Fermeture de collèges Marnais, Le conseil Général
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Fermeture de collèges Marnais, Le conseil Général
Fermeture de collèges marnais : le Conseil Général et l’Inspection Académique avancent ! Plusieurs réunions publiques ont eu lieu pour exprimer les desseins des élus départementaux dont une, le lundi 14 mars 2005. Les collègues des collèges châlonnais présents ont pu exprimer leurs désaccords sur les propositions. Plusieurs hypothèses ont été envisagées, celle qui a la préférence du Président du Conseil Général est la fermeture du collège Prévert. Lors de la réunion publique, Mme l’Inspectrice d’Académie est intervenue sur la taille des collèges : selon elle la taille idéale d’un collège se situe vers 550-600 car il serait alors possible de donner les moyens optimum en encadrement (principal, adjoint, CPE), d’avoir des effectifs autour de 150 par niveau, soit 6 classes et de proposer un bon éventail d’options. Par ailleurs, un tel effectif permettrait de mieux prendre en compte l’hétérogénéité et éviterait de nommer des enseignants à cheval sur plusieurs établissements. Bernard Schmitt, professeur au collège Duruy et secrétaire adjoint du SNES Marne est intervenu pour indiquer qu’avant de s’intéresser aux villes de Châlons et Reims, il conviendrait d’avoir une réflexion d’ensemble sur la situation du département, en n’excluant pas le cas des collèges ruraux. Il a signalé que certains élèves ruraux fréquentant des collèges de ville passent beaucoup de temps dans les transports scolaires. Par ailleurs, l’effectif de 550-600 avancé par l’IA comme étant la taille idéale d’un collège lui a semblé dicté par des impératifs comptables dans la mesure où une fluctuation d’une quinzaine d’élèves à un niveau ne contraint pas nécessairement à une ouverture de classe ; il s’est élevé contre le nombre avancé de 1600 places disponibles dans les collèges de Châlons, car il est obtenu en considérant des effectifs théoriques obsolètes ( près de 800 pour Duruy par exemple) et qu’il convient de retenir un effectif pédagogiquement souhaitable avec la nécessité de tenir compte du fait qu’un collège à taille humaine permet un meilleur encadrement et suivi des élèves et est de nature à réduire le nombre d’incivilités, notamment en milieu urbain. Lors du dernier CTPD marnais, les élus du SNES FSU sont intervenus sur cette question demandant des précisions. L’Inspectrice d’Académie a confirmé l’hypothèse de fermeture d’un collège à Châlons, et d’un autre à Reims. A notre demande de mise à plat de l’ensemble des données départementales, elle nous a répondu qu’il n’était pas question de « toucher aux collèges ruraux ». Si l’on s’en tient à des raisonnements arithmétiques des effectifs des établissements marnais, on obtient des résultats intéressants : 21 330 élèves sont prévus à la rentrée 2005. 21 330 divisé par 49 collèges existant actuellement on obtient 435 élèves par collège, seuls 24 des 49 collèges atteignent ce nombre. 21 330 divisé par 550 élèves on obtient 39 collèges nécessaires, il y en aurait 10 de trop selon la moyenne basse de l’idéal défini par Mme l’Inspectrice d’Académie. Sur la base de 550 – 600 élèves, seuls 7 collèges sur 49 atteignent l’idéal de l’Inspection, 2 sont au dessus, tous les autres (40) sont en dessous. Sur la base de 450 élèves, chiffre entendu dans les propos de Luc Ferry, en tenant compte de plus ou moins dix élèves on obtient 21 collèges au dessus, et 24 au dessous, 18 collèges sont à moins de 400 élèves, 6 sont à moins de 300 élèves. Il nous semble au SNES, que la question doit être vue dans son ensemble, le dernier congrès académique de Charleville Mézières a réfléchi sur cette question et a adopté le texte suivant proposé au Congrès National du Mans « La baisse des effectifs dans un établissement apporte une meilleure qualité du relationnel pédagogique. Il faut aussi intégrer la dimension spatiale de l’établissement au delà du nombre d’élèves, ainsi la taille des salles et l’espace disponible jouent un rôle important dans la perception