SaumuroiS - Anjou Eco
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SaumuroiS - Anjou Eco
www.maineetloire.cci.fr Bimestriel - Juin 2014 - 3 Anjou Eco N° 35 Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire Le Grand Saumurois prend ses Marques P.46 Presse numérique en Anjou : de l’encre à l’écran P.32 Pôles de compétitivité, clusters... : le « Je » collectif P.40 Sommaire n u r e is m a n y d r u Po d r o b a ’ d , e ir o it r r te dynamiser sses entreprise E « ntreprendre, créer, prendre des risques, embaucher : c’est cette démarche positive que je veux encourager parce qu’elle fait du bien à notre pays. […] Chacun doit s’engager pour l’emploi ». Ainsi parlait le Premier Ministre, lors de son discours de politique générale le 8 avril. Tous les chefs d’entreprise ont envie de croire à son volontarisme. Ils sont prêts à se mobiliser en faveur de la croissance et de l’emploi. Seule une vraie révolution culturelle mettra fin à la « préférence française pour le chômage ». Les maires, élus ou réélus en mars, peuvent compter sur l’engagement de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Booster la création d’entreprises crée la richesse et l’emploi. Accompagner la transmission des TPE ou des PME les maintient. Développer l’apprentissage et la formation initiale, c’est la garantie d’une insertion des jeunes qui répond aux attentes des entreprises. Former des chômeurs, c’est leur donner une chance de retrouver leur rôle dans l’entreprise et leur place dans la société. Montrer le chemin de l’export, c’est de l’emploi gagné. Donner aux entreprises les clés de la transition énergétique et de l’avenir par le numérique, c’est doper la croissance et les emplois de demain. Investir dans les infrastructures (transports, pépinières, …), c’est apporter plus d’attractivité et de compétitivité pour nos villes, notre département, notre région. Pour dynamiser un territoire, il faut d’abord dynamiser ses entreprises. La CCI est un partenaire privilégié des collectivités pour gagner la bataille pour l’emploi. Avec elles, nous constituons la plus grande force du territoire. Seule cette solidarité territoriale peut faire levier et contribuer au redressement économique du pays. Eric Groud Président de la Chambre de commerce et d ’industrie de Maine-et-Loire 04 Dixit 06 Ligne directe 13 Regard Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse. C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCIel ». www.maineetloire.cci.fr hristophe Reineri, Keolis Angers, C Saint-Barthélémy d’Anjou 14 Ligne directe 15 Regard rnaud Darsonval, A Dominique Velé Ferme de Sainte Marthe, Brain-sur-l’Authion 16 Ligne directe 16 Contacts 19 Regard Philippe Douillard Impact et Environnement, Beaucouzé 21 Regard Sophie Baron Alliance Construction, Saint Germain-sur-Moine 22 Ligne directe 23 Regard Dominique Denis Le Fief de la Thioire, Juigné-sur-Loire 24 Ligne directe 25 Regard Christian Moreau, Établissements Davy, Saint Florent-le-Vieil 26 Ligne directe 32 Enquête resse numérique en Anjou : P de l’encre à l’écran 35 Ligne directe 40 Enquête Pôles de compétitivité, clusters... : le « Je » collectif 44 Enquête ays de la Loire : deux bureaux P ouverts sur l’Asie 46 Enquête Le grand Saumurois prend ses marques 50 Enquête Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr rançois Greffier F Président de l’ANDRH Anjou DRH du Courrier de l’Ouest, de Presse Océan et du Maine Libre Soldes : y a plus de saisons ! 53 Ligne directe 54 Réglementation 56 Découverte Végétal et tourisme : une hybridation pleine de promesses 59 Réglementation 60 Place net 62 Changement de propriétaire Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 3 DIXIT Les DRH apportent le lien indispensable entre le personnel et les dirigeants. Parmi les sujets d’actualité auxquels ils se trouvent confrontés, les risques psycho-sociaux, l’irruption numérique, les plans sociaux. Demain, ils pourraient fortement s’impliquer dans des GPEC territoriales pour sécuriser les parcours professionnels. François Greffier président de l’ANDRH* Anjou DRH du Courrier de l’Ouest, de Presse Océan et du Maine Libre DRH : Directeur des Ressources... François Greffier Naissance à Angers. Diplôme d’AES. Entre au Courrier de l’Ouest en 1988 dans le cadre d’un contrat de qualification. 4 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 4 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 Devient responsable du service des rémunérations et de l’administration du personnel. Depuis 2002, directeur des ressources humaines des « Journaux de Loire », entité du groupe Sipa Ouest-France réunissant Le Courrier de l’Ouest (Maine-et-Loire et Deux-Sèvres), Le Maine Libre (Sarthe) et Presse Océan (Loire-Atlantique). Depuis fin 2007, Président de l’ANDRH (Association nationale des DRH) Anjou. www.andrh.fr/dialogue/mesgroupes/anjou/page-publique * Association nationale des directeurs des ressources humaines www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco : Quelques mots sur le groupe local de l’Association nationale des DRH pour l’Anjou que vous présidez ? François Greffier. Avant tout, il s’agit d’un réseau d’échange avec d’autres responsables RH. Les responsables RH peuvent se sentir un peu isolés, pris entre le dirigeant et le personnel. Nous comptons 70 adhérents, venant surtout du privé et de la région angevine. Le groupe local organise des réunions plénières mensuelles sur des thèmes d’actualité. Parmi les derniers que nous avons traités « RH sans frontières », « La nouvelle réforme de la formation professionnelle » avec le MEDEF Anjou, « La gestion des âges dans l’entreprise ».Nous sommes de plus en plus sollicités par les établissements de formation supérieure pour participer aux nouveaux programmes liés aux RH. C’est le cas d’un nouveau Diplôme Universitaire RH préparé à la Catho en par- Le « chef du personnel », c’est bien fini ? Quelles sont les points chauds du DRH aujourd’hui ? A une époque, les chefs du personnel étaient d’anciens militaires, appréciés pour leur autorité. Mais on a peu à peu pris conscience du capital humain à valoriser pour atteindre les objectifs. Le succès d’une entreprise vient de l’agrégation des compétences, d’où la mise en place de process. Aujourd’hui, le responsable RH développe la stratégie définie au siège de l’entreprise en matière de gestion du personnel et de développement des effectifs. Les DRH sont confrontés aux risques psycho-sociaux, souvent résumés par simplicité sous le terme de stress. Depuis une quinzaine d’années, le sentiment d’appartenance à l’entreprise, ressentie comme un refuge, se délite. La relation au travail se tend au premier grain de sable. La notion de risques psycho-sociaux qui est apparue inquiète les directions car ils nuisent au bon fonctionnement des entreprises. Cellesci préfèrent mettre en avant la recherche de la meilleure qualité des conditions de vie et de santé au travail. Plusieurs missions lui sont confiées : l’administration du personnel, la gestion des carrières et de la mobilité, la formation, le recrutement, la mobilité internationale, la rémunération et les avantages sociaux. Tout le monde sait aujourd’hui ce qu’est un DRH. « Aujourd’hui, le responsable RH développe la stratégie définie au siège de l’entreprise en matière de gestion du personnel et de développement des effectifs. » tenariat avec la CCI de Maineet-Loire. Il s’adressera aux PME qui veulent inculquer les fondamentaux des RH à des collaborateurs dont ce n’est pas le Mais on commence à parler de directeur des relations humaines dans les grandes entreprises. Cela montre l’importance donnée au dialogue L’irruption du numérique est aussi une nouvelle préoccupation des DRH. La multiplication des mails et l’omniprésence des smartphones peuvent avoir un impact sur les organisations. Ces outils apportent fluidité et réactivité. Ils rassurent ceux qui ont des postes à responsabilité. Mais ils peuvent désorganiser le travail quotidien. Les personnes doivent apprendre à ne pas répondre immédiatement aux e-mails, mais à les hiérarchiser. Comment le DRH intervient-il dans la gestion de crise ? Lorsqu’il y a crise, quand les entreprises procèdent à des plans sociaux, les DRH sont en toute première ligne. Il leur faut de l’empathie, de la diplomatie et un peu d’autorité. Ils doivent être formés à cela. Un plan social sera mieux accep- et des Relations Humaines métier d’origine. La complexité croissante de la réglementation rend nécessaire la présence d’un RH. Dépasser le seuil des 49 salariés change tout pour une entreprise. C’est trop chronophage et compliqué pour le dirigeant qui ne peut plus gérer les ressources humaines en direct. www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr social avec les salariés et aux relations sociales avec les syndicats. Ces directeurs doivent créer le lien entre les attentes spécifiques du personnel et celles des dirigeants en matière d’objectifs. té si un dialogue pertinent, riche et fluide existait déjà avec les syndicats. Il peut d’ailleurs être décidé pour sauvegarder la compétitivité de l’entreprise avant que n‘arrivent des difficultés plus importantes et la nécessité d’une réorganisation de plus grande ampleur. Il ne s’agit plus de comptabiliser la baisse du chiffre d’affaires ou les pertes, mais d’apprécier l’évolution du marché et celle des charges (qui augmentent mécaniquement). Une entreprise peut donc réaliser des bénéfices tout en restructurant pour maintenir sa position face à la concurrence. Avec des organisations syndicales responsables, il est possible d’envisager cette notion de sauvegarde de la compétitivité. J’observe que les syndicats s’ouvrent facilement à la presse des difficultés qui surviennent dans une entreprise. Trop souvent, les dirigeants ou responsables RH ne donnent pas suite aux questions des journalistes. En matière de communication, l’effet est désastreux. Que pensez-vous de la nouvelle loi sur la formation professionnelle ? Je pense que cette réforme va dans le bon sens. Deux points méritent cependant une grande vigilance. Je crains d’abord que cette réforme ne soit une usine à gaz. La loi va-t-elle réellement simplifier les démarches ? Par ailleurs, la clé du nouveau dispositif est le Compte Personnel de Formation. Il ne faudrait pas que les formations éligibles au CPF ne soient que des qualifications, certifications, diplômes et qu’elles ne prennent pas en compte la validation des compétences. La loi évoque bien sûr la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, essentielle au développement de l’entreprise. L’ANDRH pourrait accompagner une réflexion de GPEC Territoriale avec tous les partenaires institutionnels sur un canton, un bassin d’emploi. L’objectif est de favoriser l’adéquation entre besoins et ressources humaines à l’échelle du territoire en anticipant les besoins en compétences des entreprises. Les diagnostics permettent d’identifier des transferts possibles de savoir-faire d’une entreprise en sureffectif vers une autre qui peine à recruter dans des métiers en tension. La menuiserie en donne une belle illustration. Les professionnels du bois peuvent-il évoluer vers l’alu, vers le PVC ? Quelles compétences et quelles formations cela suppose-t-il ? Cela permet de sécuriser les parcours professionnels. Propos recueillis par Alain Ratour Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 5 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 5 ligne directe Formation Echos Coupe Georges Baptiste : Clara Boussion apprentie à la CCI, lauréate Ponticelli ouvre un centre de formation sur Saumur Le savoir-faire du groupe Ponticelli Frères (plus de 5 000 employés dans le monde) s’étend sur trois cœurs de métiers : le montage/levage, la tuyauterie industrielle et la mécanique. Il possède un Institut de Formation pour ses besoins propres. Après la région parisienne, la Normandie et le Gabon, il ouvre un 4ème centre sur son site de Saumur. Sous deux ans, 1 000 m² de salles de formation et d’ateliers de mise en pratique seront construits. Le groupe souhaite en faire une vitrine technologique de son savoir-faire et un lieu de formation à des métiers de pointe très qualifiés sur des marchés spécifiques (nucléaire, pharmacie, pétrochimie…). www.ponticelli.com Profilsup’ rejoint l’IRSS Une opportunité pour les bacheliers de Tours, Limoges et Poitiers qui se destinent à des carrières paramédicales et sociales. L’IRSS (Institut Régional Sport et Santé) s’implante dans ces villes en reprenant Profilsup’, école spécialisée dans la préparation aux concours médecine-Paces. A la rentrée 2014, l’IRSS pourra y déployer ses modèles éprouvés de préparation aux concours paramédicaux (kiné, orthophoniste, infirmier, ergothérapeute, psychomotricien,…) et sociaux (assistant de service social, éducateur jeunes enfants…). www.irss.fr Clara Boussion est apprentie en finale nationale à Nice. Cette dis2ème année de CAP Restaurant au tinction est considérée comme le CFA de la CCI et au restaurant championnat de France des serLa Table du Square Restaurang veurs et maîtres d’hôtel. Les 236 (Chaudefonds-sur-Layon). candidats, venus de 140 établisAncienne étudiante en éco- sements, ont été départagés dans nomie et gestion à l’univer- des épreuves mêlant connaissité d’Angers, elle n’avait que sances des techniques et des pro7 mois de pratique et de connais- duits des terroirs, argumentation sance dans le métier quand, le commerciale en français et en 11 avril, elle a remporté la 3ème place anglais, et réalisations pratiques. de la Coupe Georges Baptiste en Ils n’étaient plus que 28 en natio- Construire une carrière internationale Galerie « Carte blanche », vitrine de l’EEGP L’Ecole Européenne de Graphisme et Publicité (EEGP) à Angers, dirigée par Nicolas Marionneau, forme les étudiants à trois spécialités : le web design, la 3D et les illustrations graphiques. Afin qu’ils puissent exposer leurs œuvres dans un cadre autre que celui de leur école,elle a mis à leur disposition un local de 70 m2 rue Parcheminerie à Angers. La Galerie « Carte Blanche » gérée par le bureau des étudiants, joue le rôle de vitrine pour les professionnels en quête de jeunes créateurs. « Ouvert du jeudi au dimanche, ce lieu que les étudiants se sont appropriés, met en lumière leurs créations artistiques : dessins, peintures, photos, illustrations. » précise Pierre Beau, président du bureau des étudiants. « Des expositions à thèmes seront organisées afin de montrer leurs compétences. Notre but est également de faire venir d’anciens étudiants de l’EEGP afin qu’ils témoignent de leur parcours professionnels d’infographistes, web designers, illustrateurs, graphistes. ». www.eegp.fr Le Master 2 Négociateur Trilingue en Commerce International de l’Université d’Angers (Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines) forme les futurs collaborateurs spécialisés en négociation internationale. Le 27 février, les étudiants organisaient pour la 2ème année consécutive, un colloque sur le thème « Construire une carrière internationale ». L’opportunité pour des entreprises locales et de futurs diplômés d’échanger sur les stratégies à l’international, les attentes en termes d’emploi. Entre autres participants, des sociétés du Maine-et-Loire (Bull, Fedex, Peigné Chaussures) et régionales (Leroy Logistique, Volatys, Exportice, Citizenbooking, 6 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 Vitry). « Cet événement permet aux étudiants de recevoir des conseils précieux sur les qualités attendues, les connaissances requises, de se rapprocher du monde de l’entreprise et de créer dès l’Université un réseau professionnel », explique Gwenaëlle Briand Decré, directrice du Master 2. La deuxième partie de ce colloque était dédiée à un speed-meeting (6 minutes pour chaque étudiant) avec des entreprises en quête de profils pour des stages ou des postes (orientés à l’international). « Une occasion pour les étudiants d’apprendre à se présenter très rapidement, d’être très pragmatique afin de décrocher un stage ou tout simplement pour tisser des liens ». nale. Clara Boussion a bénéficié d’une très forte implication de l’équipe de formation HôtellerieRestauration du CFA (Centre Pierre Cointreau). Entre la pratique professionnelle et l’enseignement général, elle a bénéficié de 90 heures de formation en plus de ses cours. Même les formatrices en coiffure l’ont aidée par leurs conseils en matière d’esthétique. C’est en 1961 que la Coupe Georges Baptiste, du nom d’un grand de la restauration française, a été créée pour les professionnels des métiers de salle. Ce concours technique est ouvert aux élèves des lycées hôteliers et des CFA depuis 1975. Bientôt quatre PRI aux Arts et Métiers Quatre Plateformes Régionales d’Innovation (PRI) seront opérationnelles l’an prochain au Campus Arts et Métiers d’Angers. Les plans de financement et les calendriers seront adoptés fin 2014. PRICAD porte sur la caractérisation à la durabilité des matériaux et des structures. L’objectif est la mise en place d’une halle d’essais mécaniques et de caractérisation des matériaux et des structures. Le projet PRITAP porte sur l’assistance à l’usinage et à la fonderie. La plateforme est dédiée aux Technologies Avancées de Production : fonderie et fabrication additive (PRI FOND’Innov) et assistances à l’usinage (PRI ResAM). Les industriels trouveront en un même lieu un atelier de fonderie semblable aux leurs, des laboratoires satellites et un espace de rencontre entre des acteurs privés et académiques. Le projet THOT est la création d’un centre de simulation et de gestion des risques psychosociaux au travail. Les entreprises pourront s’en servir pour mettre en œuvre un plan RPS. La 4ème PRI, Wish, « Handicap et réalité virtuelle » est basée sur le site de Laval du Campus Arts et Métiers d’Angers. Il s’agira d’une structure de valorisation de projets dans le domaine du handicap. www.maineetloire.cci.fr ligne directe Echos Le label « satisfaction client » Sensus Marketing Guillaume Belhommet vient de créer l’institut d’études Sensus Marketing à Angers. L’entreprise est spécialisée dans la valorisation de la relation client et le management de la satisfaction client. « Nos objectifs : écouter vos clients, leurs perceptions, leurs besoins ; établir une relation durable avec votre marché ; co-construire vos développements avec vos clients ; piloter vos performances ; optimiser vos investissements pour accroître votre rentabilité ; développer votre culture d’entreprise autour de la satisfaction client ». Le label « satisfaction client » récompense l’engagement autour de la qualité de la relation client et le niveau d’excellence en matière de satisfaction client. Il signifie l’adhésion à un cahier des charges précis construit autour de quatre engagements, piloté par l’institut. Créations Treiz’util aménage le véhicule utilitaire Sandrine Maldonado et Denis Ledaguenel se sont spécialisés dans l’aménagement sur-mesure de véhicules utilitaires. Créé il y a un an à Juigné-sur-Loire, Treiz Util’ a déjà un carnet de commandes chargé et des réalisations à son actif : une dizaine de véhicules spécifiques pour la Ville d’Angers, 7 camions Mercedes pour Anjou Acheminement, et bien d’autres aménagements. « Lorsque AMVI a été liquidée en juillet 2012, je travaillais déjà depuis 15 ans dans l’entreprise en tant que secrétaire admi- nistrative. » précise Sandrine Maldonado, co-associée. « Mon collègue, Denis Ledaguenel, chef d’atelier, a une longue expérience de 30 ans dans la carrosserie. Nos profils complémentaires et notre ténacité ont fini de convaincre nos partenaires qui nous ont bien épaulés dans notre projet. » La journée d’information à la CCI suivie du stage « 5 jours pour entreprendre » leur ont permis de bâtir un solide dossier pour persuader le comptable, la banque, Anjou Initiatives. « Nous avons contacté d’anciens fournisseurs qui se sont engagés à nous recommander auprès de leurs clients. Nous comptons bien, à terme, embaucher en CDI l’ancien menuisier d’AMVI, qui pour l’instant exerce en tant qu’intérimaire chez Treiz’util. » www.treiz-util.com © Marion Leskerpit « Kermesse des entrepreneurs » le 4 juillet Services aux entreprises Technique Cabinet Gauthier-Cerutti Etudes et expertise dans le domaine de la construction et du bâtiment, expertises judiciaires 103 rue Royale, Corné Gérant : Manuel Gauthier Metal Etudes Ingénierie Etude de conception et dimensionnement de structures métalliques, plans d’exécution, études économiques en charpente métallique 11 rue Amadeus Mozart, Beaupréau Gérant : Franck Durand EA2C Expertise et contrôle d’installations d’aspiration dans l’industrie 31 bis chemin du Pâtis, Bouchemaine Gérant : Jérémy Lorieux Eyouga Expertise et conseil Expertise et conseil en environnement de la santé et des polluants environnementaux 22 Hameau d’Hodere, Pruillé Gérant : Steeve Thany « Qui mieux qu’un chef d’entreprise peut accompagner un chef d’entreprise ? ». C’est le credo du Réseau Entreprendre et de ses adhérents, chefs d’entreprises bénévoles. Le Réseau du Maineet-Loire organise le 4 juillet la « Kermesse des entrepreneurs » au château de l’Eperonnière à Rochefort-sur-Loire. Cette mani- festation, ouverte sur invitation à toutes les entreprises, mettra à l’honneur les créateurs et repreneurs suivis par le Réseau départemental en 2013. Elle sera aussi l’occasion de remercier les 132 adhérents. Ceux-ci accompagnent de nouveaux chefs d’entreprise qui emploient (ou vont employer) au moins 5 salariés. Chaque mois, pendant deux ans, ils les reçoivent pour faire le point. Avec la même périodicité, le Réseau organise des rencontres collectives entre créateurs et repreneurs pour échanger. Derniers moments forts, 8 soirées conviviales ou thématiques par an. Les procréatifs Design : conseil, conception 3 impasse des Iris, Chemillé-Melay Gérant : Marc Moreau Aexcio Expertise-comptable 19 rue des Geais, Trélazé Gérant : Guillaume Thétiot TIC Conseil d ’ entreprise PL Management Conseil en management et conduite du changement, management de transition et conduite de projets 2 rue du Chanoine-ColonelPanaget, Angers Gérant : Patrice Lecomte Business 3D France Marketing stratégique, opérationnel et relationnel, management et développement commercial 10 rue de Terre Neuve, Cholet Président : Eric Robin Yllatys Conseil en marketing et communication 25 rue Lenepveu, Angers Président : Jean-Charles Rongere 8 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 Duca Conseil Conseil en stratégie, organisation et management 30 rue de Brissac, Angers Président : Emmanuel Lichou DV Audit Conseil Analyses et contrôles en matière comptable et financière 2 square François Truffaut, Angers Gérant : Thierry Dohin Communication VoxVersa Traduction technique et littéraire multilingue ; localisation de logiciels et de sites Internet 54bis impasse des Grives, Angers Gérante : Marie Gréau Extranim Organisation d’évènements sur foires et magasins 28 rue du Petit Launay, Angers Gérant : Loïc Germon CONTACT : 06 76 35 02 01 [email protected] Adslogique Programmation informatique, traitement de données, hébergement, vente à distance sur catalogue spécialisé 54 rue de Frémur, Angers Gérant : Laurent Méry Embelsys Développement de systèmes électroniques et logiciels embarqués Le Godinet, Chalonnes-sur-Loire Président : Gorka Birot Ordi Pro Loire Conseil en systèmes et logiciels informatiques 1bis rue Nationale, Champtocé-sur-Loire Gérant : Christophe Pitaut Travail temporaire Proman 136 2 rue Boisnet, Angers Présidente : Florence Pomier Adequat Interim 52 chemin des Patureaux, Saumur Président : Jean Brun www.maineetloire.cci.fr Innovation Echos Mill, le luxe by Martin Technologies Martin Technologies, leader français du marquage industriel sur métaux et plastiques (Lézigné) a lancé Mill (Martin Innovation Luxe & Label). Cette agence est dédiée au décor et façonnage haut de gamme des métaux qui ornent les produits de luxe et leurs packagings. Les plaques dorées ou argentées Martin Technologies, déjà présentes sur de nombreux produits français de référence, ont désormais leur vitrine. L’agence Mill est installée dans le XVème arrondissement de Paris, près des grands décideurs du luxe, sous la responsabilité de Jean-Pierre Clerc. Elle est au service des professionnels du luxe pour satisfaire leurs exigences en matière de décoration et d’ornement de produits et packagings tous secteurs. « Les plaques raffinées qui ornent les flacons de parfum, stylos, spiritueux, bouteilles de champagne, coffrets prestiges... sont la touche finale d’un produit imaginé par les designers ou les services marketing des grandes marques. Elles nécessitent une expertise spécifique en marquage haut de gamme ». Sérigraphie, gravure chimique, mécanique, laser, ou anodisation, le procédé de marquage retenu pour un produit dépend tant de la finition recherchée que de son application finale. Il en est de même pour le matériau choisi. www.martintechnologies.fr Crisalt booste la tendance «clean label» des produits alimentaires Comment diminuer la teneur en sel dans les aliments ? Un sujet de recherche sur lequel se penche depuis un an JeanLuc Courthaudon, professeur de biochimie à l’Université d’Angers, dans le cadre du projet «Crisalt». Celui-ci est apparu en 2012 à l’initiative du Pôle de compétitivité breton Valorial et du cluster Nova CHILD. « Rassemblant douze partenaires industriels, Crisalt vise à réduire la teneur en sel de viennoiseries et de produits carnés, tout en tenant compte de la teneur en oligoéléments initiale des sels. » Le Centre de recherche quimpérois Adria et le laboratoire nantais GEPEA d’Oniris ont intégré les essais pilotes et l’analyse sensorielle. «Par ce projet, les entreprises visent l’obtention de la fameuse allégation «Allégé en sel» qui pourra être étiquetée sur les produits. Il nous faut atteindre le seuil légal de 30 % de sel en moins par rapport à la recette traditionnelle.» Différents procédés permettent de par- venir à ce résultat : «Notre but est de retirer du sel sans compenser par d’autres produits. Nous jouons sur la provenance du sel, sa nature plus ou moins fine selon le traitement subi, sa perception en bouche qui n’est pas la même selon qu’on goûte une crème laitière ou un cracker». Les résultats du projet Crisalt sont attendus pour la fin de l’année 2014. Source : Au fil des territoires www.maineetloire.cci.fr © David Darrault/Abbaye de Fontevraud un public en situation de handicap. Un show-room sera installé avant la fin de l’année. Ouvert aux membres d’IDEV, il pré- « Nous recherchons des titres dont le cours de Bourse est sous-évalué au regard de la qualité de l’entreprise et de ses perspectives de croissance et de profitabilité. Dans une approche de « stock picking », nous décidons d’investir après une analyse fondamentale et stratégique de la société, l’appréciation du « newsflow », la modélisation financière à partir de scénarios et la valorisation d’entreprise. Nous nous intéressons à tous les secteurs, porteurs ou non ». Sonia Papillon gère MCA Entreprendre PME, un fonds commun de placement lancé depuis le début de l’année par MCA Finance, dirigé par Catherine Dagorn, également juge au Tribunal de commerce. Ce fonds d’investissements en actions recherche la performance à long terme, sur une période d’au moins 5 ans. Il privilégie des sociétés de petites et moyennes capitalisations (« small caps » entre 100 et 400 millions d’euros), de préférence exerçant une activité dans l’Ouest de la France, sans référence à un indice. « Nous participons au développement régional en profitant des nouveaux fonds PEA PME auxquels nous sommes éligibles. Les titres éligibles au PEA et au PEA-PME représentent en permanence 75% minimum de l’actif ». www.mcafinance.fr Un plan régional de soutien à la filière automobile IDEV, PRI de l’expérience de visites à Fontevraud L’Abbaye de Fontevraud expérimente, avec le soutien de la Région, des modèles de visites qui tirent parti du numérique. Ainsi est née l’idée de la Plateforme Régionale d’Innovation IDEV (Innovation et Design d’Expériences de Visites), inaugurée en mars. Portée par l’Abbaye de Fontevraud, la PRI travaille à l’émergence de nouvelles expériences de visites s’appuyant sur des dispositifs numériques innovants et le design. Les professionnels du tourisme, de la culture et du numérique dans les Pays de la Loire peuvent lui faire appel pour faire évoluer leur offre de visite, repenser un parcours muséographique, moderniser la signalétique ou adapter un site au jeune public ou à MCA Entreprendre PME, nouveau fonds commun de placement sentera des outils numériques comme des écrans transparents et des Google glass. La Région a lancé un plan d’actions 2014-2015 pour accompagner l’évolution de la filière automobile. Celui-ci est co-piloté par l’Institut Automobile du Mans et la Chambre de commerce et d’industrie régionale. Il est financé par la Région à hauteur de 317 640 euros. Le plan doit préserver les compétencesclés des entreprises en détectant leurs difficultés et besoins à court terme, les aider à passer le creux de charge actuel. Il doit aussi préparer l’avenir de la filière : faciliter les actions de diversification et d’innovation des entreprises, les accompagner dans les défis technologiques du futur. Les entreprises ligériennes de l’automobile ne manquent pas d’atouts : la qualification de leurs salariés, de bons résultats à l’export, la présence, aux côtés d’une sous-traitance « classique », d’une activité industrielle variée dans le segment des véhicules de niche et de petite série (par exemple camping-cars, voitures sans permis, véhicules blindés et de sécurité, ...), et un écosystème d’innovations performant. Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 9 ligne directe Innovation Un contrat tripartite pour le blé Comment faire travailler en local l’agriculteur producteur de blé, le minotier et le boulanger pour une plus grande transparence pour le consommateur ? Agri-Ethique France, filiale de la coopérative agricole Cavac, a lancé une nouvelle filière « céréales » qui engage chaque acteur sur un volume, un prix et une durée contractuelle, tout en respectant des pratiques « vertueuses » pour l’environnement. La première boulangerie de Maine-et-Loire « Les Fantaisies des 3 rivières » à Tiercé a signé cette charte et propose à ses clients une baguette « blé agriéthique ». Jacky Bernaudeau, son directeur précise : « avec cette démarche sociétale, nous souhaitions proposer à notre clientèle des produits qui défendent des valeurs essentielles telles l’environnement, le travail et la qualité, afin de préserver l’emploi, garantir un revenu à l’agriculteur et un marché. » Dirigée par Ludovic Brindejonc, Agri-Ethique France rassemble plus de 500 agriculteurs locaux, 3 coopératives signataires pour 30 000 tonnes de blé, 7 minoteries partenaires et environ 200 boulangeries artisanales. www.agriethique.fr Bipro, élevage industriel d’insectes Echos Nova Flore et If Tech partenaires Le projet Bipro a été sélectionné lors du 12e Appel à idées innovantes d’Angers Technopole en juin 2013. Il consiste à élever de manière industrielle des insectes pour l’alimentation humaine. L’entomophagie (consommation humaine d’insectes) concerne déjà 2,5 milliards de personnes en Asie, Afrique et Amérique Latine. Elle commence à arriver en Europe en raison de l’importante valeur nutritive des insectes et du faible impact environnemental lié à leur consommation. Mais l’offre reste restreinte. C’est une capacité de production à grande échelle que visent trois chercheurs en entomologie de l’Université d’Angers. L’équipe affine son projet d’élevage au sein de l’incubateur d’Angers Technopole. « La production et la consommation d’insectes est une solution à la « malbouffe », une alternative écologique aux élevages traditionnels, mais également un atout économique. 2 kg de nourriture sont nécessaires pour obtenir 1 kg d’insectes consommables, 25 kg pour arriver à 1 kg de viande de boeuf. La reproduction des insectes est rapide et demande peu d’espace ». La production de différents insectes s’adressera aux industriels, commerçants et entreprises de vente en ligne d’insectes. La création de l’activité est envisagée fin 2014 selon des critères d’élevage écologiques : moins de rejet de CO², de méthane et peu de déchets. www.maineetloire.cci.fr le Super League, pour professionnels, contenant les meilleurs raygrass anglais tout à fait appropriés pour un usage sportif, en particulier de haut niveau. L’un d’eux, le concept (4n) 4turf™ possède une double série de chromosomes qui le rend extrêmement résistant aux stress (sec, chaleur, humidité, froid, sollicitations, maladies…). Offrant des performances inégalées de tolérance aux stress et de réduction des intrants, ce ray-grass se retrouve sur les plus grands stades de football et accompagne tous les grands événements du ballon Fixator : nouvelle aide à la montée sur échelle dans les éoliennes Le département R&D de Fixator (Saint Barthélemy d’Anjou) a mis au point un système unique d’aide à la montée sur échelle. Celui-ci a été testé avec succès sur le parc éolien Valorem de Saint-Michel-Chef-Chef. Les essais réalisés sur un mât de 80 mètres ont permis de vérifier le fonctionnement sur grande hauteur, de valider l’autonomie de l’appareil et les temps effectifs de montée et descente. Le système d’aide à la montée, dans sa version prototype, permet de lever 80 % du poids de l’opérateur et lui permet plusieurs ascensions dans la journée. Le projet a été initié avec les Arts et Métiers d’Angers, puis développé en interne avec l’aide de la société SEIA. L’entreprise a bénéficié du dispositif Windustry 2.0 pour affiner l’étude de marché. Ce produit devrait être commercialisé sur le dernier trimestre 2014. www.fixator.com Manulatex sort un nouveau tablier Chez DLF, l’herbe est plus verte Fournisseur de semences de gazon pour les producteurs et les stades à travers le monde, DLFTRIFOLIUM est leader mondial dans les semences de graminées fourragères et gazon ainsi que de légumineuses. DLF France participe activement à l’amélioration des semences de gazons, notamment par le travail de sélection, d’observation et de R&D réalisé sur la station expérimentale des Alleuds. L’édition 2014 du Salon du Végétal d’Angers a été pour l’entreprise l’occasion de présenter deux nouveautés de mélanges de gazon au concours Innovert : Nova-Flore est spécialisée dans les techniques alternatives de fleurissement (prairies fleuries). Iftech est connue pour ses solutions innovantes et naturelles pour les jardins, les espaces verts et les productions végétales. Les deux ont conclu un partenariat pour développer une nouvelle gamme de produits naturels permettant de diminuer la consommation d’intrants. « Avec la gamme Bio Symbiose, les plantes s’enracinent dans l’écologie urbaine 2.0 : plus de simplicité pour l’utilisateur et plus d’interactivité pour les plantes. Conçus pour accompagner les professionnels du paysage vers une utilisation optimisée et simplifiée, les produits de la gamme offrent des concentrations et dosages, adaptés à chaque profession ». www.nova-flore.com www.iftech.fr rond européens et mondiaux. Autre nouveauté, le mélange 4 saisons qui a reçu l’Innovert d’argent au Salon du Végétal pour ses propriétés novatrices de germination et d’installation à basse températures. Manulatex, spécialiste des équipements de protection pour l’industrie agroalimentaire (Champtocé-sur-Loire) a lancé un nouveau tablier de travail en polyuréthane. Celui-ci élimine toute pièce métallique car les oeillets sont thermosoudés. Les performances sont accrues grâce à la résistance des soudures à l’arrachement et à la plus grande facilité de nettoyage et de désinfection. La société investit un million d’euros dans une nouvelle machine à maille pour augmenter sa production de tabliers et gants en cotte de maille pour le travail de la viande. www.manulatex.fr Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 11 Regard Groupe Keolis : Présent dans 14 pays du monde (Inde, Norvège, USA, Australie, Europe…) Leader mondial des tramways 54 400 collaborateurs (dont 53 % en France) 5.1 milliards de C.A. Christophe Reineri, Keolis Angers : Keolis Angers, Saint-Barthélemy d’Anjou Station Foch-Haras : 2 mn d’arrêt Leader dans la gestion du transport public de voyageurs, Keolis pilote, via sa filiale angevine, la gestion du réseau Irigo de l’agglomération depuis 1979. Son directeur général, Christophe Reineri, a mis en place une politique d’innovation pour offrir toujours plus de services à la collectivité. KEOLIS Angers 6 rue du Bois Rinier CS 90032 49180 St-Barthélemy d’Anjou Cedex Tél. : 02 41 33 64 64 E-mail : [email protected] www.keolisangers.fr Directeur général de filiale Christophe Reineri Activité exploitation de transports en commun Effectif 1e trimestre 2014 610 salariés (dont 440 conducteurs) CA cumul contrat 360 millions d’euros www.maineetloire.cci.fr A ngers Loire Métropole a renouvelé l’année dernière son contrat de délégation de service public pour 6 ans à Keolis, pour l’exploitation et le développement de tout son réseau de transports en communs de voyageurs. « Plus de 33 millions de passagers ont emprunté sur les 12 derniers mois, l’un des transports, bus, tramway, autocar, mis à leur disposition pour sillonner le territoire angevin et ses 33 communes. » précise Christophe Reineri. Arrivé chez Keolis Angers en janvier 2006, il a fait croître cette entreprise privée dont l’effectif est passé de 450 (en 2010) à 610 salariés en début d’année. Son objectif : gagner en productivité et optimiser l’organisation et les coûts de transport, tout en renforçant l’attractivité pour le passager. « Notre mission consiste à rendre possible les choix de la collectivité. » Il s’appuie sur l’expertise du Groupe Keolis pour proposer à ALM des solutions sur-mesure adaptées à la configuration du territoire angevin. La collectivité territoriale conserve le pouvoir de décision pour les investissements en matériel roulant et infrastructures ainsi que pour la politique tarifaire et les évolutions majeures d’offre de service. Bus, avion, tramway, mini-bus spécialisé Keolis Angers se répartit sur trois sites : le siège social à St-Barthélemy d’Anjou (4.5 ha), point de ralliement de 130 (sur 170) autobus qui maillent la gigantesque « toile d’araignée » du réseau de transport, le centre technique Nord Angers, en limite d’Avrillé (6.5 ha – 40 bus – 17 rames de tramway – conçu pour recevoir à terme 40 rames) et l’agence commerciale en centre-ville. Depuis juin 2011, Keolis exploite le tramway d’Angers, qui dessert 25 stations sur 12,3 km de voies. « Ce chantier important a nécessité plusieurs années de réflexion et de mises en travaux. Nous avons participé à son élaboration, apporté notre savoirfaire pour contribuer à faire évoluer l’outil pour les 33 000 voyageurs quotidiens. » détaille Christophe Reineri. En accès libre sur tout le réseau, les usagers disposent d’informations sur le trafic par le biais d’applications mobiles, d’écrans de consultation aux points d’arrêts ainsi que dans les trams. Le centre de maintenance d’Avrillé, situé directement sur la Ligne A, accueille les rames pour des révisions régulières, des contrôles d’usure, et parfois des réparations… Il abrite également une salle de surveillance, équipée d’un mur d’une dizaine d’écrans vidéo pour assurer la sécurité à bord des bus et tramways grâce aux 120 caméras postées sur tout le réseau. Le transport public de voyageurs est aussi un gage donné à la politique d’environnement, avec la réduction de la consommation d’énergie, la mise en service de bus hybrides ou le recyclage des eaux de lavage des véhicules. En 2006, Keolis a 187 véhicules, 17 rames de tramway, 170 bus dont 2 hybrides, 33 millions de voyages totaux (25 % en tram, 71 % en bus et 4 % en suburbain et Irigotaxi) été missionné pour prendre également en charge le service en faveur des personnes à mobilité réduite : Irigo Handicap Transport. La filiale Keolis Val-de-Maine (19 salariés, 6 millions d’euros de C.A. en cumul contrats) exploite pour 5 ans une quinzaine de minibus adaptés et propose du transport à la demande via un système de réservation. Enfin, le dernier service exploité par Keolis sur le territoire angevin concerne l’aéroport Angers Loire (SGAAM – 16 salariés – 16 millions d’euros cumul contrat) avec deux lignes saisonnières régulières (Nice et Londres). Une « vitrine » de l’agglomération Gérer des infrastructures aéroportuaires et de transport public dans une grande agglomération comme celle d’Angers est certainement la reconnaissance d’un savoir-faire et participe à l’attractivité et au rayonnement du territoire. Ainsi, près de 80 % des touristes britanniques arrivent grâce à la ligne aérienne depuis Londres. Pour les prochaines années, Keolis étudie la faisabilité de projets de développement pour le tramway avec notamment les lignes B ou C, l’ouverture de lignes supplémentaires aériennes. Projets qui seront incontestablement créateurs d’emplois sur le territoire. Dominique Gruson Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 13 ligne directe Tourisme Echos Destination : voyages d’entreprises Implanté à Angers depuis plus de 10 ans et bénéficiant d’un réseau de six agences de voyages dans le Grand Ouest, Univers Groupes Voyages, spécialiste des voyages de groupes au départ d’Angers et du Grand Ouest, accompagne les entreprises dans l’organisation et l’optimisation de leurs opérations de communication par le voyage. « Les entreprises recherchent aujourd’hui une agence spécialiste, capable de leur faire gagner du temps, de maximiser le retour sur investissement mais aussi de les surprendre », explique Vincent Godard, responsable de la structure. « Notre valeur ajoutée : une relation de proximité avec les entreprises du département et une parfaite connaissance du monde du voyage de groupe. Notre savoir-faire nous permet de maîtriser les composantes d’un voyage d’entreprise (négociation, tarification, organisation…) et garantir ainsi des opérations de qualité ». Univers Groupes Voyages déploie également ses équipes à destination, afin d’innover sans cesse dans ses propositions. « Un séminaire en safari Lodge à 1h d’Angers, un voyage de récompense en croisière. Les idées pour surprendre ne manquent pas ». L’agence développe par ailleurs des services complémentaires à l’organisation de voyages ou d’opérations comme le service de navettes aéroports ou la billetterie. « Ces services s’inscrivent dans une démarche de qualité et de soutien auprès de nos clients ». www.univers-groupes.fr Renaissance au golf de Champigné Un parcours de 18 trous et 6 trous « compact » sur une centaine d’hectares, un espace pour séminaires, un restaurant... C’est l’Anjou Golf et Country Club à Champigné dans le Segréen. Au terme de quelques turbulences, la gestion de la structure a été reprise par la société créatrice. Celle-ci est dirigée par Marie-Noëlle de la Poype, veuve de Roland de la Poype, héros Compagnon de la Libération, industriel et fondateur du golf. Une nouvelle directrice, Béatrice Raimbault, est arrivée. Des travaux de réaménagement ont été entrepris sur le site : practice (terrain d’entraînement), club-house hébergement (chambres, studios et appartements totalisant une cinquantaine de lits) et salles présentées à la location. L’ école de golf, liée à la ligue des Pays de la Loire, compte une quarantaine d’enfants de 5 à 17 ans. L’auberge de Mozé, à l’entrée du golf, est relancée. Avec une capacité d’accueil de 150 personnes, elle peut recevoir séminaires, réceptions et mariages. La gestion du site avait été confiée précédemment au réseau NGF golf. Les 300 membres du golf conservent la possibilité de jouer sur les 32 parcours en France ou à l’étranger de ce réseau. Le golf de Champigné emploie 14 salariés. Il fait bon se sustenter à « La Table de Mestré » Avant même d’ouvrir les portes de leur restaurant le 4 avril, « La Table de Mestré » à Fontevraudl’Abbaye, le nouveau chef cuisinier Cédric-Pierre et son épouse avaient déjà enregistré 400 réservations jusqu’au mois de septembre. Après avoir sillonné le globe sur des bateaux de croisière, organisé des repas privés aux Etats-Unis, Cédric-Pierre a souhaité revenir chez lui, en France et poser ses pianos en Anjou. A « La Table de Mestré », CédricPierre propose une cuisine qui lui ressemble : inventive, voyageuse, une cuisine française s’inspirant par petites touches de tout ce qu’il a pu découvrir autour du monde, des recettes revisitées tout en gardant l’esprit de la région. « Nous proposons un menu différent chaque jour. C’est un challenge, mais le seul risque est que cela réussisse ! ». Cédric-Pierre ne travaille qu’avec des produits frais achetés auprès de producteurs locaux. Il propose une large gamme de vins dont la carte est renouvelée tous les deux mois, une façon de faire découvrir à ses clients la richesse du patrimoine viticole de la région. Aux beaux jours, les hôtes peuvent déjeuner, dîner dans le jardin sous un magnifique cèdre plus que centenaire. En mai, le maître des lieux a accueilli un rassemblement de 25 vieilles Citroën. Au menu : pique-nique à l’ancienne dans le jardin. Le chef cuisinier a à cœur de conserver l’esprit des lieux, intimiste, familial qui ressemblerait à un « dimanche à la campagne »… Nect’Arts, projet touristique et culturel à Saint Aubin-de-Luigné Galerie d’art contemporain, scène poétique, rendez-vous de dégustation, lieu d’événements originaux... Nect’Arts, c’est tout cela à la fois. Le projet se développe dans un ancien chai à Saint Aubin-de-Luigné, sur les berges du Layon. Les quelque 200 m² d’exposition seront réservés aux seuls artistes régionaux. Le fil rouge de ce lieu sera « le vin d’ici ». Dans cette même bâtisse est prévu un restaurant spectacle avec une terrasse esti- 14 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 vale dans l’esprit « guinguette ». Un partenaire restaurateur est recherché pour cette activité. Des travaux importants ont été réalisés dont certains pas prévus. Mais les financements disponibles ne suffisent pas. Les porteurs du projet, Mary Mathien, Gilbert Pons et l’association « Avant-Premières », font donc appel au financement participatif des Angevins. Les Jardins de l’Anjou fêtent leurs 40 ans Les Jardins de l’Anjou (traiteur – hôtellerie – restauration) à La Pommeraye célèbrent cette année leurs 40 ans. Situé dans un parc arboré de 7 hectares, le village Vacances - repris en 1999 par Charlotte et Freddy Brémaud - a su se développer en attirant une clientèle d’affaires grâce à une offre complète. « À notre arrivée, l’établissement s’adressait surtout à la clientèle des particuliers. Nous l’avons peu à peu transformé pour qu’il devienne aussi le lieu idéal pour accueillir tous types d’événements professionnels avec 17 salles de réunions parfaitement équipées. » En complément, l’établissement propose un service traiteur, un restaurant panoramique situé au bord d’un étang pouvant accueillir 350 personnes, un complexe sportif… et toujours deux formules d’hébergement au choix : en chambre d’hôtel (Blue Garden hôtel**) ou dans l’un des 47 cottages du parc. La structure fait partie de la chaîne d’hôteliers indépendants Inter-Hôtel et adhère depuis janvier 2012 au réseau Cap France. Elle investit régulièrement dans de nouveaux équipements ou dans leur modernisation. Parmi les travaux réalisés depuis 3 ans : l’étanchéité et l’isolation du restaurant et des 47 cottages (norme Eco-label), la rénovation de 29 chambres d’hôtel et de 4 salles de réunion… Coût total : 300 000 €. La structure emploie 25 personnes pour un chiffre d’affaires de 2 M€. www.jardinsdelanjou.fr Contact : 06 10 76 55 59 www.maineetloire.cci.fr Regard Arnaud Darsonval, Dominique Velé Ferme de Sainte Marthe, Brain-sur-l’Authion Graines d’idées La Ferme de Sainte Marthe, installée à Brainsur-l’Authion, élabore depuis 10 ans, un panel très complet de graines potagères vendues par correspondance au grand public et distribuées en grandes surfaces spécialisées. Ses dirigeants, Dominique Velé et Arnaud Darsonval, valorisent la diversité au potager en agriculture biologique à travers leur activité de grainetiers. Ferme de Sainte Marthe Z.A. de la Perrière 7 rue Lavoisier 49800 Brain-sur-l’Authion Tél. : 02 41 44 11 77 Fax : 02 41 78 75 47 www.fermedesaintemarthe.com Co-dirigeants Dominique Velé et Arnaud Darsonval Activité principale production et commercialisation de graines biologiques, semences, plants potagers pour le particulier Effectif 10 salariés CA 2013 1,7 million d’euros Membre de Végépolys www.maineetloire.cci.fr I ls ont tous les deux 35 ans, entrepreneurs dans l’âme, plein d’énergie et d’idées, portés par l’envie de faire évoluer cette entreprise rachetée par Bertrand Turc il y a une dizaine d’années, dont ils ont pris en main la destinée. Originaire du Loir-et-Cher, la Ferme familiale de Sainte Marthe a déménagé dans la Vallée de l’Authion, berceau de l’horticulture française, pour y appliquer la philosophie de la culture raisonnée et biologique initiée par son fondateur depuis 40 ans. Dominique Velé, de formation horticole, est arrivé en 2006 et s’occupe aujourd’hui de la partie professionnelle (production et distribution) de l’exploitation. Quant à Arnaud Darsonval, il a rejoint son collègue deux ans plus tard après avoir terminé, à l’INRA, sa thèse relative aux pathologies végétales. Il se consacre au développement de l’offre pour les particuliers. Une production bien contrôlée La Ferme de Sainte Marthe produit sur site, en Anjou, mais aussi sous forme de contrats de production avec des agriculteurs multiplicateurs et reproducteurs locaux (Anjou, Touraine, Loiret-Cher). Le suivi des cultures est assuré en interne afin que la production se déroule conformément aux cahiers des charges de la Ferme et organismes certificateurs. Certaines variétés exigent des modes de culture particuliers (canaliser la pollinisation, distancer les rangs pour éviter des croisements de souches…). Ces graines sont ensuite sélectionnées, triées et leur pouvoir germinatif vérifié. « Nous sommes exigeants sur la qualité et ne retenons que les graines en parfaite conformité» précise Arnaud Darsonval. Commercialisation par Internet L’offre pour les particuliers atteint aujourd’hui plus de 550 variétés essentiellement diffusées par Internet et catalogue papier même si 75 % des commandes sont passées via le site web. «Une soixantaine de variétés de courges : potiron, courgettes, pâtisson, citrouille…, sont répertoriées ainsi qu’un choix considérable de tomates (+ de 120 variétés en bio) et produits annexes pour le jardin. » Le consommateur trouvera en jardinerie une sélection plus limitée, mais avec un packaging élaboré, conçu et réalisé en interne (design, conception, impression…). Cette offre est la plus large du marché en semences biologiques et légumes anciens. La diversité, source de richesses Avant sa commercialisation ou sa mise en culture, chaque graine doit être répertoriée auprès du Geves, organisme officiel pour la certification des semences (lire Anjou Eco n°30 – juin 2013, p. 34). « L’un de nos objectifs est de faire revivre des variétés anciennes que cultivaient nos ancêtres et valoriser des nouveautés. » précise Dominique Velé. « Ce travail passionnant de recensement nous oriente vers des collectionneurs privés, détenteurs de variétés tombées en désuétude. Les INRA, conservateurs du patrimoine génétique, nous confient régulièrement des souches de variétés anciennes. » Un jardin se cultive toute l’année. « Nous souhaitons mettre en valeur la diversité car nous restons persuadés qu’elle apporte un équilibre, tant pour l’agriculture que pour la société en général. » Qu’est-ce qui oriente leur choix pour mettre en valeur telle variété de tomates plutôt qu’une autre ? « Le goût, la couleur, la forme, la précocité de la culture… » précise Arnaud Darsonval. Des idées en germination Dominique Velé et Arnaud Darsonval débordent de projets pour la Ferme de Sainte Marthe. Ils se sont associés au spécialiste du monde de l’enfant, « Moulin Roty », pour sensibiliser les jeunes au jardin potager avec la marque « Graine en folie » ce qui a donné naissance à la gamme Jardin du Moulin. Par ailleurs, ils viennent d’acquérir un terrain de 10 ha, à côté du siège social, pour poursuivre la mise en culture de variétés rares de tomates destinées à la récolte de graines et production de plants. « Nous souhaitons rapidement maîtriser notre production de graines. » Ils ont encore bien d’autres projets en tête : l’agro-tourisme des scolaires, les jardins partagés ou bien les cours de cuisine avec les produits du jardin. Le meilleur moyen pour convaincre le consommateur de cultiver le goût… c’est de cultiver tout simplement. Dominique Gruson Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 15 ligne directe Echos Vive,Douce,Ligérienne… Val de Loire Un « V » évasé, de couleur bleu, reproduisant symboliquement le cours du fleuve royal, une encoche de validation pour mieux affirmer son ambition, une écriture entre pleins et déliés…. Centre et Pays de la Loire ont lancé la marque touristique « Val de Loire ». Finalité de la démarche : construire un programme mutualisé pour faire du Val de Loire un atout touristique majeur de la France. Second marché touristique culturel après Paris et l’Ile-de-France, la destination a tout pour séduire clientèle hexagonale et internationale (23 % des touristes sont étrangers) : patrimoine historique, culturel connu et reconnu au-delà des frontières (châteaux de la Loire, vins du Val de Loire, Loire UNESCO….). Le périmètre de cette marque territoriale s’étendra sur cinq départements, du Loiret à la Loire-Atlantique. Les prochaines étapes dans le déploiement de « Val de Loire » seront la finalisation de la stratégie marketing, la réalisation d’outils, en particulier digitaux, pour la promotion de la marque, et la mise en œuvre d’un programme de promotion mutualisé de la destination. Une destination qui compte parmi ses principaux lieux les Machines à l’Ile (Nantes), Terra Botanica (Angers), L’Abbaye de Fontevraud, le zooparc (Beauval), le Château de Chambord, les Jardins de Chaumont. CONTACTS Contact CCI49 : Dominique Gruson Tél. : 02 41 20 54 04 [email protected] à LOUER Local de 1 000 m2 à Beaucouzé (ex Castorama) usage commerce de gros ou activité. Contact : Mme Baudel - 03 20 16 64 76 à LOUER ANGERS-SUD, A87 sortie 22, Parc d’Activités de Lanserre, local industriel : 361 m2, bardage et couverture double peau, parking, portail entrée avec digicode. Loyer mensuel : 1 275 euros HT Contact : 02 41 45 29 63 ou 06 22 69 92 26 Tourisme Angers, pôle national d’innovation et rencontres professionnelles « On ne fait plus un événement pour un événement, prévient Valérie Mathieu-Fichot. Il faut le bâtir en fonction d’objectifs précis ». Le Bureau Des Congrès et des Evénements d’Angers qu’elle dirige entend montrer sa capacité à innover pour imaginer séminaires, conventions, événements d’entreprises sur mesure. « En avril, nous avons accueilli une PME rennaise bicentenaire pour sa convention commerciale. Ce choix de destination ne s’est pas fait au hasard. Le BDCE a la capacité de valoriser un territoire innovant et créatif et de le relier aux attentes et problématiques des entreprises». La prochaine vitrine du BDCE sera Events Innovation 2014, les 30 juin et 1er juillet au Centre de congrès d’Angers. La manifestation organisée en partenariat avec « Le voyage à Nantes » s’adresse aux décideurs régionaux et nationaux ainsi qu’à une dizaine d’acheteurs britanniques. Des tables-rondes seront organisées autour de thématiques comme la gastronomie, Raffinement, design et numérique Dormir dans le silence serein et habité de l’Abbaye, prendre un petit déjeuner dans le verger du prieuré sont autant d’expériences, de souvenirs qui ne s’oublient pas. C’est à cette promesse que l’hôtel et le restaurant de l’Abbaye de Fontevraud entendent apporter la couleur et la saveur nécessaires. Entièrement pensé et dessiné par l’Agence Jouin-Manku (connue notamment pour la réalisation du restaurant et du bar au Plaza Athénée Paris et du restaurant « Le Jules Verne » en haut de la Tour Eiffel) et l’architecte en chef des monuments historiques Gabor Mester de Parajd, l’hôtel de Fontevraud a ouvert ses 54 chambres. Elégance, sobriété et authenticité… Bien plus qu’une rénovation, ce projet s’est le design et l’innovation organisationnelle. Parmi la soixantaine d’exposants dont des start-up et entreprises innovantes : l’hôtelrestaurant de Fontevraud, l’Esprit Cocktail (Cointreau), Anjou Vélo Vintage, le musée Air passion... Le BDCE s’appuie sur la collaboration et la mise en réseau des partenaires du tourisme d’affaires et des filières. Grâce au pôle de nanotechnologie, Angers recevra en août le congrès international des nanomédecines. www.meetinangers.fr incarné dans un concept hôtelier sobre et contemporain aussi bien pour le choix des matériaux intérieurs (bois, métal, tissus) que pour l’aménagement des espaces (chambres spacieuses et claires, restaurant dans le cloître, utilisation du réfectoire comme salle à manger commune…), ou pour la conception des mobiliers et objets, tous conçus spécialement pour Fontevraud. La création d’une médiathèque virtuelle dans un « iBar » aménagé dans la chapelle vient couronner ce concept par l’utilisation des nouvelles technologies : grâce aux ressources numériques accessibles sur des tables tactiles, toute l’histoire de Fontevraud depuis la fondation jusqu’à aujourd’hui est à la portée de tous. Tous les visiteurs du site de l’Abbaye ont accès à cet espace. Angers Loire greeters : « Venez en visiteur, partez en ami » Nés à New York, les Greeters sont désormais présents dans le monde entier... et à Angers depuis 2011 avec Angers Loire greeters. Les membres de cette association font découvrir Angers et sa région « autrement ». C’est dans leur « ville à eux » que ces 15 greeters (de l’anglais « to greet » : accueillir) accompagnent des groupes de un à six touristes dans la ville. Informés de la demande des visiteurs, ils les mènent de toute façon « hors des sentiers battus ». Cinq Angevins de milieux professionnels divers 16 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 (communication, tourisme, santé) se sont retrouvés en 2011 autour de ce concept. « Chaque greeter doit être motivé, ouvert, sociable, disponible. Les visiteurs peuvent être des étudiants (et leurs parents) qui arrivent sur la ville, des campeurs, des groupes d’amis, des couples, des personnes seules en voyage d’affaire... » Greeter mode d’emploi ? Chaque visiteur ou groupe de visiteurs décrit ses goûts et ses souhaits de découverte dans un questionnaire en ligne qui permet à l’association de trouver la bonne personne. Le greeter prendra ensuite contact avec le visiteur. « Il n’y a pas de parcours type, les greeters les construisent au feeling, en fonction des envies de chacun ». www.angersgreeters.free.fr www.maineetloire.cci.fr ligne directe services aux entreprises Echos Atelier ASAP, fabrique inventive pour pros de la com’ Mon courtier : la meilleure façon d’emprunter Professionnelles (et passionnées) de communication, Sophie Ternynck et Marie Huet ont créé l’Atelier SAP, chez Weforge, rue Lenepveu à Angers. Le concept : un atelier dédié aux professionnels de la communication. « Aujourd’hui, il est difficile d’embaucher sans prendre de gros risques. Les clients demandent toujours plus et il serait malvenu de leur dire « non ». Pour cela, l’Atelier Asap se met au service des pros de la com’ pour multiplier leurs compétences et répondre à la demande du client final en marque blanche : écriture, réécriture et correction de textes ; conseils, stratégies et veille en communication ; prestations Web et événementielles... www.atelier-asap.com Synchro Diffusion utilise l’écopâturage d’Ecomouton Depuis mars, 15 moutons d’Ouessant ont remplacé les tondeuses mécaniques sur les 22 000 m² de pelouses du site logistique de Synchro Diffusion (distribution d’équipements, d’accessoires automobiles et de services associés aux professionnels) à SaintBarthélemy d’Anjou. Cette entreprise veut contribuer à limiter l’impact environnemental et préserver l’emploi local, tout en participant à sauvegarder cette race. Pierre-Olivier Van Hille, directeur général, préfère utiliser une tonte plus écologique qui crée du lien social auprès des salariés. Les 500 moutons d’Ouessant sont loués par la société Ecomouton depuis 2012 à des collectivités et entreprises qui peuvent économiser jusqu’à 20 % sur leur budget tonte. 