Licence 2015-2016 Arts plastiques - UFR Arts, philosophie, esthétique
Transcription
Licence 2015-2016 Arts plastiques - UFR Arts, philosophie, esthétique
La Licence Arts plastiques s’inscrit dans la structure européenne du LMD 3bis (Licence, Master, Doctorat) dont elle constitue le premier cycle en trois ans. L’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, créée en 1969, est l’héritière du centre expérimental de Vincennes et de l’effervescence intellectuelle et pédagogique qui a suivi mai 68. Elle est animée depuis par un esprit de démocratisation de l’accès au savoir et de production de connaissances ancrées dans les enjeux du monde contemporain. Le département Arts plastiques de Paris 8 est caractérisé par la diversité de ses enseignements. Partie prenante de l’UFR Arts, où se côtoient danse, musique, théâtre, cinéma et philosophie, il maintient une tradition de pluridisciplinarité et de transversalité augmentée par les Mineures. Licence 2015-2016 Arts plastiques La Licence Arts plastiques est une formation généraliste qui articule les pratiques et les théories. Elle doit amener les étudiants à avoir une bonne connaissance du champ des arts plastiques aujourd’hui. Par la recherche, l’enseignement ainsi que la création et l’expérimentation artistique, ils sont amenés à en maîtriser progressivement les caractéristiques essentielles, pratiques et théoriques. L’originalité de cette formation est de permettre à l’étudiant au bout de ces trois années d’envisager son avenir dans la création et l’expérimentation artistique, les métiers de la culture, l’enseignement et la recherche… Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis 1 Sommaire 4 Informations pratiques –Calendriers – Codes et abréviations – Responsables pédagogiques – Contacts administratifs 5 Organisation des études – Unités d’enseignement – Enseignements pratiques – Enseignements théoriques – Parcours Majeure / Mineure – Tableau des UE et ECTS Majeure + Mineure interne Arts plastiques L1 – Tableau des UE et ECTS Majeure + Mineure interne Arts plastiques L2 – Tableau des UE et ECTS Majeure + Mineure interne Arts plastiques L3 – Tableau des UE et ECTS Mineure externe d’accueil Arts plastiques L2 et L3 – Grille de réversion L1 – Grille de réversion L2 – Grille de réversion L3 – Échanges internationaux – Langue vivante –Informatique – Stage et suivi de stage – Cycles de conférences – Projet personnel d’orientation 2 19 Modalités de contrôle des connaissances à l’Université Paris 8 23 Cours – Tableau des cours – Descriptifs des cours 60 Semaine des Arts Sommaire Cette brochure fournit les informations générales sur la licence et l’organisation des études. Les informations contenues dans cette brochure sont susceptibles d’être modifiées en cours d’année. Il est recommandé de vous renseigner auprès du secrétariat ou sur le site Artweb : www.artweb.univ-paris8.fr Cette nouvelle maquette de la Licence mention Arts Plastiques prend en compte l’évolution de la Licence en introduisant dans le programme de formation des changements significatifs : – une clarification des UE de la Majeure réparties en « Fondamentaux » et « Développements », permettant d’afficher de manière plus claire l’équilibre entre pratique et théorie / histoire, – des cours de méthodologie spécifiques au premier semestre en L1, – la création de cours mutualisés avec les autres composantes de l’UFR Arts en L1, – un renforcement des langues, avec un enseignement obligatoire durant les deux premières années de la licence. Présentation 3 Calendrier Journée d’intégration Lundi 14 septembre 2015 Intensifs septembre (1er semestre) 15 – 19 septembre 21 – 25 septembre 1er semestre 28 septembre – 12 décembre Examens 4 – 8 janvier Récupération des cours 14 – 19 décembre Rattrapage des cours du 1er semestre Mai 2016 Vacances Noël 21 décembre – 3 janvier Intensifs janvier (1er semestre) 11 – 15 janvier 18 – 22 janvier 2e semestre 25 janvier – 16 avril Récupération des cours 18 – 23 avril Rattrapage des cours du 2e semestre Juin 2016 Vacances Pâques 25 avril – 1er mai Intensifs mai (2e semestre) 2 – 6 mai 9 – 13 mai Rendu du projet tutoré 2 – 6 mai Codes et abréviations UE – Unité d’Enseignement EC – Élément Constitutif ECTS – European Credits Transfert System P – Cours Pratique T/H – Cours Théorie / Histoire Int – Intensif métho – Méthodologie L1 Cc – Cycles de conférences 4 Responsables pédagogiques Directeur de l’UFR Arts Cécile Sorin Directeur du département Jean-Marie Dallet Responsable pédagogique des Masters Jérôme Glicenstein Responsable pédagogique de la Licence Sylvaine Laborie Responsables des échanges internationaux Maren Köpp et Tania Ruiz Responsables des stages Ismaîl Bahri Nathalie Desmet, Claire Fagnart et Jean-Luc Veret Suivi pédagogique des projets tutorés Françoise Py Contacts administratifs Responsable administratif Christian Belliard Bureau A 140, 01 49 40 66 01 Secrétariat de licence Bureau A 120 [email protected] Horaires d’ouverture : 10 h – 12 h 30 (tous les matins) 14 h – 16 h (mardi et jeudi) Personnels administratifs Muriel Rodriguez : 01 49 40 70 81 Thomas Levasseur : 01 49 40 66 00 Raphaëlle de Sousa : 01 49 40 70 81 Aurélie Zié-Mé : 01 49 40 70 08 Bedy Nzonza : 01 49 40 69 04 À partir de la L3, le département Arts plastiques propose trois parcours : – le parcours générique (ouvert à tous) – ATI : Arts et Technologies de l’Image (dossier de candidature Api) – PHO : Photographie (dossier de candidature Api) Département ATI Bureau A 079, 01 49 40 66 04 Département PHO Bureau A 065, 01 49 40 66 15 Informations pratiques Organisation des études Unités d’enseignement (UE) En Licence Arts plastiques, les enseignements sont répartis en Unités d’Enseignement (UE) semestrielles. Chaque UE est constituée de plusieurs Éléments Constitutifs (EC) que des compensations de notes peuvent rattraper mutuellement : si la note obtenue dans un EC est inférieure à la moyenne, mais que le total des notes des deux ou trois EC d’une même UE est égal ou supérieur à la moyenne, cette UE est acquise. Elle permet de valider la totalité des crédits de l’UE, y compris ceux du cours où l’étudiant n’a pas obtenu la moyenne. La compensation ne peut cependant se faire que dans une même UE. Tout étudiant qui a suivi avec assiduité un cours, mais qui a échoué à l’examen (ou dans toute autre modalité de validation de ce cours) a un droit d’accès à une deuxième session. L’enseignement se répartit sur deux semestres de douze semaines chacun. Tous les cours s’inscrivent dans un créneau horaire de 3 h, comportant 2 h 30 de cours et une demi-heure de battement. Passage dans une année supérieure Le passage de la L1 vers la L2 suppose que l’étudiant ait validé au moins un semestre dans sa totalité (S1 ou S2) soit 30 ECTS. Le passage de la L2 vers le L3 suppose que l’étudiant ait validé en intégralité sa L1 et au moins un semestre de la L2 (S3 ou S4). Enseignements Pratiques création : sculpture, pratiques graphiques, peinture, photo, vidéo, techniques multimedia. Cet apprentissage est associé à une connaissance des tendances contemporaines dans les différents domaines. Processus et méthodes de création Ces cours portent l’accent sur la démarche elle-même : il s’agit de définir ici un champ d’investigation personnel à travers différentes phases du processus créatif, du concept à la réalisation. Images et systèmes de représentation Les étudiants travaillent davantage la question du code et de la transmissibilité du sens. Cela peut concerner les relations textes/images, la vidéo, le cinéma, la bande dessinée, c’est-à-dire le champ général des pratiques de l’image. En 3e année, le projet personnel est privilégié. Sur la base des acquis des années précédentes, il s’agit pour les étudiants de développer une pratique personnelle qui va leur permettre d’orienter leur parcours progressivement dans un sens plus spécifique. Apprentissage technique et projet personnel ne sont pas perçus de manière distincte (d’un côté la technique, de l’autre la création), mais participent ensemble du dispositif de formation. Enseignements Théoriques Histoire(s) de l’art Les cours d’Histoire de l’art, dans une diversité d’approches, donnent un cadre chronologique permettant de situer et contextualiser les références à des œuvres et à des artistes. Il s’agit de poser des repères très généraux. Approches sensibles L’objectif est de permettre aux étudiants d’explorer et de maîtriser des moyens Théories de l’art d’expression plastique. Dans ce contexte on Les cours de Théories de l’art sont des pourra aborder différentes techniques de enseignements d’esthétique ou de toutes les Organisation des études 5 sciences et disciplines qui donnent des outils pour interpréter l’art. Les cours de 1re et 2e année dessinent un cadre général de la philosophie de l’art et se poursuivent ensuite sur des problématiques plus ciblées, s’appuyant notamment sur la pensée contemporaine. Méthodologie Ces questions théoriques impliquent un enseignement de méthodologie, centré sur les recherches bibliographiques, l’analyse d’œuvres et de textes, la fréquentation critique des expositions, l’étude de dispositifs muséographiques. En Licence 1re année des cours théoriques mutualisés sont offerts aux étudiants d’Arts plastiques par les autres départements de l’UFR Arts : ces cours sont principalement orientés vers la méthodologie dans d’autres champs disciplinaires. En Licence 3e année les étudiants sont amenés à produire une recherche autonome, dont le projet personnel d’orientation ou projet tutoré est la pierre angulaire. Cours partagés Licence-Master Des cours pratiques et théoriques peuvent être ouverts conjointement aux étudiants de licence 3e année et de Master 1re année. Ce dispositif permet à des étudiants de licence motivés de se confronter aux méthodes de travail en master et aux contenus spécifiques qui s’y traitent. Ils peuvent découvrir ainsi la nature des différents masters proposés par le département et anticiper leur propre projet de recherche. Parcours Majeure/Mineure Pour la Licence d’Arts Plastiques, les enseignements se répartissent en 3 axes. La Majeure La Majeure répartit les UE entre Fondamentaux et Développements. Cette répartition met en évidence d’un côté des enseignements de base, théoriques ou pratiques, d’autre part des enseignements d’approfondissement ou de spécialisation. La distinction entre les approches fondamentales et les développements doit permettre aux étudiants de construire un cheminement réfléchi de leur discipline. Il n’y a pas de hiérarchisation entre les enseignements pratiques et théoriques auxquels les étudiants doivent être initiés et il est pédagogiquement très important que l’éventail des domaines abordés soit largement ouvert ; la Majeure regroupe ainsi des enseignements questionnant la création artistique, les modalités concrètes de sa réception, se plaçant du point de vue de l’interprétation de l’art et d’une réflexion sur les attitudes artistiques. Un EC « intensif » atelier pratique ou théorique, prenant la forme d’un workshop, constitue un moment privilégié pour l’approche des questions méthodologiques ou d’initiation. La découverte d’un champ disciplinaire : Cette découverte se fera au sein de l’UFR, afin d’apporter la multiplicité des points de vue sur la pratique artistique. Des cours mutualisés en L1 permettent de développer des outils critiques aux vocabulaires, aux regards et aux formes croisés. La possibilité d’une Mineure interne ou externe se dessine alors pour la L2 et la L3. Les compétences transversales : Les compétences transversales ont pour vocation d’initier les étudiants à la pensée 6 Organisation des études universitaire dans toute son épaisseur et sa transdisciplinarité. Elles sont également proposées au sein de l’UFR en L1, pour accorder toute sa spécificité à la poursuite d’études artistiques et pour préparer l’ouverture personnelle et professionnelle des étudiants en L2 et L3. La formation informatique spécifique et adaptée aux arts numériques permet aux étudiants de participer à l’évolution du milieu professionnel et à l’évolution des outils, tant logiciels que matériels, et d’anticiper ainsi leur très rapide obsolescence. Pour renforcer le caractère professionnalisant de ce parcours un stage Par la mutualisation des cours au sein obligatoire de 1 mois s’inscrit dans le de l’UFR, les étudiants auront la possibilité cursus de la L3 ATI. d’enrichir leur formation de regards croisés comme de préparer une possible La spécialisation Photographie a pour Mineure ou réorientation. projet de fournir les bases d’une réflexion Il est essentiel que les étudiants puissent théorique sur l’image photographique autant faire valoir l’identité artistique associée à l’exercice d’une pratique. de leurs études supérieures que les acquis Il développe ainsi conjointement l’aptitude universitaires communs à tout étudiant de à la recherche et les compétences Licence. Les enseignements sont indexés professionnelles. de manière simple selon leur appartenance Mineure externe à un ensemble et à l’année de formation. Les étudiants sont encouragés à suivre des Spécialisations cours dans d’autres composantes de Paris 8 La spécialisation Arts plastiques, sans dès la première année de licence, aussi produire une qualification professionnelle bien grâce aux cours mutualisés proposés au sens strict du terme, permet aux par L’UFR que par la possibilité de choisir étudiants d’envisager leur avenir dans l’une un cours « libre ». De même, le dispositif des quatre grandes orientations : la création Majeure/Mineure incite les étudiants à artistique, les métiers de la culture, créer des « parcours à profil ». Il peut s’agir l’enseignement et la recherche. d’une Mineure proposée par une autre formation (exemples : Mineure « Cinéma », La spécialisation ATI exige plus Mineure « Enseignement » coordonnée spécifiquement le développement conjoint par le SUFICE (Service Universitaire de compétences artistiques et techniques : de Formation Initiale et Continue pour l’enseignement va de la connaissance l’Enseignement), Mineure « Droit »…) ou des principes de l’image numérique et de bien par l’étudiant en concertation avec ses algorithmes jusqu’à la programmation, le responsable pédagogique de la Licence associée à la création d’images de synthèse d’Arts plastiques. et d’images interactives, insérée dans une culture générale du domaine, aussi Les cours ouverts en mineure externe sont bien historique que théorique. essentiellement des cours Théorie / histoire ; Cette double compétence donne ainsi cependant, si des places sont disponibles en aux étudiants les moyens de maîtriser cours de pratique, les enseignants peuvent en profondeur l’image numérique accepter des étudiants d'autres formations. et l’infographie, ce qui est un véritable atout pour les métiers de ce secteur. SUFICE : bâtiment C, bureau CE 05, 01 49 40 68 72 Organisation des études 7 Tableau des UE et ECTS Majeure + Mineure interne Licence 1 Majeure + Mineure interne – Arts plastiques Intitulés des groupements Cursus de la Licence Arts plastiques d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L1 / 522 heures ECTS par EC Semestre 1 – 30 ECTS Majeure 20 ECTS UE « Fondamentaux » 8 ECTS L1 P – EC Pratique L1 T/H – EC Théorie / Histoire 4 4 UE « Développements » 8 ECTS L1 P – EC Pratique 4 L1 T/H – EC Théorie / Histoire 4 L1 – EC Intensif propédeutique 4 Découverte d’un champ disciplinaire 6 ETCS UE « UFR » : « Pratiques et savoirs transdisciplinaires » 6 ECTS L1 – EC Transdisciplinaire mutualisé : « Approches des œuvres » 3 L1 – EC Découverte : « approche d’une autre discipline » (dans le département ou extérieur) 3 Compétences transversales 4 ECTS UE « UFR » : « Compétences transversales 1 » 4 ECTS L1 – EC Méthodologie fondamentale 3 Entrée à l’université : « Outils pour la recherche et la création en université » L1 – EC Informatique 1 UE « Fondamentaux » 10 ECTS L1 P – EC Pratique 5 L1 T/H – EC Théorie / Histoire 5 UE « Développements » 8 ECTS L1 P – EC Pratique 4 L1 T/H – EC Théorie / Histoire 4 Découverte d’un champ disciplinaire 6 ETCS UE « UFR » : « Pratiques et savoirs transdisciplinaires » 6 ECTS L1 – EC Transdisciplinaire mutualisé : «Approches des œuvres » 3 L1 – EC Découverte : « approche d’une autre discipline » (dans le département ou extérieur) 3 Compétences transversales 6 ECTS UE « UFR » : « Compétences transversales 2 » 6 ECTS L1 – EC libre (peut être aussi pris en interne) 3 Semestre 2 – 30 ECTS Majeure 18 ECTS UE : unités d’enseignement EC : élément constitutif, cours 8 Organisation des études Tableau des UE et ECTS Majeure + Mineure interne Licence 2 Majeure + Mineure interne – Arts plastiques Intitulés des groupements Cursus de la Licence Arts plastiques d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L2 / 486 heures ECTS par EC Semestre 3 – 30 ECTS Majeure 18 ECTS Mineure interne : UE Renforcement interne des arts plastiques 1 6 ECTS UE : projet personnel et professionnel 6 ECTS Semestre 4 – 30 ECTS Majeure 18 ECTS UE « Fondamentaux » 10 ECTS L2 P – EC Pratique L2 T/H – EC Théorie / Histoire 5 5 UE « Développements » 8 ECTS L2 P – EC Pratique L2 T/H – EC Théorie / Histoire L2 P – EC Pratique 4 4 3 L2 T/H – EC Théorie / Histoire 3 L2 – EC libre 3 L2 – Méthodologie et suivi de stage 3 UE « Fondamentaux » 10 ECTS Mineure interne : UE Renforcement interne des arts plastiques 2 6 ECTS L2 P – EC Pratique 5 5 4 4 3 L2 T/H – EC Théorie / Histoire 3 UE : projet personnel et professionnel 6 ECTS L2 – EC langue 3 L2 – Stage et rapport de stage 3 UE « Développements » 8 ECTS L2 P – EC Pratique L2 T/H – EC Théorie / Histoire L2 P – EC Pratique L2 T/H – EC Théorie / Histoire Organisation des études 9 Tableau des UE et ECTS Majeure + Mineure interne Licence 3 Majeure + Mineure interne – Arts plastiques Intitulés des groupements Cursus de la Licence Arts plastiques d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L3 / 480 heures ECTS par EC Semestre 5 – 30 ETCS Majeure 18 ECTS UE « Fondamentaux » 10 ECTS Mineure interne : UE Renforcement interne des arts plastiques 1 6 ECTS L3 P – EC Pratique 5 5 4 4 3 L3 T/H – EC Théorie / Histoire 3 UE : projet personnel et professionnel 6 ECTS L2 – Méthodologie et mémoire du projet tutoré L3 Méthodologie de la recherche 3 L3 Mémoire du projet tutoré 3 UE « Fondamentaux » 10 ECTS L3 P – EC Pratique L3 T/H – EC Théorie / Histoire L3 P – EC Pratique L3 T/H – EC Théorie / Histoire UE « Développements » 8 ECTS Semestre 6 – 30 ETCS Majeure 18 ECTS L3 P – EC Pratique L3 T/H – EC Théorie / Histoire L3 P – EC Pratique L3 T/H – EC Théorie / Histoire Mineure interne : UE Renforcement interne des arts plastiques 2 6 ECTS L3 P – EC Pratique 5 5 4 4 3 L3 T/H – EC Théorie / Histoire 3 UE : projet personnel et professionnel 6 ECTS L3 – Cycle de conférences UE « Développements » 8 ECTS L3 Conférence recherche L3 Conférence professionnelle (L1+L2+ = 1008 heures) – Licence : 1488 heures 10 Organisation des études 3 3 Tableau des UE et ECTS Mineure externe Licence 2 et 3 Mineure externe – Arts plastiques Intitulés des groupements d’UE composées d’EC de 2 h 30 Cursus de la Licence Arts plastiques avec l’indexation des cours – L2 ECTS par EC L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire Tout cours Théorie / Histoire en L1 et L2 du département. Avec dérogation possible pour suivre des EC Pratique en fonction des places disponibles. 3 L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire 3 L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire 3 L1 – L2 T/H – EC Théorie / Histoire 3 Semestre 3 – 6 ETCS Mineure externe Semestre 4 – 6 ETCS Mineure externe Mineure externe – Arts plastiques Intitulés des groupements Cursus de la Licence Arts plastiques d’UE composées d’EC de 2 h 30 avec l’indexation des cours – L3 ECTS par EC Semestre 5 – 6 ETCS Mineure externe L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire Tout cours Théorie / Histoire en L2 et L3 du département. Avec dérogation possible pour suivre des EC Pratique en fonction des places disponibles. L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire 3 L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire 3 L2 – L3 T/H – EC Théorie / Histoire 3 3 S6 – 6 ETCS Mineure externe Organisation des études 11 Grille de réversion Licence 1 3 UE Cursus de la Licence Arts plastiques composées d’EC avec l’Indexation des cours ECTS par EC Reversion dans la nouvelle maquette Nouveaux ECTS Semestre 1 UE « Pratiques » L1 P – EC Pratique 4 Devient Pratique « fondamentaux » en majeure 4 UE « Théories » L1 P – EC Pratique L1 T/H – EC Théorie et Histoire 4 4 Devient Pratique « développement » en majeure Devient TH « fondamentaux » en majeure 4 4 L1 T/H – EC Théorie et Histoire 4 Devient TH « développement » en majeure 4 L1 T/H – EC Théorie et Histoire 4 3 4 Devient « approche des œuvres » d’un champ dIsciplinaire (cours mutualisé) Devient « intensif propédeutique » en majeure 4 Devient « découverte » d’un champ disciplinaire 3 4 L1 inf dans compétence transversale EC Méthodologie fondamentale Entrée à l’université : « Outils pour la recherche et la création en université » dans compétences transversale 1 3 L1 P – EC Pratique L1 P – EC Pratique L1 T/H – EC Théorie et Histoire L1 T/H – EC Théorie et Histoire L1 T/H – EC Théorie et Histoire 4 4 4 4 4 5 4 5 4 3 L1 Inf – Informatique / L1 L –Langue 4 Devient pratique « fondamentaux » en majeure Devient Pratique « développement » en majeure Devient TH « fondamentaux » en majeure Devient TH « développement » en majeure Devient « approche des œuvres » d’un champ dsciplinaire (cours mutualisé) Langue 4 Devient « découverte » d’un champ disciplinaire 3 L1 – EC libre (peut être aussi pris en interne) 3 UE « Ouvertures » 3 EC L1 Int – « Intensif » Propédeutique ou Atelier de recherche ou de création L1 D – Découverte 1 (selon intérêts ou Mineure) L1 L – Langue L1 inf Attention ajout : cette EC sera d’emblée donnée aux étudiants ayant validé leur L1 4 Semestre 2 UE « Pratiques » UE « Théories » UE « Ouvertures » 2 EC L1 D – Découverte 1 (selon intérêts ou Mineure) Attention ajout : cette EC sera d’emblée donnée aux étudiants ayant validé leur L1 Dans le cas d’une Mineure externe aux arts plastiques (60 ECTS validés par le département concerné) l’étudiant apporte l’attestation ou fiche de scolarité de la Mineure, signée et jointe à ce procès verbal de scolarité. 12 Organisation des études 3 Grille de réversion Licence 2 3 UE Cursus de la Licence Arts plastiques composées d’EC avec l’Indexation des cours Semestre 3 UE « Pratiques » ECTS par EC L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique 4 4 4 UE « Théories » L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire 4 4 4 UE « Ouvertures » L2 Int – « Intensif » Propédeutique ou Atelier de recherche ou de création Semestre 4 UE « Pratiques » 4 L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique 4 4 4 UE « Théories » L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire 4 4 4 UE « Ouvertures » L2 St – Stage en milieu professionnel, annuel, 150 heures minimum (convention de stage) 8 Reversion dans la nouvelle maquette Nouveaux ECTS Devient Pratique « fondamentaux » en majeure Devient Pratique « développement » en majeure Devient Pratique renforcement en mineure interne et pratique en mineure externe Devient TH « fondamentaux » en majeure Devient TH « développement » en majeure Devient TH renforcement en mineure interne et TH en mineure externe Devient EC libre (peut être aussi pris en interne) 5 4 3 Devient Pratique « fondamentaux » en majeure Devient Pratique « développement » en majeure Devient Pratique renforcement en mineure interne et pratique en mineure externe Devient TH « fondamentaux » en majeure Devient TH « développement » en majeure Devient TH renforcement en mineure interne et TH en mineure externe Idem : Méthologie suivi et rapport de stage avec calendrier annuel 5 4 3 Organisation des études 5 4 3 3 5 4 3 6 13 Grille de réversion Licence 3 3 UE Cursus de la Licence Arts plastiques composées d’EC avec l’Indexation des cours Semestre 5 UE « Pratiques » ECTS par EC L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique 4 4 4 UE « Théories » L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire 4 4 4 UE « Ouvertures » L2 Int – « Intensif » Propédeutique ou Atelier de recherche ou de création 4 L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique L2 P – EC Pratique 4 4 4 L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire L2 T/H – EC Théorie et Histoire 4 4 4 Semestre 6 UE « Pratiques » UE « Théories » UE « Ouvertures » L2 St – Stage en milieu professionnel, annuel, 150 heures minimum (convention de stage) Attention ajout : cette EC sera d’emblée donnée aux étudiants ayant validé leur L2 14 8 Reversion dans la nouvelle maquette Nouveaux ECTS Devient Pratique « fondamentaux » en majeure Devient Pratique « développement » en majeure Devient Pratique renforcement en mineure interne et pratique en mineure externe Devient TH « fondamentaux » en majeure Devient TH « développement » en majeure Devient TH renforcement en mineure interne et TH en mineure externe Devient EC libre (peut être aussi pris en interne) 5 4 3 Devient Pratique « fondamentaux » en majeure Devient Pratique « développement » en majeure Devient Pratique renforcement en mineure interne et pratique en mineure externe Devient TH « fondamentaux » en majeure Devient TH « développement » en majeure Devient TH renforcement en mineure interne et TH en mineure externe Idem : Méthologie suivi et rapport de stage avec calendrier annuel 5 4 3 Langue 3 Organisation des études 5 4 3 3 5 4 3 6 Échanges internationaux Au deuxième semestre de L2 ou en L3 les étudiants ont la possibilité de suivre un enseignement à l’étranger dans le cadre d’échanges universitaires. L’enseignement, choisi en fonction du cursus d’origine, sera comptabilisé dans le parcours de formation à Paris 8. Ce séjour peut être d’un semestre ou d’un an, mais peut aussi être poursuivi, voire achevé, dans l’université d’accueil à la seule condition d’être sanctionné par une validation officielle. Une bonne connaissance de la langue du pays d’accueil est indispensable. Il est prévu une période de deux semaines de mise à niveau linguistique au début des cours dans l’université étrangère. Les étudiants peuvent suivre auparavant des cours dans les départements de langue de notre Université (niveau grand débutant ou perfectionnement). Par ailleurs, des bourses de mobilité sont attribuées à tous et s’ajoutent le cas échéant aux bourses déjà obtenues. Maren Köpp, étudiants de Paris 8 mardi à 14 h 30, salle A1 172 Estonie : Estonian Academy of Arts (Tallinn) Finlande : Université de Tampere (Art et littérature) Grèce : Athens school of Fine Arts Italie : Accademia di Belle Arti di Bologna, Accademia ligustica di Belle Arti (Gênes), Accademia di Belle Arti di Brera (Milan), Accademia di Belle Arti di Napoli, La Sapienza (Histoire de l’Art), Università degli studi di Torino (Histoire de l’Art), Università ca’ Foscari (Venise), Università IUAV di Venezia Portugal : Faculdade de Belas Artes (Lisbonne) Roumanie : Universitatea de Vest din Timisoara République tchèque : Univerzita Jana Evangelisty Purkyne v Usti nad Labem Les étudiants peuvent aussi se rendre aux États-Unis et au Canada, dans le cadre de la MICEFA (Mission Interuniversitaire de Coordination des Échanges FrancoAméricains). Pour les États-Unis, il est nécessaire d’avoir passé le TOEFL (Test Of English as a Foreign Language) au moment du dépôt du dossier. Tania Ruiz, étudiants internationaux mardi 11 h 30, salle A1 175 Grâce au programme Erasmus qui dépend de la commission européenne, les étudiants Les formulaires de candidature Erasmus pourront postuler pour un séjour dans ou MICEFA doivent être complétés les Universités et Écoles d’art suivantes : en ligne sur le site Internet de Paris 8, rubrique « International » avant le mois Allemagne : Université de Hildesheim de décembre. Danemark : Université de Copenhague (cours dispensés en anglais) Espagne : Universidad politécnica de Valencia et Facultés des beaux-arts de Grenade et Séville Organisation des études 15 Langue vivante Stage et suivi de stage Le cours de Langue vivante est à choisir dans la liste des langues proposées par le Centre de langues (CDL) de l’Université. Les cours d’anglais et d’espagnol ne sont accessibles qu’aux étudiants dont le niveau en langue est avancé (un test de positionnement est obligatoire, voir avec le CDL pour les modalités). Le stage de L2 est obligatoire. Il vise à faire découvrir à l’étudiant le monde professionnel des arts plastiques. Il est nécessaire de venir s’inscrire au suivi de stage de l’enseignant référent choisi lors de la réunion d’information qui a lieu au premier cours du premier semestre. Les étudiants étrangers sont vivement encouragés à suivre comme cours de langue un cours de « Français Langue Étrangère » (FLE). En outre le département Arts plastiques propose un cours d’anglais. Le dispositif du suivi des stages est encadré par les enseignants référents. Chaque enseignant référent assure des permanences hebdomadaires uniquement pendant les séances des deux semestres de cours. Les enseignants référents reçoivent les étudiants pour des entretiens individuels et assurent l’évaluation. CDL : Bâtiment B1, Bureau B 204/205, 01 49 40 68 43, [email protected] Celle-ci prend en compte l’ensemble des éléments suivants : Informatique Le cours Informatique est à choisir au sein du service Informatique Pour Tous (IPT) et les inscriptions pédagogiques, à effectuer par l’étudiant, commencent une semaine avant le début des cours. –le choix du stage nécessite un accord de l’enseignant référent auprès duquel l’étudiant s’est inscrit en début de premier semestre et la signature de la convention de stage avant de commencer le stage. Les étudiants vis-à-vis de la législation et Si au moment du premier cours, l’étudiant de l’université ne sont pas considérés n’est pas présent (ou en retard) l’inscription comme stagiaires tant que la convention de pédagogique peut ne pas être prise en stage n’est pas signée entre les différentes compte par l’enseignant, qui n’inscrira que parties ; les gens présents à ce moment-là. –la convention de stage est à établir Service Informatique Pour Tous et signer en trois exemplaires (à retirer Bâtiment C, bureau C108, 01 49 40 68 62 auprès du secrétariat de licence). Elle doit être signée tout d’abord par le responsable du lieu de stage, ensuite par l’enseignant référent, puis en dernier lieu rendue au secrétariat pour signature par le responsable de l’UFR Arts. Il sera nécessaire de transmettre au secrétariat en même temps une attestation d’assurance responsabilité civile –à la fin du stage l’étudiant doit apporter à l’enseignant une attestation de fin de 16 Organisation des études stage délivrée par le responsable du lieu d’accueil. Elle sera également à joindre au