Licence 2015-2016 Arts plastiques - UFR Arts, philosophie, esthétique

Transcription

Licence 2015-2016 Arts plastiques - UFR Arts, philosophie, esthétique
La Licence Arts plastiques s’inscrit dans
la structure européenne du LMD 3bis
(Licence, Master, Doctorat) dont elle constitue
le premier cycle en trois ans.
L’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis,
créée en 1969, est l’héritière du centre expérimental
de Vincennes et de l’effervescence intellectuelle
et pédagogique qui a suivi
mai 68. Elle est animée
depuis par un esprit de
démocratisation de l’accès
au savoir et de production de connaissances ancrées
dans les enjeux du monde contemporain.
Le département Arts plastiques de Paris 8 est
caractérisé par la diversité de ses enseignements.
Partie prenante de l’UFR Arts, où se côtoient
danse, musique, théâtre, cinéma et philosophie,
il maintient une tradition de pluridisciplinarité
et de transversalité augmentée par les Mineures.
Licence 2015-2016
Arts plastiques
La Licence Arts plastiques est une formation
généraliste qui articule les pratiques et les théories.
Elle doit amener les étudiants à avoir une bonne
connaissance du champ des arts plastiques
aujourd’hui. Par la recherche, l’enseignement ainsi
que la création et l’expérimentation artistique,
ils sont amenés à en maîtriser progressivement les
caractéristiques essentielles, pratiques et théoriques.
L’originalité de cette formation est de permettre
à l’étudiant au bout de ces trois années d’envisager
son avenir dans la création et l’expérimentation
artistique, les métiers de la culture, l’enseignement
et la recherche…
Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis
1
Sommaire
4 Informations pratiques
–Calendriers
– Codes et abréviations
– Responsables pédagogiques
– Contacts administratifs
5 Organisation des études
– Unités d’enseignement
– Enseignements pratiques
– Enseignements théoriques
– Parcours Majeure / Mineure
– Tableau des UE et ECTS
Majeure + Mineure interne
Arts plastiques L1
– Tableau des UE et ECTS
Majeure + Mineure interne
Arts plastiques L2
– Tableau des UE et ECTS
Majeure + Mineure interne
Arts plastiques L3
– Tableau des UE et ECTS
Mineure externe d’accueil
Arts plastiques L2 et L3
– Grille de réversion L1
– Grille de réversion L2
– Grille de réversion L3
– Échanges internationaux
– Langue vivante
–Informatique
– Stage et suivi de stage
– Cycles de conférences
– Projet personnel d’orientation 2
19 Modalités
de contrôle des connaissances
à l’Université Paris 8
23
Cours
– Tableau des cours
– Descriptifs des cours
60 Semaine des Arts
Sommaire
Cette brochure fournit les informations générales
sur la licence et l’organisation des études.
Les informations contenues dans cette brochure
sont susceptibles d’être modifiées en cours d’année.
Il est recommandé de vous renseigner auprès
du secrétariat ou sur le site Artweb :
www.artweb.univ-paris8.fr
Cette nouvelle maquette de la Licence mention
Arts Plastiques prend en compte l’évolution
de la Licence en introduisant dans le programme
de formation des changements significatifs :
– une clarification des UE de la Majeure réparties
en « Fondamentaux » et « Développements »,
permettant d’afficher de manière plus claire
l’équilibre entre pratique et théorie / histoire,
– des cours de méthodologie spécifiques
au premier semestre en L1,
– la création de cours mutualisés avec les autres
composantes de l’UFR Arts en L1,
– un renforcement des langues, avec un
enseignement obligatoire durant les deux premières
années de la licence.
Présentation
3
Calendrier
Journée d’intégration
Lundi 14 septembre 2015
Intensifs septembre (1er semestre)
15 – 19 septembre
21 – 25 septembre
1er semestre
28 septembre – 12 décembre
Examens
4 – 8 janvier
Récupération des cours
14 – 19 décembre
Rattrapage des cours
du 1er semestre
Mai 2016
Vacances Noël
21 décembre – 3 janvier
Intensifs janvier (1er semestre)
11 – 15 janvier
18 – 22 janvier
2e semestre
25 janvier – 16 avril
Récupération des cours
18 – 23 avril
Rattrapage des cours
du 2e semestre
Juin 2016
Vacances Pâques
25 avril – 1er mai
Intensifs mai (2e semestre)
2 – 6 mai
9 – 13 mai
Rendu du projet tutoré
2 – 6 mai
Codes
et abréviations
UE – Unité d’Enseignement
EC – Élément Constitutif
ECTS – European Credits Transfert System
P – Cours Pratique
T/H – Cours Théorie / Histoire
Int – Intensif
métho – Méthodologie L1
Cc – Cycles de conférences
4
Responsables
pédagogiques
Directeur de l’UFR Arts
Cécile Sorin
Directeur du département
Jean-Marie Dallet
Responsable pédagogique des Masters
Jérôme Glicenstein
Responsable pédagogique de la Licence
Sylvaine Laborie
Responsables des échanges
internationaux
Maren Köpp et Tania Ruiz
Responsables des stages
Ismaîl Bahri Nathalie Desmet,
Claire Fagnart et Jean-Luc Veret
Suivi pédagogique des projets tutorés
Françoise Py
Contacts
administratifs
Responsable administratif
Christian Belliard
Bureau A 140, 01 49 40 66 01
Secrétariat de licence
Bureau A 120
[email protected]
Horaires d’ouverture :
10 h – 12 h 30 (tous les matins)
14 h – 16 h (mardi et jeudi)
Personnels administratifs
Muriel Rodriguez : 01 49 40 70 81
Thomas Levasseur : 01 49 40 66 00
Raphaëlle de Sousa : 01 49 40 70 81
Aurélie Zié-Mé : 01 49 40 70 08
Bedy Nzonza : 01 49 40 69 04
À partir de la L3, le département
Arts plastiques propose trois parcours :
– le parcours générique (ouvert à tous)
– ATI : Arts et Technologies de l’Image
(dossier de candidature Api)
– PHO : Photographie
(dossier de candidature Api)
Département ATI Bureau A 079, 01 49 40 66 04
Département PHO
Bureau A 065, 01 49 40 66 15
Informations pratiques
Organisation des études
Unités d’enseignement (UE)
En Licence Arts plastiques, les
enseignements sont répartis en Unités
d’Enseignement (UE) semestrielles.
Chaque UE est constituée de plusieurs
Éléments Constitutifs (EC) que
des compensations de notes peuvent
rattraper mutuellement : si la note obtenue
dans un EC est inférieure à la moyenne,
mais que le total des notes des deux
ou trois EC d’une même UE est égal ou
supérieur à la moyenne, cette UE est
acquise. Elle permet de valider la totalité
des crédits de l’UE, y compris ceux
du cours où l’étudiant n’a pas obtenu la
moyenne. La compensation ne peut
cependant se faire que dans une même UE.
Tout étudiant qui a suivi avec assiduité
un cours, mais qui a échoué à l’examen
(ou dans toute autre modalité de validation
de ce cours) a un droit d’accès à une
deuxième session. L’enseignement
se répartit sur deux semestres de douze
semaines chacun.
Tous les cours s’inscrivent dans un créneau
horaire de 3 h, comportant 2 h 30 de cours
et une demi-heure de battement.
Passage dans une année supérieure
Le passage de la L1 vers la L2 suppose que
l’étudiant ait validé au moins un semestre
dans sa totalité (S1 ou S2) soit 30 ECTS.
Le passage de la L2 vers le L3 suppose que
l’étudiant ait validé en intégralité sa L1 et
au moins un semestre de la L2 (S3 ou S4).
Enseignements Pratiques
création : sculpture, pratiques graphiques,
peinture, photo, vidéo, techniques
multimedia. Cet apprentissage est associé
à une connaissance des tendances
contemporaines dans les différents
domaines.
Processus et méthodes de création
Ces cours portent l’accent sur la démarche
elle-même : il s’agit de définir ici un champ
d’investigation personnel à travers
différentes phases du processus créatif,
du concept à la réalisation.
Images et systèmes de représentation
Les étudiants travaillent davantage la
question du code et de la transmissibilité
du sens. Cela peut concerner les relations
textes/images, la vidéo, le cinéma, la bande
dessinée, c’est-à-dire le champ général
des pratiques de l’image.
En 3e année, le projet personnel est
privilégié. Sur la base des acquis des
années précédentes, il s’agit pour
les étudiants de développer une pratique
personnelle qui va leur permettre d’orienter
leur parcours progressivement dans
un sens plus spécifique.
Apprentissage technique et projet
personnel ne sont pas perçus de manière
distincte (d’un côté la technique, de l’autre
la création), mais participent ensemble
du dispositif de formation.
Enseignements Théoriques
Histoire(s) de l’art
Les cours d’Histoire de l’art, dans une
diversité d’approches, donnent un cadre
chronologique permettant de situer et
contextualiser les références à des œuvres
et à des artistes. Il s’agit de poser des
repères très généraux.
Approches sensibles
L’objectif est de permettre aux étudiants
d’explorer et de maîtriser des moyens
Théories de l’art
d’expression plastique. Dans ce contexte on Les cours de Théories de l’art sont des
pourra aborder différentes techniques de
enseignements d’esthétique ou de toutes les
Organisation des études
5
sciences et disciplines qui donnent des
outils pour interpréter l’art. Les cours de
1re et 2e année dessinent un cadre général
de la philosophie de l’art et se poursuivent
ensuite sur des problématiques plus
ciblées, s’appuyant notamment sur la
pensée contemporaine.
Méthodologie
Ces questions théoriques impliquent
un enseignement de méthodologie, centré
sur les recherches bibliographiques,
l’analyse d’œuvres et de textes,
la fréquentation critique des expositions,
l’étude de dispositifs muséographiques.
En Licence 1re année des cours théoriques
mutualisés sont offerts aux étudiants
d’Arts plastiques par les autres
départements de l’UFR Arts : ces cours
sont principalement orientés vers
la méthodologie dans d’autres champs
disciplinaires.
En Licence 3e année les étudiants sont
amenés à produire une recherche
autonome, dont le projet personnel
d’orientation ou projet tutoré est la pierre
angulaire.
Cours partagés Licence-Master
Des cours pratiques et théoriques peuvent
être ouverts conjointement aux étudiants
de licence 3e année et de Master 1re année.
Ce dispositif permet à des étudiants
de licence motivés de se confronter aux
méthodes de travail en master et aux
contenus spécifiques qui s’y traitent.
Ils peuvent découvrir ainsi la nature des
différents masters proposés par le
département et anticiper leur propre
projet de recherche.
Parcours Majeure/Mineure
Pour la Licence d’Arts Plastiques,
les enseignements se répartissent en
3 axes.
La Majeure
La Majeure répartit les UE entre
Fondamentaux et Développements.
Cette répartition met en évidence d’un côté
des enseignements de base, théoriques ou
pratiques, d’autre part des enseignements
d’approfondissement ou de spécialisation.
La distinction entre les approches
fondamentales et les développements doit
permettre aux étudiants de construire
un cheminement réfléchi de leur discipline.
Il n’y a pas de hiérarchisation entre
les enseignements pratiques et théoriques
auxquels les étudiants doivent être initiés
et il est pédagogiquement très important
que l’éventail des domaines abordés soit
largement ouvert ; la Majeure regroupe
ainsi des enseignements questionnant la
création artistique, les modalités concrètes
de sa réception, se plaçant du point de vue
de l’interprétation de l’art et d’une réflexion
sur les attitudes artistiques.
Un EC « intensif » atelier pratique ou
théorique, prenant la forme d’un workshop,
constitue un moment privilégié pour
l’approche des questions méthodologiques
ou d’initiation.
La découverte d’un champ disciplinaire :
Cette découverte se fera au sein de l’UFR,
afin d’apporter la multiplicité des points de
vue sur la pratique artistique. Des cours
mutualisés en L1 permettent de développer
des outils critiques aux vocabulaires,
aux regards et aux formes croisés.
La possibilité d’une Mineure interne ou
externe se dessine alors pour la L2 et la L3.
Les compétences transversales :
Les compétences transversales ont pour
vocation d’initier les étudiants à la pensée
6
Organisation des études
universitaire dans toute son épaisseur
et sa transdisciplinarité. Elles sont
également proposées au sein de l’UFR
en L1, pour accorder toute sa spécificité
à la poursuite d’études artistiques et
pour préparer l’ouverture personnelle et
professionnelle des étudiants en L2 et L3.
La formation informatique spécifique et
adaptée aux arts numériques permet
aux étudiants de participer à l’évolution du
milieu professionnel et à l’évolution des
outils, tant logiciels que matériels, et
d’anticiper ainsi leur très rapide
obsolescence. Pour renforcer le caractère
professionnalisant de ce parcours un stage
Par la mutualisation des cours au sein
obligatoire de 1 mois s’inscrit dans le
de l’UFR, les étudiants auront la possibilité cursus de la L3 ATI.
d’enrichir leur formation de regards
croisés comme de préparer une possible
La spécialisation Photographie a pour
Mineure ou réorientation.
projet de fournir les bases d’une réflexion
Il est essentiel que les étudiants puissent
théorique sur l’image photographique
autant faire valoir l’identité artistique
associée à l’exercice d’une pratique.
de leurs études supérieures que les acquis Il développe ainsi conjointement l’aptitude
universitaires communs à tout étudiant de à la recherche et les compétences
Licence. Les enseignements sont indexés
professionnelles.
de manière simple selon leur appartenance
Mineure externe
à un ensemble et à l’année de formation.
Les étudiants sont encouragés à suivre des
Spécialisations
cours dans d’autres composantes de Paris 8
La spécialisation Arts plastiques, sans
dès la première année de licence, aussi
produire une qualification professionnelle
bien grâce aux cours mutualisés proposés
au sens strict du terme, permet aux
par L’UFR que par la possibilité de choisir
étudiants d’envisager leur avenir dans l’une un cours « libre ». De même, le dispositif
des quatre grandes orientations : la création Majeure/Mineure incite les étudiants à
artistique, les métiers de la culture,
créer des « parcours à profil ». Il peut s’agir
l’enseignement et la recherche.
d’une Mineure proposée par une autre
formation (exemples : Mineure « Cinéma »,
La spécialisation ATI exige plus
Mineure « Enseignement » coordonnée
spécifiquement le développement conjoint par le SUFICE (Service Universitaire
de compétences artistiques et techniques : de Formation Initiale et Continue pour
l’enseignement va de la connaissance
l’Enseignement), Mineure « Droit »…) ou
des principes de l’image numérique et de
bien par l’étudiant en concertation avec
ses algorithmes jusqu’à la programmation, le responsable pédagogique de la Licence
associée à la création d’images de synthèse d’Arts plastiques.
et d’images interactives, insérée dans
une culture générale du domaine, aussi
Les cours ouverts en mineure externe sont
bien historique que théorique.
essentiellement des cours Théorie / histoire ;
Cette double compétence donne ainsi
cependant, si des places sont disponibles en
aux étudiants les moyens de maîtriser
cours de pratique, les enseignants peuvent
en profondeur l’image numérique
accepter des étudiants d'autres formations.
et l’infographie, ce qui est un véritable
atout pour les métiers de ce secteur.
SUFICE : bâtiment C, bureau CE 05,
01 49 40 68 72
Organisation des études
7
Tableau des UE et ECTS
Majeure + Mineure interne
Licence 1
Majeure + Mineure interne – Arts plastiques
Intitulés des groupements
Cursus de la Licence Arts plastiques
d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L1 / 522 heures
ECTS
par EC
Semestre 1 – 30 ECTS
Majeure
20 ECTS
UE « Fondamentaux »
8 ECTS
L1 P – EC Pratique
L1 T/H – EC Théorie / Histoire
4
4
UE « Développements »
8 ECTS
L1 P – EC Pratique
4
L1 T/H – EC Théorie / Histoire
4
L1 – EC Intensif propédeutique
4
Découverte
d’un champ disciplinaire
6 ETCS
UE « UFR » :
« Pratiques et savoirs
transdisciplinaires »
6 ECTS
L1 – EC Transdisciplinaire mutualisé :
« Approches des œuvres »
3
L1 – EC Découverte :
« approche d’une autre discipline »
(dans le département ou extérieur)
3
Compétences transversales
4 ECTS
UE « UFR » :
« Compétences transversales 1 »
4 ECTS
L1 – EC Méthodologie fondamentale
3
Entrée à l’université :
« Outils pour la recherche et la création en
université »
L1 – EC Informatique
1
UE « Fondamentaux »
10 ECTS
L1 P – EC Pratique
5
L1 T/H – EC Théorie / Histoire
5
UE « Développements »
8 ECTS
L1 P – EC Pratique
4
L1 T/H – EC Théorie / Histoire
4
Découverte
d’un champ disciplinaire
6 ETCS
UE « UFR » :
« Pratiques et savoirs
transdisciplinaires »
6 ECTS
L1 – EC Transdisciplinaire mutualisé :
«Approches des œuvres »
3
L1 – EC Découverte :
« approche d’une autre discipline »
(dans le département ou extérieur)
3
Compétences transversales
6 ECTS
UE « UFR » :
« Compétences transversales 2 »
6 ECTS
L1 – EC libre
(peut être aussi pris en interne)
3
Semestre 2 – 30 ECTS
Majeure
18 ECTS
UE : unités d’enseignement
EC : élément constitutif, cours
8
Organisation des études
Tableau des UE et ECTS
Majeure + Mineure interne
Licence 2
Majeure + Mineure interne – Arts plastiques
Intitulés des groupements
Cursus de la Licence Arts plastiques
d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L2 / 486 heures
ECTS
par EC
Semestre 3 – 30 ECTS
Majeure
18 ECTS
Mineure interne :
UE Renforcement interne
des arts plastiques 1
6 ECTS
UE : projet personnel
et professionnel
6 ECTS
Semestre 4 – 30 ECTS
Majeure
18 ECTS
UE « Fondamentaux »
10 ECTS
L2 P – EC Pratique
L2 T/H – EC Théorie / Histoire
5
5
UE « Développements »
8 ECTS
L2 P – EC Pratique
L2 T/H – EC Théorie / Histoire
L2 P – EC Pratique
4
4
3
L2 T/H – EC Théorie / Histoire
3
L2 – EC libre
3
L2 – Méthodologie et suivi de stage
3
UE « Fondamentaux »
10 ECTS
Mineure interne :
UE Renforcement interne
des arts plastiques 2
6 ECTS
L2 P – EC Pratique
5
5
4
4
3
L2 T/H – EC Théorie / Histoire
3
UE : projet personnel
et professionnel
6 ECTS
L2 – EC langue
3
L2 – Stage et rapport de stage
3
UE « Développements »
8 ECTS
L2 P – EC Pratique
L2 T/H – EC Théorie / Histoire
L2 P – EC Pratique
L2 T/H – EC Théorie / Histoire
Organisation des études
9
Tableau des UE et ECTS
Majeure + Mineure interne
Licence 3
Majeure + Mineure interne – Arts plastiques
Intitulés des groupements
Cursus de la Licence Arts plastiques
d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L3 / 480 heures
ECTS
par EC
Semestre 5 – 30 ETCS
Majeure
18 ECTS
UE « Fondamentaux »
10 ECTS
Mineure interne :
UE Renforcement interne
des arts plastiques 1
6 ECTS
L3 P – EC Pratique
5
5
4
4
3
L3 T/H – EC Théorie / Histoire
3
UE : projet personnel
et professionnel
6 ECTS
L2 – Méthodologie et mémoire du
projet tutoré
L3 Méthodologie de la recherche
3
L3 Mémoire du projet tutoré
3
UE « Fondamentaux »
10 ECTS
L3 P – EC Pratique
L3 T/H – EC Théorie / Histoire
L3 P – EC Pratique
L3 T/H – EC Théorie / Histoire
UE « Développements »
8 ECTS
Semestre 6 – 30 ETCS
Majeure
18 ECTS
L3 P – EC Pratique
L3 T/H – EC Théorie / Histoire
L3 P – EC Pratique
L3 T/H – EC Théorie / Histoire
Mineure interne :
UE Renforcement interne
des arts plastiques 2
6 ECTS
L3 P – EC Pratique
5
5
4
4
3
L3 T/H – EC Théorie / Histoire
3
UE : projet personnel
et professionnel
6 ECTS
L3 – Cycle de conférences
UE « Développements »
8 ECTS
L3 Conférence recherche
L3 Conférence professionnelle
(L1+L2+ = 1008 heures) – Licence : 1488 heures
10
Organisation des études
3
3
Tableau des UE et ECTS
Mineure externe
Licence 2 et 3
Mineure externe – Arts plastiques
Intitulés des groupements
d’UE composées d’EC de 2 h 30
Cursus de la Licence Arts plastiques
avec l’indexation des cours – L2
ECTS
par EC
L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire
Tout cours Théorie / Histoire en L1 et L2 du département.
Avec dérogation possible pour suivre des EC Pratique
en fonction des places disponibles.
3
L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire
3
L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire
3
L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire
3
Semestre 3 – 6 ETCS
Mineure externe
Semestre 4 – 6 ETCS
Mineure externe
Mineure externe – Arts plastiques
Intitulés des groupements
Cursus de la Licence Arts plastiques
d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L3
ECTS
par EC
Semestre 5 – 6 ETCS
Mineure externe
L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire
Tout cours Théorie / Histoire en L2 et L3 du département.
Avec dérogation possible pour suivre des EC Pratique
en fonction des places disponibles.
L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire
3
L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire
3
L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire
3
3
S6 – 6 ETCS
Mineure externe
Organisation des études
11
Grille de réversion
Licence 1
3 UE
Cursus de la Licence Arts plastiques
composées d’EC avec l’Indexation des cours
ECTS
par EC
Reversion
dans la nouvelle maquette
Nouveaux
ECTS
Semestre 1
UE « Pratiques »
L1 P – EC Pratique
4
Devient Pratique « fondamentaux » en majeure
4
UE « Théories »
L1 P – EC Pratique
L1 T/H – EC Théorie et Histoire
4
4
Devient Pratique « développement » en majeure
Devient TH « fondamentaux » en majeure
4
4
L1 T/H – EC Théorie et Histoire
4
Devient TH « développement » en majeure
4
L1 T/H – EC Théorie et Histoire
4
3
4
Devient « approche des œuvres » d’un champ
dIsciplinaire (cours mutualisé)
Devient « intensif propédeutique » en majeure
4
Devient « découverte » d’un champ disciplinaire
3
4
L1 inf dans compétence transversale
EC Méthodologie fondamentale
Entrée à l’université :
« Outils pour la recherche et la création
en université » dans compétences transversale
1
3
L1 P – EC Pratique
L1 P – EC Pratique
L1 T/H – EC Théorie et Histoire
L1 T/H – EC Théorie et Histoire
L1 T/H – EC Théorie et Histoire
4
4
4
4
4
5
4
5
4
3
L1 Inf – Informatique / L1 L –Langue
4
Devient pratique « fondamentaux » en majeure
Devient Pratique « développement » en majeure
Devient TH « fondamentaux » en majeure
Devient TH « développement » en majeure
Devient « approche des œuvres » d’un champ
dsciplinaire (cours mutualisé)
Langue
4
Devient « découverte » d’un champ disciplinaire
3
L1 – EC libre (peut être aussi pris en interne)
3
UE
« Ouvertures »
3 EC
L1 Int – « Intensif »
Propédeutique ou Atelier de recherche
ou de création
L1 D – Découverte 1
(selon intérêts ou Mineure)
L1 L – Langue L1 inf
Attention ajout : cette EC sera d’emblée donnée
aux étudiants ayant validé leur L1
4
Semestre 2
UE « Pratiques »
UE « Théories »
UE
« Ouvertures »
2 EC
L1 D – Découverte 1
(selon intérêts ou Mineure)
Attention ajout : cette EC sera d’emblée donnée
aux étudiants ayant validé leur L1
Dans le cas d’une Mineure externe aux arts plastiques (60 ECTS validés par le département concerné)
l’étudiant apporte l’attestation ou fiche de scolarité de la Mineure, signée et jointe à ce procès verbal de scolarité.
12
Organisation des études
3
Grille de réversion
Licence 2
3 UE
Cursus de la Licence Arts plastiques
composées d’EC avec l’Indexation des cours
Semestre 3
UE « Pratiques »
ECTS
par EC
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
4
4
4
UE « Théories »
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
4
4
4
UE
« Ouvertures »
L2 Int – « Intensif »
Propédeutique ou Atelier de recherche
ou de création
Semestre 4
UE « Pratiques »
4
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
4
4
4
UE « Théories »
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
4
4
4
UE
« Ouvertures »
L2 St – Stage en milieu professionnel,
annuel, 150 heures minimum
(convention de stage)
8
Reversion
dans la nouvelle maquette
Nouveaux
ECTS
Devient Pratique « fondamentaux » en majeure
Devient Pratique « développement » en majeure
Devient Pratique renforcement en mineure
interne et pratique en mineure externe
Devient TH « fondamentaux » en majeure
Devient TH « développement » en majeure
Devient TH renforcement en mineure interne
et TH en mineure externe
Devient EC libre
(peut être aussi pris en interne)
5
4
3
Devient Pratique « fondamentaux » en majeure
Devient Pratique « développement » en majeure
Devient Pratique renforcement en mineure
interne et pratique en mineure externe
Devient TH « fondamentaux » en majeure
Devient TH « développement » en majeure
Devient TH renforcement en mineure interne
et TH en mineure externe
Idem : Méthologie suivi et rapport de stage avec
calendrier annuel
5
4
3
Organisation des études
5
4
3
3
5
4
3
6
13
Grille de réversion
Licence 3
3 UE
Cursus de la Licence Arts plastiques
composées d’EC avec l’Indexation des cours
Semestre 5
UE « Pratiques »
ECTS
par EC
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
4
4
4
UE « Théories »
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
4
4
4
UE
« Ouvertures »
L2 Int – « Intensif »
Propédeutique ou Atelier de recherche
ou de création
4
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
L2 P – EC Pratique
4
4
4
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
L2 T/H – EC Théorie et Histoire
4
4
4
Semestre 6
UE « Pratiques »
UE « Théories »
UE
« Ouvertures »
L2 St – Stage en milieu professionnel,
annuel, 150 heures minimum
(convention de stage)
Attention ajout : cette EC sera d’emblée donnée
aux étudiants ayant validé leur L2
14
8
Reversion
dans la nouvelle maquette
Nouveaux
ECTS
Devient Pratique « fondamentaux » en majeure
Devient Pratique « développement » en majeure
Devient Pratique renforcement en mineure
interne et pratique en mineure externe
Devient TH « fondamentaux » en majeure
Devient TH « développement » en majeure
Devient TH renforcement en mineure interne
et TH en mineure externe
Devient EC libre
(peut être aussi pris en interne)
5
4
3
Devient Pratique « fondamentaux » en majeure
Devient Pratique « développement » en majeure
Devient Pratique renforcement en mineure
interne et pratique en mineure externe
Devient TH « fondamentaux » en majeure
Devient TH « développement » en majeure
Devient TH renforcement en mineure interne
et TH en mineure externe
Idem : Méthologie suivi et rapport de stage avec
calendrier annuel
5
4
3
Langue
3
Organisation des études
5
4
3
3
5
4
3
6
Échanges internationaux
Au deuxième semestre de L2 ou en L3
les étudiants ont la possibilité de suivre
un enseignement à l’étranger dans le cadre
d’échanges universitaires.
L’enseignement, choisi en fonction du
cursus d’origine, sera comptabilisé dans
le parcours de formation à Paris 8.
Ce séjour peut être d’un semestre ou
d’un an, mais peut aussi être poursuivi,
voire achevé, dans l’université d’accueil
à la seule condition d’être sanctionné
par une validation officielle.
Une bonne connaissance de la langue
du pays d’accueil est indispensable. Il est
prévu une période de deux semaines
de mise à niveau linguistique au début
des cours dans l’université étrangère.
Les étudiants peuvent suivre auparavant
des cours dans les départements de langue
de notre Université (niveau grand débutant
ou perfectionnement). Par ailleurs,
des bourses de mobilité sont attribuées
à tous et s’ajoutent le cas échéant
aux bourses déjà obtenues.
Maren Köpp, étudiants de Paris 8
mardi à 14 h 30, salle A1 172
Estonie : Estonian Academy of Arts (Tallinn) Finlande : Université de Tampere
(Art et littérature) Grèce : Athens school of Fine Arts Italie : Accademia di Belle Arti
di Bologna, Accademia ligustica di Belle Arti (Gênes), Accademia di Belle Arti
di Brera (Milan), Accademia di Belle Arti di Napoli, La Sapienza (Histoire de l’Art), Università degli studi di Torino (Histoire de l’Art), Università ca’ Foscari
(Venise), Università IUAV di Venezia Portugal : Faculdade de Belas Artes
(Lisbonne) Roumanie : Universitatea de Vest din
Timisoara République tchèque : Univerzita Jana
Evangelisty Purkyne v Usti nad Labem
Les étudiants peuvent aussi se rendre
aux États-Unis et au Canada, dans le cadre
de la MICEFA (Mission Interuniversitaire
de Coordination des Échanges FrancoAméricains).
Pour les États-Unis, il est nécessaire
d’avoir passé le TOEFL (Test Of English
as a Foreign Language) au moment
du dépôt du dossier.
Tania Ruiz, étudiants internationaux
mardi 11 h 30, salle A1 175
Grâce au programme Erasmus qui dépend
de la commission européenne, les étudiants Les formulaires de candidature Erasmus
pourront postuler pour un séjour dans
ou MICEFA doivent être complétés
les Universités et Écoles d’art suivantes :
en ligne sur le site Internet de Paris 8,
rubrique « International » avant le mois
Allemagne : Université de Hildesheim de décembre.
Danemark : Université de Copenhague (cours dispensés en anglais)
Espagne : Universidad politécnica
de Valencia et Facultés des beaux-arts
de Grenade et Séville Organisation des études
15
Langue vivante
Stage et suivi de stage
Le cours de Langue vivante est à choisir
dans la liste des langues proposées par
le Centre de langues (CDL) de l’Université.
Les cours d’anglais et d’espagnol ne sont
accessibles qu’aux étudiants dont le niveau
en langue est avancé (un test de positionnement est obligatoire, voir avec le CDL
pour les modalités).
Le stage de L2 est obligatoire. Il vise
à faire découvrir à l’étudiant le monde
professionnel des arts plastiques.
Il est nécessaire de venir s’inscrire
au suivi de stage de l’enseignant référent
choisi lors de la réunion d’information
qui a lieu au premier cours du premier
semestre.
Les étudiants étrangers sont vivement
encouragés à suivre comme cours
de langue un cours de « Français Langue
Étrangère » (FLE).
En outre le département Arts plastiques
propose un cours d’anglais.
Le dispositif du suivi des stages
est encadré par les enseignants référents.
Chaque enseignant référent assure des
permanences hebdomadaires uniquement
pendant les séances des deux semestres
de cours. Les enseignants référents
reçoivent les étudiants pour des entretiens
individuels et assurent l’évaluation.
CDL : Bâtiment B1, Bureau B 204/205,
01 49 40 68 43, [email protected]
Celle-ci prend en compte l’ensemble des
éléments suivants :
Informatique
Le cours Informatique est à choisir au sein
du service Informatique Pour Tous (IPT)
et les inscriptions pédagogiques,
à effectuer par l’étudiant, commencent
une semaine avant le début des cours. –le choix du stage nécessite un accord
de l’enseignant référent auprès duquel
l’étudiant s’est inscrit en début de premier
semestre et la signature de la convention
de stage avant de commencer le stage.