17 sites d’entreprises ont déjà testé ce mode écologique d’entretien de leurs espaces verts. www.synchro-diffusion.fr www.ecomouton.fr 2Pulse lance AMAIA 2Pulse, agence angevine de création de sites internet pour les professionnels, lance AMAIA. Ce système de gestion de contenu (CMS) facilite la gestion et l’administration des sites web par leur utilisateur. Une interface unique permet de gérer l’ensemble d’un site, y effectuer des modifications et alimenter son contenu. En activité depuis un an, 2Pulse est née d’une idée simple : « Comment rendre la gestion d’un site web accessible à tous ? ». Deux développeurs, Maxence Pinson et Romain Liautaud, ont mis au point une nouvelle solution. Rejoints par Oliver Michas et Tom Wallop, ils commencent à écrire l’aventure de 2Pulse. www.2pulse.comr Un prêt pour l’achat d’une résidence principale, un investissement locatif ou tout autre projet ? Oui, mais dans les meilleures conditions de financement et au meilleur taux. C’est ce que proposent Cécile et Fabien Arraitz, créateurs de « Mon Courtier » (5 personnes à Cholet et Cognac). « Notre mission : trouver à la place de nos clients le prêt immobilier adapté à leurs besoins et à leurs capacités de remboursement. Pour ceux qui souhaitent un meilleur taux, de meilleures assurances…, nous intervenons également au niveau des rachats de crédits. Nous renégocions avec les banques pour offrir un maximum d’économies. La société gère enfin la restructuration de prêts à la consommation pour une men- sualité unique et réduite ». Grâce à sa bonne connaissance des offres bancaires, Mon Courtier - qui a fêté ses trois ans en avril - gère plus de 200 dossiers à l’année sur le Choletais, de particuliers principalement : « Tous sont reçus dans une relation de proximité avec des conseils et un suivi personnalisé, de l’étude de faisabilité jusqu’à la signature chez le notaire en passant par les rendez-vous bancaires ». Après Cognac en 2012, la société, dont les nouveaux locaux choletais ont été inaugurés fin mars, a pour projet un développement sur la Vendée avec peut-être l’ouverture d’une 3ème agence. www.mon-courtier.org iStudio : pour une communication à 360° Communication ? « iStudio s’occupe de tout ! ». Le studio choletais de création graphique guide et simplifie depuis trois ans la gestion de 18 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 la communication des PME. « La différence se fait sur le conseil, la proximité et la réactivité. Je compare souvent l’agence à une régie, un service de communication pour l’entreprise», précise Laurence Paul, créatrice et illustratrice, ancienne responsable communication. La première spécialité de l’agence est l’identité visuelle et l’édition : logos, charte graphique, catalogues produits, portes-ouvertes, magazines d’entreprise… La société a par exemple créé des personnages pour illustrer les nouvelles plaquettes de communication enfants de Terra Botanica. Elle a également travaillé, en partenariat avec Gamepulp, sur la Burotica à Cholet : développement commercial avec Les Éditions Corinthe Près de 200 postes sont déjà équipés de Flexi Gestion, dernier né des logiciels des Éditions Corinthe. Cette société filiale de Burotica (conception de logiciels sur mesure, formation, conseil et SAV informatique), créée en 2012, débute sa commercialisation. « Les entreprises évoluent de plus en plus vite et les solutions de gestion standard ne répondent pas toujours à leurs attentes. Nous avons donc créé il y a un an notre propre logiciel de gestion commerciale Flexi Gestion. Complet, avec un noyau dur qui répond aux besoins communs des entreprises, ce produit est aussi flexible avec une partie personnalisable aux besoins spécifiques et métiers de nos clients », expliquent les fondateurs des Éditions Corinthe, Alexis Caillet (concepteur logiciels de Burotica), Christophe Lebreton et Dominique Chupin (co-gérants de Burotica). Pour la distribution de Flexi Gestion, disponible en version monoposte ou réseau, Les Éditions Corinthe travaillent à la création d’un réseau de revendeurs. Un commercial est également en cours de recrutement : « L’objectif est de convaincre dans un premier temps des distributeurs du grand Ouest ». Les dirigeants débutent en parallèle un programme « Dinamic» avec la CCI pour organiser la nouvelle filiale et finaliser sa stratégie commerciale. wwww.editions-corinthe.fr www.burotica49.com partie stratégique et graphique d’une application web qui montre les points forts commerciaux et le fonctionnement d’une machine en 3D ». Pour développer la communication internet et multimédia, Laurence Paul a recruté un web développeur : « C’est la deuxième grande orientation de l’agence. Chaque projet est pensé en lien avec la stratégie de communication de l’entreprise pour garantir une communication forte et cohérente». La société, dont le bouche à oreille se charge pour l’instant de faire l’efficace publicité, prévoit également de créer un poste de commercial. www.site-istudio.com www.maineetloire.cci.fr Regard Philippe Douillard, Impact et Environnement, Beaucouzé Construire des projets intégrés au territoire Créé en 1994 à Beaucouzé, le cabinet Impact et Environnement dirigé par Philippe Douillard est spécialisé dans les études environnementales nécessaires aux projets de développement pour la réalisation de projets. Un domaine en plein développement pour cause de prise de conscience générale et de prolifération de réglementations. Impact et Environnement 2 rue Amadeo Avogadro 49070 Beaucouzé Tél. : 02 41 72 14 16 E-mail : [email protected] www.impact-environnement.fr DirigeantE Philippe Douillard Responsable RS et évaluatrice AFAQ26000 pour le compte d’AFNOR Certification : Christine Maignant Activité principale Conseil dans le management et les études environnementales Effectif 10 salariés www.maineetloire.cci.fr I mpact et Environnement s’est associé avec trois autres bureaux d’études afin de mutualiser leurs moyens et compétences. Au total, 30 collaborateurs réunis dans un même espace « Plan & Terre », construit en 2008 dans le respect des normes RT 2005 et dans le cadre d’un programme d’investissement collectif encadré par un conseiller de la CCI. « Nous mutualisons nos moyens de fonctionnement : salles de réunions, communication, réseaux de systèmes informatiques… tout en gardant notre indépendance et la spécificité de nos domaines de compétences respectifs très divers» précise Philippe Douillard. Complexité des réglementations Impact et Environnement conseille les entreprises et les collectivités territoriales, dans des secteurs aussi variés que l’industrie, l’agriculture, l’urbanisme et l’aménagement du territoire. « L’accompagnement de nos clients intègre une sensibilisation au respect des équilibres entre performance économique, intégration des enjeux environnementaux, sécurité et acceptabilité sociétale des projets. Etablir un inventaire de tous les paramètres d’impact sur l’homme, la faune et la flore (bruit, déchets, pollution,…) avant une construction, peut paraître quelque peu fastidieux. Ces études ne sont pourtant pas une perte de temps, bien au contraire. Les paramètres sociétaux étudiés en amont du projet permettent d’aboutir à plus de confort, d’économies et à une meilleure intégration dans l’environnement. Nous analysons les forces, les faiblesses, les opportunités et les risques de chaque projet afin de définir avec nos clients un plan d’action stratégique qui tient compte des facteurs clés de succès» explique Christine Maignant, responsable RS et évaluatrice AFAQ 26000 pour le compte d’AFNOR Certification. Grâce aux nombreux relevés d’indicateurs (sonore, faune, flore,…), effectués sur le terrain, Impact et Environnement accompagne les entreprises dans leurs différentes démarches, qu’elles soient volontaires (certification Qualité, Sécurité, Environnement, Energie, réalisation de bilan carbone…) ou réglementaires (demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE, mesure des nuisances sonores, bilan des émissions de gaz à effet de serre…). « Ces études permettent aux entreprises de maîtriser leurs risques de manière responsable. Nous proposons un service de veille réglementaire (VIGIE) qui permet à nos clients de faire le point sur leurs obligations et d’en connaître leurs taux de conformité. » détaille Christine Maignant. Une clientèle sensibilisée à l’environnement « 60 % de nos clients sont des industriels, agriculteurs, aménageurs, situés dans un rayon de 200 km autour d’Angers pour 80 % des missions. » précise Philippe Douillard. Nous intervenons aussi pour des collectivités, des organismes publics et para-publics. Nous sommes consultés pour des projets nationaux de type méthanisation, parc éolien car notre expertise est reconnue à l’échelle nationale. Actuellement, nous accompagnons de nombreux projets innovants dans des domaines variés, comme par exemple, la première centrale européenne de production de micro algues, la 2e unité française de méthanisation injectant du biogaz, un projet de gazéification,…» Sa propre démarche RSE Démarrée en 2011, sa démarche de Responsabilité Sociétale (RS) a permis à ses salariés de s’impliquer activement dans ce challenge : réunions avec les responsables d’équipes pour mesurer la rentabilité, constitution de groupes de travail, participation au Plan Climat d’Angers, élaboration d’une charte des bonnes pratiques… Le processus commence à porter ses fruits avec un bilan plutôt positif : une rentabilité de l’entreprise passée de 2 % à plus de 10 %, entre 2009 et 2013, une diminution des émissions de gaz à effet de serre, une augmentation du taux de satisfaction de ses salariés,… « Afficher une démarche responsable nous semblait important compte tenu du fait que nous la préconisons à nos clients ». conclut Christine Maignant. Dominique Gruson Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 19 Regard Sophie Baron, Alliance Construction, Saint Germain-sur-Moine Femme de l’économie Gérante et fondatrice d ’ Alliance Construction à Saint Germain-surMoine, Sophie Baron fait partie des quelques femmes qui se sont immiscées avec brio dans le secteur du bâtiment. Un domaine dit « masculin ». L a dirigeante, qui a cofondé l ’ entreprise de construction de maisons individuelles en 2001, assure seule depuis 3 ans sa gouvernance. Elle s ’ est vue décerner le 26 novembre 2013 au Sénat le titre national de « Femme de l ’ économie » dans la catégorie « Chef d ’ entreprise » après avoir Alliance Construction Parc d’activités du Val de Moine Square d’Italie BP 20002 49230 Saint Germain-sur-Moine www.allianceconstruction.fr DirigeantE Sophie Baron Activité principale construction de maisons individuelles Effectif 85 collaborateurs CA 41 millions d’euros www.maineetloire.cci.fr été primée au niveau régional. Ce trophée, créé en 2010 par le groupe Idecom, met à l ’ honneur l ’ implication et la réussite des femmes dans l ’ économie de leur région. Il était organisé pour la première fois au niveau national : « Je m ’ étais inscrite sur les conseils de mon banquier. Le dossier détaillait mon parcours, ma vision de l ’ entreprise, mes échecs, mes réussites, ma vision du management,… Obtenir ce trophée est une forme de reconnaissance des valeurs que j ’ ai essayé de donner à l ’ entreprise ». R comme Respect du client, des collègues, des engagements… R comme Rigueur dans le cadre de l ’ entreprise et de ses procédures... R comme Réussite pour les collaborateurs et l ’ entreprise pour allier performance et qualité des relations humaines pour que chaque salarié trouve sa place et ait plaisir à travailler». Etre femme dans son secteur d ’ activité ne lui pose pas de problème particulier. « Les partenaires de l ’ entreprise voient la volonté, le dynamisme, les compétences… et non le fait d ’ être homme ou femme ! » Stratégie de qualité Foncièrement responsable Une entreprise de construction de maisons comme les autres ? Pas tout à fait. Alliance Construction imagine, conçoit et construit des maisons individuelles sur mesure avec terrain et plan de financement personnalisé. La dirigeante est entourée de 85 salariés, commerciaux, conducteurs de travaux, dessinateurs/métreurs, juristes… « Lorsque j ’ ai repris l ’ entreprise en 2011, j ’ ai commencé par la refaçonner à mon image. Après un audit du personnel, je me suis entourée d ’ une nouvelle équipe de direction dans le but de développer de façon ambitieuse et raisonnée Alliance Group sur mon métier, la construction de maisons, puis sur d ’ autres axes. L ’ organisation interne a été retravaillée autour des « trois R », les valeurs de l ’ entreprise : « Cette réussite, c ’ est avant tout grâce à nos clients, aux équipes et à nos valeurs ». Depuis 3 ans, Alliance Construction observe une stabilisation de ses ventes malgré une baisse du marché et l ’ application de nouvelles normes comme la RT 2012(1). Elle est leader régional dans son domaine avec 14 agences sur 4 départements : 49, 44, 79 et 85. En collaboration avec 300 sous-traitants, elle réalise 400 maisons par an. « L ’ objectif est de développer différentes marques pour répondre à tous les projets et tous les budgets ». Le groupe dont les maisons offrent déjà des critères de performance précis, HPE(2), THPE(3), BBC(4), RT 2012, lance - à côté de sa marque « Alliance Construction » (Maisons sur mesure) - la marque Alliance Maisons Bois. D ’ autres marques devraient prochainement sortir : maisons passives (sans chauffage), maisons Feng Shui et maisons pour les Personnes à mobilité réduite (PMR). « La personnalité de mes clients est ma première source d ’ inspiration. Leur choix de vie guide ma réflexion pour concevoir et réaliser leur projet ». Alliance Construction est certifiée NF maisons individuelles depuis le 27 mars. Une norme pour l ’ instant détenue par seulement 13 constructeurs en Pays de la Loire. « Ce trophée m ’ a permis d ’ avoir un regard différent sur le monde. Il m ’ a donné envie de transmettre». Sophie Baron souhaite concilier son travail, ses valeurs et des engagements personnels divers. Elle a sponsorisé le skipper Jean Le Cam au Vendée Globe. Elle est depuis peu marraine de l ’ équipe féminine de Hockey de Nantes. Elle est intervenue en février auprès d ’ élèves de terminale pour expliquer son parcours, l ’ entreprise, et donner envie d ’ entreprendre… Isabelle Baudry (1) Réglementation thermique 2012 (2) Haute performance énergétique (3) Très haute performance énergétique (4) Bâtiment basse consommation Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 21 ligne directe Echos Prix Thomson Reuters pour MCA Finance MCA Finance vient d’être récompensé pour la deuxième fois en 4 mois. La société angevine de gestion de portefeuille a reçu le 1er prix de sa catégorie au Lipper Fund Awards 2014. Le prix était décerné par l’agence de notation Thomson Reuters. MCA Finance s’est imposé dans la catégorie Mixed Asset EUR Conservative Global pour la gestion sur trois ans de son fonds diversifié PBL CROISSANCE géré par PierreYves Le Goff. « Chez MCA Finance, je gère huit Sicav et fonds communs de placement d’un encours global supérieur à 70 millions d’euros ». Cette reconnaissance fait suite au prix décerné en novembre par l’Agefi pour la gestion de son fonds MCA Gestoblig. Créée en 1987, MCA Finance, une des très rares sociétés de gestion de portefeuille indépendante dans le grand Ouest, agréée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) intervient sur l’ensemble des marchés financiers pour une clientèle de cette région et de la région parisienne. Avec 350 millions d’actifs gérés sous mandat, elle est reconnue pour la pertinence de ses investissements par l’ensemble de la profession. Soregor développe sa filiale Socia3 avec l’Entreprise Adaptée ISTA Un partenariat unit deux Entreprises Adaptées : ISTA (Saint-Barthélémyd’Anjou et Saumur) et Socia3, filiale du Groupe Soregor spécialisée dans les solutions d’externalisation des fonctions administratives. ISTA, plutôt spécialisée en sous-traitance industrielle cherchait à se développer dans le tertiaire. Socia 3 souhaitait accélérer son développement à l’échelle nationale et s’implanter dans le Maine-et-Loire. Ces liens ont donné naissance à l’ISTA Socia3 Anjou, une offre commune sur le registre de la paie, des solutions RH et des services aux entreprises. Cinq personnes ont été formées, puis embauchées en tant que gestionnaires de paie par l’ISTA Socia3 Anjou. Elles sont alors détachées pour une prestation de services au sein des locaux de l’agence Soregor d’Avrillé. www.socia3.fr services aux entreprises HPS….Hautes Performances Sportives Votre cœur hésite entre une Ferrari 458 Italia ou une Ferrari California d ’ un rouge reconnaissable entre tous ? A moins que ce ne soit pour une belle Aston Martin noire, ou une Porsche 911 Carrera S – Cabriolet ou une Porsche Cayenne GTS ? Et si vous les preniez toutes, ou plus précisément, les louiez toutes ? C ’ est ce que propose HPS Design, société de location de voitures de prestige, située à Juigné-surLoire. Un rêve qui peut être exaucé le temps d ’ une journée, d ’ un week-end, d ’ une semaine ou plus. Avec ou sans chauffeur, HPS Design accompagne également les événements festifs (réceptions, mariages…) avec des modèles de collec- tion. HPS, c ’ est aussi son club et ses happy few qui bénéficient, moyennant un abonnement annuel, de l ’ ensemble du parc automobile de HPS, mais également d ’ avantages exceptionnels comme l ’ organisation de manifestations en circuit fermé, une occasion unique de se perfectionner, accompagné d ’ un pilote. L ’ adhésion au HPS Design Club permet par ailleurs de bénéficier d ’ accords, d ’ avantages avec des partenaires (agences de voyage, golf, loisirs, hôtels, restaurants…). Le cœur de cible d ’ HPS, les entreprises auxquelles la société propose des animations et autres prestations destinées à leurs collaborateurs ou clients. http://hpsdesign.fr Buret et associés Patrimoine, Schaupp et Hardy et LGMO mettent en commun compétences et réseaux Une nouvelle structure, unique en Maine-et-Loire, veut apporter un service complet et différenciant sur un même site, à Angers, à ses clients, chefs d ’ entreprises, professions libérales... Virginie Buret a créé en début d ’ année « Buret et associés Patrimoine ». « Les chefs d ’ entreprises manquent de temps pour bien s ’ occuper d ’ eux... Je fais le point à partir de leur audit patrimonial. Je les accompagne dans leurs placements, l ’ optimisation de leur fiscalité, les négociations de tarifications ou l ’ optimisation de leurs financements... ». Elle est asso- 22 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 ciée avec le cabinet Schaupp et Hardy et l ’ agence LGMO. Le cabinet d ’ assurances, dirigé par Bertrand Schaupp et Yann Hardy, s ’ est fait une spécialité en matière d ’ assurances à destination des professionnels et des entreprises. « Nous les accompagnons en leur offrant professionnalisme et proximité, nous leur proposons aussi des audits complets sur la préparation de leur retraite et la protection de leur famille ». Ce cabinet de 22 personnes a pris une orientation en tant que courtier ces dernières années. LGMO a été créée fin 2012 par Laurent Guilbert et Olivier Michau. « Notre structure travaille sur l ’ immobilier d ’ entreprise et commercial. Notre approche de l ’ immobilier est financière. Nous abordons la problé- Foucaud Déménagement devient Transport Fouco et crée des emplois Foucaud Déménagement, plus ancienne société de transport du Choletais, devient Transport Fouco, suite à sa reprise en juin 2013 par Thierry Fossey (actionnaire majoritaire et gérant) et deux anciens salariés. L’investissement a permis de sauver deux emplois et créer deux postes supplémentaires. Née en 1867, cette société de La Séguinière (9 personnes) est spécialisée dans les déménagements et transports sur mesure en France et Europe pour particuliers et professionnels. « Transport Fouco répond à toutes les demandes. Son équipe peut déplacer des objets volumineux et fragiles, tels qu’un piano ou des œuvres d’art,… mais aussi livrer l’alimentation pour le bétail ou des machines agricoles ». L’entreprise propose également une prestation de 15 gardemeubles « équipés d’un système de surveillance et d’accessibilité sur rendez-vous. Ils sont chauffés afin que chaque objet soit parfaitement conservé ». Fort d’une expertise de plus de 20 ans dans le transport, le nouveau dirigeant souhaite redonner à l’entreprise sa place de leader régional sur le marché du déménagement. « Nous devons développer le service déménagement, mais aussi, le transport industriel régional limitrophe et sub limitrophe, ainsi que le développement du transport à la demande ». http://transport-fouco.fr matique de nos clients avec des solutions sur mesure ». Depuis leur association, les cinq chefs d ’ entreprises ont créé quatre emplois en un an. www.maineetloire.cci.fr Regard Dominique Denis, Le Fief de la Thioire, Juigné-sur-Loire Complexe hôtelier dans un écrin de verdure Pari tenu pour Dominique Denis, le nouvel exploitant du Fief de la Thioire, à Juigné-sur-Loire, depuis 2012, qui vient d ’ ouvrir un complexe hôtelier 4 étoiles. Ce chef d ’ entreprise propose un mode d ’ hébergement, de restauration et de bien-être en rapport avec la sérénité du parc boisé de 7 ha et ses bâtiments du XVIIe chargés d ’ histoire. Fief de la Thioire 11 Chemin du Bois Guillou 49610 Juigné-sur-Loire Tél. : 02 41 91 91 84 www.fiefdelathioire.fr Dirigeant Dominique Denis activité principale hôtellerie haut de gamme Effectif 20 salariés (en vitesse de croisière) www.maineetloire.cci.fr L ové dans un écrin de verdure aux portes d ’ Angers, le complexe hôtelier Loire & Sens offre 35 chambres confortables et fonctionnelles pour une clientèle aussi bien d ’ affaires que touristique : 23 chambres de 30 m2 et 12 suites en duplex de 50 à 80 m2, toutes équipées d ’ une ou deux terrasses privatives. Un restaurant de 80 places, deuxième adresse de Régis Legain, chef angevin de talent, complète la prestation. Conçu en forme de cloître, avec une galerie couverte en quadrilatère, il donne sur une cour intérieure végétalisée où quelques arbres centenaires ont été préservés. La hauteur des faîtages ne dépasse pas celle des bâtiments déjà présents sur le site. Cet ensemble architectural validé par les Bâtiments de France s ’ intègre parfaitement avec les bâtisses anciennes du XVIIe siècle, habillées de schiste, pierres et bois. Un auditorium de 100 places ainsi qu ’ un espace bien-être comportant une piscine couverte de 70 m2 avec hammam, jacuzzi, un salon de massage et une salle fitness animée par un coach seront accessibles à partir de novembre prochain. Défendre l ’ économie du territoire Originaire de Saint-Mathurinsur-Loire par son père, Dominique Denis avait envie de participer au dynamisme économique de la région de ses racines. « Lors d ’ un événement familial au Fief de la Thioire, j ’ ai constaté que le Sud Loire manquait d ’ une structure hôtelière. La création de Loire & Sens doit permettre de renforcer l ’ offre angevine.» Cet élu de la CCI de Paris/Ile de France, ancien dirigeant d ’ entreprises financières, s ’ est appuyé sur de solides études de marché. Il a rencontré, en préambule, les acteurs économiques de la région dont la CCI, ainsi que les professionnels du tourisme afin de bien analyser le besoin de la région en matière d ’ hébergement. « Ce qui m ’ a conforté dans l ’ idée d ’ implanter un hôtel de charme afin d ’ attirer une clientèle de passage qui ne se serait pas forcément arrêtée à Angers. Le maire de Juigné-surLoire a été un facteur accélérateur pour toutes les démarches administratives et a contribué à ce que le projet voie le jour. » Le permis de construire accordé fin décembre 2012, les travaux démarraient dès mars 2013. « Nous avons consulté 4 à 5 entreprises de la région, sélectionnées en fonction de leur savoir-faire et selon des critères d ’ exigences, pour chacun des 20 lots nécessaires à la réalisation de ce complexe piloté par un maître d ’ œuvre angevin. Au total, depuis un peu plus d ’ une année, le chantier a occupé en moyenne une trentaine de personnes qui ont livré dans les temps un ensemble de constructions conforme au cahier des charges. En vitesse de croisière, ce projet permettra la création d ’ une vingtaine d ’ emplois. » De l ’ événementiel à la carte Les salles de réception de toutes tailles peuvent accueillir tous types d ’ événements pour une clientèle très diversifiée. « Cette