la vallée par la route jusqu’au col de Los
Cotos, qui offre une vue sur la meseta norte et
Ségovie et où se trouve un bar-restaurant.
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