rapport de stage final ; –plusieurs rencontres, pendant le semestre, lors des permanences du suivi de stage seront à prévoir avec l’enseignant référent avant le rendu final du rapport de stage. Ces rencontres doivent intervenir avant le stage (préparation), pendant (accompagnement, conseils, voire résolution de problèmes posés pendant le stage), après (conseils méthodologiques pour l’élaboration du rapport de stage). du semestre (1er ou 2e semestre). Mais vu le nombre d’étudiants inscrits nous demandons de ne pas attendre, si possible, cette dernière date pour la remise des rapports de stage ; –les rapports de stage peuvent prendre des formes très diverses : carnets de bord, diaporamas, vidéos. Ils seront l’occasion d’apprendre à mettre en place une démarche réflexive sur les manières dont on peut rendre compte d’une pratique. Seront privilégiés les rendus appropriés à la pratique de terrain. Le tout doit être construit avec une dizaine Nous attirons votre attention sur le fait que de pages de texte à intégrer par exemple le stage et son suivi comptent dans votre sous la forme de texte dans le diaporama, parcours pour un crédit de 8 ECTS (à titre ou encore sous la forme d’une voix off de comparaison un cours compte pour (lecture du texte préparé en amont dans le 4 ECTS). Il est donc nécessaire de choisir cas d’une vidéo). l’un des quatre enseignants référents le jour Le rapport de stage doit être original où il vous sera possible de vous libérer ; et rendre compte de l’expérience singulière de l’étudiant – ce qu’il a fait et appris – –le suivi de stage a lieu pendant le semestre : il est donc nécessaire d’anticiper et pas seulement une collecte générale d’informations sur le lieu d’accueil ; notamment pour les signatures de la convention de stage. Les enseignants ne –la notation finale porte pour moitié sur la signent pas les conventions pendant prise en compte de l’ensemble du protocole l’intersemestre ou pendant les vacances (dont le suivi de stage lui-même, mais (ni pendant les périodes d’intensifs) ; aussi l’inscription aux dates définies et la signature de la convention de stage avant –la durée minimum obligatoire du stage de débuter le stage, etc.) et pour moitié est de 150 h (l’équivalent d’un mois sur le rapport de stage. Un étudiant qui ne de travail à temps complet), librement réparties selon la convenance de l’étudiant prendrait pas en compte l’ensemble du protocole du suivi de stage ne pourra pas stagiaire et son lieu d’accueil, et éventuellement étalées sur plusieurs mois, obtenir la validation de celui-ci ; voire sur toute l’année. Il est vivement –chaque fois que vous souhaitez solliciter conseillé d’effectuer le stage dès le premier l’enseignant référent, pensez que les semestre ou au minimum pendant questions relatives au suivi de stage se l’année universitaire de L2 (car en L3 règlent uniquement lors des permanences. le programme prévoit de se consacrer au projet tutoré) ; Le rapport de stage sera à remettre impérativement à la permanence aux –le rapport de stage sera à remettre enseignants référents chargés du suivi impérativement à la permanence au plus tard deux séances avant aux enseignants référents chargés du suivi la fin du semestre (1er ou 2e semestre). au plus tard deux séances avant la fin Organisation des études 17 Cycles de conférences Pour ce projet, l’étudiant est accompagné d’un enseignant-tuteur qu’il choisit Les étudiants de L3 sont invités à participer parmi l’ensemble des intervenants du à deux cycles de conférences, le premier département. Une fois le projet achevé, dans une orientation « recherche », le second celui-ci sera lu et évalué par deux dans une orientation « professionnelle ». enseignants : l’enseignant-tuteur et un Pour chaque cycle de conférences, second enseignant-lecteur. l’enseignant responsable détermine un mode d’évaluation spécifique. Rendre le travail définitif à l’enseignanttuteur et au lecteur du 4 au 9 mai. Projet personnel d’orientation Suivi pédagogique des projets tutorés Le projet tutoré consiste en une recherche Françoise Py clôturant la Licence et préparant en particulier au Master. Il s’élabore sur l’ensemble de la L3 pour être validé en une seule fois à la fin du second semestre. Il s’agit d’une réflexion critique d’une dizaine de pages accompagnée d’une bibliographie commentée : les ouvrages ne sont pas simplement cités, mais brièvement analysés dans leur rapport de pertinence avec le sujet évoqué. Trois options au choix sont proposées aux étudiants : –l’étudiant développe une problématique à partir de l’une de ses œuvres personnelles produites au cours de l’année. Il s’agit de mettre en évidence une question théorique accompagnant la proposition artistique ; –l’étudiant décide de poursuivre une réflexion théorique et critique à partir d’une œuvre moderne ou contemporaine de son choix ; –l’étudiant choisit d’ancrer son travail dans le champ professionnel en associant sa recherche au stage effectué au cours de la Licence. Il s’agit ici de développer les questions afférentes à la pratique photographique, la médiation, l’organisation d’expositions, la place des lieux culturels dans la cité, l’enseignement des arts plastiques… 18 Organisation des études Modalités de Contrôle des Connaissances Pour la période 2015 – 2019 (Votées le 23 avril 2015 en CFVU) Le présent document définit le cadre général des modalités de contrôle des connaissances qui s’appliquent à l’Université Paris 8 pour les licences et les masters. Ce document est complété pour chacune des formations dispensées dans l’établissement par une annexe aux règles de scolarité qui les précisent et les complètent. L’admission Article 1 L’inscription dans une formation de l’Université suppose d’avoir transmis une demande d’admission par les applications d’admission (notamment APB, DAP, « Candidatures P8 » Campus France) dans le respect du calendrier administratif publié par l’Université et pour chacune des formations. La demande d’admission est instruite au sein de la formation. Elle peut donner lieu à une décision de « validation des études, expériences professionnelles ou acquis personnels pour l’accès aux différents niveaux de l’enseignement supérieur » (décret du 2013-756 du 19 août 2013) complète ou partielle par une commission pédagogique. Cette décision dite d’équivalence n’est valable que pour la demande annuelle d’admission. En cas de refus d’admission, ce refus est notifié au candidat par le président de l’Université le plus souvent par délégation de signature au directeur de l’UFR ou de l’Institut. En cas d’acceptation de l’admission, pour pouvoir valider son parcours universitaire le candidat doit procéder – à son inscription administrative dans le cadre des délais indiqués et communiqués au moment de son admission, – à ses inscriptions pédagogiques au sein de la formation dans les délais indiqués par la composante. Dès lors qu’un étudiant a été autorisé par l’Université à procéder à son inscription administrative, celui-ci doit pouvoir procéder aux inscriptions pédagogiques compatibles avec le calendrier de celles-ci au sein de la formation. La durée des études Article 2 La durée des études est de trois ans pour l’obtention d’une licence et de deux ans pour l’obtention d’un master. Dans le cadre du suivi pédagogique proposé à chaque étudiant, celui qui envisage de se réinscrire pour une troisième fois (ou quatrième fois pour l’IED) ou plus dans une même année sans avoir acquis d’EC au cours de sa dernière année doit impérativement s’entretenir avec le responsable de formation ou de son représentant à l’issue de son année universitaire pour faire un bilan de sa progression dans les études. Cet entretien, qui se tient dans le respect des délais institués au sein de la formation, ne peut être refusé ni par l’étudiant ni par le responsable de formation ou son représentant. Il donne lieu à la signature d’une simple attestation de sa tenue qui sera jointe au dossier de réinscription transmis au service de la scolarité pour la réaliser. Publicité des modalités de contrôle des connaissances Article 3 La réalisation de l’inscription pédagogique dans le cursus universitaire permet à l’étudiant de bénéficier de l’évaluation de son parcours en vue de la validation de son diplôme et de ses études sous forme d’ECTS (European Credits Transfer System). Cette validation suppose le respect des modalités d’évaluation et des délais qui leur sont liées. Elle est prononcée par le jury de diplôme. Ces modalités sont précisées dans le présent document, dûment complétées par un document annexe de la formation concernée. Ce document et son annexe sont communiqués aux étudiants de préférence avant le début des cours ou au plus tard trois semaines après le début de ceux-ci. La partie annexée doit comprendre, outre « l’indication du nombre des épreuves, de leur nature, de leur durée, de leur coefficient ainsi que la répartition éventuelle entre le contrôle continu et le contrôle terminal et la place respective des épreuves écrites et orales » (art. 12 arrêté licence 2011), les conditions de dispense du contrôle continu ou de son aménagement et les modalités éventuelles de choix entre contrôle continu et contrôle terminal. Modalités de Contrôle… L’organisation du contrôle des connaissances Article 4 Les études universitaires sont organisées sous forme de semestres. Chaque semestre comporte des Unités d’Enseignement (UE) comprenant un ou des éléments constitutifs (EC) communément organisés sous forme d’enseignements. L’obtention du diplôme de Licence ou de Master implique la validation par un jury de diplôme de l’ensemble des UE correspondantes à la structure de chacun de ces diplômes. Cette validation est fondée sur un contrôle de connaissances ou des aptitudes de l’étudiant. Article 5 Le contrôle des connaissances implique notamment des contrôles écrits et des contrôles oraux tels que mentionnés dans le complément aux règles de scolarité établi au sein de chaque UFR ou Institut. Dans chaque UE et EC, et à chaque niveau d’études, les aptitudes et acquisitions des connaissances sont appréciées soit par un contrôle continu et régulier, soit par un examen terminal, soit par une combinaison des deux. Pour la première année de Licence une priorité est accordée au contrôle continu et régulier. Article 6 Pour prendre en compte les difficultés spécifiques que peuvent rencontrer certains étudiants en raison d’un activité professionnelle (voir « Charte de l’étudiant(e) en situation professionnelle ou assimilée ») ou de situations particulières notamment de handicap, un aménagement du contrôle continu doit être proposé au sein de la formation. Il peut se décliner sous forme d’aménagement des exigences d’assiduité, d’aménagement des modalités de contrôles voire d’une combinaison des deux. Le cadre général de ces aménagements est précisé dans le document annexé par la formation aux présentes MCC. Cet aménagement peut prendre la forme d’une dispense de contrôle continu si les aménagements proposés sont considérés comme incompatibles avec la situation de l’étudiant après rencontre avec le responsable de formation ou son représentant. Cela conduit à devoir prévoir en ce cas des modalités spécifiques d’examen terminal. Le droit à l’aménagement ou à la dispense est conditionnée au respect d’un délai limite pour la formulation de la demande après le début des cours. Le délai de quatre semaines peut être prolongé selon les formations. 19 Article 7 Chaque formation organise conformément au calendrier universitaire deux sessions de contrôle des connaissances ou d’examens. La première, dite session 1, est organisée pour les examens terminaux d’une part à l’issue du premier semestre pour les enseignements du premier semestre et d’autre part à l’issue du deuxième semestre pour les enseignements du deuxième semestre. La deuxième session, dite session de rattrapage, est organisée après la tenue des jurys de session 1, en mai ou juin pour les enseignements. Le délai de soutenance des mémoires ou rapports de stage peut se prolonger sauf décision contraire jusqu’en septembre pour les soutenances. La règle générale est que l’étudiant doit pouvoir bénéficier si nécessaire de ces deux sessions, sauf pour les quelques EC où l’organisation d’une deuxième session n’a pas de sens sur le plan pédagogique. Ces cas sont alors dûment répertoriés dans le document annexé par la formation aux présentes MCC. Un étudiant absent à la première session est noté défaillant et son résultat reste « à valider ». Cette absence ne lui interdit pas l’accès à la session 2. Article 8 L’accès à la session 2 dans les conditions fixées à l’article précédent est possible pour tout étudiant n’ayant pas validé ou compensé un EC à la première session. La meilleure note des deux sessions est prise en compte pour la délibération du jury de session 2. Pour les étudiants qui, dans le cadre de la session 1, peuvent prétendre à l’acquisition d’un EC par compensation (voir articles suivants sur les règles de compensation) – l’accès à la session 2 pour celui-ci est possible – dans la limite de 5 EC – à condition d’avoir transmis au jury de session 1 et avant sa tenue une demande de renonciation à la compensation. Cela entraîne de facto pour l’étudiant l’impossibilité de pouvoir valider son année dans le cadre de la session 1. Règles de validation du contrôle des connaissances Article 9 Seules les notes et les résultats publiés par le jury à l’issue de sa délibération sont considérés comme définitifs. Les notes communiquées avant la publication de la délibération du jury ne peuvent être considérés que comme des notes provisoires. 20 Article 10 Chaque EC donne lieu à une note fondée sur une échelle de 0 à 20. Les UE et les EC dont la note est supérieure ou égale à 10 sont, à l’issue du jury, définitivement acquis et capitalisables. L’acquisition d’une UE ou d’un EC entraîne l’acquisition des crédits européens (ECTS) fixés pour cette UE ou cet EC. Le nombre total d’ECTS à obtenir pour valider une année universitaire est de 30 par semestre en licence et de 60 par année en master. Article 11 Les notes obtenues aux EC sont compensables entre elles au sein de l’UE, et ce sans notes éliminatoires et dans le respect des coefficients qui leur sont affectés. Si la moyenne obtenue au niveau de l’UE est supérieure ou égale à 10, l’UE sera considérée à l’issue du jury comme définitivement acquise et capitalisable. L’obtention d’un EC par compensation entraîne l’acquisition des ECTS fixés pour cet EC. La compensation entre les notes obtenues aux différentes UE s’effectue dans le cadre du semestre, et ce sans notes éliminatoires et dans le respect des coefficients qui leur sont affectés. Il y a compensation entre les deux semestres d’une même année. L’obtention d’une UE par compensation entraîne l’acquisition des ECTS fixés pour cette UE. Article 12 Dans le cadre du Master, si une des UE est dite UE de mémoire alors que les autres UE sont des UE d’enseignements, la compensation entre toutes les UE d’enseignement peut être effectuée même en l’absence de l’UE de mémoire. Si la moyenne générale de ces UE est supérieure ou égale à 10, dans le respect des coefficients qui leur sont affectés, alors ces UE sont considérées, à l’issue du jury, comme définitivement acquises et capitalisables. L’année ne peut cependant être validée par le jury tant que l’UE de mémoire n’a pas été évaluée. Dans le cas où, pour des raisons de réglementation nationale ou de spécificités professionnelles, est requis pour un seul des EC ou UE du master une note plancher de 10 pour pouvoir valider l’année et mettre en œuvre la compensation annuelle globale une telle disposition dérogatoire doit être explicitement intégrée dans la maquette du diplôme et avoir été validée par la CFVU. Modalités de Contrôle… Réinscription dans les EC non acquis Article 13 Dans le cursus de licence, lorsqu’un étudiant n’a pas validé un EC au terme de son année universitaire, il doit repasser cet EC – ou un EC équivalent prévu dans le cursus – au plus vite en vue de pouvoir valider son année universitaire en suspens. Dans certaines formations, cette réinscription peut être obligatoire dès le semestre suivant où l’EC est proposé. Poursuite d’études au niveau supérieur au sein de la licence Article 14 Dans le cursus de licence, la poursuite d’études dans un semestre de l’année supérieure est possible pour tout étudiant qui s’inscrit pour la deuxième fois ou plus dans la même année dès lors qu’il lui manque moins de 30 ECTS de son année. Sur la base de considérations pédagogiques particulières, ce seuil de 30 sur l’année peut être diminué sans pour autant être inférieur à 12 pour les formations qui le souhaitent. Cette autorisation de poursuite d’études dans le niveau supérieur peut prendre la forme d’une délibération du jury sous forme d’« ajourné autorisé à continuer –AJAC » à l’issue de la session 2 ou d’une inscription dans des EC de l’année supérieure sous forme de crédits. En tout état de cause, la règle appliquée au sein de la formation doit être intégrée au document annexe des règles de scolarité de la formation. Limitation du nombre d’EC par semestre en licence Article 15 Tout étudiant inscrit dans une année universitaire de Licence doit se voir garantir la possibilité de s’inscrire dans tous les EC nécessaires à la validation de son année. Il peut lui être accordé la possibilité de s’inscrire dans un nombre d’EC supérieur aux 30 ECTS prévus par semestre sans pouvoir dépasser un nombre maximal de 40 à 50 ECTS, et sous réserve d’un accord pédagogique du responsable de formation ou de son enseignant référent. Délibérations du jury Article 16 Il est crée un jury par diplôme de licence ou de master. Dans le cadre du cycle de licence, le jury peut délibérer sur la délivrance du DEUG. Dans le cadre du jury de master, le jury peut délibérer sur la délivrance de la maîtrise. La composition du jury est portée à la connaissance des étudiants en tout état de cause avant le début de la première session d’examen terminal. Les jurys se tiennent selon les dates établies par le calendrier universitaire. Dans le département d’Arts plastiques, les modalités de contrôle des connaissances sont établies par chaque enseignant. Il peut s’agir d’un devoir sur table, de la remise d’un dossier en fin de semestre, d’un examen oral, d’un contrôle continu, etc. Les enseignants informent en début de cours les étudiants de ces modalités et proposent en fin d’année universitaire une deuxième session aux étudiants n’ayant pas obtenu la moyenne. Article 17 Le jury délibère à partir des notes obtenues par l’étudiant en vue de la validation des EC, UE, semestre, années dans la perspective de la délivrance du diplôme, dans le respect des règles légales de scolarité ainsi que de celles de l’établissement et du document annexé par la formation. L’admission au diplôme confère la totalité des crédits européens prévus pour ce diplôme. La mention du diplôme est établie à partir des résultats de la dernière année. La délibération du jury, attestée par un procès-verbal de délibération signé par le président du jury, est souveraine et sans appel. Elle donne lieu à communication des résultats dans un délai de 72 heures ouvrées. C’est la communication des résultats qui ouvre le délai de recours en cas d’erreur manifeste qui est de deux mois. Article 18 Un calendrier annuel fixe les dates limites de saisie des notes et de tenue des jurys afin de tenir compte des contraintes mutuelles de transversalité à l’échelle de l’université. Article 19 Le jury pourra établir, pour tout étudiant souhaitant soit se réorienter au sein ou hors de l’université, soit interrompre ses études, un bilan global de ses résultats, fondé éventuellement sur un dispositif spécial de compensation lui permettant d’obtenir les crédits européens correspondants. Ce bilan fera l’objet d’un certificat délivré par le jury. Modalités de Contrôle… 21 22 Tableau des cours Enseignant(s) Donald Abad Jean-Philippe Antoine Ismaïl Bahri Intitulé du cours Dialogue avec une œuvre d’art De l’image animée à la vidéo Approche des œuvres L’espace entre nous Encres Suivi de stages – a Temps composés / Temps exposés Suivi de stages – b Seuils d’attentions Expériences et transmissions Roberto Barbanti Paradigme esthétique, écosophie, territoires et art contemporain – a Paradigme esthétique, écosophie, territoires et art contemporain – b Paysage et sonorités Valérie Bert Arrête de raconter des histoires ! – a Arrête de raconter des histoires ! – b Pamela Bianchi Le vide démasqué : histoire de la présentation de l’espace Les espaces des artistes contemporains Benoît Blanchard Art contemporain et marché de l’art Pratique de l’écriture critique Caroline Blanvillain A la recherche des indices Benoît Böhnke Design graphique à l’écran : mise en pages, interactivité et programmation Pascal Bonafoux Les temps de l’art Les temps de l’art Eric Bonnet Images, textes et sonorités Sabine Bouckaert Stratégies du dessin à dessein photographique Dessin en mouvement Dessin et installation/exposition Dessin élargi – cycle de conférences Modalités de l’immobile/mobile dans l’image temporelle Magali Boudissa Sémiologie de l’image fixe Bande dessinée et arts contemporains en dialogue Marlon Cardoso Introduction à l’œuvre Pinto Miguel de Fernand Deligny (II) Le corps des masses à l’ère de la reproductibilité technique Isabelle Charrier Japon-Occident : Regards croisés L’art contemporain japonais : Tradition et modernité Anna Chevance Design graphique: de la lettre au livre, la contrainte comme source de création Design graphique : Action / Variation Alain Cieutat Cycle de conférences : mrcrdsgn – a Cycle de conférences : mrcrdsgn – b Léonore Conte PAO – Publication assistée avec outils PAO – Publication assistée avec outils Pauline Couteau Voyages insensés ou l’hétérotopie de la pensée Arpenteurs de mondes Martine Créac’h Penser avec les mains. Gestes graphiques au xxe siècle Jean-Marie Dallet Cartes postales interactives Tableau des cours Code cursus L1 P / L1 Int L1 P / L1 Int L1 Mutualisé Semestre Janvier Sept. 1 Periodicité Intensif Intensif Hebdomadaire L2 P / L3 P L2 P L2 St L1 Métho L2 St L1 Mutualisé L2 P / L3 P L3 T/H 1 2 2 1 1 2 Juin 1 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Bi-mensuel 2 Hebdomadaire L3 T/H L1 P / L2 P L1 P / L2 P L2 T/H / L3 T/H L3 T/H L2 T/H L1 P L1 P L2 P / L3 P Sept. 1 2 1 1 1 1 2 Annuel Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Bi-mensuel L1 Mutualisé L1 Mutualisé L3 P L1 P / L2 P L3 P / M1 P/O L2 P L3 Cc / M1 Thema L3 P L1 T/H / L2 T/H L1 T/H / L2 T/H L3 T/H 1 2 1 1 1 2 Annuel Sept. 1 2 1 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Calendrier spc. Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire 1 Hebdomadaire L1 T/H / L1D L2 T/H L2 P / L2 Int / L3 P 1 2 Juin Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif L2 P / L2 Int / L3 P L3 Cc L3 Cc L1 P Juin 1 2 1 Juin Janvier Juin 2 Janvier Intensif Calendrier spc. Calendrier spc. L3 T/H L2 T/H L1 T/H / L1 Int L2 T/H / L3 T/H L1 T/H / L1 D L1 P Intensif Intensif Hebdomadaire Intensif 23 Enseignant(s) Jean-Marie Dallet Manuela De Barros Catherine de Smet Michelle Debat Véronique Delannay Christian Delecluse Nathalie Desmet Kévin Donnot Claire Fagnart Emmanuel Faure-Carricaburu Carole Fékété Eloy Feria Marc-André Figueres Marc-André Figueres Marc-André Figueres Fabienne Flambard Zoe Forget Emanuela Genesio Véronique Giroud Jérôme Glicenstein Emmanuelle Guédon Emmanuelle Guédon Sara Guindani 24 Intitulé du cours Jouez moi ! Les villes numériques L’atelier et le laboratoire Vampires, cyborgs et autres monstres Histoire du design graphique : la question moderne Design graphique : pratique + critique Le design graphique aujourd’hui : initiation critique La photographie des années « 80 » en Europe (1970-2000) L’invention de soi : formes, images, récits L’art de l’observateur Diversités culturelles/art d’être ensemble Rêves La cuisine dans les nuages À la rencontre de la pensée de Gilles Deleuze L’image, la parole, l’écrit : l’artiste un ethnographe pas comme les autres Hacking the space – introduction à l’art numérique Urban (de)code, de l’urbex au street art. Écritures créatives Suivi des stages – a Suivi des stages – b Design graphique en pratique Histoires et théories de l’art ( 1 ) Suivi de stage – a Suivi de stage – b Décrire De l’Antiquité jusqu’à l’art numérique : figure et visage dans l’histoire de l’art Paysages, natures mortes, portraits, scènes de genre, peintures d’histoire : les genres picturaux en question – a Paysages, natures mortes, portraits, scènes de genre, peintures d’histoire : les genres picturaux en question – b Images enregistrées Surfaces sensibles « Praxis et actions contemporaines » Points d’intérêt et pratiques émergentes Art et changement climatique – écologie Sculpture : empreintes et formes – a Métiers de l’art contemporain, enjeux pratiques et théoriques – a Sculpture : empreintes et formes – b Métiers de l’art contemporain, enjeux pratiques et théoriques – b Passage des pratiques bidimensionnelles aux pratiques tridimensionnelles Pratiques et références Méthodologie (Analyse de l’image photographique) Abécédaire de l’art du xxe siècle Avant-gardes, esprit moderne, politisation de l’art et « cultures de la distraction » Théories de l’exposition : recherches et méthodes Comment fonctionne l’art contemporain ? Peinture, corps, image Atelier intensif de pratique Pouvoirs des Images Tableau des cours Code cursus L1 P / L2 P L3 P L3 T/H L1 Mutualisé L2 T/H L3 Cc L1 T/H / L1 Int L2 T/H Semestre Janvier Juin 2 2 1 2 Juin 2 Periodicité Intensif Intensif Bi-mensuel Hebdomadaire Hebdomadaire Calendrier spc. Intensif Hebdomadaire L2 T/H L1 P / L1D L2 P L1 P L3 P L3 T/H L2 P / L2 Int / L3 P 1 1 1 2 2 Janvier Juin Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Intensif L3 P L1 P L1 P / L2 P L2 St L2 St L2 P / L2 Int L1 T/H / L2 T/H L2 St L2 St L1 Métho L1 Métho 2 Juin 1 1 2 Juin 1 1 1 Janvier 1 Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire L1 T/H / L1D 1 Hebdomadaire L1 T/H / L1D 2 Hebdomadaire L1 P / L1 Int L3 P L3 P / M1 P/O L2 P L3 P L1 P / L2 P L3 Cc 2 2 1 1 Janvier 1 1 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Calendrier spc. L1 P / L2 P L3 Cc 2 2 Hebdomadaire Calendrier spc. L1 P / L2 P 1 Bi-mensuel L1 P / L2 P L1 Métho L1 T/H / L1 Int L2 T/H / L3 T/H 2 1 Sept. Janvier Bi-mensuel Hebdomadaire Intensif Intensif L3 T/H L1 Métho L1 P / L2 P L3 P L3 Cc Annuel Sept. 1 Janvier 2 Bi-mensuel Intensif Bi-mensuel Intensif Calendrier spc. Enseignant(s) Jérôme Gulon Nathalie Hamard-Wang Nicolas Heimendinger Isabelle Hersant David Hoare Charlotte Hubert Françoise Imbert Juliette Iturralde Frédéric Jacquin Emeline Jaret François Jeune Mounira Khemir Hyeon-Suk Kim Maren Köpp Claire Kueny Sylvaine Laborie Jean-Noël Lafargue Sophie Lamm Sophie Lapalu Intitulé du cours Art et nature et art urbain – a Entre art et environnement – Proposition pour une pratique réflexive contemporaine Art et nature et art urbain – b Art postal, mail art et mail art networking – a Art postal, mail art et mail art networking – b Avant-gardes et néo-avant-gardes Les institutions de l’art contemporain Histoire des théories et de la philosophie de l’art Le corps dans l’art contemporain Art et psychanalyse, deux objets pour un sujet Les affiches plasticiennes Montages La cybernétique dans l’art contemporain, l’exemple de Mark Lombardi L’apprentissage du dessin par le carnet de croquis Je suis à l’art comme une sardine est à l’huile La peinture est à l’huile comme la sardine est à l’huile Travail personnel et rédaction Les grands musées d’art moderne : un cadre de pensée Le corps poétique La danse contemporaine et ses enjeux Fanzine Dessin, narration et illustration Le dessin comme processus dans la construction picturale Le dessin en couleur Des liens entre littérature et arts plastiques La remise en cause de la figure de l’artiste : un paradigme de la pensée artistique de la seconde moitié du xxe siècle La peinture en jeu Pratiques et théories contemporaines de la couleur Les enjeux de la peinture : série et sérialité Territoires de l’art, confrontations et passages Je t’envisage – L’image de l’autre Le sens du vide dans l’art contemporain La créativité et la pensée du zen Le sens du trait et l’art du pinceau dans l’espace pictural Entre les films I/T – Image/Texte Histoire(s) de la narration Cinéma et art contemporain Faire, faire faire ou ne pas faire : quand les attitudes deviennent formes Espace, contour, manière Figure, geste, manière L’art de reprendre Introduction à la programmation multimédia Atelier de réalisation multimédia Littératures graphiques contemporaines L’enfant dessine. Figurez-vous L’enfant dessine. Figurez-vous De l’action à l’exposition Mon art serait de vivre Tableau des cours Code cursus L2 P / L3 P L2 P / L3 P Semestre Periodicité 1 Hebdomadaire 2 Hebdomadaire L2 P / L3 P L1 P / L2 P L1 P / L2 P L1 T/H / L2 T/H L1 T/H / L2 T/H L1 T/H / L2 T/H L1 T/H / L1D L2 T/H / L3 T/H L1 P L2 P L3 T/H 2 1 2 I 2 1 1 2 2 2 1 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire L1 P L1 P L1 P L1 T/H / L1 D L1 T/H / L1 D L2 L1 P L1 P L1 P L3 P L1 P L2 T/H L2 T/H 1 1 2 1 1 2 1 2 2 2 2 1 1 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire L3 P L1 P / L2 P L3 P L1 T/H L1 Int L1 T/H / L2 T/H L2 Int L1 T/H / L1D L2 T/H / L3 T/H L1 P L2 T/H L3 T/H L3 T/H L1 T/H L1 Int L1 Mutualisé L1 Mutualisé L1 Métho L3 P L3 P L3 Cc L1 P L1 P L2 T/H L2 P 1 Janvier Janvier Janvier Juin Bi-mensuel Bi-mensuel Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Bi-mensuel Intensif Intensif Intensif Intensif 1 1 2 1 2 2 Juin 2 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Bi-mensuel Intensif 1 2 Sept. 1 2 2 1 2 2 2 Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Calendrier spc. Hebdomadaire Hebdomadaire 25 Enseignant(s) Michel Lascault Intitulé du cours Strip, sketch, vidéo : l’artiste et la laideur Amateurisme (pratiques critiques et pseudo-disciplines) Nina Leger Art et espace dans l’art des États-Unis (1960-1980) De l’image aux mots Marie-Luce Liberge Esthétique(s) du risible dans les images et violences de l’histoire Marie-Luce Liberge Rire(s) dans l’œuvre Patrice Luchet Expériences de publications orales Tristan Mahou Conférences métiers de l’enseignement artistique Béatrice Martin Objet du quotidien, objet hybride… Suivi de stages Pratique graphique, lettre et image La cuisine dans les nuages Dessiner en série La pratique en projet Marie-France Martin Processus de création : soi / le monde / l’art – b Patricia Martin Approche d’une pratique contemporaine : l’écriture / la performance – b Roberto Martinez J’ai des jolies photos à vous montrer. Que montre-t-on quand on fait une image ? – a J’ai des jolies photos à vous montrer. Que montre-t-on quand on fait une image ? – b Fabrice Masanès Atelier d’écriture et critique d’art Vincent Mesaros Photos montages : le burlesque, ou la représentation transfigurée – Art et images (Cours de pratique sur Photoshop et Indesign) Philippe Monfouga Documenter son travail Filmer le quotidien Pratique de l’installation Jovan Mrvaljevic Album de l’Europe : Face B. Actions et performance dans l’Europe de l’Est des années 1990 Félix Müller Typographie élémentaire – a Cycle de conférences : mrcrdsgn – a Typographie élémentaire – b Cycle de conférences : mrcrdsgn – b Patrick Nardin Effacer, défaire, dérégler : une esthétique de la perte Effacer, défaire, dérégler : approches pratiques Images animées Richard Negre Initiation au cinéma d’animation / Découverte de la discipline Barbara Noiret Le trompe-l’œil dans l’installation Des lumières à l’art vidéo Miki Okubo Exposition de soi et dispositifs mobiles Création de romans selon la nouvelle dramaturgie et structure littéraire Katarzyna Ozga Fil / Textile / Matériaux souples Catherine Perret Illuminations profanes Soko Phay-Vakalis Histoire et théorie de la perspective Chine / Occident : de la langue de l’autre à la transculturalité Le miroir dans l’art contemporain Francesco Poli Nouveaux espaces, nouveaux matériaux Marie Preston Sténopés, photogrammes : initiation à la photographie Comment faire d’une classe une œuvre d’art ? Formes de l’oralité Françoise Py Introduction à la recherche : projet tutoré 26 Tableau des cours Code cursus L1 P L2 P L1 T/H / L2 T/H L1 T/H / L2 T/H L2 T/H Semestre 1 2 2 2 2 Periodicité Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire L1 T/H / L1D L1 P L1 / Int L2 P L3 Cc L2 P L2 St L1 Métho L3 P L1 P / L1 Int L3 P L2 P / L2 Int L2 P / L2 Int 2 Janvier 1 1 1 2 2 Janvier Juin Sept. Sept. Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Calendrier spc. Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Intensif Intensif Intensif L3 P Janvier Intensif L3 P Juin Intensif L1 T/H / L2 T/H L1 P / L1 Int 2 Hebdomadaire Janvier Intensif L2 P L2 P L1 P L2 T/H 1 Annuel 1 1 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire L3 P L3 Cc L3 P L3 Cc L2 T/H / L3 T/H L2 P / L3 P L1 Métho L1 P 1 1 2 2 1 2 Sept. 1 Hebdomadaire Calendrier spc. Hebdomadaire Calendrier spc. Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire L1 P / L2 P L1 P L1 T/H / L2 T/H L1 P / L2 P 1 2 1 2 Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire L2 P L1 Mutualisé L1 Mutualisé L3 T/H 1 1 2 Juin Bi-mensuel Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif L2 T/H / L2 Int L1 T/H / L1 D L1 Métho L3 Cc L2 P / L2 Int L3 T/H Sept. 2 1 1 Juin 1 Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Enseignant(s) Françoise Py Paul-Louis Rinuy Stéphane Rolet Anne Roquigny Sarah Roshem Paul-Louis Roubert Martine Royer Valentin Tania Ruiz Alexandra Sà Maguelonne Saby Alexandre Saint-Jevin Jérôme Saint-Loubert Bié Matthieu Saladin Michaele-Andréa Schatt Philippe Segond Ivan Segura Lara Anna Seiderer Hortense Soichet François Soulages Intitulé du cours Histoire de la représentation de l’espace Actualité du surréalisme – a Introduction à la recherche : projet tutoré Histoire de la représentation de l’espace Actualité du surréalisme – b La sculpture, aujourd’hui Mythes de la mort et du sommeil dans le monde gréco-latin Entre « culture savante » et « culture populaire » : Le Trône de fer / Game of Thrones de George R.R. Martin des romans à la série TV Seuils, miroirs et cadres : processus et dispositifs intertextuels dans l’image de peinture à la Renaissance Art numérique et création internet Workshops Webjays : Concevoir des performances audiovisuelles à partir des ressources du web Matière et espace Performance / espace / spectateur Histoire de la photographie moderne (1910-1980) Histoire de la photographie ancienne (1839-1910) Projet pour un monument entre expérience et théorie Le temps comme matériau L’œuvre dans l’espace public Trucage Dessin d’espaces/dessins dans l’espace Laboratoire de dessin « Quand dire c’est faire » : lorsque le discours fait œuvre De l’analyse d’œuvres à une pratique artistique L’an 02 : Mécanique du projet de vie Code cursus L1 Mutualisé L3 Cc L3 T/H L1 Mutualisé L3 Cc L3 T/H L2 T/H Design graphique, édition et art contemporain Initiation au design graphique : textes et images Introduction aux arts sonores Les espaces résonants La capture de l’inaudible Dessin / hors champ Autour du livre d’artiste / préparation semaine des Arts Mais que ce passe-t-il en art contemporain ? Peinture ! Peintures ! Total Peinture Expositions Créations transversales : de la photographie au multimédia Méthodologie de la création plastique et théorique à travers une œuvre de référence Le fétiche au regard des pratiques d’expositions contemporaines Critique de l’exposition La critique postcoloniale dans les pratiques artistiques contemporaines Art et sciences sociales Art & Société : le corps internet Tableau des cours Semestre 1 1 1 2 2 Sept. 1 Periodicité Hebdomadaire Calendrier spc. Hebdomadaire Hebdomadaire Calendrier spc. Intensif Hebdomadaire L1 T/H 2 Hebdomadaire L3 T/H 1 Hebdomadaire L3 Cc L3 P 2 Hebdomadaire Janvier Intensif L1 P L1 P L3 T/H L1 T/H / L2 T/H L2 T/H L2 Int / L3 T/H L2 P / L3 P L2 T/H / L3 T/H L2 P / L2 Int L1 P / L1 Int L1 P / L1 Int L2 P L1 Métho L2 P / L3 P 1 2 1 2 Janvier Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif 1 Annuel Juin Janvier Sept. 2 2 Hebdomadaire Calendrier spc. Intensif Intensif Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Calendrier spc. L3 P 1 Hebdomadaire L1 P / L2 P 2 Hebdomadaire L1 Mutualisé L2 P L2 P / L3 P L3 P L3 P 1 2 Juin 1 Janvier Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Intensif L1 Métho L1 P / L2 P L1 P L1 P / L1 Int / L2 Int L1 P / L2 P 1 1 2 Juin Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Intensif 1 Hebdomadaire L3 T/H 2 Hebdomadaire L1 Mutualisé 2 Hebdomadaire L1 T/H / L2 T/H L1 T/H / L2 T/H 1 2 Hebdomadaire Hebdomadaire L1 P L3 T/H 1 1 Hebdomadaire 27 Enseignant(s) François Soulages Edouard Sufrin Intitulé du cours Frontières géoartistiques & géopolitiques Lumière ! Découvertes et expérimentations Lumière ! Installations interactives Asli Torcu L’espace pictural Initiation au dessin Interprétation des œuvres L’image photographique et la peinture Isabelle Tournier 1914-1915 : années littéraires et artistiques Atelier d’écriture : Littérature jeunesse Atelier d’édition : textes de femmes Bruno Trentini L’auto-référence comme pratique artistique Umut Ungan Sociologie(s) de l’art : théories et méthodes Langage et art contemporain : approches et méthodes pour une analyse discursive de la critique Nathalie Van Doxell Les différentes postures du banal dans la photographie contemporaine Les notions de quotidien et de réalité dans l’art contemporain Photographie – découverte des techniques et pratiques Jean-Luc Veret Du script à l’album de bande dessinée L’art contemporain à l’épreuve de l’authenticité Emilie Verger La médiation de l’art contemporain Conception et pratiques de la médiation de l’art contemporain Charles-Osmond Design graphique – Édition papier Villa Nathanaël Wadbled Art et communication. Introduction conceptuelle et méthodologique à l’esthétique Les formes du devoir de mémoire. Documentations, architectures et arts Gwenola Wagon Science-fiction et cinéma. Cinéma étendu Drone Movies. Faire un film Valery Warnotte Souffrir et espérer Yoann Ximenes Créatures synesthètes Xin Ye Unique Trait de pinceau Dessin d’après nature Livre d’enfant illustré Dessin comme l’écriture Anne Zeitz Des images opératoires : une analyse des technologies de surveillance, de reconnaissance et d’armement dans l’art contemporain Yu Zhao Mots, images, sens : initiation à l’art pictural chinois – a Mots, images, sens : initiation à l’art pictural chinois – b Marion Zilio Pratiques curatoriales et para-curatoriales Techniques et invention de soi 28 Tableau des cours Code cursus Semestre Periodicité L3 T/H / M1 Thema 2 Hebdomadaire L2 P 1 Hebdomadaire L2 P 2 Hebdomadaire L1 P / L2 P 1 Hebdomadaire L1 P 1 Hebdomadaire L1 P 1 Hebdomadaire L1 P 2 Hebdomadaire L1 T/H / L1D 1 Hebdomadaire L2 T/H 2 Hebdomadaire L3 T/H 2 Hebdomadaire L2 T/H 1 Hebdomadaire L1 T/H / L2 T/H 1 Hebdomadaire L3 T/H 2 Hebdomadaire L2 T/H 1 Hebdomadaire L1 P / L2 P 1 Hebdomadaire Sept. 2 2 1 2 Intensif Hebdomadaire L2 P / L2 Int L2 P L1 T/H / L1D L3 P L3 P L2 P / L3 P Hebdomadaire Hebdomadaire Annuel Bi-mensuel L1 T/H / L2 T/H 1 Hebdomadaire L2 T/H 2 Hebdomadaire 1 Juin Juin 1 1 1 2 2 1 Hebdomadaire Intensif Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire Hebdomadaire 2 Janvier 1 1 Hebdomadaire Intensif Hebdomadaire Hebdomadaire L2 P / L3 P L1 P / L1 Int L2 P / L3 P L1 P / L2 P L2 P L1 P L2 P L1 P L2 T/H / L3 T/H L1 P / L1 Int L1 P / L1 Int L1 P L1 Métho Descriptifs des cours Donald Abad De l’image animée à la vidéo Au cours d’une semaine d’intensif, nous étudierons et réaliserons plusieurs films qui mettront en jeu les différentes techniques d’animation et de réalisation ainsi que leurs enjeux scénaristiques et pratiques. Nous passerons aussi par les champs d’écriture de l’image par image (stop motion, déplacement dans une image fixe, animation par plans, gif animé, live stopmotion avec Processing), du tourné/monté pour en arriver au plan-séquence vidéo. En théorie, nous verrons: le travail sur les valeurs de cadre, la composition d’une image, l’effet koulechov, le plan-séquence, etc. En technique, nous verrons: la manipulation de vidéo-caméra et appareil photo, l’optique (balance des blancs, profondeur de champ, etc.), le script et traitement par lot sous Photoshop, l’animation sous Premiere pro (ou Final cut pro), le montage vidéo et audio sous Premiere pro (ou Final cut pro). La dernière journée donnant lieu à une projection collective et commentée par l’ensemble de la classe. Dialogue avec une œuvre d’art Les étudiants devront réaliser une vidéo. Le genre étant libre, cela pourra être un travail documentaire, une narration, une performance, une vidéo artistique, etc. Le choix du dialogue avec une œuvre visible dans un musée public parisien engage donc de se renseigner sur l’œuvre, l’artiste, la période de création, mais aussi et surtout pour l’étudiant de se positionner par rapport à celle-ci, tant théoriquement, que physiquement. En théorie, nous verrons : le travail sur les valeurs de cadre, la composition d’une image, l’effet koulechov, le plan-séquence, la narration, etc. En technique, nous verrons : la manipulation de vidéo-caméra et appareil photo, l’optique (balance des blancs, profondeur de champ, etc.), la prise de son, le titrage, le montage vidéo et audio sous Premiere pro (ou Final cut pro). La dernière journée donnant lieu à une projection collective et commentée par l’ensemble de la classe. Jean-Philippe Antoine Approche des œuvres Ce cours vise à donner une idée concrète de la multiplicité des manières d’approcher des œuvres elles-mêmes aujourd’hui très multiformes. On s’attachera à un petit nombre d’œuvres emblématiques de l’art des xxe et xxie siècles pour mettre en valeur les différentes approches critiques dont elles ont fait l’objet, et y puiser la possibilité de regards neufs. Ismaïl Bahri Encres Cet atelier gravitera autour de l’exploration d’un médium, l’encre, et de l’apprentissage des techniques qui lui sont rattachées. L’initiation technique s’ouvrira progressivement sur des approches expérimentales pour essayer d’en délier les propriétés les plus inattendues. Tout au long du semestre, seront convoquées diverses références de pratiques artistiques liées à ce médium. Descriptifs des cours Expériences et transmissions Cet intensif initiera différentes expérimentations entretenant un rapport phénoménologique et sensible aux choses. Eau, papier, air : chacun de ces matériaux élémentaires sera observé puis manipulé, transformé, articulé à d’autres éléments et mis en espace selon des enjeux d’ordre plastique, formel et contextuel. Ces expérimentations seront éphémères et parfois à échelle micro-phénoménale. Aussi serons-nous amenés à penser et à explorer les manières de les documenter et de les transmettre. La vidéo, la photographie, le dessin et le texte seront les possibles outils de captation de ces expériences. Par leur utilisation, ils visent à placer l’étudiant(e) dans une position de chercheur amené à créer une mise en tension conceptuelle depuis les enjeux de l’expérimentation, mais également à devenir auteur : à s’autoriser des choses. L’espace entre nous « Parfois faire quelque chose de poétique peut devenir politique et parfois faire quelque chose de politique peut devenir poétique ». Cette formule empruntée à Francis Alÿs nous servira à penser et à explorer des gestes et des pratiques artistiques dans leurs potentielles portées politiques. Par politique, c’est notamment la question de ce qui relie et de ce qui fait écart qui se trame. Cette question donne à penser indéfiniment la figure de l’altérité et particulièrement le trouble venant remettre en question un ordre établi (lequel trouble peut se manifester à très petite échelle et, parfois, avec grande délicatesse). Cet atelier prendra la forme d’un champ de recherche, d’expérimentations et d’essais agrémenté de références artistiques et théoriques liées aux questionnements soulevés. 29 Seuils d’attentions Il arrive qu’un rien suffise à troubler notre perception des choses, que quelques centimètres suffisent à dilater les cadres de notre pensée : une boule de plasticine promenée dans la ville, un fil d’un mètre lâché d’une hauteur d’un mètre, un poème écrit à l’encre sous la pluie… Ce cours propose une introduction à l’art contemporain en s’intéressant à des œuvres et à des pratiques se manifestant en marge de l’attention générale. Si elles opèrent par actions restreintes, élémentaires et parfois très ténues, ces œuvres n’en questionnent pas moins le monde de façon stimulante. Elles ouvrent des chemins de traverse que nous tenterons de suivre, d’observer et de penser. Suivi de stage Permanence hebdomadaire pour le stage de deuxième année de licence. Il vous est proposé un accompagnement pour réfléchir ensemble au travail à élaborer. Nos rencontres seront l’occasion d’un suivi individualisé pour la mise en forme des rapports de stage. Nous privilégierons des rendus dans des formes différentes et appropriées à la pratique de terrain. Temps composés / Temps exposés Cet atelier prendra la forme d’une petite fabrique dans laquelle formes et images seront mises au travail (par enregistrements, montages, assemblages, partages, participations, compressions, importations, exportations etc) autour de notions liées au temps. Hantises, reprises, feuilletés de formes et d’images, narrations, causes et effets, re-visitations et projections, seront quelques-uns des points que nous explorerons et penserons en lien avec diverses recherches artistiques actuelles. Ce temps de travail inclura celui de la parole et de l’écriture sur « ce qui survient » et sur « ce qui revient » par et depuis la recherche. d’années. Ce concept est intrinsèquement porteur de complexité parce qu’il renvoie simultanément tout à la fois à la nature et à la société ainsi qu’à la psyché individuelle et à la dimension imaginative. L’écosophie semble donc se présenter dans l’esthétique comme le dépassement de toutes ces visions philosophiques qui l’ont dominée depuis le début du xixe siècle. En effet, elle (ré)-inscrit immédiatement la question esthétique, imaginative-expressivesensorielle, au sein du monde social et naturel. Son émergence, ses pratiques et ses théorisations dans l’art contemporain seront thématisées dans le cours. Paysage et sonorités Le paysage est une expérience esthétique globale et dans l’ensemble des modalités perceptives possibles de celui-ci, son écoute est un aspect anthropologique fondamental. Méthodes d’analyse, prise de connaissance de l’espace par le biais privilégié de l’oreille, immersion sensorielle collective, présentation de travaux, débat, échange intellectuel et expérientiel. Ce cours intensif, à la fois théorique et pratique, sera consacré à ces problématiques et activités. Valérie Bert Arrête de raconter des histoires ! Nous aborderons les processus et méthodes de création d’images autour des notions d’autobiographie et d’autoportrait dans le contexte de l’art contemporain. Par un travail pratique lié aux notions de quotidienneté et de réalité dans la production photographique, et des exemples d’artistes et cinéastes (S. Calle, H. Korinne, etc.). Les étudiants élaboreront et développeront un travail, avec des rendez-vous et des dates de rendu réguliers. C’est la recherche d’une forme, d’une production et d’une vision personnelle questionnant notre monde qui doit s’affirmer. Roberto Barbanti Pamela Bianchi Paradigme esthétique, écosophie, territoires et art contemporain Le concept d’écosophie a été forgé dans la philosophie des années 1970-1980 et a trouvé un certain intérêt dans l’esthétique depuis moins d’une dizaine 30 Le vide démasqué : histoire de la présentation de l’espace Qu’est-ce que l’Espace d’exposition ? Un « complément de lieu » de l’art ? Le sujet ? L’œuvre même ? L’idée d’espace d’exposition s’est étendue au fil du temps, et le traditionnel Descriptifs des cours lieu/contenant est devenu contenu, sujet présenté. Ce cours, qui combinera la théorie avec l’analyse de plusieurs expositions et artistes, propose d’étudier les précurseurs et les auteurs de ce « récit » particulier qui a vu devenir l’espace un objet tridimensionnel participatif et non pas seulement un périmètre structurel qui accueille l’exposition. Les espaces des artistes contemporains Comment les artistes s’approprient-ils l’espace ? Comment s’adaptent-ils aux exigences expographiques ? Comment approfondir le concept d’espace de l’œuvre d’art ? Pour répondre à ces questions, nous approfondirons les recherches artistiques de certains « auteurs » qui ont permis l’introduction des paramètres spatiaux dans la réflexion artistique. À travers l’étude monographique de plusieurs artistes nous traiterons, chaque fois, un thème spécifique comme, le concept de « cartographie architectonique » de Mel Bochner, l’« espace sculpté » de Gordon Matta Clark, le « vide solidifié » de Rachel Whiteread, l’« espace superposé » de Jan Fabre ou encore l’« espace brulé » de Claudio Parmiggiani, etc. Benoît Blanchard Art contemporain et marché de l’art Aujourd’hui le marché de l’art est considéré comme l’un des principaux vecteurs de reconnaissance dans le monde de l’art contemporain international. Son rôle n’a pourtant pas toujours été aussi important et s’inscrit dans un mouvement complexe de redéfinition des instances de légitimation de l’art contemporain. Ce cours propose d’étudier les mutations qui, depuis le xviie siècle, ont permis au marché de l’art de prendre la place qui est la sienne dans le monde de l’art contemporain. Comment s’est construite sa position dominante et quels sont les enjeux actuels pour la création de cette position. Les trajectoires des artistes, des voies de commercialisation et de diffusion de leurs œuvres ainsi que celles de leurs auxiliaires, galeristes, marchands, commissaires d’exposition et critique, seront mises à profit pour exemplifier notre propos. Pratique de l’écriture critique Que ce soit par la rédaction d’articles universitaires, la production de textes critiques destinés à être diffusés dans des journaux ou via des sites internet spécialisés ou encore la rédaction de communiqués de présentation d’exposition en galerie, le travail d’écriture est omniprésent dans le milieu de l’art. Mais il peut l’être tout autant dans des démarches de création. Le cours que je propose invite les étudiants à engager une discipline d’écriture. Discipline qui pourra autant avoir des ambitions critiques que littéraires et artistiques. Les cours seront organisés sous la forme d’ateliers où les élèves devront commenter des textes issus de l’actualité artistique et en proposer d’autres qu’ils auront rédigés. L’objectif de ce cours est de véritablement faire prendre conscience aux étudiants de l’importance de l’écrit dans la création et la diffusion de l’art contemporain. Caroline Blanvillain À la recherche des indices Quelle ouverture à l’histoire du sujet la photographie implique-t-elle ? À partir de textes majeurs et d’œuvres photographiques, nous interrogerons l’articulation entre la photographie et la psychanalyse à travers le langage, la technique et l’image. L’étudiant est invité à mettre au jour, puis en jeu ou/et en perspective des indices qui tissent les liens entre photographie et psychanalyse. Ses recherches donneront naissance à un projet photographique et il proposera un texte à l’épreuve du questionnement imposé. Benoît Böhnke Design graphique à l’écran : mise en pages, interactivité et programmation Cette initiation au design interactif portera sur les différents aspects de la création graphique sur écran. Durant ce cours nous développerons plusieurs projets numériques (site web, application mobile…) visant à mettre en perspective les différents aspects du design interactif : principes de navigation, expérience utilisateur, création d’interface, arborescence et apprentissage des outils de programmation. Un apport théorique ponctuel accompagnera le développement des projets. Eric Bonnet • Cours jumelé avec celui de Charles Villa « Fonction & Forme, Contrainte & Création – Édition papier ». Inscription obligatoire pour les deux cours et pour les deux semestres, l’ensemble représentant deux EC pratiques pour l’année complète. Ils occuperont le même créneau horaire et alterneront une semaine sur deux. Les mots sont un écoulement dans le temps, l’image est simultanéité. Comment organiser une association de textes et d’images dans l’espace du livre, dans une vidéo, dans une œuvre bi ou tridimensionnelle ? Nous partirons de courts textes et de poésies de Michaux, de Beckett, de Penone, de Nauman, de Perec, de Glissant, de Celan… pour mettre en place des projets et des réalisations artistiques selon différents médiums choisis par les étudiants. Nous interrogerons la place des mots, du texte, des images et des matériaux, et le rôle possible de la voix dans une œuvre visuelle. Pascal Bonafoux Les temps de l’art – a Énumérer dans l’ordre chronologique le roman, le gothique, la Renaissance, le baroque, le classicisme, le rococo, etc., et égrener, toujours dans l’ordre chronologique, ces « appellations contrôlées » qui sont sans doute pratiques, ne suffit pas. Ces mêmes appellations sont, d’une certaine manière, fallacieuses. C’est pourquoi ce cours, au premier semestre, se propose, pour donner les repères essentiels de l’histoire de l’art en Europe du ixe au xxie siècle, de conduire à travers des lieux symboliques qui permettent de mettre en évidence les « attendus » qui ont justifiÉ les formes diverses de l’art. Au premier semestre, cette « visite » va, du ixe au xviie siècle, du cloître à la cathédrale, au studiolo et à la place publique. Les temps de l’art – b À partir du xviiie siècle, en Europe, les œuvres ont commencé de ne plus s’adresser qu’à la seule église et aux seuls princes. Le cours se propose donc, dans la suite ce qu’il a été au premier semestre, de traverser trois lieux symboliques qui permettent de mettre en évidence les formidables transformations de la place de l’art en Europe jusqu’au début du xxie siècle : le salon, la gare et le musée. Comme celui du premier semestre, ce cours invitera à prendre conscience de la complexité dont il faut tenir compte pour aborder une œuvre d’art. Et à s’interroger à propos des multiples définitions de l’art lui-même qui auront été proposées au cours du seul xxe siècle… Images, textes et sonorités Sabine Bouckaert Dessin élargi cycle de conférences Ce cycle de conférences a pour but d’offrir une vision étendue du dessin contemporain, en particulier son articulation avec d’autres médias. Les invités, artistes et / ou théoriciens, exposeront leur recherche et leur réflexion sur le statut du dessin, de sa place dans l’art contemporain. Ouvert à tous les étudiants, ce cycle permet une validation d’EC en L3, M1 et M2, avec la rédaction de comptes rendus des conférences (calendrier et détails communiqués en début de semestre). Dessin en mouvement Il s’agit d’interroger les rapports entre dessin et vidéo. Nous travaillerons sur des productions dont les dispositifs de réalisation qui élargissent les modes d’apparition du dessin. Nous inscrirons le dessin dans une expérience simultanée de l’espace et du temps. Nous travaillerons la manière dont le corps est en jeu : vecteur ou support, sujet ou motif. En référence les œuvres d’Oscar Munoz, Pascal Convert, Hélène Delprat, Jean Charles Blais, Dennis Oppenheim, William Kendridge, Robin Rhodes, Till Roeskens, etc. Dessin et installation / exposition Dessiner ne se pose plus seulement en terme de tracé physique et matériel du trait ou de la ligne. À partir de Descriptifs des cours 31 propositions thématiques, l’expérimentation ouvrira le dessin à son déploiement dans l’espace. Il s’agira d’expérimenter des situations de transposition des limites conventionnelles du papier pour explorer celles d’un mur, d’un sol, d’un lieu, dans une proposition qui doit se finaliser par un accrochage et / ou installation. Modalités de l’immobile/ mobile dans l’image temporelle Il s’agit d’interroger les différentes occurrences de l’articulation de l’image fixe et de l’image en mouvement à partir d’un corpus d’œuvres photographiques, vidéographiques et cinématographiques. Les notions d’images séquences, d’installations projections, de cinéma exposé, d’hétérotopie ou d’hétérochronie, des formes du temps, de la mémoire et du regard y seront travaillées. Stratégies du dessin à dessein photographique À partir d’un certain type de processus matériel et technique, de certains gestes ou démarches, nous envisagerons les rapports du dessin à la photographie. À partir des questions de relations entre ligne / marque / surface / support, trait / trace / effacement, figure / empreinte, icône/index, négatif / positif, les stratégies des dessins de la tradition sont mises en relation avec le dessin aujourd’hui. Dessiner sera un processus qui dans la mise en série s’articulera avec différents matériaux iconographiques soit comme support soit comme image. dans le contexte plus vaste de l’art contemporain dont elle fait partie, d’aborder les enjeux qui sont au cœur de l’intermédialité, des théories de l’adaptation et de la transécriture, et enfin d’envisager de manière pluridisciplinaire la « narrativité intrinsèque » de la bande dessinée, dont la nature hybride place les enjeux narratifs et esthétiques au carrefour de nombreuses disciplines. Sémiologie de l’image fixe Ce cours a pour objectif d’aborder l’image dans une orientation sémiotique. Pour ce faire, on développera cette approche conceptuelle de l’image et de son langage dans une progression heuristique allant des éléments les plus simples aux plus complexes. Nous appréhenderons ainsi dans un premier temps l’image comme un ensemble de signes, à partir des théories fondatrices de Charles S. Pierce et Ferdinand de Saussure. Notre étude se portera ensuite sur les signes iconiques et plastiques qui composent l’image (traits, couleurs, formes, textures, composition, cadrage, etc.), ainsi que les figures de rhétorique et les liens qui peuvent se tisser entre image et texte. Enfin, la complexité des enjeux mis en œuvre dans la réception d’une image, et l’importance d’étudier son contexte de création en amont, feront l’objet d’une attention particulière afin de permettre aux étudiants d’en faire une interprétation analytique solide. Chaque cours s’appuiera sur l’étude d’images de natures différentes (photographie, dessin, peinture, etc.), avec une place privilégiée pour les images publicitaires dont les enjeux didactiques ont été mis en lumière par Roland Barthes. Cardoso Magali Boudissa Marlon Pinto Miguel Bande dessinée et arts contemporains en dialogue Ce cours a pour but d’explorer les rencontres multiples et protéiformes entre la bande dessinée et d’autres arts contemporains tels que le cinéma, la littérature, la peinture, la photographie, le dessin animé et les jeux vidéo. À travers ces rencontres, nous chercherons à comprendre les liens qui se tissent entre bande dessinée et arts contemporains, en mettant en lumière les points de jonctions mais aussi les lignes de séparation qui constituent ces relations. Nous aborderons ainsi de multiples enjeux théoriques permettant aux étudiants de replacer la bande dessinée 32 Introduction à l’œuvre de Fernand Deligny II Nous poursuivrons le cours de l’année dernière visant à introduire le travail et la réflexion de Fernand Deligny, notamment de sa dernière période, lorsqu’il s’installe, à la fin des années 1960, dans les Cévennes et crée un réseau de lieux de vie pour accueillir des enfants autistes mutiques. Nous interrogerons le rapport de Deligny à la psychanalyse et à la psychiatrie, à l’anthropologie, à l’art et à la philosophie à partir du triple dispositif développé par lui : la caméra, la plume, la carte. Ce triple dispositif renvoie au travail sur le cinéma et à la réflexion sur l’image, à Descriptifs des cours l’écriture et à la langue mineure créée par Deligny, enfin, à la méthode cartographique qui consistait à tracer les déplacements des enfants autistes dans le territoire. Cette année, nous travaillerons notamment la question des cartes (et le rapport à l’art brut) et des images. Il n’est pas nécessaire d’avoir suivi le cours de l’année dernière. Le corps des masses à l’ère de la reproductibilité technique Le problème des masses est un problème sans doute moderne et Walter Benjamin n’a cessé de l’aborder. Les grandes métropoles et une dynamique concentrationnaire entièrement nouvelle sont des preuves vivantes de ce processus. Mais il est aussi question d’un nouveau rapport à la technique moderne qui a transformé profondément la notion de « masse ». C’est précisément ce que note Benjamin à la fin de son texte sur L’œuvre d’art à l’ère de la reproductibilité technique à partir de la question de la propagande. L’enjeu dans la propagande n’est pas son contenu, mais un rapport de la masse à soi construit dans et à travers l’image. En d’autres termes, l’image cinématographique structure d’une manière extrêmement radicale et nouvelle le rapport à soi de la masse – celle-ci peut, pour la première fois, se percevoir soi-même ; elle peut voir ses mouvements, son comportement, ses états affectifs… « En règle générale, l’appareil saisit mieux les mouvements de masse que ne peut le faire l’œil humain. Des centaines de milliers d’hommes ne sont jamais aussi bien saisies qu’à vol d’oiseau. […] En d’autres termes, les mouvements de masses, en premier lieu la guerre, représentent une forme de comportement humain qui correspond tout particulièrement à la technique des appareils. » La propagande exploite l’image et ce