39 17. Son fils Simeon dit: "Toute ma vie j`ai grandi

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Pirke Avot 1,17
17. Son fils Simeon dit: "Toute ma vie j'ai grandi parmi
les sages et je n'ai rien trouve de meilleur pour le corps
que le silence; ce n'est pas 1'etude l'essentiel, mais Taction;
celui qui parle beaucoup amene le peche".
Rabbi Simeon ben Rabban Gamliel disait: "Toute ma vie j'ai
grandi parmi les sages" - bien que prince d'Israel, i l se rabaissait
en disant: "J'ai grandi parmi les sages", comme un petit enfant qui
grandit au milieu des grandes personnes; "et je n'ai rien trouve de
meilleur pour le corps que le silence", qui est encore plus sain que
le boire et le manger. II a precise: " Toute ma vie j'ai grandi..."
pour nous enseigner que le jeune debutant n'a pas le droit de se
taire mais doit au contraire etudier la Tora et l'enseigner aux
autres, car il est bon de parler de Tora et de la mediter, a condition
d'etre concis pour bien se faire comprendre de ses eleves; par
contre, trop parler dans la maison de D. conduit au peche. En
disant: "Toute ma vie j ' a i grandi", Rabbi Simeon voulait nous
indiquer qu'il a longuement examine la chose et qu'elle s'est
averee parfaitement exacte apres verifications. En disant: "Je n'ai
rien trouve de meilleur pour le corps que le silence", il veut
nous exhorter a garder le silence meme si on nous humilie et
on nous insulte, comme le dit le roi Salomon (Proverbes 26,4):
"Ne repond pas au sot dans le sens de son ineptie", et comme un
sage l'enseignait a son fils: "Mon fils! II est preferable de supporter
un mot plutot que d'en entendre beaucoup", autremement dit, si
quelqu'un t'a lance une insulte, garde le silence, car si tu reponds,
tu en entendras d'autres, comme il est dit: "Je n'ai rien trouve de
meilleur pour le corps que le silence", car ton silence meprisant
brisera son orgueil. Nos Sages ont egalement enseigne: "Celui qui
ne reagit pas a l'insulte qui lui est lancee merite qu'on lui applique
le verset (Juges 5,30): "Et ceux qui l'aiment rayonneront comme
le soleil dans sa gloire", autrement dit, D. recompense celui qui ne
reagit pas aux insultes d'un vaurien en illuminant sa face sept fois
plus que la lumiere du soleil, alors que la lumiere de celui qui l'a
insulte sera obscurcie.