Les étudiants vis-à-vis de la législation et
Si au moment du premier cours, l’étudiant de l’université ne sont pas considérés
n’est pas présent (ou en retard) l’inscription comme stagiaires tant que la convention de
pédagogique peut ne pas être prise en
stage n’est pas signée entre les différentes
compte par l’enseignant, qui n’inscrira que parties ;
les gens présents à ce moment-là.
–la convention de stage est à établir
Service Informatique Pour Tous
et signer en trois exemplaires (à retirer
Bâtiment C, bureau C108, 01 49 40 68 62
auprès du secrétariat de licence).
Elle doit être signée tout d’abord par le
responsable du lieu de stage, ensuite
par l’enseignant référent, puis en dernier
lieu rendue au secrétariat pour signature
par le responsable de l’UFR Arts.
Il sera nécessaire de transmettre au
secrétariat en même temps une attestation
d’assurance responsabilité civile –à la fin du stage l’étudiant doit apporter
à l’enseignant une attestation de fin de
16
Organisation des études
stage délivrée par le responsable du lieu
d’accueil. Elle sera également à joindre
au rapport de stage final ;
–plusieurs rencontres, pendant le
semestre, lors des permanences du suivi
de stage seront à prévoir avec l’enseignant
référent avant le rendu final du rapport
de stage. Ces rencontres doivent intervenir
avant le stage (préparation), pendant
(accompagnement, conseils, voire
résolution de problèmes posés pendant le
stage), après (conseils méthodologiques
pour l’élaboration du rapport de stage).
du semestre (1er ou 2e semestre). Mais vu
le nombre d’étudiants inscrits nous
demandons de ne pas attendre, si possible,
cette dernière date pour la remise des
rapports de stage ;
–les rapports de stage peuvent prendre des
formes très diverses : carnets de bord,
diaporamas, vidéos. Ils seront l’occasion
d’apprendre à mettre en place une
démarche réflexive sur les manières dont
on peut rendre compte d’une pratique.
Seront privilégiés les rendus appropriés
à la pratique de terrain.
Le tout doit être construit avec une dizaine
Nous attirons votre attention sur le fait que de pages de texte à intégrer par exemple
le stage et son suivi comptent dans votre
sous la forme de texte dans le diaporama,
parcours pour un crédit de 8 ECTS (à titre ou encore sous la forme d’une voix off
de comparaison un cours compte pour
(lecture du texte préparé en amont dans le
4 ECTS). Il est donc nécessaire de choisir cas d’une vidéo).
l’un des quatre enseignants référents le jour Le rapport de stage doit être original
où il vous sera possible de vous libérer ;
et rendre compte de l’expérience singulière
de l’étudiant – ce qu’il a fait et appris –
–le suivi de stage a lieu pendant le
semestre : il est donc nécessaire d’anticiper et pas seulement une collecte générale
d’informations sur le lieu d’accueil ;
notamment pour les signatures de la
convention de stage. Les enseignants ne
–la notation finale porte pour moitié sur la
signent pas les conventions pendant
prise en compte de l’ensemble du protocole
l’intersemestre ou pendant les vacances
(dont le suivi de stage lui-même, mais
(ni pendant les périodes d’intensifs) ;
aussi l’inscription aux dates définies et
la signature de la convention de stage avant
–la durée minimum obligatoire du stage
de débuter le stage, etc.) et pour moitié
est de 150 h (l’équivalent d’un mois
sur le rapport de stage. Un étudiant qui ne
de travail à temps complet), librement
réparties selon la convenance de l’étudiant prendrait pas en compte l’ensemble du
protocole du suivi de stage ne pourra pas
stagiaire et son lieu d’accueil, et
éventuellement étalées sur plusieurs mois, obtenir la validation de celui-ci ;
voire sur toute l’année. Il est vivement
–chaque fois que vous souhaitez solliciter
conseillé d’effectuer le stage dès le premier l’enseignant référent, pensez que les
semestre ou au minimum pendant
questions relatives au suivi de stage se
l’année universitaire de L2 (car en L3
règlent uniquement lors des permanences.
le programme prévoit de se consacrer au
projet tutoré) ;
Le rapport de stage sera à remettre
impérativement à la permanence aux
–le rapport de stage sera à remettre
enseignants référents chargés du suivi
impérativement à la permanence
au plus tard deux séances avant
aux enseignants référents chargés du suivi la fin du semestre (1er ou 2e semestre).
au plus tard deux séances avant la fin
Organisation des études
17
Cycles de conférences
Pour ce projet, l’étudiant est accompagné
d’un enseignant-tuteur qu’il choisit
Les étudiants de L3 sont invités à participer parmi l’ensemble des intervenants du
à deux cycles de conférences, le premier
département. Une fois le projet achevé,
dans une orientation « recherche », le second celui-ci sera lu et évalué par deux
dans une orientation « professionnelle ».
enseignants : l’enseignant-tuteur et un
Pour chaque cycle de conférences,
second enseignant-lecteur.
l’enseignant responsable détermine un mode
d’évaluation spécifique.
Rendre le travail définitif à l’enseignanttuteur et au lecteur du 4 au 9 mai.
Projet personnel d’orientation
Suivi pédagogique des projets tutorés
Le projet tutoré consiste en une recherche Françoise Py
clôturant la Licence et préparant
en particulier au Master. Il s’élabore sur
l’ensemble de la L3 pour être validé en
une seule fois à la fin du second semestre.
Il s’agit d’une réflexion critique d’une
dizaine de pages accompagnée d’une
bibliographie commentée : les ouvrages ne
sont pas simplement cités, mais brièvement
analysés dans leur rapport de pertinence
avec le sujet évoqué.
Trois options au choix sont proposées aux
étudiants :
–l’étudiant développe une problématique à
partir de l’une de ses œuvres personnelles
produites au cours de l’année. Il s’agit de
mettre en évidence une question théorique
accompagnant la proposition artistique ;
–l’étudiant décide de poursuivre une
réflexion théorique et critique à partir
d’une œuvre moderne ou contemporaine
de son choix ;
–l’étudiant choisit d’ancrer son travail
dans le champ professionnel en associant
sa recherche au stage effectué au cours
de la Licence.
Il s’agit ici de développer les questions
afférentes à la pratique photographique,
la médiation, l’organisation d’expositions,
la place des lieux culturels dans la cité,
l’enseignement des arts plastiques…
18
Organisation des études
Modalités
de Contrôle des
Connaissances
Pour la période 2015 – 2019
(Votées le 23 avril 2015
en CFVU)
Le présent document définit le cadre
général des modalités de contrôle des
connaissances qui s’appliquent à
l’Université Paris 8 pour les licences et
les masters. Ce document est complété
pour chacune des formations dispensées
dans l’établissement par une annexe aux
règles de scolarité qui les précisent et les
complètent.
L’admission
Article 1
L’inscription dans une formation de
l’Université suppose d’avoir transmis
une demande d’admission par les
applications d’admission (notamment
APB, DAP, « Candidatures P8 » Campus
France) dans le respect du calendrier
administratif publié
par l’Université et pour chacune des
formations. La demande d’admission
est instruite au sein de la formation.
Elle peut donner lieu à une décision de
« validation des études, expériences
professionnelles ou acquis personnels
pour l’accès aux différents niveaux
de l’enseignement supérieur » (décret
du 2013-756 du 19 août 2013) complète
ou partielle par une commission
pédagogique. Cette décision dite
d’équivalence n’est valable que pour
la demande annuelle d’admission.
En cas de refus d’admission, ce refus
est notifié au candidat par le président
de l’Université le plus souvent
par délégation de signature au directeur
de l’UFR ou de l’Institut.
En cas d’acceptation de l’admission,
pour pouvoir valider son parcours
universitaire le candidat doit procéder
– à son inscription administrative dans
le cadre des délais indiqués et
communiqués au moment de son
admission,
– à ses inscriptions pédagogiques au sein
de la formation dans les délais indiqués
par la composante. Dès lors qu’un
étudiant a été autorisé par l’Université à
procéder à son inscription administrative,
celui-ci doit pouvoir procéder aux
inscriptions pédagogiques compatibles
avec le calendrier de celles-ci au sein
de la formation.
La durée des études
Article 2
La durée des études est de trois ans pour
l’obtention d’une licence et de deux ans
pour l’obtention d’un master. Dans
le cadre du suivi pédagogique proposé
à chaque étudiant, celui qui envisage de
se réinscrire pour une troisième fois
(ou quatrième fois pour l’IED) ou plus
dans une même année sans avoir acquis
d’EC au cours de sa dernière année
doit impérativement s’entretenir avec
le responsable de formation ou de
son représentant à l’issue de son année
universitaire pour faire un bilan de
sa progression dans les études. Cet
entretien, qui se tient dans le respect des
délais institués au sein de la formation,
ne peut être refusé ni par l’étudiant
ni par le responsable de formation ou
son représentant. Il donne lieu à la
signature d’une simple attestation de
sa tenue qui sera jointe au dossier
de réinscription transmis au service
de la scolarité pour la réaliser.
Publicité des modalités
de contrôle
des connaissances
Article 3
La réalisation de l’inscription
pédagogique dans le cursus universitaire
permet à l’étudiant de bénéficier de
l’évaluation de son parcours en vue de
la validation de son diplôme et
de ses études sous forme d’ECTS
(European Credits Transfer System).
Cette validation suppose le respect
des modalités d’évaluation et des délais
qui leur sont liées. Elle est prononcée
par le jury de diplôme. Ces modalités
sont précisées dans le présent document,
dûment complétées par un document
annexe de la formation concernée.
Ce document et son annexe sont
communiqués aux étudiants de
préférence avant le début des cours ou
au plus tard trois semaines après le
début de ceux-ci. La partie annexée doit
comprendre, outre « l’indication du
nombre des épreuves, de leur nature, de
leur durée, de leur coefficient ainsi que
la répartition éventuelle entre le
contrôle continu et le contrôle terminal
et la place respective des épreuves
écrites et orales » (art. 12 arrêté licence
2011), les conditions de dispense du
contrôle continu ou de son
aménagement et les modalités
éventuelles de choix entre contrôle
continu et contrôle terminal.
Modalités de Contrôle…
L’organisation du contrôle
des connaissances
Article 4
Les études universitaires sont organisées
sous forme de semestres.
Chaque semestre comporte des Unités
d’Enseignement (UE) comprenant un
ou des éléments constitutifs (EC)
communément organisés sous forme
d’enseignements.
L’obtention du diplôme de Licence ou
de Master implique la validation par
un jury de diplôme de l’ensemble des UE
correspondantes à la structure de chacun
de ces diplômes. Cette validation est
fondée sur un contrôle de connaissances
ou des aptitudes de l’étudiant.
Article 5
Le contrôle des connaissances implique
notamment des contrôles écrits et des
contrôles oraux tels que mentionnés dans
le complément aux règles de scolarité
établi au sein de chaque UFR ou Institut.
Dans chaque UE et EC, et à chaque niveau
d’études, les aptitudes et acquisitions
des connaissances sont appréciées
soit par un contrôle continu et régulier,
soit par un examen terminal, soit par
une combinaison des deux.
Pour la première année de Licence une
priorité est accordée au contrôle continu
et régulier.
Article 6
Pour prendre en compte les difficultés
spécifiques que peuvent rencontrer
certains étudiants en raison d’un activité
professionnelle (voir « Charte de
l’étudiant(e) en situation professionnelle
ou assimilée ») ou de situations
particulières notamment de handicap,
un aménagement du contrôle continu doit
être proposé au sein de la formation.
Il peut se décliner sous forme
d’aménagement des exigences d’assiduité,
d’aménagement des modalités de
contrôles voire d’une combinaison des
deux.
Le cadre général de ces aménagements
est précisé dans le document annexé par
la formation aux présentes MCC. Cet
aménagement peut prendre la forme
d’une dispense de contrôle continu si les
aménagements proposés sont considérés
comme incompatibles avec la situation de
l’étudiant après rencontre avec le
responsable de formation ou son
représentant.
Cela conduit à devoir prévoir en ce cas
des modalités spécifiques d’examen
terminal. Le droit à l’aménagement ou
à la dispense est conditionnée au respect
d’un délai limite pour la formulation
de la demande après le début des cours.
Le délai de quatre semaines peut
être prolongé selon les formations.
19
Article 7
Chaque formation organise
conformément au calendrier universitaire
deux sessions de contrôle des
connaissances ou d’examens. La
première, dite session 1, est organisée
pour les examens terminaux d’une part
à l’issue du premier semestre pour
les enseignements du premier semestre
et d’autre part à l’issue du deuxième
semestre pour les enseignements
du deuxième semestre.
La deuxième session, dite session
de rattrapage, est organisée après la tenue
des jurys de session 1, en mai ou juin
pour les enseignements. Le délai de
soutenance des mémoires ou rapports
de stage peut se prolonger sauf décision
contraire jusqu’en septembre pour
les soutenances. La règle générale est
que l’étudiant doit pouvoir bénéficier si
nécessaire de ces deux sessions, sauf
pour les quelques EC où l’organisation
d’une deuxième session n’a pas de sens
sur le plan pédagogique.
Ces cas sont alors dûment répertoriés
dans le document annexé par la
formation aux présentes MCC.
Un étudiant absent à la première session
est noté défaillant et son résultat reste
« à valider ». Cette absence ne lui interdit
pas l’accès à la session 2.
Article 8
L’accès à la session 2 dans les conditions
fixées à l’article précédent est possible
pour tout étudiant n’ayant pas validé
ou compensé un EC à la première session.
La meilleure note des deux sessions
est prise en compte pour la délibération
du jury de session 2. Pour les étudiants
qui, dans le cadre de la session 1, peuvent
prétendre à l’acquisition d’un EC par
compensation (voir articles suivants sur
les règles de compensation) – l’accès
à la session 2 pour celui-ci est possible –
dans la limite de 5 EC – à condition
d’avoir transmis au jury de session 1
et avant sa tenue une demande de
renonciation à la compensation.
Cela entraîne de facto pour l’étudiant
l’impossibilité de pouvoir valider
son année dans le cadre de la session 1.
Règles de validation
du contrôle
des connaissances
Article 9
Seules les notes et les résultats publiés
par le jury à l’issue de sa délibération
sont considérés comme définitifs.
Les notes communiquées avant
la publication de la délibération du jury
ne peuvent être considérés que comme
des notes provisoires.
20
Article 10
Chaque EC donne lieu à une note fondée
sur une échelle de 0 à 20. Les UE et les
EC dont la note est supérieure ou égale
à 10 sont, à l’issue du jury, définitivement
acquis et capitalisables. L’acquisition
d’une UE ou d’un EC entraîne
l’acquisition des crédits européens
(ECTS) fixés pour cette UE ou cet EC.
Le nombre total d’ECTS à obtenir
pour valider une année universitaire est
de 30 par semestre en licence et de 60
par année en master.
Article 11
Les notes obtenues aux EC sont
compensables entre elles au sein de l’UE,
et ce sans notes éliminatoires et dans
le respect des coefficients qui leur sont
affectés. Si la moyenne obtenue au
niveau de l’UE est supérieure ou égale
à 10, l’UE sera considérée à l’issue
du jury comme définitivement acquise
et capitalisable. L’obtention d’un EC
par compensation entraîne l’acquisition
des ECTS fixés pour cet EC.
La compensation entre les notes obtenues
aux différentes UE s’effectue dans le
cadre du semestre, et ce sans notes
éliminatoires et dans le respect des
coefficients qui leur sont affectés. Il y a
compensation entre les deux semestres
d’une même année. L’obtention d’une UE
par compensation entraîne l’acquisition
des ECTS fixés pour cette UE.
Article 12
Dans le cadre du Master, si une des UE
est dite UE de mémoire alors que les
autres UE sont des UE d’enseignements,
la compensation entre toutes les UE
d’enseignement peut être effectuée même
en l’absence de l’UE de mémoire.
Si la moyenne générale de ces UE est
supérieure ou égale à 10, dans le respect
des coefficients qui leur sont affectés,
alors ces UE sont considérées, à l’issue
du jury, comme définitivement acquises
et capitalisables.
L’année ne peut cependant être validée
par le jury tant que l’UE de mémoire
n’a pas été évaluée.
Dans le cas où, pour des raisons de
réglementation nationale ou de
spécificités professionnelles, est requis
pour un seul des EC ou UE du master
une note plancher de 10 pour pouvoir
valider l’année et mettre en œuvre
la compensation annuelle globale
une telle disposition dérogatoire doit être
explicitement intégrée dans la maquette
du diplôme et avoir été validée par
la CFVU.
Modalités de Contrôle…
Réinscription dans les EC
non acquis
Article 13
Dans le cursus de licence, lorsqu’un
étudiant n’a pas validé un EC au terme
de son année universitaire, il doit
repasser cet EC – ou un EC équivalent
prévu dans le cursus – au plus vite
en vue de pouvoir valider son année
universitaire en suspens. Dans certaines
formations, cette réinscription peut être
obligatoire dès le semestre suivant
où l’EC est proposé.
Poursuite d’études
au niveau supérieur au sein
de la licence
Article 14
Dans le cursus de licence, la poursuite
d’études dans un semestre de l’année
supérieure est possible pour tout
étudiant qui s’inscrit pour la deuxième
fois ou plus dans la même année dès lors
qu’il lui manque moins de 30 ECTS de
son année. Sur la base de considérations
pédagogiques particulières, ce seuil
de 30 sur l’année peut être diminué sans
pour autant être inférieur à 12 pour
les formations qui le souhaitent.
Cette autorisation de poursuite d’études
dans le niveau supérieur peut prendre
la forme d’une délibération du jury sous
forme d’« ajourné autorisé à continuer
–AJAC » à l’issue de la session 2 ou
d’une inscription dans des EC de l’année
supérieure sous forme de crédits.
En tout état de cause, la règle appliquée
au sein de la formation doit être intégrée
au document annexe des règles de
scolarité de la formation.
Limitation du nombre d’EC
par semestre en licence
Article 15
Tout étudiant inscrit dans une année
universitaire de Licence doit se voir
garantir la possibilité de s’inscrire dans
tous les EC nécessaires à la validation
de son année. Il peut lui être accordé
la possibilité de s’inscrire dans un
nombre d’EC supérieur aux 30 ECTS
prévus par semestre sans pouvoir
dépasser un nombre maximal de 40
à 50 ECTS, et sous réserve d’un accord
pédagogique du responsable de
formation ou de son enseignant référent.
Délibérations du jury
Article 16
Il est crée un jury par diplôme de
licence ou de master. Dans le cadre du
cycle de licence, le jury peut délibérer
sur la délivrance du DEUG.
Dans le cadre du jury de master, le jury
peut délibérer sur la délivrance de
la maîtrise. La composition du jury est
portée à la connaissance des étudiants
en tout état de cause avant le début de
la première session d’examen terminal.
Les jurys se tiennent selon les dates
établies par le calendrier universitaire.
Dans le département d’Arts plastiques, les modalités
de contrôle des connaissances sont établies par chaque
enseignant. Il peut s’agir d’un devoir sur table, de la
remise d’un dossier en fin de semestre, d’un examen oral,
d’un contrôle continu, etc. Les enseignants informent
en début de cours les étudiants de ces modalités
et proposent en fin d’année universitaire une deuxième
session aux étudiants n’ayant pas obtenu la moyenne.
Article 17
Le jury délibère à partir des notes
obtenues par l’étudiant en vue de la
validation des EC, UE, semestre, années
dans la perspective de la délivrance du
diplôme, dans le respect des règles
légales de scolarité ainsi que de celles de
l’établissement et du document annexé
par la formation. L’admission au diplôme
confère la totalité des crédits européens
prévus pour ce diplôme.
La mention du diplôme est établie à
partir des résultats de la dernière année.
La délibération du jury, attestée par un
procès-verbal de délibération signé par le
président du jury, est souveraine et sans
appel. Elle donne lieu à communication
des résultats dans un délai de 72 heures
ouvrées. C’est la communication des
résultats qui ouvre le délai de recours en
cas d’erreur manifeste qui est de deux
mois.
Article 18
Un calendrier annuel fixe les dates
limites de saisie des notes et de tenue des
jurys afin de tenir compte des contraintes
mutuelles de transversalité à l’échelle de
l’université.
Article 19
Le jury pourra établir, pour tout étudiant
souhaitant soit se réorienter au sein ou
hors de l’université, soit interrompre ses
études, un bilan global de ses résultats,
fondé éventuellement sur un dispositif
spécial de compensation lui permettant
d’obtenir les crédits européens
correspondants. Ce bilan fera l’objet d’un
certificat délivré par le jury.
Modalités de Contrôle…
21
22
Tableau des cours
Enseignant(s)
Donald Abad
Jean-Philippe
Antoine
Ismaïl Bahri
Intitulé du cours
Dialogue avec une œuvre d’art
De l’image animée à la vidéo
Approche des œuvres
L’espace entre nous
Encres
Suivi de stages – a
Temps composés / Temps exposés
Suivi de stages – b
Seuils d’attentions
Expériences et transmissions
Roberto Barbanti
Paradigme esthétique, écosophie, territoires
et art contemporain – a
Paradigme esthétique, écosophie, territoires
et art contemporain – b
Paysage et sonorités
Valérie Bert
Arrête de raconter des histoires ! – a
Arrête de raconter des histoires ! – b
Pamela Bianchi
Le vide démasqué : histoire de la présentation de l’espace
Les espaces des artistes contemporains
Benoît Blanchard
Art contemporain et marché de l’art
Pratique de l’écriture critique
Caroline Blanvillain A la recherche des indices
Benoît Böhnke
Design graphique à l’écran : mise en pages,
interactivité et programmation
Pascal Bonafoux
Les temps de l’art
Les temps de l’art
Eric Bonnet
Images, textes et sonorités
Sabine Bouckaert
Stratégies du dessin à dessein photographique
Dessin en mouvement
Dessin et installation/exposition
Dessin élargi – cycle de conférences
Modalités de l’immobile/mobile dans l’image temporelle
Magali Boudissa
Sémiologie de l’image fixe
Bande dessinée et arts contemporains en dialogue
Marlon Cardoso
Introduction à l’œuvre
Pinto Miguel
de Fernand Deligny (II)
Le corps des masses à l’ère de la reproductibilité
technique
Isabelle Charrier
Japon-Occident : Regards croisés
L’art contemporain japonais : Tradition et modernité
Anna Chevance
Design graphique: de la lettre au livre, la contrainte
comme source de création
Design graphique : Action / Variation
Alain Cieutat
Cycle de conférences : mrcrdsgn – a
Cycle de conférences : mrcrdsgn – b
Léonore Conte
PAO – Publication assistée avec outils
PAO – Publication assistée avec outils
Pauline Couteau
Voyages insensés ou l’hétérotopie de la pensée
Arpenteurs de mondes
Martine Créac’h
Penser avec les mains. Gestes graphiques au xxe siècle
Jean-Marie Dallet
Cartes postales interactives
Tableau des cours
Code cursus
L1 P / L1 Int
L1 P / L1 Int
L1 Mutualisé
Semestre
Janvier
Sept.
1
Periodicité
Intensif
Intensif
Hebdomadaire
L2 P / L3 P
L2 P
L2 St
L1 Métho
L2 St
L1 Mutualisé
L2 P / L3 P
L3 T/H
1
2
2
1
1
2
Juin
1
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Bi-mensuel
2
Hebdomadaire
L3 T/H
L1 P / L2 P
L1 P / L2 P
L2 T/H / L3 T/H
L3 T/H
L2 T/H
L1 P
L1 P
L2 P / L3 P
Sept.
1
2
1
1
1
1
2
Annuel
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Bi-mensuel
L1 Mutualisé
L1 Mutualisé
L3 P
L1 P / L2 P
L3 P / M1 P/O
L2 P
L3 Cc / M1 Thema
L3 P
L1 T/H / L2 T/H
L1 T/H / L2 T/H
L3 T/H
1
2
1
1
1
2
Annuel
Sept.
1
2
1
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
1
Hebdomadaire
L1 T/H / L1D
L2 T/H
L2 P / L2 Int / L3 P
1
2
Juin
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
L2 P / L2 Int / L3 P
L3 Cc
L3 Cc
L1 P
Juin
1
2
1
Juin
Janvier
Juin
2
Janvier
Intensif
Calendrier spc.
Calendrier spc.
L3 T/H
L2 T/H
L1 T/H / L1 Int
L2 T/H / L3 T/H
L1 T/H / L1 D
L1 P
Intensif
Intensif
Hebdomadaire
Intensif
23
Enseignant(s)
Jean-Marie Dallet
Manuela De Barros
Catherine de Smet
Michelle Debat
Véronique Delannay
Christian Delecluse
Nathalie Desmet
Kévin Donnot
Claire Fagnart
Emmanuel
Faure-Carricaburu
Carole Fékété
Eloy Feria
Marc-André Figueres
Marc-André Figueres
Marc-André Figueres
Fabienne Flambard
Zoe Forget
Emanuela Genesio
Véronique Giroud
Jérôme Glicenstein
Emmanuelle Guédon
Emmanuelle Guédon
Sara Guindani
24
Intitulé du cours
Jouez moi !
Les villes numériques
L’atelier et le laboratoire
Vampires, cyborgs et autres monstres
Histoire du design graphique : la question moderne
Design graphique : pratique + critique
Le design graphique aujourd’hui : initiation critique
La photographie des années « 80 » en Europe
(1970-2000)
L’invention de soi : formes, images, récits
L’art de l’observateur
Diversités culturelles/art d’être ensemble
Rêves
La cuisine dans les nuages
À la rencontre de la pensée de Gilles Deleuze
L’image, la parole, l’écrit : l’artiste un ethnographe
pas comme les autres
Hacking the space – introduction à l’art numérique
Urban (de)code, de l’urbex au street art.
Écritures créatives
Suivi des stages – a
Suivi des stages – b
Design graphique en pratique
Histoires et théories de l’art ( 1 )
Suivi de stage – a
Suivi de stage – b
Décrire
De l’Antiquité jusqu’à l’art numérique :
figure et visage dans l’histoire de l’art
Paysages, natures mortes, portraits, scènes de genre,
peintures d’histoire : les genres picturaux en question – a
Paysages, natures mortes, portraits, scènes de genre,
peintures d’histoire : les genres picturaux en question – b
Images enregistrées
Surfaces sensibles
« Praxis et actions contemporaines »
Points d’intérêt et pratiques émergentes
Art et changement climatique – écologie
Sculpture : empreintes et formes – a
Métiers de l’art contemporain, enjeux pratiques
et théoriques – a
Sculpture : empreintes et formes – b
Métiers de l’art contemporain, enjeux pratiques
et théoriques – b
Passage des pratiques bidimensionnelles aux pratiques
tridimensionnelles
Pratiques et références
Méthodologie (Analyse de l’image photographique)
Abécédaire de l’art du xxe siècle
Avant-gardes, esprit moderne, politisation de l’art
et « cultures de la distraction »
Théories de l’exposition : recherches et méthodes
Comment fonctionne l’art contemporain ?
Peinture, corps, image
Atelier intensif de pratique
Pouvoirs des Images
Tableau des cours
Code cursus
L1 P / L2 P
L3 P
L3 T/H
L1 Mutualisé
L2 T/H
L3 Cc
L1 T/H / L1 Int
L2 T/H
Semestre
Janvier
Juin
2
2
1
2
Juin
2
Periodicité
Intensif
Intensif
Bi-mensuel
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Intensif
Hebdomadaire
L2 T/H
L1 P / L1D
L2 P
L1 P
L3 P
L3 T/H
L2 P / L2 Int / L3 P
1
1
1
2
2
Janvier
Juin
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Intensif
L3 P
L1 P
L1 P / L2 P
L2 St
L2 St
L2 P / L2 Int
L1 T/H / L2 T/H
L2 St
L2 St
L1 Métho
L1 Métho
2
Juin
1
1
2
Juin
1
1
1
Janvier
1
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
L1 T/H / L1D
1
Hebdomadaire
L1 T/H / L1D
2
Hebdomadaire
L1 P / L1 Int
L3 P
L3 P / M1 P/O
L2 P
L3 P
L1 P / L2 P
L3 Cc
2
2
1
1
Janvier
1
1
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Calendrier spc.
L1 P / L2 P
L3 Cc
2
2
Hebdomadaire
Calendrier spc.
L1 P / L2 P
1
Bi-mensuel
L1 P / L2 P
L1 Métho
L1 T/H / L1 Int
L2 T/H / L3 T/H
2
1
Sept.
Janvier
Bi-mensuel
Hebdomadaire
Intensif
Intensif
L3 T/H
L1 Métho
L1 P / L2 P
L3 P
L3 Cc
Annuel
Sept.
1
Janvier
2
Bi-mensuel
Intensif
Bi-mensuel
Intensif
Calendrier spc.
Enseignant(s)
Jérôme Gulon
Nathalie
Hamard-Wang
Nicolas
Heimendinger
Isabelle Hersant
David Hoare
Charlotte Hubert
Françoise Imbert
Juliette Iturralde
Frédéric Jacquin
Emeline Jaret
François Jeune
Mounira
Khemir
Hyeon-Suk Kim
Maren Köpp
Claire Kueny
Sylvaine Laborie
Jean-Noël Lafargue
Sophie Lamm
Sophie Lapalu
Intitulé du cours
Art et nature et art urbain – a
Entre art et environnement – Proposition pour une
pratique réflexive contemporaine
Art et nature et art urbain – b
Art postal, mail art et mail art networking – a
Art postal, mail art et mail art networking – b
Avant-gardes et néo-avant-gardes
Les institutions de l’art contemporain
Histoire des théories et de la philosophie de l’art
Le corps dans l’art contemporain
Art et psychanalyse, deux objets pour un sujet
Les affiches plasticiennes
Montages
La cybernétique dans l’art contemporain,
l’exemple de Mark Lombardi
L’apprentissage du dessin par le carnet de croquis
Je suis à l’art comme une sardine est à l’huile
La peinture est à l’huile comme la sardine est à l’huile
Travail personnel et rédaction
Les grands musées d’art moderne : un cadre de pensée
Le corps poétique
La danse contemporaine et ses enjeux
Fanzine
Dessin, narration et illustration
Le dessin comme processus dans la construction picturale
Le dessin en couleur
Des liens entre littérature et arts plastiques
La remise en cause de la figure de l’artiste :
un paradigme de la pensée artistique de la seconde moitié
du xxe siècle
La peinture en jeu
Pratiques et théories contemporaines de la couleur
Les enjeux de la peinture : série et sérialité
Territoires de l’art, confrontations et passages
Je t’envisage –
L’image de l’autre
Le sens du vide dans l’art contemporain
La créativité et la pensée du zen
Le sens du trait et l’art du pinceau dans l’espace pictural
Entre les films
I/T – Image/Texte
Histoire(s) de la narration
Cinéma et art contemporain
Faire, faire faire ou ne pas faire :
quand les attitudes deviennent formes
Espace, contour, manière
Figure, geste, manière
L’art de reprendre
Introduction à la programmation multimédia
Atelier de réalisation multimédia
Littératures graphiques contemporaines
L’enfant dessine. Figurez-vous L’enfant dessine. Figurez-vous
De l’action à l’exposition
Mon art serait de vivre
Tableau des cours
Code cursus
L2 P / L3 P
L2 P / L3 P
Semestre Periodicité
1
Hebdomadaire
2
Hebdomadaire
L2 P / L3 P
L1 P / L2 P
L1 P / L2 P
L1 T/H / L2 T/H
L1 T/H / L2 T/H
L1 T/H / L2 T/H
L1 T/H / L1D
L2 T/H / L3 T/H
L1 P
L2 P
L3 T/H
2
1
2
I
2
1
1
2
2
2
1
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L1 P
L1 P
L1 P
L1 T/H / L1 D
L1 T/H / L1 D
L2
L1 P
L1 P
L1 P
L3 P
L1 P
L2 T/H
L2 T/H
1
1
2
1
1
2
1
2
2
2
2
1
1
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L3 P
L1 P / L2 P
L3 P
L1 T/H L1 Int
L1 T/H / L2 T/H L2
Int
L1 T/H / L1D
L2 T/H / L3 T/H
L1 P
L2 T/H
L3 T/H
L3 T/H
L1 T/H L1 Int
L1 Mutualisé
L1 Mutualisé
L1 Métho
L3 P
L3 P
L3 Cc
L1 P
L1 P
L2 T/H
L2 P
1
Janvier
Janvier
Janvier
Juin
Bi-mensuel
Bi-mensuel
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Bi-mensuel
Intensif
Intensif
Intensif
Intensif
1
1
2
1
2
2
Juin
2
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Bi-mensuel
Intensif
1
2
Sept.