nouveau rapport selon une idéologie extrêmement puissante : elle cherche une reproduction des masses. Ce sont les masses à l’ère de la reproductibilité technique. Cependant cette même technique peut servir sans doute à d’autres fins. L’image cinématographique peut servir – et c’était sans doute là le pari de Benjamin – à la transformation des masses. Nous proposons dans ce cours la lecture et la discussion d’une série de textes de Benjamin concernant les problèmes de la technique, du corps et du geste. Nous ferons aussi une révision des importantes notions benjaminiennes telles qu’« aura », « image », authenticité », « magie », « culte ». Isabelle Charrier Japon – Occident : Regards croisés Nous mettrons en parallèle les deux mouvements artistiques à savoir le japonisme en Europe et l’occidentalisme au Japon pour comprendre ce que chacun recherche dans « l’autre » culture. Subjugués par les estampes japonaises, les impressionnistes puis néoimpressionnistes ont abandonné la perspective linéaire au profit de l’aplat. Inversement les peintres japonais bien avant l’ouverture officielle du pays se sont initiés à la perspective linéaire et au clair-obscur par l’intermédiaire des gravures et des livres importés de Hollande à partir de 1720. Nous mettrons en valeur la première école de style occidental sous le shogunat des Tokugawa. Nous étudierons en particulier les œuvres de Hokusai et Hiroshige en les replaçant dans le contexte du Japon de leur époque et nous montrerons leur impact sur les premiers artistes japonisants comme Monet et Van Gogh. L’art contemporain japonais : Tradition et modernité Le rapport de la tradition et et de la modernité est incontournable pour comprendre l’évolution de l’art japonais. En effet nous étudierons comment après avoir effectué la transition vers la modernité (cours 1er semestre), l’art japonais est entré dans l’avant-garde dès le début du xxe siècle sans jamais renoncer à sa tradition. Nous étudierons les caractéristiques de l’introduction de la modernité à la japonaise à travers la comparaison des œuvres anciennes et contemporaines, la comparaison des œuvres contemporaines japonaises et occidentales. Nous mettrons en valeur les divers courants proprement japonais tels que les groupe Gutaï et Mono ha (l’école des choses). Nous aborderons aussi l’architecture et le design contemporain japonais. Nous choisirons des artistes ou architectes qui ont exposé en France comme H. Sugimoto, T. Kawamata , Lee Ufan, Ando Tadao. Anna Chevance Design graphique : Action / Variation La notion de série est intrinsèque au design graphique. L’objet imprimé porte en lui l’empreinte de la répétition. Depuis plusieurs années, les designers graphiques se questionnent sur cette notion de série et, nécessairement, sur les idées de variation, de module, de récurrence. Certains même, comme Sacha Léopold, Helmo, Akatre ou encore Fanette Mellier pour n’en citer qu’une infime partie, ont fait de la variation une matière à part entière, un engagement vis à vis du regardeur, un procédé pour maintenir l’esprit en perpétuel mouvement. Design graphique: de la lettre au livre, la contrainte comme source de création Les étudiants, lors de cet intensif, devront se plonger dans une réflexion relative à la contrainte en design graphique. Ils seront amenés à concevoir et dessiner des alphabets à la manière des oulipiens qui, depuis 1960, inventent et exploitent de véritables systèmes d’écriture. La contrainte « auto-infligée » peut être perçue comme un art de se compliquer la vie avec délectation, dans le but d’ouvrir le champ des possibles de la création. Alain Cieutat Cycle de conférences : mrcrdsgn Ce cycle de conférences « mrcrdsgn » (prononcez mercredesign), réalisé en commun avec Félix Müller, donne la parole aux designers au sein de l’université. Des graphistes, des dessinateurs de caractères typographiques, des scénographes, des galeristes, des designers objets et environnementaux… viennent présenter leurs travaux et leurs recherches. Huit conférences sont prévues sur l’année. Ces conférences, ouvertes à tous, donnent lieu à l’attribution d’UE en Licence et en Master (les étudiants devront rédiger un commentaire analytique de ces présentations). Le calendrier des interventions est consultable sur le site www.arpla.fr/ canal11 Descriptifs des cours Inscriptions (nom, prénom, numéro d’étudiant, niveau, numéro de portable) exclusivement par e-mail à l’adresse : [email protected] Léonore Conte PAO – Publication assistée avec outils Risograph, crayon, tampon, règle, éponge, loupe, brosse…L’outil du graphiste est un objet fabriqué ou programmé. Numérique ou matériel, il permet la transformation d’une idée en un objet et nécessite que l’on se l’approprie. Mais quels sont les outils d’aujourd’hui ? Comment peut-on créer ses propres outils ? De l’outil à sa fonction, quel jeu de rôle et de maîtrise ? Au cours de cet atelier pratique, les étudiants seront amenés à lister, analyser, organiser et classifier un certain nombre d’outils de créations graphiques afin de se constituer une banque d’ustensiles possibles. Des exercices de détournement et de création d’outils seront ensuite mis en place: connaître, apprivoiser, réparer, modifier, détourner, créer ses propres instruments de travail afin de produire des objets graphiques singuliers. Pauline Couteau Arpenteurs de mondes En faisant se rencontrer et dialoguer des musiciens, écrivains, philosophes, traducteurs, plasticiens ou encore des marcheurs et des ethnologues, l’objectif de ce cours est de parcourir des lieux qui font et donnent sens à la relation de l’humain à la Terre. Une ligne sera constituée par les corps, l’autre d’expérimentations musicales, d’autres encore seront plastiques, « politiques », cinématographiques etc… Toutes se croisent pour dessiner les multiples milieux, arpentés, abordés, débordés… Une telle écriture de la Terre rendue sensible par ces cartographies sonores, corporelles ou littéraires tend à construire des situations qui mettent en valeur la fragilité de l’équilibre que chaque chemin tisse. Il s’agit donc de faire surgir ces cheminements par un voyage au cœur des lignes des mondes. Voyages insensés ou l’hétérotopie de la pensée Les interstices entre réel et fiction, vus à travers le prisme des lieux, qu’il s’agisse 33 du hors lieu (utopie), du non lieu (atopie) ou de l’autre lieu de l’hétérotopie, sont au cœur de ce cours. Seront aussi abordées les questions de bords, de limites et de frontières dans la mesure où elles traitent du passage d’un monde à l’autre. En interrogeant certaines œuvres littéraires, cinématographiques, philosophiques, nous cheminerons entre incertitude du réel, fluctuation et mélodie des choses pour des voyages qui ont, en eux-mêmes, leur sens et leur fin… Martine Créac’h Penser avec les mains. Gestes graphiques au xxe siècle Il s’agira dans ce cours de réfléchir à ce que signifie l’analogie souvent relevée entre l’écriture et le dessin. Nous nous intéresserons surtout à des œuvres du xxe siècle, écrits ou dessins, dessins d’écrivains (Claude Simon, Paul Valéry) ou écrits de peintres (Dubuffet, Giacometti, Masson). Jean-Marie Dallet Cartes postales interactives Appréhender conceptuellement et matériellement les principes de base de l’interactivité par la réalisation d’une narration délinéarisée mettant en scène et en jeu des images et des sons. Jouez moi ! À partir de courtes séquences filmées, nous organiserons des récits interactifs qui mettent en scène des objets du quotidien. On utilisera pour cela des images vidéo et des sons enregistrés à l’aide de caméras et/ou de téléphones portables. Les villes numériques Nous envisageons de saisir puis d’explorer la relation formelle et conceptuelle entre une ville réelle et ses doubles virtuels. Quels rapports topologiques pouvons-nous explorer entre la ville et ses modèles ? Nous avons l’intention de procéder à une collecte de courtes vidéos à partir de séquences d’images et de sons tournées sur Paris et ses alentours. Dans notre proposition, ce sont donc les images captées puis mappées dans des architectures 3D qui constituent et révèlent l’existence d’une ville. Les modèles de visualisation de la 34 base de données sont totalement à imaginer et à rejouer durant l’atelier. À partir du matériau audiovisuel collecté, les différents paramètres filmiques mis en jeu et mis en scène au moment de la projection-performance, ne sont en rien prédéfinis, mais réinventés au cours de l’atelier. Manuela De Barros L’atelier et le laboratoire Dans ce cours de méthodologie, on mènera un travail approfondi à partir des recherches personnelles des étudiants. L’objectif est de permettre aux étudiants d’acquérir les connaissances quant aux règles et méthodes de recherche et de rédaction nécessaires à l’aboutissement de leur mémoire, de déterminer un sujet, de parvenir à un développement problématisé de leur réflexion, à la constitution d’une bibliographie, d’un corpus d’œuvres de référence, etc. Vampires, cyborgs et autres monstres On interrogera l’actualité et le sens de ces figures du monstrueux que l’on trouve aussi bien dans la littérature, que dans les arts visuels ou au cinéma, du point de vue artistique, historique, philosophique, psychanalytique ou scientifique. Catherine de Smet Design graphique : pratique + critique Ce cycle de conférences a pour but d’offrir une vision étendue du design graphique comme champ de connaissance et de réflexion. Les invités, designers et/ou théoriciens, traitent chacun d’un sujet sur lequel portent leurs recherches, en montrant comment celles-ci se développent et comment s’articule leur discours. Ouvert à tous les étudiants, ce cycle permet une validation d’EC en L3, M1 et M2, avec la rédaction de comptes rendus des conférences (calendrier et détails communiqués en début de semestre). Histoire du design graphique : la question moderne La modernité typographique (de la fin du xixe siècle aux années 1940). Une approche des formes graphiques et typographiques des débuts du xxe siècle, de la mise en pages du livre aux affiches et aux enseignes. En s’appuyant sur l’analyse des œuvres et sur la lecture de textes critiques, on examinera ainsi la question de la modernité graphique – en relation notamment avec l’art et l’architecture. Une clé indispensable pour comprendre la création d’aujourd’hui. Le design graphique aujourd’hui : initiation critique À partir de lectures spécialisées et en s’appuyant sur l’actualité, notamment à travers des visites d’expositions, on explorera la diversité de la création en design graphique. Exercices de description et de commentaires critiques. Approches méthodologiques. Michelle Debat La photographie des années « 80 » en Europe (1970-2000) Les années 60-70, ont vu l’institutionnalisation de la photographie en même temps que l’émergence de plusieurs mouvements artistiques internationaux qui auront leur impact sur l’entrée de la photographie dans l’art dans les années 80. Nous prendrons ici pour objet d’étude les figures emblématiques de la photographie européenne des années 80, les textes théoriques et critiques essentiels, et analyserons les différentes esthétiques photographiques qui en ont découlées alors qu’aujourd’hui même nous voyons émerger certaines pratiques artistiques dont photographiques qui ressemblent fort à « un héritage des années 80 ». Véronique Delannay À la rencontre de la pensée de Gilles Deleuze De manière nomade, nous traverserons quelques textes de Gilles Deleuze. Nous Descriptifs des cours nous arrêterons sur ses deux ouvrages sur le cinéma (L’image-mouvement ; L’image-temps). Nous nous immergerons dans quelques films pour mieux comprendre comment chez Gilles Deleuze la pensée se construit par un « dialogue » avec les œuvres. Sans oublier à notre tour de créer des textes, des images, des performances… L’invention de soi : formes, images, récits Le cours se voudra accueillant pour les étudiants venus des quatre coins du monde. Nous proposons que nos séances soient l’occasion de nous rencontrer autour de vos pratiques. Il y aura vos dessins, photos, textes, vidéos, performances (liste non exhaustive…) et des œuvres contemporaines clefs en lien avec l’intitulé du cours. De la pratique du journal à l’autobiographie, nos propositions seront diverses : textes, bandes dessinées, dessins, blogs, environnements sonores, photographies, vidéos… Nous tenterons, avec les moyens de l’art, de transcrire, de transformer ou de réinventer la vie. Nous pourrons aussi nous inviter dans les territoires de la fiction. Je pense aussi aux hupomnêmata tels que décrits par Michel Foucault, « des carnets individuels qui servaient de carnet de notes […] À l’intérieur de ces carnets on mettait des citations, des extraits d’ouvrages, des exemples d’actions », mais pour notre part nous y composerons aussi des images. Notre champ sera ouvert : arts plastiques, cinéma, littérature, bande dessinée… L’art de l’observateur La cuisine dans les nuages L’art de l’observateur est un atelier d’écriture, un lieu d’expérimentation. Nous déplierons une approche créative des pratiques d’écriture : formes brèves, pratiques plus universitaires, sans oublier la fiction. En plasticiens, nous aborderons l’écriture pour jouer avec des œuvres. Nous créerons des propositions plastiques : du texte pour des photos ou des vidéos, des lectures performées… Seront publiés sur des blogs des articles, des photos, des vidéos. Nous développerons une réflexion sur les dispositifs artistiques ou d’écriture. La cuisine dans les nuages sera un atelier de créations et un lieu d’expérimentation de l’esthétique relationnelle. Curieux des liens de l’art et de la cuisine, les étudiants réaliseront des créations alimentaires, des photos, des dessins, des performances, des événements. Un travail d’archivage sera élaboré et donnera lieu, pour chaque participant, à la constitution d’un blog tenu tout au long du semestre. En fin de semestre chaque étudiant composera un livre d’artiste avec des dessins, des photos et des textes documentant les travaux réalisés. Nous nous intéresserons aussi au design culinaire. Notre petite kitchen pourra être mise dans le nuage (cloud). Diversités culturelles / art d’être ensemble L’image, la parole, l’écrit : l’artiste un ethnographe pas comme les autres Il s’agira ici d’explorer une figure spécifique de l’artiste contemporain qui ne se veut ni découvreur du monde (ou d’un ailleurs), ni inventeur d’un monde, mais montreur, médiateur, documentariste, photographe, preneur de sons ou d’images de son environnement. Cet artiste cherche avec les outils de la technologie, mais pas seulement, à enregistrer notre monde. Nous retiendrons particulièrement le caractère descriptif, la question de l’enregistrement, la démarche du témoignage, tout cela sans exclure du processus le possible mouvement de la fiction. Rêves Notre parcours part de l’expérience du rêve. Nous produirons, sans appareil interprétatif, des propositions : sons, photos, vidéos, textes, installations. Mais, il se pourrait bien que le récit, ou la mise en images, d’un rêve en soit déjà l’interprétation. Nous prolongerons notre réflexion par une approche croisée du riche corpus d’œuvres littéraires, psychanalytiques, cinématographiques, sans oublier les arts plastiques. Descriptifs des cours Christian Delecluse Hacking the space – introduction à l’art numérique « hacking » : concerne les activités visant à détourner un objet de sa fonction première. Désignant initialement des pratiques du monde de l’informatique et des réseaux de communication, le concept de « hacking » s’est peu à peu généralisé autour de l’idée d’un détournement des pratiques visant à développer l’autonomie des individus face aux systèmes de régulation et de contrôle établis. Le cours « hacking the space » propose de généraliser le principe de « hacking » en le déclinant dans différents contextes artistiques impliquant la relation du corps à l’espace (installation, performances, etc.). L’idée de détournement serait ainsi appréhendée au sens large : détourner des techniques familières de production et de représentation artistiques, détourner des catégorisations esthétiques, détourner des systèmes de pensée, etc. L’objectif étant de prendre conscience et de questionner les systèmes de pensée dominant, afin d’aider les étudiants à construire une pratique et une pensée autonomes. Les techniques artistiques de « l’art numérique » sont naturellement adaptées à ce genre d’approche. D’un point de vue pratique, ce cours est ainsi un cours d’initiation à l’art numérique, avec l’exploration d’outils logiciels et électroniques comme Processing ou Arduino, qui viennent questionner les approches artistiques traditionnelles. Urban (de)code, de l’urbex au street art. La ville est un territoire symbolique en constante mutation. Elle constitue le paysage des vies urbaines et finit par s’incarner chez les habitants sous la forme d’images mentales. L’urbaniste Kevin Lynch dans son ouvrage The Image of the City étudie les modes de représentation mentale de la ville chez ses habitants, et identifie l’esprit d’un lieu aux images mentales collectives qu’il suggère. Le système de représentation provoqué par une ville n’est pas statique : il résulte non seulement de la juxtaposition des différents vestiges de son histoire, mais également de la présence des individus qui la traversent et qui par leur actions participent à la construction du paysage urbain. La 35 multiplication des expérimentations artistiques dans l’espace public, du street art aux performances, en passant par des pratiques urbaines comme l’urbex (exploration urbaine) ou le parkour, peuvent être ainsi interprétés comme des tentatives de redessiner l’espace mental associé à l’environnement urbain. Nathalie Desmet Écritures créatives – a L’atelier proposera des situations d’écriture créative. À partir d’éléments déclencheurs, le plus souvent ludiques, les étudiants seront amenés à produire des textes de nature et de forme variées pour développer leur créativité et leur aptitude à écrire (sur des thèmes très variés, en partant de l’imagination, de la mémoire, ou du réel…). L’atelier permettra de travailler sur les techniques, les savoir-faire relatifs à toute écriture. Il servira de base à ceux qui désirent développer une attitude à écrire en considérant l’écriture comme une pratique artistique. L’atelier fonctionnera comme un atelier d’écriture : des temps d’écriture, des temps de lecture à haute voix et d’échanges sur les productions. Suivi des stages Atelier de suivi pour le stage de deuxième année de licence. Il vous est proposé un accompagnement pour réfléchir ensemble au travail à élaborer. Nos rencontres seront l’occasion d’un suivi individualisé pour la mise en forme des rapports de stage. Nous privilégierons des rendus dans des formes différentes et appropriées à la pratique de terrain. Kévin Donnot Design graphique en pratique Cet intensif propose d’interroger la pratique du design graphique par un questionnement autour des notions de mise en page, gestion de la typographie, composition, lisibilité, interaction, participation, publication, espace, etc. Il s’agira pour chacun de réaliser un projet abouti et techniquement viable, sur les cinq jours de la semaine. Ce cours, mené conjointement avec Élise Gay, est réservé en priorité aux étudiants ayant suivi le cours de « Design graphique à l’écran : 36 mise en pages, interactivité et programmation » de Benoît Böhnke et « Design graphique – Édition papier » de Charles Villa. Claire Fagnart Décrire Plaidoyer pour une pratique de la description imparfaite de l’œuvre d’art. Cours intensif divisé en deux parties : l’une, théorique, sera consacrée à une histoire de la description ainsi qu’une mise en perspective des conceptions de la description relativement aux conceptions de l’art. L’autre partie du cours sera consacrée à des exercices de description que nous ferons en extérieur et à l’université, sur le mode d’un atelier d’écriture. Assiduité exigée. Histoires et théories de l’art La problématique de ce cours est celle de la relation de distance entre l’artiste et ce qu’il montre, entre le spectateur et ce qu’il regarde. L’histoire racontée est celle de cette distance, changeante dans le temps. Les histoires de l’art, de la philosophie et des théories de l’art seront articulées à cette problématique. Le cours, organisé de manière chronologique, est l’occasion d’acquérir des repères historiques et théoriques en même temps qu’il introduit à une réflexion sur l’historicité de l’art, sur les notions de modernité, d’entité, de clôture, sur les notions de postmodernité, de surdétermination, de complexité et de continuité. Ce cours se déploie sur trois semestres. Suivi de stage Permanence hebdomadaire encadrant le stage en milieu professionnel L2. Suivi individualisé administratif et pédagogique. Aucun stage ne sera validé sans la présence des étudiants à ces permanences. L’enseignant s’assurera de la signature des conventions en temps et en heure, orientera l’étudiant dans le choix d’un stage en relation avec son projet professionnel et accompagnera la rédaction de son rapport de stage. Descriptifs des cours Emmanuel FaureCarricaburu De l’Antiquité jusqu’à l’art numérique : figure et visage dans l’histoire de l’art Le visage est autant un sujet de fascination qu’un lieu éminent de signification. Des mythes transmis depuis l’Antiquité, en passant par le processus d’individuation dont il est le signe pendant la Renaissance, il traverse l’art occidental. Sa représentation, qu’elle masque et/ou révèle la singularité des hommes, n’est pas seulement l’histoire d’une aventure individuelle, mais aussi collective et sociale. Nous en étudierons les différentes facettes : visages d’un Dieu infigurable, portraits de pouvoir fondant l’autorité des puissants, d’un peuple anonyme, de monstres ou de fous… Au travers des théories qu’il a suscitées, telles que la science physiognomonique ou encore les théories racialistes, nous interrogerons les imaginaires qui sont associés au visage. Paysages, natures mortes, portraits, scènes de genre, peintures d’histoire : les genres picturaux en question – a D’où viennent les genres en peinture? Quelles sont leurs fonctions symbolique et sociale ? Comment ont-ils évolué depuis l’Antiquité de Platon et Aristote jusqu’à leur institutionnalisation au xviie siècle en France ? Peut-on vraiment se passer des genres ? La notion de genre a été discréditée pour son caractère normatif et universalisant, pour son incapacité à rendre compte de l’équivocité et l’unicité de chaque œuvre, et réduite à n’être qu’un outil au service d’un catalogue classificateur. Insupportable, elle est pourtant indissociable des œuvres qu’elle informe. Car toute œuvre ne s’y résume pas, mais existe en relation avec un ensemble de règles qui en constituent le dehors. Pendant le 1er semestre, nous nous pencherons sur l’institutionnalisation de la hiérarchie des genres ainsi que sur des genres picturaux considérés comme mineurs tels que la nature morte, le paysage, les scènes de la vie quotidienne et le portrait. Paysages, natures mortes, portraits, scènes de genre, peintures d’histoire : les genres picturaux en question – b D’où viennent les genres en peinture? Quelles sont leurs fonctions symbolique et sociale ? Comment ont-ils évolué depuis l’Antiquité de Platon et Aristote jusqu’à leur institutionnalisation au xviie siècle en France ? Peut-on vraiment se passer des genres ? La notion de genre a été discréditée pour son caractère normatif et universalisant, pour son incapacité à rendre compte de l’équivocité et l’unicité de chaque œuvre, et réduite à n’être qu’un outil au service d’un catalogue classificateur. Insupportable, elle est pourtant indissociable des œuvres qu’elle informe. Car toute œuvre ne s’y résume pas, mais existe en relation avec un ensemble de règles qui en constituent le dehors. Lors du second semestre, nous nous pencherons sur le « grand genre », la peinture d’histoire dont nous envisagerons la vocation, les limites et les ambiguïtés. Nous élargirons aussi notre réflexion en étudiant la question générique dans les domaines de la littérature, du cinéma et de l’art contemporain. Carole Fékété Images enregistrées L’objectif de cet atelier est d’acquérir des bases culturelles et méthodologiques afin de mettre en œuvre un projet personnel dans le domaine de l’image analogique ou numérique. Les références abordées – analyse d’images, films, textes – mettront en jeu les spécificités de l’image photographique en tant qu’enregistrement. Cette notion suppose un principe de trace et d’empreinte dont l’économie, entre le reliquat et la perte, implique des lois qui régulent aussi les fonctions de la mémoire. La nature indicielle de l’image obtenue par contact lumineux induit un décalage entre le réel et sa représentation et c’est à partir de l’attention portée à ces relevés que les étudiants produiront un projet sous la forme de leur choix : projection, impression, écran, etc. Une partie des séances sera consacrée à la présentation de ces recherches mises en commun pour la discussion et les commentaires. Surfaces sensibles L’invention de la photographie date d’il y a deux cents ans à peine, mais l’image naturelle – non faite de main d’homme, est un fantasme ancien. Une approche anthropologique de l’image mécanique nous permettra d’aborder quelques unes des formes premières qui l’ont annoncée à travers l’histoire de la représentation – camera obscura, voile de Véronique, mandylion, etc. À partir de ces notions, nous ouvrirons un dialogue avec des œuvres contemporaines et différents langages photosensibles, avec à l’appui des séances d’analyse d’œuvres, une approche méthodologique et des références théoriques. Les étudiants auront à mettre en œuvre un projet d’images fixes ou en mouvement sous la forme et le support de leur choix : impressions, projections, écrans etc. Une partie des séances sera dédiée à la présentation des travaux en cours pour une mise en commun des expériences et des commentaires. Eloy Feria Art et changement climatique – écologie Cet enseignement, donné sous forme de workshop, cours intensif, propose un point de vue analytique sur la situation actuelle de notre planète et questionne les positionnements esthétiques vis à vis de cette situation. Depuis notre participation à l’Année internationale polaire API 2007-2009, notre enseignement se donne comme objectif de mettre en relation les pratiques artistiques actuelles avec l’environnement et l’écologie. Les étudiants, originaires d’horizons divers, pays et continents, confrontent leurs idées et leurs expériences et créent de possibles collaborations de travail. Nous étudierons les accords et désaccords produits lors de COP 21 à Paris en 2015 et en particulier la participation des artistes. Points d’intérêt et pratiques émergentes Cette U.E semestrielle propose de mettre en place des pratiques collaboratives, de concevoir des dispositifs de pensée, de développer les pratiques furtives, en relation à notre environnement social, naturel et mental. Nous disposons d’une salle équipée d’ordinateurs, avec connexion internet, programmes de Descriptifs des cours montage vidéo et de matériel audiovisuel pour recevoir et envoyer nos communications. « Praxis et actions contemporaines » Il s’agit de mettre en exergue le travail artistique et de recherche personnel de chaque étudiant et d’en analyser les enjeux esthétiques. Ainsi systèmes d’approche, mises en situation, agencements, pratique des workshops, pratiques furtives, collaboratives ou « traditionnelles », dispositifs de pensée, retiendront notre attention. Nous observerons, nous documenterons, nous mettrons en relation démarches et approches personnelles. Marc-André Figueres Métiers de l’art contemporain, enjeux pratiques et théoriques Il s’agira d’abord de permettre aux étudiants de rencontrer des professionnels qui couvriront un large spectre de l’aspect privé de l’art contemporain, en abordant des domaines comme la maison de vente, les archives ou même les conditions de production d’un magazine. Des aspects matériels de viabilité économique ou simplement d’organisation qui s’offrent difficilement à un premier regard, mais qui constituent pourtant une part importante du système artistique et qui en expliquent certaines orientations. Outre des éléments socio-économiques, les rencontres permettront d’aborder des questions relatives au statut de l’objet d’art au cours de ce cycle : comment définir une pièce si l’artiste n’est plus là (archive), sans public (collection privée) ? Sculpture : empreintes et formes Approche pratique de la sculpture, par le biais de l’empreinte, consignant une certaine manière de travailler (le corps, les objets, la matière…) qui allie à l’art, d’autres techniques spécifiques. Plastiquement, il s’agit d’explorer et de comprendre comment la recherche plastique peut devenir un outil dans le jeu expérimental de l’artiste. Cette approche doit permettre d’élaborer, à partir des bases traditionnelles, des techniques propres à définir ainsi un champ d’investigation personnel. 