archives nationales communiqué de presse
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archives nationales paris fontainebleau pierrefitte–sur–seine communiqué de presse Exposition du 13 avril au 16 juillet 2012 Des minutes qui font l’histoire Cinq siècles d’archives notariales à Paris Une exposition ouverte du 13 avril au 16 juillet 2012 Commissariat scientifique : Marie-Françoise Limon Bonnet conservateur général du patrimoine. Horaires du lundi au vendredi de 10 h à 17 h 30 samedi et dimanche de 14h à 17 h 30 Fermée le mardi et les jours fériés Tarifs Plein tarif | 6 € Tarif réduit| 4 € Archives nationales Hôtel de Soubise 60, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris Contact presse Jean-François Quemin jean-francois.quemin@ culture.gouv.fr T 01 44 61 93 46 P 06 87 56 14 05 F 01 44 61 93 40 Création graphique d’après un dessin de Georges Pavis, (Chambre des notaires de Paris) et des signatures prises sur les documents conservés aux Archives nationales, (Minutier central) Contrats de mariage, ventes, baux, rentes constituées, testaments, inventaires... : autant de «minutes» notariales qui sortent de leurs cartons, à l’occasion du 80e anniversaire de l’entrée aux Archives nationales de ce fonds d’archives gigantesque et prestigieux, retraçant cinq siècles d’histoire. Cette exposition est l’occasion de revenir sur la conservation du «plus grand minutier du monde» (20 millions de minutes). Les Archives nationales invitent le public à un voyage au coeur des projets, joies et soucis de milliers de Parisiens, de souche, d’adoption ou de passage, parfois riches, souvent modestes : le désir de sécurité juridique, celle que procure l’acte notarié, fait alors indifféremment défiler chez le notaire le prince ou le manant, le marchand ou l’artisan, l’apprenti ou le capitaine d’industrie. C’est aussi un voyage dans le temps, l’occasion de comprendre d’où vient l’institution notariale, en admirant le plus vieux registre notarié du monde, datant de 1154, prêté à titre exceptionnel par l’Archivio di Stato de Gênes (Italie), ou la plus vieille minute parisienne (1471). C’est enfin l’occasion de comprendre pourquoi les historiens se plaisent, depuis maintenant 80 ans, à exploiter presque à l’infini ces archives publiques de la vie privée, sources incontournables de dizaines de travaux devenus des «classiques» des sciences historiques. De l’étude du notaire au cabinet du chercheur, cinq siècles d’archives et d’histoire(s) se donnent à voir à tous, sans restriction.