1
2
2
1
2
2
2
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Hebdomadaire
Hebdomadaire
25
Enseignant(s)
Michel Lascault
Intitulé du cours
Strip, sketch, vidéo : l’artiste et la laideur
Amateurisme (pratiques critiques et pseudo-disciplines)
Nina Leger
Art et espace dans l’art des États-Unis (1960-1980)
De l’image aux mots
Marie-Luce Liberge Esthétique(s) du risible dans les images
et violences de l’histoire
Marie-Luce Liberge Rire(s) dans l’œuvre
Patrice Luchet
Expériences de publications orales
Tristan Mahou
Conférences métiers de l’enseignement artistique
Béatrice Martin
Objet du quotidien, objet hybride…
Suivi de stages
Pratique graphique, lettre et image
La cuisine dans les nuages
Dessiner en série
La pratique en projet
Marie-France Martin Processus de création : soi / le monde / l’art – b
Patricia Martin
Approche d’une pratique contemporaine :
l’écriture / la performance – b
Roberto Martinez
J’ai des jolies photos à vous montrer. Que montre-t-on
quand on fait une image ? – a
J’ai des jolies photos à vous montrer. Que montre-t-on
quand on fait une image ? – b
Fabrice Masanès
Atelier d’écriture et critique d’art
Vincent Mesaros
Photos montages : le burlesque, ou la représentation
transfigurée – Art et images (Cours de pratique
sur Photoshop et Indesign)
Philippe Monfouga Documenter son travail
Filmer le quotidien
Pratique de l’installation
Jovan Mrvaljevic
Album de l’Europe : Face B. Actions et performance dans
l’Europe de l’Est des années 1990
Félix Müller
Typographie élémentaire – a
Cycle de conférences : mrcrdsgn – a
Typographie élémentaire – b
Cycle de conférences : mrcrdsgn – b
Patrick Nardin
Effacer, défaire, dérégler : une esthétique de la perte
Effacer, défaire, dérégler : approches pratiques
Images animées
Richard Negre
Initiation au cinéma d’animation /
Découverte de la discipline
Barbara Noiret
Le trompe-l’œil dans l’installation
Des lumières à l’art vidéo Miki Okubo
Exposition de soi et dispositifs mobiles
Création de romans selon la nouvelle dramaturgie
et structure littéraire
Katarzyna Ozga
Fil / Textile / Matériaux souples
Catherine Perret
Illuminations profanes
Soko Phay-Vakalis Histoire et théorie de la perspective
Chine / Occident : de la langue de l’autre
à la transculturalité
Le miroir dans l’art contemporain
Francesco Poli
Nouveaux espaces, nouveaux matériaux
Marie Preston
Sténopés, photogrammes : initiation à la photographie
Comment faire d’une classe une œuvre d’art ?
Formes de l’oralité
Françoise Py
Introduction à la recherche : projet tutoré
26
Tableau des cours
Code cursus
L1 P
L2 P
L1 T/H / L2 T/H
L1 T/H / L2 T/H
L2 T/H
Semestre
1
2
2
2
2
Periodicité
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L1 T/H / L1D
L1 P L1 / Int L2 P
L3 Cc
L2 P
L2 St
L1 Métho
L3 P
L1 P / L1 Int
L3 P
L2 P / L2 Int
L2 P / L2 Int
2
Janvier
1
1
1
2
2
Janvier
Juin
Sept.
Sept.
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Intensif
Intensif
Intensif
L3 P
Janvier Intensif
L3 P
Juin
Intensif
L1 T/H / L2 T/H
L1 P / L1 Int
2
Hebdomadaire
Janvier Intensif
L2 P
L2 P
L1 P
L2 T/H
1
Annuel
1
1
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L3 P
L3 Cc
L3 P
L3 Cc
L2 T/H / L3 T/H
L2 P / L3 P
L1 Métho
L1 P
1
1
2
2
1
2
Sept.
1
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
L1 P / L2 P
L1 P
L1 T/H / L2 T/H
L1 P / L2 P
1
2
1
2
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L2 P
L1 Mutualisé
L1 Mutualisé
L3 T/H
1
1
2
Juin
Bi-mensuel
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
L2 T/H / L2 Int
L1 T/H / L1 D
L1 Métho
L3 Cc
L2 P / L2 Int
L3 T/H
Sept.
2
1
1
Juin
1
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Enseignant(s)
Françoise Py
Paul-Louis Rinuy
Stéphane Rolet
Anne Roquigny
Sarah Roshem
Paul-Louis Roubert
Martine Royer
Valentin
Tania Ruiz
Alexandra Sà
Maguelonne Saby
Alexandre
Saint-Jevin
Jérôme
Saint-Loubert Bié
Matthieu Saladin
Michaele-Andréa
Schatt
Philippe Segond
Ivan Segura Lara
Anna Seiderer
Hortense Soichet
François Soulages
Intitulé du cours
Histoire de la représentation de l’espace
Actualité du surréalisme – a
Introduction à la recherche : projet tutoré
Histoire de la représentation de l’espace
Actualité du surréalisme – b
La sculpture, aujourd’hui
Mythes de la mort et du sommeil dans le monde
gréco-latin
Entre « culture savante » et « culture populaire » :
Le Trône de fer / Game of Thrones de George R.R. Martin
des romans à la série TV
Seuils, miroirs et cadres : processus et dispositifs
intertextuels dans l’image de peinture à la Renaissance
Art numérique et création internet
Workshops Webjays : Concevoir des performances
audiovisuelles à partir des ressources du web
Matière et espace
Performance / espace / spectateur
Histoire de la photographie moderne (1910-1980)
Histoire de la photographie ancienne (1839-1910)
Projet pour un monument entre expérience
et théorie
Le temps comme matériau
L’œuvre dans l’espace public
Trucage
Dessin d’espaces/dessins dans l’espace
Laboratoire de dessin
« Quand dire c’est faire » : lorsque le discours fait œuvre
De l’analyse d’œuvres à une pratique artistique
L’an 02 : Mécanique du projet de vie
Code cursus
L1 Mutualisé
L3 Cc
L3 T/H
L1 Mutualisé
L3 Cc
L3 T/H
L2 T/H
Design graphique,
édition et art contemporain
Initiation au design graphique :
textes et images
Introduction aux arts sonores
Les espaces résonants
La capture de l’inaudible
Dessin / hors champ
Autour du livre d’artiste / préparation semaine des Arts
Mais que ce passe-t-il en art contemporain ?
Peinture ! Peintures !
Total Peinture
Expositions
Créations transversales :
de la photographie au multimédia
Méthodologie de la création plastique et théorique
à travers une œuvre de référence
Le fétiche au regard des pratiques d’expositions
contemporaines
Critique de l’exposition
La critique postcoloniale dans les pratiques artistiques
contemporaines
Art et sciences sociales
Art & Société : le corps internet
Tableau des cours
Semestre
1
1
1
2
2
Sept.
1
Periodicité
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Intensif
Hebdomadaire
L1 T/H
2
Hebdomadaire
L3 T/H
1
Hebdomadaire
L3 Cc
L3 P
2
Hebdomadaire
Janvier Intensif
L1 P
L1 P
L3 T/H
L1 T/H / L2 T/H
L2 T/H L2 Int /
L3 T/H
L2 P / L3 P
L2 T/H / L3 T/H
L2 P / L2 Int
L1 P / L1 Int
L1 P / L1 Int
L2 P
L1 Métho
L2 P / L3 P
1
2
1
2
Janvier
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
1
Annuel
Juin
Janvier
Sept.
2
2
Hebdomadaire
Calendrier spc.
Intensif
Intensif
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Calendrier spc.
L3 P
1
Hebdomadaire
L1 P / L2 P
2
Hebdomadaire
L1 Mutualisé
L2 P
L2 P / L3 P
L3 P
L3 P
1
2
Juin
1
Janvier
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Intensif
L1 Métho
L1 P / L2 P
L1 P
L1 P / L1 Int /
L2 Int
L1 P / L2 P
1
1
2
Juin
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Intensif
1
Hebdomadaire
L3 T/H
2
Hebdomadaire
L1 Mutualisé
2
Hebdomadaire
L1 T/H / L2 T/H
L1 T/H / L2 T/H
1
2
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L1 P
L3 T/H
1
1
Hebdomadaire
27
Enseignant(s)
François Soulages
Edouard Sufrin
Intitulé du cours
Frontières géoartistiques & géopolitiques
Lumière ! Découvertes et expérimentations
Lumière ! Installations interactives
Asli Torcu
L’espace pictural
Initiation au dessin
Interprétation des œuvres
L’image photographique et la peinture
Isabelle Tournier
1914-1915 : années littéraires et artistiques
Atelier d’écriture : Littérature jeunesse Atelier d’édition : textes de femmes
Bruno Trentini
L’auto-référence comme pratique artistique
Umut Ungan
Sociologie(s) de l’art : théories et méthodes
Langage et art contemporain : approches et méthodes pour
une analyse discursive de la critique
Nathalie Van Doxell Les différentes postures du banal dans la photographie
contemporaine
Les notions de quotidien et de réalité dans l’art
contemporain
Photographie – découverte des techniques et pratiques
Jean-Luc Veret
Du script à l’album de bande dessinée L’art contemporain à l’épreuve de l’authenticité
Emilie Verger
La médiation de l’art contemporain
Conception et pratiques de la médiation de l’art
contemporain
Charles-Osmond
Design graphique – Édition papier
Villa
Nathanaël Wadbled Art et communication. Introduction conceptuelle et
méthodologique à l’esthétique
Les formes du devoir de mémoire. Documentations,
architectures et arts
Gwenola Wagon
Science-fiction et cinéma. Cinéma étendu
Drone Movies. Faire un film
Valery Warnotte
Souffrir et espérer
Yoann Ximenes
Créatures synesthètes
Xin Ye
Unique Trait de pinceau
Dessin d’après nature
Livre d’enfant illustré
Dessin comme l’écriture
Anne Zeitz
Des images opératoires : une analyse des technologies
de surveillance, de reconnaissance et d’armement
dans l’art contemporain
Yu Zhao
Mots, images, sens : initiation à l’art pictural chinois – a
Mots, images, sens : initiation à l’art pictural chinois – b
Marion Zilio
Pratiques curatoriales et para-curatoriales
Techniques et invention de soi
28
Tableau des cours
Code cursus
Semestre Periodicité
L3 T/H / M1 Thema
2
Hebdomadaire
L2 P
1
Hebdomadaire
L2 P
2
Hebdomadaire
L1 P / L2 P
1
Hebdomadaire
L1 P
1
Hebdomadaire
L1 P
1
Hebdomadaire
L1 P
2
Hebdomadaire
L1 T/H / L1D
1
Hebdomadaire
L2 T/H
2
Hebdomadaire
L3 T/H
2
Hebdomadaire
L2 T/H
1
Hebdomadaire
L1 T/H / L2 T/H
1
Hebdomadaire
L3 T/H
2
Hebdomadaire
L2 T/H
1
Hebdomadaire
L1 P / L2 P
1
Hebdomadaire
Sept.
2
2
1
2
Intensif
Hebdomadaire
L2 P / L2 Int
L2 P
L1 T/H / L1D
L3 P
L3 P
L2 P / L3 P
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Annuel Bi-mensuel
L1 T/H / L2 T/H
1
Hebdomadaire
L2 T/H
2
Hebdomadaire
1
Juin
Juin
1
1
1
2
2
1
Hebdomadaire
Intensif
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
Hebdomadaire
2
Janvier
1
1
Hebdomadaire
Intensif
Hebdomadaire
Hebdomadaire
L2 P / L3 P
L1 P / L1 Int
L2 P / L3 P
L1 P / L2 P
L2 P
L1 P
L2 P
L1 P
L2 T/H / L3 T/H
L1 P / L1 Int
L1 P / L1 Int
L1 P
L1 Métho
Descriptifs des cours
Donald Abad
De l’image animée
à la vidéo
Au cours d’une semaine d’intensif, nous
étudierons et réaliserons plusieurs films
qui mettront en jeu les différentes
techniques d’animation et de réalisation
ainsi que leurs enjeux scénaristiques et
pratiques. Nous passerons aussi par les
champs d’écriture de l’image par image
(stop motion, déplacement dans une
image fixe, animation par plans, gif
animé, live stopmotion avec Processing),
du tourné/monté pour en arriver au
plan-séquence vidéo. En théorie, nous
verrons: le travail sur les valeurs de
cadre, la composition d’une image,
l’effet koulechov, le plan-séquence, etc.
En technique, nous verrons: la
manipulation de vidéo-caméra et appareil
photo, l’optique (balance des blancs,
profondeur de champ, etc.), le script et
traitement par lot sous Photoshop,
l’animation sous Premiere pro (ou Final
cut pro), le montage vidéo et audio sous
Premiere pro (ou Final cut pro). La
dernière journée donnant lieu à une
projection collective et commentée par
l’ensemble de la classe.
Dialogue
avec une œuvre d’art
Les étudiants devront réaliser une vidéo.
Le genre étant libre, cela pourra être un
travail documentaire, une narration, une
performance, une vidéo artistique, etc. Le
choix du dialogue avec une œuvre visible
dans un musée public parisien engage
donc de se renseigner sur l’œuvre,
l’artiste, la période de création, mais
aussi et surtout pour l’étudiant de se
positionner par rapport à celle-ci,
tant théoriquement, que physiquement.
En théorie, nous verrons : le travail sur
les valeurs de cadre, la composition
d’une image, l’effet koulechov, le
plan-séquence, la narration, etc.
En technique, nous verrons :
la manipulation de vidéo-caméra
et appareil photo, l’optique (balance des
blancs, profondeur de champ, etc.), la
prise de son, le titrage, le montage vidéo
et audio sous Premiere pro
(ou Final cut pro). La dernière journée
donnant lieu à une projection collective
et commentée par l’ensemble
de la classe.
Jean-Philippe
Antoine
Approche des œuvres
Ce cours vise à donner une idée concrète
de la multiplicité des manières
d’approcher des œuvres elles-mêmes
aujourd’hui très multiformes. On
s’attachera à un petit nombre d’œuvres
emblématiques de l’art des xxe et
xxie siècles pour mettre en valeur les
différentes approches critiques dont elles
ont fait l’objet, et y puiser la possibilité
de regards neufs.
Ismaïl Bahri
Encres
Cet atelier gravitera autour de
l’exploration d’un médium, l’encre, et de
l’apprentissage des techniques qui lui
sont rattachées. L’initiation technique
s’ouvrira progressivement sur des
approches expérimentales pour essayer
d’en délier les propriétés les plus
inattendues. Tout au long du semestre,
seront convoquées diverses références de
pratiques artistiques liées à ce médium.
Descriptifs des cours
Expériences
et transmissions
Cet intensif initiera différentes
expérimentations entretenant un rapport
phénoménologique et sensible aux
choses. Eau, papier, air : chacun de ces
matériaux élémentaires sera observé puis
manipulé, transformé, articulé à d’autres
éléments et mis en espace selon des
enjeux d’ordre plastique, formel et
contextuel. Ces expérimentations seront
éphémères et parfois à échelle
micro-phénoménale. Aussi serons-nous
amenés à penser et à explorer les
manières de les documenter et de les
transmettre. La vidéo, la photographie, le
dessin et le texte seront les possibles
outils de captation de ces expériences.
Par leur utilisation, ils visent à placer
l’étudiant(e) dans une position
de chercheur amené à créer une mise en
tension conceptuelle depuis les enjeux de
l’expérimentation, mais également à
devenir auteur : à s’autoriser des choses.
L’espace entre nous
« Parfois faire quelque chose de poétique
peut devenir politique et parfois faire
quelque chose de politique peut devenir
poétique ». Cette formule empruntée à
Francis Alÿs nous servira à penser et à
explorer des gestes et des pratiques
artistiques dans leurs potentielles portées
politiques.
Par politique, c’est notamment la
question de ce qui relie et de ce qui fait
écart qui se trame.
Cette question donne à penser
indéfiniment la figure de l’altérité et
particulièrement le trouble venant
remettre en question un ordre établi
(lequel trouble peut se manifester à très
petite échelle et, parfois, avec grande
délicatesse). Cet atelier prendra la forme
d’un champ de recherche,
d’expérimentations et d’essais agrémenté
de références artistiques et théoriques
liées aux questionnements soulevés.
29
Seuils d’attentions
Il arrive qu’un rien suffise à troubler
notre perception des choses, que
quelques centimètres suffisent à dilater
les cadres de notre pensée : une boule de
plasticine promenée dans la ville, un fil
d’un mètre lâché d’une hauteur d’un
mètre, un poème écrit à l’encre sous la
pluie… Ce cours propose une
introduction à l’art contemporain en
s’intéressant à des œuvres et à des
pratiques se manifestant en marge de
l’attention générale. Si elles opèrent par
actions restreintes, élémentaires et
parfois très ténues, ces œuvres n’en
questionnent pas moins le monde de
façon stimulante. Elles ouvrent des
chemins de traverse que nous tenterons
de suivre, d’observer et de penser.
Suivi de stage
Permanence hebdomadaire pour le stage
de deuxième année de licence. Il vous est
proposé un accompagnement pour
réfléchir ensemble au travail à élaborer.
Nos rencontres seront l’occasion d’un
suivi individualisé pour la mise en forme
des rapports de stage. Nous
privilégierons des rendus dans des
formes différentes et appropriées à la
pratique de terrain.
Temps composés /
Temps exposés
Cet atelier prendra la forme d’une petite
fabrique dans laquelle formes et images
seront mises au travail (par
enregistrements, montages, assemblages,
partages, participations, compressions,
importations, exportations etc) autour de
notions liées au temps. Hantises, reprises,
feuilletés de formes et d’images,
narrations, causes et effets, re-visitations
et projections, seront quelques-uns des
points que nous explorerons et penserons
en lien avec diverses recherches
artistiques actuelles. Ce temps de travail
inclura celui de la parole et de l’écriture
sur « ce qui survient » et sur « ce qui
revient » par et depuis la recherche.
d’années. Ce concept est intrinsèquement
porteur de complexité parce qu’il renvoie
simultanément tout à la fois à la nature et
à la société ainsi qu’à la psyché
individuelle et à la dimension
imaginative. L’écosophie semble donc se
présenter dans l’esthétique comme le
dépassement de toutes ces visions
philosophiques qui l’ont dominée depuis
le début du xixe siècle. En effet, elle
(ré)-inscrit immédiatement la question
esthétique, imaginative-expressivesensorielle, au sein du monde social et
naturel. Son émergence, ses pratiques et
ses théorisations dans l’art contemporain
seront thématisées dans le cours.
Paysage et sonorités
Le paysage est une expérience esthétique
globale et dans l’ensemble des modalités
perceptives possibles de celui-ci, son
écoute est un aspect anthropologique
fondamental. Méthodes d’analyse, prise
de connaissance de l’espace par le biais
privilégié de l’oreille, immersion
sensorielle collective, présentation de
travaux, débat, échange intellectuel et
expérientiel. Ce cours intensif, à la fois
théorique et pratique, sera consacré à ces
problématiques et activités.
Valérie Bert
Arrête de raconter
des histoires !
Nous aborderons les processus et
méthodes de création d’images autour
des notions d’autobiographie et
d’autoportrait dans le contexte de l’art
contemporain. Par un travail pratique lié
aux notions de quotidienneté et de réalité
dans la production photographique, et
des exemples d’artistes et cinéastes (S.
Calle, H. Korinne, etc.). Les étudiants
élaboreront et développeront un travail,
avec des rendez-vous et des dates de
rendu réguliers. C’est la recherche d’une
forme, d’une production et d’une vision
personnelle questionnant notre monde
qui doit s’affirmer.
Roberto Barbanti Pamela Bianchi
Paradigme esthétique,
écosophie, territoires et art
contemporain
Le concept d’écosophie a été forgé dans
la philosophie des années 1970-1980
et a trouvé un certain intérêt dans
l’esthétique depuis moins d’une dizaine
30
Le vide démasqué :
histoire de la présentation
de l’espace
Qu’est-ce que l’Espace d’exposition ?
Un « complément de lieu » de l’art ?
Le sujet ? L’œuvre même ?
L’idée d’espace d’exposition s’est
étendue au fil du temps, et le traditionnel
Descriptifs des cours
lieu/contenant est devenu contenu,
sujet présenté. Ce cours, qui combinera
la théorie avec l’analyse de plusieurs
expositions et artistes, propose d’étudier
les précurseurs et les auteurs de
ce « récit » particulier qui a vu devenir
l’espace un objet tridimensionnel
participatif et non pas seulement un
périmètre structurel qui accueille
l’exposition.
Les espaces des artistes
contemporains
Comment les artistes s’approprient-ils
l’espace ? Comment s’adaptent-ils aux
exigences expographiques ? Comment
approfondir le concept d’espace de
l’œuvre d’art ? Pour répondre à ces
questions, nous approfondirons les
recherches artistiques de certains
« auteurs » qui ont permis l’introduction
des paramètres spatiaux dans la réflexion
artistique.
À travers l’étude monographique
de plusieurs artistes nous traiterons,
chaque fois, un thème spécifique
comme, le concept de « cartographie
architectonique » de Mel Bochner,
l’« espace sculpté » de Gordon Matta
Clark, le « vide solidifié » de Rachel
Whiteread, l’« espace superposé »
de Jan Fabre ou encore l’« espace brulé »
de Claudio Parmiggiani, etc.
Benoît Blanchard
Art contemporain
et marché de l’art
Aujourd’hui le marché de l’art est
considéré comme l’un des principaux
vecteurs de reconnaissance dans le
monde de l’art contemporain
international. Son rôle n’a pourtant pas
toujours été aussi important et s’inscrit
dans un mouvement complexe de
redéfinition des instances de légitimation
de l’art contemporain.
Ce cours propose d’étudier les mutations
qui, depuis le xviie siècle, ont permis au
marché de l’art de prendre la place qui
est la sienne dans le monde de l’art
contemporain. Comment s’est construite
sa position dominante et quels sont les
enjeux actuels pour la création de cette
position.
Les trajectoires des artistes, des voies de
commercialisation et de diffusion de
leurs œuvres ainsi que celles de leurs
auxiliaires, galeristes, marchands,
commissaires d’exposition et critique,
seront mises à profit pour exemplifier
notre propos.
Pratique de l’écriture
critique
Que ce soit par la rédaction d’articles
universitaires, la production de textes
critiques destinés à être diffusés dans des
journaux ou via des sites internet
spécialisés ou encore la rédaction de
communiqués de présentation
d’exposition en galerie, le travail
d’écriture est omniprésent dans le milieu
de l’art. Mais il peut l’être tout autant
dans des démarches de création.
Le cours que je propose invite les
étudiants à engager une discipline
d’écriture. Discipline qui pourra autant
avoir des ambitions critiques que
littéraires et artistiques. Les cours seront
organisés sous la forme d’ateliers où les
élèves devront commenter des textes
issus de l’actualité artistique et en
proposer d’autres qu’ils auront rédigés.
L’objectif de ce cours est de
véritablement faire prendre conscience
aux étudiants de l’importance de l’écrit
dans la création et la diffusion de l’art
contemporain.
Caroline
Blanvillain
À la recherche des indices
Quelle ouverture à l’histoire du sujet la
photographie implique-t-elle ? À partir de
textes majeurs et d’œuvres
photographiques, nous interrogerons
l’articulation entre la photographie et la
psychanalyse à travers le langage, la
technique et l’image. L’étudiant est invité
à mettre au jour, puis en jeu ou/et en
perspective des indices qui tissent les
liens entre photographie et psychanalyse.
Ses recherches donneront naissance à un
projet photographique et il proposera un
texte à l’épreuve du questionnement
imposé.
Benoît Böhnke
Design graphique à l’écran :
mise en pages, interactivité
et programmation
Cette initiation au design interactif
portera sur les différents aspects de la
création graphique sur écran.
Durant ce cours nous développerons
plusieurs projets numériques (site web,
application mobile…) visant à mettre
en perspective les différents aspects
du design interactif : principes
de navigation, expérience utilisateur,
création d’interface, arborescence
et apprentissage des outils de
programmation. Un apport théorique
ponctuel accompagnera le
développement des projets.
Eric Bonnet
• Cours jumelé avec celui de Charles
Villa « Fonction & Forme,
Contrainte & Création – Édition papier ».
Inscription obligatoire pour les deux
cours et pour les deux semestres,
l’ensemble représentant deux EC
pratiques pour l’année complète. Ils
occuperont le même créneau horaire et
alterneront une semaine sur deux.
Les mots sont un écoulement dans le
temps, l’image est simultanéité.
Comment organiser une association de
textes et d’images dans l’espace du livre,
dans une vidéo, dans une œuvre bi ou
tridimensionnelle ? Nous partirons de
courts textes et de poésies de Michaux,
de Beckett, de Penone, de Nauman, de
Perec, de Glissant, de Celan… pour
mettre en place des projets et des
réalisations artistiques selon différents
médiums choisis par les étudiants. Nous
interrogerons la place des mots, du texte,
des images et des matériaux, et le rôle
possible de la voix dans une œuvre
visuelle.
Pascal Bonafoux
Les temps de l’art – a
Énumérer dans l’ordre chronologique le
roman, le gothique, la Renaissance, le
baroque, le classicisme, le rococo, etc.,
et égrener, toujours dans l’ordre
chronologique, ces « appellations
contrôlées » qui sont sans doute
pratiques, ne suffit pas. Ces mêmes
appellations sont, d’une certaine manière,
fallacieuses. C’est pourquoi ce cours, au
premier semestre, se propose, pour
donner les repères essentiels de l’histoire
de l’art en Europe du ixe au xxie siècle, de
conduire à travers des lieux symboliques
qui permettent de mettre en évidence les
« attendus » qui ont justifiÉ les formes
diverses de l’art. Au premier semestre,
cette « visite » va, du ixe au xviie siècle,
du cloître à la cathédrale, au studiolo
et à la place publique.
Les temps de l’art – b
À partir du xviiie siècle, en Europe, les
œuvres ont commencé de ne plus
s’adresser qu’à la seule église et aux
seuls princes. Le cours se propose donc,
dans la suite ce qu’il a été au premier
semestre, de traverser trois lieux
symboliques qui permettent de mettre en
évidence les formidables transformations
de la place de l’art en Europe jusqu’au
début du xxie siècle : le salon, la gare et le
musée. Comme celui du premier
semestre, ce cours invitera à prendre
conscience de la complexité dont il faut
tenir compte pour aborder une œuvre
d’art. Et à s’interroger à propos des
multiples définitions de l’art lui-même
qui auront été proposées au cours du seul
xxe siècle…
Images, textes et sonorités
Sabine
Bouckaert
Dessin élargi
cycle de conférences
Ce cycle de conférences a pour but
d’offrir une vision étendue du dessin
contemporain, en particulier son
articulation avec d’autres médias. Les
invités, artistes et / ou théoriciens,
exposeront leur recherche et leur
réflexion sur le statut du dessin, de sa
place dans l’art contemporain. Ouvert à
tous les étudiants, ce cycle permet une
validation d’EC en L3, M1 et M2, avec la
rédaction de comptes rendus des
conférences (calendrier et détails
communiqués en début de semestre).
Dessin en mouvement
Il s’agit d’interroger les rapports entre
dessin et vidéo. Nous travaillerons sur
des productions dont les dispositifs de
réalisation qui élargissent les modes
d’apparition du dessin. Nous inscrirons le
dessin dans une expérience simultanée de
l’espace et du temps. Nous travaillerons
la manière dont le corps est en jeu :
vecteur ou support, sujet ou motif. En
référence les œuvres d’Oscar Munoz,
Pascal Convert, Hélène Delprat, Jean
Charles Blais, Dennis Oppenheim,
William Kendridge, Robin Rhodes,
Till Roeskens, etc.
Dessin et installation /
exposition
Dessiner ne se pose plus seulement en
terme de tracé physique et matériel du
trait ou de la ligne. À partir de
Descriptifs des cours
31
propositions thématiques,
l’expérimentation ouvrira le dessin à son
déploiement dans l’espace. Il s’agira
d’expérimenter des situations de
transposition des limites conventionnelles
du papier pour explorer celles d’un mur,
d’un sol, d’un lieu, dans une proposition
qui doit se finaliser par un accrochage et /
ou installation.
Modalités de l’immobile/
mobile dans
l’image temporelle
Il s’agit d’interroger les différentes
occurrences de l’articulation de l’image
fixe et de l’image en mouvement à partir
d’un corpus d’œuvres photographiques,
vidéographiques et cinématographiques.
Les notions d’images séquences,
d’installations projections, de cinéma
exposé, d’hétérotopie ou d’hétérochronie,
des formes du temps, de la mémoire et
du regard y seront travaillées.
Stratégies du dessin à
dessein photographique
À partir d’un certain type de processus
matériel et technique, de certains gestes
ou démarches, nous envisagerons les
rapports du dessin à la photographie. À
partir des questions de relations entre
ligne / marque / surface / support, trait /
trace / effacement, figure / empreinte,
icône/index, négatif / positif, les
stratégies des dessins de la tradition sont
mises en relation avec le dessin
aujourd’hui. Dessiner sera un processus
qui dans la mise en série s’articulera avec
différents matériaux iconographiques soit
comme support soit comme image.
dans le contexte plus vaste de l’art
contemporain dont elle fait partie,
d’aborder les enjeux qui sont au cœur de
l’intermédialité, des théories de
l’adaptation et de la transécriture, et enfin
d’envisager de manière pluridisciplinaire
la « narrativité intrinsèque » de la bande
dessinée, dont la nature hybride place les
enjeux narratifs et esthétiques au
carrefour de nombreuses disciplines.
Sémiologie de l’image fixe
Ce cours a pour objectif d’aborder
l’image dans une orientation sémiotique.