37 Fabienne Flambard Passage des pratiques bidimensionnelles aux pratiques tridimensionnelles Cet atelier de pratique vise à explorer les passages des pratiques bidimensionnelles aux pratiques tridimensionnelles et à penser le développement d’une pratique personnelle comme production de relations. Il s’agira d’expérimenter, d’interroger et de réinvestir des processus de création, vécus collectivement, afin de maîtriser différents moyens d’expression (particulièrement le dessin et la sculpture), puis de réinvestir ces expériences et expérimentations pour développer une pratique personnelle théorisée et référencée. Pratiques et références Cet atelier de pratique alterne des séances de pratique en atelier et dans des institutions culturelles. Il s’agira de développer une pratique artistique et de maîtriser différents moyens d’expression (particulièrement le dessin et la sculpture) par l’exploration des diverses possibilités de relation à la référence. Cet atelier vise la maîtrise des moyens plastiques, la construction d’une posture critique et une conception élargie des pratiques de référenciation. Zoe Forget Méthodologie (Analyse de l’image photographique) La réflexion théorique sur l’image photographique trouve un outil solide et nécessaire dans l’analyse de l’image, que celle-ci s’exprime dans son unicité ou dans la perspective plus large du langage visuel développé par un auteur. Les motifs de punctum, de noyau de sens ou bien de « champ lexical » permettent d’approcher l’image et de développer un discours tout à la fois circonstanciel et constitutif d’une pensée propre, éloignant ainsi l’écueil de réfléchir l’image sans l’incarner et sans se confronter aux raisons artistiques, humaines ou techniques qui l’ont fait advenir. Dans cette perspective, l’analyse de l’image photographique rappelle à celui qui s’en empare de manière réflexive et théorique 38 que celle-ci est aussi un objet autonome, qui impose un premier temps d’observation et de compréhension. La réactualisation de discours associés à certaines images iconiques (ex : Le Baiser de la Victoire à Times Square de Alfred Eisenstaedt et sa relecture féministe contemporaine) permettent de mesurer la puissance de fiction et / ou de mythologie. plasmaticité), et on se demandera en quoi cette ouverture participe de la « politisation de l’art » qui alors s’imposait. Emanuela Genesio Comment fonctionne l’art contemporain ? Abécédaire de l’art du xxe siècle Ce panorama sur le xxe siècle se configure comme une enquête sur les modalités, les instruments et les dispositifs avec lesquels on aborde le « système de l’art moderne et contemporain ». Il s’agit d’un voyage à l’intérieur des problématiques relatives à la compréhension de l’œuvre à travers l’analyse des matériaux et des dynamiques de la création, avec une attention particulière au lexique propre à la critique et la théorie contemporaine. Véronique Giroud Avant-gardes, esprit moderne, politisation de l’art et « cultures de la distraction » Alors que le doute envers les possibilités radicales des avant-gardes s’était déjà installé, Paul Klee en exprime toute la complexité quand il avoue rêver d’une œuvre de vaste envergure, alors qu’il n’est plus certain de pouvoir la réaliser, faute de soutien populaire. Construire quelque chose est, dès 1925, une nécessité partagée qui impliquait « d’être ouvert à tout ». Si l’humour noir, le suranné et l’illumination profane sont déclarés modernes, « L’esprit moderne » est également cherché auprès des cultures de la distraction et plus particulièrement auprès des films « d’attraction » (du Cuirassé Potemkine à l’érotisme de bazar d’Hollywood). On interrogera les enjeux de l’apport fécond et constructif pour les pratiques artistiques des qualités propres aux cultures de la distraction (proximité, littéralité, action pure, vertus de l’absurde, rire destructeur, « caractère extérieur », vie des images, imagicité et Descriptifs des cours Jérôme Glicenstein L’objet de cet intensif de méthodologie est de découvrir en cinq jours le fonctionnement du milieu de l’art contemporain. En quoi celui-ci se différencie-t-il de celui des autres formes d’art ? Comment (et où) les œuvres sont-elles produites ? Comment les montre-t-on, les vend-t-on ; comment diffuse-t-on des informations à leur sujet ? Comment travaillent les artistes et les intermédiaires de l’art ? Qu’est-ce qu’une collection, une galerie, un centre d’art, un musée ? Une enquête réalisée, à partir de ces éléments dans différents lieux parisiens, permettra de mieux comprendre les relations entre ces multiples instances ainsi que les logiques qu’elles sous-tendent. Théories de l’exposition : recherches et méthodes Ce cours de méthodologie est ouvert prioritairement aux étudiants du Master « Médiation : art et publics », mais il accueille également les autres étudiants de Master effectuant leurs recherches dans les domaines théoriques ou pratiques liés aux questions de commissariat d’exposition, de muséologie, d’art contemporain, d’histoire de l’exposition, de médiation, de scénographie, de monde de l’art… ou domaines apparentés. Les étudiants de Licence se destinant à la formation MAC peuvent également suivre ce cours. Il s’agit de traiter, sous forme d’atelier d’écriture, des questions de méthodologie de la recherche liées à ces domaines. Emmanuelle Guédon Atelier intensif de pratique Atelier de pratique visant à travailler l’affirmation et la maîtrise de moyens d’expression relatifs à l’image et aux modes de représentation (picturaux et graphiques essentiellement), ayant pour vocation la préparation du CAPES et de l’agrégation externe. Un travail sur la représentation du corps à partir de 3 modèles vivants y sera proposé. Corps à l’œuvre, corps dans l’œuvre et corps de l’œuvre seront travaillés. Le dernier jour sera consacré à une appropriation de ce travail dans une pratique plus personnelle. d’autres champs et tout particulièrement avec celui de l’art contemporain. Peinture, corps, image Partant de la démarche artistique personnelle des étudiants, le cours propose d’étudier la création artistique contemporaine dans ses relations avec l’environnement. Il s’agit pour chaque étudiant d’interroger sa pratique personnelle par rapport à son sujet de recherche et son articulation avec les pratiques artistiques contemporaines qui mettent en jeu la question du lieu (espaces naturels, espaces urbains etc.) pour faire émerger une pensée plastique autonome et faciliter le développement d’une réflexion combinant pratique artistique et recherche théorique. Atelier de pratique visant à explorer diverses possibilités plastiques relatives à la peinture, à travailler l’émergence, le développement et la maîtrise progressive de moyens d’expression picturaux. Il s’agira de travailler la relation entre corps et peinture, entre peinture et image. Des processus de création seront mis en œuvre et interrogés au regard d’un champ artistique et théorique, afin d’en comprendre les modalités et les enjeux. Sara Guindani Pouvoirs des Images Ce cycle de conférences se propose d’aborder le sujet du pouvoir des images selon une double perspective : d’un côté, nous prendrons en considération la manière dont le pouvoir est créé, véhiculé et légitimé par des images – l’étude de Louis Marin sur le « portrait du roi » reste une référence à ce sujet. De l’autre côté, les images semblent cependant posséder elles-mêmes des pouvoirs – la progression de l’iconoclastie et la remise en question de la liberté d’expression font écho à ce sentiment de menace exercée par les images. Les deux aspects de cette perspective soulèvent la question du rôle des images, de leur interprétation, des conditions de leur circulation dans un espace « globalisé » qui reste encore en grande partie indéfini et dont les effets sont souvent imprévisibles. L’oscillation des images entre une sauvegarde du pouvoir institué et leur capacité d’insoumission sera le fil rouge de ce cycle de conférences. Jérôme Gulon Entre art et environnement Proposition pour une pratique réflexive contemporaine Nathalie Hamard-Wang Art postal, mail art et mail art networking Des différentes tendances qui se manifestent dans la sphère artistique actuelle apparaît l’utilisation des médias de communication. Les supports de correspondance de la Poste, son système complexe d’acheminement et de distribution et les technologies sophistiquées des télécommunications liées à l’échange à distance sont considérés également comme des outils artistiques. Cette acquisition ou cette extension d’outils de la communication mis à la disposition de l’art n’est pas nouvelle. Ce cours propose une approche historique, esthétique et plastique de plusieurs activités artistiques liées principalement à ces deux institutions. Nicolas Heimendinger Art et nature et art urbain Avant-gardes et néo-avant-gardes" Ce cours propose un croisement entre pratique et réflexion théorique autour des questions mettant en jeu art et nature et art urbain. Le travail se base sur le projet de l’étudiant et établit des liens entre sa production et une transversalité avec Ce cours se propose d’introduire aux notions d’avant-garde et de néo-avant-garde, en prenant pour point de départ deux lectures opposées : l’influent article « Avant-garde et kitsch » Descriptifs des cours de Clement Greenberg et la Théorie de l’avant-garde de Peter Bürger, récemment traduite en français, offrent en effet à trente-cinq ans d’intervalle deux définitions antithétiques de l’avant-garde : d’un côté l’aspiration à la pure autonomie de l’art, de l’autre l’utopie d’une fusion de l’art dans la vie. Cette opposition schématique manifeste l’ambivalence fondamentale de l’idée d’avant-garde artistique, dont il faut retracer l’histoire et les usages depuis son invention au xixe siècle. Son actualité et ses enjeux, aussi bien sociaux et politiques qu’esthétiques, peuvent être abordés sous deux angles complémentaires : d’une part à travers l’esthétique issue de la tradition marxiste de l’École de Francfort, dont Peter Bürger se réclame, pour discuter notamment du problème de l’autonomie de l’art moderne ; d’autre part en suivant les théoriciens liés à la revue américaine October et à la « critique institutionnelle », qui ont largement commenté les thèses tant de Bürger que de Greenberg – et en particulier pour prendre la défense, contre l’un et l’autre, des néo-avant-gardes des années 1960 et 1970. Les institutions de l’art contemporain L’émergence de la catégorie d’art contemporain, depuis les années 1960, tient à une importante reconfiguration sociale et institutionnelle du champ artistique, autant qu’à des évolutions strictement esthétiques. Trois grands pôles institutionnels peuvent être distingués en première approche : les musées et les lieux d’exposition, que ce soit des instances de consécration officielles ou des « espaces alternatifs » ; le marché de l’art contemporain, des galeries et des maisons de vente aux collections publiques et privées ; l’intervention de l’État et des pouvoirs publics enfin à travers les politiques culturelles, dans la mesure où elles concernent les arts plastiques. Les profondes mutations qui ont affecté chacun de ces pôles entre les années 1960 et 1980, et surtout la redéfinition de leurs rapports mutuels, dans le sens d’une intrication accrue, continuent de structurer les développements de l’art contemporain. Empruntant à la fois à l’histoire et à la sociologie, l’étude différenciée des institutions artistiques permet de dépasser ou de nuancer certains lieux communs relatifs à la marchandisation de l’art, à son institutionnalisation, à sa récupération par l’État ou le marché. 39 Isabelle Hersant Art et psychanalyse, deux objets pour un sujet Inventeur du ready-made, Duchamp est moins connu pour le « coefficient d’art » qui désigne la part non intentionnelle de toute œuvre. Ainsi théorisée par un artiste même, la référence à l’inconscient psychanalytique est en ce sens inaugurale. Mais au-delà, le cours portera sur l’écart entre l’approche interprétative qui fut celle de Freud, cherchant l’inconscient de l’artiste à travers l’œuvre qu’il crée. Et l’approche spéculative qui fut celle de Lacan, cherchant l’inconscient de l’art à travers l’œuvre qui appelle l’artiste à créer. Histoire des théories et de la philosophie de l’art Ce cours a pour visée l’initiation à l’histoire des théories concernant l’art. Il portera sur l’étude des textes fondateurs. Entre xviiie et xixe siècles, il s’agira de dégager les concepts élaborés par les grands auteurs (Kant, Hegel, Nietzsche…). Le corps dans l’art contemporain Si d’hier à aujourd’hui et de la tradition à la modernité, le corps s’est toujours imposé en tant que sujet prééminent de l’art, c’est qu’il est la raison même de la représentation. Ce cours propose l’étude du corps-sujet tel que l’art contemporain se l’est approprié, renouvelant pour ce faire le postulat des origines dans lequel il s’enracine tout à la fois. A savoir que s’il y a représentation, c’est qu’il y a un corps à représenter. Ou à présenter, pour autant que l’on parle de ruptures emblématiques dont la performance constitue ici l’opérateur principal. David Hoare L’apprentissage du dessin par le carnet de croquis Le but du cours est d’initier les étudiants à la pratique du dessin, en commençant par la base, c’est-à-dire par le carnet. Il s’agit d’apprendre aux étudiants à voir, à observer, en vue d’aboutir à une production formelle conséquente qui ne saisit pas uniquement le contour arrêté 40 des objets, mais qui réussit à conserver et à manifester des contrastes et des dynamiques sur le papier. Quelques bases techniques seront données au début du cours, et l’on tâchera de varier les approches graphiques tout au long du semestre. Les outils utilisés seront le crayon gras, la plume, le kalam, le pinceau, le lavis. La cybernétique dans l’art contemporain, l’exemple de Mark Lombardi Le but de ce cours est d’amener les étudiants à se questionner sur les « Nouvelles formes de la politisation de l’art », comme l’indique le titre de ce premier chapitre. Cette interrogation se fera à partir de l’exemple de l’artiste américain Mark Lombardi, des œuvres de Bureau d’études, et de la notion, issue de la pensée de Walter Benjamin. On insistera également sur la spécificité informative des œuvres, et leurs rapports avec l’ère cybernétique qui semble s’amorcer aujourd’hui. Les affiches plasticiennes Ce cours d’initiation vise à expérimenter la transposition d’un vocabulaire de formes plastiques au format de l’affiche. A travers des recherches manuelles (collages, dessins etc.), il s’agira de comprendre et de mettre en œuvre ce qu’elle peut avoir de commun avec la pratique artistique, tout en saisissant la particularité de ce format d’arts appliqués qui impose une certaine économie de moyens. Le cours est traversé de références modernes et contemporaines, de Lautrec à la Sécession Viennoise en passant par John Heartfield, Miro et d’autres, et vise notamment à faire saisir par la pratique les propriétés esthétiques de l’image, comme « rapprochement juste de deux choses lointaines ». Montages Ce cours propose aux étudiants de faire des images. Nous nous approprierons différentes techniques de montage (terme à prendre au sens large, et non au sens restreint du montage vidéo), par la rencontre sur différents supports d’images et de phrases. On commencera par un carnet, viendra un collage grand format et enfin un petit film. L’idée est de réussir à combiner du texte et de l’image, de façon à faire surgir un sens nouveau, une image nouvelle, qui dépasse la simple addition des éléments de départ. Descriptifs des cours Charlotte Hubert Je suis à l’art comme une sardine est à l’huile. Nous avons tous, planquée quelque part dans un recoin de nos placards, une boîte de sardines à l’huile. Rien de plus banal, de plus usuel, de plus commun me direz-vous qu’une boîte de sardines à l’huile. Et pourtant, nous nous attacherons à démontrer qu’il s’agit de la conserve par excellence, celle que l’on ouvre par dépit, le jour où frigo, placards et autres garde-manger sont vides. L’art peut être une affaire de mots et d’huile d’olive dont la forme est un vecteur servant de prétexte au langage. Lecture de l’horoscope, art sans talent, cadeaux de noël pourris, voyages fictifs, résolution d’un fait divers (…), c’est par l’action que vous explorez la plasticité du langage en utilisant le medium de votre choix. En parallèle, nous décortiquerons les autos filmage de Pierrick Sorin, l’art sans talent de Jacques Lizène ou encore les œuvres sabotées du collectif Présence Panchounette. La peinture est à l’huile comme la sardine est à l’huile. Clémence Imbert Les grands musées d’art moderne : un cadre de pensée Les musées d’art moderne occidentaux (Europe, États-Unis) collectionnent et exposent des objets toujours plus divers, chronologiquement (des impressionnistes à l’art numérique) et formellement (de l’œuvre d’art plastique au design, en passant par la photographie, le spectacle vivant, ou le livre). À partir de l’exemple de quelques grands musées, nous verrons comment les institutions muséales gèrent et justifient cette pluridisciplinarité, et comment leur étude permet d’éclairer la question des frontières entre art et non-art, culture savante et culture populaire. Travail personnel et rédaction « Comment travailler ? » Ce cours entend préparer les étudiants aux méthodes de travail, essentiellement personnel, qu’exige l’université. Comment utiliser la bibliothèque universitaire ? Que faire des bibliographies distribuées par les professeurs ? Comment prendre des notes sur un livre, une conférence ? Comment rédiger un devoir, un dossier ? En un mot : comment tirer le meilleur profit d’une année de licence. Françoise Imbert La danse contemporaine et ses enjeux Ce cours pratique proposera aux étudiants l’exploration des différentes approches du mouvement dansé, et les principes de son écriture, élaborés par les chorégraphes à partir du début du xxe siècle et jusqu’à nos jours. L’enjeu sera d’éprouver pour comprendre. (Pour exemple la chute dans son sens propre puis symbolique, la gravité, l’équilibre, la stabilité…) La danse questionne l’existence au plus près, confrontée à la question du vocabulaire, du système, du style, de la mode, de l’environnement social, psychologique et politique. Au travers de son expérience physique, l’étudiant sera amené à traverser ces questions que l’histoire de la danse a posées dans son développement et ses différents partis pris actuels. Le corps poétique Le corps dans l’espace et le temps. Improvisation et composition sur l’espace intérieur, périphérique et lointain en solo et à plusieurs. Exploration des plans, des volumes, du tracé, la ligne, le point, le trait, le contraste, le climat. Étude de la matière du mouvement : fort, léger, lourd, épais…la notion de forme, de champ, de centre, chaque partie du corps pouvant être centre. La préparation physique sera basée sur les fondamentaux de la kinésiologie et de l’énergétique : détente, mental/émotionnel/physique par le« Do in » (shiatsu), les chakras (yoga). Cet échauffement aura pour effet d’éveiller l’étudiant à l’émergence future de son propre vocabulaire en partage avec celui des autres : un processus silencieux, terrain de l’acte créateur. Juliette Iturralde Dessin, narration et illustration Ce cours propose de pratiquer le dessin pour raconter. Comment peut-on communiquer « une suite de faits » par l’image dessinée ? Cette question nous permettra d’expérimenter différentes typologies du dessin et de nous confronter à des problématiques d’illustration. Comment traiter graphiquement une narration ? Comment fonctionnent les codes de l’image? Quels rapports le récit et l’image peuvent-ils entretenir ? A partir d’un corpus de récits de natures variées (faits-divers, contes, notices explicatives…) nous expérimenterons différents types de techniques ( noir/blanc, couleur) et de traitements. (figuratif, non-figuratif, critique, parodique, symbolique…). Il s’agira d’amener les étudiants à une maîtrise progressive des moyens d’expression et de les accompagner dans leurs recherches personnelles. Le dessin en couleur Fanzine Emeline Jaret Ce module propose de travailler le dessin dans la perspective d’une publication imprimée que l’on peut appeler fanzine. S’inscrivant dans la longue histoire des publications hors des circuits officiels, le fanzine constitue un medium privilégié de recherche graphique et de diffusion. Jeunes talents et auteurs reconnus y cherchent sans contraintes commerciales les formes à venir. Nous travaillerons des techniques de dessin en noir et blanc (encre de chine, feutre, papier découpé…) pour permettre une multiplication à la photocopieuse. Nos recherches porteront également sur la mise en forme et l’organisation des fanzines. Il s’agira d’accompagner les recherches personnelles de chacun afin de favoriser le développement et la maîtrise progressive des moyens d’expression. Frédéric Jacquin Ce cours proposera une série d’exercices de dessins sur différents motifs, à partir d’encres de couleurs et de gouaches. Il sera l’occasion d’une expérimentation et d’une confrontation avec le dessin en tant que tel, mais dans son rapport direct avec la couleur, comme antichambre d’une suite à donner dans l’accomplissement de l’image peinte. Prise en compte des obligations de maîtrise de l’espace, de maîtrise du langage graphique et de maîtrise de la couleur. Le travail se déroulera de petits à grands formats au fur et à mesure des séances et exercices. Des liens entre littérature et arts plastiques La remise en cause de la figure de l’artiste : un paradigme de la pensée artistique de la seconde moitié du xxe siècle. François Jeune La peinture en jeu Dans cet atelier pratique, la peinture sera considérée de manière élargie, en extension de ses constituants couleurs matières et structures. L’objectif de ce cours pour l’étudiant sera de repérer à partir de travaux d’atelier et de visites dans les galeries, de situer, d’analyser, de développer et d’orienter les enjeux picturaux de sa pratique personnelle. Le dessin comme processus Les enjeux de la peinture : dans la construction série et sérialité picturale Ce cours proposera de revisiter une méthodologie éprouvée par les peintres au cours des siècles précédents, à savoir la construction d’une image peinte, en passant par toutes les étapes intermédiaires du dessin et de l’esquisse. Le sujet sera posé au départ. Il aura pour cadre l’espace urbain et devra mettre en scène plusieurs personnages en interaction. Chaque étudiant aura à développer une suite d’approches plastiques qui le conduiront à la réalisation finale en grand format d’une peinture (gouache/acrylique). Dans cet atelier intensif de pratique/ ouverture, les étudiants seront invités à développer un projet personnel sous forme d’une série picturale investie dans ses enjeux artistiques. En parallèle apport sur l’historique de la série et la théorie de la sérialité. Comment transformer dans la création la quantité en qualité ? Atelier intensif ouvert sur projet soumis à l’enseignant. au courant du premier semestre. Pratiques et théories contemporaines de la couleur Dans cet atelier intensif, nous mettrons en œuvre sous forme d’expérimentations Descriptifs des cours 41 plastiques et de retours théoriques – à partir des écrits des peintres notamment – , différentes expressions contemporaines de la couleur : color-field, couleurs ready-made, couleurs locale et globale, monochromie ou polychromie, etc. Le but pour l’étudiant étant de comprendre mieux par sa pratique les enjeux de la couleur aujourd’hui. Les pré-inscriptions au secrétariat sont limitées à 25 étudiants qui devront venir le premier jour de l’atelier intensif avec matériel de peinture (acryliques etc.) et supports. Mounira Khemir Je t’envisage – L’image de l’autre À partir des propos d’Emmanuel Lévinas sur le visage dans Éthique et infini et de la grande exposition sur le portrait photographique (Musée de l’Élysée, Lausanne 2004), démontrer le pouvoir de l’image dans la représentation de l’autre. Territoires de l’art, confrontations et passages Le mythe de Babel revisité. Partant de la nouvelle de Borges comme représentation narrative imagée et de la pensée d’Édouard Glissant dans Poétique de la relation, démontrer pourquoi et comment ce mythe a pris une coloration positive. Exemples choisis dans l’art contemporain, la danse et le cinéma. Hyeon-Suk Kim La créativité et la pensée du zen Le mot zen est utilisé au sens de sagesse ou de tranquillité lorsque l’on dit « sois zen ! » dans la vie quotidienne, ce qui n’est pas loin du sens originel du mot zen et de l’état où se trouvent les personnes qui le pratiquent. Cet état du zen est un état paisible et silencieux en associant le contrôle du corps et la concentration de l’esprit. Ce sens de la sagesse, cette pensée du zen, a séduit de nombreux artistes. Ce cours propose d’étudier les œuvres contemporaines à travers la réflexion et la résonance de la pensée du zen. Le sens du vide dans l’art contemporain Quel est le sens du vide dans l’art contemporain ? Le sens du vide est-il différent de celui que l’on connaît ? Le mot vide qui signifie le rien, le néant ou l’absence de matière, a-t-il un autre sens dans l’art ? Le vide qui est semblable, au premier regard, à un espace nu, à une page blanche ou à un écran blanc, est servi comme un support indispensable dans l’art. Cet espace vide qui est considéré comme un support ou l’espace blanc dans la peinture qui paraît non peint, comparable au concert de silence de John Cage, serait-il un lieu de résonance ou d’imagination ? Ce cours propose d’observer de quelle manière le vide se dévoile et se manifeste dans l’art contemporain, et le rapport entre vide et plénitude. Le sens du trait et l’art du pinceau dans l’espace pictural Apprendre l’art du pinceau et manier toutes les gammes de couleurs sont des éléments indispensables dans la peinture, tout comme faire un simple trait. La notion d’un simple trait peut se trouver dans l’esprit du Tao. Et savoir tracer les traits de mille façons signifie faire vivre des phénomènes de mille façons. Représenter l’objet par le trait, c’est rendre visible « la subjectivité » et la spiritualité de l’artiste. Le trait est fondamental dont sa métamorphose, la synthèse et les combinaisons successives vont exprimer la diversité des phénomènes. Ce cours propose de réaliser un travail personnel par diverses techniques et de trouver son originalité. Maren Köpp Cinéma et art contemporain Dans ce cours intensif nous analyserons des films qui ont donné lieu à des remakes ou à des reprises faits par des artistes. À la fin du cours chaque étudiant fera l’analyse d’un film de son choix, ainsi que la proposition d’une reprise à partir de ce film. Entre les films Dans nombre de cas, les artistes contemporains utilisant la vidéo, ne 42 Descriptifs des cours voient pas nécessairement leur travail dans une continuité de l’art vidéo et de son histoire, mais font référence au – ou travaillent à partir du – cinéma. On retracera différentes histoires du cinéma, « rigoureusement subjectives », des histoires d’échos, de citations et de liens qui se sont faits à partir du cinéma et qui se poursuivent dans l’art contemporain. Histoire(s) 0de la narration On questionnera la qualité diégétique d’un choix d’œuvres d’art contemporain. Comment ces œuvres racontent des histoires ? Et à quelles nouvelles formes de récits donnent-elles lieu – récits parallèles, ouverts, fragmentés, en boucle, en spirale, sous forme de labyrinthe ou autres ? Quand l’art contemporain use des moyens du littéraire et du cinématographique, emploie des citations littéraires ou filmiques ou fait appel à la dimension narrative du cinéma, les degrés de fiction des œuvres varient, elles ont parfois juste un air de narration, sont des « presque fictions » – mais pas seulement. I/T – Image/Texte Il sera question d’œuvres et de films (d’artistes) dans lesquels images et texte coexistent – sans que le texte soit une explication de l’image, ou l’image soit une illustration du texte. Leurs manières de rentrer en relation sont multiples – quand le texte prend forme, devient une « image-texte », il se projette, défile dans une temporalité et avec un rythme donné, se superpose à l’image ou se lit en alternance avec elle. Les images et les mots peuvent rentrer dans un dialogue, se contredire, produire des tensions (créatrices d’associations) ou parler le même langage. Quel effet l’image a-t-elle sur le texte, le texte sur l’image ? Et qu’est-ce qui se crée entre les mots et les images ? Claire Kueny Faire, faire faire ou ne pas faire : quand les attitudes deviennent formes Faire, savoir-faire, défaire, laisser faire, faire faire, ne pas faire… De l’apprentissage d’une technique à son affranchissement se mettent en place autant de gestes et d’attitudes qu’ont toujours mobilisé les artistes et qui toutes participent à la prise de position de l’artiste dans la société contemporaine et dans le monde de l’art. Après une rapide traversée de l’histoire de l’art à partir de la période médiévale qui nous permettra de contextualiser la question du « faire » dans l’art, nous nous pencherons sur des pratiques artistiques contemporaines – sculpturales en particulier – qui ont cherché à se libérer de l’objet au profit du geste et de l’attitude. Marcel Duchamp qui inventa le ready-made (« déjà-fait ») ; Robert Filliou qui choisit la figure de l’ « animateur de pensée » et l’exposition d’Harald Szeemann When attitudes become forms qui ne rassemblait pas des « faiseurs d’objets », mais des artistes qui « cherchaient au contraire à se libérer de la forme » nous serviront de points d’ancrages pour mener notre réflexion. Car, si faire c’est fabriquer, réaliser, construire, exécuter, expérimenter, inventer, innover, c’est aussi défaire (détruire), refaire, laisser faire (laisser une place au hasard), faire faire (déléguer) ou choisir délibérément de ne pas faire. C’est, quoi qu’il en soit, agir et s’engager – poétiquement, politiquement. Ainsi, de la Verb List de Richard Serra au Vide d’Yves Klein, des lacérations de Lucio Fontana à la gestion de PME à l’instar de Xavier Veilhan, nous étudierons un ensemble de procédés de création, à partir d’une sélection non exhaustive qui envisagera différentes figures de l’artiste selon son ancrage et sa position dans la société contemporaine. Sylvaine Laborie Espace, contour, manière Ce cours mutualisé se propose d’aborder les relations entre l’œuvre et le contexte de sa production. Distinguant les approches sociale, culturelle et esthétique, nous verrons comment la représentation et la pensée de l’espace sont fabriquées par leur époque et ce qu’elles instituent en retour. Aussi l’espace devient-il dépositaire d’une signification, il est autant le moyen de montrer que d’inventer le monde, celui d’exposer la manière de l’artiste et la valeur de tous les autres ; pour inventer ce qui n’a pas été dit et, dans le même temps, en inventer la nécessité collective. À partir de la Renaissance italienne et des mutations qui se sont cristallisées à ce tournant de la pratique artistique jusqu’à l’art contemporain, nous explorerons diverses découpes : les usages de l’autoportrait, la fabrication et la diffusion de l’œuvre d’art, la naissance et les vicissitudes du paysage, le déplacement de l’atelier vers les montagnes comme les pratiques documentaires et leur retournement en création. Ce cours est ouvert à tout étudiant de l’UFR. Figure, geste, manière C’est au travers de la figure que nous allons étudier les relations entre l’œuvre d’art et le contexte de sa production. Toujours avec la volonté de poser les fondements d’une culture artistique, nous nous attacherons à comprendre comment le sens de la figure ne se résume pas à la représentation du corps. Aussi, nous aborderons les procédés formels et culturels qui suggèrent la présence, tout en questionnant au travers du geste cette conception de la physionomie, de l’expression et de la subjectivité, à laquelle s’ajoute une dimension invisible. Il s’agira également de regarder l’histoire de l’art selon différentes formes : l’étude monographique, l’enjeu stylistique, le regroupement thématique… Toujours à partir de la Renaissance italienne jusqu’à l’art contemporain, nous regarderons aussi bien les Vénus que les Apollons, avec pour visée la construction d’un regard critique sur la psyché collective qui s’y figure. Ce cours est ouvert à tout étudiant de l’UFR. L’art de reprendre Nous prendrons appui sur l’œuvre de Picasso, qui a créé en abondance par la copie, la citation ou l’imitation (au point qu’il semble résumer l’essentiel de ce qui l’a précédé, tout en jouant d’une telle permanence dans l’innovation qu’il annonce les pratiques contemporaines), pour activer un regard à la fois renseigné et singulier sur la pratique artistique. Il s’agira de reconnaître les œuvres, les procédés, les définitions et les critères historiques qui président à l’analyse comme à la pratique plastique. Avec un souci de méthode, cet atelier se propose de remettre en jeu ces connaissances au travers de la production de textes, d’images, d’objets ou de situations qui auront pour visée une série de reprises variées, personnelles et collectives. Jean-Noël Lafargue Atelier de Littératures graphiques contemporaines Ce cycle de six conférences accueillera des auteurs qui se situent aux franges de la bande dessinée et d’autres pratiques telles que le design graphique, l’art contemporain, l’illustration, la critique, Descriptifs des cours l’animation ou les médias numériques. Le contenu et le calendrier des interventions, en cours de conception, seront détaillés sur le site http://www. hyperbate.fr/dernier/ et sous forme d’affichage à proximité de la salle utilisée pour les conférences. Introduction à la programmation multimédia Ce cours est une introduction à la programmation informatique appliquée à la création artistique, avec le logiciel libre Processing. D’autres systèmes (javascript, actionscript, arduino, etc.) pourront être évoqués. Aucune connaissance préalable de la programmation ou des mathématiques n’est nécessaire, en revanche une grande assiduité est requise. Le prolongement (facultatif) de ce cours au second semestre est le cours « Atelier de réalisation multimédia ». Sophie Lamm « L’enfant dessine. Figurez-vous » Chacun de nous ayant été enfant a tracé, dessiné, s’est exercé à la représentation ou garde mémoire, quelque part en lui, des sentiments variés des ces expériences. Nous ne savons pas à priori saisir ces souvenirs, sans en faire l’exercice volontaire. Ils nous habitent et nous ne savons pas toujours quoi en faire. Réifier des sensations peut être un désir discret enfoui chez certains étudiants curieux de la question de la pédagogie ou qui cherche à exprimer un regard subjectif sur un projet de recherche déterminé avec leur directeur. L’unité de cours s’adresse à des étudiants qui souhaiteraient dialectiser, discuter de notre relation aux souvenirs contenus dans nos dessins d’enfants, dans nos esprits. Il s’agira de partir de la pratique du dessin – en lien avec le dessin d’enfant abordé comme objet d’étude, objet miroir, outil de réflexion, comme un retour à l’activité symbolique, liée au modèle interne, en relation vers l’extérieur mais provenant de l’intérieur – pour acquérir, au fil des mois, une plus grande confiance dans la prise de parole. Ce postulat constitue une base de travail pour approcher les questions de transmissions puisque l’enseignement quand bien même cela est irréalisable, implique d’être à l’écoute des élèves et en cela dans la réification de souvenirs de soi-même ayant été élève. 