que les élèves ont de leur environnement de travail, les professeurs aussi. Le taux d’occupation des salles est une donnée essentielle, c’est ce qui donne ou non le sentiment d’être les uns sur les autres et génère immanquablement les tensions. En tout état de cause, il faudrait mettre à plat l’ensemble de ces questions y compris celles de l’éloignement domicile/établissement, les conditions du transport scolaire. La carte scolaire étant une compétence départementale, l’ensemble des données doit être mis sur la table, surtout pour une fermeture d’établissement, les projections démographiques doivent être faites sur un assez long terme pour tous les établissements urbains et ruraux. Certains établissements ruraux sont si petits qu’il est difficile d’affirmer l’efficacité pédagogique de la structure sur le long terme, malgré les efforts des enseignants pour diversifier les approches pédagogiques, il faut aussi travailler sur les frontières départementales et académiques de façon plus intelligente. En définitive, les élèves ne sont pas que des chiffres ni des flux. ». C’est pourquoi il nous semble que fermer des collèges de 400 élèves en ville crée un déséquilibre sur les établissements proches et ne correspond à aucune nécessité pédagogique. Nous serons donc présents avec les élèves, les parents et les personnels pour défendre l’existence de ces établissements. Christophe GIRARDIN, Secrétaire départemental de la Marne Commission Paritaire Académique Agrégés : Lieu de discussions ou chambre d'enregistrement ? Les commissions paritaires servent non seulement à défendre les collègues contre les abus de l'administration mais aussi à faire avancer nos revendications sur la gestion de leurs carrières.. Depuis l'arrivée du nouveau Recteur, il est de plus en plus difficile de discuter les points importants des commissions. Pour exemple prenons la dernière commission du 17 mars 2005 sur l'établissement de la liste des propositions à la hors classe des agrégés. Il y fut impossible de discuter du problème des 20 points attribués par le Recteur après consultation des chefs d'établissement et de l’Inspection. Toutes les remarques que nous avons faites étaient “ une remise en cause du travail des Chefs d'établissement ”. Mr. le Recteur fait entièrement et pleinement confiance aux Chefs d'établissement. Comment pouvons-nous défendre nos positions (et nos collègues) si l'administration part du postulat qu'il ne peut pas y avoir d’erreur d’appréciation (de la part de l'administration) ? Il fut donc impossible de connaître les critères “ exacts ” d'obtention des 20 points, à part quelques banalités, donc impossible de savoir si tel ou tel collègue n'était pas lésé. Notre réponse fut donc de voter contre les listes proposées. Nous n'avons pas été les seuls d'ailleurs à le faire (7 contre, 2 abstentions, rappel de la composition de la CAPA : 6 FSU, 2 SNALC, 1 SGEN). Pour les prochaines commissions, nous nous posons la question du boycott car à quoi bon siéger si c'est pour tourner des pages et signer un compte rendu... Nous avons une autre conception du rôle des représentants du personnel dans une commission paritaire, comme du dialogue social qui est de plus en plus bafoué. Frédéric LOPEZ, Commissaire Paritaire Agrégé [email protected] Le Bureau Virtuel de l'Education, I Prof: quelques conseils d'utilisation. Un nouvel outil est apparu sur le site du Rectorat : le bureau virtuel (https://bv.ac-reims.fr). Ce bureau virtuel étant accessible par Internet, il est bon de suivre quelques consignes de sécurité. Il va vous être demandé un mot de passe pour entrer sur le site. Attention, en aucun cas il ne faut accepter d'enregistrer le mot de passe sur un ordinateur à disposition d'autres utilisateurs. Il est impératif de choisir soigneusement son mot de passe, ne pas choisir des mots simples et courts. Il faut mixer des lettres et des chiffres avec des caractères non conventionnel (par exemple #), cet ensemble pouvant avoir un sens pour vous. A la fin de votre consultation, pensez à vous déconnecter. Frédéric Lopez