Pour ce faire, on développera cette
approche conceptuelle de l’image et de
son langage dans une progression
heuristique allant des éléments les plus
simples aux plus complexes. Nous
appréhenderons ainsi dans un premier
temps l’image comme un ensemble de
signes, à partir des théories fondatrices
de Charles S. Pierce et Ferdinand de
Saussure. Notre étude se portera ensuite
sur les signes iconiques et plastiques qui
composent l’image (traits, couleurs,
formes, textures, composition, cadrage,
etc.), ainsi que les figures de rhétorique et
les liens qui peuvent se tisser entre image
et texte. Enfin, la complexité des enjeux
mis en œuvre dans la réception d’une
image, et l’importance d’étudier son
contexte de création en amont, feront
l’objet d’une attention particulière afin de
permettre aux étudiants d’en faire une
interprétation analytique solide. Chaque
cours s’appuiera sur l’étude d’images de
natures différentes (photographie, dessin,
peinture, etc.), avec une place privilégiée
pour les images publicitaires dont les
enjeux didactiques ont été mis en lumière
par Roland Barthes.
Cardoso
Magali Boudissa Marlon
Pinto Miguel
Bande dessinée
et arts contemporains
en dialogue
Ce cours a pour but d’explorer les
rencontres multiples et protéiformes
entre la bande dessinée et d’autres arts
contemporains tels que le cinéma, la
littérature, la peinture, la photographie, le
dessin animé et les jeux vidéo. À travers
ces rencontres, nous chercherons à
comprendre les liens qui se tissent entre
bande dessinée et arts contemporains, en
mettant en lumière les points de jonctions
mais aussi les lignes de séparation qui
constituent ces relations.
Nous aborderons ainsi de multiples
enjeux théoriques permettant aux
étudiants de replacer la bande dessinée
32
Introduction à l’œuvre
de Fernand Deligny II
Nous poursuivrons le cours de l’année
dernière visant à introduire le travail et la
réflexion de Fernand Deligny, notamment
de sa dernière période, lorsqu’il
s’installe, à la fin des années 1960, dans
les Cévennes et crée un réseau de lieux
de vie pour accueillir des enfants autistes
mutiques. Nous interrogerons le rapport
de Deligny à la psychanalyse et à la
psychiatrie, à l’anthropologie, à l’art et à
la philosophie à partir du triple dispositif
développé par lui : la caméra, la plume, la
carte.
Ce triple dispositif renvoie au travail sur
le cinéma et à la réflexion sur l’image, à
Descriptifs des cours
l’écriture et à la langue mineure créée par
Deligny, enfin, à la méthode
cartographique qui consistait à tracer les
déplacements des enfants autistes dans le
territoire. Cette année, nous travaillerons
notamment la question des cartes (et le
rapport à l’art brut) et des images. Il n’est
pas nécessaire d’avoir suivi le cours de
l’année dernière.
Le corps des masses
à l’ère de la reproductibilité
technique
Le problème des masses est un problème
sans doute moderne et Walter Benjamin
n’a cessé de l’aborder. Les grandes
métropoles et une dynamique
concentrationnaire entièrement nouvelle
sont des preuves vivantes de ce
processus. Mais il est aussi question d’un
nouveau rapport à la technique moderne
qui a transformé profondément la notion
de « masse ».
C’est précisément ce que note Benjamin
à la fin de son texte sur L’œuvre d’art à
l’ère de la reproductibilité technique à
partir de la question de la propagande.
L’enjeu dans la propagande n’est pas son
contenu, mais un rapport de la masse à
soi construit dans et à travers l’image.
En d’autres termes, l’image
cinématographique structure d’une
manière extrêmement radicale et
nouvelle le rapport à soi de la masse
– celle-ci peut, pour la première fois, se
percevoir soi-même ; elle peut voir ses
mouvements, son comportement, ses
états affectifs… « En règle générale,
l’appareil saisit mieux les mouvements
de masse que ne peut le faire l’œil
humain. Des centaines de milliers
d’hommes ne sont jamais aussi bien
saisies qu’à vol d’oiseau. […] En
d’autres termes, les mouvements de
masses, en premier lieu la guerre,
représentent une forme de comportement
humain qui correspond tout
particulièrement à la technique des
appareils. »
La propagande exploite l’image et ce
nouveau rapport selon une idéologie
extrêmement puissante : elle cherche une
reproduction des masses. Ce sont les
masses à l’ère de la reproductibilité
technique. Cependant cette même
technique peut servir sans doute à
d’autres fins. L’image cinématographique
peut servir – et c’était sans doute là le
pari de Benjamin – à la transformation
des masses. Nous proposons dans ce
cours la lecture et la discussion d’une
série de textes de Benjamin concernant
les problèmes de la technique, du corps
et du geste. Nous ferons aussi une
révision des importantes notions
benjaminiennes telles qu’« aura »,
« image », authenticité », « magie »,
« culte ».
Isabelle Charrier
Japon – Occident :
Regards croisés
Nous mettrons en parallèle les deux
mouvements artistiques à savoir le
japonisme en Europe et l’occidentalisme
au Japon pour comprendre ce que chacun
recherche dans « l’autre » culture.
Subjugués par les estampes japonaises,
les impressionnistes puis néoimpressionnistes ont abandonné la
perspective linéaire au profit de l’aplat.
Inversement les peintres japonais bien
avant l’ouverture officielle du pays se
sont initiés à la perspective linéaire et au
clair-obscur par l’intermédiaire des
gravures et des livres importés de
Hollande à partir de 1720.
Nous mettrons en valeur la première
école de style occidental sous le shogunat
des Tokugawa. Nous étudierons en
particulier les œuvres de Hokusai et
Hiroshige en les replaçant dans le
contexte du Japon de leur époque et nous
montrerons leur impact sur les premiers
artistes japonisants comme Monet et
Van Gogh.
L’art contemporain
japonais :
Tradition et modernité
Le rapport de la tradition et et de la
modernité est incontournable pour
comprendre l’évolution de l’art japonais.
En effet nous étudierons comment après
avoir effectué la transition vers la
modernité (cours 1er semestre), l’art
japonais est entré dans l’avant-garde dès
le début du xxe siècle sans jamais
renoncer à sa tradition.
Nous étudierons les caractéristiques de
l’introduction de la modernité à la
japonaise à travers la comparaison des
œuvres anciennes et contemporaines, la
comparaison des œuvres contemporaines
japonaises et occidentales. Nous mettrons
en valeur les divers courants proprement
japonais tels que les groupe Gutaï et
Mono ha (l’école des choses). Nous
aborderons aussi l’architecture et le
design contemporain japonais. Nous
choisirons des artistes ou architectes qui
ont exposé en France comme H.
Sugimoto, T. Kawamata , Lee Ufan,
Ando Tadao.
Anna Chevance
Design graphique :
Action / Variation
La notion de série est intrinsèque au
design graphique. L’objet imprimé porte
en lui l’empreinte de la répétition.
Depuis plusieurs années, les designers
graphiques se questionnent sur cette
notion de série et, nécessairement,
sur les idées de variation, de module, de
récurrence. Certains même, comme
Sacha Léopold, Helmo, Akatre ou encore
Fanette Mellier pour n’en citer qu’une
infime partie, ont fait de la variation une
matière à part entière, un engagement vis
à vis du regardeur, un procédé pour
maintenir l’esprit en perpétuel
mouvement.
Design graphique: de la
lettre au livre, la contrainte
comme source de création
Les étudiants, lors de cet intensif, devront
se plonger dans une réflexion relative à la
contrainte en design graphique. Ils seront
amenés à concevoir et dessiner des
alphabets à la manière des oulipiens qui,
depuis 1960, inventent et exploitent de
véritables systèmes d’écriture. La
contrainte « auto-infligée » peut être
perçue comme un art de se compliquer la
vie avec délectation, dans le but d’ouvrir
le champ des possibles de la création.
Alain Cieutat
Cycle de conférences :
mrcrdsgn
Ce cycle de conférences « mrcrdsgn »
(prononcez mercredesign), réalisé en
commun avec Félix Müller, donne la
parole aux designers au sein de
l’université. Des graphistes, des
dessinateurs de caractères
typographiques, des scénographes, des
galeristes, des designers objets et
environnementaux… viennent présenter
leurs travaux et leurs recherches.
Huit conférences sont prévues sur
l’année.
Ces conférences, ouvertes à tous,
donnent lieu à l’attribution d’UE
en Licence et en Master (les étudiants
devront rédiger un commentaire
analytique de ces présentations).
Le calendrier des interventions
est consultable sur le site www.arpla.fr/
canal11
Descriptifs des cours
Inscriptions (nom, prénom, numéro
d’étudiant, niveau, numéro de portable)
exclusivement par e-mail à l’adresse :
[email protected]
Léonore Conte
PAO – Publication assistée
avec outils
Risograph, crayon, tampon, règle,
éponge, loupe, brosse…L’outil du
graphiste est un objet fabriqué ou
programmé.
Numérique ou matériel, il permet la
transformation d’une idée en un objet et
nécessite que l’on se l’approprie.
Mais quels sont les outils d’aujourd’hui ?
Comment peut-on créer ses propres
outils ? De l’outil à sa fonction, quel jeu
de rôle et de maîtrise ? Au cours de cet
atelier pratique, les étudiants seront
amenés à lister, analyser, organiser et
classifier un certain nombre d’outils de
créations graphiques afin de se constituer
une banque d’ustensiles possibles.
Des exercices de détournement et de
création d’outils seront ensuite mis en
place: connaître, apprivoiser, réparer,
modifier, détourner, créer ses propres
instruments de travail afin de produire
des objets graphiques singuliers.
Pauline Couteau
Arpenteurs de mondes
En faisant se rencontrer et dialoguer des
musiciens, écrivains, philosophes,
traducteurs, plasticiens ou encore des
marcheurs et des ethnologues, l’objectif
de ce cours est de parcourir des lieux qui
font et donnent sens à la relation de
l’humain à la Terre. Une ligne sera
constituée par les corps, l’autre
d’expérimentations musicales, d’autres
encore seront plastiques, « politiques »,
cinématographiques etc… Toutes se
croisent pour dessiner les multiples
milieux, arpentés, abordés, débordés…
Une telle écriture de la Terre rendue
sensible par ces cartographies sonores,
corporelles ou littéraires tend à construire
des situations qui mettent en valeur la
fragilité de l’équilibre que chaque
chemin tisse. Il s’agit donc de faire surgir
ces cheminements par un voyage au cœur
des lignes des mondes.
Voyages insensés ou
l’hétérotopie de la pensée
Les interstices entre réel et fiction, vus à
travers le prisme des lieux, qu’il s’agisse
33
du hors lieu (utopie), du non lieu (atopie)
ou de l’autre lieu de l’hétérotopie, sont
au cœur de ce cours. Seront aussi
abordées les questions de bords, de
limites et de frontières dans la mesure où
elles traitent du passage d’un monde à
l’autre. En interrogeant certaines œuvres
littéraires, cinématographiques,
philosophiques, nous cheminerons entre
incertitude du réel, fluctuation et mélodie
des choses pour des voyages qui ont, en
eux-mêmes, leur sens et leur fin…
Martine Créac’h
Penser avec les mains.
Gestes graphiques
au xxe siècle
Il s’agira dans ce cours de réfléchir à ce
que signifie l’analogie souvent relevée
entre l’écriture et le dessin. Nous nous
intéresserons surtout à des œuvres du
xxe siècle, écrits ou dessins, dessins
d’écrivains (Claude Simon, Paul Valéry)
ou écrits de peintres (Dubuffet,
Giacometti, Masson).
Jean-Marie Dallet
Cartes postales interactives
Appréhender conceptuellement et
matériellement les principes de base de
l’interactivité par la réalisation d’une
narration délinéarisée mettant en scène et
en jeu des images et des sons.
Jouez moi !
À partir de courtes séquences filmées,
nous organiserons des récits interactifs
qui mettent en scène des objets du
quotidien. On utilisera pour cela des
images vidéo et des sons enregistrés à
l’aide de caméras et/ou de téléphones
portables.
Les villes numériques
Nous envisageons de saisir puis
d’explorer la relation formelle et
conceptuelle entre une ville réelle et ses
doubles virtuels. Quels rapports
topologiques pouvons-nous explorer
entre la ville et ses modèles ? Nous avons
l’intention de procéder à une collecte de
courtes vidéos à partir de séquences
d’images et de sons tournées sur Paris et
ses alentours. Dans notre proposition, ce
sont donc les images captées puis
mappées dans des architectures 3D qui
constituent et révèlent l’existence d’une
ville. Les modèles de visualisation de la
34
base de données sont totalement à
imaginer et à rejouer durant l’atelier.
À partir du matériau audiovisuel collecté,
les différents paramètres filmiques mis en
jeu et mis en scène au moment de la
projection-performance, ne sont en rien
prédéfinis, mais réinventés au cours de
l’atelier.
Manuela
De Barros
L’atelier et le laboratoire
Dans ce cours de méthodologie, on
mènera un travail approfondi à partir des
recherches personnelles des étudiants.
L’objectif est de permettre aux étudiants
d’acquérir les connaissances quant aux
règles et méthodes de recherche et de
rédaction nécessaires à l’aboutissement
de leur mémoire, de déterminer un sujet,
de parvenir à un développement
problématisé de leur réflexion, à la
constitution d’une bibliographie, d’un
corpus d’œuvres de référence, etc.
Vampires, cyborgs et autres
monstres
On interrogera l’actualité et le sens de
ces figures du monstrueux que l’on
trouve aussi bien dans la littérature, que
dans les arts visuels ou au cinéma, du
point de vue artistique, historique,
philosophique, psychanalytique ou
scientifique.
Catherine
de Smet
Design graphique :
pratique + critique
Ce cycle de conférences a pour but
d’offrir une vision étendue du design
graphique comme champ de
connaissance et de réflexion. Les invités,
designers et/ou théoriciens, traitent
chacun d’un sujet sur lequel portent leurs
recherches, en montrant comment
celles-ci se développent et comment
s’articule leur discours. Ouvert à tous les
étudiants, ce cycle permet une validation
d’EC en L3, M1 et M2, avec la rédaction
de comptes rendus des conférences
(calendrier et détails communiqués en
début de semestre).
Histoire du design
graphique : la question
moderne
La modernité typographique (de la fin du
xixe siècle aux années 1940). Une
approche des formes graphiques et
typographiques des débuts du xxe siècle,
de la mise en pages du livre aux affiches
et aux enseignes. En s’appuyant sur
l’analyse des œuvres et sur la lecture de
textes critiques, on examinera ainsi la
question de la modernité graphique – en
relation notamment avec l’art et
l’architecture. Une clé indispensable pour
comprendre la création d’aujourd’hui.
Le design graphique
aujourd’hui : initiation
critique
À partir de lectures spécialisées et en
s’appuyant sur l’actualité, notamment à
travers des visites d’expositions, on
explorera la diversité de la création en
design graphique. Exercices de
description et de commentaires critiques.
Approches méthodologiques.
Michelle Debat
La photographie
des années « 80 » en Europe
(1970-2000)
Les années 60-70, ont vu
l’institutionnalisation de la photographie
en même temps que l’émergence de
plusieurs mouvements artistiques
internationaux qui auront leur impact sur
l’entrée de la photographie dans l’art
dans les années 80. Nous prendrons ici
pour objet d’étude les figures
emblématiques de la photographie
européenne des années 80, les textes
théoriques et critiques essentiels, et
analyserons les différentes esthétiques
photographiques qui en ont découlées
alors qu’aujourd’hui même nous voyons
émerger certaines pratiques artistiques
dont photographiques qui ressemblent
fort à « un héritage des années 80 ».
Véronique
Delannay
À la rencontre de la pensée
de Gilles Deleuze
De manière nomade, nous traverserons
quelques textes de Gilles Deleuze. Nous
Descriptifs des cours
nous arrêterons sur ses deux ouvrages sur
le cinéma (L’image-mouvement ;
L’image-temps). Nous nous immergerons
dans quelques films pour mieux
comprendre comment chez Gilles
Deleuze la pensée se construit par un
« dialogue » avec les œuvres. Sans oublier
à notre tour de créer des textes, des
images, des performances…
L’invention de soi : formes,
images, récits
Le cours se voudra accueillant pour les
étudiants venus des quatre coins du
monde. Nous proposons que nos séances
soient l’occasion de nous rencontrer
autour de vos pratiques. Il y aura vos
dessins, photos, textes, vidéos,
performances (liste non exhaustive…) et
des œuvres contemporaines clefs en lien
avec l’intitulé du cours.
De la pratique du journal à
l’autobiographie, nos propositions seront
diverses : textes, bandes dessinées,
dessins, blogs, environnements sonores,
photographies, vidéos… Nous tenterons,
avec les moyens de l’art, de transcrire, de
transformer ou de réinventer la vie. Nous
pourrons aussi nous inviter dans les
territoires de la fiction. Je pense aussi aux
hupomnêmata tels que décrits par Michel
Foucault, « des carnets individuels qui
servaient de carnet de notes […]
À l’intérieur de ces carnets on mettait des
citations, des extraits d’ouvrages, des
exemples d’actions », mais pour notre
part nous y composerons aussi des
images. Notre champ sera ouvert : arts
plastiques, cinéma, littérature, bande
dessinée…
L’art de l’observateur
La cuisine dans les nuages
L’art de l’observateur est un atelier
d’écriture, un lieu d’expérimentation.
Nous déplierons une approche créative
des pratiques d’écriture : formes brèves,
pratiques plus universitaires, sans oublier
la fiction. En plasticiens, nous aborderons
l’écriture pour jouer avec des œuvres.
Nous créerons des propositions
plastiques : du texte pour des photos ou
des vidéos, des lectures performées…
Seront publiés sur des blogs des articles,
des photos, des vidéos. Nous
développerons une réflexion sur les
dispositifs artistiques ou d’écriture.
La cuisine dans les nuages sera un atelier
de créations et un lieu d’expérimentation
de l’esthétique relationnelle. Curieux des
liens de l’art et de la cuisine, les étudiants
réaliseront des créations alimentaires, des
photos, des dessins, des performances,
des événements. Un travail d’archivage
sera élaboré et donnera lieu, pour chaque
participant, à la constitution d’un blog
tenu tout au long du semestre. En fin de
semestre chaque étudiant composera un
livre d’artiste avec des dessins, des
photos et des textes documentant les
travaux réalisés. Nous nous intéresserons
aussi au design culinaire. Notre petite
kitchen pourra être mise dans le nuage
(cloud).
Diversités culturelles / art d’être ensemble
L’image, la parole, l’écrit :
l’artiste un ethnographe pas
comme les autres
Il s’agira ici d’explorer une figure
spécifique de l’artiste contemporain qui
ne se veut ni découvreur du monde (ou
d’un ailleurs), ni inventeur d’un monde,
mais montreur, médiateur,
documentariste, photographe, preneur de
sons ou d’images de son environnement.
Cet artiste cherche avec les outils de la
technologie, mais pas seulement, à
enregistrer notre monde. Nous
retiendrons particulièrement le caractère
descriptif, la question de
l’enregistrement, la démarche du
témoignage, tout cela sans exclure du
processus le possible mouvement de la
fiction.
Rêves
Notre parcours part de l’expérience du
rêve. Nous produirons, sans appareil
interprétatif, des propositions : sons,
photos, vidéos, textes, installations. Mais,
il se pourrait bien que le récit, ou la mise
en images, d’un rêve en soit déjà
l’interprétation. Nous prolongerons notre
réflexion par une approche croisée du
riche corpus d’œuvres littéraires,
psychanalytiques, cinématographiques,
sans oublier les arts plastiques.
Descriptifs des cours
Christian
Delecluse
Hacking the space
– introduction à l’art
numérique
« hacking » : concerne les activités visant
à détourner un objet de sa fonction
première. Désignant initialement des
pratiques du monde de l’informatique et
des réseaux de communication, le
concept de « hacking » s’est peu à peu
généralisé autour de l’idée d’un
détournement des pratiques visant à
développer l’autonomie des individus
face aux systèmes de régulation et de
contrôle établis. Le cours « hacking the
space » propose de généraliser le principe
de « hacking » en le déclinant dans
différents contextes artistiques
impliquant la relation du corps à l’espace
(installation, performances, etc.). L’idée
de détournement serait ainsi appréhendée
au sens large : détourner des techniques
familières de production et de
représentation artistiques, détourner des
catégorisations esthétiques, détourner des
systèmes de pensée, etc. L’objectif étant
de prendre conscience et de questionner
les systèmes de pensée dominant, afin
d’aider les étudiants à construire une
pratique et une pensée autonomes. Les
techniques artistiques de « l’art
numérique » sont naturellement adaptées
à ce genre d’approche. D’un point de vue
pratique, ce cours est ainsi un cours
d’initiation à l’art numérique, avec
l’exploration d’outils logiciels et
électroniques comme Processing ou
Arduino, qui viennent questionner les
approches artistiques traditionnelles.
Urban (de)code, de l’urbex
au street art.
La ville est un territoire symbolique en
constante mutation. Elle constitue le
paysage des vies urbaines et finit par
s’incarner chez les habitants sous la
forme d’images mentales. L’urbaniste
Kevin Lynch dans son ouvrage The
Image of the City étudie les modes de
représentation mentale de la ville chez
ses habitants, et identifie l’esprit d’un
lieu aux images mentales collectives qu’il
suggère. Le système de représentation
provoqué par une ville n’est pas statique :
il résulte non seulement de la
juxtaposition des différents vestiges de
son histoire, mais également de la
présence des individus qui la traversent et
qui par leur actions participent à la
construction du paysage urbain. La
35
multiplication des expérimentations
artistiques dans l’espace public, du street
art aux performances, en passant par des
pratiques urbaines comme l’urbex
(exploration urbaine) ou le parkour,
peuvent être ainsi interprétés comme des
tentatives de redessiner l’espace mental
associé à l’environnement urbain. Nathalie
Desmet
Écritures créatives – a
L’atelier proposera des situations
d’écriture créative. À partir d’éléments
déclencheurs, le plus souvent ludiques,
les étudiants seront amenés à produire
des textes de nature et de forme variées
pour développer leur créativité et leur
aptitude à écrire (sur des thèmes
très variés, en partant de l’imagination,
de la mémoire, ou du réel…).
L’atelier permettra de travailler sur les
techniques, les savoir-faire relatifs à toute
écriture. Il servira de base à ceux qui
désirent développer une attitude à écrire
en considérant l’écriture comme une
pratique artistique.
L’atelier fonctionnera comme un atelier
d’écriture : des temps d’écriture, des
temps de lecture à haute voix et
d’échanges sur les productions.
Suivi des stages
Atelier de suivi pour le stage de
deuxième année de licence. Il vous est
proposé un accompagnement pour
réfléchir ensemble au travail à élaborer.
Nos rencontres seront l’occasion d’un
suivi individualisé pour la mise en forme
des rapports de stage. Nous
privilégierons des rendus dans des
formes différentes et appropriées à la
pratique de terrain.
Kévin Donnot
Design graphique
en pratique
Cet intensif propose d’interroger la
pratique du design graphique par un
questionnement autour des notions de
mise en page, gestion de la typographie,
composition, lisibilité, interaction,
participation, publication, espace, etc. Il
s’agira pour chacun de réaliser un projet
abouti et techniquement viable, sur les
cinq jours de la semaine. Ce cours, mené
conjointement avec Élise Gay, est réservé
en priorité aux étudiants ayant suivi le
cours de « Design graphique à l’écran :
36
mise en pages, interactivité et
programmation » de Benoît Böhnke
et « Design graphique – Édition papier »
de Charles Villa.
Claire Fagnart
Décrire
Plaidoyer pour une pratique de la
description imparfaite de l’œuvre d’art.
Cours intensif divisé en deux parties :
l’une, théorique, sera consacrée à une
histoire de la description ainsi qu’une
mise en perspective des conceptions de la
description relativement aux conceptions
de l’art. L’autre partie du cours sera
consacrée à des exercices de description
que nous ferons en extérieur et à
l’université, sur le mode d’un atelier
d’écriture. Assiduité exigée.
Histoires et théories de l’art
La problématique de ce cours est celle de
la relation de distance entre l’artiste et ce
qu’il montre, entre le spectateur et ce
qu’il regarde. L’histoire racontée est celle
de cette distance, changeante dans le
temps. Les histoires de l’art, de la
philosophie et des théories de l’art seront
articulées à cette problématique. Le
cours, organisé de manière
chronologique, est l’occasion d’acquérir
des repères historiques et théoriques en
même temps qu’il introduit à une
réflexion sur l’historicité de l’art, sur les
notions de modernité, d’entité, de
clôture, sur les notions de postmodernité,
de surdétermination, de complexité et de
continuité.
Ce cours se déploie sur trois semestres.
Suivi de stage
Permanence hebdomadaire encadrant le
stage en milieu professionnel L2. Suivi
individualisé administratif et
pédagogique. Aucun stage ne sera validé
sans la présence des étudiants à ces
permanences. L’enseignant s’assurera de
la signature des conventions en temps et
en heure, orientera l’étudiant dans le
choix d’un stage en relation avec son
projet professionnel et accompagnera la
rédaction de son rapport de stage.
Descriptifs des cours
Emmanuel
FaureCarricaburu
De l’Antiquité jusqu’à l’art
numérique : figure et visage
dans l’histoire de l’art
Le visage est autant un sujet de
fascination qu’un lieu éminent de
signification. Des mythes transmis depuis
l’Antiquité, en passant par le processus
d’individuation dont il est le signe
pendant la Renaissance, il traverse l’art
occidental. Sa représentation, qu’elle
masque et/ou révèle la singularité des
hommes, n’est pas seulement l’histoire
d’une aventure individuelle, mais aussi
collective et sociale. Nous en étudierons
les différentes facettes : visages d’un
Dieu infigurable, portraits de pouvoir
fondant l’autorité des puissants, d’un
peuple anonyme, de monstres ou de
fous… Au travers des théories qu’il a
suscitées, telles que la science
physiognomonique ou encore les théories
racialistes, nous interrogerons les
imaginaires qui sont associés au visage.
Paysages, natures mortes,
portraits, scènes de genre,
peintures d’histoire :
les genres picturaux en
question – a
D’où viennent les genres en peinture?
Quelles sont leurs fonctions symbolique
et sociale ? Comment ont-ils évolué
depuis l’Antiquité de Platon et Aristote
jusqu’à leur institutionnalisation au
xviie siècle en France ? Peut-on vraiment
se passer des genres ? La notion de genre
a été discréditée pour son caractère
normatif et universalisant, pour son
incapacité à rendre compte de
l’équivocité et l’unicité de chaque œuvre,
et réduite à n’être qu’un outil au service
d’un catalogue classificateur.
Insupportable, elle est pourtant
indissociable des œuvres qu’elle informe.
Car toute œuvre ne s’y résume pas, mais
existe en relation avec un ensemble de
règles qui en constituent le dehors.
Pendant le 1er semestre, nous nous
pencherons sur l’institutionnalisation de
la hiérarchie des genres ainsi que sur des
genres picturaux considérés comme
mineurs tels que la nature morte, le
paysage, les scènes de la vie quotidienne
et le portrait.
Paysages, natures mortes,
portraits, scènes de genre,
peintures d’histoire :
les genres picturaux en
question – b
D’où viennent les genres en peinture?
Quelles sont leurs fonctions symbolique
et sociale ? Comment ont-ils évolué
depuis l’Antiquité de Platon et Aristote
jusqu’à leur institutionnalisation au
xviie siècle en France ? Peut-on vraiment
se passer des genres ? La notion de genre
a été discréditée pour son caractère
normatif et universalisant, pour son
incapacité à rendre compte de
l’équivocité et l’unicité de chaque œuvre,
et réduite à n’être qu’un outil au service
d’un catalogue classificateur.
Insupportable, elle est pourtant
indissociable des œuvres qu’elle informe.
Car toute œuvre ne s’y résume pas, mais
existe en relation avec un ensemble de
règles qui en constituent le dehors. Lors
du second semestre, nous nous
pencherons sur le « grand genre », la
peinture d’histoire dont nous
envisagerons la vocation, les limites et
les ambiguïtés. Nous élargirons aussi
notre réflexion en étudiant la question
générique dans les domaines de la
littérature, du cinéma et de l’art
contemporain.
Carole Fékété
Images enregistrées
L’objectif de cet atelier est d’acquérir
des bases culturelles et méthodologiques
afin de mettre en œuvre un projet
personnel dans le domaine de l’image
analogique ou numérique.
Les références abordées – analyse
d’images, films, textes – mettront en jeu
les spécificités de l’image photographique en tant qu’enregistrement.
Cette notion suppose un principe de
trace et d’empreinte dont l’économie,
entre le reliquat et la perte, implique des
lois qui régulent aussi les fonctions de
la mémoire. La nature indicielle de
l’image obtenue par contact lumineux
induit un décalage entre le réel et sa
représentation et c’est à partir de
l’attention portée à ces relevés que les
étudiants produiront un projet sous la
forme de leur choix : projection,
impression, écran, etc.
Une partie des séances sera consacrée à
la présentation de ces recherches mises
en commun pour la discussion et les
commentaires.
Surfaces sensibles
L’invention de la photographie date d’il y
a deux cents ans à peine, mais l’image
naturelle – non faite de main d’homme,
est un fantasme ancien.
Une approche anthropologique de
l’image mécanique nous permettra
d’aborder quelques unes des formes
premières qui l’ont annoncée à travers
l’histoire de la représentation – camera
obscura, voile de Véronique, mandylion,
etc. À partir de ces notions, nous
ouvrirons un dialogue avec des œuvres
contemporaines et différents langages
photosensibles, avec à l’appui des
séances d’analyse d’œuvres, une
approche méthodologique et des
références théoriques.
Les étudiants auront à mettre en œuvre
un projet d’images fixes ou en
mouvement sous la forme et le support
de leur choix : impressions, projections,
écrans etc. Une partie des séances sera
dédiée à la présentation des travaux en
cours pour une mise en commun des
expériences et des commentaires.
Eloy Feria
Art et changement
climatique – écologie
Cet enseignement, donné sous forme de
workshop, cours intensif, propose un
point de vue analytique sur la situation
actuelle de notre planète et questionne les
positionnements esthétiques vis à vis de
cette situation. Depuis notre participation
à l’Année internationale polaire API
2007-2009, notre enseignement se donne
comme objectif de mettre en relation les
pratiques artistiques actuelles avec
l’environnement et l’écologie. Les
étudiants, originaires d’horizons divers,
pays et continents, confrontent leurs
idées et leurs expériences et créent de
possibles collaborations de travail. Nous
étudierons les accords et désaccords
produits lors de COP 21 à Paris en 2015
et en particulier la participation des
artistes.
Points d’intérêt
et pratiques émergentes
Cette U.E semestrielle propose de mettre
en place des pratiques collaboratives, de
concevoir des dispositifs de pensée, de
développer les pratiques furtives, en
relation à notre environnement social,
naturel et mental. Nous disposons d’une
salle équipée d’ordinateurs, avec
connexion internet, programmes de
Descriptifs des cours
montage vidéo et de matériel audiovisuel
pour recevoir et envoyer nos
communications.
« Praxis et actions
contemporaines »
Il s’agit de mettre en exergue le travail
artistique et de recherche personnel de
chaque étudiant et d’en analyser les enjeux
esthétiques. Ainsi systèmes d’approche,
mises en situation, agencements, pratique
des workshops, pratiques furtives,
collaboratives ou « traditionnelles »,
dispositifs de pensée, retiendront notre
attention. Nous observerons, nous
documenterons, nous mettrons en relation
démarches et approches personnelles.