année, le Fief de la Thioire va organiser une quarantaine de mariages, sans compter les réunions familiales et autres réceptions. Nous recevons également une clientèle d ’ affaires pour leurs séminaires dans un cadre propice à la réflexion et tout proche de leurs entreprises. » La région riche en projets culturels draine une clientèle touristique (château de BrissacQuincé, vignobles,…) mais aussi une clientèle plus locale (golf, bien-être fitness…). Le Fief de la Thioire, c ’ est aussi la salle Baltard, bien connue dans la région, où officie le traiteur ADR, repris il y a bientôt deux ans, et dirigé par Xavier Denis. Fort d ’ une expérience de plus de 10 ans dans ce métier, Xavier Denis a pour credo, avec Claude Bertonnier, chef de cuisine d ’ ADR, l ’ adaptation constante à la demande des clients, de l ’ organisation complète des mariages aux plateaux-repas, en passant par les ateliers culinaires destinés, entre autres, aux séminaires d ’ entreprises. Cette association comme le cadre somptueux et la palette des services offerts sont des atouts majeurs dans la réussite de cette entreprise bien pensée pour répondre à une demande bien identifiée. Dominique Gruson Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 23 ligne directe Echos Doublement de surface chez Mathez Les ventes à l’étranger vers lesquelles se dirigent les trois quarts de la production ont favorisé le chiffre d’affaires de la chocolaterie Mathez (Châteauneuf-sur-Sarthe). Elles ont aussi contribué à pousser les murs. La surface du bâtiment double avec une extension de 2 500 m². Les 2,5 millions d’euros investis financent une nouvelle ligne de production, une augmentation du stockage réfrigéré et un agrandissement du magasin d’usine. Les projets ne manquent pas. Chaque année, deux à trois parfums sortent du service Recherche et Développement. Un effort commercial particulier est mené vers le Moyen-Orient où la société est déjà présente. Une nouvelle activité se prépare autour des colis de fin d’année, « un créneau qui se développe à fond », selon Eric Fischer, PDG de la société. www.mathez.fr Avis de croissance pour PiLeJe Le Groupe PiLeJe continue de se développer sur le Maine-et-Loire. Le site de Saint Laurent-desAutels, spécialisé dans la distribution de compléments alimentaires mais aussi des produits de phytothérapie, a récemment été agrandi de 2 200 m2. Cette extension fait suite à la mécanisation des ateliers (nouveau convoyeur, logiciel de gestion d’entrepôt…). Elle permet à l’entreprise de repenser son organisation logistique sur un seul site et de créer 5 emplois. Près de 1 000 colis par jour sont traités dans le bâtiment qui accueille également le centre d’appels de l’entreprise où les clients passent commande. « À Saint Laurentdes-Autels, nos produits sont stockés, conditionnés, traités et expédiés à notre clientèle composée de particuliers, pharmacies et grossistes en France et à l’international, notre moteur de croissance depuis plusieurs années» indique Christian Seyrig, directeur général de PiLeJe (50 millions d’euros de CA). Fondée en 1990 par Christian Leclerc et Bernard Pinon, l’entreprise regroupe plus de 290 salariés répartis sur quatre sites, Paris, Ebreuil, Saint-Laurentdes-Autels et Champtoceaux (143 personnes). www.pileje-micronutrition.fr EM’INOX : investissements sur toute la ligne Ils investissent Cut West fait mousser son activité avec le rachat d’Embaltou L’atelier de découpe à façon Cut West (jet d’eau, fraisage, laser et presse) à Cholet développe une nouvelle activité de sous-traitance : la découpe de mousses de calage sur mesure. Une activité renforcée par l’acquisition en février de la société parisienne Embaltou (solutions de calage et de protection). « L’idée est de proposer davantage de produits propres, adaptables aux besoins de nos clients. Nous réalisons déjà des lambrequins, des tampons encreurs, des chablons et moules silicone. « Dans le même esprit, nous avons lancé en septembre une activité d’usinage de mousses sur-mesure. L ’ a cquisition d’Embaltou nous a permis de développer la conception et la réalisation de valises et mallettes - de dimensions standard ou personnalisées - avec des solutions sur mesure d’aménagement intérieur : flight cases, malles de protections pour le transport sécurisé de pièces Jean-Claude Brin et Luc Thimoléon ou d’équipements (outils, drones…), valises de démonstration... Un domaine à fort potentiel qui permet d’attirer une nouvelle clientèle», indiquent Jean-Claude Brin et Luc Thimoléon, dirigeants de Cut West (7 personnes). « Un coureur cycliste professionnel a récemment fait appel à nous pour le transport en avion de son vélo. Nous avons travaillé avec la police et la gendarmerie sur des mallettes de protection pour le transport des armes. Nous poursuivons enfin la fabrication de classeurs métal, l’une des spécialités d’Embaltou. Des produits haut de gamme très demandés dans le milieu hospitalier et l’architecture ». www.cut-west.com MG-Tech, une entreprise angevine qui investit EM’INOX poursuit l’optimisation de son outil de fabrication. La société de La Jumellière fabrique en soustraitance des pièces finies de serrurerie et de tôlerie dans différents domaines. Elle a fait l’acquisition d’une machine de découpe laser avec une capacité de découpe allant jusqu’à 20 mm pour l’acier. Elle a également investi dans une presse plieuse numérique nouvelle génération d’une capacité de 170 tonnes/3 mètres. « La nouvelle plieuse permet de gagner en qualité de pliage et d’exécution. Le laser permet d’élargir notre activité et de nous ouvrir de nouveaux marchés. Avec ces deux investissements, nous pouvons offrir des prix encore plus compétitifs, travailler sur de plus grosses séries et réduire les délais de traitement des commandes » précise Erwan Madelin, gérant d’EM’INOX. « Deux emplois ont été créés portant les effectifs à 8 personnes ». « Créée en 2007, EM’INOX dispose d’un parc de machines à commandes numériques capables de répondre à des marchés très divers : collectivités, professionnels de l’agencement, du bâtiment, de l’équipement de véhicules de transport en commun, du nautisme,… ou encore de l’industrie, où la demande est de plus en plus forte ». La société installée depuis septembre 2012 dans un bâtiment de 900 m2 passera très prochainement à 1700 m². www.em-inox.com MG-Tech (étude, conception et mise au point de lignes d’emballage et d’assemblage) a déménagé son site angevin à Champtocé-sur-Loire dans des locaux plus vastes (2 300 m²). Elle a doublé ainsi la surface de ses ateliers de production. Cet investissement permettra notamment de recevoir dans de meilleures conditions ses clients, d’optimiser le processus de production, d’avoir une 24 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 zone dédiée au pré-montage des machines et de répondre plus globalement à une croissance de l’activité. Selon Eric Gautier, directeur du groupe, « ce déménagement vient soutenir notre croissance. Le nouveau bâtiment offre un environnement de qualité qui permet de maintenir une collaboration pour nos salariés et nos clients. Le transfert de MG-Tech Angers dans des locaux plus vastes devenait indispensable. C’est une étape clé dans le développement de l’entreprise », tient à préciser Philippe Robart, directeur commercial et co-gérant du groupe MG-Tech. L’entreprise compte parmi ses clients des groupes notamment sur les marchés de l’agroalimentaire, de la pharmacie, de l’automobile. Le groupe MG-Tech emploie 45 collaborateurs sur deux sites. www.maineetloire.cci.fr Regard Christian MOREAU, Établissements Davy, Saint Florent-le-Vieil L’innovation en marche Une bonne dose d ’ innovation, une pincée de personnalisation et du sur mesure à volonté, c ’ est le cocktail du succès des Ets Davy à Saint Florent-le-Vieil. En 25 ans, l ’ entreprise qui conçoit 4 000 escaliers par an est devenue une référence sur le marché de niche des escaliers avec sa marque Escaliers Davy. Éts DAVY Zone d’Activité de Ribotte, 49410 St-Florent-le-Vieil Tél. : 02 41 72 77 54 www.davy.fr Président Christian Moreau Activité fabrication d’escaliers sur mesure Effectif 75 salariés Création 1989 CA 6.2 millions d’euros www.maineetloire.cci.fr D epuis 2007, et l ’ arrivée de Christian Moreau, une dynamique d ’ innovation a été mise en place pour défier la crise du secteur de la construction. Pour 2014, la marque vient une nouvelle fois de renouveler son offre commerciale avec une approche par ambiance sur trois univers : loft, maison neuve et maison rénovée. «Les attentes des clients évoluent. À côté des traditionnels escaliers en bois ou en métal apparaissent de plus en plus de produits multimatériaux. Nos gammes se sont adaptées pour répondre à ces demandes. L ’ innovation interne a été développée et structurée. Un bureau d ’ études R & D a été mis en place depuis un an. 50 % de notre offre d ’ escaliers sur mesure est nouvelle. Nous travaillons depuis plusieurs mois avec un designer pour répondre davantage aux attentes des particuliers. De l ’ autre, nous nous sommes rapprochés de la CCI pour aller audelà de l ’ innovation produit (1)». Un positionnement sur mesure Pour développer l ’ entreprise, le dirigeant a choisi de marier savoir-faire artisanal et performance industrielle. « Deux types d ’ escaliers sont proposés sur le marché, standards et surmesure. Dans le premier cas, le lieu d ’ implantation s ’ adapte à l ’ escalier. Dans le second, l ’ escalier s ’ adapte à la géométrie du lieu. Parce que l ’ espace disponible est rarement conforme aux plans. Notre valeur ajoutée, c ’ est la fabrication d ’ escaliers sur mesure, en bois, métal ou multi-matériaux et personnalisés». Depuis 2007, la gamme de l ’ entreprise a été rationnalisée. L ’ offre produit a été repensée pour tous les budgets, avec beaucoup plus d ’ options. « Nos clients partent d ’ un visuel générique qu ’ ils customisent et personnalisent en fonction des options proposées». Une petite révolution accompagnée d ’ importants investissements et de nouvelles méthodes de travail. « Ces évolutions ont été possibles grâce à l ’ adhésion de collaborateurs passionnés, de forts investissements en formation et l ’ intégration régulière de jeunes et d ’ apprentis. Une plus grande rigueur a été apportée dans différents domaines : respect systématique des normes en vigueur pour les escaliers, qualité des bois, mise en place d ’ une charte en matière de relations clients, travail sur l ’ amélioration de la sécurité des collaborateurs, tests de produits…». De nouveaux outils d ’ aide à la vente La marque - dont les capacités créatives sont nombreuses – a aussi relooké cette année ses supports de communication : logo, présentation de l ’ offre… et nouvelle gamme de supports commerciaux pour sa clientèle directe de professionnels du bâtiment. La nouvelle version du site internet aide les particuliers à personnaliser leur escalier : « Nous sommes les premiers sur notre marché à proposer sur notre site – et bientôt sur tablettes - un démonstrateur d ’ ambiance : « ESCAVISION 3 D ». Les professionnels du bâtiment ou les particuliers peuvent imaginer très tôt le futur escalier au travers de décorations intérieures. ESCAVISION 3 D permet de découvrir les escaliers par ambiance, de les visualiser en 3 dimensions, d ’ effectuer une rotation à 360°, de zoomer sur des détails, changer les essences de bois, les détails, les finitions, à volonté… et surtout de photographier le résultat final pour solliciter un devis auprès d ’ un professionnel du bâtiment». De quoi faire la différence auprès de sa clientèle de professionnels : « Nos technico-commerciaux et partenaires poseurs sont présents sur les trois quarts du pays. Notre volonté est de couvrir peu à peu l ’ ensemble du territoire. Pourquoi pas à l ’ international... mais plus tard ». Isabelle Baudry 1 ans le cadre d ’ un « Tremplin innovaD tion » réalisé avec la CCI de Nantes Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 25 ligne directe Echos La SLTS dans le groupe Lyonnais MFGI Le pôle mécanique du groupe Lyonnais MFGI a repris la Société Lambertoise de Tôlerie et de Serrurerie (SLTS), Cette entreprise de tôlerie fine, implantée à Saint Lambert-la-Potherie et Tanger, au Maroc, offre des compétences pointues en innovation et fabrication de sous-ensembles. Elle travaille pour la défense, l’aéronautique, le ferroviaire, le médical, la machine-outil. SLTS est membre du pôle de compétitivité EMC2 pour l’innovation dans les technologies de production. Elle est notamment certifiée EN9100 et EN15085. Dirigée par Hervé Ménard, SLTS emploie 150 salariés et a réalisé un CA de 13,4 M€ en 2012. Le pôle mécanique, dirigé par Michel Fraisse, réunit 15 sociétés et 700 salariés. www.slts-sa.eu Evolis rachète Cardpresso Evolis (Beaucouzé), leader européen des systèmes de personnalisation pour cartes plastiques, a pris une participation de 70 % dans la société portugaise CardPresso, spécialisée dans les logiciels de création de badges. Cette acquisition accélérera les développements de logiciels et soutiendra la commercialisation d’imprimantes. CardPresso est un logiciel de personnalisation pour cartes plastiques fonctionnant en environnements Windows et Mac. Il est disponible en plusieurs éditions et traduit en 18 langues. Depuis avril, il est intégré à l’offre commerciale « cœur de gamme » Zenius & Primacy, imprimantes lancées en 2011 et 2012. www.evolis.com D. Invest a repris Erco & Gener D.Invest a repris Erco & Gener (Saumur) et ses 31 salariés. Il s’agit de la 3ème entreprise de ce groupe d’électronique qui possède Sapelem (Beaucouzé) et Cequad (Jugnon-les-Lacs, Côtes d’Armor). « Il s’agit d’une très belle société», a déclaré Pascal Denoël, PDG de D.Invest, qui insiste sur les synergies à venir. Créé en 1981, Erco & Gener est un leader européen des modems industriels embarqués destinés à être intégrés dans des équipements de contrôle, de mesure ou de télégestion. Il conçoit et fabrique aussi des systèmes communicants, pour le marché français et l’export. Le savoir-faire de son bureau d’études lui permet de réaliser des développements « customs ». www.ercogener.com Développement industriel Terre de Marins, 20 ans et des projets Terre de Marins (CA : 22 M€ en 2013 et 120 salariés) affiche fièrement ses 20 ans et sa croissance. Elise et Michel Péault, fondateurs du groupe Publi-Impress, se sont lancés dans la création de leur marque « Terre de Marins » en 1994 au moment où de nombreux façonniers fermaient ou délocalisaient. « La société débute ses activités avec une collection Femme. Puis la famille s’agrandit avec les collections Homme, Enfant, Fille, Garçon et Layette. Aujourd’hui Terre de Marins, ce sont 2 millions de pièces et, depuis 2012, une organisation en mode multicanal avec 1000 points de vente en grandes et moyennes surfaces, un magasin à La Séguinière et un site marchand. En 20 ans, nous avons réussi à proposer un prêt-àporter pour toute la famille, réunissant nos valeurs et des matières de qualité à des prix corrects en GMS ». La marque crée cette année une collection capsule pour toute la famille de « marinières et vareuses », fils rouges dans l’histoire de la marque. Cette collection est disponible depuis avril dans 350 points de ventes. Un nouveau site marchand, fusionnant les sites vitrines et e-commerce, présentera les 1000 modèles de la marque. Et pour 2015, de nouvelles gammes de produits seront développées pour renforcer les offres sur les segments existants et conquérir de nouveaux marchés. axes : « L ’ amélioration de la performance interne pour allier bien-être et efficacité des salariés. L ’ innovation, pour continuer à nous différencier en développant de nouvelles idées. La gestion relation clients pour remettre ces derniers au cœur de notre démarche et impliquer davantage les salariés dans le résultat de leur travail». Pour avancer plus vite, Cyril Neveux vient d ’ intégrer le programme Dinamic initié par la CCI. Il y a six mois, l’entreprise Bonnel (restauration du patrimoine ancien et des monuments historiques, à Champigné) reprenait Adhéneo « la toiture » et Adhéneo « l’atelier » (Trélazé et Le Coudray Macouard en Maine-et-Loire, Loges en Josas près de Versailles). Elle s’était associée pour cela avec Kalam, partenaire madrilène spécialisé dans la rénovation de bâtiments et restauration de monuments historiques. Une société a été créée, Adhéneo Artisans du patrimoine SAS. Son capital est détenu à 70 % par la société espagnole et sa présidence est assurée par Renaud Bonnel. « Grâce au rachat de la société, 48 emplois ont été conservés. Le savoir-faire des Compagnons a été pérennisé. Dans un premier temps, il fallait rétablir une situation financière stable. A présent, la dynamique opérationnelle de l’entreprise de couverture s’oriente vers une sélection plus pointue des projets ». Les implantations locales, nationales et internationales de Bonnel et Kalam ont ouvert de nouvelles perspectives de développement. En retour, Adhéneo Maîtres Artisans SAS a apporté sa renommée en rénovation et ornementation des toitures de monuments historiques. Elle complète l’offre de Bonnel et Kalam en y ajoutant des activités de couverture et d’ornementation. Adhéneo Maîtres Artisans SAS emploie 48 salariés. [email protected] www.adheneo.com/fr/ www.terredemarins.fr Cousseau renouvelle ses énergies La société Cousseau (21 personnes à St André de la Marche), reprise l ’ été dernier par Cyril Neveux, met en place une stratégie de progrès baptisée « CAP 2018 ». Le chef d ’ entreprise s ’ est fixé l ’ objectif de doubler son CA d ’ ici 2018. Fondée en 1970, l ’ entreprise conçoit et fabrique des solutions innovantes pré-connectées (kits prêts à poser), en électricité, plomberie, chauffage et énergies nouvelles. Spécialisée dans l ’ habitat neuf, elle complète ses activités de « pieuvriste » par un service d ’ installation sur chantier. « Jusqu ’ en 2013, la société dépendait d ’ un grand groupe de BTP. Elle s ’ est industrialisée dans les années 80 et compte parmi ses clients des constructeurs, promoteurs, artisans principalement, mais aussi des particuliers du grand Ouest. Une zone géographique qu ’ elle souhaite peu à peu étendre ». Pour faire grandir l ’ entreprise, le dirigeant s ’ appuie sur trois 26 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 Adhéneo Maitres Artisans SAS www.maineetloire.cci.fr ligne directe Toute société peut désormais évaluer aisément son action en responsabilité sociétale des entreprises (RSE) grâce à un nouvel outil régional. Il lui suffit de préciser son niveau d ’ avancement par rapport à 15 principes d ’ actions prioritaires. Elle obtiendra ensuite sa note globale, visualisera ses points forts et ses axes de progrès. L ’ étape suivante est le recours au plan d ’ actions, en particulier dans les domaines où la performance RSE reste faible. Ce référentiel Pays de la Loire a été présenté le 27 février lors de la journée du développement durable et de la RSE organisée par la Région. Il a été commandé par celle-ci à la Chaire de développement durable d ’ Audencia, dirigée par André Sobczak. Les critères du référentiel pourraient à terme orienter la sélection des entreprises par le Conseil régional. A l ’ issue de cette journée, quatre entreprises et organisations des Pays de la Loire ont été récompensées pour leur engagement en matière de développement durable. En Maine-et-Loire, la nominée est l ’ Abbaye de Fontevraud. Parmi les autres candidats du département aux Trophées, le Centre de Congrès d ’ Angers et deux entreprises : Impact et Environnement à Beaucouzé Photo Occamat RSE : auto-évaluation et bonnes pratiques (cf rubrique « Regard » p.19) et Occamat-Occamiante à Noyant-la-Gravoyère. Pour Valérie Schneider, responsable d ’ évaluation AFAQ 26000 et consultante Alteractive, « loin du greenwashing, les collaborateurs d ’ Impact et Environnement sont d ’ authentiques hautes compétences qui savent allier justesse des analyses, veille, performance et recherche de solutions maitrisées. Et ce pour que leurs contemporains puissent prendre les bonnes décisions. Demandez-leur donc comment ils calculent leur participation à des activités locales de mécénat, vous y trouverez, en plus d ’ une méthode solide, des bonnes idées ! ». Stéphane Gerbaud, chef Les CCI et la RSE dans les Pays de la Loire Les CCI contribuent à la RSE. La Chambre de la Mayenne a lancé une démarche « Entreprise Durable et Rentable » (EDR). Un site dédié permet à l’entreprise de s’autoévaluer rapidement face aux trois aspects du développement durable et rentable : économie, social et environnement. Au-delà de cette démarche pédagogique, la CCI mayennaise a lancé un programme d’identification et de collecte des bonnes pratiques auprès des entreprises. De son côté, la CCI de Maine-et-Loire a édité une fiche résumant ce que peut apporter la RSE. Des fiches métiers RSE, rédigées avec la Chambre de métiers et de l’artisanat, seront prochainement diffusées aux professions concernées. 28 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 produit DD/RSO chez AFNOR Certification, d ’ ajouter : « Leur démarche est remarquable à double titre. L ’ entreprise connaît, pour le maîtriser, l ’ exigence du modèle d ’ évaluation AFAQ 26000 auquel elle s ’ est soumis. En plus, elle fait figure d ’ exception car très peu de consultants soumettent leur propre entreprise à l ’ exercice qu ’ ils mettent en œuvre chez d ’ autres ». Occamat-Occamiante et 2B Recyclage (250 personnes) appartiennent au pôle Démolition du groupe EPC. Elles sont spécialisées dans la déconstruction, le désamiantage, la démolition et la valorisation de déchets de tout type d ’ ouvrage, notamment de bâtiments de grande hauteur en configuration urbaine ou industrielle. Cédric Durand est le directeur Qualité-Sécurité. « Nous cherchions un système pour rendre plus efficaces nos échanges. Nous avons choisi la RSE car elle semblait correspondre à nos gènes. Sur le volet social, nos hommes et leur diversité sont la richesse de l ’ entreprise. Sur le plan environnemental, la gestion des déchets et de nos impacts est fondamentale dans le bon déroulement de nos chantiers. Enfin les parties prenantes (client, voisinage, institutionnels,…) sont des acteurs essentiels de la réussite de nos projets ». Le déploiement de la RSE a permis par exemple de mettre en relief des résultats auprès des parties prenantes. « Les riverains acceptent mieux les activités liées à la démolition car nos solutions techniques limitent le bruit, la poussière, les inconvénients de toute sorte... Nous allons à leur rencontre avant chaque début de chantier ; nous pouvons jusqu ’ à mettre en place si nécessaire un numéro vert à leur disposition pour toute information ou réclamation ». Autre partie prenante : les clients. « Notre encadrement participe aux groupes de travail des mairies, des groupes immobiliers... dont l ’ objectif est la satisfaction client. Nous avons amélioré les interfaces entre le bureau d ’ études, les travaux et les clients pour un meilleure qualité de service ». Quant aux salariés, la RSE prolonge une culture sécurité forte ancrée depuis plusieurs années. L ’ application de la RSE est ressentie comme une nouvelle opportunité, pas comme une contrainte. « La responsabilité sociétale des entreprises valorise le travail et structure les démarches, elle permet de fixer un cap. Elle n ’ est pas encore valorisée par les clients. Mais elle participe à notre volonté de nous différencier ». Alain Ratour www.maineetloire.cci.fr ligne directe Portrait d’élue : Laurence Gaté elle reçoit celle du magasin et de l’atelier. « Les femmes étaient rares dans l’automobile, surtout dans les services après-vente. Mon père m’a donné une formidable formation, le goût de l’exigence et du travail bien fait ». En 2000, elle devient présidente du groupe et de la holding actionnaire majoritaire. L’odeur du neuf, celle du cuir des sièges, mais aussi de l’huile de ricin et les vapeurs d’essence... pour Laurence Gaté, l’envie d’entreprendre et de manager a eu très tôt un parfum d’automobile. Son père dirigeait le Garage Moderne créé au départ avec son propre beau-père en 1963. « Mes parents travaillaient beaucoup, ils m’ont donné ce rythme ». Adolescente, elle donne des coups de main dans l’entreprise : hôtesse d’accueil, secrétaire après-vente, animatrice sur la foire-expo... tout en terminant ses études par une maîtrise d’AES. Elle entre dans l’entreprise familiale en 1982. Après la responsabilité de l’informatisation -« Cela m’a permis de prendre ma place »-, Elle dirige quatre concessions sur Angers (Avenir Automobiles, Garage Moderne, Real Automobiles, Danube Automobiles), deux à Nantes (LG Autos et Addict Autos) et AZ Auto à Saumur. Les concessions commercialisent plusieurs marques étrangères, « mais nous avons grandi avec le développement de Volkswagen Groupe France. Nous faisons partie des distributeurs historiques ». Le groupe réalise un CA de 90 millions d’euros et emploie 180 personnes. « Nous voulons nous démarquer par l’accueil du client et le conseil ». En 2000, Laurence Gaté est également élue présidente de l’Association des concessionnaires automobiles angevins qui organise chaque année le Salon de l’occasion. Sur le plan national, elle a participé à des conseils de marques où certains concessionnaires représentent leurs collègues auprès des constructeurs. Son dernier engagement en date est celui de membre de la Chambre de commerce et d’industrie de Maine-et-Loire. « J’ai été sollicitée et j’ai accepté. C’est très intéressant d’échanger avec des chefs d’entreprises des autres secteurs d’activité. J’ai d’abord participé à plusieurs commissions pour m’imprégner du fonctionnement de la Chambre ». Laurence Gaté a souhaité intégrer le dispositif Help. Des élus de la CCI rencontrent en toute confidentialité des chefs d’entreprises en difficultés pour les écouter et peut-être les orienter vers des dispositifs ou des solutions. « Cela fait du bien de s’investir dans autre chose que le business, de manière bénévole, comme mon mandat à la CCI. Depuis trois ans et demi que j’y suis élue, je ne peux que confirmer le rôle majeur que joue la CCI dans l’économie locale. Ses avis devraient même être davantage pris en compte par les collectivités locales ». Olympiades : billet vers la finale pour quatre apprentis de la CCI de Maine-et-Loire Le chemin jusqu’à Sao Paulo du 10 au 16 août 2015 sera long. Mais ils ont tous l’espoir d’atteindre, et pourquoi pas, remporter un titre aux finales internationales des Olympiades des Métiers. Ce sont les jeunes qui ont passé avec talent le cap des épreuves régionales. Près www.maineetloire.cci.fr de 300 candidats des Pays de la Loire se sont confrontés lors de ces rencontres, le 11 avril, au Parc Expo d’Angers. Parmi eux, un certain nombre d’apprentis du CFA de la CCI de Maine-etLoire, confrontés à de véritables prouesses techniques à dépasser et beaucoup de stress à canaliser. L’épreuve demandait également un engagement très fort de leurs formateurs pour la préparation des candidats, mais aussi l’organisation des rencontres régionales depuis la recherche de jurys... jusqu’au montage et démontage du stand ! 43 jeunes constituent l’équipe Pays de la Loire aux sélections nationales à Strasbourg, du 28 au 31 janvier 2015. Quatre sont apprentis au CFA de la CCI de Maine-etLoire. Deux sont en apprentissage au centre Eurespace de Cholet. Nathan Renoux, déjà titulaire du CAP Froid et Climatisation, est en Bac 3ème année TFCA (Technicien du Froid et du Conditionnement de l’Air). Son entreprise est la société Marc Ferrari à Gémozac (Charente-Maritime). Guillaume Trottier est en BP 2ème année Génie climatique. Il possédait déjà deux CAP en énergétique. Il se partage entre le CFA et la société Jean-Marc Lebrun à Châteauneuf-surSarthe. Deux autres apprentis suivent leur formation au Centre Pierre Cointreau à Angers. Alexandre Legras est en Bac Pro Terminale Cuisine. Il se forme en alternance au restaurant Le Bistrot à Angers. Quant à Mathilde Pauvert, en Bac Pro Première Restaurant, elle apprend la pratique auprès de Pascal Favre d’Anne. Ces jeunes vont suivre trois week-ends de coaching, piloté par la Région, en vue de la préparation de la finale nationale. Les formateurs techniques assureront la préparation de chaque candidat. Les Olympiades des métiers font concourir des jeunes âgés de 18 à 23 ans au niveau régional, national et mondial. Du BTP aux arts graphiques en passant par l’industrie, le secteur automobile, l’hôtellerie-restauration ou encore les métiers de service, plus de 40 métiers sont représentés. Les Olympiades sont organisées par le Worldskills, l’équivalent du Comité international olympique. En France, elles sont soutenues par les Régions et les secteurs professionnels concernés. Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 29 ligne directe Dispositif Alizé Pépinières et charte de renouvelé sur développement durable sur la zone le SaumuroisAnjou Actiparc des Landes à Tiercé Beaufortais Aménagement du territoire Quatre modules de pépinière artisanale sont livrés en juillet sur la zone Anjou Actiparc des Landes (Tiercé). Chacun offre 180 m² de stockage et ateliers et 30 m² de bureaux. Loués en bail précaire sur deux ans, ils feront ensuite l’objet d’un bail commercial 3-6-9. Ces modules s’adressent de préférence à de jeunes entreprises qui s’y développeront, puis s’installeront ensuite sur l’une des zones d’activités de la Communauté de communes. La zone occupe 27 ha à 15 minutes des autoroutes A11 et A 85. Elle dispose encore de 10 ha viabilisés, équi- pés du gaz naturel, d’un réseau numérique très haut débit et de l’assainissement. Elle bénéficie de la proximité de la gare de Tiercé et des 13 montées / descentes quotidiennes sur la ligne Angers-Le Mans. Une partie de la zone est dédiée à l’artisanat, au BTP et aux PME de la mécanique. L’autre doit recevoir des activités tertiaires et commerciales : actuellement, un supermarché, un cabinet dentaire et le futur siège de la Maison intercommunale Loir-et-Sarthe qui comporte aussi des cellules tertiaires. www.cc-loiretsarthe.fr 400 000 Apis mellifera sur le plateau de la Mayenne Dans le prolongement de l’accueil de moutons solognots et de baudets du Poitou sur l’ancien aérodrome d’AngersAvrillé et pour inscrire le quartier du Plateau de la Mayenne dans une démarche durable, la Sodemel a demandé à Fabrice Bonsergent, apiculteur à La Pouëze, d’installer 10 ruches sur ce vaste terrain désormais dédié à la biodiversité et à l’écopâturage, dans l’attente de sa totale urbanisation. Pour Didier Roger, de la Sodemel, « nous souhaitions garder cet esprit de biodiversité, de préservation d’espèces menacées comme le sont les moutons solognots et les abeilles bien sûr ». Des abeilles en ville ? Pourquoi pas ? Les récentes expériences tentées www.maineetloire.cci.fr dans des milieux très urbanisés ont montré que les abeilles s’adaptaient fort bien à cet environnement citadin et étaient à même de produire du miel. « Nous ignorons à ce jour si les abeilles produiront du miel car cela suppose des plantes mellifères dans leur proche environnement. Mais nous sommes confiants. L’abeille vole dans un rayon d’un peu plus d’un kilomètre pour trouver à se nourrir. Autour du Plateau de la Mayenne, elle aura de quoi faire, d’autant plus qu’une parcelle de quelque 5 000 m² sera ensemencée de plantes mellifères ». Et demain, qui sait si nous ne tartinerons pas nos petits déjeuners de miel estampillé « Plateau de la Mayenne » ? Echos Hôtellerie : 400 nouvelles chambres sous deux ans La crise a particulièrement touché le Saumurois en 2008 : un millier d’emplois industriels perdus dont un quart chez France Champignon. Le Fonds de Revitalisation Territoriale a été abondé par le groupe pour un montant de plus d’un million cent mille euros. Il a été également fait appel au dispositif national Alizé, décliné dans le secteur SaumuroisBeaufortais. Son principe : de grandes entreprises (Devillé, Carpenter, SKF, Merlin-Gerin Loire, Gratien-Meyer...) apportent un appui en compétences à des TPE-PME. Environ 57% de la somme réunie ont été attribués au dispositif FRT Alizé qui réunissait 14 entreprises, 5 collectivités et 5 institutionnels. Piloté par la CCI de Maineet-Loire, il appuie les projets de PME qui ont bénéficié intégralement de ces fonds. Si 260 emplois avaient été supprimés chez France Champignon, le dispositif a permis d’en recréer 412 sur trois ans. 99 entreprises ont été concernées dont 52 dans l’industrie, 27 dans les services aux entreprises, 12 dans le BTP et 8 dans le végétal. Les trois quarts des emplois créés sont des postes d’ouvriers ou employés. Une nouvelle convention va couvrir les années 2014-2016. La CCI a été à nouveau choisie comme opérateur local, pilote et animateur du dispositif. Par ailleurs, elle va lancer Alizé sur le Segréen sous la responsabilité du Conseil Territorial de la CCI. En Maine-et-Loire, 170 hôtels, hôtels-restaurants et résidences hôtelières accueillent une clientèle d’affaires ou de touristes dans 4 900 chambres. En 7 ans, une vingtaine d’établissements ont disparu. « L’offre se déplace vers les centres urbains, avec des capacités plus importantes et une montée en gamme, à cause du prix du foncier. Elle se paupérise en milieu rural, relève Jean-René Camus, président de la Commission Tourisme de la CCI. De fait, presque la moitié des chambres sont proposées par les 54 établissements (48 % du total des chambres du département) ouverts sur et autour d’Angers. Une autre forme d’hébergement a vu le jour récemment : les résidences hôtelières dont la capacité d’accueil a progressé de 12% entre 2010 et 2013. A l’exception de Tours, Angers Loire Métropole dispose d’une offre comparable à celles d’autres agglomérations de taille comparable : environ 2 000 chambres. Angers est bien loin derrière Nantes et ses 5700 chambres. Dernière inauguration en date : le 21 Foch à Angers avec 14 chambres 4 étoiles et le complexe hôtelier Loire & Sens à Juigné-surLoire avec 35 chambres. Dix projets sont en cours de réalisation ou de réflexion dans la région angevine. Ils mettraient sur le marché plus de 400 chambres et pourraient créer environ 70 à 80 emplois. D’autres opérations pourraient également impacter l’agglomération angevine très prochainement : l’hôtel troglodyte de Louresse-Rochemenier (3*), la réouverture de l’hôtel à l’Abbaye royale de Fontevraud (4*)ou la création d’un 43 chambres du château de Parnay (4-5 étoiles) en 2016. La question d’un futur hôtel au Centre des Congrès reste en suspens. Ces données sont issues de l’Observatoire de l’hôtellerie, réalisé par la CCI à la demande des professionnels soucieux d’avoir une meilleure visibilité sur le rapport offredemande en matière d’hébergement sur l’agglomération. Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 31 Enquete A l’heure où la presse imprimée stagne ou recule, la presse en ligne est en pleine croissance. En Maine-et-Loire, les deux quotidiens et quatre périodiques ont franchi le pas, financés par des abonnements et/ou la publicité. Le modèle économique reste à trouver. Presse numérique en Anjou : L e Monde » où « le centre de gravité se déplace vers le web », est le modèle du genre en France : des supports print (papier) avec le quotidien et des magazines, le web (via les sites Internet, les mobiles et, surtout, les tablettes, supports naturels de la consommation de presse en ligne) et des formats (fils de discussion, réseaux sociaux...). La presse écrite intègre de plus en plus Internet dans sa stratégie pour capter de nouvelles audiences, les fidéliser, développer de l ’ interactivité. La croissance attendue du marché de la presse en ligne est estimée à 45 % par an, à l ’ heure où la presse imprimée recule. La presse numérique devient l ’ égal de la presse imprimée. En 2009, elle obtient un statut. En janvier de cette année, le Gouvernement accorde aux deux presses le même taux de TVA à 2,1 %. Les revendications de la presse en ligne se focalisent désormais sur les annonces légales, toujours réservées aux titres papier payants par un décret de 1955. La dématérialisation de ces annonces, recommandée par l ’ Union européenne, n ’ a pas encore trouvé d ’ écho dans le droit français. En Maine-et-Loire, le pionnier de la presse numérique fut Jean-Pierre Bretaudière, créateur et actionnaire principal d ’ Angersjournal.fr. Lancé en 2001, ce quotidien du soir en ligne proposait une douzaine de sujets magazines, interviews. Il avait fait le pari de se financer uniquement par la publicité, vendue par une régie 32 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 intégrée. Un challenge certainement impossible à relever car la pratique d ’ Internet était loin de ce qu ’ elle est aujourd ’ hui. Angers Journal disparut faute de ressources. En 2014, le département compte plusieurs organes de presse d ’ actualité qui ont adapté leur offre éditoriale aux nouveaux usages. Ils forment le paysage de la presse numérique en Maine-et-Loire, aux côtés de blogs, portails, intégrateurs d ’ informations, comme angers.villactu.fr ou my-angers.info. Leurs rédactions permanentes se partagent entre les écritures pour le print (papier) et le numérique. Les encarts publicitaires fournissent la plus grande partie des recettes, voire l ’ intégralité en l ’ absence de système d ’ abonnement. Presse quotidienne : Le Courrier de l ’ Ouest et Ouest France Aux côtés de Presse-Océan et Le Maine Libre, Le Courrier de l ’ Ouest représente la plus grande diffusion des Journaux de Loire (groupe SIPA OuestFrance) avec 99 000 exemplaires/jour. Il compte quatre éditions en Maine-etLoire (Angers, Nord-Anjou, Saumur, Cholet) et une pour les Deux-Sèvres. Le site internet Courrierdelouest.fr, lancé en 2012, a été récemment modernisé. Il présente l ’ information des territoires et permet d ’ accéder en plus à l ’ édition du journal en numérique. En février 2014, il a enregistré 900 000 visites, en progression de 60 % en un an. Matthieu www.maineetloire.cci.fr Macaire-en-Mauges, Baugé et Beaufort-en-Vallée. Ils seront étendus à une centaine de communes où sont présents les Journaux de Loire ». En mars, Le Courrier de l ’ Ouest a lancé la version numérique du journal accessible à l ’ acte ou en abonnement, chaque matin, dès 5 h. sur le site ou via le kiosque d ’ Apple et d ’ Androïd. C ’ est en 1998 que Ouest-France a lancé son site www.ouest-france.fr : actualité locale, nationale et internationale sur fonds de textes, vidéos et photos. Un dispositif d ’ alertes permet d ’ être informé en temps réel sur une commune particulière. En Maineet-Loire, le site se décline en quatre sous-sites : Angers, Cholet, Segré et Saumur depuis 2009. Depuis juin 2013, il est possible de s ’ abonner à l ’ édition de son choix sur tout support (PC, tablette, smartphone) dès 5 h du matin. Cette édition est complétée depuis novembre 2013 par une édition du soir à 18h une première pour un quotidien français - sur le kiosque d ’ Apple. Un autre site www. ouestfrance-entreprises.fr est Quatre magazines Angers Mag A l ’ inverse des titres précédents, Angers Mag a connu des débuts numériques. En janvier 2009, s ’ ouvre le site web www.angersmag.info « avec un regard neuf ou décalé » sur l ’ actualité et l ’ information de la région angevine. Les internautes sont à 90 % ligériens dont 50 % d ’ Angers et 40 % de Nantes. En octobre 2012, parait le magazine papier, Angers Mag, distribué chaque mois sur la zone d ’ attractivité d ’ Angers. Une version pour tablettes et téléphones intelligents est en préparation. Sa présentation et son contenu s ’ inspireront du site et du magazine. D ’ autres innovations sont à l ’ étude. A l ’ origine de ses supports, Yannick Sourisseau, gérant de la société de presse et de communication Ouest eMedia Presse, en association avec Yves Boiteau. « Nous de l’encre à l’écran La presse écrite intègre de plus en plus Internet dans sa stratégie pour capter de nouvelles audiences Fuchs est président des Journaux de Loire depuis 2009. « Le site est accessible gratuitement sur tous les supports PC, Smartphone et tablettes. Il propose une information en continu, heure par heure, sous forme de textes courts illustrés, de directs, mais aussi de vidéos et de galeries photos. Il est de ce fait complémentaire à la version papier dont la vocawww.maineetloire.cci.fr tion reste l ’ approfondissement des sujets locaux, mais aussi nationaux et internationaux». Des projets de développements sont également en cours. « Nous expérimentons la mise en ligne d ’ informations de proximité, rédigées par nos correspondants, pour les communes de plus de 5 000 habitants. Des tests sont effectués sur Chalonnessur-Loire, Trélazé, Saint consacré à « l ’ actualité économique du Grand Ouest ». jactiv.ouest-france.fr s ’ adresse aux jeunes. Une newsletter envoyée chaque matin avant 7 h traite des événements, des nominations. Ouest-France a ouvert d ’ autres sites spécialisés (immobilier, emploi, automoto...) sans oublier le portail Maville.com avec tous les bons plans des villes de France, dont Angers et Cholet. aurions pu renforcer le site plutôt que lancer une revue. Mais il n ’ existe pas encore de modèle économique web. Les annonceurs locaux sont encore frileux et s ’ interrogent sur leur visibilité sur Internet. Le numérique reste notre objectif final ». Ouest eMedia Presse organise des débats, travaille pour d ’ autres supports, édite des numéros spéciaux (festival Premiers Plans...), anime des formations liées au métier de journalisme. « Un dossier a été déposé auprès de la Commission paritaire des publications et agences de presse pour devenir structure de presse agréée. Cela nous permettra de bénéficier d ’ aides Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 33 du ministère de la Culture pour financer des journalistes ou acheter du matériel pour développer du numérique ». Saumur Kiosque « Notre ambition est de faire un journal purement local et de le faire bien, résume Patrick Robert, gérant de l ’ agence de communication Ignis (Angers et Saumur). Nos développeurs avaient créé un système de gestion de contenu en interne pour lequel Saumur Kiosque a servi, à l ’ origine, de laboratoire ». En 2009, il est devenu un vrai titre au lectorat saumurois pour l ’ essentiel. Quelques mois après, la newsletter bihebdomadaire était mise en ligne, adressée aujourd ’ hui à plus de 11 000 destinataires. Le site est adapté à la lecture depuis une tablette ou un smartphone. Saumur Kiosque se finance à hauteur de 85 000 euros par an par la publicité sur le site et la newsletter. Patrick Robert reconnait lui aussi que le modèle économique de la presse en ligne reste floue. « Personne ne veut payer en France sauf pour obtenir une information pertinente. C ’ est le cas de Médiapart qui a fait exploser l ’ affaire Cahuzac. Ce titre vit sans publicité avec les rentrées de ses 85 000 abonnements ». Patrick Robert réfléchit à des éditions locales sur Chinon, Thouars et Loudun. Il est aussi intéressé par le projet du Syndicat de la presse en ligne, auquel il appartient, de mutualiser des annonceurs nationaux. « De toute façon, la presse papier va disparaître. Selon le Syndicat, sa fin est prévue pour 2017 aux EtatsUnis et pour 2029 en France ». « Le lecteur doit pouvoir consommer l’info quand il veut, comme il le veut » Le Journal des Entreprises alterne des flashs et des émissions. « Le lecteur doit pouvoir consommer l ’ info quand il le veut, comme il le veut. La possibilité de podcaster les émissions va dans le sens de cette info à la carte ». Anjou Eco Le Journal des Entreprises, mensuel économique né en 2003, est présent dans 27 départements. « Nous ciblons les grands pôles économiques. En-dessous d ’ un certain seuil d ’ entreprises présentes, il n ’ y a pas d ’ intérêt à s ’ implanter », avertit l ’ éditeur Patrick Richard, PDG de Manche Atlantique Presse (Nantes) et directeur de la publication. Le Maine-et-Loire est regroupé avec la Mayenne dans la même édition régionale depuis le début de l ’ année. Le site web est adapté aux mobiles et tablettes numériques. Les informations sont accessibles par abonnement. Une newsletter est diffusée chaque semaine. Depuis octobre 2013, la Radio des Entreprises sur Internet 34 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 tations de la CCI. Pour faciliter la consultation du magazine envoyé cinq fois par an à 25 000 entreprises, le site www. anjoueco.fr a été mis en ligne fin 2009. « Cette réactivité nous permet de mettre en ligne les communiqués de presse relatifs à l ’ économie du département que nous recevons. Nous faisons de même pour les brèves à paraître dans le prochain magazine. Un formulaire de contact permet à des lecteurs du monde économique de faire part de leur actualité. Ce sont souvent de nouvelles entreprises qui cherchent à se faire connaître ». Depuis le début de cette année, une interface graphique permet à ce site d ’ être lu sur tablettes, smartphones... Les entreprises faisant l ’ objet d ’ un article sont géolocalisées sur une carte du Maineet-Loire. Le compte Twitter @ AnjouEco est suivi par plus de 1 200 followers. Si la formule a évolué dans son rubriquage et dans sa ligne graphique, la ligne éditoriale est toujours restée la même : mettre en avant les femmes et les hommes, quelle que soit la taille de leur entreprise, qui font avancer l ’ économie du Maine-et-Loire. Ce sont autant Alain Ratour de success stories et de bonnes pratiques dont peuvent s ’ inspirer les lecteurs, chefs d ’ entreprise euxSoyez rédacteur mêmes. Le magazine de votre magazine permet aussi de faire Anjou Eco ! découvrir des prestataires ou fournisseurs N’hésitez pas à nous communiquer des informations locaux à des entresur l’activité de votre entreprise. prises qui auraient été tentées de les cherContact : Dominique Gruson cher dans d ’ autres 02 41 20 54 04 départements. Anjou [email protected] Eco informe aussi sur les actions et orien- www.maineetloire.cci.fr ligne directe L’économie en mode alternatif d ’ héberger, par exemple, des startups. Un moyen peut-être de diffuser l ’ innovation autrement. D ’ après le cabinet Accenture (*), elle aurait pesé en 2013 quelque 266 milliards d ’ euros et bousculerait déjà l ’ économie classique : l ’ économie collaborative, lame de fond ou nouvelle bulle ? Mais d ’ où sortent ces noms à la consonance curieuse, voire ludique ? Blablacar, Carpooling… (covoiturage), Buzzcar, Oui-Car (autopartage), Airbnb (location d ’ appartements), dont le fondateur Brian Chesky était présent au dernier sommet de Davos pour évoquer la « share economy », MyMajor-Company, Ulule - premier site de financement européen KissKissBankBank - plateforme de financement participatif dédiée aux projets créatifs et innovants - Babyloan, Bluebees (microcrédits)… D ’ une nouvelle tendance émergente, en plein boum. Bienvenue dans l ’ économie collaborative. D errière ce phénomène, il faut y voir l ’ essor d ’ un nouveau modèle économique où les consommateurs ne sont plus simplement des acquéreurs, mais participent activement à la conception au financement et à la redistribution des produits. Face à ce changement profond à la fois économique et sociétal, les startups sont les premiers acteurs à monter au créneau, notamment dans le domaine automobile et touristique, avec le succès d ’ AirBnb ou Blablacar. L ’ adoption de la consommation collaborative par le grand public a entraîné la création de nouvelles entreprises qui facilitent les échanges des biens et des services. L ’ essor de cette nouvelle culture a été fortement favorisé par des facteurs sociaux, économiques et technologiques : le succès des réseaux sociaux et des téléphones mobiles, les plateformes de paiement en ligne qui donnent non seulement la possibilité de se connecter, mais aussi de s ’ échanger. Ce nouveau « social business » est en passe www.maineetloire.cci.fr de bousculer les métiers traditionnels comme l ’ hôtellerie, le tourisme, le transport… Selon Brian Chesky, nous passerons bientôt d ’ une économie physique, où l ’ on échange des biens et services, à une économie où l ’ essentiel sera le partage d ’ expériences, prédisant à l ’ horizon 2020, plus de 10 millions d ’ entreprises dans le secteur de la « share economy ». L ’ Observatoire Cetelem explique le développement rapide de ces sites par deux motivations : le désir des consommateurs de payer moins cher et celui d ’ avoir un comportement plus éthique, en évitant la surconsommation. Pour les plus enthousiastes, ces sites annoncent une révolution économique. Selon Benjamin Tincq, confondateur de Ouishare, réseau d ’ entrepreneurs de l ’ économie collaborative, « c ’ est le troisième âge de l ’ Internet : après le Web statique, le Web social, place aux plates-formes qui transforment la vie quotidienne ». Les entreprises dites traditionnelles, jusque là quelque peu frileuses à tenter la « share experience » commencent à se tourner vers ce type d ’ entraide ainsi que vers le Barter (concept d ’ échange inter-entreprises de marchandises et de services). Version moderne du troc dépoussiéré, remis au goût du jour par des plateformes online type réseaux sociaux BtoB, ce mode de commerce, peu connu et pratiqué en hexagone contrairement aux pays anglo-saxons, n ’ en est pas moins efficace dans le contexte économique actuel. A titre d ’ exemple, le réseau communautaire b2b en-trade (première Bourse aux échanges inter-entreprises online avec aujourd ’ hui plus de 1800 entreprises référencées) propose aux PME d ’ échanger et de troquer services et produits. Se diffuse également le concept de bureaux partagés. Pour l ’ heure, ces solutions sont davantage plébiscitées par les petites que par les grandes structures. Mais le concept de bureau partagé pourrait tout à fait s ’ adresser à de grands groupes, en leur proposant Reste à voir si les industriels et les distributeurs vont intégrer ces initiatives à leurs modèles. Sachant que 52% des Français souhaitent mieux consommer (optimiser leurs dépenses, accéder à des produits de qualité et si possible agir de manière citoyenne), ils n ’ auront d ’ autre choix, à terme, que de modifier leurs stratégies. A l ’ instar du marketing frugal (ou comment augmenter la valeur perçue par le consommateur tout en gardant un coût minime), certaines grandes marques et enseignes - Renault, Procter&Gamble, Nokia... – s ’ inspirent déjà de cette pratique en vigueur dans les pays émergents comme un levier pour doper la consommation de clients liés par des contraintes budgétaires même si cette réponse est encore incomplète. Car, au delà de son caractère « responsable », la consommation collaborative attire car elle est synonyme d ’ un renouvellement de l ’ expérience client, mêlant technologie et lien social. La généralisation de la consommation collaborative devrait avoir des conséquences importantes pour les industriels : ils fabriqueront certainement moins de produits, plus durables et réparables, transformant progressivement leur schéma actuel de vente en un schéma de vente de services-produits. Avant que l ’ économie collaborative ne vienne bousculer les modes organisationnels bien implantés, ses acteurs devront, au préalable, trouver des modèles économiquement viables. Marianne Bourgeois (*) Accenture : entreprise internationale de conseil en management, technologies et externalisation Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 35 La ccI de MaINe-eT-LOIRe fORMe Les cOLLabORaTeuRs quI feRONT La ReussITe de vOTRe eNTRepRIse ligne directe Comment valoriser la recherche universitaire « Grésil en avril, profits en péril ! ». La formule est de Jean-Louis Bertrand, professeur de finance à l’ESSCA. La plateforme Internet qu’il a conçue calcule l’impact des aléas climatiques sur l’activité des entreprises. Des pertes qui représenteraient un quart du PIB. Jean-Louis Bertrand a cofondé Météoprotect, PME pionnière de l’assurance météorologique, puis en a pris la direction du développement. P our mener son projet à bien, il a bénéficié d ’ une subvention de 80 000 euros dans le cadre du dispositif MPIA (Maturation de Projets Innovants en Anjou). Depuis six ans, ce dispositif d ’ Angers Technopole s ’ adresse aux laboratoires de recherche du Maine-et-Loire qui souhaitent valoriser leurs travaux en applications industrielles ou commerciales. « MPIA n ’ a pas d ’ équivalent en France, précise Christophe Angot, directeur d ’ Angers Technopole. Chaque année, nous visitons les Universités et grandes écoles du département pour rencontrer les chercheurs et les inciter à déposer un projet. Ils peuvent ainsi disposer d ’ un ingénieur de valorisation, faire une www.maineetloire.cci.fr étude de marché et se préoccuper de la propriété intellectuelle de leurs découvertes ». L ’ autre originalité du dispositif est la forte implication des collectivités locales, BPI, Région et Angers Loire métropole. Depuis l ’ origine, sept établissements de formation supérieure ont fourni 40 dossiers, venus des différentes filières. 25 ont été financés après une présélection et une sélection finale, avec participation des industriels, sur des critères technicoéconomiques. En 2013, l ’ enveloppe moyenne était de 75 000 euros. L ’ Université et les grandes écoles sont aussi sur le terrain de la valorisation de la recherche. La loi du 12 juillet 1999 sur l ’ innova- tion et l ’ action du Conseil régional les ont incités. Jean-Luc Courthaudon, professeur de biochimie à l ’ IUT Angers-Cholet, est vice-président de l ’ Université d ’ Angers, délégué à la valorisation scientifique. Il dirige le SAIC (Service d ’ activités industrielles et commerciales), chargé de la valorisation et des relations avec les entreprises (dépôt de brevets, licences, création de start-up... soit 450 000 € de contrats par an et 44 familles de brevets dont les 2/3 en santé). La situation évolue en 2012 avec la création par l ’ Etat des Sociétés d ’ Accélération du Transfert de Technologies (SATT). Ces SAS semipubliques valorisent la recherche des Universités et grandes écoles. Leurs équipes possèdent des expertises indispensables au transfert de technologie : propriété intellectuelle, gestion de projets, droit, marketing et commercialisation. Les Pays de la Loire et la Bretagne sont rattachés à la SATT Ouest Valorisation (Rennes). « La SATT est un prestataire de services, doté de 70 millions d ’ euros pour investir dans des projets de R&D. Mais l ’ Université reste le pilote qui signe les contrats entre laboratoires et entreprises et reste propriétaire des licences et des brevets. A nous de veiller au bon compromis entre l ’ équilibre économique de la SATT par la vente de brevets à des entreprises et l ’ émergence de start-up locales liées à cette recherche. Notre territoire doit être valorisé ». le remplaçons par un service de partenariat et d ’ innovation au sein de la Direction de la Recherche. Il gérera les relations avec les partenaires socio-économiques, les pôles de compétitivité, les entreprises, Angers Technopole, le CHU ». En création également, un comité local de valorisation qui articulera ces activités au sein de la métropole angevine. Piloté par l ’ Université, il se concentrera sur l ’ information et la détection. « Pour éviter, par exemple, qu ’ un laboratoire ou une entreprise fassent l ’ objet de démarches de prospection successives en ordre dispersé ». La valorisation de la recherche prend d ’ autres formes. Le transfert technologique de découvertes depuis un laboratoire vers l ’ industrie peut donner lieu à une transaction financière et prendre la forme d ’ achat de brevet, de coopération. Autre voie : l ’ incubateur d ’ Angers Technopole qui accompagne, sur les plans technique, humain et financier, des porteurs de projets innovants jusqu ’ à la création de leur entreprise. En 10 ans, une trentaine d ’ entreprises sont nées dans l ’ incubateur. Le dispositif CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) participe aussi de cette valorisation. Il subventionne les entreprises qui embauchent un doctorant pour le placer au cœur d ’ une collaboration de recherche avec un laboratoire public. Les travaux aboutiront à la soutenance d ’ une thèse en trois ans. Une vingtaine de doctorants CIFRE issus de l ’ Université d ’ Angers sont actuellement en poste dans des entreprises. Alain Ratour Tant Angers Technopole que l ’ Université souhaitent que se renforce le travail d ’ interface entre chercheurs et entreprises. Or le SAIC s ’ est trouvé vidé de sa substance avec la création de la SATT. « Cette année, nous Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 39 Enquete Pôles de compétitivité, clusters... Pôles, filières, clusters, grappes d’entreprises... autant de vocables à périmètre pas toujours très précis, mais porteurs d’avenir et de promesses. Ces nouvelles formes de travail en réseaux se renforcent en Maine-et-Loire. L e mouvement est né du retour des politiques industrielles, disparues dans les années 90, de la mondialisation et de la concurrence low cost, d ’ une nouvelle génération de dirigeants formés à l ’ international et au travail collaboratif. Des « noyaux durs » de 4 ou 5 entreprises se sont créés à la suite du rapport du député Christian Blanc en 2004. Ce rapport suggère de redynamiser la croissance en créant des « pôles de compétitivité », combinant, sur un territoire, des entreprises, de la formation supérieure et de la recherche. Ces pôles sont partenaires de projets innovants communs. Ils recherchent une masse critique pour une compétitivité et une visibilité internationales. « La CCI de Maine-et-Loire a joué un rôle déterminant pour faire émerger des filières et les structurer, rappelle Jean-Yves Fouché, vice-président Appui aux entreprises/industrie de la CCI. En 1982, elle joue un rôle moteur dans la création du PRIA, le Pôle de recherche et innovation à Angers. Le pôle Végétal, amorce de Végépolys, est né de ces rapprochements. La CCI a joué un rôle de catalyseur en incubant six clusters : pôle Enfant (devenu Nova CHILD) en 2004, électronique professionnelle et menuiserie en 2006-2008, équipementiers du luxe en 2009, aéronautique en 2012 et Silver Economie en 2014. Pôles de compétitivité : objectif « Innovation » Quatre des 71 pôles de compétitivité français se trouvent en Pays de la Loire : 3 sur Nantes (iDforCAR, EMC2, Atlanpole Biothérapies) et 1 en Maine-etLoire, Végépolys. Nova CHILD est une structure proche. Végépolys (375 adhérents, 30 000 emplois) est pôle de compétitivité international du végétal depuis 2005. Son ambition : créer et produire des végétaux respectueux de l ’ environnement, de la santé et de la biodiversité. Il accompagne des projets collaboratifs et les labellise pour qu ’ ils obtiennent des soutiens financiers. 