Rencontre HES-SO – Etablissements d`enseignement supérieur
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Rencontre HES-SO – Etablissements d`enseignement supérieur
AMBASSADE DE FRANCE EN SUISSE SERVICE DE COOPERATION ET D'ACTION CULTURELLE Rencontre HES-SO – Etablissements d’enseignement supérieur français Lausanne – Vendredi 28 septembre 2012 Monsieur le Président de la Conférence des recteurs des Hautes écoles spécialisées, Mesdames et Messieurs les responsables et représentants des la HES, Mesdames et Messieurs les représentants des Conférences des établissements d’enseignement supérieur français, Mesdames et Messieurs, Je voudrais tout d’abord remercier très chaleureusement la HES-SO de nous accueillir dans ses murs et pour l’excellente coopération qui a permis d’organiser cette rencontre. Je remercie également tous les participants français d’avoir fait le déplacement jusqu’en Suisse voisine pour représenter les établissements d’enseignement supérieur français dans le domaine qui nous rassemble aujourd’hui, à savoir l’ingénierie. Les agendas sont toujours chargés et votre présence témoigne de l’intérêt que vous portez à ces échanges. Quelques phrases, brièvement, pour souligner l’importance que revêt à nos yeux cette rencontre. D’abord c’est la première du genre. Nous savons bien sûr que des coopérations existent entre les institutions que vous représentez, la liste en est déjà consistante. Mais, compte tenu de ce que sont, dans leur spécificité, les HES en Suisse, compte tenu des dissymétries entre nos systèmes de formation – mais compte tenu aussi de l’ambition d’ouverture internationale qui est celle de nos deux pays dans le domaine de l’enseignement supérieur –, une rencontre comme celle d’aujourd’hui est assurément utile et même nécessaire. Cette réunion de réflexion et de travail est importante aussi – et c’est la deuxième raison de se réjouir - parce qu’elle constitue la première mise en œuvre d’une des recommandations de la « 13ème rencontre franco-suisse universitaire, scientifique et technologique » qui s’est tenue à Paris le 28 juin 2011, sous la présidence du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français et du Secrétaire d’Etat à l’Education et à la Recherche suisse . C’était même la première des six recommandations. Je la cite en la reformulant légèrement : « approfondir la connaissance mutuelle sur la question des HES et de la recherche de partenaires français ». Nous sommes donc complètement dans l’épure. Et puis, pour anticiper sans vouloir préempter les conclusions de la réunion d’aujourd’hui, nous pouvons avoir confiance : cette réunion ne restera pas sans suites. Première concrétisation de la « 13ème rencontre », vos travaux nourriront certainement aussi les débats de la « 14ème rencontre », qui doit se tenir en Suisse en 2013. Quels sont alors les résultats ou les suites attendues ou espérées, en tout cas possibles ? - D’abord, de manière pragmatique – mais cela va sans doute de soi – la mise en place d’un comité de suivi, afin que les premières conclusions de cette journée trouvent un débouché ou une traduction effective, en termes de coopérations et de partenariats autour de la reconnaissance mutuelle du titre d’ingénieur, de la mise en œuvre de diplômes conjoints, des formations doctorales ou de la VAE, pour reprendre les thèmes du programme de la journée. - Ensuite, s’il était légitime et sans doute parfaitement opératoire de commencer la construction de partenariats par l’ingénierie, il ne le sera sans doute pas moins d’explorer les autres terrains que sont par exemple les formations économiques et commerciales, les formations en santé ou les formations artistiques (je pense à ces deux fleurons de la HES-SO que sont l’ECAL ou l’HEAD, par exemple), pour ne citer que trois autres des six grands domaines couverts par la HES-SO. - Enfin, cet élargissement disciplinaire pourra sans doute trouver aussi une assise géographique en associant les HES de la partie alémanique du pays. Je crois d’ailleurs qu’une prochaine rencontre est envisagée dans ce sens à Winterthour. De toutes ces perspectives, l’Ambassade de France se réjouit donc tout particulièrement, à la place et dans le rôle qui sont les siens, à savoir un rôle d’ensemblier, de facilitateur, de conseil et de soutien, et en aucun cas, bien entendu, en prétendant se substituer aux acteurs de terrain que vous êtes. C’est dans ce même esprit que nous promouvons, avec l’agence Ubifrance, la tenue d’une autre rencontre importante et que je voudrais simplement mentionner ici, à savoir un « Forum de l’innovation France-Suisse 2013 ». Cette manifestation, centrée sur les synergies entre le monde de la formation et de la recherche et celui de l’entreprise, on pourrait dire aussi sur le triangle de la connaissance, devrait se tenir à Lausanne (décidément terre de rencontres franco-suisses), plus précisément à l’UNIL, avec notamment la participation de l’EPFL, les 3 et 4 juin prochains. Je ne doute pas que vos travaux soient fructueux - à condition, toutefois, qu’on leur permette de commencer. Je m’arrête donc là, en vous souhaitant, en nous souhaitant, d’excellents échanges. Michel Tarpinian Conseiller de coopération et d’action culturelle