43 Sophie Lapalu De l’action à l’exposition De l’art conceptuel à la performance, certains artistes privilégient le process, l’action et l’expérience au détriment de l’œuvre figée et autonome. Nous étudierons aussi bien les travaux en eux-mêmes que les expositions expérimentales qui accompagnèrent ces mouvements, du début du xxe siècle à aujourd’hui, afin de soulever les questions liées à leur documentation, conservation et exposition. Nous serons amenés à visiter des expositions et rencontrer leur commissaire, et nous inviterons des artistes à présenter leurs recherches. « Mon art serait de vivre » A partir de protocoles artistiques et d’exercices, où la marche comme l’espace public occupent une place singulière, les étudiants, seuls ou en groupe, sont invités à développer des interventions, des performances, des installations autour de cadre, d’hors champ, de quotidien et de gestes ordinaires. Ce cours s’appuiera sur une analyse de ces pratiques dans l’histoire de l’art des xxe et xxie siècles. Michel Lascault Amateurisme (pratiques critiques et pseudo-disciplines) L’appropriation artistique de champs disciplinaires étrangers aux arts plastiques, tels que la musique, la sociologie, le cinéma…, implique parfois une faible technicité, mais des approches singulières. L’amateurisme est une position démocratique et parfois rebelle aux cloisonnements. La singularité compense l’inexpérience et ouvre des territoires de pratiques artistiques. Il s’agira de choisir un domaine de recherche dans une discipline autre que les arts plastiques et d’en produire un travail plastique au sens large. Erik Satie, Luigi Russolo, Eric Duyckaerts et le violon d’Ingres seront quelques-uns de nos repères ou contre-repères. clôture et la concision de strips dessinés, rejoués dans d’autres médiums, en particulier la vidéo. En regard des représentations critiques de l’artiste (insincérité chez Broodthaers, charge chez Paul McCarthy), mais aussi de documents promotionnels d’artistes contemporains, l’étudiant proposera une ou plusieurs fictions de soi en tant qu’artiste. Partant de l’idée d’Adorno que la laideur est une résistance de l’art au conformisme totalitaire, on cherchera aussi une esthétique négative dans l’ensemble de dérives plastiques autour du personnage plasticien (dessin, photo, strip, scène, vidéo). L’approche pratique, où le dessin sera un but en soi, mais jouera aussi un rôle dans la préparation des projets, sera articulée à une réflexion documentée sur la laideur. L’approche fictionnelle permettrait de déjouer certains pièges du narcissisme. Nina Leger Art et espace dans l’art des États-Unis (1960-1980) Ce cours a pour but d’aborder plusieurs grands courants de l’art récent des États-Unis (art minimal, art conceptuel, Land art) en s’aidant d’une question : comment ces mouvements reconfigurentils les relations entre l’art et l’espace ? On s’interrogera ainsi sur les nouvelles manières dont l’art figure ou transforme l’espace. On abordera aussi la question des espaces de l’art et de leur bouleversement, puisque ces années correspondent à un moment de critique et de sortie de l’art hors du musée, vers des espaces autres. De l’image aux mots Apprendre à regarder ; apprendre à voir ; passer de l’image au texte : tels sont les objectifs de ce cours. En s’en tenant au medium pictural, il s’agira d’acquérir d’abord les réflexes préalables à toute analyse : comment lire une légende ? Comment utiliser les informations indiquées et comment comprendre leurs implications ? Nous aborderons ensuite la méthodologie de l’analyse et les problèmes qu’elle soulève, depuis l’étude de la composition picturale jusqu’à la rédaction d’un commentaire. Strip, sketch, vidéo : l’artiste et la laideur L’atelier tournera autour de l’élaboration d’une image critique de l’artiste, dans la 44 Descriptifs des cours Marie-Luce Liberge Esthétique(s) du risible dans les images et violences de l’histoire Ce cours questionnera le caractère subversif du rire dans les images et la propension de celles-ci à figurer l’histoire dans sa violence. Nous questionnerons tout d’abord le rire comme moyen rhétorique de l’image qui distancie la représentation du réel. Pour ce faire nous envisagerons notamment le rire dans le Verfremdung brechtien en tant que processus esthétique d’étrangeté et/ou de distanciation qui parvient à proposer des formes faisant cohabiter le rire d’une part, et ce que Didi-Huberman nomme « l’inouï de l’histoire » d’autre part. Par ailleurs, nous questionnerons aussi le rôle fictionnel du rire dans la forme pour représenter la violence. Enfin, nous mettrons en dialogues des images et des œuvres d’artistes contemporains touchés par la violence de l’histoire, qui choisissent de figurer la violence par le rire et inversement. Nous nous pencherons notamment, par exemple, sur les travaux de l’artiste irakien Adel Abidin, de l’artiste libano-palestinienne Mona Hatoum et sur ceux de l’artiste chinois Yue Minjin. Nos analyses et réflexions seront alimentés des textes analytiques de Brecht, Bergson, Bataille, Didi-Huberman… Rire(s) dans l’œuvre Ce cours questionnera le caractère subversif du rire dans les images et la propension de celles-ci à figurer l’histoire dans sa violence. Nous questionnerons tout d’abord le rire comme moyen rhétorique de l’image qui distancie la représentation du réel. Pour ce faire nous envisagerons notamment le rire dans le Verfremdung brechtien en tant que processus esthétique d’étrangeté et/ou de distanciation qui parvient à proposer des formes faisant cohabiter le rire d’une part, et ce que Didi-Huberman nomme « l’inouï de l’histoire » d’autre part. Par ailleurs, nous questionnerons aussi le rôle fictionnel du rire dans la forme pour représenter la violence. Enfin, nous mettrons en dialogues des images et des œuvres d’artistes contemporains touchés par la violence de l’histoire, qui choisissent de figurer la violence par le rire et inversement. Nous nous pencherons notamment, par exemple, sur les travaux de l’artiste irakien Adel Abidin, de l’artiste libano-palestinienne Mona Hatoum et sur ceux de l’artiste chinois Yue Minjin. Nos analyses et réflexions seront alimentés des textes analytiques de Brecht, Bergson, Bataille, Didi-Huberman… Patrice Luchet Expériences de publications orales Les étudiants élaboreront une série de lectures publiques à partir du travail d’écriture et de lecture de la poésie contemporaine. La lecture publique de textes, par l’écriture préalable, par l’oralité et par la communication autour de l’évènement sera expérimentée dans l’espace public de l’université et dans un lieu choisi par les étudiants. Les étudiants mettront en voix et en espace des textes d’auteurs actuels, puis écriront et liront leurs propres textes pour interroger les notions de lectures publiques, de collectif, de participation du public. Des liens pourront se tisser avec les pratiques contemporaines des arts plastiques tels que la performance, les arts des sons et de l’espace qui poursuivent souvent les mêmes questionnements. Aucune compétence littéraire n’est exigée. Tristan Mahou Conférences métiers de l’enseignement artistique Ce cycle de cinq conférences permettra aux étudiants de découvrir plusieurs types de pratiques de l’enseignement des arts plastiques : Éducation Nationale, Ville de Paris, structures associatives, etc., afin de mesurer les enjeux (possibilités et limites spécifiques à chaque structure) de cette voie professionnelle. Des interventions de partenaires travaillant dans ses structures seront prévues afin de faciliter les échanges et prises de conscience du métier d’enseignant. Béatrice Martin Dessiner en série La pratique graphique est abordée dans les relations entre dessin, temps et espace. Divers formats, supports et matériaux seront expérimentés, pour mettre à jour les rôles de la gestualité, de la temporalité, de la spatialisation, etc. Au moins une séance de travail se déroulera dans un musée. À partir des dessins réalisés, nous aborderons la question du projet personnel et des notions liées aux enjeux de la présentation et de l’exposition : (critères de) sélection, variation, possibilités d’articulation. La cuisine dans les nuages La cuisine dans les nuages sera un atelier de créations et un lieu d’expérimentation de l’esthétique relationnelle. Curieux des liens de l’art et de la cuisine, les étudiants réaliseront des créations alimentaires, des photos, des dessins, des performances, des événements. Un travail d’archivage sera élaboré et donnera lieu, pour chaque participant, à la constitution d’un blog tenu tout au long du semestre. En fin de semestre chaque étudiant composera un livre d’artiste avec des dessins, des photos et des textes documentant les travaux réalisés. Nous nous intéresserons aussi au design culinaire. Notre petite kitchen pourra être mise dans le nuage (cloud). La pratique en projet À partir de différentes notions renvoyant au corps (peau, enveloppe, organe, « sans organe », action, etc.), les premières séances viseront à faire émerger des pratiques et méthodes de travail possibles. Les dessins, traces, diagrammes, photographies, maquettes et textes réalisés amèneront chacun à définir un projet personnel, développé en explorant et comparant plusieurs médiums, protocoles et rapports au spectateur. La recherche de références et les visites d’expositions permettront de situer et d’interroger la pratique. Se posera ensuite la question de la restitution, pour différents états ou moments du projet à présenter, exposer, installer. Ce cours s’adresse prioritairement aux étudiants qui envisagent la préparation du Capes Arts plastiques. Objet du quotidien, objet hybride… Central dans certaines démarches artistiques apparentées à la sculpture ou incluant des objets du quotidien, l’objet peut aussi devenir hybride ou bien encore P.O.F.(« prototype d’objet en fonctionnement » de l’artiste Fabrice Hyber). Les pratiques mises en œuvre viseront à expérimenter diverses approches autour de l’objet : graphiques, picturales, photographiques et sculpturales, etc. Seront abordées les relations entre objet et mémoire, entre Descriptifs des cours œuvre d’art et « produit dérivé », art et corps, art et publicité, espace du quotidien et lieu d’exposition. Pratique graphique, lettre et image (EC Méthodologie fondamentale Entrée à l’université) Nous questionnerons les relations entre lisible et visible, geste d’écriture et geste graphique, croquis et brouillon, prélèvement et collage. Un travail d’écriture (au musée), face aux œuvres, fera émerger des possibilités d’écriture. De la question du titre à l’introduction des lettres, mots ou texte dans l’espace de l’œuvre, différentes modalités seront explorées. Divers supports et formats seront expérimentés, ainsi que les extensions, de la page à l’écran ou au mur. Suivi de stages Permanence hebdomadaire encadrant le stage en milieu professionnel de 2e année de licence. Comment préparer et élaborer un rapport de stage en lien avec votre cursus d’études en arts plastiques ? Le suivi proposé a pour objectif de vous accompagner dans cette réflexion personnelle, autour de ces questions. Les rapports de stage seront à remettre impérativement à l’enseignant référent, aux dates fixées qui seront communiquées par avance. Cet atelier concerne les étudiants déjà inscrits à l’atelier de Béatrice Martin en 2014-2015, qui doivent terminer ce travail en L3. Marie-France Martin Processus de création : soi / le monde / l’art Un intensif conçu en diptyque. Comment donner forme à l’idée. Comment entrelacer soi et le monde. Comment exprimer l’inconscient dans les décors du monde. Par petits groupe, nous mettrons en place des ‘installations’ inspirées de structures telles que bureau, salle de conférence, salle de sport etc. afin de confronter et dépasser la dualité entre l’organique et le géométrique, l’inconscient et le rationnel. Nous construirons ces dispositifs avec le mobilier existant, complété par des objets 45 ready made ou que nous fabriquerons. Ces « installations » deviendront le champ d’expérimentation à partir d’expériences vécues ou fantasmées dans le monde du travail. Ils permettront l’expression des personnalités au sein de ces ‘cadres’ élaborés ensemble, base des petites formes travaillées dans l’intensif de Patricia Martin : Approche d’une pratique contemporaine : l’écriture/la performance. Patricia Martin Approche d’une pratique contemporaine : l’écriture / la performance Un intensif conçu en diptyque. Comment développer une « écriture » (au sens large du terme) dans laquelle l’espace et le corps sont engagés dans des installations actées, parlées, imagées. Chaque étudiant est invité à apporter des matériaux (objet, image, journal, livre, rêve, poème, chanson, bout de film, etc.). Nous élaborerons des liens inédits entre ces fragments du monde, et, suite à la visite d’une exposition choisie en fonction de son potentiel d’ouverture, nous tisserons des liens avec le travail entrepris pour le prolonger et lui apporter une nouvelle dimension. Comme le mot « intensif » l’annonce, la présence et l’intensité de l’implication de chacun seront déterminants pour mener à bien de l’inédit en expérimentant de petites formes performatives en synergie avec les dispositifs travaillés dans l’intensif de Marie-France Martin : Processus de création : soi / le monde / l’art. Roberto Martinez J’ai des jolies photos à vous montrer. Que montre-t-on quand on fait une image ? Dans ce qui se voit, dans ce qui est rendu visible, quelle « présence est-elle donnée » qui met le spectateur dans une place où l’image reste à construire ? Pas d’œuvre sans forme, donc sans choix d’une détermination, sans règles de composition (qui peuvent se démentir au cours du travail par une innovation) et sans règles de réception (H. Lefebvre, in La Présence et l’absence). Nous aborderons les processus et méthodes de création d’images photographiques, dans le contexte de l’art contemporain et nous tenterons de pratiquer cette présence de l’image. 46 Fabrice Masanès Philippe Atelier d’écriture et critique Monfouga d’art Documenter son travail Ce cours hebdomadaire (ou atelier d’écriture) a pour but de faire écrire les étudiants. Il s’agit donc de produire plusieurs textes sur l’actualité artistique en revêtant les habits du « critique d’art ». Nous commencerons par une partie méthodologie pour bien préciser les multiples possibilités et les caractères de la critique comme genre littéraire. Puis le travail autour de chaque écrit se répartit de la manière suivante : visites de galeries, recherches pour le choix d’un artiste ou d’une œuvre et atelier d’écriture avec ou sans l’enseignant sur l’artiste ou l’œuvre choisie par l’étudiant. Écrire sur l’art de façon libre est un très bon exercice où la pertinence du propos et l’originalité se laissent deviner par la qualité de la réflexion bien sûr, mais aussi par le style d’écriture que l’on adopte. Vincent Mesaros Photos montages : le burlesque, ou la représentation transfigurée – Art et images Cours de pratique sur Photoshop et Indesign Le burlesque, ou encore l’absurde, le comique, l’idiotie… sont autant de regards décalés sur le monde et ses apparences, autant de moyens de l’appréhender comme une aire de jeux pour en expérimenter les limites et affûter son regard. Il s’agit, pour paraphraser A. Camus, d’investir un espace de liberté où dominent raison et lucidité. Nous utiliserons les outils du numérique en nous engageant à contresens des chemins balisés, quitte à nous confronter à l’incompréhension, source de questionnements utiles sur notre perception et ce qui fait œuvre. Composer avec l’énigmatique, briser les codes de la représentation, déconstruire le sens et ériger le non-sens, sortir des règles pour en créer de nouvelles… sont autant de moyens que l’artiste emploie pour susciter des questions en nous divertissant. C’est ainsi que nous procéderons au travers de différents exercices, pour tenter de nous forger une vision critique sur les images environnantes. Descriptifs des cours Le travail artistique se doit d’être documenté qu’il soit éphémère ou pérenne. Nous réaliserons des travaux qui seront présentés « en situation d’exposition ». Nous verrons comment documenter ces travaux suivant leur mode de présentation : installation, peinture, vidéo, performance, … La documentation pourra prendre la forme de sites web, de livrets, de vidéos, de photos, accompagnés de textes. Nous nous intéresserons aux documents d’artistes. Filmer le quotidien À l’aide d’appareils photos, de téléphones portables, nous filmerons des scènes quotidiennes qu’il s’agira de monter afin de créer une sorte de journal intime vidéo, nous nous intéresserons plus particulièrement aux gestes anodins de la vie de tous les jours, à la notion de répétition. Ordinateurs portables et appareils numériques seront les bienvenus afin d’individualiser les productions. Nous créerons des séquences vidéos à l’aide de logiciels libres et des logiciels courants déjà intégrés (movie maker sur Windows, iMovie sur Mac OS). Des références artistiques et théoriques seront proposés tout au long du cours. Pratique de l’installation À travers différents sujets les étudiants seront amenés à apporter des réponses sous la forme d’installations. Nous aborderons les différentes notions liées à la pratique de l’installation, l’espace, la mise en scène, la notion de In Situ, d’immersion, d’éphémère. Nous verrons également suivant les dispositifs comment mêler des média comme la peinture, le dessin, la sculpture, la photographie avec des média plus récents, tels que le son, la lumière, la vidéo, l’animation numérique voire interactive. Tout au long des séances, des références artistiques seront mises en relation avec les travaux des étudiants. Jovan Mrvaljevic Album de l’Europe : Face B. Actions et performance dans l’Europe de l’Est des années 1990 Ce cours porterait principalement sur l’art de la performance et sur les actions des artistes dans les pays d’Europe de l’Est, leurs contextes d’apparition, leurs particularités, leurs similitudes et leurs différences avec l’art d’Europe occidentale. Félix Müller Cycle de conférences : mrcrdsgn Ce cycle de conférences « mrcrdsgn » (prononcez mercredesign), réalisé en commun avec Alain Cieutat, donne la parole aux designers au sein de l’université. Des graphistes, des dessinateurs de caractères typographiques, des scénographes, des galeristes, des designers objets et environnementaux… viennent présenter leurs travaux et leurs recherches. Huit conférences sont prévues sur l’année. Ces conférences, ouvertes à tous, donnent lieu à l’attribution d’UE en Licence et en Master (les étudiants devront rédiger un commentaire analytique de ces présentations). Le calendrier des interventions est consultable sur le site www.arpla.fr/ canal11 Inscriptions (nom, prénom, numéro d’étudiant, niveau, numéro de partable) exclusivement par e-mail à l’adresse : [email protected] Typographie élémentaire La typographie – la mise en forme de contenus écrits par la composition de caractères d’imprimerie – est omniprésente dans notre environnement quotidien, mais rares sont ceux qui la perçoivent vraiment. Pourtant, « sous certaines conditions, la typographie peut être de l’art » (Kurt Schwitters). Ce cours a pour but de former l’« œil typographique ». À travers l’expérimentation pratique, les aspects esthétiques des caractères et de leur composition sont positionnés dans des contextes historiques, politiques, culturels et sociaux et comparés à d’autres expressions plastiques telles que l’art, l’architecture et la mode. Il est recommandé de s’inscrire pour les deux semestres. Patrick Nardin Effacer, défaire, dérégler : une esthétique de la perte Ce cours évalue des attitudes s’attachant à ce qui fait défaut : effacements, altération des captures d’images, flous, dérèglements, ruines, found-footage etc. Il s’appuie en particulier sur des œuvres du cinéma expérimental et de l’art vidéo, mais s’inscrit dans le contexte plus large de l’art contemporain et du cinéma, en interrogeant les intersections existant entre des pratiques différentes. Peinture et dessin peuvent ainsi être sollicités dans un champ qui, a priori, leur est étranger. D’une manière générale, il s’agit d’aborder l’art à partir des considérations qui se dégagent de l’étude de l’image en mouvement, qu’elle soit électronique, numérique ou cinématographique. Parmi les questions abordées : le dérèglement (autour de Nam June Paik), le flou, la ruine, le flicker, le ralenti, la surimpression, le tableau, les images trouvées, le cinéma étendu, la sculpture et le cinéma, l’installation, etc. Effacer, défaire, dérégler : approches pratiques « Approches pratiques » constitue le volet pratique du cours théorique proposé au premier semestre. Il s’intéresse d’une part à l’utilisation de techniques « pauvres », c’est-à-dire fondées sur la simplicité technologique, et d’autre part à l’exploitation d’images « déjà-là », qu’elles soient fixes ou en mouvement. Ce « déjà-là » désigne aussi bien des objets physiques que des documents trouvés sur internet, dans la mouvance des pratiques du found-footage. Il s’agit ainsi de produire des œuvres à partir des appareils les plus couramment disponibles (téléphones portables, appareils-jouets, appareils numériques, boîtiers divers) ou en s’appropriant un matériel visuel préexistant. Les travaux sont analysés et discutés en cours dans le contexte de la recherche théorique engagée au premier semestre. Compte tenu de son orientation « pratique », ce cours peut être cependant choisi de manière autonome. Images animées « Images animées » est un atelier intensif qui propose la création de films d’animation pensés dans la sphère de Descriptifs des cours l’art contemporain ou du film expérimental (dont les finalités diffèrent de celles du « dessin animé » au cinéma). Il s’agit d’une première initiation à des techniques simples, impliquant des solutions diverses, du dessin aux moyens numériques. Élaboré dans un esprit de découverte, il est ouvert aux étudiants de première année exclusivement. Les cours s’accompagnent de la projection de films, à partir desquels il est possible de définir des méthodes d’analyse et de production. Richard Negre Initiation au cinéma d’animation / Découverte de la discipline Ce cours propose une présentation théorique des principes du mouvement animé et leur mise en pratique en vue de mener un projet de création plastique. Il s’agira d’expérimenter les différentes techniques qu’offrent l’animation sur une variété de médiums : dessin, peinture, volume, photo, numérique. Par son rapport singulier à la temporalité – raisonnement en 25e de seconde (25 images font une seconde de film) – l’animation offre une autre approche de la plasticité de l’image. Rythme, immobilité, répétition, aléatoire, composition, décontraction, cadrage, geste, proportion, intensité, échelle, rapports, respiration, tension : des notions fondamentales de la peinture que l’animation vient bousculer par le mouvement et la transformation. Le cours aboutira à la présentation d’une vidéo regroupant l’ensemble des techniques expérimentées. Barbara Noiret Le trompe-l’œil dans l’installation Ce cours aborde la technique du trompe-l’œil à travers la pratique en s’appuyant sur des exemples dans l’histoire de l’art. De la peinture en trompe-l’œil – de l’Antiquité à Giotto, Jan Van Eyck, Andréa del Pozzo et la peinture baroque… – à l’architecture et l’art vidéo des années 1960 à aujourd’hui – Bruce Nauman, Bill Viola, Pipilotti Rist… 1. Réalisation d’une fresque collective en dessin 2. Par la projection photo, vidéo ou le dessin, les étudiants réaliseront une installation en trompe-l’œil. Les notions de scénographie, montage vidéo, performance, ingénierie lumière et 47 son, échelle, dessin en trompe-l’œil, seront abordées. Des liens avec d’autres disciplines peuvent se développer comme le théâtre ou la danse, de nombreux artistes ayant réalisé des œuvres scénographiques pour d’autres domaines artistiques. Les recherches et les travaux seront réalisés à la fois de manière individuelle et collective (constitution de plusieurs équipes de 5 à 6 étudiants) Matériel à prévoir: fresque collective : un mètre, une règle, des fusains, du scotch (et 1 ou 2 euros pour le rouleau de papier kraft blanc acheté collectivement par les étudiants) installation en trompe l’œil : un mètre, un vidéo-projecteur (selon les installations et fourni directement dans le cadre du cours), un ordinateur par groupe d’étudiants, une clé USB. Des lumières à l’art vidéo Parallèle entre l’histoire du cinéma et l’art vidéo : du cinéma des frères Lumières et de Méliès aux vidéastes proches du cinéma comme Jonas Mekas, Pierre Huyghe ou Philippe Parreno. J’enseigne aux étudiants les différents procédés cinématographiques imaginés par certains réalisateurs pour passer du réel au virtuel, quand la technologie n’existait pas encore. Afin de sensibiliser et former les étudiants à la réalisation et à l’art vidéo, je mettrai en place divers ateliers autour des rapprochements ou différences entre art vidéo et cinéma : - le champ – hors champ et la place de la caméra - le portrait devant l’objectif : la caméra comme un autre possible - le corps et les mouvements de caméra - les décors naturels, rétro-projetés et les jeux de lumière devant l’objectif - les points de vue et les jeux de perspective - les plans de coupe, les détails - la captation sonore - etc. Réalisation d’une œuvre sur la thématique des lumières : « Lumières » de l’histoire de l’art, lumière projetée ou rétroprojetée, lumière naturelle, lumière quantique, lumière des néons, lumière photographique… Installations autour de la lumière : artistes utilisant la lumière comme James Turell, Michel Verjux, Olafur Eliasson, Anne Veronica Jansen… Matériel à prévoir: un mètre, une caméra, un smartphone, un vidéo-projecteur (selon les installations et fourni directement dans le cadre du cours), un ordinateur par groupe d’étudiants, une clé USB. 48 Miki Okubo Exposition de soi et dispositifs mobiles Dans la société de l’information, divers médias « mobiles » renouvellent la conscience corporelle, la modalité d’identité, ainsi que la construction des récits. L’expérience créée par ces dispositifs médiatiques tels Smartphone, tablette et appareil photo numérique introduit une nouvelle tendance dans les activités expressives des artistes comme des amateurs. En considérant la notion d’exposition de soi contemporaine, on analysera des phénomènes culturels notamment ceux du Japon qui sont fortement influencés par ces technologies. L’observation de nouvelles modalités autour de l’acte expressif sur internet et dans l’art englobera diverses représentations comme le blog et l’écriture sur les réseaux sociaux, ainsi que l’art de certains artistes traitant de la situation spécifique suite au séisme de Tohoku en 2011, comme Koki Tanaka, Tadasu Takamine et Makoto Aida. Création de romans selon la nouvelle dramaturgie et structure littéraire Dans notre société contemporaine, les développements techniques des dispositifs médiatiques et l’expérience généralisée de la vie virtuelle modifient profondément la construction littéraire ainsi que la dramaturgie. Cette nouvelle modalité de l’écriture de soi a généré les nouvelles littératures fragmentées et instantanées. Nos comportements re-formés face aux créations littéraires sur le blog et les réseaux sociaux ouvrent une créativité inédite. À travers ce cours, on réalise des créations littéraires de différents types : nouvelles publiés sur le mini blog, écriture autobiographique, et ouvrage autofictionnel. On les diffusera aux lecteurs sur internet ou encore on éditera un livre papier en réfléchissant à la meilleure stratégie. Ce cours pratique sera conduit en relation avec le cours théorique « Exposition