160 projets ont été labellisés dont 75 financés en partie par la Région et l ’ Etat (47 M€). Parmi les actions fortes du pôle, VIBE (Vegepolys International Business Event). Les 9 et 10 octobre 2013 à Angers, plus d ’ une vingtaine d ’ entreprises d ’ Europe, d ’ Afrique ou d ’ Amérique latine ont rencontré des membres du pôle en vue de partenariats commerciaux ou scientifiques, voire d ’ implantations. Végépolys va s ’ étendre par ouverture d ’ antennes (comme Orléans pour le Centre) ou conventions de mutualisation avec d ’ autres pôles, comme 40 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 Atelier Les Ateliers Perrault Perrault, membre du Réseau du Bellay « La CCI de Maine-et-Loire a joué un rôle déterminant pour faire émerger des filières et les structurer » Terralia (filières fruits & légumes, céréales, vigne et vin du Sud-est). La CCI apporte sa contribution en veille et prospective avec un programme d ’ actions individuelles et collectives. Une restitution annuelle met en lumière les mutations fortes et les ruptures attendues sur les marchés du végétal. Nova CHILD, réseau européen dédié à l ’ innovation et au bienêtre de l ’ enfant, réunit industriels de dix secteurs d ’ activité (mode, alimentaire, mobilier, jouet, puériculture, hygiène...), chercheurs et écoles supé- rieures. Les recherches sont menées autour de trois axes : hygiène, santé, bien-être et nutrition ; sécurité, confort et design dans l ’ équipement ; services, loisirs, petite enfance. Plusieurs actions récentes sont emblématiques. Le Living Lab est un outil de test produits pour entreprises. Microcosmes est un événement d ’ exploration de sujets et de tendances de pensée liées à l ’ enfant, aux modes éducatifs et modes de vie. MANOE cherche de nouveaux produits agroalimentaires accessibles à tous les enfants, y compris allergiques. Nova CHILD offre www.maineetloire.cci.fr le « Je » collectif « Des Réseaux et des Hommes » : l’évènement interclusters 2014 © glo pphy - Fo toli a BD La rencontre « Des Réseaux et des Hommes », le 5 juin à Terra Botanica était une première. Elle était organisée par la CCI en partenariat avec huit clusters ancrés en Maine-et-Loire : Nova CHILD, Végépolys, WE Network, S2E2, Réseau du Bellay, Silver Economie et cluster des équipementiers de l’aéronautique. Cette manifestation s’adressait aux dirigeants d’entreprises intéressés par le travail en réseau. Des ateliers ont permis l’échange autour d’exemples de projets réussis (prescription, promotion, salon, prise d’affaires, développement de produits…) présentés par les acteurs de ces clusters. Un intervenant québécois, Guy Richard Cloutier, a clôturé cette matinée inédite. Ce « serial entrepreneur », également conseil d’entreprises, d’instances gouvernementales et d’institutions financières en Europe, Amérique et Asie, a évoqué son expérience et sa vision du travail en réseau. Il a publié deux ouvrages sur le sujet : « Le pouvoir du futur » et « Les règles d’or ». son expertise dans la connaissance et l ’ innovation autour de l ’ enfant et de sa famille : la CCI apporte son soutien en intelligence économique et en veille stratégique. Des entreprises du Maineet-Loire adhèrent au pôle de compétitivité S2E2 (Smart Electricity Cluster). Ce pôle, labellisé en 2005, est dédié à l ’ électricité intelligente. Il rassemble plus d ’ une centaine d ’ adhérents dans les régions Centre (siège à Tours), Limousin et Pays de la Loire. Tous travaillent sur des solutions technologiques pour l ’ efficacité énergétique, en particulier dans l ’ optimisation de la gestion de l ’ énergie électrique. Ces technologies optimisent sa gestion en développant des réseaux intelligents. www.maineetloire.cci.fr Les clusters : objectif « marchés et performance » Pour soutenir d ’ autres activités que celles labellisées « Pôles de Compétitivité », des Régions ont lancé à partir de 2006 des politiques de filières aux objectifs commerciaux. Un cluster est une concentration géographique d ’ entreprises, soustraitants, prestataires de services et institutions (formation, recherche...) d ’ une même filière. Concurrentes, ces entreprises deviennent néanmoins partenaires, partagent des expé- riences, des réseaux de compétences, très utiles dans une démarche innovante. L ’ émergence d ’ un cluster tient d ’ abord à la « cristallisation » d ’ un noyau dur de dirigeants, convaincus que l ’ engagement collectif permet d ’ aller plus loin, plus vite. Les pouvoirs publics subordonnent leurs aides à la réalité des coopérations engagées. La politique des filières veut en finir avec les aides individuelles aux entreprises. Elle cherche à ce que les PME et TPE sortent de leur isolement. Il est important d ’ agir en collectif sur certains sujets : innovation, international, conquête des marchés.... Mais le résultat du travail n ’ est pas immédiat. Le travail en réseau est un apprentissage. L ’ adhésion à un cluster donne droit à apporter du temps, à utiliser des équipements...Ce n ’ est pas un guichet où on se présente pour dire : « J ’ y ai droit ! ». Le travail collaboratif permet de gagner du temps. Mais il faut savoir en investir pour en gagner... We Network Applications : l ’é lectronique industrielle Basée à Angers, We Network (West Electronic & Applications Network) est né en janvier de la fusion du cluster LEA Valley et du centre de transfert technologique Astinov. Il compte 200 adhérents (à moyen/long terme plus de 400). Son enjeu : faire rayonner les acteurs de l ’ électronique professionnelle (conception et production) à l ’ échelle européenne, à partir du programme d ’ un « Campus de l ’ électronique ». Celui-ci, à l ’ instar de l ’ IRT Jules Verne sur la mécanique/matériaux, fédère écoles, universités avec les entreprises cœur de métier, intégrateurs, PME, ETI et groupes industriels. Le Campus comprendra un groupement d ’ intérêt scientifique, un groupement interclusters, la plateforme technologique PLEIADE, centre technique de l ’ électronique professionnelle (à l ’ instar du CETIM dans la mécanique). Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 41 groupes de travail ont été lancés par la CCI 49 : humaniser les technologies ; adapter le bâti ; communiquer sur l ’ offre et la rendre accessible ; adapter les objets et les services du quotidien. La CCI a également conçu un bulletin de veille mensuel qui apporte un regard stratégique sur les marchés futurs de la Silver Economie. Menuiserie Avenir : les Pays de la Loire au 1er rang national Basée à Cholet, l ’ association Menuiserie Avenir est née en 2010. Elle réunit 37 industriels des Pays de la Loire, concepteurs et fabricants de fenêtres, portes, fermetures, vérandas, portes de garage, portails et clôtures en bois, aluminium ou P.V.C. (10 000 personnes, 1,5 milliard de CA). Ce cluster a imposé une image forte d ’ industrie tant au niveau politique qu ’ auprès de l ’ environnement (médias, présence sur salons Pôles et clusters sur le web ANova CHILD www.novachild.eu Végépolys www.vegepolys.eu S2E2 www.s2e2.fr Menuiserie Avenir www.menuiserie-avenir.com Réseau du Bellay https://reseaulia.com/space/ reseaudubellay Silver Economie https://reseaulia.com/space/silvereconomiepaysdelaloire Orfèvrerie d’anjou, membre du Réseau du Bellay formation…). Il fait travailler ensemble des concurrents sur des sujets de fond : prescription vis-à-vis des architectes/maîtres d ’ œuvre, emploi/compétence, communication, veille/marketing, international… Réseau du Bellay : les indispensables du luxe Cette association née en 2011 regroupe 20 ateliers des métiers du luxe qui emploient un millier de salariés. L ’ enjeu est de passer du stade sous-traitant au stade équipementier par la combinaison de savoir-faire complémentaire. La qualité du travail « made in Pays de la Loire » est mise en avant. Parmi ses actions emblématiques : « Trans-faire » qui favorise la transmission des compétences et des savoirs sur les métiers du luxe et les prises de commandes de plus en plus fréquentes par 2 ou 3 membres 42 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 auprès des grands donneurs d ’ ordre du luxe. Silver économie : pour l ’a utonomie et la longévité La filière Silver Economie Pays de la Loire a été lancée en avril 2014 par les CCI des Pays de la Loire. Elle est copilotée par les Chambres du 44 et du 49), en étroite association avec le Gérontopôle et l ’ Agence Pays de la Loire Territoire d ’ Innovation, avec le soutien de la Région. Elle veut fédérer les acteurs concernés par l ’ enjeu socio-économique du vieillissement de la population (entreprises, enseignement supérieur, laboratoires, pôles de compétitivité, associations…). L ’ action collective doit aboutir à la commercialisation de nouveaux produits et services favorisant l ’ autonomie et la longévité des personnes âgées. Dans cet objectif, quatre Filière aéronautique : envol en cours En juin 2013, sept entreprises du Maine-et-Loire exposaient, pour la première fois, au Salon du Bourget sur le stand de l ’ agence régionale Pays de la Loire. L ’ initiative se prolongeait par la rencontre à la CCI d ’ une cinquantaine d ’ entreprises équipementiers de l ’ aéronautique dans le département. La volonté de créer un cluster pour la filière était née. Ces PME travaillent surtout sur les équipements et systèmes en électronique, la mécanique, la sérigraphie.... Ce marché très porteur est aussi très exigeant avec des certifications indispensables pour entrer chez les donneurs d ’ ordre. Cette année, les liens vont se resserrer entre la filière et le pôle régional Neopolia Aerospace. L ’ an prochain, une nouvelle participation collective au Bourget est prévue sur le stand de la Région. Alain Ratour www.maineetloire.cci.fr Enquete Bureaux de représentation en Inde et Chine Pays de la Loire : Des Régions ont ouvert des bureaux de représentation dans des pays où leurs entreprises souhaitent commercer, voire s’implanter. La Région des Pays de Loire est ainsi présente en Inde et en Chine. Ces bureaux sont des outils précieux pour mesurer les enjeux de chacun de ces marchés, prospecter et s’implanter sur le long terme. M adras, Pondichéry, Auroville... Des villes plus connues que leur Etat, le Tamil Nadu, à la pointe sud-est de l ’ Inde. Celui-ci se trouve un peu éloigné des grands pôles de développement économique. Mais cet Etat tamoul, riche de plus de 72 millions d ’ habitants, ne manque pas d ’ atouts : un niveau d ’ éducation élevé, la présence d ’ emplois relativement qualifiés, un bon réseau d ’ universités et d ’ instituts techniques. Il produit plus de 10 % de la production industrielle indienne. Sa capitale, Chennai (ex Madras), est l ’ une des quatre grandes mégapoles indiennes. Des nouveaux pôles de l ’ industrie high tech indienne, c ’ est celui qui a attiré le plus d ’ investissements directs étrangers ces dernières années. Surmonter la complexité indienne Depuis septembre 2011, la Région des Pays de la Loire y dispose d ’ un Bureau permanent de représentation dans des locaux partagés avec la chambre de commerce et d ’ industrie franco-indienne (IFCCI). Le Bureau est dirigé par Kamala Govindarajan, diplômée en commerce et en littérature française « Mon rôle est de faire valoir les Pays de la Loire en Inde. Pour cela, être indienne est un avantage considérable, L ’ Inde est un pays complexe et difficile où il est important d ’ être accompagné. Notre souhait est de rapprocher ces deux régions en développant des partenariats et des échanges, et de faciliter les initiatives des acteurs ligériens en Inde, en lien avec la diaspora française et les institutions sur place ». Chaque année depuis 2006, une mission économique en Inde est organisée en partenariat avec CCI International pour des entreprises ligériennes. Plusieurs secteurs à fort potentiel de développement pour le Tamil Nadu et les Pays de la Loire ont été identifiés au terme de ces missions, parmi lesquels l ’ agroalimentaire, l ’ environnement, l ’ aéronautique et la santé. Des perspectives d ’ échanges sont également envisagées dans la filière laitière, Kamala était présente en 2013 à Angers lors du rendez-vous Pays Inde). Qingdao « Des outils précieux pour mesurer les enjeux de chacun de ces marchés » Partenariat : de l ’ enseignement supérieur à la danse des conventions de partenariat avec des établissements indiens. L ’ Inde dispose d ’ un système d ’ enseignement supérieur de qualité. Les Indian Institutes of Technology (IIT), en particulier, disposent d ’ une bonne renommée sur le plan international. Les Universités de Nantes et d ’ Angers ont signé un protocole d ’ accord avec l ’ Université de Madras. Un autre voyage a eu lieu avec des écoles d ’ e nseignement supérieur et les universités des Pays de la Loire pour signer Outre cet accompagnement, le Conseil régional a renforcé son partenariat avec la Chambre de commerce et d ’ industrie 44 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 franco-indienne (IFCCI) pour mieux soutenir les acteurs économiques. La dimension culturelle n ’ est pas oubliée. Le chorégraphe ligérien David Rolland a effectué ainsi une résidence en janvier et février dernier à Chennaï dans le cadre de la coopération entre le Tamil Nadu et la Région des Pays de la Loire en France. Il a invité deux chorégraphes de Chennai à travailler autour de la pièce « L ’ étranger au paradis indien ». Après le passage en www.maineetloire.cci.fr deux bureaux ouverts sur l’Asie Inde en avril, la pièce sera en tournée en France et en Europe sur la saison culturelle 2015/2016. Qingdao, « l ’ île verte » du Shandong Cinq ans avant l ’ Inde, c ’ est en Chine que la Région des Pays de la Loire avait ouvert un bureau en 2006. Son choix s ’ était porté sur Qingdao « l ’ île verte », à 500 km au sud de Pékin. Sa province, le Shandong, compte plus de 95 millions d ’ habitants. Au 3e rang national pour son PIB, c ’ est un des fleurons de l ’ économie du pays, notamment dans les industries agricoles, agroalimentaires, piscicoles et viticoles. La proximité géographique des investisseurs japonais et coréens assure au Shandong une place stratégique au sein des échanges commerciaux en Les missions pour les PME ligériennes Tant en Inde qu’en Chine, les bureaux de représentation proposent des réponses aux trois phases de l’approche des marchés par les entreprises des Pays de la Loire. Asie. Le bureau de la Région est animé par Olivier Garnier, expert des marchés asiatiques. En complément des dispositifs du parcours de l ’ export, le bureau propose un accompagnement individuel pour les entreprises désireuses de se développer dans le Shandong. En partenariat avec CCI International (Chambre de Commerce et d ’ Industrie Régionale) et la Chambre Régionale d ’ Agriculture, il a accompagné plus de 300 entreprises, pôles de compétitivité et clusters dans leurs projets de développement sur le marché chinois. Un des derniers accords en date concerne l ’ hippodrome de Jinan, la capitale du Shandong. Le site a été racheté par une puissante entreprise du BTP chinoise. Les professionnels ligériens de la filière équine accompagneront la société pour développer l ’ élevage, la soutenir dans l ’ organisation des courses et répondre aux attentes en matière de formation. appel aux services du Bureau des Pays de la Loire en Chine. « Nous avons pu définir des opportunités de marchés - le végétal, le vinicole, la recherche- par rapport à nos savoir-faire et les attentes des clients par marchés et leur coutumes. Cela nous a permis de définir ce que l ’ on pouvait exporter et ne pas faire ce que les Chinois savent faire déjà. Une organisation collective a été mise en place pour amorcer le marché chinois et le mutualiser en apportant avec les autres partenaires une expertise verticale d ’ expert dans le végétal ». Alain Ratour CONTACT CCI International Cyril Roch 02 41 49 10 07 [email protected] Christian Rabin, directeur Pôle Technologie du Groupe Cesbron a fait Phase 1 : Saisir les enjeux du marché • Préparation de documents dans la langue et adaptation de l’offre de la société ligérienne • Relance et validation d’anciens contacts • Validation du potentiel du pays • Mise en relation avec des entreprises françaises ou ligériennes déjà implantées dans le pays • Validation de prospects et contacts existants Phase 2 : Développer un courant d’affaires dans le pays • Validation et prospection de sociétés du pays • Appui lors de mission groupée ou de salon Phase 3 : S’implanter durablement dans le pays via le bureau • Aide à la validation du VIE ou représentant local par nos équipes • Domiciliation de votre représentant local ou de votre VIE au sein du bureau. Kamala Govindarajan www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 45 Enquete Le Grand Saumurois prend ses marques Le 1er janvier était créé le Grand Saumurois, syndicat mixte rassemblant 64 communes, précédé quelques jours plus tôt d’un autre événement, le lancement de la nouvelle marque territoriale Grand Saumur. Quand le Saumurois dessine son avenir… L orsque les énergies se rassemblent avec la volonté de mettre en lumière les atouts et les richesses d ’ un territoire, de le voir se développer harmonieusement tant sur le plan économique, social que touristique, de lui offrir davantage de visibilité, il en résulte un grand « déménagement » d ’ idées, des synergies. Telle une chambre d ’ écho, cette dynamique amplifie le mouvement et les actions. C ’ est cette partition polyphonique qu ’ ont décidé de jouer Saumur et sa région pour son avenir : rassembler les solistes au sein d ’ un grand orchestre territorial. D es anneaux imbriqués les uns dans les autres, évoquant le rapprochement des quatre EPCI (*) de Doué-la-Fontaine, du Gennois, de Loire-Longué, et de Saumur Agglo, accolés à « Grand Saumurois »… Le logo du syndicat mixte du Grand Saumurois est à l ’ image de sa mission : l ’ aménagement, la promotion et le développement du Grand Saumurois. Tels sont les enjeux du syndicat mixte créé le 1er janvier, issu de la fusion du SCoT du Grand Saumurois et du Pays Saumurois. Concrètement, l ’ objectif est d ’ afficher le Grand Saumurois de façon unifiée sur un même territoire de coopération, de parler d ’ une même voix et de porter cette voix plus fort, plus loin. 46 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 Il devient essentiel d ’ affirmer une stratégie locale cohérente et lisible à l ’ échelle régionale dans un contexte concurrentiel renforcé. Le Grand Saumurois fait valoir un projet de territoire, vitrine de ses potentiels et de son ambition, mais aussi garant d ’ une cohérence intérieure de mise en œuvre. Il a permis de simplifier le rôle de chaque collectivité. Fin du millefeuille : les EPCI portent l ’ action opérationnelle et le Grand Saumurois anime avec eux les sujets qui relèvent de l ’ échelle du bassin de vie. L ’ objectif est d ’ agir de manière coordonnée sur les champs du développement territorial commun à ces 4 EPCI. Les cibles prioritaires à travailler ensemble sont celles de l ’ économie, l ’ emploi et la formation, le tourisme, les déplacements, le numérique, la santé. Ce rapprochement permettra par ailleurs d ’ accéder à des financements inenvisageables à l ’ échelle d ’ une commune ou d ’ une Communauté. La création de ce Grand Saumurois avec ses quelque 107 000 habitants lui permettra désormais d ’ être l ’ interlocuteur de l ’ Europe, l ’ Etat et la Région, notamment pour le financement de grands projets. La Région a récemment confirmé le nouveau contrat portant son soutien aux projets des collectivités du Grand Saumurois à 7 420 000 € sur des programmes d ’ investissement déjà identifiés : réalisation du futur campus universitaire de Saumur, transformation de la place des Fontaines à Doué, réhabilitation du centre de loisirs de Gennes, construction d ’ ateliers-relais à LonguéJumelles par exemple. Le Grand Saumurois travaille à obtenir des aides européennes ciblées, notamment par la concrétisation pour 2015 d ’ un nouveau programme eurowww.maineetloire.cci.fr Grand Saumur, c ’ est parti taires… Parce qu ’ ensemble ne signifie pas tous pareils, c ’ est au sein même de cet univers que Grand Saumur décline son positionnement et sa propre marque : il exprime sa spécificité et son identité en les inscrivant clairement en Anjou et en Val de Loire. péen « LEADER ». Il cherche aussi à se fédérer par la mobilité, essentielle aux échanges économiques et sociaux : les déplacements ferrés (connexions entre gares) et le numérique sont deux actions à composer à l ’ échelle du Grand Saumurois. C ’ est aussi l ’ économie des petites et moyennes entreprises avec le soutien à la création et à la reprise. Autre perspective essentielle pour le territoire : le tourisme. Le Grand Saumurois au travers de ses membres et partenaires, s ’ inscrit dans la dynamique portée aujourd ’ hui par la marque Grand Saumur. Signe de reconnaissance, un sceau… G, S. Deux lettres qui commencent tout juste à faire parler d ’ elles, mais qui prennent progressivement et sûrement leur place auprès des acteurs touristiques : Grand Saumur. www.maineetloire.cci.fr « Cette marque territoriale est l ’ aboutissement d ’ un processus qui a duré deux ans, mené en parallèle avec le Comité Départemental du Tourisme et la marque Anjou « Cultivons l ’ émotion ». Comme l ’ explique Thierry Lacombe, Directeur du Pôle Tourisme International de Saumur et sa région, « Du fait d ’ une notoriété qui dépasse largement les frontières hexagonales, Saumur a toujours eu un rôle de leader en matière touristique. La ville et le territoire qui l ’ entoure, richement dotés, portent en eux une dimension ligérienne unique (patrimoine de l ’ UNESCO, vins, équitation, troglodytes, roses…). D ’ où cette réflexion de marque territoriale partagée entre l ’ Anjou et le Saumurois et cette convergence d ’ intérêts bien comprise ». La marque partagée Anjou, c ’ est une sémantique, une typographie, un univers de couleurs et de visuels identi- « La finalité de cette démarche est de partager cette marque avec le plus grand nombre d ’ opérateurs locaux, qui offriront au territoire plus de visibilité et donc de notoriété. Les destinations touristiques, qui se présenteront sous forme d ’ un orchestre symphonique feront toujours plus de « bruit » que celles qui opteront pour l ’ orchestre de chambre ou le soliste ». En pratique, les futurs porteurs de la marque accèdent gratuitement à une boîte à outils en ligne dans laquelle Rochemenier – Grand Saumur – Anjou – Val de Loire… La marque Grand Saumur, Frédéric Marteau et Patrick Plou, co-gérants du village troglodytique de la Rochemenier, l ’ ont intégrée dans ce fil d ’ Ariane qui offre une plus grande lisibilité géographique. « Nous avons repris le site en 2013 et souhaitions lui donner un second souffle. La marque Grand Saumur, comme toute autre nouveauté susceptible d ’ apporter un nouvel élan au site, est la bienvenue. Nous avons remanié l ’ ensemble de nos supports de communication (site internet, documentation…) en utilisant la boîte à outils dédiée. Nos idées associées au concept de cette nouvelle marque donnent davantage de cohérence à notre démarche ». Ce qu ’ attend Frédéric Marteau de Grand Saumur, une plus large visibilité. « Le fait de porter la marque Grand Saumur permettra de toucher davantage de visiteurs. Un quart des touristes qui viennent sur Saumur et sa région, sont des étrangers, c ’ est loin d ’ être un détail ». Plus de visibilité, davantage de visiteurs, une fréquentation « L ’ objectif est d ’ afficher le Grand Saumurois de façon unifiée sur un même territoire de coopération » ils trouvent tous les éléments pour afficher subtilement leur appartenance au territoire et, ainsi, amplifier la communication de la destination. « Ces outils se veulent souples, adaptables, « caméléons » et à géométrie variable. Ils sont conçus pour être utilisés sans remettre en cause sa propre identité de communication. Chaque partenaire porteur de la marque territoriale contribue à créer un univers cohérent et rassurant pour le client. Tel un cercle vertueux, il capitalise sur la notoriété de la marque et contribue lui-même à la renforcer ». en hausse et par incidence, des retombées économiques directes, mais aussi indirectes sur l ’ économie locale. « Notre boutique de souvenirs commercialise des produits locaux qui ne sont pas forcément connus des touristes. Plus nous vendrons ces produits, plus cela aura un impact sur l ’ économie de la région. Une sorte de cercle vertueux qui touchera d ’ autres acteurs de l ’ économie locale qui n ’ ont pas de liens directs avec le tourisme. Saumur bénéficie d ’ une belle image. Etre rattaché à cette image, c ’ est plutôt flatteur ». Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 47 faire en sorte de permettre à chacun de se l ’ approprier à sa façon, selon ses attentes. Cette marque donnera sûrement un coup de jeune aux supports de communication un peu disparates ». D ’ un point de vue économique, cette nouvelle marque territoriale portera ses fruits : « Pas dans l ’ immédiat, mais l ’ effet de communication mutualisé peut avoir un réel impact sur l ’ économie locale. Cette marque est une initiative pertinente car elle apporte un nouveau souffle. » A Souzay-Champigny, depuis trois siècles, le nectar du Clos des Cordeliers (Domaine Ratron) offre sa quintessence : Saumur Champigny, Cabernet de Saumur, Crémant de Loire… « La démarche collective et fédérative nous a séduits. Nous en attendons des actions à forte notoriété nationale et internationale », comme l ’ explique MarieFrançoise Ratron. « Porteurs de la marque, nous le sommes aussi par l ’ intermédiaire des coffrets touristiques « Box Grand Saumur ». Qui dit plus de visibilité pour les acteurs touristiques, dit aussi plus de touristes dans le Saumurois, plus de fréquentation dans les hôtels, restaurants, sites touristiques et, comme pour Frédéric Marteau, un impact écono- mique positif : « Si nous faisons en sorte de bien accueillir nos touristes, cette marque pourra n ’ être que favorable à l ’ économie locale ». Pour David Teboul, propriétaire du camping Chantepie à St Hilaire St Florent, « la marque Grand Saumur est arrivée au bon moment, apportant de la cohérence et une réponse et à tous les questionnements que nous avions sur la recherche d ’ une vraie identité visuelle ». Une marque que David Teboul compte bien exploiter auprès des visiteurs français qui, paradoxalement, contrairement aux touristes étrangers, ont une image du Saumurois peu visible. « Les étrangers savent parfaitement identifier Saumur et sa région, pas les Français, 48 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 « Si nous faisons en sorte de bien accueillir nos touristes, cette marque pourra n’être que favorable à l’économie locale » du fait d ’ un déficit d ’ image. Dans le domaine de l ’ hôtellerie de plein air, nous étions déjà en quête de codes graphiques communs. Grand Saumur répond à cette attente. A terme, la finalité est d ’ avoir une image immédiatement identifiable ». Une marque, qui est en parfait accord avec la charte graphique, les codes couleurs que David Teboul utilise déjà : des tons verts, un esprit végétal… « Si l ’ on souhaite que cette marque soit utilisée par le plus grand nombre, il faut « S ’ il y a une réelle volonté de communiquer sur Grand Saumur, cela contribuera, d ’ une part, à mieux identifier la région, d ’ autre part, à générer, à terme, plus de retombées économiques ». Marianne Bourgeois (*) Établissement public de coopération intercommunale www.maineetloire.cci.fr Enquete Soldes y a plus de saisons ! Ventes privées, promotions, soldes fixes, flottants… depuis quelques années, nos porte-monnaie ne savent plus à quel « - 50 % » se vouer. Les soldes ont-ils encore une raison d’être ? 