Marc-André
Figueres
Métiers de l’art
contemporain, enjeux
pratiques et théoriques
Il s’agira d’abord de permettre aux
étudiants de rencontrer des
professionnels qui couvriront un large
spectre de l’aspect privé de l’art
contemporain, en abordant des domaines
comme la maison de vente, les archives
ou même les conditions de production
d’un magazine. Des aspects matériels de
viabilité économique ou simplement
d’organisation qui s’offrent difficilement
à un premier regard, mais qui constituent
pourtant une part importante du système
artistique et qui en expliquent certaines
orientations. Outre des éléments
socio-économiques, les rencontres
permettront d’aborder des questions
relatives au statut de l’objet d’art au
cours de ce cycle : comment définir une
pièce si l’artiste n’est plus là (archive),
sans public (collection privée) ?
Sculpture : empreintes
et formes
Approche pratique de la sculpture, par le
biais de l’empreinte, consignant une
certaine manière de travailler (le corps,
les objets, la matière…) qui allie à l’art,
d’autres techniques spécifiques.
Plastiquement, il s’agit d’explorer et de
comprendre comment la recherche
plastique peut devenir un outil dans le jeu
expérimental de l’artiste. Cette approche
doit permettre d’élaborer, à partir des
bases traditionnelles, des techniques
propres à définir ainsi un champ
d’investigation personnel.
37
Fabienne
Flambard
Passage des pratiques
bidimensionnelles
aux pratiques
tridimensionnelles
Cet atelier de pratique vise à explorer les
passages des pratiques bidimensionnelles
aux pratiques tridimensionnelles et à
penser le développement d’une pratique
personnelle comme production de
relations. Il s’agira d’expérimenter,
d’interroger et de réinvestir des processus
de création, vécus collectivement, afin de
maîtriser différents moyens d’expression
(particulièrement le dessin et la
sculpture), puis de réinvestir ces
expériences et expérimentations pour
développer une pratique personnelle
théorisée et référencée.
Pratiques
et références
Cet atelier de pratique alterne des
séances de pratique en atelier et dans des
institutions culturelles. Il s’agira de
développer une pratique artistique et de
maîtriser différents moyens d’expression
(particulièrement le dessin et la
sculpture) par l’exploration des diverses
possibilités de relation à la référence. Cet
atelier vise la maîtrise des moyens
plastiques, la construction d’une posture
critique et une conception élargie des
pratiques de référenciation.
Zoe Forget
Méthodologie (Analyse
de l’image photographique)
La réflexion théorique sur l’image
photographique trouve un outil solide et
nécessaire dans l’analyse de l’image, que
celle-ci s’exprime dans son unicité ou
dans la perspective plus large du langage
visuel développé par un auteur. Les
motifs de punctum, de noyau de sens ou
bien de « champ lexical » permettent
d’approcher l’image et de développer un
discours tout à la fois circonstanciel et
constitutif d’une pensée propre, éloignant
ainsi l’écueil de réfléchir l’image sans
l’incarner et sans se confronter aux
raisons artistiques, humaines ou
techniques qui l’ont fait advenir. Dans
cette perspective, l’analyse de l’image
photographique rappelle à celui qui s’en
empare de manière réflexive et théorique
38
que celle-ci est aussi un objet autonome,
qui impose un premier temps
d’observation et de compréhension. La
réactualisation de discours associés à
certaines images iconiques (ex : Le Baiser
de la Victoire à Times Square de Alfred
Eisenstaedt et sa relecture féministe
contemporaine) permettent de mesurer la
puissance de fiction et / ou de mythologie.
plasmaticité), et on se demandera en quoi
cette ouverture participe de la
« politisation de l’art » qui alors
s’imposait.
Emanuela
Genesio
Comment fonctionne
l’art contemporain ?
Abécédaire de l’art
du xxe siècle
Ce panorama sur le xxe siècle se
configure comme une enquête sur les
modalités, les instruments et les
dispositifs avec lesquels on aborde le
« système de l’art moderne et
contemporain ». Il s’agit d’un voyage à
l’intérieur des problématiques relatives à
la compréhension de l’œuvre à travers
l’analyse des matériaux et des
dynamiques de la création, avec une
attention particulière au lexique propre à
la critique et la théorie contemporaine.
Véronique
Giroud
Avant-gardes, esprit
moderne, politisation
de l’art et « cultures
de la distraction »
Alors que le doute envers les possibilités
radicales des avant-gardes s’était déjà
installé, Paul Klee en exprime toute la
complexité quand il avoue rêver d’une
œuvre de vaste envergure, alors qu’il
n’est plus certain de pouvoir la réaliser,
faute de soutien populaire. Construire
quelque chose est, dès 1925, une
nécessité partagée qui impliquait « d’être
ouvert à tout ». Si l’humour noir, le
suranné et l’illumination profane sont
déclarés modernes, « L’esprit moderne »
est également cherché auprès des cultures
de la distraction et plus particulièrement
auprès des films « d’attraction » (du
Cuirassé Potemkine à l’érotisme de bazar
d’Hollywood).
On interrogera les enjeux de l’apport
fécond et constructif pour les pratiques
artistiques des qualités propres aux
cultures de la distraction (proximité,
littéralité, action pure, vertus de
l’absurde, rire destructeur, « caractère
extérieur », vie des images, imagicité et
Descriptifs des cours
Jérôme
Glicenstein
L’objet de cet intensif de méthodologie
est de découvrir en cinq jours le
fonctionnement du milieu de l’art
contemporain. En quoi celui-ci se
différencie-t-il de celui des autres formes
d’art ? Comment (et où) les œuvres
sont-elles produites ? Comment les
montre-t-on, les vend-t-on ; comment
diffuse-t-on des informations à leur
sujet ? Comment travaillent les artistes et
les intermédiaires de l’art ? Qu’est-ce
qu’une collection, une galerie, un centre
d’art, un musée ? Une enquête réalisée, à
partir de ces éléments dans différents
lieux parisiens, permettra de mieux
comprendre les relations entre ces
multiples instances ainsi que les logiques
qu’elles sous-tendent.
Théories de l’exposition :
recherches et méthodes
Ce cours de méthodologie est ouvert
prioritairement aux étudiants du Master
« Médiation : art et publics », mais il
accueille également les autres étudiants
de Master effectuant leurs recherches
dans les domaines théoriques ou
pratiques liés aux questions de
commissariat d’exposition, de
muséologie, d’art contemporain,
d’histoire de l’exposition, de médiation,
de scénographie, de monde de l’art… ou
domaines apparentés. Les étudiants de
Licence se destinant à la formation MAC
peuvent également suivre ce cours. Il
s’agit de traiter, sous forme d’atelier
d’écriture, des questions de méthodologie
de la recherche liées à ces domaines.
Emmanuelle
Guédon
Atelier intensif
de pratique
Atelier de pratique visant à travailler
l’affirmation et la maîtrise de moyens
d’expression relatifs à l’image et aux
modes de représentation (picturaux et
graphiques essentiellement), ayant pour
vocation la préparation du CAPES et de
l’agrégation externe. Un travail sur la
représentation du corps à partir de 3
modèles vivants y sera proposé. Corps à
l’œuvre, corps dans l’œuvre et corps de
l’œuvre seront travaillés. Le dernier jour
sera consacré à une appropriation de ce
travail dans une pratique plus
personnelle.
d’autres champs et tout particulièrement
avec celui de l’art contemporain.
Peinture, corps, image
Partant de la démarche artistique
personnelle des étudiants, le cours
propose d’étudier la création artistique
contemporaine dans ses relations avec
l’environnement. Il s’agit pour chaque
étudiant d’interroger sa pratique
personnelle par rapport à son sujet de
recherche et son articulation avec les
pratiques artistiques contemporaines qui
mettent en jeu la question du lieu
(espaces naturels, espaces urbains etc.)
pour faire émerger une pensée plastique
autonome et faciliter le développement
d’une réflexion combinant pratique
artistique et recherche théorique.
Atelier de pratique visant à explorer
diverses possibilités plastiques relatives à
la peinture, à travailler l’émergence, le
développement et la maîtrise progressive
de moyens d’expression picturaux. Il
s’agira de travailler la relation entre corps
et peinture, entre peinture et image. Des
processus de création seront mis en
œuvre et interrogés au regard d’un champ
artistique et théorique, afin d’en
comprendre les modalités et les enjeux.
Sara Guindani
Pouvoirs des Images
Ce cycle de conférences se propose
d’aborder le sujet du pouvoir des images
selon une double perspective : d’un côté,
nous prendrons en considération la
manière dont le pouvoir est créé, véhiculé
et légitimé par des images – l’étude de
Louis Marin sur le « portrait du roi » reste
une référence à ce sujet.
De l’autre côté, les images semblent
cependant posséder elles-mêmes des
pouvoirs – la progression de
l’iconoclastie et la remise en question de
la liberté d’expression font écho à ce
sentiment de menace exercée par les
images.
Les deux aspects de cette perspective
soulèvent la question du rôle des images,
de leur interprétation, des conditions de
leur circulation dans un espace
« globalisé » qui reste encore en grande
partie indéfini et dont les effets sont
souvent imprévisibles.
L’oscillation des images entre une
sauvegarde du pouvoir institué et leur
capacité d’insoumission sera le fil rouge
de ce cycle de conférences.
Jérôme Gulon
Entre art et environnement
Proposition pour une
pratique réflexive
contemporaine
Nathalie
Hamard-Wang
Art postal,
mail art et mail art
networking
Des différentes tendances qui se
manifestent dans la sphère artistique
actuelle apparaît l’utilisation des médias
de communication. Les supports de
correspondance de la Poste, son système
complexe d’acheminement et de
distribution et les technologies
sophistiquées des télécommunications
liées à l’échange à distance sont
considérés également comme des outils
artistiques. Cette acquisition ou cette
extension d’outils de la communication
mis à la disposition de l’art n’est pas
nouvelle. Ce cours propose une approche
historique, esthétique et plastique de
plusieurs activités artistiques liées
principalement à ces deux institutions.
Nicolas
Heimendinger
Art et nature et art urbain
Avant-gardes
et néo-avant-gardes"
Ce cours propose un croisement entre
pratique et réflexion théorique autour des
questions mettant en jeu art et nature et
art urbain. Le travail se base sur le projet
de l’étudiant et établit des liens entre sa
production et une transversalité avec
Ce cours se propose d’introduire
aux notions d’avant-garde et de
néo-avant-garde, en prenant pour point
de départ deux lectures opposées :
l’influent article « Avant-garde et kitsch »
Descriptifs des cours
de Clement Greenberg et la Théorie de
l’avant-garde de Peter Bürger,
récemment traduite en français, offrent
en effet à trente-cinq ans d’intervalle
deux définitions antithétiques de
l’avant-garde : d’un côté l’aspiration à la
pure autonomie de l’art, de l’autre
l’utopie d’une fusion de l’art dans la vie.
Cette opposition schématique manifeste
l’ambivalence fondamentale de l’idée
d’avant-garde artistique, dont il faut
retracer l’histoire et les usages depuis son
invention au xixe siècle. Son actualité et
ses enjeux, aussi bien sociaux et
politiques qu’esthétiques, peuvent être
abordés sous deux angles
complémentaires : d’une part à travers
l’esthétique issue de la tradition marxiste
de l’École de Francfort, dont Peter
Bürger se réclame, pour discuter
notamment du problème de l’autonomie
de l’art moderne ; d’autre part en suivant
les théoriciens liés à la revue américaine
October et à la « critique
institutionnelle », qui ont largement
commenté les thèses tant de Bürger que
de Greenberg – et en particulier pour
prendre la défense, contre l’un et l’autre,
des néo-avant-gardes des années 1960
et 1970.
Les institutions de l’art
contemporain
L’émergence de la catégorie d’art
contemporain, depuis les années 1960,
tient à une importante reconfiguration
sociale et institutionnelle du champ
artistique, autant qu’à des évolutions
strictement esthétiques. Trois grands
pôles institutionnels peuvent être
distingués en première approche : les
musées et les lieux d’exposition, que ce
soit des instances de consécration
officielles ou des « espaces alternatifs » ;
le marché de l’art contemporain, des
galeries et des maisons de vente aux
collections publiques et privées ;
l’intervention de l’État et des pouvoirs
publics enfin à travers les politiques
culturelles, dans la mesure où elles
concernent les arts plastiques. Les
profondes mutations qui ont affecté
chacun de ces pôles entre les années
1960 et 1980, et surtout la redéfinition de
leurs rapports mutuels, dans le sens d’une
intrication accrue, continuent de
structurer les développements de l’art
contemporain. Empruntant à la fois à
l’histoire et à la sociologie, l’étude
différenciée des institutions artistiques
permet de dépasser ou de nuancer
certains lieux communs relatifs à la
marchandisation de l’art, à son
institutionnalisation, à sa récupération
par l’État ou le marché.
39
Isabelle Hersant
Art et psychanalyse,
deux objets pour un sujet
Inventeur du ready-made, Duchamp est
moins connu pour le « coefficient d’art »
qui désigne la part non intentionnelle de
toute œuvre. Ainsi théorisée par un artiste
même, la référence à l’inconscient
psychanalytique est en ce sens
inaugurale. Mais au-delà, le cours portera
sur l’écart entre l’approche interprétative
qui fut celle de Freud, cherchant
l’inconscient de l’artiste à travers l’œuvre
qu’il crée. Et l’approche spéculative qui
fut celle de Lacan, cherchant
l’inconscient de l’art à travers l’œuvre
qui appelle l’artiste à créer.
Histoire des théories et de
la philosophie de l’art
Ce cours a pour visée l’initiation à
l’histoire des théories concernant l’art.
Il portera sur l’étude des textes
fondateurs. Entre xviiie et xixe siècles,
il s’agira de dégager les concepts
élaborés par les grands auteurs (Kant,
Hegel, Nietzsche…).
Le corps dans l’art
contemporain
Si d’hier à aujourd’hui et de la tradition à
la modernité, le corps s’est toujours
imposé en tant que sujet prééminent de
l’art, c’est qu’il est la raison même de la
représentation.
Ce cours propose l’étude du corps-sujet
tel que l’art contemporain se l’est
approprié, renouvelant pour ce faire le
postulat des origines dans lequel il
s’enracine tout à la fois.
A savoir que s’il y a représentation, c’est
qu’il y a un corps à représenter. Ou à
présenter, pour autant que l’on parle de
ruptures emblématiques dont la
performance constitue ici l’opérateur
principal.
David Hoare
L’apprentissage du dessin
par le carnet de croquis
Le but du cours est d’initier les étudiants
à la pratique du dessin, en commençant
par la base, c’est-à-dire par le carnet. Il
s’agit d’apprendre aux étudiants à voir, à
observer, en vue d’aboutir à une
production formelle conséquente qui ne
saisit pas uniquement le contour arrêté
40
des objets, mais qui réussit à conserver et
à manifester des contrastes et des
dynamiques sur le papier. Quelques bases
techniques seront données au début du
cours, et l’on tâchera de varier les
approches graphiques tout au long du
semestre. Les outils utilisés seront le
crayon gras, la plume, le kalam, le
pinceau, le lavis.
La cybernétique dans l’art
contemporain, l’exemple
de Mark Lombardi
Le but de ce cours est d’amener les
étudiants à se questionner sur les
« Nouvelles formes de la politisation de
l’art », comme l’indique le titre de ce
premier chapitre. Cette interrogation se
fera à partir de l’exemple de l’artiste
américain Mark Lombardi, des œuvres
de Bureau d’études, et de la notion, issue
de la pensée de Walter Benjamin. On
insistera également sur la spécificité
informative des œuvres, et leurs rapports
avec l’ère cybernétique qui semble
s’amorcer aujourd’hui.
Les affiches plasticiennes
Ce cours d’initiation vise à expérimenter
la transposition d’un vocabulaire de
formes plastiques au format de l’affiche.
A travers des recherches manuelles
(collages, dessins etc.), il s’agira de
comprendre et de mettre en œuvre ce
qu’elle peut avoir de commun avec la
pratique artistique, tout en saisissant la
particularité de ce format d’arts
appliqués qui impose une certaine
économie de moyens. Le cours est
traversé de références modernes et
contemporaines, de Lautrec à la
Sécession Viennoise en passant par John
Heartfield, Miro et d’autres, et vise
notamment à faire saisir par la pratique
les propriétés esthétiques de l’image,
comme « rapprochement juste de deux
choses lointaines ».
Montages
Ce cours propose aux étudiants de faire
des images. Nous nous approprierons
différentes techniques de montage (terme
à prendre au sens large, et non au sens
restreint du montage vidéo), par la
rencontre sur différents supports
d’images et de phrases. On commencera
par un carnet, viendra un collage grand
format et enfin un petit film. L’idée est de
réussir à combiner du texte et de l’image,
de façon à faire surgir un sens nouveau,
une image nouvelle, qui dépasse la
simple addition des éléments de départ.
Descriptifs des cours
Charlotte Hubert
Je suis à l’art comme
une sardine est à l’huile.
Nous avons tous, planquée quelque part
dans un recoin de nos placards, une boîte
de sardines à l’huile. Rien de plus banal,
de plus usuel, de plus commun me
direz-vous qu’une boîte de sardines à
l’huile. Et pourtant, nous nous
attacherons à démontrer qu’il s’agit de la
conserve par excellence, celle que l’on
ouvre par dépit, le jour où frigo, placards
et autres garde-manger sont vides.
L’art peut être une affaire de mots et
d’huile d’olive dont la forme est un
vecteur servant de prétexte au langage.
Lecture de l’horoscope, art sans talent,
cadeaux de noël pourris, voyages fictifs,
résolution d’un fait divers (…), c’est par
l’action que vous explorez la plasticité du
langage en utilisant le medium de votre
choix. En parallèle, nous décortiquerons
les autos filmage de Pierrick Sorin, l’art
sans talent de Jacques Lizène ou encore
les œuvres sabotées du collectif Présence
Panchounette.
La peinture est à l’huile comme la
sardine est à l’huile.
Clémence Imbert
Les grands musées
d’art moderne : un cadre
de pensée
Les musées d’art moderne occidentaux
(Europe, États-Unis) collectionnent et
exposent des objets toujours plus divers,
chronologiquement (des impressionnistes
à l’art numérique) et formellement (de
l’œuvre d’art plastique au design, en
passant par la photographie, le spectacle
vivant, ou le livre). À partir de l’exemple
de quelques grands musées, nous verrons
comment les institutions muséales gèrent
et justifient cette pluridisciplinarité, et
comment leur étude permet d’éclairer la
question des frontières entre art et
non-art, culture savante et culture
populaire.
Travail personnel
et rédaction
« Comment travailler ? » Ce cours entend
préparer les étudiants aux méthodes de
travail, essentiellement personnel,
qu’exige l’université. Comment utiliser la
bibliothèque universitaire ? Que faire des
bibliographies distribuées par les
professeurs ? Comment prendre des notes
sur un livre, une conférence ? Comment
rédiger un devoir, un dossier ? En un
mot : comment tirer le meilleur profit
d’une année de licence.
Françoise Imbert
La danse contemporaine
et ses enjeux
Ce cours pratique proposera aux
étudiants l’exploration des différentes
approches du mouvement dansé, et les
principes de son écriture, élaborés par les
chorégraphes à partir du début du
xxe siècle et jusqu’à nos jours.
L’enjeu sera d’éprouver pour
comprendre. (Pour exemple la chute dans
son sens propre puis symbolique, la
gravité, l’équilibre, la stabilité…)
La danse questionne l’existence au plus
près, confrontée à la question du
vocabulaire, du système, du style, de la
mode, de l’environnement social,
psychologique et politique.
Au travers de son expérience physique,
l’étudiant sera amené à traverser ces
questions que l’histoire de la danse a
posées dans son développement et ses
différents partis pris actuels.
Le corps poétique
Le corps dans l’espace et le temps.
Improvisation et composition sur
l’espace intérieur, périphérique et lointain
en solo et à plusieurs. Exploration des
plans, des volumes, du tracé, la ligne, le
point, le trait, le contraste, le climat.
Étude de la matière du mouvement : fort,
léger, lourd, épais…la notion de forme,
de champ, de centre, chaque partie du
corps pouvant être centre. La préparation
physique sera basée sur les fondamentaux
de la kinésiologie et de l’énergétique :
détente, mental/émotionnel/physique par
le« Do in » (shiatsu), les chakras (yoga).
Cet échauffement aura pour effet
d’éveiller l’étudiant à l’émergence future
de son propre vocabulaire en partage
avec celui des autres : un processus
silencieux, terrain de l’acte créateur.
Juliette Iturralde
Dessin, narration
et illustration
Ce cours propose de pratiquer le dessin
pour raconter. Comment peut-on
communiquer « une suite de faits » par
l’image dessinée ? Cette question nous
permettra d’expérimenter différentes
typologies du dessin et de nous
confronter à des problématiques
d’illustration. Comment traiter
graphiquement une narration ? Comment
fonctionnent les codes de l’image? Quels
rapports le récit et l’image peuvent-ils
entretenir ? A partir d’un corpus de récits
de natures variées (faits-divers, contes,
notices explicatives…) nous
expérimenterons différents types de
techniques ( noir/blanc, couleur) et de
traitements. (figuratif, non-figuratif,
critique, parodique, symbolique…). Il
s’agira d’amener les étudiants à une
maîtrise progressive des moyens
d’expression et de les accompagner dans
leurs recherches personnelles.
Le dessin en couleur
Fanzine
Emeline Jaret
Ce module propose de travailler le dessin
dans la perspective d’une publication
imprimée que l’on peut appeler fanzine.
S’inscrivant dans la longue histoire des
publications hors des circuits officiels, le
fanzine constitue un medium privilégié
de recherche graphique et de diffusion.
Jeunes talents et auteurs reconnus y
cherchent sans contraintes commerciales
les formes à venir. Nous travaillerons des
techniques de dessin en noir et blanc
(encre de chine, feutre, papier
découpé…) pour permettre une
multiplication à la photocopieuse. Nos
recherches porteront également sur la
mise en forme et l’organisation des
fanzines. Il s’agira d’accompagner les
recherches personnelles de chacun afin
de favoriser le développement et la
maîtrise progressive des moyens
d’expression.
Frédéric Jacquin
Ce cours proposera une série d’exercices
de dessins sur différents motifs, à partir
d’encres de couleurs et de gouaches. Il
sera l’occasion d’une expérimentation et
d’une confrontation avec le dessin en tant
que tel, mais dans son rapport direct avec
la couleur, comme antichambre d’une
suite à donner dans l’accomplissement de
l’image peinte. Prise en compte des
obligations de maîtrise de l’espace, de
maîtrise du langage graphique et de
maîtrise de la couleur. Le travail se
déroulera de petits à grands formats au
fur et à mesure des séances et exercices.
Des liens entre littérature
et arts plastiques
La remise en cause de la figure de
l’artiste : un paradigme de la pensée
artistique de la seconde moitié
du xxe siècle.
François Jeune
La peinture en jeu
Dans cet atelier pratique, la peinture sera
considérée de manière élargie, en
extension de ses constituants couleurs
matières et structures. L’objectif de ce
cours pour l’étudiant sera de repérer à
partir de travaux d’atelier et de visites
dans les galeries, de situer, d’analyser, de
développer et d’orienter les enjeux
picturaux de sa pratique personnelle.
Le dessin comme processus Les enjeux de la peinture :
dans la construction
série et sérialité
picturale
Ce cours proposera de revisiter une
méthodologie éprouvée par les peintres
au cours des siècles précédents, à savoir
la construction d’une image peinte, en
passant par toutes les étapes
intermédiaires du dessin et de l’esquisse.
Le sujet sera posé au départ. Il aura pour
cadre l’espace urbain et devra mettre en
scène plusieurs personnages en
interaction. Chaque étudiant aura à
développer une suite d’approches
plastiques qui le conduiront à la
réalisation finale en grand format d’une
peinture (gouache/acrylique).
Dans cet atelier intensif de pratique/
ouverture, les étudiants seront invités à
développer un projet personnel sous
forme d’une série picturale investie dans
ses enjeux artistiques. En parallèle apport
sur l’historique de la série et la théorie de
la sérialité. Comment transformer dans la
création la quantité en qualité ? Atelier
intensif ouvert sur projet soumis à
l’enseignant. au courant du premier
semestre.
Pratiques et théories
contemporaines
de la couleur
Dans cet atelier intensif, nous mettrons
en œuvre sous forme d’expérimentations
Descriptifs des cours
41
plastiques et de retours théoriques – à
partir des écrits des peintres notamment
– , différentes expressions
contemporaines de la couleur :
color-field, couleurs ready-made,
couleurs locale et globale, monochromie
ou polychromie, etc. Le but pour
l’étudiant étant de comprendre mieux par
sa pratique les enjeux de la couleur
aujourd’hui. Les pré-inscriptions au
secrétariat sont limitées à 25 étudiants
qui devront venir le premier jour de
l’atelier intensif avec matériel de peinture
(acryliques etc.) et supports.
Mounira Khemir
Je t’envisage – L’image
de l’autre
À partir des propos d’Emmanuel Lévinas
sur le visage dans Éthique et infini et de
la grande exposition sur le portrait
photographique (Musée de l’Élysée,
Lausanne 2004), démontrer le pouvoir de
l’image dans la représentation de l’autre.
Territoires de l’art,
confrontations et passages
Le mythe de Babel revisité. Partant de la
nouvelle de Borges comme
représentation narrative imagée et de la
pensée d’Édouard Glissant dans Poétique
de la relation, démontrer pourquoi et
comment ce mythe a pris une coloration
positive. Exemples choisis dans l’art
contemporain, la danse et le cinéma.
Hyeon-Suk Kim
La créativité et
la pensée du zen
Le mot zen est utilisé au sens de sagesse
ou de tranquillité lorsque l’on dit « sois
zen ! » dans la vie quotidienne, ce qui
n’est pas loin du sens originel du mot zen
et de l’état où se trouvent les personnes
qui le pratiquent. Cet état du zen est
un état paisible et silencieux en associant
le contrôle du corps et la concentration
de l’esprit. Ce sens de la sagesse, cette
pensée du zen, a séduit de nombreux
artistes. Ce cours propose d’étudier
les œuvres contemporaines à travers la
réflexion et la résonance de la pensée
du zen.
Le sens du vide
dans l’art contemporain
Quel est le sens du vide dans l’art
contemporain ? Le sens du vide est-il
différent de celui que l’on connaît ? Le
mot vide qui signifie le rien, le néant ou
l’absence de matière, a-t-il un autre sens
dans l’art ? Le vide qui est semblable, au
premier regard, à un espace nu, à une
page blanche ou à un écran blanc, est
servi comme un support indispensable
dans l’art. Cet espace vide qui est
considéré comme un support ou l’espace
blanc dans la peinture qui paraît non
peint, comparable au concert de silence
de John Cage, serait-il un lieu de
résonance ou d’imagination ? Ce cours
propose d’observer de quelle manière le
vide se dévoile et se manifeste dans l’art
contemporain, et le rapport entre vide et
plénitude.
Le sens du trait et l’art
du pinceau dans l’espace
pictural
Apprendre l’art du pinceau et manier
toutes les gammes de couleurs sont des
éléments indispensables dans la peinture,
tout comme faire un simple trait. La
notion d’un simple trait peut se trouver
dans l’esprit du Tao. Et savoir tracer les
traits de mille façons signifie faire vivre
des phénomènes de mille façons.
Représenter l’objet par le trait, c’est
rendre visible « la subjectivité » et la
spiritualité de l’artiste. Le trait est
fondamental dont sa métamorphose, la
synthèse et les combinaisons successives
vont exprimer la diversité des
phénomènes. Ce cours propose de
réaliser un travail personnel par diverses
techniques et de trouver son originalité.
Maren Köpp
Cinéma et
art contemporain
Dans ce cours intensif nous analyserons
des films qui ont donné lieu à des
remakes ou à des reprises faits par des
artistes.
À la fin du cours chaque étudiant fera
l’analyse d’un film de son choix, ainsi
que la proposition d’une reprise à partir
de ce film.
Entre les films
Dans nombre de cas, les artistes
contemporains utilisant la vidéo, ne
42
Descriptifs des cours
voient pas nécessairement leur travail
dans une continuité de l’art vidéo et de
son histoire, mais font référence au – ou
travaillent à partir du – cinéma. On
retracera différentes histoires du cinéma,
« rigoureusement subjectives », des
histoires d’échos, de citations et de liens
qui se sont faits à partir du cinéma et qui
se poursuivent dans l’art contemporain.
Histoire(s) 0de la narration
On questionnera la qualité diégétique
d’un choix d’œuvres d’art contemporain.
Comment ces œuvres racontent des
histoires ? Et à quelles nouvelles formes
de récits donnent-elles lieu – récits
parallèles, ouverts, fragmentés, en
boucle, en spirale, sous forme de
labyrinthe ou autres ?
Quand l’art contemporain use des
moyens du littéraire et du
cinématographique, emploie des citations
littéraires ou filmiques ou fait appel à la
dimension narrative du cinéma, les
degrés de fiction des œuvres varient, elles
ont parfois juste un air de narration, sont
des « presque fictions » – mais pas
seulement.
I/T – Image/Texte
Il sera question d’œuvres et de films
(d’artistes) dans lesquels images et texte
coexistent – sans que le texte soit une
explication de l’image, ou l’image soit
une illustration du texte. Leurs manières
de rentrer en relation sont multiples –
quand le texte prend forme, devient une
« image-texte », il se projette, défile dans
une temporalité et avec un rythme donné,
se superpose à l’image ou se lit en
alternance avec elle.
Les images et les mots peuvent rentrer
dans un dialogue, se contredire, produire
des tensions (créatrices d’associations)
ou parler le même langage.
Quel effet l’image a-t-elle sur le texte, le
texte sur l’image ? Et qu’est-ce qui se
crée entre les mots et les images ?
Claire Kueny
Faire, faire faire ou ne pas
faire : quand les attitudes
deviennent formes
Faire, savoir-faire, défaire, laisser faire,
faire faire, ne pas faire… De
l’apprentissage d’une technique à son
affranchissement se mettent en place
autant de gestes et d’attitudes qu’ont
toujours mobilisé les artistes et qui toutes
participent à la prise de position de
l’artiste dans la société contemporaine et
dans le monde de l’art.
Après une rapide traversée de l’histoire
de l’art à partir de la période médiévale
qui nous permettra de contextualiser la
question du « faire » dans l’art, nous nous
pencherons sur des pratiques artistiques
contemporaines – sculpturales en
particulier – qui ont cherché à se libérer
de l’objet au profit du geste et de
l’attitude. Marcel Duchamp qui inventa
le ready-made (« déjà-fait ») ; Robert
Filliou qui choisit la figure de
l’ « animateur de pensée » et l’exposition
d’Harald Szeemann When attitudes
become forms qui ne rassemblait pas des
« faiseurs d’objets », mais des artistes qui
« cherchaient au contraire à se libérer de
la forme » nous serviront de points
d’ancrages pour mener notre réflexion.
Car, si faire c’est fabriquer, réaliser,
construire, exécuter, expérimenter,
inventer, innover, c’est aussi défaire
(détruire), refaire, laisser faire (laisser
une place au hasard), faire faire
(déléguer) ou choisir délibérément de ne
pas faire. C’est, quoi qu’il en soit, agir et
s’engager – poétiquement, politiquement.
Ainsi, de la Verb List de Richard Serra au
Vide d’Yves Klein, des lacérations de
Lucio Fontana à la gestion de PME à
l’instar de Xavier Veilhan, nous
étudierons un ensemble de procédés de
création, à partir d’une sélection non
exhaustive qui envisagera différentes
figures de l’artiste selon son ancrage et sa
position dans la société contemporaine.