de soi et dispositifs mobiles ». Katarzyna Ozga Fil/Textile/Matériaux souples Pourquoi et comment utiliser les matériaux souples dans la création Descriptifs des cours contemporaine ? Ce cours explore le rapport entre les arts textiles et la sculpture contemporaine. Nous allons étudier des œuvres des artistes plasticiens qui travaillent avec la fibre textile de manière privilégiée depuis 1970. Ensuite, nous étudierons les différentes techniques de base de la « soft sculpture » ou l’art du tissu ; dont la tapisserie, le tressage, la broderie, le crochet, le papier végétal, et les installations. Les étudiants vont réaliser des devoirs individuels et collectifs qui vont mettre en œuvre les techniques étudiées. Catherine Perret Illuminations profanes Ce cours destiné aux étudiants en arts (toutes disciplines confondues) de l’Université de Paris 8 ainsi qu’aux étudiants niveau L de l’Ecole Nationale des Arts décoratifs explore ce que recouvre l’expression d’« illumination profane » employée par Walter Benjamin dans son essai sur Le surréalisme, dernier instantané de l’intelligence européenne et les œuvres qui, depuis le Surréalisme et Walter Benjamin, pourraient relever de cette catégorie. Avec l’illumination profane, il s’agit de cerner quelque chose de l’expérience artistique qui, aux confins du mysticisme, de la magie et de l’ hallucination provoquée, renvoie cependant à une appréhension matérialiste et anthropologique de l’art, laquelle est propre à l’époque de la reproductibilité technique. Chaque séance sera ainsi consacrée à une étude de cas, qui de Joseph Cornell à Richard Hamilton, de Bruce Conner à Daan van Golden ou encore à Mark Leckey nous sembleront appropriée. Le cours aura lieu au semestre 2 à l’ENSAD les jeudi matin de 9 h 30 à 12 h 00. Soko Phay-Vakalis Histoire et théorie de la perspective La perspective est l’art de donner l’illusion de la profondeur sur une surface plane. Afin de mieux comprendre ce qui rend toujours actuel son héritage dans les arts, nous étudierons ses origines et ses évolutions, des expérimentations successives des artistes jusqu’aux fondements théoriques et pratiques de cette costruzione légitima, au xve siècle, avec Brunelleschi, Léonard de Vinci, Piero della Francesca, Van Eyck… L’étude du De Pictura d’Alberti permettra de comprendre la révolution du regard qu’inaugure cette science de la représentation, dont la rationalisation de l’espace-temps, la place de l’homme dans le monde. Il s’agira également d’analyser les jeux complexes d’espace ainsi que les remises en question de la perspective traditionnelle et de sa vision monoculaire à la fin du xixe siècle (Manet, Monet, Van Gogh, Gauguin) et au début du xxe siècle (Braque, Picasso, Matisse). Chine/Occident : de la langue de l’autre à la transculturalité Comment la rencontre de l’Autre peut-elle être source de « malentendus féconds » ? Face à la complexité du monde contemporain, les artistes Huang Yongping, Shen Yuan, Chen Zhen ou Wang Du relèvent le défi de la confrontation des cultures et des pensées multiples. Ils témoignent du lent et nécessaire travail en commun des cultures qui coexistent, s’interpénètrent ou s’empruntent les unes aux autres. Dans ce sens, leurs œuvres singulières, empreintes d’une dérision subversive, représentent une force significative dans la réorganisation de la culture globale; leur dynamisme créatif fait voler en éclat les préjugés tenaces, les clichés du « choc des civilisations ». Dépassant les frontières locales ou nationales, leurs installations, qui allient des matériaux bruts et éphémères, voire des organismes vivants, nous invitent à l’inconfort inhérent à tout rite d’initiation extraterritoriale et transculturelle. Il s’agit d’élargir le champ du débat de la « traduction » et de l’hybridité culturelle, incite à être attentif aux zones de friction et de négociation, et à privilégier une « esthétique du tremblement » si cher à Édouard Glissant. Le miroir dans l’art contemporain De quelles manières le miroir participe-til aux transformations de l’art contemporain ? Que témoignent les miroirs vides, déformés ou abyssaux ? Si la perspective dont le miroir-plan est un des emblèmes est remise en question au xxe siècle, en quoi le dessaisissement du regard (déhiérarchisation et brouillage du point de vue unique) serait-il signe d’une esthétique non mimétique ? Nous analyserons les œuvres d’Anish Kapoor, de Valeska Soares, de Philippe Segond, de Philippe Ramette ou de Bruno Peinado qui s’attachent à produire des miroirs « non narcissiques », surfaces réfléchissantes qui rompent avec l’illusion mimétique ou avec la clarté du monde réel. recherche de méthodes et de désirs afin de tenter de mettre en œuvre, à notre tour, concrètement et collectivement, une classe comme une œuvre d’art. Francesco Poli Formes de l’oralité Nouveaux espaces, nouveaux matériaux Analyse des tendances internationales à partir des années 1960. Du Pop art aux courants actuels. Peintures, sculptures, assemblages, performances, installations, environnements, photo, vidéos et vidéo-installations, Lectures d’œuvres des principaux artistes. Marie Preston Sténopés, photogrammes : initiation à la photographie Comme initiation méthodologique à la pratique artistique, il s’agira de fabriquer des appareils photographiques argentiques (sténopés) et de faire des impressions directes d’objets sur papier photosensible (photogrammes). Ces pratiques qui sont à l’origine de l’histoire de la photographie, continuent d’être investies par les artistes contemporains. Elles nous conduiront à explorer les possibilités créatives des « pratiques pauvres » photographiques afin d’acquérir une compréhension technique de ce médium et d’expérimenter concrètement l’écriture de la lumière (photographie). Comment faire d’une classe une œuvre d’art ? Conçu comme un cycle de conférences, ce cours se propose de réfléchir à la manière dont l’art et la pédagogie interagissent aujourd’hui. En effet, comme le décrit Claire Bishop dans son article « Comment faire vivre une salle de classe comme une œuvre d’art ? », certains artistes revendiquent la création de situations pédagogiques comme des œuvres. Ce « tournant éducatif » de l’art s’inscrit dans le continuité des expériences d’artistes pédagogues ayant développés des pédagogies alternatives et expérimentales dans les années 70. Eux-mêmes étaient les héritiers des premiers pédagogues comme J. H. Pestalozzi et F. Fröbel puis, plus tard, aux États-Unis, J. Dewey ou, en France, C. Freinet. Ces pensées de la petite enfance avaient l’ambition de penser à la société dans sa totalité. Nous partirons à la Descriptifs des cours Nous travaillerons à partir d’enregistrements de récits, de descriptions, d’anecdotes à une création sonore. Entre transmission et traduction, contes et témoignages, les étudiants seront amenés à réaliser eux-mêmes ces prises de son, puis à réaliser un montage sonore en y associant ou non des images (fixes ou animées). Cette création pourra être individuelle ou collective. Les journées se structureront en deux temps. Les matinées seront dédiées à l’étude d’œuvres sonores et/ou vidéos, les après-midis seront dédiées à la création. L’évaluation du cours portera sur l’assiduité, l’engagement de l’étudiant dans les réflexions collectives et sa réalisation plastique. Cet intensif est en lien avec le projet de recherche « À l’ouest toute ! Travailleuses de Bretagne et d’ailleurs » concernant les rapports entre les femmes et le travail, en partenariat avec les écoles européennes des beaux-arts de Brest et de Quimper. Françoise Py Actualité du surréalisme Ces conférences vous permettent d’aller à la rencontre du surréalisme là où il se pense, se réalise aujourd’hui. Cette approche à la fois littéraire, esthétique et plastique se déroule hors les murs. Les étudiants se constituent un parcours et choisissent quatre rencontres parmi un certain nombre de manifestations : quatre journées d’études à l’INHA sur les rebelles du surréalisme, avec des chercheurs venus des quatre coins du monde ; huit séances avec projections de films, lectures, conférences, tables rondes à la Halle Saint-Pierre, musée d’art brut et singulier au pied de Montmartre ; visites d’ateliers et d’expositions. Les conférences se déroulent sur toute l’année le samedi et peuvent être validées à la fin du premier semestre ou du second (1 EC ). Histoire de la représentation de l’espace – a Nous étudierons l’histoire des systèmes perspectifs. Nous verrons comment, au Quattrocento, s’est progressivement dégagée une nouvelle méthode de représentation plastique de l’espace. L’accent sera mis sur la Renaissance, 49 classique et maniériste, puis sur les transformations baroques. Au second semestre, nous étudierons les ruptures opérées, dès le milieu du xixe siècle, pour construire un nouvel espace dont l’élaboration se poursuivra durant toute la période moderne. Nous travaillerons d’abord sur l’espace pictural, puis sur les installations et interventions in situ. Histoire de la représentation de l’espace – b Nous étudierons l’histoire des systèmes perspectifs. Après avoir vu comment, au Quattrocento, s’est progressivement dégagée une nouvelle méthode de représentation plastique de l’espace, nous étudierons les ruptures opérées, dès le milieu du xixe siècle, pour construire un nouvel espace dont l’élaboration se poursuivra durant toute la période moderne. En ce qui concerne le xxe siècle, nous travaillerons d’abord sur l’espace pictural, puis sur les installations et les interventions in situ. Introduction à la recherche : projet tutoré Ce cours se veut une aide méthodologique au projet tutoré. Apprendre à constituer un sujet, à le problématiser, à déterminer un corpus d’œuvres approprié. Trouver rapidement les documents dont vous avez besoin, même quand ils ne sont pas facilement accessibles, savoir conceptualiser, rédiger, faire une bibliographie, tels sont les objectifs de ce cours. Le cours se déroulera dans une salle équipée d’ordinateurs. Paul-Louis Rinuy La sculpture, aujourd’hui Ce cours théorique est aussi un atelier de réflexion et de visite de musées, et de préparation collective d’une exposition collective prévue au septembre 2016. Il vise à analyser les différentes voies de la sculpture contemporaine, dans son hétérogénéité essentielle. Il permettra aux étudiants de travailler sur des œuvres précises, de visiter des musées ou lieux d’exposition. 30 étudiants maximum. Stéphane Rolet Mythes de la mort et du sommeil dans le monde gréco-latin L’herméneutique des mythes antiques tels que la littérature les a transmis est communément reliée aux vices et vertus des hommes, pourtant il est également avéré que les héros de la mythologie sont bien souvent reliés avec la mort, comme en atteste la présence de très nombreuses figures mythiques, isolées ou rassemblées en cycles unifiés, dans les œuvres relevant de l'art funéraire – et particulièrement sur les sarcophages gréco-romains. À partir d’exemples précis, nous nous proposons de montrer par quels cheminements de pensée certaines figures mythologiques et des moments-clés des récits afférents ont pu être choisis pour à la fois évoquer le souvenir et produire un discours encomiastique de la vie des hommes et des femmes de l’Antiquité. De plus, confrontés à des représentations qui constituent souvent des séries thématiques, nous nous interrogerons en particulier sur la notion de cycle mythique et sur son sens dans le contexte funéraire. Mode d'évaluation : devoir sur table Entre « culture savante » et « culture populaire » : Le Trône de fer / Game of Thrones de George R.R. Martin Œuvre-monde appartenant au genre de la medieval fantasy, donc à la culture dite « populaire », le cycle de George R.R. Martin intitulé une Chanson de glace et de feu et ayant pour premier volume Le Trône de fer, présente une intertextualité foisonnante et hétéroclite, puisque s’y mêlent aussi bien l’influence des œuvres de « haute littérature » (au premier rang desquelles les pièces historiques de Shakespeare) que celle de la littérature dite de « second rayon » comme les romans historiques, tels les Rois maudits de Maurice Druon ou des cycles de fantasy comme ceux de J.R.R. Tolkien. Nous mettrons cette bigarrure en évidence non sans nous interroger sur la validité des concepts de « haute culture » et de « culture populaire » (comme de leurs avatars). Nous étudierons également 50 Descriptifs des cours comment le foisonnement intertextuel influence également l’adaptation des romans sous forme de série TV chez HBO en nous focalisant sur le premier volume du cycle et la première saison de la série. Tout en étudiant les caractéristiques de ce travail d’adaptation, nous mettrons en particulier l’accent sur la construction de l’univers visuel de la série qui, fortement influencé par la Renaissance, témoigne cependant d’emprunts très divers, allant de l’Antiquité mésopotamienne et gréco-romaine à la peinture victorienne et à l’Art déco. Mode d'évaluation : devoir sur table Œuvres au programme : George R. R. Martin, Le Trône de fer, J’ai Lu, L’intégrale, tome 1 ; Game of Thrones, HBO, saison 1. Seuils, miroirs et cadres : processus et dispositifs intertextuels dans l’image de peinture à la Renaissance Pour évident que puisse paraître le mot, le « tableau » n’est pas chose simple : la conscience de sa polysémie native – entre peinture et architecture – tout comme le jeu avec cette complexité sont en réalité des constantes de l’art pictural de la Renaissance. En nous fondant sur de multiples exemples empruntés pour l’essentiel à la peinture européenne des xve et xvie siècles, nous nous intéresserons ici à divers dispositifs intertextuels (insertions, assemblages…) mis en œuvre dans ces tableaux, ainsi qu’aux questions théoriques qui leur sont directement corrélées (seuil, détail, réflexion spéculaire, tableau dans le tableau…) et que l’image de peinture partage avec le texte littéraire. Anne Roquigny Art numérique et création internet Anne Roquigny, curatrice nouveaux médias propose à cinq spécialistes de l’art numérique et des réseaux de témoigner de ce qui s’est passé dans le domaine de la création numérique ces dernières décennies. D’un point de vue social, politique et artistique, les conférenciers aborderont, plusieurs questions : comment le réseau a-t-il bouleversé nos usages, nos pratiques et notre manière de penser ? Comment le réseau est-il devenu un espace de partage, d’échange et de création ? Les intervenants présenteront une sélection de projets emblématiques permettant de questionner le réseau et ses spécificités. Chaque conférencier aura une approche différente (netart, installation et dispositifs interactifs, jeux video, nano technologies, robotique, bioart, tactical media, activisme, art sonore etc.) et mettra en perspective sa démarche avec d’autres pratiques expérimentales liées au son, aux images, à internet et aux réseaux. Workshops Webjays : Concevoir des performances audiovisuelles à partir des ressources du web Les ateliers sont des moments de rencontre, de transmission de savoirs et de compétences. Un des objectifs est d’initier les participants au logiciel Webjays et de les inviter à créer des performances audiovisuelles à partir des ressources du réseau internet. Sarah Roshem Matière & espace Ce cours propose à l’étudiant de développer une pratique originale autour d’un matériau pour interroger la plasticité de l’œuvre et sa dimension haptique. Chaque étudiants choisit par affinité un support matériel pour ses qualités esthétiques, plastiques, symboliques (plexiglas, tissus, mousse, bois, grillage, plastique, carton, miroir, peau,…), le découvre et le travaille en recherchant et inventant les techniques et les outils appropriées (gravure, collage, couture, assemblage, découpe…). Chaque étudiant développe ainsi une pratique plastique singulière en expérimentant son support au cours des différents thèmes proposés durant le semestre. Performance / espace / spectateur La performance est une pratique artistique éphémère qui s’inscrit dans le champ du réel. Pratique vivante et interdisciplinaire, la performance est une action menée par l’artiste qui engage sa pratique comme un moyen d’agir sur le monde. L’importance donnée au corps et à la présence dans l’ici et maintenant, la question du dispositif et de l’espace d’intervention et la place allouée au spectateur ou participant sont les questions travaillées par la performance. Tout en privilégiant la dynamique de groupe et la collaboration, les étudiants sont invités à développer une pratique personnelle dans un décloisonnement des genres – vidéo, théâtre, musique, danse, chant, nouveaux médias, art graphique et médias traditionnels – en travaillant le dispositif et l’action de la performance sur le spectateur. Comment surprendre, faire réagir, fantasmer, déranger, éveiller, faire vivre des expériences intellectuelles, sensuelles… Paul-Louis Roubert Histoire de la photographie moderne (1910-1980) Destiné à fournir les éléments essentiels de l’histoire de la photographie moderne, ce cours s’attachera à décrire et analyser les axes majeurs de la photographie du xxe siècle : le document photographique, la photographie expérimentale et la mise en scène photographique. Nous explorerons une histoire de la photographie thématique et transversale plus que chronologique et qui remontera aux sources de l’exploration du langage photographique dans l’art moderne. Histoire de la photographie ancienne (1839-1910) Histoire des images et des théories de la photographie depuis son apparition comme technique jusqu’au début de l’ère moderne. L’axe historique et théorique sera non seulement constitué des grandes étapes de l’histoire du médium mais également des conditions d’entrée de la photographie dans le domaine de l’art. Ce cours est une introduction aux spécificités de la photographie comme outil de création. Martine Royer Valentin Projet pour un monument entre expérience et théorie À partir de l’expérience sensible d’un lieu, il s’agira de repérer des axes de recherche personnelle qui conduiront l’étudiant à élaborer un projet artistique dans un espace patrimonial, monument, Descriptifs des cours musée, jardin… Le dispositif retenu questionnera la manière de faire ressentir ce lieu tout autant que la production artistique. Tania Ruiz Le temps comme matériau Ce cours est l’occasion d’explorer certaines problématiques liées à la présentation et à la représentation du temps dans l’ensemble des arts visuels. Nous traitons également du temps dédié à la production des œuvres, du temps à l’œuvre dans les créations artistiques et de la manipulation du temps dans le cinéma et la vidéo. Seront évalués à la fois les acquis théoriques et le travail artistique. L’œuvre dans l’espace public Nous étudierons les rapports entre des œuvres et des interventions artistiques avec leur environnement. Partant de l’analyse d’œuvres historiques et contemporaines, nous nous interrogerons sur les différentes formes de dialogue entre art et espace public. Certains cours se déroulent in-situ. Les étudiants sont évalués sur les connaissances théoriques et historiques acquises dans le cours et à travers les lectures conseillées. Trucage Dans cet atelier nous étudierons les techniques de base du trucage vidéographique et leurs enjeux esthétiques. Nous aborderons l’histoire de ces techniques (retouche, collage, surimpression, incrustation) dans leur rapport avec la cinématographie, la photographie, le théâtre et la magie. Le cours sera évalué sur les travaux expérimentaux et sur un contrôle écrit. Alexandra Sà Dessin d’espaces/dessins dans l’espace Espaces que le dessin représente et maîtrise dans les champs artistiques et scientifiques, mais aussi espaces que le dessin s’invente en migrant vers les hors-champs du papier, en brisant les catégories traditionnelles pour conquérir de nouveaux supports. Cela permet ainsi à l’étudiant e de se familiariser avec le dessin par des exercices réguliers d’observation, puis de l’aborder dans une 51 dimension plus expérimentale mettant en valeur des processus de travail, permettant le développement d’une réflexion spécifique autour de la pensée projetée : le dessin comme écriture dans sa relation entre art et pratique spatiale (liaison à l’architecture, œuvres in situ, œuvres contextuelles, etc.). Références webographiques et bibliographiques: La perspective en jeu, Comar (philippe) : les dessous de l’image, gallimard (coll. découvertes), 1992. Dessiner, une collection d’art contemporain, Frac picardie, 1994. Roven, revue critique sur le dessin contemporain, Les presses du réel, bi-annuelle depuis 2009. Collection, une revue autour du dessin contemporain 2014 Vitamine D, nouvelles perspectives en dessin, Phaidon, 2006. Dessiner est un autre langage, université de picardie Jules verne, 1999. Laboratoire de dessin Il s’agit de mettre en pratique la dimension expérimentale du dessin, par la mise en œuvre d’une série de micro-ateliers successif consistant à suivre une série de « règles du jeu », qui engagent les étudiants dans des exercices dont l’objectif est d’attirer l’attention sur le processus plutôt que sur l’idée de résultat final et de permettre l’exploration et la remise en question des processus (cognitifs, mentaux, physiques) qui président à l’élaboration d’un dessin. Maguelonne Saby « Quand dire c’est faire » : lorsque le discours fait œuvre Nous développerons dans ce cours une pratique en référence à l’actualité artistique en tentant de faire le lien, aussi fluctuant que permanent, de la pratique aux mots. Depuis les conceptuels, les limites de l’œuvre n’ont cessé d’être interrogées. La matérialité seule ne fait plus œuvre. initiatique dans les balbutiements d’une réflexion plastique, et cela nécessite de construire pas à pas sa propre méthodologie. Cette méthodologie passe notamment par le fait de savoir sélectionner dans le champ infini de la création artistique, des œuvres qui analysées en profondeur vont ensuite inspirer et jalonner votre parcours d’étudiant. Dans ces conditions, l’analyse d’œuvres deviendra pour vous un véritable outil favorisant par le sensible la genèse d’une pratique artistique, qui ne peut se faire sans ce « guide » permanent que représente la rencontre avec les œuvres d’art. Ainsi, nous tenterons ensemble, de partir de vos confrontations aux œuvres pour développer une façon à la fois riche et précise, de retranscrire, d’archiver et de communiquer vos expériences esthétiques et vos explorations plastiques. Alexandre Saint-Jevin L’an 02 : Mécanique du projet de vie Il s’agit d’un atelier de méthodologie et de recherche annuel, dont le but est la production d’un film commun entre les étudiants du département et ceux de l’Ensad. Notre hypothèse de travail est que la recherche est une expérimentation de modes de vie. Il s’agit de produire des modes de vie prototypes, de fabriquer des variantes de modes de vie, éviter l’aplatissement. L’objectif final est de produire un film. Dans tous les cas, un projet unique, réunissant les expériences des participants. Il s’agira de s’ouvrir à l’heuristique d’une méthodologie propre à chacun, décloisonnant les frontières entre la pratique et la théorie, l’écriture et l’acte, l’esthétique de son existence et le travail universitaire. Seront donc au cœur de ce projet la trace, l’archivage ainsi que l’expérimentation et de leurs différents modes de traduction car vous serez amenés à « designer » votre propre mode de vie. Les cours auront lieu à l’Université et à l’Ensad avec Stéphane Dégoutin et Vadim Bernard. De l’analyse d’œuvres à une pratique artistique Design graphique, édition et art contemporain À partir d’exemples d’ouvrages qui seront étudiés en cours, les étudiants devront concevoir, seul ou en binôme, une publication imprimée et/ou électronique sous la forme d’une séquence cohérente d’images légendées et commentées, à partir d’un corpus qui aura été discuté préalablement, en rapport avec les champs de l’art contemporain et de l’édition. Initiation au design graphique : textes et images Nous aborderons, à travers des analyses d’exemples et des projets menés par les étudiants individuellement ou en groupe, la mise en page, essentiellement sur papier, mais évoquerons aussi la question du livre électronique sous ses différentes formes. Nous chercherons à voir comment la forme peut être pensée avec le contenu et comment la mise en page, en combinant textes et images, produit du sens. Les notions de montage, de format, de séquence, de composition typographique et de rapports textesimages seront convoquées. Il s’agit d’un cours d’initiation et ne nécessite donc pas de pré-requis particulier. Matthieu Saladin Introduction aux arts sonores De l’introspection du silence et du bruit, jusqu’aux pratiques de l’installation sonore et du remix, en passant par le hasard, le recours à la partition comme protocole d’actions, les références aux subcultures musicales, ou encore la « dématérialisation », ce cours s’intéresse aux multiples usages et influences du champ sonore dans les pratiques artistiques depuis le début du xxe siècle. Chaque séance sera accompagnée par des écoutes et des analyses d’œuvres. Les espaces résonants Au commencement des études d’Arts Plastiques, il est souvent difficile de « se diriger » dans une pratique artistique. Il y a en effet quelque chose de presque 52 Jérôme Saint-Loubert Bié L’espace n’est jamais un milieu neutre au sein duquel se propagent les sons : il agit Descriptifs des cours sur leur forme et sur leur signification. Mais le son peut produire à son tour des espaces tout comme notre écoute en mouvement vient renégocier ces deux aspects. Au delà de la seule considération acoustique, ce cours s’intéressera aux relations entre son et espace dans leurs résonances aussi bien culturelles et sociales, que du point de vue de l’architecture et de l’urbanisme. À la pratique seront associées des présentations d’œuvres d’artistes travaillant sur ces questions. La capture de l’inaudible Cet atelier intensif associe pratique et théorie. Il a pour objet tout ce qui, du point de vue sonore, passe en deçà de notre attention, tout ce que nous n’écoutons pas ou plus et qui pourtant constitue une bonne part de nos paysages sonores quotidiens. Nous partirons ainsi, les oreilles dressées et appareillées, à la chasse à l’inaudible, scrutant le murmure des espaces et auscultant les sons discrets, afin d’interroger ce que ces captations peuvent nous dire de nos environnements sonores. L’évaluation reposera sur l’assiduité et l’investissement dans l’échange et la pratique. Michaele-Andréa Schatt Dessin / hors champ Aujourd’hui le dessin ne se limite plus au carnet de croquis ou à l’esquisse préparatoire. Il peut osciller entre le microscopique et le monumental (wall drawing), le projet conceptuel ou la prolifération tridimensionnelle. Ce cours propose par une pratique ouverte et soutenue d’expérimenter ces différents aspects, procédés, techniques, attitudes. Autour du livre d’artiste / préparation semaine des Arts « Penser-classer » à la Pérec, mais aussi collectionner, détourner, plier, relier, couper, masquer, griffonner, biffer. Choisir entre différents supports : carnet, pliage, livre-objet, album, boîte, classeur. Solliciter le rapport texte-image : masquer ou rendre lisible. S’inscrire dans l’entre-deux : entre textualité et plasticité. Interroger quelques pratiques d’écritures d’artistes et quelques pratiques artistiques d’écrivains. Philippe Segond Mais que se passe-t-il en art contemporain ? En alternant le visionnage de films consacrés à des artistes contemporains et des visites d’exposition suivant l’actualité des musées, galeries, centre d’art, etc., ce cours entend faire plonger les étudiants au cœur du paysage le plus actuel de l’art contemporain. Par une approche directe aux œuvres et par l’échange de parole, ce cours veut enrichir les connaissances perceptuelles et conceptuelles des étudiants afin que ceux-ci puissent se constituer un patrimoine visuel propre à leur faire appréhender les différentes propositions artistiques avec un œil et une oreille justement critiques. Peinture ! Peintures ! Ce cours pratique a pour objectif que les étudiants pratiquent assidûment la peinture. De multiples expérimentations, dans le champ de la peinture, conduiront les étudiants à penser leurs travaux comme œuvre. Il s’agira donc de creuser les modalités intimes, perceptuelles, référencielles, etc… qui vont inscrire dans une série ou dans un ensemble, une peinture en tant qu’œuvre. Total Peinture Ce cours pratique entend faire porter l’attention des étudiants sur ce qui édifie l’en deçà et l’au-delà d’une peinture. L’en deçà pourrait être ce qui a permis d’élaborer une peinture, à savoir une idée, une intention ou une intuition, soit tous les ressorts qui vont faire agir le peintre. Tout cela va entraîner des choix de médium, de support, de format etc… L’au-delà serait ce que cette peinture permet de projeter à partir d’elle même. Il peut s’agir d’autres peintures qui nous apparaissent alors possibles. Mais il peut aussi s’agir de mots et de paroles voire de fictions, qui permettent alors d’élaborer une réflexion. Si une peinture ne naît jamais de rien, il s’agira alors d’interroger picturalement, les différents éléments qui la constituent. Expositions Ce cours pratique propose d’appréhender les modes d’exposition des œuvres contemporaines. Parce que la question de la monstration des œuvres est majeure Descriptifs des cours pour beaucoup d’artistes contemporains, ce cours a pour objectif d’en étudier les modalités, en alternant expérimentations, exemples et pratique le matin, et visites d’expositions l’après-midi. Ivan Segura Lara Créations transversales : de la photographie au multimédia Ce cours propose d’analyser les supports multimédias en vue de concevoir et de développer des projets artistiques : il s’agit pour les étudiants d’aller explorer des espaces architecturaux qui permettent la réalisation d’interactions et d’échanges à partir d’une approche du milieu urbain et de son environnement paysager, occasion pour eux d’étudier les constituantes permettant d’utiliser plusieurs médias : image fixe (la photographie et le graphisme) ; image en mouvement (le film, la vidéo et l’animation) ; son ; texte. Cette étude des constituantes et leur application dans la conception de projets artistiques sera développée à partir d’une méthodologie de la recherche avec une analyse des pratiques artistiques impliquant ces technologies et conduisant à l’élaboration des projets des étudiants. Ces projets aboutissant le plus souvent à des manifestations culturelles et des expositions. Méthodologie de la création plastique et théorique à travers une œuvre de référence Ces enseignements se présentent sur trois niveaux : expérimental, théorique et méthodologique. En prenant comme contexte l’histoire de l’art, les