8 heures. A peine les portes s’ouvrent-elles qu’une nuée de clients atteints de fièvre acheteuse s’engouffre dans les rayons de ce grand magasin. Comme un lâcher de fauves affamés, les uns se ruent sur un article repéré quelques jours avant, les autres sur cet autre article auquel ils n’avaient pas du tout pensé mais qui, soudainement, leur est apparu comme complètement indispensable lorsqu’ils ont vu une fashionista s’en emparer. Ce scénario à peine romancé se rejoue deux fois par an. « Se rejoue » ou « se rejouait » ? Cette frénésie contagieuse autour des soldes est-elle toujours d’actualité ? Encore la faute à la crise ? Nul doute, l’image des soldes a changé, passant aujourd’hui de la sphère du plaisir à celle de la nécessité. Un désenchantement dont ont particulièrement souffert les achats sur l’équipement de la personne, comme l’explique Yvon Merlière, directeur général du CREDOC (1). « Aujourd’hui, l’arbitrage des consommateurs est de plus en plus fort. Le pouvoir d’achat n’augmente pas ». Si l’équipement de la personne, les achats de voitures ont été sacrifiés sur l’autel du nécessaire choix, c’est pour se permettre de continuer à se faire plaisir, d’autant plus en période de crise peut-être. Ainsi, les consommateurs (surtout les jeunes générations) ont-ils dans leur première volonté d’achat, les voyages, les loisirs, les produits high-tech. « Quel que soit le niveau social, on ne s’interdit pas l’achat plaisir mais on arbitre sur l’habillement, sur les dépenses alimentaires. La plus grande érosion des dépenses a concerné le secteur de l’habillement. Depuis 2008, cela représente, par an entre 1,5 et 3 % de volume en moins, sachant que 80 % des soldes concernent l’habillement, d’où ce désenchantement ». Comme l’explique Yvon Merlière, en 2010, deux tiers des consommateurs attendaient les soldes. Aujourd’hui, 50 %. « Nous ne sommes plus dans le phénomène de masse. Avant 2008, les soldes concernaient essentiellement tous les consommateurs quel que soit leur niveau de revenu. Depuis 2008, ce sont davantage les catégories sociales ayant un certain pouvoir d’achat (cadres, employés…) car pour faire les soldes, il faut du pouvoir d’achat. Les contraintes budgétaires sont telles que les gens n’achètent plus en soldes à moins d’en avoir les moyens. En 2005, ils étaient 53 % à considérer les soldes comme des achats plaisir contre 35 % en 2013 ». Du fait de contraintes budgétaires, le « faire les soldes » a perdu de 50 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 « Aujourd’hui, l’arbitrage des consommateurs est de plus en plus fort. » son aura au bénéfice du « faire soi-même ». « Quel est l’ustensile dont la croissance d’achat a été la plus forte l’an dernier ? La machine à coudre… ». Autre raison de ce désintérêt pour les soldes, une jeune génération qui n’a nullement envie d’être à la solde des soldes. « Les jeunes ne veulent aucune contrainte. Ils n’ont pas envie d’attendre deux périodes dans l’année pour trouver ce qu’ils recherchent. Leur modus operandi ? Aller sur Internet, comparer et trouver non pas l’article au meilleur prix, mais l’article au meilleur rapport qualité/prix. Nous sommes dans une forme de commerce ubiquitaire où www.maineetloire.cci.fr l’on l’achète quand on veut ». Un autre phénomène contribue également à expliquer cet essoufflement des soldes. « Pour qu’il y ait des soldes, il faut qu’il y ait des stocks. Or, aujourd’hui, les enseignes de prêt-à-porter Une tradition que confirme aussi Nancy Mendiella, directrice des Galeries Lafayette à Angers. « Les clients aiment toujours ce rendez-vous, même après les fêtes. Ils consomment tout autant en période de soldes, mais depuis la crise, différemment. Ils achètent « utile » : des grosses pièces (manteaux…), des articles initialement à prix élevé, mais qui dureront dans le temps. L’article « coup de cœur », ce n’est pas celui-ci qu’ils vont acheter. En période de crise, les clients sont plus exigeants quant à la qualité du produit. Ils recherchent un produit à forte valeur ajoutée ». Les soldes, une formule gagnante pour le client et l’enseigne ? « Oui, car nous proposons des prix très attractifs sur des articles de marque dont les clients sont friands. Cela leur permet d’acheter des produits qu’ils ne pourraient s’offrir en dehors de cette période et les soldes nous permettent d’écouler nos stocks ». Quant au chiffre d’affaires, il reste, selon Nancy Mendiella, plutôt constant. « S’il s’essouffle un peu sur la période officielle, nous sommes malgré tout en phase de progression avec la période « avant soldes » car, grâce au programme de fidélité, les clients que nous voyons aux « présoldes », reviennent aux soldes ». Il y aurait comme un flottement… ont 6 à 7 collections par an et donc, le moins de stock possible. Depuis la crise, les enseignes ont réduit considérablement leurs stocks ». Malgré cela, les soldes restent, selon Yvon Merlière, un moment important dans l’activité du commerce car ils permettent de faire venir du monde dans les magasins. « D’une certaine façon, c’est un moment festif avec une importante couverture médiatique, gratuite qui plus est. Même s’ils ne sont plus autant adaptés aux besoins, les soldes font partie de la tradition française du commerce ». www.maineetloire.cci.fr Entre les promotions, les ventes privées, les « vrais » soldes... la période des rabais ne semble plus très claire pour personne et de nombreux professionnels et associations de consommateurs ont souhaité une remise à plat de la législation en vigueur. Sujet à débat ces derniers temps, les soldes flottants. Débat désormais clos : le 30 janvier dernier, le Parlement votait un amendement visant à supprimer les soldes flottants et à les rattacher aux soldes saisonniers qui reviendraient alors à deux fois six semaines. Comme l’explique Yvon Merlière, « les études du CREDOC ont révélé que, depuis leur mise en application (2009), les soldes flottants n’ont pas eu d’impact réel, ni décelable ni sur le niveau des ventes ni sur celui Les soldes vus par Eric Grelier, vice-président Entrepreneuriat/ Commerce de la CCI La crise a-t-elle bouleversé le comportement des consommateurs pendant la période de soldes ? S’il y a bien un changement dans la façon dont les Français consomment aujourd’hui, je dirais plus volontiers que cela est dû généralement à un changement de comportement sociétal. On ne peut pas tout imputer à la crise. Ce n’est pas elle qui justifie, modifie ou inverse les tendances de consommation. Un vrai changement est à prendre en compte, il faut s adapter. Quelle légitimité pour les soldes aujourd’hui ? Le modèle des soldes est-il toujours adapté aux modes de consommation actuels ? Je pose la question. En France, les soldes sont la seule période de l’année où le commerçant a l’autorisation de vendre à perte. Pour certains magasins, cette période encadrée de vente à perte est utilisée à bon escient et fonctionne bien. Mais il est indispensable de rester dans l’attractivité au risque de dénaturer l’offre. Imaginons que l’on trouve du muguet toute l’année. Que se passerait-il ? On casserait le marché. C’est un peu le même principe avec les soldes. Si, au cours de l’année, il y a des avant-premières, des ventes privées, des séries limitées, des promotions… l’attractivité sur les soldes n’est plus. Ce qui est censé être un événement devient un événement banal, comme un autre. D’autre part, est-il besoin d’un encadrement sur des périodes de ventes à perte ? La réponse est oui si l’offre proposée, à cette période précise, est intéressante d’un point de vue prix et choix. Dans le cas contraire, on peut se poser la question. des prix. En pratique, les soldes flottants étaient, la plupart du temps, rattachés aux 5 semaines de soldes fixes et étaient surtout synonymes de contraintes pour les commerçants (administratives, salariales du fait de renfort de personnel sur une trop courte période). Les seuls à être favorables aux soldes flottants, les grands magasins parisiens qui ont une forte clientèle étran- gère, clientèle à qui ils peuvent proposer d’autres périodes de soldes au cours de l’année ». Pour Nancy Mendiella, les soldes flottants restent un phénomène très dilué. « Le client n’en a pas conscience. Les soldes flottants restent mineurs. Cela nous permet d’avoir une période de déstockage en amont sans cannibaliser les soldes fixes. L’avantage des soldes flottants : Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 51 nous permettre de vendre en dessous du prix coûtant et déstocker les produits entrée de saison. Sans cela, nous ne pourrions le faire. Mais économiquement, la part du chiffre d’affaires des soldes flottants reste confidentielle ». We few, we happy few (2) Si les soldes ne trouvent plus grâce à vos yeux, c’est peut-être aussi que vous ne supportez pas les mouvements grégaires façon « entrée de stade de football ». Mais si l’on vous invitait tout seul, ou presque, en avantpremière ? Bienvenue dans le cercle fermé des ventes privées qui, depuis quelques années, connaissent un succès croissant. Selon Yvon Merlière, « aujourd’hui, les achats effectués dans le cadre de ventes privées supplantent ceux faits en période de soldes ». Pour le client, c’est une formule gagnante : il se sent considéré, happy few parmi les happy few, trouve un large choix d’articles de qualité qu’il peut acheter sans subir la pression de ses congénères. Et un client non frustré est un client satisfait. « Les ventes privées participent à l’augmentation du chiffre d’affaires des magasins. Entre 2005 et 2008, 6 % des magasins organisaient des ventes privées, contre plus de 50 % depuis 2 à 3 ans ». Les ventes privées, les avantpremières, une tendance qui se confirme aux Galeries Lafayette d’Angers. « Nous avons lancé en mai 2013, une carte de fidélité qui nous a permis de toucher beaucoup plus de clients. Les clients porteurs de cette carte sont ainsi conviés à venir aux avant-premières et bénéficient en amont de pré-soldes avant les soldes, soit une semaine avant. Cela fonctionne très bien. Le phénomène de foule autour des 52 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 soldes est un peu dépassé. Outre le fait de se sentir reconnu, le client n’a pas à affronter la foule, peut trouver ce qu’il recherche, tant en marques qu’en choix. Nous organisons également des ventes privées au cours de l’année qui viennent en complément des soldes ». Pour participer à un flux régulier de clients en magasins tout au long de l’année, le CREDOC a proposé de créer d’autres mouvements festifs pour pallier certaines périodes plus « creuses » (avril-mai et octobrenovembre). « Ce ne seraient pas des soldes, mais des périodes de promotions qui pourraient s’appeler « La mode en fête » par exemple. Aujourd’hui, si l’on veut inciter les consommateurs à venir, à acheter, il faut proposer du festif, de l’événementiel ». Marianne Bourgeois (1) CREDOC : Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (2) Extrait de « Henry V » - Shakespeare www.maineetloire.cci.fr ligne directe Energétique : Réussir sa chaufferie biomasse L es matières organiques d’origine végétale ou animale peuvent devenir autant de sources d’énergie renouvelable. Elles constituent la biomasse aux formes variées : plaquettes (bois concassé), granulés, agrocombustibles (pailles, miscanthus, tourbes, noyaux de fruits.)....Certaines de ces solutions conviennent mieux à certains usages que d’autres. Et les chaufferies ne fonctionnent pas toutes avec les mêmes combustibles. Les formations sur les chaudières biomasse sont souvent liées à un constructeur. La CCI de Maine-et-Loire, a développé une offre originale à Eurespace Formation à Cholet. « Nous y disposons d’un plateau technique exceptionnel pour nos formations de mise en œuvre des chaudières biomasse, se réjouit Cyril Yacovleff, conseil et formateur. Cet équipement n’est pas affilié à une marque, nous travaillons avec plusieurs constructeurs. Nos sessions de formation de 2 à 3 jours permettent de savoir comment utiliser les biomasses et de choisir celle qui répondra aux besoins. Un premier stage, généraliste, donne les clés de la maîtrise complète d’un avant-projet d’équipement et de la rédac- www.maineetloire.cci.fr tion d’un cahier des charges » Un second stage de perfectionnement est consacré à la description des différents types de chaudières, aux règles d’installation et de dimensionnement, à la fumisterie, la mise en service et la maintenance. La formation s’adresse à différents publics : chauffagistes, référents énergie dans les entreprises, installateurs dans le secteur du chauffage, maîtres d’œuvre (bureaux d’études, architectes..), chargés d’affaires, DAF....« En complément, d’autres stages visent au perfectionnement de ceux qui vont prendre la décision de monter un projet de chaudière biomasse ». Le programme comprend L’impératif de la prise en compte des biomasses dans la consommation énergétique est écologique. La RT (« Réglementation thermique ») 2012, inspirée par les règles européennes, intègre des performances énergétiques assez drastiques pour diminuer la facture carbone. Depuis le 1er janvier 2013, tout nouveau logement, soumis à la RT 2012, doit avoir recours à au moins une source d’énergie renouvelable. « La RT 2020, applicable en 2021, intégrera même la possibilité pour un bâtiment de créer sa propre énergie. Pourquoi pas avec un mur d’algues en cours d’expérimentation sur Rennes ? ». Mais l’impératif est aussi économique : il s’agit de diminuer la facture d’énergie. Cette démarche est au cœur de la Troisième Révolution Industrielle et Agricole qui s’intéresse beaucoup au secteur du bâtiment. CONTACT CCI Sylvie Bailly 02 41 49 87 81 [email protected] Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 53 Réglementation Echéance accessibilité des Etablissements recevant du public La loi du 11 février 2005 pour l’Egalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit leur accessibilité aux Etablissements recevant du public, dont les commerces. L’échéance du 1er janvier 2015 demeure obligatoire. « Le non-respect de l’échéance du 1er janvier 2015, sauf dérogation validée, reste passible de sanctions pénales ». L’échéance est seulement assouplie par l’intermédiaire d’agendas d’Accessibilité Programmée (les Ad’Ap). « Les Ad’AP sont un dispositif d’exception qui permet de s’engager sur un calendrier précis et resserré de travaux d’accessibilité et de les poursuivre en toute sécurité juridique après le 1er janvier 2015 ». Chaque établissement doit faire son état des lieux avant le 1er janvier 2015, chiffrer les travaux à effectuer et les réaliser ou les programmer dans le cadre d’un Ad’Ap ou obtenir des dérogations partielles. année de formation au bénéfice des entreprises de moins de 11 salariés qui forment des apprentis. La Région appliquera ce dispositif aux contrats signés pour la rentrée 2014. Les dispositions transitoires de la loi de finances seront également appliquées pour les contrats d’apprentissage conclus avant le 31 décembre 2013. - 1ère année de formation : prime versée selon les modalités en vigueur l’an passé pour l’ensemble des entreprises, incluant le dispositif régional de majoration actuel - 2ème année de formation : prime de 1 000 € si le contrat est conclu dans une entreprise de moins de 11 salariés ; au-delà, prime de 500 € - 3ème année de formation: prime de 1 000 € si le contrat est conclu dans une entreprise de moins de 11 salariés ; au-delà, prime de 200 €. Emplois d’avenir et PME industrielles Sur certains métiers identifiés, les PME industrielles des Pays de la Loire peinent à trouver les qualifications nécesQuand verser la saires au développement de leur acticontrepartie financière vité. Le dispositif emplois d’avenir peut constituer une réelle opportunité de la clause de non pour répondre à ces besoins de recruconcurrence ? tement. Il permet à des demandeurs Suite à un licenciement pour faute d’emploi de 16 à 25 ans, peu qualifiés, grave, un directeur a dû rembourser d’obtenir une première expérience proles indemnités mensuelles perçues fessionnelle reconnue tout en se foren contrepartie de sa clause de mant et, ainsi, de s’insérer durablement non-concurrence. L’employeur a dans l’emploi. Pour autant, les compérenoncé à l’application de cette clause tences technologiques attendues par et a demandé le remboursement des les entreprises emportent de leur part sommes versées par anticipation. Les un réel investissement dans la durée premiers juges lui ont donné raison car pour intégrer les jeunes et les former. le salarié n’a jamais été soumis à une L’Etat s’engage à prendre en charge 75 obligation de non-concurrence. % du salaire du jeune, dans le secteur La Cour de cassation casse cet non marchand et sur la base de 35 % arrêt et rappelle que la clause de dans le secteur marchand. La Région non-concurrence qui prévoyait le a donc décidé de compléter l’aide de versement d’une indemnité avant la l’Etat pour les PME industrielles recrurupture du contrat de travail était nulle. tant des jeunes en emplois d’avenir sur En conséquence, l’employeur ne pouvait des métiers en tension. Cette mesure obtenir la restitution des sommes porte à 50% du SMIC brut durant 3 ans versées au titre d’une clause nulle. l’aide financière aux entreprises (35 % Arrêt de la chambre sociale de la Etat-15% Région). La Région a l’objecCour de cassation du 15 janvier 2014, tif d’accompagner 150 emplois d’avenir pourvoi n°12-19472 dans l’industrie en 2014. Primes aux employeurs d´apprentis Journée de solidarité : attention au choix d’un congé payé pour tous les L’Etat a remplacé l’indemnité compensatrice forfaitaire bénéficiant aux salariés entreprises qui emploient des apprentis par une nouvelle aide plus ciblée dès la rentrée 2014. La loi de finances instaure une prime régionale d’un montant minimum de 1 000 € par Dans cette affaire, une société avait fixé unilatéralement la date de la journée de solidarité pour les années 2006 et 2007, en l’absence d’accord collectif sur le sujet. Une note de service pré- 54 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 cisait qu’il n’y aurait pas obligation de travail ce jour-là, mais qu’en contrepartie un jour de congé payé serait systématiquement affecté à tous les salariés. Des salariés soutenaient que cette décision les privait d’un jour de congé légal et du droit de grève. Ils ont saisi le conseil de prud’hommes pour un rappel de salaire pour congés payés imposés et pour des dommages et intérêts. Les premiers juges ont débouté les salariés de leurs demandes aux motifs qu’aucun accord collectif n’étant intervenu pour la mise en place de cette journée, l’employeur était fondé à la fixer unilatéralement au lundi de Pentecôte, après consultation du comité central d’entreprise. La Cour de cassation casse cette décision : la décision de l’employeur tendait à remplacer la journée de solidarité par un jour de congé payé légal lorsque celle-ci doit normalement être travaillée. Arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du 15 janvier 2014, pourvois n° 11-19974, 11-19978 et 11-19980 riés qui les utilisent en France peuvent désormais payer leur repas par carte ou même par smartphone via un flashcode. Le chéquier est remplacé par une carte à puce rechargeable, utilisable dans les mêmes terminaux de paiement qu’une carte bancaire. En cas de perte ou de vol de la carte, il suffit de faire opposition. Autre avantage, la possibilité de régler le montant exact de sa dépense... dans la limite cependant de 19 euros. Mais des inconvénients existent. Impossible d’utiliser cette carte les dimanches ou jours fériés, sauf demande particulière de l’employeur ou d’en faire bénéficier des proches ou de céder ses tickets resto à un tiers... Les entreprises doivent laisser le choix du support à chaque salarié si le support papier est maintenu. Les acteurs du secteur, Edenred (Ticket Restaurant), Sodexo (Chèque Restaurant), Chèque Déjeuner et Natixis (Chèque de Table) ont été rejoints par deux entrants : Moneo Resto (paiement via une carte de type bancaire) et Resto Flash (paiement via smartphone). D’autres devraient se lancer. ESI Mon compte : deux nouvelles fonctionnalités Simplifier les formalités à l’International avec Mon compte est le bouquet de ser- GEFI vices en ligne du Régime Social des Indépendants (RSI) mis à leur disposition dès 2012 pour simplifier leurs démarches administratives. Cette année, il s’enrichit de nouvelles fonctionnalités destinées à faciliter la gestion des cotisations sociales personnelles de près de 280 000 artisans, industriels et commerçants des Pays de la Loire. Les assurés qui utilisent le prélèvement automatique peuvent en changer la périodicité en ligne (trimestrielle ou mensuelle). Par ailleurs, cet été, les chefs d’entreprise en difficulté peuvent demander, en ligne, un délai de paiement de leurs cotisations sociales personnelles, leur assurant un traitement rapide et optimal de leur demande. Dans un contexte économique difficile, les demandes de délais de paiement font partie de la politique de recouvrement des cotisations sociales du RSI. Chaque année, il accorde 15 000 délais de paiement aux cotisants de la région pour un montant moyen accordé de 5 423 €. www.rsi.fr Les tickets restaurants passent au numérique Finis les carnets encombrants, le non rendu de monnaie, les risques de perte et vol. Une alternative existe depuis le passage des tickets restaurant au numérique le 2 avril. Les 3,5 millions de sala- Effectuer ses formalités internationales en quelques clics, 7 jours sur 7. C’est désormais possible en créant un compte personnel sur la plate-forme en ligne GEFI (Gestion Electronique des Formalités Internationales), déclarations de certificats d’origine ou carnets ATA : http://www.formalitesexport.com. La procédure de saisie est simple. L’exportateur peut suivre l’état de validation de son dossier. Le GEFI gère le compte de paiement : facturation mensuelle, historique des demandes. La CCI de Maine-et-Loire est au service des entreprises pour la légalisation des documents du commerce international Import-Export. Elle vérifie et certifie les documents d’accompagnement des marchandises pour l’International. Contacts : Centre de services d’Angers Maud Courtin [email protected] 02 41 20 54 61 Centre de services de Cholet Amélie Cousseau [email protected] 02 41 49 57 25 Centre de services de Saumur Laetitia Clavereuil [email protected] 02 41 83 53 51 www.maineetloire.cci.fr Travail à domicile : attention à la modification du lieu d’exécution du travail Une salariée a été engagée le 2 février 2009 par une société de production de films et de programmes audiovisuels, en qualité de rédactrice en chef adjointe. Son contrat de travail prévoyait que la salariée exercerait ses fonctions dans un établissement de l’entreprise à Paris ou à Fontenay-sousBois ou à son domicile. L’intéressée a exercé ses fonctions à son domicile. Elle a été licenciée pour avoir refusé de travailler à Fontenay-sous-Bois. La salariée a alors contesté son licenciement et a saisi la juridiction prud’homale. Les premiers juges ont retenu que le licenciement de la salariée reposait sur un motif réel et sérieux. Ainsi, l’arrêt retenait que la rédaction de la clause du contrat de travail prévoyant sur un mode purement alternatif l’exercice professionnel des fonctions de l’intéressée dans trois lieux possibles. En conséquence, la salariée ne justifiait pas que cette clause était pour elle essentielle et que le travail à domicile jouait un rôle déterminant de son acceptation de travailler pour cet employeur. L’employeur n’avait donc pas à obtenir son accord pour modifier le lieu d’exécution du travail. Il ne s’agissait pas d’une modification du contrat de travail. Les juges de la Cour de cassation donnent au contraire raison à la salariée. Ainsi, lorsque les parties sont convenues d’une exécution de tout ou partie de la prestation de travail par le salarié à son domicile, l’employeur ne peut modifier cette organisation contractuelle du travail sans l’accord du salarié. Arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du 12 février 2014, pourvoi n°12-23051 Contrat de génération Le contrat de génération permet aux chefs d’entreprise d’assurer la transmission des compétences et des savoir-faire grâce à l’embauche de jeunes en CDI et au maintien dans l’emploi ou le recrutement de seniors. L’article 20 de la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale du 5 mars 2014 a modifié les dispositions relatives au contrat de génération. S’agissant de l’aide contrat de génération, dans le cadre de la transmission d’entreprises de moins de 50 salariés, la limite d’âge maximale pour le jeune passe de 26 à 30 ans. Pour les entreprises de 50 www.maineetloire.cci.fr à 299 salariés, ou appartenant à un groupe de 50 à 299 salariés, les conditions d’accès direct à l’aide sont désormais identiques à celles des moins de 50 salariés : une aide individuelle de 4 000 € versée pour l’embauche d’un jeune en CDI et le maintien en emploi d’un senior. Les nouvelles modalités de l’aide contrat de génération dans les entreprises de 50 à 299 salariés sont applicables pour toute embauche d’un jeune en CDI réalisée à compter du 10 février 2014. Ces entreprises sont aussi incitées à négocier sur le contrat de génération : elles devront ainsi être couvertes par un accord ou plan d’action d’entreprise, ou un accord de branche sous peine d’une pénalité. Les modalités de mise en œuvre de cette pénalité ainsi que sa date d’entrée en vigueur (au plus tard le 31 mars 2015) seront fixées par décret. www.contrat-generation.gouv.fr Mise en place d’un « Compte Pénibilité » Au 1er janvier 2015, un compte personnel de prévention de la pénibilité sera créé pour certains salariés. Ce compte permettra aux salariés exposés à l’un des 10 risques professionnels, définis par les partenaires sociaux, de cumuler des points en fonction de la durée d’exposition aux risques. Chaque trimestre d’exposition à un facteur de pénibilité donnera droit à un point. Le nombre maximum de points est de 100. Les points sont convertibles, selon le choix du salarié, en une reconversion professionnelle moins pénible ; un complément de rémunération en cas de réduction du temps de travail ; une retraite progressive ou un départ anticipé à la retraite. Durcissement du cumul emploi-retraite A compter du 1er janvier 2015, les assurés devront avoir mis fin à l’ensemble de leurs activités pour pouvoir bénéficier d’une pension de vieillesse. Il est possible de reprendre la même activité par la suite. Cependant, cette reprise, malgré le prélèvement de cotisations sociales ne permettra plus d’ouvrir de nouveaux droits à la retraite. Seuls les bénéficiaires d’une pension au titre d’une retraite progressive pourront continuer à acquérir des droits. Par ailleurs, en cas de cumul emploiretraite plafonné (c’est-à-dire en cas de reprise d’activité alors que l’assuré ne pouvait pas prétendre à une retraite à taux plein), et si les revenus du salarié, incluant sa pension, dépassent 160 % du Smic ou du dernier salaire d’activité, cette dernière sera réduite à concurrence du dépassement, dans des conditions fixées par décret. Jusqu’alors, le salarié en informait la ou les caisses compétentes et le service de ses pensions était suspendu. Enfin, il ne sera plus possible de cumuler allocation chômage et pension de vieillesse même en cas de de liquidation à taux plein avant l’âge légal. Afin que les salariés qui sont actuellement proches de la retraite puissent bénéficier du dispositif, les points seront doublés pour les personnes âgées de 59,5 ans au 1er janvier 2015. 50 mesures pour simplifier la vie des entreprises Le 14 avril, le chef d’entreprise Guillaume Poitrinal et le député PS Thierry Mandon, co-présidents du Conseil de la simplification, ont présenté 50 mesures pour rendre la vie des entreprises plus simple au 1er janvier 2015. Ce premier volet de mesures de simplification porte sur trois dimensions : sécuriser la vie des entreprises, apporter des mesures de simplification concrètes, faciliter l’embauche et la formation. Sécuriser la vie des entreprises L’impact pour les entreprises de toute évolution de la réglementation et de la législation sera évalué par un groupe de 7 experts. Aucun décret ou loi ne pourra sortir sans ces évaluations. Chaque nouveau coût devra être compensé par une réduction ou une suppression au moins équivalente. La durée de ce circuit sera réduite à vingt et un jours pour ne pas retarder le processus de décision. Dès ce mois, les mesures de mise en œuvre du compte pénibilité sont soumises à ce processus d’évaluation. Le Gouvernement s’est engagé à appliquer un principe de nonrétroactivité fiscale. Les instructions précisant la mise en application des dispositions fiscales seront publiées à date fixe, le 1er de chaque mois, afin d’alléger la veille fiscale des entreprises. Le concept de « réponse garantie » va être développé. Utilisé dans le domaine fiscal, le « rescrit » permet d’obtenir en amont de la part de l’administration une réponse qui certifie que les projets d’une entreprise sont conformes à la réglementation. La réponse de l’administration est alors opposable juridiquement. Cette garantie pourrait être étendue à d’autres domaines. Elle pour- rait valider un plan d’égalité entre les hommes et les femmes dans une entreprise ou le montage de transmission d’une entreprise familiale. Apporter des mesures de simplification concrètes Un micro-entrepreneur a aujourd’hui le choix entre cinq statuts différents d’entreprises individuelles. L’objectif est de parvenir à réduire ce nombre avant la fin de l’année. L’accès à la commande publique sera facilité. Pour répondre à un appel d’offres public, le seul numéro Siret suffira désormais. Créer une entreprise sera plus facile en permettant le dépôt en un seul exemplaire et dans un guichet unique des formalités déclaratives. Celles-ci pourront s’effectuer sous forme dématérialisée. Sur le principe de confiance, certaines obligations déclaratives sont supprimées. Le chèque emploi-service, réservé aux entreprises de moins de 10 salariés, sera étendu aux moins de 20 à partir du 1er janvier 2015. Des mesures vont réduire les délais d’instruction des autorisations d’urbanisme et des permis de construire et alléger les obligations réglementaires. Les normes d’application obligatoires et les circulaires du Gouvernement seront regroupées sur le site Légifrance. Deux importants chantiers sont ouverts. Simplifier le bulletin de paie Fabriquer et gérer une feuille de paie coûte chaque mois entre 50 et 150 euros. Pour alléger la facture, le conseil veut simplifier les lignes des prélèvements sociaux et regrouper les différents collecteurs. Ce chantier sera mené sur deux ans. Le bulletin de paie sera aussi plus lisible par le salarié lui-même en consacrant une ligne pour le financement de chaque type de protection (famille, retraite, santé...). Rendre le Code du travail plus lisible Un groupe de travail rendra ses premières propositions le 1er décembre. Par exemple, tout le monde se perd dans les définitions du « jour » en matière sociale : jour ouvrable, ouvré, franc, calendaire, chômé, férié. Il s’agit de les rendre compréhensibles. Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 55 Decouverte une hybridation Végétal & tourisme : L ’ alliance du végétal et du tourisme, une symbiose naturelle en Anjou où, dit-on, tout pousse, y compris les fructueuses initiatives visant à développer conjointement ces deux économies. Le tourisme végétal, l ’ ADN de l ’ Anjou à cultiver sans modération. Jardin d’expression au Château de Pignerolle I l s ’ appelait René. Bon vivant et féru de botanique, l ’ homme avait eu la belle idée de rapporter d ’ un voyage en Italie de nouvelles variétés végétales qui, trouvant la terre angevine tout à fait à leur goût, ont finalement décidé d ’ y prendre racine. René 1er d ’ Anjou savait-il alors qu ’ il sèmerait des graines qui se multiplieraient à l ’ envi, laissant à ses héritiers d ’ hier et d ’ aujourd ’ hui un legs précieux, 56 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 une identité végétale unique ? La main de l ’ homme a coloré l ’ Anjou d ’ un pigment vert qui, au fil des siècles, s ’ est harmonieusement fondu dans une palette multicolore de variétés végétales, ancestrales pour certaines, nouvelles pour d ’ autres. L ’ Anjou est un kaléidoscope de parcs et jardins, fruits d ’ une tradition d ’ excellence et d ’ un savoir-faire historique qui ont contribué à construire la culture et les paysages de notre région. Conscient de la nécessaire préservation de ce patrimoine, le Conseil général a mis en place depuis 2007 une mission d ’ étude et de valorisation des parcs, jardins et paysages dont la finalité est de connaître, de préserver et de promouvoir cet ADN vert. En 2013, 250 sites avaient été répertoriés. Cet inventaire fera l ’ objet en 2015 d ’ une publication dont l ’ ambition sera d ’ être un ouvrage de référence www.maineetloire.cci.fr Végépolys en fête patrimonial sur les parcs et jardins de l ’ Anjou. En 2012, une étude sur le potentiel de la filière « tourisme et végétal » (réalisée par Anjou Tourisme, à la demande du Conseil général) faisait apparaître que rares étaient les Angevins à connaître l ’ importance de cette filière et son poids dans l ’ économie départementale, malgré les joyaux de la couronne. Parmi les fleurons de la palette végétale de l ’ Anjou, Terra Botanica avec de faire découvrir les entreprises angevines à un public très majoritairement local, elle est aussi l ’ occasion de montrer des savoir-faire souvent méconnus des Angevins euxmêmes, comme le végétal. pourront découvrir que les plantes et techniques respectueuses de l ’ environnement, c ’ est ici, à Angers qu ’ elles sont créées ». Des idées pour valoriser cette filière, le bouillonnant Jean-Luc Gaignard, directeur de stratégie de TDS en a plein son porte-graine. « L ’ idée serait de travailler depuis les parcs et jardins (dont Terra Botanica), portes d ’ entrée des touristes, pour aller jusqu ’ à la science, de créer des partenariats entre ces jardins et les entreprises qui innovent pour y présenter des plantes et techniques nouvelles. De mettre en avant non seulement le patrimoine végétal, mais aussi sa plus-value, au travers de sa dimension novatrice. Les 45 % des Français qui ont un jardin y trouveraient là des plantes et des techniques innovantes ». Parmi les initiatives déjà en place, celle des « smart jardins » au Jardin des Plantes et au jardin de la Faculté de pharmacie, un concept associant de façon ludique végétal et numérique. Le principe : sur chaque végétal, une étiquette un duo gagnant d ’ un point de vue économique selon Jean-Luc Gaignard à l ’ instar de l ’ alliance « culture et tourisme ». « Regardez ce qui se passe à Lens avec le nouveau musée du Louvre. Cela attire de plus en plus de visiteurs et génère des retombées économiques ». Autre graine végétale et touristique qui pourrait être semée : la végétalisation de la gare, première porte d ’ entrée pour de nombreux visiteurs et VIP. « Quel message enverrait-on à un visiteur qui découvrirait la gare d ’ Angers ainsi végétalisée ? Un signe fort et identitaire ». Quant aux jardins du château d ’ Angers, en cours de rénovation, ils accueilleront bientôt, à côté des plantes emblématiques du patrimoine végétal, les nouvelles collections d ’ hortensias et autres variétés récentes créées en Anjou. « C ’ est loin d ’ être un détail. Les quelque 190 000 visiteurs qui viennent chaque année au Château pourront prendre conscience que toutes ces plantes naissent ici, comme les jardins de demain ». Autre pleine de promesses ses 60 000 m2 de jardins et ses quelque 275 000 végétaux. Ouvert en 2010, ce parc a fêté en 2013 son millionième visiteur. Autres joyaux de l ’ Anjou végétal, le parc oriental de Maulévrier (ses quelque 400 espèces d ’ origine asiatique - ginkgo, azalées, cyprès, érables…- en font le plus grand jardin japonais d ’ Europe), le jardin de Camifolia à ChemilléMélay, témoin d ’ une activité séculaire dans le département, celle des plantes médicinales (400 variétés réparties sur 7 jardins à thème). La filière « végétale et tourisme » de l ’ Anjou s ’ affiche également chaque année avec succès lors de la manifestation « Made in Angers ». Un effet de curiosité qui s ’ explique, entre autres, par les affinités électives qu ’ entretiennent de plus en plus de Français avec le végétal. Si « Made in Angers » permet www.maineetloire.cci.fr Semer aujourd’hui pour récolter demain La réflexion sur le végétal et le tourisme, Terre des Sciences TDS (1) l ’ a initiée dès 1995 dans une étude qui avait conduit le Préfet alors en place à réunir les acteurs du végétal et du tourisme. S ’ en étaient suivis les rendez-vous horticoles (initiés par TDS), le lancement par le Conseil général du projet Terra Botanica, puis le premier « Végépolys en fête », organisé par Végépolys, TDS et Angers Loire Tourisme. Une première graine avait été semée. En 2012, Végépolys et TDS ont engagé une réflexion sur « Végétal & tourisme » avec pour ambition de développer conjointement les deux économies. Ces échanges ont montré la nécessité d ’ aller vers une offre nouvelle, structurée, lisible, valorisant la dimension novatrice de l ’ Anjou, dimension unique et originale comparée à d ’ autres régions. « Associer le patrimoine végétal et l ’ innovation permet de valoriser l ’ exception végétale qui caractérise notre territoire. C ’ est ainsi que les touristes « Quel message enverrait-on à un visiteur qui verrait la gare d ’ Angers ainsi végétalisée ? Un signe fort et identitaire ». « intelligente » sur laquelle le visiteur, en approchant son smartphone, peut lire toutes les informations y afférant. « 50 plantes médicinales sont déjà étiquetées sur ce principe. Pourquoi ne pas aller plus loin en envisageant d ’ autres applications numériques sur ces étiquettes qui permettraient par exemple de commander en direct une plante, faisant ainsi du visiteur un prescripteur des végétaux « made in Anjou ». Végétal et tourisme, idée nouvelle, offrir au végétal une dimension artistique et mettre en place des visites guidées couplant jardins et plantes autour des tapisseries de l ’ Apocalypse et du Chant du Monde en proposant des lectures et interprétations « végétales » de ces œuvres. Développer de nouveaux produits touristiques, c ’ est aussi aller vers une offre « nature et horticole » avec « Fleurs, fruits, légumes et randos ». « L ’ idée est de proposer des parcours en ville, dans l ’ agglo (à pied, Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 57 Decouverte production de vin sur le dernier hectare de vignes présent dans la ville d ’ Angers audessus de l ’ étang Saint-Nicolas. D ’ anciennes vignes avaient été alors arrachées pour replanter l ’ ensemble de la parcelle en chenin. En 2010, pour des raisons économiques et faute de temps, le projet fut abandonné. Laisser en friche un tel patrimoine, inconcevable pour Sébastien Couvreur, enseignant à l ’ ESA. Ce féru d ’ œnologie en parle alors à du vin de qualité biologique. Imaginez une vigne au milieu de la ville, c ’ est un patrimoine assez insolite pour que l ’ on s ’ y intéresse et pour la faire connaître auprès du grand public. Ici, vous avez l ’ impression d ’ être hors du Vignoble du Clos Saint Nicolas qui étoffe cette dimension culturelle et touristique autour du végétal, un joli succès qui sera reconduit cette année avec 20 jardins d ’ étudiants et 14 jardins d ’ écoliers ». Un vignoble au cœur de la ville En 1996, l ’ Ecole Supérieure d ’ Agriculture d ’ Angers (ESA) décidait, avec la congrégation du Bon Pasteur, de relancer la des amis tout aussi oenophiles et enthousiastes que lui à l ’ idée de mettre en valeur ce patrimoine unique. Ensemble, ils créent en 2011 l ’ association « Vigne En Ville Angers ». « Un partenariat entre une association privée et une congrégation religieuse, c ’ est une « union » insolite. Notre objectif : mettre en valeur ce patrimoine unique, une vigne sur un lieu culturel, faire vivre cette vigne située en pleine ville dans le respect du lieu et produire 58 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 champêtre avec des groupes de musique locaux ». Un succès tel que l ’ association réfléchit à organiser deux éditions par an, dont une au printemps déclinée autour du jazz. « Nous avons d ’ autre projets à l ’ étude en par- « Notre objectif : mettre en valeur ce patrimoine unique, une vigne sur un lieu culturel. » © Angers emag en bus, tram…) », des séjours touristiques thématiques différents. Nombre de sociétés d ’ horticulture en France sont en quête de séjours originaux. Pourquoi ne pas envisager une visite des jardins du Château, de la tapisserie, une intervention de Végépolys… En venant à Angers, les gens trouveraient autre chose qu ’ une visite classique. Nous voudrions également accueillir beaucoup plus de lycées agricoles. En découvrant notre savoir-faire, qui sait si ces jeunes ne viendraient pas poursuivre leurs études à Angers ? Autant de futurs ingénieurs qui s ’ installeraient ici ». En attendant que toutes ces graines - en germination pour certaines, tout juste semées pour d ’ autres - n ’ éclosent, Jean-Luc Gaignard savoure son plaisir de voir quelques événements devenir sinon emblématiques du moins prometteurs : « Végépolys en fête » mais aussi les Jardins d ’ expression à Pignerolles qui, en 2013, ont rassemblé pas moins de 30 000 visiteurs. « Une très belle idée temps ». Tout au long de l ’ année, l ’ association organise des événements permettant aux Angevins et autres curieux de découvrir ce lieu unique (ateliers thématiques, visites à la demande, journées du patrimoine). Parmi ces manifestations, l ’ une d ’ elles est en passe de devenir un millésime prometteur : le Festival « Vigne & Folk ». La première édition organisée en août 2013 a rencontré un vif succès. « L ’ idée est de récréer une ambiance tenariat avec l ’ Office du tourisme d ’ Angers : l ’ offre de packs touristiques œnologiques, des weekends « taille », « vendange »… une chasse aux œufs au moment de Pâques… Les idées ne manquent pas contrairement au temps… ». Nouveauté cette année, les compères de Bacchus se feront apiculteurs, en installant des ruches sur le « domaine ». Et qu ’ en est-il du vin produit ? Probablement placé sous l ’ œil protecteur des dieux, la qualité du nectar produit chaque année tient de belles promesses. 2013 ayant été une année plus généreuse et tout aussi qualitative (1 600 litres de vin blanc et pétillant), l ’ association envisage désormais de proposer sa production à un réseau angevin de cavistes et restaurateurs. Marianne Bourgeois (1) Terre des Sciences : Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle, labellisé Science et Culture Innovation par le Ministère de l ’ Enseignement supérieur et de la Recherche. www.maineetloire.cci.fr Réglementation L’assurance Santé Entreprise, l’inter professionnalité fonctionnelle au service de l’entreprise Ce dispositif a été mis en place en 2012 à l ’ initiative du Conseil Supérieur de l ’ Ordre des Experts-Comptables et du Conseil National du Barreau, en lien avec les Centres d ’ Information sur la prévention des difficultés des entreprises. L ’ objectif poursuivi est de proposer un dispositif de prévention et de sauvegarde pour les entreprises et leurs conseils que sont les ExpertsComptables, les avocats mais également d ’ autres intervenants susceptibles d ’ agir en soutien de l ’ entreprise lorsque celle-ci rencontre des difficultés. Concrètement, l ’ assurance santé permet aux entreprises le souhaitant de souscrire un contrat d ’ assurance qui leur donnera en cas de difficultés rencontrées, la garantie de pouvoir être entourées des conseils de l ’ entreprise pour les accompagner, les honoraires de ces derniers étant pris en charge par l ’ assureur. Grace à cette assurance, le chef d ’ entreprise sera en mesure d ’ anticiper de futures difficultés et pourra être conseillé dès l ’ apparition des premières www.maineetloire.cci.fr difficultés. L ’ assurance santé entreprise facilite l ’ accès aux mesures de prévention des tribunaux de commerce. Sont ainsi visés tous les dispositifs tels que la médiation du crédit, la médiation interentreprises, la saisine de la CCSF (Commission des Chefs de Services Financiers), du CODEFI ou encore du CIRI et du CIP. Tous ces dispositifs de prévention pourront être mobilisés en amont des difficultés et de manière massive. L ’ assurance Santé Entreprise couvre également la responsabilité sociétale du dirigeant en matière d ’ anticipation et de gestion des risques pour des faits commis dans le cadre de sa fonction de dirigeant contrat de Responsabilité civile mandataire social « RCMS »-. L ’ assurance Santé de l ’ entre- prise permet la prise en charge par la compagnie d ’ assurance des honoraires des experts de crise tels que les ExpertsComptables, les avocats, les mandataires ad hoc, ou encore, les conciliateurs. Ce dispositif peut être mis en œuvre par le dirigeant en sollicitant une procédure de mandat ad hoc ou de concilia- tion (auprès du président du Tribunal de commerce ou du Tribunal de grande instance), en présentant des délais de paiement à la CCSF auprès du directeur départemental des finances publiques ou en prenant rendez-vous avec le C.I.P. local. Ce dispositif peut également être actionné par un tiers lors du déclenchement d ’ une procédure d ’ alerte, comme le commissaire aux comptes, le Président du Tribunal de commerce ou du Tribunal de grande instance ou encore le Comité d ’ entreprise en exerçant son droit d ’ alerte. Quelles sont les compagnies d ’ assurance partenaires ? Sur l ’ initiative du Conseil Supérieur de l ’ Ordre des Experts-Comptables, le contrat de Responsabilité civile mandataire social (RCMS) mis en place par les assureurs a été étendu à une assurance santé au bénéfice de l ’ entreprise par sept compagnies d ’ assurance (Chartis, Hiscox, Axa, Covea Risks/Sté, Covea Risks /EI, Groupama, CFDP). Jean-Yves Lechevestrier, Vice-Président Maine-et-Loire Ordre des Experts-Comptables Région Pays de Loire www.experts-comptables.fr/ Focus-bases-documentaires/ L-assurance-sante-de-lentreprise Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 59 internet PLACE .net Le BYOD E t Dieu créa le… smartphone avec l ’ énorme succès mondial que l ’ on sait. S ’ ensuivit une consumérisation des technologies de l ’ information qui révolutionna notre quotidien. Un phénomène que les entreprises n ’ ont pas anticipé, se trouvant aujourd ’ hui confrontées à une cohabitation entre périphériques personnels et professionnels. Aujourd ’ hui, de plus en plus d ’ entreprises autorisent leurs employés à utiliser leurs propres terminaux à des fins professionnelles et le phénomène gagne en popularité auprès des salariés. C ’ est ce que l ’ on appelle en bon français le BYOD (ou « Bring Your Own Device », soit « apportez votre propre matériel » ou, judicieuse traduction acronyme « AVEC » (Apportez votre équipement personnel de communication). Le BYOD est la parfaite illustration de cette évolution où l ’ innovation dans les usages du numérique provient de moins en moins des entreprises et des professionnels, et de plus en plus d ’ un usage personnel d ’ outils mobiles de plus en plus puissants. Plusieurs études confirment cette tendance. Selon le cabinet d ’ analystes Gartner (*), en 2020, 63 % des utilisateurs n ’ auront plus de poste fixe et travailleront en profiteraient pour travailler avec sur leur temps personnel. Il leur paraît alors encore plus naturel d ’ utiliser leur propre matériel. Par ailleurs, la question de coûts peut être un avantage pour les entreprises, notamment pour les start-ups et TPE. Il revient moins cher de demander à ses employés d ’ apporter ses propres terminaux que de se constituer un parc d ’ ordinateurs et de smartphones qu ’ il faudra par la suite maintenir (généralement, l ’ entreprise prendra en charge tout ou partie de l ’ achat de l ’ équipement). ou « AVEC » avec un couple tablette et smartphone et 45 % des entreprises seront complètement passées au BYOD. Aujourd ’ hui, 81 % des employés estiment travailler plus efficacement sur le matériel qu ’ ils ont choisi. La généralisation du BYOD (Bring Your Own Device) dans les entreprises semble inéluctable. Un satisfecit qui s ’ explique : au fait de se sentir généralement plus à l ’ aise avec ses propres périphériques qu ’ avec le matériel du bureau, s ’ ajoutent une mobilité avancée et des terminaux souvent plus récents et donc plus performants. Au premier abord, tout le monde semble y trouver son compte : l ’ entreprise et les salariés qui y gagnent en productivité. Les gains liés à ce bond de productivité peuvent être considérables (jusqu ’ à 50 minutes de travail dans une journée, selon une étude d ’ Intel “Improving Security and Mobile for Personally Owned Devices”). Ce gain de temps lié au BYOD s ’ explique facilement. En voyage d ’ affaires, en réunion, dans les transport, à leur domicile, les salariés peuvent continuer à s ’ avancer sur leurs tâches professionnelles. 72% des salariés équipés d ’ un smartphone Mais… il y a un mais, alertent les experts des TIC. Outre la question de l ’ hétérogénéité des systèmes d ’ exploitation mobiles, (seules 60% des entreprises françaises déclarent supporter les plateformes mobiles Android et 34% des plateformes iOS), des questions de fond se posent, faisant apparaître des inconvénients majeurs. L ’ un d ’ eux, la fuite des données et les brèches de sécurité. Ces dernières sont provoquées par l ’ utilisation de terminaux hétérogènes, non maitrisés par l ’ entreprise et sur lequel l ’ employé va transférer ou consulter des données, bien souvent confidentielles et/ou stratégiques de l ’ entreprise. Un hardware non maîtrisé est une cible privilégiée pour les pirates informatiques. Certains malwares sont spécialisés dans la récupération de données confidentielles, pour revendre des informations aux concurrents ou simplement menacer l ’ entreprise. On recenserait plus de 700 000 malwares différents (second semestre 2013) sur les terminaux Android, leader du marché mobile. Les données sortent du confinement de l ’ entreprise, déjà compliqué à sécuriser. Il devient donc encore plus difficile de les contrôler. Les terminaux personnels, qui ne sont pas toujours protégés par mots de passe ou sécurisés, sont beaucoup plus vulnérables. Ces terminaux dernier cri sont aussi plus sujets au vol car très convoités, laissant partir des données confidentielles dans la nature en ouvrant l ’ environnement de l ’ entreprise à n ’ importe qui. Un autre risque reste la connexion de terminaux compromis à l ’ insu de ses utilisateurs. En se connectant au réseau interne, il peut causer beaucoup de dégâts ou faciliter la propagation du virus. Autre inconvénient, moindre mais réel, la possible saturation des terminaux. Tous ces terminaux mobiles qui pénètrent dans l ’ enceinte de l ’ entreprise peuvent saturer les connexions wifi mis à disposition. Conclusion, l ’ usage des technologies grand public dans un environnement professionnel peut représenter une réelle menace en termes de contrôle des points d ’ accès aux ressources informatiques. Alors be BYOD or not ? En installant quelques pré-requis, en usant de quelques précautions, le BYOD peut s ’ avérer être une démarche pertinente. Parmi ces pré-requis, la nécessaire rédaction d ’ une charte entre l ’ employeur et le collaborateur qui définira clairement les clauses, les actions autorisées ou non (par exemple : les données professionnelles restent l ’ entière propriété de l ’ entreprise, l ’ indication des horaires et applications pouvant relever de l ’ activité professionnelle, et le reste, de la vie privée, les modalités de contrôle et les sanctions encourues, les applications autorisées…). Le passage au BYOD ne peut s ’ envisager sans un encadrement rigoureux. Parmi les points sensibles auxquels l ’ entreprise devra veiller : la protection de ses données, mais aussi les aspects juridiques et sociaux liés à l ’ imbrication des sphères professionnelle et privée. Marianne Bourgeois (*) Gartner : entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Assistante rédactrice : Isabelle Baudry A collaboré à ce numéro : Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : Alain Chudeau et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 26 000 exemplaires. Dépôt légal : juin 2014. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI. Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr 60 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 www.maineetloire.cci.fr Changement de propriétaire ALIMENTAIRE Boulangerie-pâtisserie Ma petite boulangerie 55 rue Toussaint, Angers 220 000 € Le Fournil du Pilori 3 place du Pilori, Angers 297 000 € Le Fournil du RoiRené 1 rue du Haras, Angers 140 000 € Bryer Le Bourg, Fougeré 90 000 € BPAG 49 37 rue du Pont, Ingrandes 270 000 € Le Fourneau 109 rue de la Libération, Liré 70 000 € Alimentation Boucherie de Malaquais 1 rue Roger-Salengro, Trélazé 17 600 € COMMERCE NON ALIMENTAIRE Equipement de la personne Divers ANBC Flore Fleuriste 2 place de l’Eglise, Le Louroux-Béconnais 37 843 € Sandra Pélissier Parfumerie 94 avenue Pasteur, Angers 22 000 € Pharmacie des Champs 61 rue d’Angers, Bécon-les-Granits 1 300 000 € Le Tanneur Maroquinerie 187 rue Corneille et 23 rue Voltaire, Angers 250 000 € Marion Doussin Tabac, presse, librairie 17bis rue du Pont Fouchard, Bagneux 320 000 € Sté Linsen Optique, lunetterie, instruments de précision 105 avenue du général Patton, Angers 170 000 € ERAM Vente d’articles chaussants C.C. Hyper U, Mûrs-Erigné 199 200 € Saumur Optique Richard 70 rue d’Orléans, Saumur 160 000 € Vous allez céder votre entreprise et vous ne souhaitez pas que l ’ avis de la cession et son montant soient publiés dans « Anjou Eco ». Merci de le faire savoir à Dominique Gruson. Tél. : 02 41 20 54 04 E-mail : [email protected] 62 Anjou Eco - n°35 - Juin 2014 CAFES-BARS Daytona Café 94 rue Rabelais, Angers 90 000 € Le Gavroche 9 rue d’Anjou, Chazé-Henry 6 000 € Murielle Agator 3 rue de Lorraine, Cholet 40 000 € Le Café des Sports 96 rue Principale, Mazé 180 000 € L’Impro 14 rue Roger Salengro, Trélazé 25 000 € Tha Restauration 71 rue St Nicolas, Saumur 73 000 € RESTAURATION Pizzeria du Château 8 place du Tertre, Brissac-Quincé 240 000 € Sté TCAL 124 bd de Strasbourg, Cholet 31 000 € Guinguette du Port Albert 14 chemin du Port Albert, Feneu 130 000 € Sté Le Daze 21 place du Château de Mondement, St Germain-sur-Moine 30 000 € Hôtellerie Source : Annonces Légales (le nom indiqué est celui de l ’ enseigne actuelle ou celui de l ’ acquéreur) parues dans Le Courrier de l ’ Ouest, OuestFrance et L ’ Anjou agricole. Camping les Nobis Rue Georges Girouy, Montreuil-Bellay 280 000 € SERVICES Coiffure et esthétique Jac’tifs 109 bd St Michel, Angers 14 000 € Divers Sté R.L.C.S.V. Station-service 76 rue Choletaise, Saint Macaire-en-Mauges 55 000 € Roady Centre auto ZI La Croix-Cadeau, Avrillé 280 000 € Poséidon Lavage du grand Ouest Lavage de véhicules en libre-service 6 bd Jacques Millot, Angers 177 000 € Garage de l’Abbaye 2 route de Doué, Chênehuttes-TrèvesCunault 33 000 € Securitest Auto Contrôle Avenue David d’Angers, St Lambert-des-Levées 170 000 € www.maineetloire.cci.fr