Sylvaine Laborie
Espace, contour, manière
Ce cours mutualisé se propose d’aborder
les relations entre l’œuvre et le contexte
de sa production. Distinguant les
approches sociale, culturelle et
esthétique, nous verrons comment la
représentation et la pensée de l’espace
sont fabriquées par leur époque et ce
qu’elles instituent en retour. Aussi
l’espace devient-il dépositaire d’une
signification, il est autant le moyen de
montrer que d’inventer le monde, celui
d’exposer la manière de l’artiste et la
valeur de tous les autres ; pour inventer ce
qui n’a pas été dit et, dans le même
temps, en inventer la nécessité collective.
À partir de la Renaissance italienne et
des mutations qui se sont cristallisées à
ce tournant de la pratique artistique
jusqu’à l’art contemporain, nous
explorerons diverses découpes : les
usages de l’autoportrait, la fabrication et
la diffusion de l’œuvre d’art, la naissance
et les vicissitudes du paysage, le
déplacement de l’atelier vers les
montagnes comme les pratiques
documentaires et leur retournement en
création. Ce cours est ouvert à tout
étudiant de l’UFR.
Figure, geste, manière
C’est au travers de la figure que nous
allons étudier les relations entre l’œuvre
d’art et le contexte de sa production.
Toujours avec la volonté de poser les
fondements d’une culture artistique, nous
nous attacherons à comprendre comment
le sens de la figure ne se résume pas à la
représentation du corps. Aussi, nous
aborderons les procédés formels et
culturels qui suggèrent la présence, tout
en questionnant au travers du geste cette
conception de la physionomie, de
l’expression et de la subjectivité, à
laquelle s’ajoute une dimension invisible.
Il s’agira également de regarder l’histoire
de l’art selon différentes formes : l’étude
monographique, l’enjeu stylistique, le
regroupement thématique… Toujours à
partir de la Renaissance italienne jusqu’à
l’art contemporain, nous regarderons
aussi bien les Vénus que les Apollons,
avec pour visée la construction d’un
regard critique sur la psyché collective
qui s’y figure. Ce cours est ouvert à tout
étudiant de l’UFR.
L’art de reprendre
Nous prendrons appui sur l’œuvre de
Picasso, qui a créé en abondance par la
copie, la citation ou l’imitation (au point
qu’il semble résumer l’essentiel de ce qui
l’a précédé, tout en jouant d’une telle
permanence dans l’innovation qu’il
annonce les pratiques contemporaines),
pour activer un regard à la fois renseigné
et singulier sur la pratique artistique. Il
s’agira de reconnaître les œuvres, les
procédés, les définitions et les critères
historiques qui président à l’analyse
comme à la pratique plastique. Avec un
souci de méthode, cet atelier se propose
de remettre en jeu ces connaissances au
travers de la production de textes,
d’images, d’objets ou de situations qui
auront pour visée une série de reprises
variées, personnelles et collectives.
Jean-Noël
Lafargue
Atelier de Littératures
graphiques contemporaines
Ce cycle de six conférences accueillera
des auteurs qui se situent aux franges de
la bande dessinée et d’autres pratiques
telles que le design graphique, l’art
contemporain, l’illustration, la critique,
Descriptifs des cours
l’animation ou les médias numériques.
Le contenu et le calendrier des
interventions, en cours de conception,
seront détaillés sur le site http://www.
hyperbate.fr/dernier/ et sous forme
d’affichage à proximité de la salle utilisée
pour les conférences.
Introduction
à la programmation
multimédia
Ce cours est une introduction à la
programmation informatique appliquée à
la création artistique, avec le logiciel
libre Processing. D’autres systèmes
(javascript, actionscript, arduino, etc.)
pourront être évoqués. Aucune
connaissance préalable de la
programmation ou des mathématiques
n’est nécessaire, en revanche une grande
assiduité est requise. Le prolongement
(facultatif) de ce cours au second
semestre est le cours « Atelier de
réalisation multimédia ».
Sophie Lamm
« L’enfant dessine.
Figurez-vous »
Chacun de nous ayant été enfant a tracé,
dessiné, s’est exercé à la représentation
ou garde mémoire, quelque part en lui,
des sentiments variés des ces
expériences. Nous ne savons pas à priori
saisir ces souvenirs, sans en faire
l’exercice volontaire. Ils nous habitent et
nous ne savons pas toujours quoi en faire.
Réifier des sensations peut être un désir
discret enfoui chez certains étudiants
curieux de la question de la pédagogie ou
qui cherche à exprimer un regard
subjectif sur un projet de recherche
déterminé avec leur directeur. L’unité de
cours s’adresse à des étudiants qui
souhaiteraient dialectiser, discuter de
notre relation aux souvenirs contenus
dans nos dessins d’enfants, dans nos
esprits. Il s’agira de partir de la pratique
du dessin – en lien avec le dessin
d’enfant abordé comme objet d’étude,
objet miroir, outil de réflexion, comme
un retour à l’activité symbolique, liée au
modèle interne, en relation vers
l’extérieur mais provenant de l’intérieur
– pour acquérir, au fil des mois, une plus
grande confiance dans la prise de parole.
Ce postulat constitue une base de travail
pour approcher les questions de
transmissions puisque l’enseignement
quand bien même cela est irréalisable,
implique d’être à l’écoute des élèves et
en cela dans la réification de souvenirs de
soi-même ayant été élève.
43
Sophie Lapalu
De l’action à l’exposition
De l’art conceptuel à la performance,
certains artistes privilégient le process,
l’action et l’expérience au détriment de
l’œuvre figée et autonome. Nous
étudierons aussi bien les travaux en
eux-mêmes que les expositions
expérimentales qui accompagnèrent ces
mouvements, du début du xxe siècle à
aujourd’hui, afin de soulever les
questions liées à leur documentation,
conservation et exposition. Nous serons
amenés à visiter des expositions et
rencontrer leur commissaire, et nous
inviterons des artistes à présenter leurs
recherches.
« Mon art serait de vivre »
A partir de protocoles artistiques et
d’exercices, où la marche comme
l’espace public occupent une place
singulière, les étudiants, seuls ou en
groupe, sont invités à développer des
interventions, des performances, des
installations autour de cadre, d’hors
champ, de quotidien et de gestes
ordinaires. Ce cours s’appuiera sur une
analyse de ces pratiques dans l’histoire
de l’art des xxe et xxie siècles.
Michel Lascault
Amateurisme
(pratiques critiques
et pseudo-disciplines)
L’appropriation artistique de champs
disciplinaires étrangers aux arts
plastiques, tels que la musique, la
sociologie, le cinéma…, implique parfois
une faible technicité, mais des approches
singulières. L’amateurisme est une
position démocratique et parfois rebelle
aux cloisonnements. La singularité
compense l’inexpérience et ouvre des
territoires de pratiques artistiques. Il
s’agira de choisir un domaine de
recherche dans une discipline autre que
les arts plastiques et d’en produire un
travail plastique au sens large. Erik Satie,
Luigi Russolo, Eric Duyckaerts et le
violon d’Ingres seront quelques-uns de
nos repères ou contre-repères.
clôture et la concision de strips dessinés,
rejoués dans d’autres médiums, en
particulier la vidéo. En regard des
représentations critiques de l’artiste
(insincérité chez Broodthaers, charge
chez Paul McCarthy), mais aussi de
documents promotionnels d’artistes
contemporains, l’étudiant proposera une
ou plusieurs fictions de soi en tant
qu’artiste. Partant de l’idée d’Adorno que
la laideur est une résistance de l’art au
conformisme totalitaire, on cherchera
aussi une esthétique négative dans
l’ensemble de dérives plastiques autour
du personnage plasticien (dessin, photo,
strip, scène, vidéo). L’approche pratique,
où le dessin sera un but en soi, mais
jouera aussi un rôle dans la préparation
des projets, sera articulée à une réflexion
documentée sur la laideur. L’approche
fictionnelle permettrait de déjouer
certains pièges du narcissisme.
Nina Leger
Art et espace dans l’art
des États-Unis (1960-1980)
Ce cours a pour but d’aborder plusieurs
grands courants de l’art récent des
États-Unis (art minimal, art conceptuel,
Land art) en s’aidant d’une question :
comment ces mouvements reconfigurentils les relations entre l’art et l’espace ?
On s’interrogera ainsi sur les nouvelles
manières dont l’art figure ou transforme
l’espace. On abordera aussi la question
des espaces de l’art et de leur
bouleversement, puisque ces années
correspondent à un moment de critique et
de sortie de l’art hors du musée, vers des
espaces autres.
De l’image aux mots
Apprendre à regarder ; apprendre à voir ;
passer de l’image au texte : tels sont les
objectifs de ce cours. En s’en tenant au
medium pictural, il s’agira d’acquérir
d’abord les réflexes préalables à toute
analyse : comment lire une légende ?
Comment utiliser les informations
indiquées et comment comprendre leurs
implications ? Nous aborderons ensuite la
méthodologie de l’analyse et les
problèmes qu’elle soulève, depuis l’étude
de la composition picturale jusqu’à la
rédaction d’un commentaire.
Strip, sketch, vidéo :
l’artiste et la laideur
L’atelier tournera autour de l’élaboration
d’une image critique de l’artiste, dans la
44
Descriptifs des cours
Marie-Luce
Liberge
Esthétique(s) du risible
dans les images et violences
de l’histoire
Ce cours questionnera le caractère
subversif du rire dans les images et la
propension de celles-ci à figurer l’histoire
dans sa violence. Nous questionnerons
tout d’abord le rire comme moyen
rhétorique de l’image qui distancie la
représentation du réel. Pour ce faire nous
envisagerons notamment le rire dans le
Verfremdung brechtien en tant que
processus esthétique d’étrangeté et/ou de
distanciation qui parvient à proposer des
formes faisant cohabiter le rire d’une
part, et ce que Didi-Huberman nomme
« l’inouï de l’histoire » d’autre part. Par
ailleurs, nous questionnerons aussi le rôle
fictionnel du rire dans la forme pour
représenter la violence. Enfin, nous
mettrons en dialogues des images et des
œuvres d’artistes contemporains touchés
par la violence de l’histoire, qui
choisissent de figurer la violence par le
rire et inversement. Nous nous
pencherons notamment, par exemple, sur
les travaux de l’artiste irakien Adel
Abidin, de l’artiste libano-palestinienne
Mona Hatoum et sur ceux de l’artiste
chinois Yue Minjin. Nos analyses et
réflexions seront alimentés des textes
analytiques de Brecht, Bergson, Bataille,
Didi-Huberman…
Rire(s) dans l’œuvre
Ce cours questionnera le caractère
subversif du rire dans les images et la
propension de celles-ci à figurer l’histoire
dans sa violence. Nous questionnerons
tout d’abord le rire comme moyen
rhétorique de l’image qui distancie la
représentation du réel. Pour ce faire nous
envisagerons notamment le rire dans le
Verfremdung brechtien en tant que
processus esthétique d’étrangeté et/ou de
distanciation qui parvient à proposer des
formes faisant cohabiter le rire d’une
part, et ce que Didi-Huberman nomme
« l’inouï de l’histoire » d’autre part. Par
ailleurs, nous questionnerons aussi le rôle
fictionnel du rire dans la forme pour
représenter la violence. Enfin, nous
mettrons en dialogues des images et des
œuvres d’artistes contemporains touchés
par la violence de l’histoire, qui
choisissent de figurer la violence par le
rire et inversement. Nous nous
pencherons notamment, par exemple, sur
les travaux de l’artiste irakien Adel
Abidin, de l’artiste libano-palestinienne
Mona Hatoum et sur ceux de l’artiste
chinois Yue Minjin. Nos analyses et
réflexions seront alimentés des textes
analytiques de Brecht, Bergson, Bataille,
Didi-Huberman…
Patrice Luchet
Expériences
de publications orales
Les étudiants élaboreront une série de
lectures publiques à partir du travail
d’écriture et de lecture de la poésie
contemporaine. La lecture publique de
textes, par l’écriture préalable, par
l’oralité et par la communication autour
de l’évènement sera expérimentée dans
l’espace public de l’université et dans un
lieu choisi par les étudiants. Les étudiants
mettront en voix et en espace des textes
d’auteurs actuels, puis écriront et liront
leurs propres textes pour interroger les
notions de lectures publiques, de
collectif, de participation du public. Des
liens pourront se tisser avec les pratiques
contemporaines des arts plastiques tels
que la performance, les arts des sons et
de l’espace qui poursuivent souvent les
mêmes questionnements. Aucune
compétence littéraire n’est exigée.
Tristan Mahou
Conférences
métiers de l’enseignement
artistique
Ce cycle de cinq conférences permettra
aux étudiants de découvrir plusieurs
types de pratiques de l’enseignement des
arts plastiques : Éducation Nationale,
Ville de Paris, structures associatives,
etc., afin de mesurer les enjeux
(possibilités et limites spécifiques à
chaque structure) de cette voie
professionnelle. Des interventions de
partenaires travaillant dans ses structures
seront prévues afin de faciliter les
échanges et prises de conscience du
métier d’enseignant.
Béatrice Martin
Dessiner en série
La pratique graphique est abordée dans
les relations entre dessin, temps et
espace. Divers formats, supports et
matériaux seront expérimentés, pour
mettre à jour les rôles de la gestualité, de
la temporalité, de la spatialisation, etc.
Au moins une séance de travail se
déroulera dans un musée. À partir des
dessins réalisés, nous aborderons la
question du projet personnel et des
notions liées aux enjeux de la
présentation et de l’exposition : (critères
de) sélection, variation, possibilités
d’articulation.
La cuisine dans les nuages
La cuisine dans les nuages sera un atelier
de créations et un lieu d’expérimentation
de l’esthétique relationnelle. Curieux des
liens de l’art et de la cuisine, les étudiants
réaliseront des créations alimentaires, des
photos, des dessins, des performances,
des événements. Un travail d’archivage
sera élaboré et donnera lieu, pour chaque
participant, à la constitution d’un blog
tenu tout au long du semestre. En fin de
semestre chaque étudiant composera un
livre d’artiste avec des dessins, des
photos et des textes documentant les
travaux réalisés. Nous nous intéresserons
aussi au design culinaire. Notre petite
kitchen pourra être mise dans le nuage
(cloud).
La pratique en projet
À partir de différentes notions renvoyant
au corps (peau, enveloppe, organe, « sans
organe », action, etc.), les premières
séances viseront à faire émerger des
pratiques et méthodes de travail
possibles. Les dessins, traces,
diagrammes, photographies, maquettes et
textes réalisés amèneront chacun à définir
un projet personnel, développé en
explorant et comparant plusieurs
médiums, protocoles et rapports au
spectateur. La recherche de références et
les visites d’expositions permettront de
situer et d’interroger la pratique. Se
posera ensuite la question de la
restitution, pour différents états ou
moments du projet à présenter, exposer,
installer. Ce cours s’adresse
prioritairement aux étudiants qui
envisagent la préparation du Capes Arts
plastiques.
Objet du quotidien,
objet hybride…
Central dans certaines démarches
artistiques apparentées à la sculpture ou
incluant des objets du quotidien, l’objet
peut aussi devenir hybride ou bien encore
P.O.F.(« prototype d’objet en
fonctionnement » de l’artiste Fabrice
Hyber). Les pratiques mises en œuvre
viseront à expérimenter diverses
approches autour de l’objet : graphiques,
picturales, photographiques et
sculpturales, etc. Seront abordées les
relations entre objet et mémoire, entre
Descriptifs des cours
œuvre d’art et « produit dérivé », art et
corps, art et publicité, espace du
quotidien et lieu d’exposition.
Pratique graphique,
lettre et image
(EC Méthodologie
fondamentale Entrée
à l’université)
Nous questionnerons les relations entre
lisible et visible, geste d’écriture et geste
graphique, croquis et brouillon,
prélèvement et collage. Un travail
d’écriture (au musée), face aux œuvres,
fera émerger des possibilités d’écriture.
De la question du titre à l’introduction
des lettres, mots ou texte dans l’espace de
l’œuvre, différentes modalités seront
explorées. Divers supports et formats
seront expérimentés, ainsi que les
extensions, de la page à l’écran ou au
mur.
Suivi de stages
Permanence hebdomadaire encadrant le
stage en milieu professionnel de 2e année
de licence.
Comment préparer et élaborer un rapport
de stage en lien avec votre cursus
d’études en arts plastiques ? Le suivi
proposé a pour objectif de vous
accompagner dans cette réflexion
personnelle, autour de ces questions. Les
rapports de stage seront à remettre
impérativement à l’enseignant référent,
aux dates fixées qui seront
communiquées par avance.
Cet atelier concerne les étudiants déjà
inscrits à l’atelier de Béatrice Martin en
2014-2015, qui doivent terminer ce
travail en L3.
Marie-France
Martin
Processus de création :
soi / le monde / l’art
Un intensif conçu en diptyque. Comment
donner forme à l’idée. Comment
entrelacer soi et le monde. Comment
exprimer l’inconscient dans les décors du
monde. Par petits groupe, nous mettrons
en place des ‘installations’ inspirées de
structures telles que bureau, salle de
conférence, salle de sport etc. afin de
confronter et dépasser la dualité entre
l’organique et le géométrique,
l’inconscient et le rationnel. Nous
construirons ces dispositifs avec le
mobilier existant, complété par des objets
45
ready made ou que nous fabriquerons.
Ces « installations » deviendront le
champ d’expérimentation à partir
d’expériences vécues ou fantasmées dans
le monde du travail. Ils permettront
l’expression des personnalités au sein de
ces ‘cadres’ élaborés ensemble, base des
petites formes travaillées dans l’intensif
de Patricia Martin : Approche d’une
pratique contemporaine : l’écriture/la
performance.
Patricia Martin
Approche d’une pratique
contemporaine : l’écriture /
la performance
Un intensif conçu en diptyque. Comment
développer une « écriture » (au sens large
du terme) dans laquelle l’espace et le
corps sont engagés dans des installations
actées, parlées, imagées. Chaque étudiant
est invité à apporter des matériaux (objet,
image, journal, livre, rêve, poème,
chanson, bout de film, etc.). Nous
élaborerons des liens inédits entre ces
fragments du monde, et, suite à la visite
d’une exposition choisie en fonction de
son potentiel d’ouverture, nous tisserons
des liens avec le travail entrepris pour le
prolonger et lui apporter une nouvelle
dimension. Comme le mot « intensif »
l’annonce, la présence et l’intensité de
l’implication de chacun seront
déterminants pour mener à bien de
l’inédit en expérimentant de petites
formes performatives en synergie avec
les dispositifs travaillés dans l’intensif de
Marie-France Martin : Processus de
création : soi / le monde / l’art.
Roberto Martinez
J’ai des jolies photos
à vous montrer.
Que montre-t-on quand
on fait une image ?
Dans ce qui se voit, dans ce qui est rendu
visible, quelle « présence est-elle
donnée » qui met le spectateur dans une
place où l’image reste à construire ? Pas
d’œuvre sans forme, donc sans choix
d’une détermination, sans règles de
composition (qui peuvent se démentir au
cours du travail par une innovation) et
sans règles de réception (H. Lefebvre, in
La Présence et l’absence). Nous
aborderons les processus et méthodes de
création d’images photographiques, dans
le contexte de l’art contemporain et nous
tenterons de pratiquer cette présence de
l’image.
46
Fabrice Masanès Philippe
Atelier d’écriture et critique Monfouga
d’art
Documenter son travail
Ce cours hebdomadaire (ou atelier
d’écriture) a pour but de faire écrire les
étudiants. Il s’agit donc de produire
plusieurs textes sur l’actualité artistique
en revêtant les habits du « critique d’art ».
Nous commencerons par une partie
méthodologie pour bien préciser les
multiples possibilités et les caractères de
la critique comme genre littéraire. Puis le
travail autour de chaque écrit se répartit
de la manière suivante : visites de
galeries, recherches pour le choix d’un
artiste ou d’une œuvre et atelier
d’écriture avec ou sans l’enseignant sur
l’artiste ou l’œuvre choisie par l’étudiant.
Écrire sur l’art de façon libre est un très
bon exercice où la pertinence du propos
et l’originalité se laissent deviner par la
qualité de la réflexion bien sûr, mais
aussi par le style d’écriture que l’on
adopte.
Vincent Mesaros
Photos montages :
le burlesque,
ou la représentation
transfigurée
– Art et images
Cours de pratique sur Photoshop
et Indesign
Le burlesque, ou encore l’absurde, le
comique, l’idiotie… sont autant de
regards décalés sur le monde et ses
apparences, autant de moyens de
l’appréhender comme une aire de jeux
pour en expérimenter les limites et
affûter son regard. Il s’agit, pour
paraphraser A. Camus, d’investir un
espace de liberté où dominent raison et
lucidité. Nous utiliserons les outils du
numérique en nous engageant à
contresens des chemins balisés, quitte à
nous confronter à l’incompréhension,
source de questionnements utiles sur
notre perception et ce qui fait œuvre.
Composer avec l’énigmatique, briser les
codes de la représentation, déconstruire
le sens et ériger le non-sens, sortir des
règles pour en créer de nouvelles… sont
autant de moyens que l’artiste emploie
pour susciter des questions en nous
divertissant. C’est ainsi que nous
procéderons au travers de différents
exercices, pour tenter de nous forger une
vision critique sur les images
environnantes.
Descriptifs des cours
Le travail artistique se doit d’être
documenté qu’il soit éphémère ou
pérenne. Nous réaliserons des travaux qui
seront présentés « en situation
d’exposition ». Nous verrons comment
documenter ces travaux suivant leur
mode de présentation : installation,
peinture, vidéo, performance, … La
documentation pourra prendre la forme
de sites web, de livrets, de vidéos, de
photos, accompagnés de textes. Nous
nous intéresserons aux documents
d’artistes.
Filmer le quotidien
À l’aide d’appareils photos, de
téléphones portables, nous filmerons des
scènes quotidiennes qu’il s’agira de
monter afin de créer une sorte de journal
intime vidéo, nous nous intéresserons
plus particulièrement aux gestes anodins
de la vie de tous les jours, à la notion de
répétition. Ordinateurs portables et
appareils numériques seront les
bienvenus afin d’individualiser les
productions. Nous créerons des
séquences vidéos à l’aide de logiciels
libres et des logiciels courants déjà
intégrés (movie maker sur Windows,
iMovie sur Mac OS). Des références
artistiques et théoriques seront proposés
tout au long du cours.
Pratique de l’installation
À travers différents sujets les étudiants
seront amenés à apporter des réponses
sous la forme d’installations. Nous
aborderons les différentes notions liées à
la pratique de l’installation, l’espace, la
mise en scène, la notion de In Situ,
d’immersion, d’éphémère. Nous verrons
également suivant les dispositifs
comment mêler des média comme la
peinture, le dessin, la sculpture, la
photographie avec des média plus
récents, tels que le son, la lumière, la
vidéo, l’animation numérique voire
interactive. Tout au long des séances, des
références artistiques seront mises en
relation avec les travaux des étudiants.
Jovan Mrvaljevic
Album de l’Europe :
Face B.
Actions et performance
dans l’Europe de l’Est
des années 1990
Ce cours porterait principalement sur
l’art de la performance et sur les actions
des artistes dans les pays d’Europe de
l’Est, leurs contextes d’apparition, leurs
particularités, leurs similitudes et leurs
différences avec l’art d’Europe
occidentale.
Félix Müller
Cycle de conférences :
mrcrdsgn
Ce cycle de conférences « mrcrdsgn »
(prononcez mercredesign), réalisé en
commun avec Alain Cieutat, donne la
parole aux designers au sein de
l’université. Des graphistes, des
dessinateurs de caractères
typographiques, des scénographes, des
galeristes, des designers objets et
environnementaux… viennent présenter
leurs travaux et leurs recherches.
Huit conférences sont prévues sur
l’année. Ces conférences, ouvertes à
tous, donnent lieu à l’attribution d’UE en
Licence et en Master (les étudiants
devront rédiger un commentaire
analytique de ces présentations).
Le calendrier des interventions est
consultable sur le site www.arpla.fr/
canal11
Inscriptions (nom, prénom, numéro
d’étudiant, niveau, numéro de partable)
exclusivement par e-mail à l’adresse :
[email protected]
Typographie élémentaire
La typographie – la mise en forme de
contenus écrits par la composition de
caractères d’imprimerie – est
omniprésente dans notre environnement
quotidien, mais rares sont ceux qui la
perçoivent vraiment. Pourtant, « sous
certaines conditions, la typographie peut
être de l’art » (Kurt Schwitters).
Ce cours a pour but de former l’« œil
typographique ». À travers
l’expérimentation pratique, les aspects
esthétiques des caractères et de leur
composition sont positionnés dans des
contextes historiques, politiques,
culturels et sociaux et comparés à
d’autres expressions plastiques telles que
l’art, l’architecture et la mode.
Il est recommandé de s’inscrire pour les
deux semestres.
Patrick Nardin
Effacer, défaire, dérégler :
une esthétique de la perte
Ce cours évalue des attitudes s’attachant
à ce qui fait défaut : effacements,
altération des captures d’images, flous,
dérèglements, ruines, found-footage etc.
Il s’appuie en particulier sur des œuvres
du cinéma expérimental et de l’art vidéo,
mais s’inscrit dans le contexte plus large
de l’art contemporain et du cinéma, en
interrogeant les intersections existant
entre des pratiques différentes. Peinture
et dessin peuvent ainsi être sollicités dans
un champ qui, a priori, leur est étranger.
D’une manière générale, il s’agit
d’aborder l’art à partir des considérations
qui se dégagent de l’étude de l’image en
mouvement, qu’elle soit électronique,
numérique ou cinématographique. Parmi
les questions abordées : le dérèglement
(autour de Nam June Paik), le flou, la
ruine, le flicker, le ralenti, la
surimpression, le tableau, les images
trouvées, le cinéma étendu, la sculpture
et le cinéma, l’installation, etc.
Effacer, défaire, dérégler :
approches pratiques
« Approches pratiques » constitue le volet
pratique du cours théorique proposé au
premier semestre. Il s’intéresse d’une
part à l’utilisation de techniques
« pauvres », c’est-à-dire fondées sur la
simplicité technologique, et d’autre part à
l’exploitation d’images « déjà-là »,
qu’elles soient fixes ou en mouvement.
Ce « déjà-là » désigne aussi bien des
objets physiques que des documents
trouvés sur internet, dans la mouvance
des pratiques du found-footage. Il s’agit
ainsi de produire des œuvres à partir des
appareils les plus couramment
disponibles (téléphones portables,
appareils-jouets, appareils numériques,
boîtiers divers) ou en s’appropriant un
matériel visuel préexistant. Les travaux
sont analysés et discutés en cours dans le
contexte de la recherche théorique
engagée au premier semestre. Compte
tenu de son orientation « pratique », ce
cours peut être cependant choisi de
manière autonome.
Images animées
« Images animées » est un atelier intensif
qui propose la création de films
d’animation pensés dans la sphère de
Descriptifs des cours
l’art contemporain ou du film
expérimental (dont les finalités diffèrent
de celles du « dessin animé » au cinéma).
Il s’agit d’une première initiation à des
techniques simples, impliquant des
solutions diverses, du dessin aux moyens
numériques. Élaboré dans un esprit de
découverte, il est ouvert aux étudiants de
première année exclusivement. Les cours
s’accompagnent de la projection de films,
à partir desquels il est possible de définir
des méthodes d’analyse et de production.
Richard Negre
Initiation au cinéma
d’animation / Découverte
de la discipline
Ce cours propose une présentation
théorique des principes du mouvement
animé et leur mise en pratique en vue de
mener un projet de création plastique. Il
s’agira d’expérimenter les différentes
techniques qu’offrent l’animation sur une
variété de médiums : dessin, peinture,
volume, photo, numérique. Par son
rapport singulier à la temporalité –
raisonnement en 25e de seconde
(25 images font une seconde de film) –
l’animation offre une autre approche de
la plasticité de l’image. Rythme,
immobilité, répétition, aléatoire,
composition, décontraction, cadrage,
geste, proportion, intensité, échelle,
rapports, respiration, tension : des notions
fondamentales de la peinture que
l’animation vient bousculer par le
mouvement et la transformation. Le
cours aboutira à la présentation d’une
vidéo regroupant l’ensemble des
techniques expérimentées.
Barbara Noiret
Le trompe-l’œil
dans l’installation
Ce cours aborde la technique du
trompe-l’œil à travers la pratique en
s’appuyant sur des exemples dans
l’histoire de l’art. De la peinture en
trompe-l’œil – de l’Antiquité à Giotto, Jan
Van Eyck, Andréa del Pozzo et la peinture
baroque… – à l’architecture et l’art vidéo
des années 1960 à aujourd’hui – Bruce
Nauman, Bill Viola, Pipilotti Rist…
1. Réalisation d’une fresque collective en
dessin
2. Par la projection photo, vidéo ou le
dessin, les étudiants réaliseront une
installation en trompe-l’œil.
Les notions de scénographie, montage
vidéo, performance, ingénierie lumière et
47
son, échelle, dessin en trompe-l’œil,
seront abordées. Des liens avec d’autres
disciplines peuvent se développer comme
le théâtre ou la danse, de nombreux
artistes ayant réalisé des œuvres
scénographiques pour d’autres domaines
artistiques. Les recherches et les travaux
seront réalisés à la fois de manière
individuelle et collective (constitution de
plusieurs équipes de 5 à 6 étudiants)
Matériel à prévoir:
fresque collective : un mètre, une règle,
des fusains, du scotch (et 1 ou 2 euros
pour le rouleau de papier kraft blanc
acheté collectivement par les étudiants)
installation en trompe l’œil : un mètre,
un vidéo-projecteur (selon les
installations et fourni directement dans le
cadre du cours), un ordinateur par groupe
d’étudiants, une clé USB.
Des lumières à l’art vidéo Parallèle entre l’histoire du cinéma et
l’art vidéo : du cinéma des frères
Lumières et de Méliès aux vidéastes
proches du cinéma comme Jonas Mekas,
Pierre Huyghe ou Philippe Parreno.
J’enseigne aux étudiants les différents
procédés cinématographiques imaginés
par certains réalisateurs pour passer du
réel au virtuel, quand la technologie
n’existait pas encore.
Afin de sensibiliser et former les
étudiants à la réalisation et à l’art vidéo,
je mettrai en place divers ateliers autour
des rapprochements ou différences entre
art vidéo et cinéma :
- le champ – hors champ et la place de la
caméra
- le portrait devant l’objectif : la caméra
comme un autre possible
- le corps et les mouvements de caméra
- les décors naturels, rétro-projetés et les
jeux de lumière devant l’objectif
- les points de vue et les jeux de
perspective
- les plans de coupe, les détails
- la captation sonore
- etc.
Réalisation d’une œuvre sur la
thématique des lumières :
« Lumières » de l’histoire de l’art,
lumière projetée ou rétroprojetée, lumière
naturelle, lumière
quantique, lumière des néons, lumière
photographique…
Installations autour de la lumière :
artistes utilisant la lumière comme
James Turell, Michel Verjux,
Olafur Eliasson, Anne Veronica Jansen…
Matériel à prévoir:
un mètre, une caméra, un smartphone,
un vidéo-projecteur (selon les
installations et fourni directement dans le
cadre du cours), un ordinateur par groupe
d’étudiants, une clé USB.
48
Miki Okubo
Exposition de soi et
dispositifs mobiles
Dans la société de l’information, divers
médias « mobiles » renouvellent la
conscience corporelle, la modalité
d’identité, ainsi que la construction des
récits. L’expérience créée par ces
dispositifs médiatiques tels Smartphone,
tablette et appareil photo numérique
introduit une nouvelle tendance dans les
activités expressives des artistes comme
des amateurs. En considérant la notion
d’exposition de soi contemporaine, on
analysera des phénomènes culturels
notamment ceux du Japon qui sont
fortement influencés par ces
technologies. L’observation de nouvelles
modalités autour de l’acte expressif sur
internet et dans l’art englobera diverses
représentations comme le blog et
l’écriture sur les réseaux sociaux, ainsi
que l’art de certains artistes traitant de la
situation spécifique suite au séisme de
Tohoku en 2011, comme Koki Tanaka,
Tadasu Takamine et Makoto Aida.
Création de romans
selon la nouvelle
dramaturgie et structure
littéraire
Dans notre société contemporaine, les
développements techniques des
dispositifs médiatiques et l’expérience
généralisée de la vie virtuelle modifient
profondément la construction littéraire
ainsi que la dramaturgie. Cette nouvelle
modalité de l’écriture de soi a généré les
nouvelles littératures fragmentées et
instantanées. Nos comportements
re-formés face aux créations littéraires
sur le blog et les réseaux sociaux ouvrent
une créativité inédite. À travers ce cours,
on réalise des créations littéraires de
différents types : nouvelles publiés sur le
mini blog, écriture autobiographique, et
ouvrage autofictionnel. On les diffusera
aux lecteurs sur internet ou encore on
éditera un livre papier en réfléchissant à
la meilleure stratégie. Ce cours pratique
sera conduit en relation avec le cours
théorique « Exposition de soi et
dispositifs mobiles ».
Katarzyna Ozga
Fil/Textile/Matériaux
souples
Pourquoi et comment utiliser les
matériaux souples dans la création
Descriptifs des cours
contemporaine ? Ce cours explore le
rapport entre les arts textiles et la
sculpture contemporaine. Nous allons
étudier des œuvres des artistes plasticiens
qui travaillent avec la fibre textile de
manière privilégiée depuis 1970. Ensuite,
nous étudierons les différentes techniques
de base de la « soft sculpture » ou l’art du
tissu ; dont la tapisserie, le tressage, la
broderie, le crochet, le papier végétal, et
les installations. Les étudiants vont
réaliser des devoirs individuels et
collectifs qui vont mettre en œuvre les
techniques étudiées.
Catherine Perret
Illuminations profanes
Ce cours destiné aux étudiants en arts
(toutes disciplines confondues) de
l’Université de Paris 8 ainsi qu’aux
étudiants niveau L de l’Ecole Nationale
des Arts décoratifs explore ce que
recouvre l’expression d’« illumination
profane » employée par Walter Benjamin
dans son essai sur Le surréalisme, dernier
instantané de l’intelligence européenne et
les œuvres qui, depuis le Surréalisme et
Walter Benjamin, pourraient relever de
cette catégorie. Avec l’illumination
profane, il s’agit de cerner quelque chose
de l’expérience artistique qui, aux confins
du mysticisme, de la magie et de l’
hallucination provoquée, renvoie
cependant à une appréhension
matérialiste et anthropologique de l’art,
laquelle est propre à l’époque de la
reproductibilité technique. Chaque
séance sera ainsi consacrée à une étude
de cas, qui de Joseph Cornell à Richard
Hamilton, de Bruce Conner à Daan van
Golden ou encore à Mark Leckey nous
sembleront appropriée.
Le cours aura lieu au semestre 2
à l’ENSAD les jeudi matin de
9 h 30 à 12 h 00.
Soko
Phay-Vakalis
Histoire et théorie
de la perspective
La perspective est l’art de donner
l’illusion de la profondeur sur une
surface plane. Afin de mieux comprendre
ce qui rend toujours actuel son héritage
dans les arts, nous étudierons ses origines
et ses évolutions, des expérimentations
successives des artistes jusqu’aux
fondements théoriques et pratiques de
cette costruzione légitima, au xve siècle,
avec Brunelleschi, Léonard de Vinci,
Piero della Francesca, Van Eyck…
L’étude du De Pictura d’Alberti permettra
de comprendre la révolution du regard
qu’inaugure cette science de la
représentation, dont la rationalisation de
l’espace-temps, la place de l’homme
dans le monde. Il s’agira également
d’analyser les jeux complexes d’espace
ainsi que les remises en question de la
perspective traditionnelle et de sa vision
monoculaire à la fin du xixe siècle
(Manet, Monet, Van Gogh, Gauguin) et
au début du xxe siècle (Braque, Picasso,
Matisse).
Chine/Occident :
de la langue de l’autre
à la transculturalité
Comment la rencontre de l’Autre
peut-elle être source de « malentendus
féconds » ? Face à la complexité du
monde contemporain, les artistes Huang
Yongping, Shen Yuan, Chen Zhen ou
Wang Du relèvent le défi de la
confrontation des cultures et des pensées
multiples. Ils témoignent du lent et
nécessaire travail en commun des
cultures qui coexistent, s’interpénètrent
ou s’empruntent les unes aux autres.
Dans ce sens, leurs œuvres singulières,
empreintes d’une dérision subversive,
représentent une force significative dans
la réorganisation de la culture globale;
leur dynamisme créatif fait voler en éclat
les préjugés tenaces, les clichés du « choc
des civilisations ». Dépassant les
frontières locales ou nationales, leurs
installations, qui allient des matériaux
bruts et éphémères, voire des organismes
vivants, nous invitent à l’inconfort
inhérent à tout rite d’initiation
extraterritoriale et transculturelle. Il
s’agit d’élargir le champ du débat de la
« traduction » et de l’hybridité culturelle,
incite à être attentif aux zones de friction
et de négociation, et à privilégier une
« esthétique du tremblement » si cher à
Édouard Glissant.
Le miroir dans l’art
contemporain
De quelles manières le miroir participe-til aux transformations de l’art
contemporain ? Que témoignent les
miroirs vides, déformés ou abyssaux ? Si
la perspective dont le miroir-plan est un
des emblèmes est remise en question au
xxe siècle, en quoi le dessaisissement du
regard (déhiérarchisation et brouillage du
point de vue unique) serait-il signe d’une
esthétique non mimétique ? Nous
analyserons les œuvres d’Anish Kapoor,
de Valeska Soares, de Philippe Segond,
de Philippe Ramette ou de Bruno
Peinado qui s’attachent à produire des
miroirs « non narcissiques », surfaces
réfléchissantes qui rompent avec
l’illusion mimétique ou avec la clarté du
monde réel.
recherche de méthodes et de désirs afin
de tenter de mettre en œuvre, à notre
tour, concrètement et collectivement, une
classe comme une œuvre d’art.
Francesco Poli
Formes de l’oralité
Nouveaux espaces,
nouveaux matériaux
Analyse des tendances internationales à
partir des années 1960. Du Pop art aux
courants actuels. Peintures, sculptures,
assemblages, performances, installations,
environnements, photo, vidéos et
vidéo-installations, Lectures d’œuvres
des principaux artistes.
Marie Preston
Sténopés, photogrammes :
initiation à la photographie
Comme initiation méthodologique à la
pratique artistique, il s’agira de fabriquer
des appareils photographiques
argentiques (sténopés) et de faire des
impressions directes d’objets sur papier
photosensible (photogrammes). Ces
pratiques qui sont à l’origine de l’histoire
de la photographie, continuent d’être
investies par les artistes contemporains.
Elles nous conduiront à explorer les
possibilités créatives des « pratiques
pauvres » photographiques afin
d’acquérir une compréhension technique
de ce médium et d’expérimenter
concrètement l’écriture de la lumière
(photographie).
Comment faire d’une classe
une œuvre d’art ?
Conçu comme un cycle de conférences,
ce cours se propose de réfléchir à la
manière dont l’art et la pédagogie
interagissent aujourd’hui. En effet,
comme le décrit Claire Bishop dans son
article « Comment faire vivre une salle de
classe comme une œuvre d’art ? »,
certains artistes revendiquent la création
de situations pédagogiques comme des
œuvres. Ce « tournant éducatif » de l’art
s’inscrit dans le continuité des
expériences d’artistes pédagogues ayant
développés des pédagogies alternatives et
expérimentales dans les années 70.
Eux-mêmes étaient les héritiers des
premiers pédagogues comme J. H.
Pestalozzi et F. Fröbel puis, plus tard, aux
États-Unis, J. Dewey ou, en France, C.
Freinet. Ces pensées de la petite enfance
avaient l’ambition de penser à la société
dans sa totalité. Nous partirons à la
Descriptifs des cours
Nous travaillerons à partir
d’enregistrements de récits, de
descriptions, d’anecdotes à une création
sonore. Entre transmission et traduction,
contes et témoignages, les étudiants
seront amenés à réaliser eux-mêmes ces
prises de son, puis à réaliser un montage
sonore en y associant ou non des images
(fixes ou animées). Cette création pourra
être individuelle ou collective. Les
journées se structureront en deux temps.
Les matinées seront dédiées à l’étude
d’œuvres sonores et/ou vidéos, les
après-midis seront dédiées à la création.
L’évaluation du cours portera sur
l’assiduité, l’engagement de l’étudiant
dans les réflexions collectives et sa
réalisation plastique. Cet intensif est en
lien avec le projet de recherche « À
l’ouest toute ! Travailleuses de Bretagne
et d’ailleurs » concernant les rapports
entre les femmes et le travail, en
partenariat avec les écoles européennes
des beaux-arts de Brest et de Quimper.
Françoise Py
Actualité du surréalisme
Ces conférences vous permettent d’aller
à la rencontre du surréalisme là où il se
pense, se réalise aujourd’hui. Cette
approche à la fois littéraire, esthétique et
plastique se déroule hors les murs. Les
étudiants se constituent un parcours et
choisissent quatre rencontres parmi un
certain nombre de manifestations : quatre
journées d’études à l’INHA sur les
rebelles du surréalisme, avec des
chercheurs venus des quatre coins du
monde ; huit séances avec projections de
films, lectures, conférences, tables rondes
à la Halle Saint-Pierre, musée d’art brut
et singulier au pied de Montmartre ;
visites d’ateliers et d’expositions. Les
conférences se déroulent sur toute
l’année le samedi et peuvent être validées
à la fin du premier semestre ou du second
(1 EC ).
Histoire de la représentation
de l’espace – a
Nous étudierons l’histoire des systèmes
perspectifs. Nous verrons comment, au
Quattrocento, s’est progressivement
dégagée une nouvelle méthode de
représentation plastique de l’espace.
L’accent sera mis sur la Renaissance,
49
classique et maniériste, puis sur les
transformations baroques. Au second
semestre, nous étudierons les ruptures
opérées, dès le milieu du xixe siècle, pour
construire un nouvel espace dont
l’élaboration se poursuivra durant toute
la période moderne. Nous travaillerons
d’abord sur l’espace pictural, puis sur les
installations et interventions in situ.
Histoire de la représentation
de l’espace – b
Nous étudierons l’histoire des systèmes
perspectifs. Après avoir vu comment, au
Quattrocento, s’est progressivement
dégagée une nouvelle méthode de
représentation plastique de l’espace, nous
étudierons les ruptures opérées, dès le
milieu du xixe siècle, pour construire un
nouvel espace dont l’élaboration se
poursuivra durant toute la période
moderne. En ce qui concerne le
xxe siècle, nous travaillerons d’abord sur
l’espace pictural, puis sur les installations
et les interventions in situ.
Introduction à la recherche :
projet tutoré
Ce cours se veut une aide
méthodologique au projet tutoré.
Apprendre à constituer un sujet, à le
problématiser, à déterminer un corpus
d’œuvres approprié. Trouver rapidement
les documents dont vous avez besoin,
même quand ils ne sont pas facilement
accessibles, savoir conceptualiser,
rédiger, faire une bibliographie, tels sont
les objectifs de ce cours.
Le cours se déroulera dans une salle
équipée d’ordinateurs.
Paul-Louis Rinuy
La sculpture, aujourd’hui
Ce cours théorique est aussi un atelier de
réflexion et de visite de musées, et de
préparation collective d’une exposition
collective prévue au septembre 2016. Il
vise à analyser les différentes voies de la
sculpture contemporaine, dans son
hétérogénéité essentielle. Il permettra aux
étudiants de travailler sur des œuvres
précises, de visiter des musées ou lieux
d’exposition. 30 étudiants maximum.
Stéphane Rolet
Mythes de la mort et
du sommeil dans le monde
gréco-latin
L’herméneutique des mythes antiques tels
que la littérature les a transmis est
communément reliée aux vices et vertus
des hommes, pourtant il est également
avéré que les héros de la mythologie sont
bien souvent reliés avec la mort, comme
en atteste la présence de très nombreuses
figures mythiques, isolées ou rassemblées
en cycles unifiés, dans les œuvres
relevant de l'art funéraire – et
particulièrement sur les sarcophages
gréco-romains.
À partir d’exemples précis, nous
nous proposons de montrer par quels
cheminements de pensée certaines
figures mythologiques et des
moments-clés des récits afférents ont
pu être choisis pour à la fois évoquer
le souvenir et produire un discours
encomiastique de la vie des hommes et
des femmes de l’Antiquité. De plus,
confrontés à des représentations qui
constituent souvent des séries
thématiques, nous nous interrogerons en
particulier sur la notion de cycle
mythique et sur son sens dans le contexte
funéraire.
Mode d'évaluation : devoir sur table
Entre « culture savante »
et « culture populaire » :
Le Trône de fer / Game of Thrones de
George R.R. Martin
Œuvre-monde appartenant au genre
de la medieval fantasy, donc à la culture
dite « populaire », le cycle de
George R.R. Martin intitulé une
Chanson de glace et de feu et ayant pour
premier volume Le Trône de fer, présente
une intertextualité foisonnante et
hétéroclite, puisque s’y mêlent aussi bien
l’influence des œuvres de « haute
littérature » (au premier rang desquelles
les pièces historiques de Shakespeare)
que celle de la littérature dite de « second
rayon » comme les romans historiques,
tels les Rois maudits de Maurice Druon
ou des cycles de fantasy comme ceux de
J.R.R. Tolkien.
Nous mettrons cette bigarrure en
évidence non sans nous interroger sur la
validité des concepts de « haute culture »
et de « culture populaire » (comme de
leurs avatars). Nous étudierons également
50
Descriptifs des cours
comment le foisonnement intertextuel
influence également l’adaptation des
romans sous forme de série TV chez
HBO en nous focalisant sur le premier
volume du cycle et la première saison de
la série.
Tout en étudiant les caractéristiques
de ce travail d’adaptation, nous mettrons
en particulier l’accent sur la construction
de l’univers visuel de la série qui,
fortement influencé par la Renaissance,
témoigne cependant d’emprunts
très divers, allant de l’Antiquité
mésopotamienne et gréco-romaine
à la peinture victorienne et à l’Art déco.
Mode d'évaluation : devoir sur table
Œuvres au programme :
George R. R. Martin, Le Trône de fer,
J’ai Lu, L’intégrale, tome 1 ;
Game of Thrones, HBO, saison 1.
Seuils, miroirs et cadres :
processus et dispositifs
intertextuels dans l’image
de peinture à la Renaissance
Pour évident que puisse paraître le mot,
le « tableau » n’est pas chose simple : la
conscience de sa polysémie native – entre
peinture et architecture – tout comme le
jeu avec cette complexité sont en réalité
des constantes de l’art pictural de la
Renaissance.
En nous fondant sur de multiples
exemples empruntés pour l’essentiel
à la peinture européenne des xve et
xvie siècles, nous nous intéresserons
ici à divers dispositifs intertextuels
(insertions, assemblages…) mis en œuvre
dans ces tableaux, ainsi qu’aux questions
théoriques qui leur sont directement
corrélées (seuil, détail, réflexion
spéculaire, tableau dans le tableau…)
et que l’image de peinture partage avec
le texte littéraire.
Anne Roquigny
Art numérique
et création internet
Anne Roquigny, curatrice nouveaux
médias propose à cinq spécialistes de
l’art numérique et des réseaux de
témoigner de ce qui s’est passé dans le
domaine de la création numérique ces
dernières décennies. D’un point de vue
social, politique et artistique, les
conférenciers aborderont, plusieurs
questions : comment le réseau a-t-il
bouleversé nos usages, nos pratiques et
notre manière de penser ? Comment le
réseau est-il devenu un espace de partage,
d’échange et de création ?
Les intervenants présenteront une
sélection de projets emblématiques
permettant de questionner le réseau et ses
spécificités. Chaque conférencier aura
une approche différente (netart,
installation et dispositifs interactifs, jeux
video, nano technologies, robotique,
bioart, tactical media, activisme, art
sonore etc.) et mettra en perspective sa
démarche avec d’autres pratiques
expérimentales liées au son, aux images,
à internet et aux réseaux.
Workshops Webjays :
Concevoir des
performances
audiovisuelles à partir des
ressources du web
Les ateliers sont des moments de
rencontre, de transmission de savoirs et
de compétences. Un des objectifs est
d’initier les participants au logiciel
Webjays et de les inviter à créer des
performances audiovisuelles à partir des
ressources du réseau internet.
Sarah Roshem
Matière & espace
Ce cours propose à l’étudiant de
développer une pratique originale autour
d’un matériau pour interroger la plasticité
de l’œuvre et sa dimension haptique.
Chaque étudiants choisit par affinité un
support matériel pour ses qualités
esthétiques, plastiques, symboliques
(plexiglas, tissus, mousse, bois, grillage,
plastique, carton, miroir, peau,…), le
découvre et le travaille en recherchant et
inventant les techniques et les outils
appropriées (gravure, collage, couture,
assemblage, découpe…). Chaque
étudiant développe ainsi une pratique
plastique singulière en expérimentant son
support au cours des différents thèmes
proposés durant le semestre.
Performance / espace /
spectateur
La performance est une pratique
artistique éphémère qui s’inscrit dans le
champ du réel. Pratique vivante et
interdisciplinaire, la performance est une
action menée par l’artiste qui engage sa
pratique comme un moyen d’agir sur le
monde. L’importance donnée au corps et
à la présence dans l’ici et maintenant, la
question du dispositif et de l’espace
d’intervention et la place allouée au
spectateur ou participant sont les
questions travaillées par la performance.
Tout en privilégiant la dynamique de
groupe et la collaboration, les étudiants
sont invités à développer une pratique
personnelle dans un décloisonnement des
genres – vidéo, théâtre, musique, danse,
chant, nouveaux médias, art graphique et
médias traditionnels – en travaillant le
dispositif et l’action de la performance
sur le spectateur. Comment surprendre,
faire réagir, fantasmer, déranger, éveiller,
faire vivre des expériences intellectuelles,
sensuelles…
Paul-Louis
Roubert
Histoire de la photographie
moderne (1910-1980)
Destiné à fournir les éléments essentiels
de l’histoire de la photographie moderne,
ce cours s’attachera à décrire et analyser
les axes majeurs de la photographie du
xxe siècle : le document photographique,
la photographie expérimentale et la mise
en scène photographique. Nous
explorerons une histoire de la
photographie thématique et transversale
plus que chronologique et qui remontera
aux sources de l’exploration du langage
photographique dans l’art moderne.
Histoire de la photographie
ancienne (1839-1910)
Histoire des images et des théories de la
photographie depuis son apparition
comme technique jusqu’au début de l’ère
moderne. L’axe historique et théorique
sera non seulement constitué des grandes
étapes de l’histoire du médium mais
également des conditions d’entrée de la
photographie dans le domaine de l’art.
Ce cours est une introduction aux
spécificités de la photographie comme
outil de création.
Martine Royer
Valentin
Projet pour un monument
entre expérience et théorie
À partir de l’expérience sensible d’un
lieu, il s’agira de repérer des axes de
recherche personnelle qui conduiront
l’étudiant à élaborer un projet artistique
dans un espace patrimonial, monument,
Descriptifs des cours
musée, jardin… Le dispositif retenu
questionnera la manière de faire ressentir
ce lieu tout autant que la production
artistique.
Tania Ruiz
Le temps comme matériau
Ce cours est l’occasion d’explorer
certaines problématiques liées à la
présentation et à la représentation du
temps dans l’ensemble des arts visuels.
Nous traitons également du temps dédié
à la production des œuvres, du temps à
l’œuvre dans les créations artistiques et
de la manipulation du temps dans le
cinéma et la vidéo. Seront évalués à la
fois les acquis théoriques et le travail
artistique.
L’œuvre
dans l’espace public
Nous étudierons les rapports entre des
œuvres et des interventions artistiques
avec leur environnement. Partant de
l’analyse d’œuvres historiques et
contemporaines, nous nous interrogerons
sur les différentes formes de dialogue
entre art et espace public. Certains cours
se déroulent in-situ. Les étudiants sont
évalués sur les connaissances théoriques
et historiques acquises dans le cours et à
travers les lectures conseillées.
Trucage
Dans cet atelier nous étudierons les
techniques de base du trucage
vidéographique et leurs enjeux
esthétiques. Nous aborderons l’histoire
de ces techniques (retouche, collage,
surimpression, incrustation) dans leur
rapport avec la cinématographie, la
photographie, le théâtre et la magie. Le
cours sera évalué sur les travaux
expérimentaux et sur un contrôle écrit.
Alexandra Sà
Dessin d’espaces/dessins
dans l’espace
Espaces que le dessin représente et
maîtrise dans les champs artistiques et
scientifiques, mais aussi espaces que le
dessin s’invente en migrant vers les
hors-champs du papier, en brisant les
catégories traditionnelles pour conquérir
de nouveaux supports. Cela permet ainsi
à l’étudiant e de se familiariser avec le
dessin par des exercices réguliers
d’observation, puis de l’aborder dans une
51
dimension plus expérimentale mettant en
valeur des processus de travail,
permettant le développement d’une
réflexion spécifique autour de la pensée
projetée : le dessin comme écriture dans
sa relation entre art et pratique spatiale
(liaison à l’architecture, œuvres in situ,
œuvres contextuelles, etc.).
Références webographiques et
bibliographiques:
La perspective en jeu, Comar (philippe) :
les dessous de l’image, gallimard (coll.
découvertes), 1992.
Dessiner, une collection d’art
contemporain, Frac picardie, 1994.
Roven, revue critique sur le dessin
contemporain, Les presses du réel,
bi-annuelle depuis 2009.
Collection, une revue autour du dessin
contemporain 2014
Vitamine D, nouvelles perspectives en
dessin, Phaidon, 2006.
Dessiner est un autre langage, université
de picardie Jules verne, 1999.
Laboratoire de dessin
Il s’agit de mettre en pratique la
dimension expérimentale du dessin, par
la mise en œuvre d’une série de
micro-ateliers successif consistant à
suivre une série de « règles du jeu », qui
engagent les étudiants dans des exercices
dont l’objectif est d’attirer l’attention sur
le processus plutôt que sur l’idée de
résultat final et de permettre l’exploration
et la remise en question des processus
(cognitifs, mentaux, physiques) qui
président à l’élaboration d’un dessin.
Maguelonne
Saby
« Quand dire c’est faire » :
lorsque le discours fait
œuvre
Nous développerons dans ce cours une
pratique en référence à l’actualité
artistique en tentant de faire le lien, aussi
fluctuant que permanent, de la pratique
aux mots. Depuis les conceptuels, les
limites de l’œuvre n’ont cessé d’être
interrogées. La matérialité seule ne fait
plus œuvre.
initiatique dans les balbutiements d’une
réflexion plastique, et cela nécessite de
construire pas à pas sa propre
méthodologie. Cette méthodologie passe
notamment par le fait de savoir
sélectionner dans le champ infini de la
création artistique, des œuvres qui
analysées en profondeur vont ensuite
inspirer et jalonner votre parcours
d’étudiant. Dans ces conditions, l’analyse
d’œuvres deviendra pour vous un
véritable outil favorisant par le sensible la
genèse d’une pratique artistique, qui ne
peut se faire sans ce « guide » permanent
que représente la rencontre avec les
œuvres d’art. Ainsi, nous tenterons
ensemble, de partir de vos confrontations
aux œuvres pour développer une façon à
la fois riche et précise, de retranscrire,
d’archiver et de communiquer vos
expériences esthétiques et vos
explorations plastiques.
Alexandre
Saint-Jevin
L’an 02 : Mécanique
du projet de vie
Il s’agit d’un atelier de méthodologie et
de recherche annuel, dont le but est la
production d’un film commun entre les
étudiants du département et ceux de
l’Ensad. Notre hypothèse de travail est
que la recherche est une expérimentation
de modes de vie. Il s’agit de produire des
modes de vie prototypes, de fabriquer des
variantes de modes de vie, éviter
l’aplatissement. L’objectif final est de
produire un film. Dans tous les cas, un
projet unique, réunissant les expériences
des participants. Il s’agira de s’ouvrir à
l’heuristique d’une méthodologie propre
à chacun, décloisonnant les frontières
entre la pratique et la théorie, l’écriture et
l’acte, l’esthétique de son existence et le
travail universitaire. Seront donc au cœur
de ce projet la trace, l’archivage ainsi que
l’expérimentation et de leurs différents
modes de traduction car vous serez
amenés à « designer » votre propre mode
de vie.
Les cours auront lieu à l’Université et à
l’Ensad avec Stéphane Dégoutin et
Vadim Bernard.
De l’analyse d’œuvres à une
pratique artistique
Design graphique, édition
et art contemporain
À partir d’exemples d’ouvrages qui
seront étudiés en cours, les étudiants
devront concevoir, seul ou en binôme,
une publication imprimée et/ou
électronique sous la forme d’une
séquence cohérente d’images légendées
et commentées, à partir d’un corpus qui
aura été discuté préalablement, en rapport
avec les champs de l’art contemporain et
de l’édition.
Initiation au design
graphique : textes et images
Nous aborderons, à travers des analyses
d’exemples et des projets menés par les
étudiants individuellement ou en groupe,
la mise en page, essentiellement sur
papier, mais évoquerons aussi la question
du livre électronique sous ses différentes
formes. Nous chercherons à voir
comment la forme peut être pensée avec
le contenu et comment la mise en page,
en combinant textes et images, produit du
sens. Les notions de montage, de format,
de séquence, de composition
typographique et de rapports textesimages seront convoquées.
Il s’agit d’un cours d’initiation et ne
nécessite donc pas de pré-requis
particulier.
Matthieu
Saladin
Introduction
aux arts sonores
De l’introspection du silence et du bruit,
jusqu’aux pratiques de l’installation
sonore et du remix, en passant par le
hasard, le recours à la partition comme
protocole d’actions, les références aux
subcultures musicales, ou encore la
« dématérialisation », ce cours s’intéresse
aux multiples usages et influences du
champ sonore dans les pratiques
artistiques depuis le début du xxe siècle.
Chaque séance sera accompagnée par des
écoutes et des analyses d’œuvres.
Les espaces résonants
Au commencement des études d’Arts
Plastiques, il est souvent difficile de « se
diriger » dans une pratique artistique. Il y
a en effet quelque chose de presque
52
Jérôme
Saint-Loubert Bié
L’espace n’est jamais un milieu neutre au
sein duquel se propagent les sons : il agit
Descriptifs des cours
sur leur forme et sur leur signification.
Mais le son peut produire à son tour des
espaces tout comme notre écoute en
mouvement vient renégocier ces deux
aspects. Au delà de la seule considération
acoustique, ce cours s’intéressera aux
relations entre son et espace dans leurs
résonances aussi bien culturelles et
sociales, que du point de vue de
l’architecture et de l’urbanisme. À la
pratique seront associées des
présentations d’œuvres d’artistes
travaillant sur ces questions.
La capture
de l’inaudible
Cet atelier intensif associe pratique et
théorie. Il a pour objet tout ce qui, du
point de vue sonore, passe en deçà de
notre attention, tout ce que nous
n’écoutons pas ou plus et qui pourtant
constitue une bonne part de nos paysages
sonores quotidiens. Nous partirons ainsi,
les oreilles dressées et appareillées, à la
chasse à l’inaudible, scrutant le murmure
des espaces et auscultant les sons
discrets, afin d’interroger ce que ces
captations peuvent nous dire de nos
environnements sonores. L’évaluation
reposera sur l’assiduité et
l’investissement dans l’échange et la
pratique.
Michaele-Andréa
Schatt
Dessin / hors champ
Aujourd’hui le dessin ne se limite plus au
carnet de croquis ou à l’esquisse
préparatoire. Il peut osciller entre le
microscopique et le monumental (wall
drawing), le projet conceptuel ou la
prolifération tridimensionnelle. Ce cours
propose par une pratique ouverte et
soutenue d’expérimenter ces différents
aspects, procédés, techniques, attitudes.
Autour du livre d’artiste /
préparation semaine
des Arts
« Penser-classer » à la Pérec, mais aussi
collectionner, détourner, plier, relier,
couper, masquer, griffonner, biffer.
Choisir entre différents supports : carnet,
pliage, livre-objet, album, boîte, classeur.
Solliciter le rapport texte-image :
masquer ou rendre lisible. S’inscrire dans
l’entre-deux : entre textualité et plasticité.
Interroger quelques pratiques d’écritures
d’artistes et quelques pratiques
artistiques d’écrivains.
Philippe
Segond
Mais que se passe-t-il
en art contemporain ?
En alternant le visionnage de films
consacrés à des artistes contemporains et
des visites d’exposition suivant l’actualité
des musées, galeries, centre d’art, etc., ce
cours entend faire plonger les étudiants
au cœur du paysage le plus actuel de l’art
contemporain. Par une approche directe
aux œuvres et par l’échange de parole, ce
cours veut enrichir les connaissances
perceptuelles et conceptuelles des
étudiants afin que ceux-ci puissent se
constituer un patrimoine visuel propre à
leur faire appréhender les différentes
propositions artistiques avec un œil et
une oreille justement critiques.
Peinture ! Peintures !
Ce cours pratique a pour objectif que les
étudiants pratiquent assidûment la
peinture. De multiples expérimentations,
dans le champ de la peinture, conduiront
les étudiants à penser leurs travaux
comme œuvre. Il s’agira donc de creuser
les modalités intimes, perceptuelles,
référencielles, etc… qui vont inscrire
dans une série ou dans un ensemble, une
peinture en tant qu’œuvre.
Total Peinture
Ce cours pratique entend faire porter
l’attention des étudiants sur ce qui édifie
l’en deçà et l’au-delà d’une peinture.
L’en deçà pourrait être ce qui a permis
d’élaborer une peinture, à savoir une
idée, une intention ou une intuition, soit
tous les ressorts qui vont faire agir le
peintre. Tout cela va entraîner des choix
de médium, de support, de format etc…
L’au-delà serait ce que cette peinture
permet de projeter à partir d’elle même.
Il peut s’agir d’autres peintures qui nous
apparaissent alors possibles. Mais il peut
aussi s’agir de mots et de paroles voire de
fictions, qui permettent alors d’élaborer
une réflexion.
Si une peinture ne naît jamais
de rien, il s’agira alors d’interroger
picturalement, les différents éléments
qui la constituent.
Expositions
Ce cours pratique propose d’appréhender
les modes d’exposition des œuvres
contemporaines. Parce que la question de
la monstration des œuvres est majeure
Descriptifs des cours
pour beaucoup d’artistes contemporains,
ce cours a pour objectif d’en étudier les
modalités, en alternant expérimentations,
exemples et pratique le matin, et visites
d’expositions l’après-midi.
Ivan Segura
Lara
Créations transversales :
de la photographie
au multimédia
Ce cours propose d’analyser les
supports multimédias en vue de
concevoir et de développer des projets
artistiques : il s’agit pour les étudiants
d’aller explorer des espaces
architecturaux qui permettent la
réalisation d’interactions et d’échanges à
partir d’une approche du milieu urbain et
de son environnement paysager, occasion
pour eux d’étudier les constituantes
permettant d’utiliser plusieurs médias :
image fixe (la photographie et le
graphisme) ; image en mouvement (le
film, la vidéo et l’animation) ; son ; texte.
Cette étude des constituantes et leur
application dans la conception de projets
artistiques sera développée à partir d’une
méthodologie de la recherche avec une
analyse des pratiques artistiques
impliquant ces technologies et conduisant
à l’élaboration des projets des étudiants.
Ces projets aboutissant le plus souvent à
des manifestations culturelles et des
expositions.
Méthodologie
de la création plastique
et théorique à travers
une œuvre de référence
Ces enseignements se présentent sur trois
niveaux : expérimental, théorique et
méthodologique. En prenant comme
contexte l’histoire de l’art, les étudiants
choisiront une œuvre de référence avec
laquelle ils s’identifient et entretiennent
un dialogue par affinité. Ceci doit leur
permettre d’établir une mise en relation
avec leur propre création plastique et
théorique. Nous proposerons une
méthodologie de projet qui établisse le
cadre scientifique des recherches en art.
Ceci doit permettre aux étudiants
d’articuler la réflexion théorique et les
processus de la création plastique, de
développer la capacité d’analyse des
œuvres personnelles et des auteurs de
référence. L’objectif étant d’aboutir à
l’expression d’un discours plastique,
d’une pensée esthétique et simultanément
53
de les familiariser avec des méthodes de
mise en forme propres de la recherche
universitaire.
Anna Seiderer
Le fétiche au regard
des pratiques d’expositions
contemporaines
Le but de ce cours est d’explorer la
notion de fétiche du point de vue des
pratiques d’expositions contemporaines.
Un aperçu généalogique du mot
« fétiche » permet d’expliciter les
différents contenus dont il a été investi du
point de vue ethnologique,
philosophique, économique et
psychanalytique. Cette contextualisation
permet de comprendre la portée de cette
notion au sein des pratiques curatoriales
contemporaines.
Critique de l’exposition
Longtemps considérée comme un
élément périphérique et secondaire à
l’objet présenté, l’art contemporain s’est
emparé de l’exposition pour repenser les
liens inextricables qui articulent l’œuvre
au public et à la marchandise. Les
travaux pionniers de Lissitzky,
Broodthaers et Duchamp ont
définitivement déplacé et complexifié la
question. Pour le premier, l’exposition
n’est plus un espace de contemplation
mais d’usage qui modifie l’expérience
des œuvres. Pour le second, à l’instar de
Klein mais aussi de l’art minimal et
conceptuel, elle est pensée à partir du
vide et enfin, Duchamp ouvre la voie du
White cube, l’espace de projection qui se
réécrit en permanence et qui se rapporte
du concept freudien du souvenir-écran.
Ce cours se présente comme un
laboratoire au cours duquel les étudiants
s’exercent à la critique d’exposition en
tenant compte de ses diverses formes de
réappropriations et de détournements
dans les pratiques artistiques
contemporaines.
La critique postcoloniale
dans les pratiques
artistiques contemporaines
Ce cours présente les enjeux et les débats
que soulève la critique postcoloniale en
revenant sur des textes fondateurs de
Franz Fanon, Edouard Said, Paul Gilroy,
Homi Bhaha, Gayatri Spivak ou encore
Arjun Appadurai.
Nous reviendrons sur son fondement
théorique, déployé à partir des « French
Studies » dont nous retenons trois
54
moments critiques à savoir : une critique
du Sujet, une critique de la
Représentation et une critique de la
Continuité Historique. Ces trois moments
développés par des penseurs français
(Foucault, Derrida, Lacan, Deleuze,
Baudrillard, Michel de Certeau) sont, en
s’exportant dans le champ universitaire
anglo-saxon (l’Australie, les USA et le
Royaume Uni), devenus des armes
politiques destinées à lutter contre des
formes de discrimination raciale,
sexuelle, sociale et de genre.
Nous verrons comment cette portée
critique innerve des pratiques artistiques
contemporaines qui la prolongent, la
renouvèlent ou la détournent.
Hortense Soichet
Art et sciences sociales
Cet enseignement sera l’occasion de
s’intéresser aux travaux artistiques (pour
l’essentiel d’ordre photographique,
vidéographique et performatif) qui
empruntent, s’hybrident ou font émerger
des collaborations avec des chercheurs en
sociologie, urbanisme, géographie,
anthropologie, etc. Un premier temps
sera consacré à la découverte de
méthodologies d’observation des espaces
empruntées à ces disciplines et
réinvesties dans le champ de l’art (les
itinéraires photographiques, les transects
géographiques, les relevés visuels,
sonores et textuels, etc.) Dans un second
temps, il s’agira de s’inspirer de ces
modalités de production de données pour
concevoir un projet artistique en relation
avec les sciences sociales.
François
Soulages
Art & Société :
le corps internet
L’esthétique est existentielle parce qu’une
œuvre d’art dans sa création et sa
réception touche au plus près l’existence
du sujet ; elle est critique parce qu’elle va
au-delà des représentations toutes faites
et des prétendus immédiats ; elle est
conceptuelle parce qu’elle vise à mettre
en place une théorie grâce à des concepts
précisés rigoureusement et articulés entre
eux. C’est à partir de là que nous
réfléchirons sur la problématique Art &
Société.
Cette année, le fil directeur sera : le corps
internet.
L’objectif pédagogique : que chaque
étudiant réalise un petit livre sur ce sujet.
Descriptifs des cours
Frontières géoartistiques
& géopolitiques
Les frontières seront interrogées à partir
des œuvres et des actions des artistes et
des politiques de par le monde. Le
géoartistique est toujours une mobilité
dans l’espace. Quel(s) espace(s) ?
L’espace géographique, et donc
géopolitique, et l’espace artistique.
Penser à partir du géoartistique, c’est
donc penser à partir du monde, de la
géographie habitée par l’histoire, des
géographies habitées par les histoires ;
c’est donc penser aussi à partir du
géopolitique : voilà pourquoi le problème
des frontières géoartistiques est articulé à
celui des frontières géopolitiques.
Edouard Sufrin
Lumière ! Découvertes
et expérimentations
Ce cours aborde la lumière sous un
prisme artistique, scientifique et
technique. En découvrant les travaux de
pionniers et d’artistes, les étudiants
seront amenés à expérimenter différents
phénomènes et procédés tels que la
diffraction, la réflexion, la fluorescence
ou l’électroluminescence. Ainsi, ils se
familiariseront avec des matériaux
naturels et artificiels qu’ils se
réapproprieront afin de révéler leur
propre univers artistique.
Lumière ! Installations
interactives
La présence au cours du 1er semestre est
souhaitable, mais non obligatoire. Dans
la continuité du 1er semestre, ce cours
propose aux étudiants de découvrir les
pratiques artistiques technologiques. À
travers une initiation à l’électronique et
aux outils de création multimédia,
l’objectif sera de concevoir et réaliser
une installation lumineuse en accordant
une attention particulière au
comportement du public et au sens
transmis.
Asli Torcu
L’espace pictural
Ce cours pratique propose de traiter les
différentes caractéristiques de l’espace
pictural à travers les analyses d’œuvres et
de les étudier en travaillant sur la propre
pratique de chaque étudiant. Les
questions liées à l’espace permettront à
découvrir la structure complexe de
l’univers particulier de la peinture. Il sera
fondamental d’étudier la spatialité et
l’atmosphère picturale en tant qu’écran
d’un univers intérieur. Comment
s’organise ce monde en soi qui est celui
de la peinture ? L’atelier sera un lieu de
réflexion sur la constitution de l’espace
pictural dans son unité hétérogène.
sur fond blanc de Malevitch au Rideau
jaune de Matisse, des Vampires de Louis
Feuillade au Vagabond de Chaplin, on
dressera l’inventaire des créations de ces
deux années.
Initiation au dessin
Écrire pour des enfants ou des
adolescents. Tel est le projet du cours
cette année. À partir d’une découverte de
quelques titres et genres phares de la
littérature jeunesse existant (ou ayant
existé), avec l’intervention d’invités,
auteurs et médiateurs (bibliothécaire,
éditeur), il s’agira d’écrire
individuellement et/ou d’illustrer un récit
destiné à ce public, aujourd’hui,
maintenant.
Cet atelier propose aux étudiants un
apprentissage de la pratique du dessin.
En débutant par les principales
techniques de base, ce cours vise à mettre
en place une pratique solide du dessin.
Nous allons travailler d’abord au crayon,
ensuite explorer des différents médiums
tout en privilégiant l’éducation de l’œil et
la main. Il sera question de traiter ainsi
les notions liées à cette pratique comme
le trait, la valeur, la proportion, la
profondeur ou bien l’observation. Cette
initiation au dessin permettra chaque
étudiant de se développer dans sa future
pratique artistique.
Interprétation des œuvres
Ce cours pratique d’atelier a pour l’objet
d’analyser les œuvres et d’explorer leur
processus de création. Afin de procéder à
une analyse approfondie, l’étudiant sera
invité à choisir une ou des œuvres, et
ensuite, à l’interpréter en peinture. Ce
travail permettra de découvrir l’œuvre en
passant par les différents aspects de son
processus de création.
L’image photographique
et la peinture
La peinture se sert de la photographie
comme un instrument, un outil qui est
une sorte d’aide-mémoire pour le peintre.
Cependant, plus que son utilité
technique, l’image photographique est un
déclencheur d’affect chez le peintre et
ainsi elle devient le point de départ pour
cette démarche picturale.
Isabelle Tournier
1914-1915 : années
littéraires et artistiques
Dans une période charnière où un monde
ancien bascule dans la guerre totale, que
créent, que disent, que font, que peuvent
littérature et arts ? D’Apollinaire au
Canard enchaîné, de Romain Rolland à
Feydeau, de Gide à Carco, de Duchamp à
l’exposition Année 1915, du Carré noir
Atelier d’écriture :
Littérature jeunesse Atelier d’édition :
textes de femmes
Chaque étudiant ou duo d’étudiants
publie sur papier et en ligne un texte
inédit avec les accompagnements
nécessaires (appareil critique dont
présentation, annotations, chronologies,
cahier documentaire) et les
prolongements souhaités (mise en voix,
en scènes, en images, en film). Le texte
peut être, soit déjà paru mais oublié et
indisponible, soit n’avoir jamais été
publié. Les femmes, auteurs reconnus ou
d’occasion, offrent ample matière à ce
repêchage, à cette seconde chance. En
piochant dans les fonds des Archives
nationales, nos archives familiales, le
répertoire des textes de femmes depuis le
Moyen-Âge, établi par le CNRS mais fort
peu exploité, vous n’aurez que
l’embarras du choix.
Bruno Trentini
L’auto-référence comme
pratique artistique
Que ce soit en peinture, en sculpture, en
photographie, au théâtre et au cinéma, on
trouve à toutes les époques des œuvres
d’art qui font référence à l’art. La mise
en abyme est la forme la plus connue et
mérite toute notre attention, mais ce n’est
pas la seule stratégie adoptée par les
artistes. À partir de l’étude de textes
théoriques, tant philosophiques
qu’historiques, sur l’auto- référence en
art en général ou concernant un matériau
et un médium particulier, l’objectif de ce
cours est d’analyser les moyens les plus
récurrents que les artistes se donnent
pour faire de l’auto-référence une
pratique artistique. Les exemples
Descriptifs des cours
d’œuvres seront principalement mais non
exclusivement empruntés au champ des
arts plastiques.
Umut Ungan
Sociologie(s)
de l’art : théories et
méthodes
Entre esthétique, histoire de l’art et
histoire culturelle, la sociologie de l’art
apparaît comme un objet aux contours
flous, et dont la définition est aussi variée
que celle de la discipline sociologique
elle-même. Il s’agit de proposer une
introduction qui parcourt la pluralité des
regards théoriques que pose la sociologie
sur l’art contemporain, tout en explicitant
et clarifiant l’usage que l’on fait des
différentes terminologies à travers la
lecture et l’analyse de textes.
Langage et art
contemporain : approches
et méthodes pour
une analyse discursive
de la critique
En prenant comme objet d’analyse les
écrits de critiques, il s’agit de proposer
aux étudiants une introduction au
dialogue de deux disciplines : les sciences
du langage et l’histoire de l’art
contemporain. Le discours critique, en
tant qu’acte de langage et peu interrogé
dans sa textualité par l’histoire de l’art,
est en effet une construction
argumentative qui légitime et valorise
son contenu selon des stratégies
discursives diverses mises en place par
leurs auteurs. Dans un premier temps, on
présentera les notions de la « linguistique
textuelle » telle qu’elle a été définie par
Jean-Michel Adam et la terminologie
qu’il établit : l’ambition ici est de rendre
les étudiants sensibles au langage et les
doter d’outils méthodologiques et
analytiques efficaces concernant les
multiples structurations du discours
critique. Dans un deuxième temps, on
s’exercera sur des cas concrets en
s’interrogeant notamment sur la
construction d’un certain nombre de
textes du commissaire d’exposition et
critique d’art Germano Celant concernant
l’arte povera, mouvement artistique
italien qui a vu le jour à la fin des années
1960, et dont il a été à la fois le
concepteur et l’historien. Enfin, les
étudiants présenteront à leur tour un
exposé en utilisant les notions étudiées
sur un texte de leur choix.
55
Nathalie
Van Doxell
Les différentes postures du
banal dans la photographie
contemporaine
Nous observerons la photographie
contemporaine à travers le ou les rapports
qu’elle propose d’expérimenter ou de
simuler avec les dimensions du banal.
Nous découvrirons un large échantillon
d’artistes et étudierons, les différentes
postures par lesquelles le banal dans son
rapport au réel est donné à voir avec la
photographique aujourd’hui. La question
se pose toujours de savoir ce que l’on a
envie de montrer de la banalité des objets
qui nous entoure et pourquoi le
montre-t-on, sur quel plan, selon quel
mode d’accès, dans quel rapport à l’objet
regardé et à la personne du regardeur. Ce
sont ces questions qui orienteront ce
cours. Objectifs ; la réalisations de
plusieurs sujets par étudiants et analyse
en groupe des images produites. Ce cours
nécessite un appareil photo et un
minimum de connaissances techniques.
Les notions de quotidien
et de réalité dans l’art
contemporain
Nous étudierons les notions de quotidien
et de réalité dans l’art contemporain.
Nous aborderons l’utilisation du
quotidien par les artistes soit en vue de le
sacraliser, soit dans le but non seulement
de traiter de celui-ci, mais également de
parvenir à définir sa valeur réelle au
moyen de l’emploi stratégique et
circonstancié de l’ironie. Banal,
quotidien, réalité, quels distinguos
possibles ? Pratique : Les étudiants seront
invités à explorer avec le médium de leur
choix les différentes voies par lesquelles
le quotidien peut donner lieu à
transformation du réel. Des sujets de
travaux pratiques seront à réaliser et à
rendre très régulièrement pendant le
semestre. Corpus de ce second cours :
Artistes : Michel Blazy, John Cage, Paul
McCarthy, Marcel Duchamp, Felix
Gonzales-Torres, Charles Ray, Mike
Kelley, Andy Warhol, Tino Sehgal, Alain
Declercq…
et numérique aussi bien pour la prise de
vue que pour la post production (le
laboratoire, le traitement des images sur
ordinateur). Il s’agira d’apprendre à
utiliser un appareil photographique
(compact ou reflex ou téléphone
portable), découvrir Photoshop,
apprendre à « voir » et savoir comment
maîtriser la lumière en fonction de ce que
l’on souhaite transmettre communiquer.
Objectifs de cet intensif : acquérir les
bases suffisantes pour pouvoir utiliser et
maîtriser le médium photographique en
vue de réaliser des projets personnels
professionnels.
Jean-Luc Veret
Du script à l’album de
bande dessinée Dans cet atelier nous étudierons les
techniques de base afin que les étudiants
puissent concevoir et réaliser leur propre
bande dessinée. Nous apprendrons à
rédiger un script, élaborer un scénario,
penser la mise en page de manière
efficace, réaliser des planches, choisir le
lettrage le mieux adapté, présenter son
projet à des éditeurs et mettre en avant
ses idées afin éventuellement de
commercialiser leur histoire, tout en
évitant les écueils.
L’art contemporain
à l’épreuve
de l’authenticité
L’authenticité est la rançon de la valeur
artistique à l’époque de la modernité.
De la singularité de l’artiste à la
fabrication de l’objet artistique, de l’objet
sans auteur à l’auteur sans objet, il n’est
pas d’authenticité sans procédure
d’authentification.
Ce cours a pour ambition de mener un
inventaire des postures de l’artiste soumis
à la question de l’authenticité. Les
œuvres ont une affinité particulière avec
ce questionnement. Nous tenterons de
démontrer que l’inauthenticité est aussi
un indice de qualité. Car dès lors que
l’artiste contemporain démontre qu’il est
capable de fabriquer de l’inauthentique,
il gagne en notoriété et en authenticité.
Nous analyserons avec les étudiants des
œuvres, des pièces d’art contemporain.
Photographie – découverte
des techniques et pratiques
Sous forme de travaux pratiques en petit
groupe nous aborderons l’ensemble les
techniques de la photographie argentique
56
Descriptifs des cours
Emilie Verger
La médiation de l’art
contemporain
Ce cours dresse un panorama actuel de la
médiation de l’art contemporain en
France et dans le monde. Par le biais
d’exemples pratiques et d’observation sur
le terrain, nous étudierons les politiques
de médiation mises en place dans les
musées et les expositions d’art
contemporain. Nous analyserons ces
différentes structures, leurs acteurs, leurs
publics, ainsi que les types de médiation
qu’ils privilégient. Enfin, nous
développerons les outils de médiation
nécessaires à la valorisation des œuvres
et à leur interaction avec les visiteurs.
Conception et pratiques
de la médiation de l’art
contemporain
Ce cours permet d’aborder concrètement
la conception et la mise en œuvre d’une
politique de médiation autour d’une
exposition d’art contemporain. Au travers
de séances pratiques, nous concevrons et
réaliserons toutes les étapes de la mise en
place d’une médiation adaptée aux
œuvres et aux différents publics d’une
exposition. De la préparation à la visite,
en passant par la muséographie, l’aide à
la visite et le programme d’activités,
nous réaliserons les outils et les activités
nécessaires à l’accompagnement du
visiteur.
Charles-Osmond
Villa
Design graphique
Édition papier
Cette initiation au design graphique
imprimé portera sur la relation que peut
entretenir un contenu (texte, image, son,
vidéo…) et une forme graphique.
Durant ce cours nous développerons
plusieurs projets sur supports
imprimés (livre, affiche, …) visant à
mettre en perspective les différents
aspects du design graphique : rapport
texte/image, typographie, mise en page et
apprentissage des outils de production
(indesign, photoshop…). Un apport
théorique ponctuel accompagnera le
développement des projets.
• Cours jumelé avec celui de Benoit
Böhnke « Fonction & Forme, Contrainte
& Création – Édition numérique ».
Inscription obligatoire pour les deux
cours et pour les deux semestres,
l’ensemble représentant deux EC
pratiques pour l’année complète. Ils
occuperont le même créneau horaire et
alterneront une semaine sur deux.
patrimoniaux et mémoriels, ainsi qu’avec
les discussions théoriques sur la question
de la représentabilité de l’histoire. Ce
sera l’occasion de présenter un champ
dont la grande majorité des études est
publiée en langue anglaise, et est
difficilement accessible dans les
bibliothèques françaises.
Une bonne compréhension passive de
l’anglais est demandée.
la dramaturgie, la mise en scène et le jeu.
L’atelier s’articulera autour de
l’immersion des participants dans les
référents culturels que deux œuvres
picturales ont produit bien des années
après leur réalisation.
Un temps de recherche, d’échange et de
partage, puis de construction collective
où l’enjeu principal est de donner la
parole aux personnages représentés.
Art et communication.
Introduction conceptuelle
et méthodologique
à l’esthétique
Gwenola Wagon
Yoann Ximenes
Science-fiction et cinéma.
Cinéma étendu
Créatures synesthètes – a
Ce cours propose d’introduire à la
réflexion théorique sur l’art à partir d’une
approche théorique et philosophique des
processus de communication. Seront
présentées différentes compréhensions de
la manière dont les œuvres d’art
communiquent une signification ou une
sensation, ainsi que de la manière dont
elles sont comprises et vécues. L’enjeu
sera donc de baliser et de donner les
éléments nécessaires à une analyse
communicationnelle de l’effet et de
l’expérience esthétique. À partir de là, il
s’agira méthodologiquement d’établir la
pertinence de chaque approche en
fonction de la problématique ou de la
question posée. En même temps, se sera
l’occasion de présenter des méthodes de
travail permettant de produire une
réflexion théorique efficace et pertinente
en apprenant à déterminer et de formuler
une problématique théorique, à construire
une argumentation, d’analyser et utiliser
des notions, ainsi qu’à développer une
réflexion personnelle à partir de ces
analyses.
Histoire des techniques d’enregistrement
depuis les dispositifs cinématographiques
des premiers temps aux techniques de
captation numérique les plus récentes
inspirées des films de science-fiction.
Nathanaël
Wadbled
Les formes du devoir
de mémoire.
Documentations,
architectures et arts
Ce cours se propose d’introduire à ce que
les anglo-saxons nomment le champ des
memories studies, et plus
particulièrement des dark memories.
Partant du principe que le témoignage et
le souvenir prennent des formes
plastiques, il s’agira d’appréhender leurs
formes esthétiques et leurs fonctions
culturelles particulières. Cela se fera à
partir d’un corpus constitué
essentiellement de constructions
architecturales, d’installation et d’images
photographique représentant l’horreur
des guerres, des massacres et des
génocides contemporains.
Il s’agira de se familiariser avec les
conceptions contemporaines des arts
Le cours se composera d’une histoire de
la science-fiction au cinéma du point de
vue des techniques d’enregistrement et
de leurs spéculation. Chaque cours sera
composé de projections et d’analyse
d’extraits de films suivi d’un
apprentissage de diverses techniques
« futuristes » accessibles à tous.
Nous réaliserons un projet de film
collectif au fur et à mesure du premier
semestre.
Drone Movies.
Faire un film
Après un temps consacré à l’analyse
d’œuvres procédant d’une représentation
d’un territoire, entre art contemporain,
essai et documentaire, une première
partie prendra la forme de repérage
menant à une documentation afin de
choisir un lieu d’investigation. Dans une
seconde partie, nous nous confronterons
à diverses techniques d’enregistrement et
de captures du territoire : tournage avec
des caméras embarquées et avec des
drones. La troisième partie sera
consacrée au montage final. En fonction
du nombre d’inscrits, les projets pourront
être réalisés en binôme ou en trinôme.
Valery Warnotte
Souffrir et espérer
Interroger par le Théâtre et la mise en
scène la relation ludique et décalée
qu’entretient une œuvre picturale
classique lorsqu’elle est confrontée à sa
représentation vivante.
Travaux de groupe d’une semaine qui
mêleront l’histoire de l’Art, l’écriture et
Descriptifs des cours
Comment introduire la synesthésie,
« association, chez un même sujet,
d’impressions venant de domaines
sensoriels différents », dans le champ
artistique ? L’enjeu de ce cours pratique
sera de repousser la créativité des
étudiants qui auront pour mission la
conception d’une œuvre selon deux
modalités sensorielles. Un son pourra
s’observer, une odeur se matérialisera, un
objet, une lumière ou un paysage se
laissera écouter, … L’objectif de ce cours
est de questionner la perception, de lui
faire perdre ses repères habituels afin de
mieux appréhender notre rapport à
l’environnement.
Xin Ye
Unique Trait de pinceau
Le pinceau était en Chine l’instrument
unique pour écrire et pour peindre.
Comme le remarque Pierre Ryckmans,
« disposant des mêmes instruments que la
calligraphie, étant le fait des mêmes
hommes – cette élite politique, sociale et
intellectuelle des lettrées – la peinture
commence à participer de la même
dignité que la calligraphie ». Dans cet
atelier-séminaire, nous étudierons la
pratique et la théorie de cet « Unique
Trait de pinceau » et nous verrons
comment au xxe siècle, le pinceau et
l’encre d’Extrême-Orient apporte son
« souffle vital » en Occident, dans l’art
moderne et contemporain et dans la
recherche sinologique.
Dessin d’après nature
Un coup d’œil sur son modèle, un coup
de crayon, de plume ou de pinceau sur le
papier, le dessin d’après nature fait de
points, de lignes, de hachures et de taches
permet de noter ce que l’œil voit. Même
s’il est aussi « fidèle » à son modèle
qu’une photographie, même s’il peut être
un « trompe-l’œil », le dessin reste
toujours subjectif et personnel. En effet,
57
tout tracé à la main a sa « facture »,
comme le dit Barthes : la « morale » du
dessin n’est pas celle de la photographie.
Dans cet atelier pratique, nous étudierons
le portrait, l’autoportrait d’après nature
ou d’après photo, avec tous les moyens
de dessin possible.
Livre d’enfant illustré
Racontons une histoire en dessins aux
enfants, en jouant sur les doubles pages
– avec ou sans texte, sans oublier la mise
en page de la couverture à la 4e de
couverture. Dans cet atelier, chacun
cultive son style graphique, tout en
respectant les consignes de format et de
maquette imposées par les contraintes
éditoriales. Le travail est réalisé seul et
en binôme pour permettre à chacun de
jouer tour à tour le rôle d’auteur,
illustrateur, lecteur ou éditeur et ainsi
d’améliorer sa compréhension de la
narrativité entre le texte et l’image. Tout
ce processus et les étapes de création sont
présentés en fin de semestre dans un
press-book accompagné d’un texte
analytique.
Dessin comme l’écriture
Dans toutes les anciennes civilisations,
l’écriture est née du dessin. Toute
écriture, avant d’être lue, est vue comme
une image qui laisse place à
l’imagination. Aujourd’hui, pour
apprendre à écrire, les enfants à l’école
maternelle apprennent d’abord à dessiner
– un soleil, c’est un cercle, c’est aussi la
lettre « O » ou le chiffre zéro. Il y a plus
d’un siècle, ce qu’on appelait
« gribouillage » devient « dessin
d’enfant » et est mis en valeur par les
peintres d’avant-garde et par la
psychologie expérimentale. Le dessin se
rapproche dès lors davantage de
l’écriture. Dans cet atelier pratique, nous
étudierons les rapports entre ces deux
arts graphiques.
Anne Zeitz
Des images opératoires :
une analyse des
technologies de
surveillance,
de reconnaissance
et d’armement
dans l’art contemporain
Ce cours porte sur les images
stratégiques qui, au lieu de représenter un
événement, déterminent son
58
déroulement. À partir d’une visite de
l’exposition de l’artiste israélien Omer
Fast au Jeu de Paume / Paris en octobre
2015, nous retracerons la façon dont les
images opératoires – des images de
caméras de surveillance aux images
émises depuis les drones militaires – se
reflètent dans l’art contemporain. Il
s’agira de questionner les conditions
discursives, sociales, technologiques et
institutionnelles de la réalisation et de la
réception des images à travers certaines
œuvres photographiques,
cinématographiques et sonores, ainsi que
des performances et des installations
vidéo. Nous interrogerons en particulier
les discours de vérité dans lesquels
s’insèrent les images stratégiques et la
façon dont ces discours sont mis en cause
par des artistes et des théoriciens.
Yu Zhao
Mots, images, sens :
initiation à l’art pictural
chinois
Cet atelier sera ouvert aux étudiants
intéressés par l’art et la pensée en Chine
classique. Le but est de les aider à :
connaître une trentaine de mots clés dans
les théories de l’art en Chine classique
ainsi que les liens conceptuels entre eux ;
apprendre à se servir des mots-clés dans
sa propre recherche pratique et
théorique ; comprendre l’enjeu esthétique
de la calligraphie et de la peinture
chinoises par une pratique personnelle :
maniement du pinceau, étude des
dégradés, recherche sur la composition ;
confronter l’art du pinceau avec d’autres
techniques plastiques dans l’art
occidental : dessin, collage, jeux
d’écriture, etc. ; aiguiser sa conscience
corporelle dans la pratique artistique,
apprendre à travailler en collectivité et en
improvisation.
Venir au premier cours avec crayon et
papier à dessin. Une liste du matériel sera
donnée par la suite (la procuration du
matériel est dispensable pour la
validation du cours).
Marion
Zilio
Pratiques curatoriales
et para-curatoriales
Cet atelier prend pour réflexion les
pratiques curatoriales et paracuratoriales, à partir des démarches
Descriptifs des cours
artistiques des étudiants. Si l’art
contemporain se comprend pour
l’essentiel comme une pratique
d’exposition, quels sont les
déplacements, non seulement esthétiques,
mais aussi politiques, de l’installation ?
Techniques
et invention de soi
Avec l’apparition de la photographie, au
milieu du xixe siècle, le visage de
l’homme se démultiplie et devient, pour
chacun, un objet d’échange ou de
manipulation qui remet en question le
rapport à soi, aux autres, et au monde.
Dorénavant exposées et diffusées sur les
réseaux, qu’en est-il de ces « écritures de
soi » contemporaines ? À partir de
documents, d’œuvres et de pratiques
amateurs, ce cours interrogera la relation
de l’homme à son image, dans une
perspective autant esthétique, politique,
économique que psychosociale.
Colophon
Coordination éditoriale
Jean-Marie Dallet, Catherine de Smet,
Jérôme Glicenstein, Sylvaine Laborie
et Marie Preston
Design graphique
Jérôme Saint-Loubert Bié
avec Marie Levi
Impression
Laser noir et blanc, reprographie
de l’Université Paris 8
Tirage
800 exemplaires
2, rue de la Liberté
93526 Saint-Denis cedex 02
http://www.univ-paris8.fr
Département Arts plastiques
www.arpla.fr
59
La semaine des Arts
21 – 25 mars 2016
La quatrième édition de la semaine
des arts aura lieu du lundi 21 mars au
vendredi 25 mars 2016.
Semaine de rencontre avec des œuvres,
semaine d’échanges entre étudiants,
enseignants, chercheurs, artistes, à laquelle
participent toutes les formations en art
de l’université – arts plastiques, cinéma,
danse, images numériques, musique,
philosophie, photographie.
Expositions, concerts, spectacles, ateliers
de création, projections, performances,
tables rondes, forums, débats, lectures
publiques… sont des occasions de
réalisation et d’ouverture, de réflexion
et de critique. Ces événements auront lieu
dans les locaux de l’université et dans
différents lieux culturels de Plaine
Commune afin de favoriser les interactions
entre l’université et sa région d’accueil.
Le thème central de cette semaine des arts,
« L’art engage », peut être entendu dans
le sens de l’affirmation d’une opposition
– contre l’exclusion, l’injustice, le racisme,
la misère, la guerre… Il peut aussi être
entendu comme l’affirmation de
l’engagement des artistes dans leur
création, de l’engagement des destinataires
dans la réception des œuvres.
Les archives des semaines des Arts antérieures sont disponibles
sur artweb : http://www-artweb.univ-paris8.fr/
Des questions sur la semaine des arts peuvent être adressées
à l’adresse suivante : [email protected]
Les responsables de la coordination pour les arts plastiques
sont : Claire Fagnart, Françoise Py, Matthieu Saladin
et Michaele-Andrea Schatt.
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Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis

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