étudiants choisiront une œuvre de référence avec laquelle ils s’identifient et entretiennent un dialogue par affinité. Ceci doit leur permettre d’établir une mise en relation avec leur propre création plastique et théorique. Nous proposerons une méthodologie de projet qui établisse le cadre scientifique des recherches en art. Ceci doit permettre aux étudiants d’articuler la réflexion théorique et les processus de la création plastique, de développer la capacité d’analyse des œuvres personnelles et des auteurs de référence. L’objectif étant d’aboutir à l’expression d’un discours plastique, d’une pensée esthétique et simultanément 53 de les familiariser avec des méthodes de mise en forme propres de la recherche universitaire. Anna Seiderer Le fétiche au regard des pratiques d’expositions contemporaines Le but de ce cours est d’explorer la notion de fétiche du point de vue des pratiques d’expositions contemporaines. Un aperçu généalogique du mot « fétiche » permet d’expliciter les différents contenus dont il a été investi du point de vue ethnologique, philosophique, économique et psychanalytique. Cette contextualisation permet de comprendre la portée de cette notion au sein des pratiques curatoriales contemporaines. Critique de l’exposition Longtemps considérée comme un élément périphérique et secondaire à l’objet présenté, l’art contemporain s’est emparé de l’exposition pour repenser les liens inextricables qui articulent l’œuvre au public et à la marchandise. Les travaux pionniers de Lissitzky, Broodthaers et Duchamp ont définitivement déplacé et complexifié la question. Pour le premier, l’exposition n’est plus un espace de contemplation mais d’usage qui modifie l’expérience des œuvres. Pour le second, à l’instar de Klein mais aussi de l’art minimal et conceptuel, elle est pensée à partir du vide et enfin, Duchamp ouvre la voie du White cube, l’espace de projection qui se réécrit en permanence et qui se rapporte du concept freudien du souvenir-écran. Ce cours se présente comme un laboratoire au cours duquel les étudiants s’exercent à la critique d’exposition en tenant compte de ses diverses formes de réappropriations et de détournements dans les pratiques artistiques contemporaines. La critique postcoloniale dans les pratiques artistiques contemporaines Ce cours présente les enjeux et les débats que soulève la critique postcoloniale en revenant sur des textes fondateurs de Franz Fanon, Edouard Said, Paul Gilroy, Homi Bhaha, Gayatri Spivak ou encore Arjun Appadurai. Nous reviendrons sur son fondement théorique, déployé à partir des « French Studies » dont nous retenons trois 54 moments critiques à savoir : une critique du Sujet, une critique de la Représentation et une critique de la Continuité Historique. Ces trois moments développés par des penseurs français (Foucault, Derrida, Lacan, Deleuze, Baudrillard, Michel de Certeau) sont, en s’exportant dans le champ universitaire anglo-saxon (l’Australie, les USA et le Royaume Uni), devenus des armes politiques destinées à lutter contre des formes de discrimination raciale, sexuelle, sociale et de genre. Nous verrons comment cette portée critique innerve des pratiques artistiques contemporaines qui la prolongent, la renouvèlent ou la détournent. Hortense Soichet Art et sciences sociales Cet enseignement sera l’occasion de s’intéresser aux travaux artistiques (pour l’essentiel d’ordre photographique, vidéographique et performatif) qui empruntent, s’hybrident ou font émerger des collaborations avec des chercheurs en sociologie, urbanisme, géographie, anthropologie, etc. Un premier temps sera consacré à la découverte de méthodologies d’observation des espaces empruntées à ces disciplines et réinvesties dans le champ de l’art (les itinéraires photographiques, les transects géographiques, les relevés visuels, sonores et textuels, etc.) Dans un second temps, il s’agira de s’inspirer de ces modalités de production de données pour concevoir un projet artistique en relation avec les sciences sociales. François Soulages Art & Société : le corps internet L’esthétique est existentielle parce qu’une œuvre d’art dans sa création et sa réception touche au plus près l’existence du sujet ; elle est critique parce qu’elle va au-delà des représentations toutes faites et des prétendus immédiats ; elle est conceptuelle parce qu’elle vise à mettre en place une théorie grâce à des concepts précisés rigoureusement et articulés entre eux. C’est à partir de là que nous réfléchirons sur la problématique Art & Société. Cette année, le fil directeur sera : le corps internet. L’objectif pédagogique : que chaque étudiant réalise un petit livre sur ce sujet. Descriptifs des cours Frontières géoartistiques & géopolitiques Les frontières seront interrogées à partir des œuvres et des actions des artistes et des politiques de par le monde. Le géoartistique est toujours une mobilité dans l’espace. Quel(s) espace(s) ? L’espace géographique, et donc géopolitique, et l’espace artistique. Penser à partir du géoartistique, c’est donc penser à partir du monde, de la géographie habitée par l’histoire, des géographies habitées par les histoires ; c’est donc penser aussi à partir du géopolitique : voilà pourquoi le problème des frontières géoartistiques est articulé à celui des frontières géopolitiques. Edouard Sufrin Lumière ! Découvertes et expérimentations Ce cours aborde la lumière sous un prisme artistique, scientifique et technique. En découvrant les travaux de pionniers et d’artistes, les étudiants seront amenés à expérimenter différents phénomènes et procédés tels que la diffraction, la réflexion, la fluorescence ou l’électroluminescence. Ainsi, ils se familiariseront avec des matériaux naturels et artificiels qu’ils se réapproprieront afin de révéler leur propre univers artistique. Lumière ! Installations interactives La présence au cours du 1er semestre est souhaitable, mais non obligatoire. Dans la continuité du 1er semestre, ce cours propose aux étudiants de découvrir les pratiques artistiques technologiques. À travers une initiation à l’électronique et aux outils de création multimédia, l’objectif sera de concevoir et réaliser une installation lumineuse en accordant une attention particulière au comportement du public et au sens transmis. Asli Torcu L’espace pictural Ce cours pratique propose de traiter les différentes caractéristiques de l’espace pictural à travers les analyses d’œuvres et de les étudier en travaillant sur la propre pratique de chaque étudiant. Les questions liées à l’espace permettront à découvrir la structure complexe de l’univers particulier de la peinture. Il sera fondamental d’étudier la spatialité et l’atmosphère picturale en tant qu’écran d’un univers intérieur. Comment s’organise ce monde en soi qui est celui de la peinture ? L’atelier sera un lieu de réflexion sur la constitution de l’espace pictural dans son unité hétérogène. sur fond blanc de Malevitch au Rideau jaune de Matisse, des Vampires de Louis Feuillade au Vagabond de Chaplin, on dressera l’inventaire des créations de ces deux années. Initiation au dessin Écrire pour des enfants ou des adolescents. Tel est le projet du cours cette année. À partir d’une découverte de quelques titres et genres phares de la littérature jeunesse existant (ou ayant existé), avec l’intervention d’invités, auteurs et médiateurs (bibliothécaire, éditeur), il s’agira d’écrire individuellement et/ou d’illustrer un récit destiné à ce public, aujourd’hui, maintenant. Cet atelier propose aux étudiants un apprentissage de la pratique du dessin. En débutant par les principales techniques de base, ce cours vise à mettre en place une pratique solide du dessin. Nous allons travailler d’abord au crayon, ensuite explorer des différents médiums tout en privilégiant l’éducation de l’œil et la main. Il sera question de traiter ainsi les notions liées à cette pratique comme le trait, la valeur, la proportion, la profondeur ou bien l’observation. Cette initiation au dessin permettra chaque étudiant de se développer dans sa future pratique artistique. Interprétation des œuvres Ce cours pratique d’atelier a pour l’objet d’analyser les œuvres et d’explorer leur processus de création. Afin de procéder à une analyse approfondie, l’étudiant sera invité à choisir une ou des œuvres, et ensuite, à l’interpréter en peinture. Ce travail permettra de découvrir l’œuvre en passant par les différents aspects de son processus de création. L’image photographique et la peinture La peinture se sert de la photographie comme un instrument, un outil qui est une sorte d’aide-mémoire pour le peintre. Cependant, plus que son utilité technique, l’image photographique est un déclencheur d’affect chez le peintre et ainsi elle devient le point de départ pour cette démarche picturale. Isabelle Tournier 1914-1915 : années littéraires et artistiques Dans une période charnière où un monde ancien bascule dans la guerre totale, que créent, que disent, que font, que peuvent littérature et arts ? D’Apollinaire au Canard enchaîné, de Romain Rolland à Feydeau, de Gide à Carco, de Duchamp à l’exposition Année 1915, du Carré noir Atelier d’écriture : Littérature jeunesse Atelier d’édition : textes de femmes Chaque étudiant ou duo d’étudiants publie sur papier et en ligne un texte inédit avec les accompagnements nécessaires (appareil critique dont présentation, annotations, chronologies, cahier documentaire) et les prolongements souhaités (mise en voix, en scènes, en images, en film). Le texte peut être, soit déjà paru mais oublié et indisponible, soit n’avoir jamais été publié. Les femmes, auteurs reconnus ou d’occasion, offrent ample matière à ce repêchage, à cette seconde chance. En piochant dans les fonds des Archives nationales, nos archives familiales, le répertoire des textes de femmes depuis le Moyen-Âge, établi par le CNRS mais fort peu exploité, vous n’aurez que l’embarras du choix. Bruno Trentini L’auto-référence comme pratique artistique Que ce soit en peinture, en sculpture, en photographie, au théâtre et au cinéma, on trouve à toutes les époques des œuvres d’art qui font référence à l’art. La mise en abyme est la forme la plus connue et mérite toute notre attention, mais ce n’est pas la seule stratégie adoptée par les artistes. À partir de l’étude de textes théoriques, tant philosophiques qu’historiques, sur l’auto- référence en art en général ou concernant un matériau et un médium particulier, l’objectif de ce cours est d’analyser les moyens les plus récurrents que les artistes se donnent pour faire de l’auto-référence une pratique artistique. Les exemples Descriptifs des cours d’œuvres seront principalement mais non exclusivement empruntés au champ des arts plastiques. Umut Ungan Sociologie(s) de l’art : théories et méthodes Entre esthétique, histoire de l’art et histoire culturelle, la sociologie de l’art apparaît comme un objet aux contours flous, et dont la définition est aussi variée que celle de la discipline sociologique elle-même. Il s’agit de proposer une introduction qui parcourt la pluralité des regards théoriques que pose la sociologie sur l’art contemporain, tout en explicitant et clarifiant l’usage que l’on fait des différentes terminologies à travers la lecture et l’analyse de textes. Langage et art contemporain : approches et méthodes pour une analyse discursive de la critique En prenant comme objet d’analyse les écrits de critiques, il s’agit de proposer aux étudiants une introduction au dialogue de deux disciplines : les sciences du langage et l’histoire de l’art contemporain. Le discours critique, en tant qu’acte de langage et peu interrogé dans sa textualité par l’histoire de l’art, est en effet une construction argumentative qui légitime et valorise son contenu selon des stratégies discursives diverses mises en place par leurs auteurs. Dans un premier temps, on présentera les notions de la « linguistique textuelle » telle qu’elle a été définie par Jean-Michel Adam et la terminologie qu’il établit : l’ambition ici est de rendre les étudiants sensibles au langage et les doter d’outils méthodologiques et analytiques efficaces concernant les multiples structurations du discours critique. Dans un deuxième temps, on s’exercera sur des cas concrets en s’interrogeant notamment sur la construction d’un certain nombre de textes du commissaire d’exposition et critique d’art Germano Celant concernant l’arte povera, mouvement artistique italien qui a vu le jour à la fin des années 1960, et dont il a été à la fois le concepteur et l’historien. Enfin, les étudiants présenteront à leur tour un exposé en utilisant les notions étudiées sur un texte de leur choix. 55 Nathalie Van Doxell Les différentes postures du banal dans la photographie contemporaine Nous observerons la photographie contemporaine à travers le ou les rapports qu’elle propose d’expérimenter ou de simuler avec les dimensions du banal. Nous découvrirons un large échantillon d’artistes et étudierons, les différentes postures par lesquelles le banal dans son rapport au réel est donné à voir avec la photographique aujourd’hui. La question se pose toujours de savoir ce que l’on a envie de montrer de la banalité des objets qui nous entoure et pourquoi le montre-t-on, sur quel plan, selon quel mode d’accès, dans quel rapport à l’objet regardé et à la personne du regardeur. Ce sont ces questions qui orienteront ce cours. Objectifs ; la réalisations de plusieurs sujets par étudiants et analyse en groupe des images produites. Ce cours nécessite un appareil photo et un minimum de connaissances techniques. Les notions de quotidien et de réalité dans l’art contemporain Nous étudierons les notions de quotidien et de réalité dans l’art contemporain. Nous aborderons l’utilisation du quotidien par les artistes soit en vue de le sacraliser, soit dans le but non seulement de traiter de celui-ci, mais également de parvenir à définir sa valeur réelle au moyen de l’emploi stratégique et circonstancié de l’ironie. Banal, quotidien, réalité, quels distinguos possibles ? Pratique : Les étudiants seront invités à explorer avec le médium de leur choix les différentes voies par lesquelles le quotidien peut donner lieu à transformation du réel. Des sujets de travaux pratiques seront à réaliser et à rendre très régulièrement pendant le semestre. Corpus de ce second cours : Artistes : Michel Blazy, John Cage, Paul McCarthy, Marcel Duchamp, Felix Gonzales-Torres, Charles Ray, Mike Kelley, Andy Warhol, Tino Sehgal, Alain Declercq… et numérique aussi bien pour la prise de vue que pour la post production (le laboratoire, le traitement des images sur ordinateur). Il s’agira d’apprendre à utiliser un appareil photographique (compact ou reflex ou téléphone portable), découvrir Photoshop, apprendre à « voir » et savoir comment maîtriser la lumière en fonction de ce que l’on souhaite transmettre communiquer. Objectifs de cet intensif : acquérir les bases suffisantes pour pouvoir utiliser et maîtriser le médium photographique en vue de réaliser des projets personnels professionnels. Jean-Luc Veret Du script à l’album de bande dessinée Dans cet atelier nous étudierons les techniques de base afin que les étudiants puissent concevoir et réaliser leur propre bande dessinée. Nous apprendrons à rédiger un script, élaborer un scénario, penser la mise en page de manière efficace, réaliser des planches, choisir le lettrage le mieux adapté, présenter son projet à des éditeurs et mettre en avant ses idées afin éventuellement de commercialiser leur histoire, tout en évitant les écueils. L’art contemporain à l’épreuve de l’authenticité L’authenticité est la rançon de la valeur artistique à l’époque de la modernité. De la singularité de l’artiste à la fabrication de l’objet artistique, de l’objet sans auteur à l’auteur sans objet, il n’est pas d’authenticité sans procédure d’authentification. Ce cours a pour ambition de mener un inventaire des postures de l’artiste soumis à la question de l’authenticité. Les œuvres ont une affinité particulière avec ce questionnement. Nous tenterons de démontrer que l’inauthenticité est aussi un indice de qualité. Car dès lors que l’artiste contemporain démontre qu’il est capable de fabriquer de l’inauthentique, il gagne en notoriété et en authenticité. Nous analyserons avec les étudiants des œuvres, des pièces d’art contemporain. Photographie – découverte des techniques et pratiques Sous forme de travaux pratiques en petit groupe nous aborderons l’ensemble les techniques de la photographie argentique 56 Descriptifs des cours Emilie Verger La médiation de l’art contemporain Ce cours dresse un panorama actuel de la médiation de l’art contemporain en France et dans le monde. Par le biais d’exemples pratiques et d’observation sur le terrain, nous étudierons les politiques de médiation mises en place dans les musées et les expositions d’art contemporain. Nous analyserons ces différentes structures, leurs acteurs, leurs publics, ainsi que les types de médiation qu’ils privilégient. Enfin, nous développerons les outils de médiation nécessaires à la valorisation des œuvres et à leur interaction avec les visiteurs. Conception et pratiques de la médiation de l’art contemporain Ce cours permet d’aborder concrètement la conception et la mise en œuvre d’une politique de médiation autour d’une exposition d’art contemporain. Au travers de séances pratiques, nous concevrons et réaliserons toutes les étapes de la mise en place d’une médiation adaptée aux œuvres et aux différents publics d’une exposition. De la préparation à la visite, en passant par la muséographie, l’aide à la visite et le programme d’activités, nous réaliserons les outils et les activités nécessaires à l’accompagnement du visiteur. Charles-Osmond Villa Design graphique Édition papier Cette initiation au design graphique imprimé portera sur la relation que peut entretenir un contenu (texte, image, son, vidéo…) et une forme graphique. Durant ce cours nous développerons plusieurs projets sur supports imprimés (livre, affiche, …) visant à mettre en perspective les différents aspects du design graphique : rapport texte/image, typographie, mise en page et apprentissage des outils de production (indesign, photoshop…). Un apport théorique ponctuel accompagnera le développement des projets. • Cours jumelé avec celui de Benoit Böhnke « Fonction & Forme, Contrainte & Création – Édition numérique ». Inscription obligatoire pour les deux cours et pour les deux semestres, l’ensemble représentant deux EC pratiques pour l’année complète. Ils occuperont le même créneau horaire et alterneront une semaine sur deux. patrimoniaux et mémoriels, ainsi qu’avec les discussions théoriques sur la question de la représentabilité de l’histoire. Ce sera l’occasion de présenter un champ dont la grande majorité des études est publiée en langue anglaise, et est difficilement accessible dans les bibliothèques françaises. Une bonne compréhension passive de l’anglais est demandée. la dramaturgie, la mise en scène et le jeu. L’atelier s’articulera autour de l’immersion des participants dans les référents culturels que deux œuvres picturales ont produit bien des années après leur réalisation. Un temps de recherche, d’échange et de partage, puis de construction collective où l’enjeu principal est de donner la parole aux personnages représentés. Art et communication. Introduction conceptuelle et méthodologique à l’esthétique Gwenola Wagon Yoann Ximenes Science-fiction et cinéma. Cinéma étendu Créatures synesthètes – a Ce cours propose d’introduire à la réflexion théorique sur l’art à partir d’une approche théorique et philosophique des processus de communication. Seront présentées différentes compréhensions de la manière dont les œuvres d’art communiquent une signification ou une sensation, ainsi que de la manière dont elles sont comprises et vécues. L’enjeu sera donc de baliser et de donner les éléments nécessaires à une analyse communicationnelle de l’effet et de l’expérience esthétique. À partir de là, il s’agira méthodologiquement d’établir la pertinence de chaque approche en fonction de la problématique ou de la question posée. En même temps, se sera l’occasion de présenter des méthodes de travail permettant de produire une réflexion théorique efficace et pertinente en apprenant à déterminer et de formuler une problématique théorique, à construire une argumentation, d’analyser et utiliser des notions, ainsi qu’à développer une réflexion personnelle à partir de ces analyses. Histoire des techniques d’enregistrement depuis les dispositifs cinématographiques des premiers temps aux techniques de captation numérique les plus récentes inspirées des films de science-fiction. Nathanaël Wadbled Les formes du devoir de mémoire. Documentations, architectures et arts Ce cours se propose d’introduire à ce que les anglo-saxons nomment le champ des memories studies, et plus particulièrement des dark memories. Partant du principe que le témoignage et le souvenir prennent des formes plastiques, il s’agira d’appréhender leurs formes esthétiques et leurs fonctions culturelles particulières. Cela se fera à partir d’un corpus constitué essentiellement de constructions architecturales, d’installation et d’images photographique représentant l’horreur des guerres, des massacres et des génocides contemporains. Il s’agira de se familiariser avec les conceptions contemporaines des arts Le cours se composera d’une histoire de la science-fiction au cinéma du point de vue des techniques d’enregistrement et de leurs spéculation. Chaque cours sera composé de projections et d’analyse d’extraits de films suivi d’un apprentissage de diverses techniques « futuristes » accessibles à tous. Nous réaliserons un projet de film collectif au fur et à mesure du premier semestre. Drone Movies. Faire un film Après un temps consacré à l’analyse d’œuvres procédant d’une représentation d’un territoire, entre art contemporain, essai et documentaire, une première partie prendra la forme de repérage menant à une documentation afin de choisir un lieu d’investigation. Dans une seconde partie, nous nous confronterons à diverses techniques d’enregistrement et de captures du territoire : tournage avec des caméras embarquées et avec des drones. La troisième partie sera consacrée au montage final. En fonction du nombre d’inscrits, les projets pourront être réalisés en binôme ou en trinôme. Valery Warnotte Souffrir et espérer Interroger par le Théâtre et la mise en scène la relation ludique et décalée qu’entretient une œuvre picturale classique lorsqu’elle est confrontée à sa représentation vivante. Travaux de groupe d’une semaine qui mêleront l’histoire de l’Art, l’écriture et Descriptifs des cours Comment introduire la synesthésie, « association, chez un même sujet, d’impressions venant de domaines sensoriels différents », dans le champ artistique ? L’enjeu de ce cours pratique sera de repousser la créativité des étudiants qui auront pour mission la conception d’une œuvre selon deux modalités sensorielles. Un son pourra s’observer, une odeur se matérialisera, un objet, une lumière ou un paysage se laissera écouter, … L’objectif de ce cours est de questionner la perception, de lui faire perdre ses repères habituels afin de mieux appréhender notre rapport à l’environnement. Xin Ye Unique Trait de pinceau Le pinceau était en Chine l’instrument unique pour écrire et pour peindre. Comme le remarque Pierre Ryckmans, « disposant des mêmes instruments que la calligraphie, étant le fait des mêmes hommes – cette élite politique, sociale et intellectuelle des lettrées – la peinture commence à participer de la même dignité que la calligraphie ». Dans cet atelier-séminaire, nous étudierons la pratique et la théorie de cet « Unique Trait de pinceau » et nous verrons comment au xxe siècle, le pinceau et l’encre d’Extrême-Orient apporte son « souffle vital » en Occident, dans l’art moderne et contemporain et dans la recherche sinologique. Dessin d’après nature Un coup d’œil sur son modèle, un coup de crayon, de plume ou de pinceau sur le papier, le dessin d’après nature fait de points, de lignes, de hachures et de taches permet de noter ce que l’œil voit. Même s’il est aussi « fidèle » à son modèle qu’une photographie, même s’il peut être un « trompe-l’œil », le dessin reste toujours subjectif et personnel. En effet, 57 tout tracé à la main a sa « facture », comme le dit Barthes : la « morale » du dessin n’est pas celle de la photographie. Dans cet atelier pratique, nous étudierons le portrait, l’autoportrait d’après nature ou d’après photo, avec tous les moyens de dessin possible. Livre d’enfant illustré Racontons une histoire en dessins aux enfants, en jouant sur les doubles pages – avec ou sans texte, sans oublier la mise en page de la couverture à la 4e de couverture. Dans cet atelier, chacun cultive son style graphique, tout en respectant les consignes de format et de maquette imposées par les contraintes éditoriales. Le travail est réalisé seul et en binôme pour permettre à chacun de jouer tour à tour le rôle d’auteur, illustrateur, lecteur ou éditeur et ainsi d’améliorer sa compréhension de la narrativité entre le texte et l’image. Tout ce processus et les étapes de création sont présentés en fin de semestre dans un press-book accompagné d’un texte analytique. Dessin comme l’écriture Dans toutes les anciennes civilisations, l’écriture est née du dessin. Toute écriture, avant d’être lue, est vue comme une image qui laisse place à l’imagination. Aujourd’hui, pour apprendre à écrire, les enfants à l’école maternelle apprennent d’abord à dessiner – un soleil, c’est un cercle, c’est aussi la lettre « O » ou le chiffre zéro. Il y a plus d’un siècle, ce qu’on appelait « gribouillage » devient « dessin d’enfant » et est mis en valeur par les peintres d’avant-garde et par la psychologie expérimentale. Le dessin se rapproche dès lors davantage de l’écriture. Dans cet atelier pratique, nous étudierons les rapports entre ces deux arts graphiques. Anne Zeitz Des images opératoires : une analyse des technologies de surveillance, de reconnaissance et d’armement dans l’art contemporain Ce cours porte sur les images stratégiques qui, au lieu de représenter un événement, déterminent son 58 déroulement. À partir d’une visite de l’exposition de l’artiste israélien Omer Fast au Jeu de Paume / Paris en octobre 2015, nous retracerons la façon dont les images opératoires – des images de caméras de surveillance aux images émises depuis les drones militaires – se reflètent dans l’art contemporain. Il s’agira de questionner les conditions discursives, sociales, technologiques et institutionnelles de la réalisation et de la réception des images à travers certaines œuvres photographiques, cinématographiques et sonores, ainsi que des performances et des installations vidéo. Nous interrogerons en particulier les discours de vérité dans lesquels s’insèrent les images stratégiques et la façon dont ces discours sont mis en cause par des artistes et des théoriciens. Yu Zhao Mots, images, sens : initiation à l’art pictural chinois Cet atelier sera ouvert aux étudiants intéressés par l’art et la pensée en Chine classique. Le but est de les aider à : connaître une trentaine de mots clés dans les théories de l’art en Chine classique ainsi que les liens conceptuels entre eux ; apprendre à se servir des mots-clés dans sa propre recherche pratique et théorique ; comprendre l’enjeu esthétique de la calligraphie et de la peinture chinoises par une pratique personnelle : maniement du pinceau, étude des dégradés, recherche sur la composition ; confronter l’art du pinceau avec d’autres techniques plastiques dans l’art occidental : dessin, collage, jeux d’écriture, etc. ; aiguiser sa conscience corporelle dans la pratique artistique, apprendre à travailler en collectivité et en improvisation. Venir au premier cours avec crayon et papier à dessin. Une liste du matériel sera donnée par la suite (la procuration du matériel est dispensable pour la validation du cours). Marion Zilio Pratiques curatoriales et para-curatoriales Cet atelier prend pour réflexion les pratiques curatoriales et paracuratoriales, à partir des démarches Descriptifs des cours artistiques des étudiants. Si l’art contemporain se comprend pour l’essentiel comme une pratique d’exposition, quels sont les déplacements, non seulement esthétiques, mais aussi politiques, de l’installation ? Techniques et invention de soi Avec l’apparition de la photographie, au milieu du xixe siècle, le visage de l’homme se démultiplie et devient, pour chacun, un objet d’échange ou de manipulation qui remet en question le rapport à soi, aux autres, et au monde. Dorénavant exposées et diffusées sur les réseaux, qu’en est-il de ces « écritures de soi » contemporaines ? À partir de documents, d’œuvres et de pratiques amateurs, ce cours interrogera la relation de l’homme à son image, dans une perspective autant esthétique, politique, économique que psychosociale. Colophon Coordination éditoriale Jean-Marie Dallet, Catherine de Smet, Jérôme Glicenstein, Sylvaine Laborie et Marie Preston Design graphique Jérôme Saint-Loubert Bié avec Marie Levi Impression Laser noir et blanc, reprographie de l’Université Paris 8 Tirage 800 exemplaires 2, rue de la Liberté 93526 Saint-Denis cedex 02 http://www.univ-paris8.fr Département Arts plastiques www.arpla.fr 59 La semaine des Arts 21 – 25 mars 2016 La quatrième édition de la semaine des arts aura lieu du lundi 21 mars au vendredi 25 mars 2016. Semaine de rencontre avec des œuvres, semaine d’échanges entre étudiants, enseignants, chercheurs, artistes, à laquelle participent toutes les formations en art de l’université – arts plastiques, cinéma, danse, images numériques, musique, philosophie, photographie. Expositions, concerts, spectacles, ateliers de création, projections, performances, tables rondes, forums, débats, lectures publiques… sont des occasions de réalisation et d’ouverture, de réflexion et de critique. Ces événements auront lieu dans les locaux de l’université et dans différents lieux culturels de Plaine Commune afin de favoriser les interactions entre l’université et sa région d’accueil. Le thème central de cette semaine des arts, « L’art engage », peut être entendu dans le sens de l’affirmation d’une opposition – contre l’exclusion, l’injustice, le racisme, la misère, la guerre… Il peut aussi être entendu comme l’affirmation de l’engagement des artistes dans leur création, de l’engagement des destinataires dans la réception des œuvres. Les archives des semaines des Arts antérieures sont disponibles sur artweb : http://www-artweb.univ-paris8.fr/ Des questions sur la semaine des arts peuvent être adressées à l’adresse suivante : [email protected] Les responsables de la coordination pour les arts plastiques sont : Claire Fagnart, Françoise Py, Matthieu Saladin et Michaele-Andrea Schatt. 60 Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis