Médecins conventionnés ou non
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Médecins conventionnés ou non
n°5 - Novembre 2008 - bureau de Dépôt : Liège X - Editeur responsable : Fondation Solidaris - 36 rue Douffet - 4020 Liège Médecins conventionnés ou non ? Fondation Solidaris Nouvel appel à projet Gagnez des places pour les cinémas Rencontre avec Hadja Lahbib Edito Journée mondiale du diabète........................................... p. 3 BusMut, l’agence mobile près de chez vous.......................... p. 4 Médecins, conventionnés ou non................. p. 6 Solidaris Day, succès de foule................................ p. 8 Prix Fondation Solidaris, lauréats 2008................................... p. 10 Fondation Solidaris, nouvel appel à projet................. p. 11 Rencontre avec Hadja Lahbib................................... p. 12 Fonds Léon Fredericq, prix FMSS 2009............................. p. 14 Grandes Conférences Liégeoises, saison 2008-2009......................... p. 15 Clinique André Renard, prise en charge de la dénutrition............................ p. 16 Pharma Santé, le conseil du pharmacien......... p. 18 Prévention pour des dents saines............................ p. 20 La face cachée du sucre........... p. 21 F.P.S. et culture................................ p. 22 Agenda du secteur associatif de la FMSS-FPS.............................. p. 24 Jeux-Concours : Cinémas et Marionnettes........ p. 31 Pris dans la tourmente d’une société individualiste qui semble en perdition nous sommes de plus en plus nombreux à vivre au quotidien un sentiment d’insécurité. - l’activité crée de l’emploi et de la richesse pour tous; - la violence liée à l’individualisme n’a plus de raison d’être. Angoissés par une société d’incertitudes, paralysés par une politique de la peur particulièrement médiatisée, nous sommes de plus en plus nombreux à perdre enthousiasme, rêve, espoir, et force créatrice : le terreau idéal pour l’ultralibéralisme. Pour construire cet avenir solidaire, la FMSS met toutes les chances de votre côté : - en unissant ses forces à celles de la mutualité socialiste de Verviers. Dès le 1er janvier 2009, ces deux mutualités n’en feront plus qu’une qui couvrira l’ensemble de la province de Liège ! - en unissant ses forces à celles de la FGTB et du Parti Socialiste au sein de l’Action Commune. C’est dans le cadre de cette action commune que la FMSS organise le 10 décembre une grande soirée débat sur le thème «Les nouvelles solidarités au XXIème siècle»… A la peur de perdre son emploi, de ne pas arriver à boucler la fin du mois, d’être malade, de se retrouver seul, s’ajoute la peur de l’autre, de la différence, de l’étranger : le terreau idéal pour l’extrême droite. Etant à la fois tournée vers les décideurs et les affiliés, vers les politiques et la réalité du terrain, votre mutualité a un rôle essentiel à jouer dans la défense et le renforcement des structures solidaires mises en place par nos prédécesseurs. A la fois tournée vers les décideurs et les affiliés, vers les politiques et la réalité du terrain, votre mutualité a un rôle essentiel à jouer dans la défense de vos droits au travers du maintien et du renforcement de la sécurité sociale. A la FMSS nous sommes de ceux qui pensent qu’il n’y a pas de fatalité et nous avons la conviction que la SOLIDARITÉ est et reste le seul vrai moteur du changement. Dans nos sociétés en pleine mutation sociale, économique et climatique, où tout change de manière galopante, il est essentiel et urgent de pouvoir reconnaître, encourager et renforcer ces nouvelles formes de solidarité qui se développent aussi bien au niveau local, que national , européen et mondial. La mondialisation de la solidarité, seule garante du bien-être pour tous, doit être notre première ambition pour demain. Jean-Pascal Labille, Secrétaire Général Parce dans une société solidaire : - chacun a sa place et l’opportunité de développer son intelligence, sa créativité, son esprit d’initiative; Le magazine de la Mutualité Socialiste et Syndicale de Liège - Huy - Waremme - www.solidaris.be Coordination éditoriale et responsable d’édition : Frédéric Fassotte - Journaliste : Bérangère Lhomme - Coordination : Karin Balthazar t Comité de rédaction : Alain Blause, Christine Chalon, Philippe Crahay, Françoise Devalériola, Séverine Gohy, Annick Martin, Dr Pierre Mbuyamba, Natacha Lange, Isabelle Paul, Marylène Vanhee Mise en page : Héroufosse Communication - Impression : Imprimerie Masset En marge de la journée mondiale du diabète La FMSS et ses partenaires privilégiés sont à vos côtés Le diabète est une maladie qui touche de plus en plus de personnes. En Belgique, si on recense aujourd’hui près de 250.000 personnes diabétiques, on estime qu’elles sont en fait 500.000 à souffrir de cette maladie, car une personne sur deux l’ignore ! Conscientes de l’importance croissante de cette maladie, la FMSS, la Clinique André Renard et la CSD interviennent d’une manière ou d’une autre. frant de diabète (3,75 euros par séance maximum 4 séances par an). La Clinique André Renard propose chaque année une jour- La FMSS propose : • une intervention de 100 euros par an pour l’achat de tigettes; • 3mois de location gratuits pour tout matériel de notre Centrale de Services à Domicile (glucomètre, stylo à injection…); • une intervention dans les frais de pédicurie pour les affiliés de plus de 65 ans et pour les affiliés de moins de 65 ans souf- née de dépistage. Sa convention diabétique prend en charge chaque patient et des journées d’éducation sont organisées 2 fois par an. La Centrale de Services à Domicile (CSD) possède un service d’infirmières spécialisées en diabétologie. Plus d’infos : www.solidaris.be • FMSS 04/341.62.86 • CSD 04/338.20.20 • Clinique André Renard 04/248.72.11 Le BusMut, l’agence mobile qui vient près de chez vous Comblain-au-pont, jeudi matin, jour du marché. Les rayons d’un soleil généreux adoucissent la fraîcheur de l’automne. Michèle vient à peine de garer le BusMut aux abords de la place que déjà trois personnes entrent par la porte arrière et s’installent sur les banquettes… Véritable agence mutualiste mobile, le BusMut se déplace dans les endroits moins bien desservis par les agences mutualistes et offre les mêmes services : remboursements de soins, réception et délivrance de certains documents, conseils et informations sur les avantages de l’assurance complémentaire par exemple. Pendant qu’elle explique l’avantage diabète à une dame venue se renseigner accompagnée de son mari, une autre dame qui patiente assise sur les banquettes à l’arrière nous sourit «Elle a l’air gentil, hein ! C’est la première fois que je viens ici, je trouve que c’est vraiment bien. Avant il fallait aller jusqu’à l’agence de Poulseur, c’était pas toujours facile…» A Comblain-au-pont ce matin-là, c’est un peu comme si le BusMut avait toujours existé. Sans hésiter, les affiliés occupent les deux banquettes arrière et papotent en attendant leur tour. « Moi je trouve aussi que c’est beaucoup plus pratique, renchérit un monsieur qui vient d’entrer, je viens chaque semaine, en même temps que je fais mon marché…» Depuis le mois de juillet, le BusMut fait sa tournée dans divers villages de la province de Liège et, partout où il va, il rencontre un grand succès. Michèle, conseillère mutualiste, reçoit à son bureau aménagé à l’avant du bus : ordinateur portable relié au siège central de la mutualité, imprimante, téléphone, documents rangés sur une étagère spéciale, tout est prêt pour répondre au mieux aux demandes et aux besoins des affiliés dans un environnement lumineux et convivial. « C’est sympathique, les gens se retrouvent ici et discutent des dernières nouvelles du village, des soucis du voisin, du temps qu’il fait, du petit dernier qui vient de naître…, parfois je dois leur rappeler que je pars à 10h30 et qu’il serait temps qu’ils viennent me trouver » sourit Michèle. « Souvent je gare le BusMut sur la place du village le jour du marché, précise Michèle. Comme je me déplace en journée, ce sont en majorité des personnes âgées qui viennent me voir. Mais durant les périodes de vacances ou même les mercredis aprèsmidi j’ai aussi la visite d’un public plus jeune. Les gens sont très gentils et très patients, très reconnaissants qu’on vienne jusqu’à eux aussi. Il y a vraiment une bonne ambiance à chaque arrêt : les personnes se connaissent, beaucoup viennent me trouver avec les attestations de soins de leurs voisins et amis. Il y a encore beaucoup de solidarité dans les campagnes !» Sur la banquette un homme chuchote à son épouse : « Tu as vu, elle peut même imprimer les vignettes ! » En face de Michèle une dame s’étonne qu’il manque un document de son kiné pour pouvoir être remboursée. « Peut-être que les données ne sont pas encore à jour dans l’ordinateur, je vais téléphoner à Liège pour voir ce qu’il en est» rassure Michèle. Au bout du fil, une collègue confirme que tout est bien en ordre et que le remboursement se fera sans problème. La dame peut quitter le BusMut soulagée… Il est déjà 10h30, Michèle passe du siège de son bureau mobile à celui de conductrice du BusMut et reprend la route pour Anthisnes, son prochain «village étape»… Médecins conventionnés ou non conventionnés, quelle différence pour les patients ? Le saviez-vous ? Le montant des honoraires que vous payez à votre médecin varie selon que celui-ci est conventionné ou non. Cela a son importance sur votre portefeuille puisque les remboursements effectués par votre mutuelle, eux, sont fixes. Explications… En pratique cela veut dire que le montant des honoraires que vous payez à votre médecin varie selon que celui-ci adhère ou n’adhère pas à l’accord médico-mutualiste. A signaler qu’il arrive également que certains médecins non conventionnés respectent malgré tout les tarifs officiels de l’accord médico-mutualiste, également appelés tarifs INAMI. Un exemple concret : Si vous n’êtes pas BIM/Omnio (pour en savoir plus sur ces statuts, voir le Solidaris de mars 2008 sur www. solidaris.be), une consultation chez un médecin généraliste conventionné vous coûtera 21,53 euros.Votre mutualité vous remboursera 16,02 euros et votre ticket modérateur (ce que vous payez réellement pour votre consultation après intervention de l’assurance maladie invalidité) est alors de 5,51 euros ! Pour rappel, le ticket modérateur est la différence entre le remboursement de la mutualité et les honoraires conventionnels (tarifs INAMI). Les honoraires médicaux et les montants des remboursements effectués par votre mutuelle sont fixés par des accords conclus entre les représentants des médecins, des mutualités et de l’INAMI. Ces négociations, appelées accords médico-mutualistes, sont généralement renouvelées tous les deux ans. Si vous allez chez un médecin généraliste non conventionné, votre consultation peut vous coûter plus ou beaucoup plus que le tarif de 21,53 euros, mais le remboursement de votre mutualité restera de toute façon de 16,02 euros. Les surplus d’honoraires seront alors entièrement à votre charge. Trois catégories de médecins Et à l’hôpital ? Attention ! Les médecins conventionnés : En signant la convention, ces prestataires de soins s’engagent à respecter les tarifs INAMI. Pour vous, cela veut dire que seul le ticket modérateur sera à votre charge. Les médecins travaillant dans une institution hospitalière peuvent également être conventionnés (totalement ou partiellement) ou non. Les médecins non conventionnés : En ne signant pas la convention, le médecin non conventionné est libre de pratiquer les prix qu’il souhaite, sans respecter les tarifs INAMI. La mutualité vous remboursera ses prestations au même montant que pour un médecin conventionné : les suppléments d’honoraire sont alors à votre charge. Les médecins partiellement conventionnés : Certains médecins sont partiellement conventionnés. Cela veut dire qu’ils pratiquent le tarif de l’accord médico-mutaliste certains jours et pas d’autres, seulement durant certaines heures de la journée ou à certains endroits. Si vous souhaitez être soigné au tarif INAMI, vous devez alors respecter les endroits et les horaires durant lesquels ce médecin est conventionné. En cas d’hospitalisation, l’hôpital est obligé de vous remettre, à votre demande, la liste des médecins qui sont conventionnés ou non, ainsi que les détails pour ceux qui sont partiellement conventionnés. De même, cette liste doit reprendre les suppléments d’honoraires que demandera votre médecin s’il n’est pas conventionné ou si vous choisissez de ne pas séjourner en chambre commune. Au moment de la prise de rendez-vous pour votre hospitalisation, demandez à consulter la liste des médecins conventionnés et à recevoir le document de déclaration d’admission de l’hôpital.Vous aurez ainsi le temps de le lire et de le remplir au calme chez vous. Attention : dans le cas ou vous séjournez en chambre particulière, le médecin conventionné n’est pas tenu de respecter les tarifs INAMI. Enfin, n’oubliez pas que la déclaration d’admission représente un engagement de payement. Si vous avez des doutes ou si vous ne comprenez pas certains termes du document, n’hésitez pas à contacter votre mutuelle ! Pour savoir dans quelle catégorie se trouve votre médecin, demandez à votre mutuelle ou surfez sur www.solidaris.be Prix de la Fondation Solidaris 2008 : sept associations primées ! Plein feu sur Barricade, EsquisseS et le Tremplin ! Pour la troisième fois la Fondation Solidaris a remis ses prix 2008 lors d’une soirée cinéma (avec la projection d’Eldorado le dernier film de Bouli Lanners) le 29 mai dernier au nouveau cinéma Le Sauvenière. Parmi la septantaine de projets rentrés, 7 ont été primés. Dans les précédents numéros de votre magazine Solidaris nous vous avons déjà présenté 4 des 7 associations primées : le Centre Femmes Verviers, Icar-Wallonie La Maison Blanche de Glain et La Cité s’invente. Dans ce numéro découvrez les 3 associations primées restantes. Barricade : «Les gavroches» Reconnue par la Communauté Française comme structure d’éducation permanente, Barricade a été primée pour son projet d’espace ludique, récréatif et coopératif «Les gavroches». Destiné à un public d’adultes et d’enfants, ce lieux présente une infrastructure adaptée aux besoins spécifiques et communs des adultes et des enfants (espace rencontre sans alcool ni nicotine, espace «jeux» avec mobilier adapté…). Il ne s’agit pas d’une garderie, mais bien d’un lieu de rencontre et de partage. Destiné aux adultes avec ou sans enfant ainsi qu’aux habitants du quartier de Pierreuse à Liège, «Les gavroches» permet surtout aux parents de jeunes enfants qui ne sont pas encore scolarisés de renouer avec des contacts sociaux souvent plus difficiles quand on a des enfants en bas âge. L’aide financière apportée par la Fondation Solidaris va permettre à l’asbl d’assurer l’ouverture régulière du lieu, ainsi que la promotion et l’évaluation du projet. EsquisseS : «Média Proximité et Jeunesse» Située à Esneux, cette association s’occupe de l’organisation et de la promotion d’activités et d’événements à caractère social, culturel, multiculturel, de quartier, de sport et de jeunesse. EsquisseS favorise également l’égalité des chances et apporte son aide à des groupements associatifs. MPEJ (Médias, Proximité et Jeunesse), le projet primé, propose de former des jeunes de 12 à 16 ans au journalisme radiophonique (formation de base et production de reportage) avec des professionnels du secteur. Ces reportages seront ensuite diffusés sur une radio locale (radio Ourthe-Amblève) et le web. Le Tremplin : création d’un théâtre de marionnettes Cette école de devoir de Beyne-Heusay aide quotidiennement les enfants à réaliser leurs devoirs mais leur propose également des ateliers divers ( bricolage, lecture, cuisine…) Le Tremplin a reçu un des prix de la Fondation Solidaris pour son projet de création d’un théâtre de marionnettes. Cet atelier permettra aux enfants de laisser place à leur imaginaire en se mettant dans la peau de personnages en tout genre, mais aussi d’aborder des thèmes comme le racisme et l’exclusion… 10 Rencontre avec Hadja Lahbib Montrer les «choses vraies» qui font tomber les masques Menue, mais certainement pas frêle. Le sourire généreux et le regard aiguisé. Le verbe facile, la parole franche et le geste ample … Hadja Lahbib rayonne et séduit par tout ce qu’elle est : une journaliste engagée, une femme de son époque qui porte en elle avec bonheur le mélange des cultures… Installée sur un divan rouge d’un des grands halls de la RTBF où elle nous a emmené d’un pas décidé, Hadja se prête immédiatement au jeu des questions avec sympathie et gentillesse, attentive à ce que nous soyons bien installées et que cette rencontre se passe pour le mieux. Journaliste à la RTBF depuis 1997, à la cellule société, puis à la cellule internationale et à la présentation du journal télévisé, elle est également l’auteure d’un superbe documentaire «Afghanistan, le choix des femmes» plusieurs fois primé, qui a donné naissance à un très beau livre, ainsi qu’à une exposition photos. Mais d’où venez-vous Hadja ? La jeune femme sourit : « Je viens d’ici ! Mes parents sont originaires d’Algérie, de Kabylie, mais je suis née dans le Borinage, j’ai grandi à Bruxelles et j’ai vécu dans plusieurs villes, dont Liège…» Devenir journaliste, c’était un rêve d’enfant ? Non, pas vraiment. Ce que j’aimais c’était la langue française et je pensais faire la philologie romane. Mais, finalement c’était beaucoup trop statique pour moi ! J’ai réalisé que le journa- 12 lisme me permettrait de toucher à tout et j’ai changé d’orientation. Je ne crois pas qu’on choisit ce métier, c’est plutôt le journalisme qui vient à soi… Au point de devenir journaliste de guerre ? C’est un peu le rêve de tout journaliste de faire du grand reportage, d’être là où «ça» se passe… Alors, quand une place s’est libérée à la cellule internationale, j’ai évidemment postulé ! J’ai eu la chance d’être ensuite envoyée spéciale en Israël, en Palestine, au Tchad, en Turquie, au Maroc, en Inde, au Pakistan et surtout en Afghanistan. J’ai toujours été fascinée par les pays d’Asie, et plus particulièrement par l’Afghanistan… C’est parce que vous êtes «tombée amoureuse» de ce pays que vous avez décidé d’y consacrer un documentaire ? J’ai été plusieurs fois dans le Cachemire et, plus j’allais dans le cœur de l’Asie, plus je m’y sentais bien, comme si j’étais chez moi… Chaque fois que je revenais d’Afghanistan, j’avais une envie irrépressible d’y retourner, à tel point que j’ai continué à y aller malgré la guerre et les dangers. J’y ai rencontré des gens fabuleux et puis je me suis rendue compte qu’on avait, ici en occident, une idée très limitée de ce pays. Quand on est envoyé spécial pour le JT, on doit travailler très vite, on a juste quelques minutes pour aborder la situation d’un pays en conflit. J’avais l’impression de ne pas avoir assez de temps pour montrer l’Afghanistan plus en profondeur, en donner une vision plus juste en prenant le temps d’écouter les gens… Pour moi c’est essentiel de montrer les «choses vraies» qui font tomber les masques….Mais ce qui m’a décidé à faire ce documentaire, c’est ma rencontre avec Habiba Sorabi, première femme gouverneure d’une province d’Afghanistan, et Aïcha Habibi, «la commandante Kaftar». Deux femmes extraordinaires, l’une représentant la démocratie naissante et l’autre, restée fidèle aux moudjahidines, régnant sur une vallée reculée comme si la guerre ne s’était jamais arrêtée : deux visages d’un même pays ! Projets 2009 du Fonds Léon Fredericq Un jeune reçoit le prix FMSS C’est ce 21 novembre que se déroulera la soirée projets 2009 et la remise des bourses du Fonds Léon Fredericq et des Fondations associées. Pour la troisième fois une bourse financée par la FMSS sera remise. L’occasion de découvrir le rôle important joué par le Fonds Léon Fredericq pour la promotion de la recherche médicale. • des subsides de «fonctionnement» permettant à des jeunes chercheurs ayant déjà un salaire, via le FNRS (Fonds National de la Recherche Scientifique) et les bourses Télévie par exemple, de pouvoir acheter une partie du matériel nécessaire à leur recherche au quotidien; • enfin, en fonction des moyens dont le Fonds dispose, le financement du salaire d’un ou deux chercheurs pour une année de doctorat par exemple. Pratiquement, le Fonds lance chaque année un appel à candidatures. Celles-ci sont ensuite étudiées par le conseil de la recherche qui sélectionne les projets qui seront récompensés. Sans recherche médicale, pas de progrès en médecine. Le constat est simple et évident, ce qui n’empêche pourtant pas la recherche de souffrir d’un manque «chronique» de subsides. Créé il y a plus de 20 ans le Fonds Léon Fredericq a pour mission la promotion, à l’ULg et au CHU, de l’excellence de la recherche scientifique qu’il soutient financièrement au travers de bourses. Le Fonds Léon Fredericq joue ainsi un rôle essentiel pour nombre de jeunes chercheurs du CHU, de l’université de Liège et de sa faculté de médecine. Grâce à l’argent récolté (300.000 euros en moyenne par an), le Fonds s’est fixé trois objectifs principaux : • remettre chaque année des bourses de voyage pour permettre aux jeunes chercheurs de faire un stage à l’étranger, d’y découvrir une autre culture scientifique et de la ramener ici; Pour aider la recherche… L’action du Fonds Léon Fredericq est rendue possible par la générosité des personnes de tous horizons qui se sentent solidaires de ses objectifs. Soutenir la recherche médicale c’est aussi viser à l’amélioration de la santé de tous. Il y a plusieurs moyens de soutenir les jeunes chercheurs : • en faisant un don sur le compte 240-0778010-74 du CHU de Liège (communication : Fonds Léon Fredericq). Une attestation fiscale est émise pour tout don personnel de 30 euros au moins. • en réservant des places pour «La Chauve-Souris», opérette en trois actes de Johann Strauss fils le 17 décembre 2008 Informations et réservations à la billetterie de l’ORW au 04/221.47.22 Le prix FMSS 2009 Cette année, c’est Audrey Henno Hua, aspirante FNRS qui recevra le prix de la FMSS afin de poursuivre ses travaux de recherche ayant permis d’établir un profil d’expression de marqueurs de l’angiogenèse et la lymphangiogenèse dans la peau non-lésionnelle et les lésions de psoriasis et de terminer son doctorat. 14 Clinique André Renard : détection et prise en charge de la dénutrition Bien manger pour aider à bien se soigner Dans le cadre du «Plan national nutrition et santé», la Clinique André Renard mène depuis un an un projet pilote visant à détecter et à prendre en charge la dénutrition chez les personnes hospitalisées. «Pendant de nombreuses années, la dénutrition des patients hospitalisés n’a pas réellement été prise en compte, excepté en gériatrie, explique Marie-Pierre Stassen, docteur en médecine interne à la Clinique André Renard. Pourtant on sait maintenant que la dénutrition concerne environ 40% des personnes hospitalisées et que celle-ci comporte des risques d’augmentation de la morbidité et de la mortalité, avec une altération de l’état de santé général et une plus grande fragilité face aux infections…» Bien manger, bien prendre ses médicaments si cela est nécessaire, c’est mettre toutes les chances de son côté et favoriser la guérison. 16 Afin de détecter la dénutrition et d’y remédier au mieux, la direction générale de la Clinique André Renard a mis en place, dans le cadre du projet pilote lié au Plan national Nutrition et Santé, une équipe de nutritionnistes au sein de son établissement. Celle-ci travaille, sous la responsabilité des docteurs MariePierre Stassen (médecine interne) et Natacha Noël (gériatrie) en collaboration avec le gestionnaire des cuisines de la clinique, des infirmières, des diététiciennes ainsi qu’une logopède et une psychologue si cela s’avère nécessaire. Les causes de dénutrition à la maison et à l’hôpital Il est assez fréquent que les personnes arrivant à l’hôpital soient déjà en situation de dénutrition. C’est souvent le cas des personnes âgées, qui mangent peu, ou des personnes atteintes d’un cancer, mais cet état de dénutrition peut aussi être provoqué par des nausées ou une diarrhée. Ces personnes, qui ont déjà un problème de dénutrition avant, sont forcément particulièrement fragiles une fois à l’hôpital. D’autant qu’une hospitalisation peut aggraver les choses . « Les causes de dénutrition à l’hôpital sont fréquentes et diverses, précise le docteur Stassen. Il peut s’agir de douleurs, de troubles digestifs ou de difficultés à avaler qui empêchent les patients de manger normalement, mais aussi d’examens à jeun successifs, de modification du goût due à une médication particulière ou encore de difficultés à manger seul (problèmes psychomoteurs). » Prendre le temps du diagnostic Autant de raisons pour prendre le temps de diagnostiquer la dénutrition et tenter de trouver les solutions les mieux adaptées en fonction de chaque patient . «Concrètement, nous faisons passer un examen spécifique aux personnes qui entrent en hospitalisation chez nous. D’une part on les pèse pour mesurer leur IMC (Indice de Masse Corporelle permettant d’évaluer si une personne est trop maigre ou obèse) et d’autre part on leur pose une série de questions concernant leur alimentation (difficulté à manger, perte de poids dans les semaines qui précèdent…)» poursuit le docteur Stassen. Si les patients répondent oui à une seule de ces questions, ils sont pris en charge par l’équipe de nutritionnistes qui va les surveiller (les peser toutes les semaines en association avec une prise de sang) et mettre en œuvre un «programme» adapté. «Il suffit parfois simplement de surveiller si la personne mange bien les repas qu’on lui apporte et si elle boit suffisamment, les problèmes de déshydratation sont aussi très fréquents. Il faut parfois l’aider à manger ou prévoir des régimes adaptés en fonction des goûts, de la culture, des capacités à mâcher ou non. Enfin si on constate des carences importantes (il s’agit souvent de dénutrition en énergie et protéine) nous donnons également des compléments alimentaires. Le principal est que ces personnes retrouvent l’envie de manger, qu’elles comprennent finalement que l’alimentation est essentielle à la guérison, puisque cela fournit l’énergie nécessaire au corps pour combattre ou résister à la maladie.» Concentré dans un premier temps dans les services de médecine interne, de gastroentérologie et de chirurgie, le projet pilote permettant de détecter et de prendre en charge la dénutrition à l’hôpital va maintenant s’étendre aux autres services de la clinique. Le cas particulier des personnes âgées « Le service de gériatrie de la clinique est évidemment partie prenante dans ce projet pilote. Les personnes âgées sont particulièrement sensibles à la dénutrition et à la déshydratation, nous y sommes d’ailleurs très attentifs depuis la création du service, explique le docteur Natacha Noël, gériatre à la Clinique André Renard. Nous avons déjà l’habitude de faire un bilan nutritionnel pour chaque patient. Nous évaluons l’état de la dentition, les capacités de mastication, de déglutition et de motricité des personnes, de manière à leur établir un régime adapté.» Au-delà des problèmes de dentition ou de motricité, les raisons de la dénutrition chez les personnes âgées sont aussi souvent liées au fait qu’elles ont moins d’appétit ou qu’elles n’ont pas l’énergie ou l’envie de cuisiner lorsqu’elles se retrouvent seules. «Il est d’autant plus important pour ces personnes de bien continuer à manger que les risques liés à la dénutrition sont sérieux, poursuit le docteur Noël. On constate souvent des apparitions d’escarres, des états infectieux qui durent plus longtemps ou encore une perte musculaire qui peut entraîner des chutes…» Pour remédier au mieux à cette situation, le service de gériatrie dispose des services d’un responsable alimentaire qui passe dans toutes les chambres, vérifie si le repas est bien pris, aide les personnes à manger si nécessaire, travaille en relation avec une diététicienne et la cuisine de la clinique pour adapter les repas en fonction des besoins. 17 Le conseil du pharmacien Vous êtes enceinte ? Le pharmacien est votre conseiller Du test de grossesse aux premiers soins de bébé, en passant par les médicaments à prendre ou à éviter, le pharmacien vous conseille tout au long de votre grossesse et de vos premiers pas dans votre vie de jeunes parents…. Cependant, il est généralement préférable de ne prien prendre. « En effet, il existe de nombreux médicaments dangereux pour le bon développement du fœtus. C’est pourquoi il est très important de signaler à votre pharmacien que vous êtes enceinte lorsque vous venez chercher un médicament, même «anodin», à l’officine.» Lorsque la grossesse se passe un peu moins bien, que les contractions arrivent trop tôt, le gynécologue prescrit alors des médicaments qui ont pour effet de ralentir ces contractions. Ici aussi le rôle du pharmacien est d’informer, mais aussi souvent de rassurer. «Ça se passe souvent de la même manière, quand une cliente tombe enceinte, elle est amenée à venir beaucoup plus souvent à la pharmacie. L’officine devient alors un espace de confiance et le rôle de conseil du pharmacien prend toute son ampleur » explique Fabian Trus, pharmacien à la pharmacie du Peuple de Seraing/Bois Saint-Jean et jeune papa ! Tout commence généralement par le test de grossesse… « Aujourd’hui ces tests sont très fiables et certains peuvent même être utilisés avant la date présumée des prochaines règles, précise Fabian Trus. Il arrive ensuite assez fréquemment que, durant les trois premiers mois, les futures mamans souffrent de nausées et de reflux gastrique, nous pouvons alors les soulager grâce à des médicaments adaptés.» Enfin, quand le bébé a pointé le bout de son nez, le pharmacien est encore très souvent sollicité pour le lait en poudre, les sucettes et tétines, les crèmes apaisantes, les produits de soins ou encore la pharmacie de base des tout-petits ! «Quand on est jeune parent, on est inévitablement perdu, nous sommes à même de répondre à leurs nombreuses questions, de les rassurer et les conseiller au mieux dans le choix des produits et des premiers médicaments…» Pharma Santé près de chez vous… Le réseau pharmaceutique Pharma Santé compte 50 officines réparties sur toute la province de Liège. Cela représente 35 pharmacies du Peuple et 15 pharmacies de La Sauvegarde. Plus d’infos ? N’hésitez pas à surfer sur le site www.solidaris.be pour découvrir toutes nos officines à la rubrique Pharma Santé. 18 19 …Et le cinéma ! Cette année, pour la première fois les FPS et la FMSS ont décidé d’élargir ce type de réduction à d’autres spectacles jeunes publics présentés par le Centre culturel des Chiroux durant toute l’année. Qu’il s’agisse de spectacles et activités dans le cadre de : • « Babillage», une programmation pour les tout-petits d’octobre à novembre et également en mai • « Am Stram Gram », qui propose pour les enfants à partir de 5 ans une formule en trois temps : spectacle, goûter et atelier à vivre entre parents et enfants animés par Latitude Junior. Certains dimanches de novembre à avril. • « Mix’ages », des spectacles pour petits et un peu plus grands, un moment « récréation » à vivre en famille certains mercredis après-midi de novembre à mai. • « Printemps Jeune Public », spectacles et exposition durant le mois d’avril … Cette année, les FPS et la FMSS proposent également des réductions sur certains films pour jeunes programmés par les Grignoux (cinémas Sauvenière, Parc et Churchill) durant la période de Noël : • «Petit à Petit « (pour les 2 à 3 ans); • «Desmond et la créature du marais» (pour les 4 à 6 ans); • «Les trois brigands» (pour les 5 à 9 ans); • «Les enfants de Timpelbach» (pour les 8- à 14 ans); • «La famille Suricat»; • «Les chimpanzés de l’espace» (pour les 10 à 14 ans). Les heures et jours de diffusion à découvrir sur Grignoux.be ou tél : 04/222.27.78 Des places à prix réduit (seulement 3 euros) sont disponibles dans les cinémas Sauvenière, Parc et Churchill, pour les affiliés de la FMSS en échange d’une vignette mutualiste, durant toutes les vacances de Noël (uniquement pour les films mentionnés ci-dessus). Exposition Belles au Sauvenière Depuis 2003, Espace Santé (le service de promotion de la santé des FPS) accompagne des groupes de femmes dans le passage vers la cinquantaine. Certaines femmes ont été interpellées par l’image de la femme de plus de 40 ans dans les médias en général. Elles ont voulu réagir collectivement et affirmer : «Nous, les femmes de plus de 40 ans, nous sommes belles, avec nos corps, nos expériences, nos sagesses, nos rides et nos rondeurs.» L’exposition «Belles», ce sont des portraits en noir et blanc. Ils dégagent élégance, beauté, fierté… A découvrir au cinéma Sauvenière jusqu’au 23 novembre (Place Xavier Neujean au centre de Liège). Vous pourrez voir ces 65 portraits de femmes vraies, élégantes, espiègles, fières de leur âge et de leur image. L’exposition est accessible au public des salles du cinéma. 23 AGENDA LES JUNIORS au théâtre Cette année encore, la FMSS et Latitude Junior vous emmènent au théâtre ! Centre Culturel de Saint Georges Samedi 3 janvier 2009 à 15h Le voyage au pays du Père Noël par le Théâtre des Marionnettes de Mabotte dès 4 ans PAF : 5 euros Art. 27 : 1,25 euros (réservations souhaitables) NOËL AU THéâTRE Chiroux de Liège Lundi 22 décembre à 15h Promenons-nous dans les bois… par Christine Andrien dès 6 ans Mardi 23 décembre à 11h et 16h Quatre oreilles et un nez par Claire Goldfarb de 9 mois à 4 ans Vendredi 26 décembre à 15h L’école des chèvres à pull par Fabian Beghin dès 6 ans Samedi 27 décembre à 15h. Le destin par la Compagnie Gare Centrale dès 5 ans Lundi 29 décembre à 20h. Avaar par le Théâtre des 4 Mains et le Théâtre Froe Froe (spectacle familial) dès 9 ans Mardi 30 décembre à 15h. L’épouvantable petite princesse par la Compagnie Albertine dès 7 ans Vendredi 2 et samedi 3 janvier à 16h Le moulin à parole par le Théâtre du Papyrus dès 4 ans Réservations au 04/220.88.88 dès le lundi 1er décembre 2008 Tarif spécial pour les membres de la FMSS- FPS sur présentation de leur carte d’affilié 24 Durée du spectacle : 1h30 (avec entracte) Placement libre 50 places sont réservées pour être offertes aux affiliés FMSS : dépêchez-vous de contacter le centre culturel ! Réservations : 04/259.75.05 [email protected] Centre Culturel de Chênée Le mercredi 26 novembre 2008 à 15h Tête à claques par Les Ateliers de la Colline (théâtre) pour tous dès 9 ans Le mercredi 3 décembre 2008 à 15h Un petit chat dans un grand sac par La Compagnie de l’Arbre rouge (conte et musique) de 4 à 8 ans Le samedi 3 janvier 2009 à 15h Waff par le Théâtre du copeau (théâtre) dès 5 ans Prix : 6 euros et 4 euros en prévente Préventes : Fnac, Belle Île et Centre culturel de Chênée Réservations : Centre culturel de Chênée 1, rue de l’Eglise • 4032 Chênée Tél : 04/365.11.16 • Fax : 04/367.65.78 [email protected] www.cheneeculture.be AGENDA chantier international Après le Bénin en 2007 et le Maroc en 2006 et en 2008, un nouveau chantier international est en préparation pour 2009. •T u veux découvrir d’autres cultures ? •T u rêves d’autres horizons ? •T u recherches des contacts humains riches et profonds ? •T u désires faire de tes vacances un moment d’échange et de solidarité ? >> Contacte l’Espace Enfance et Jeunesse au 04/341.62.80. Une nouvelle culture de la route Pour vous inscrire, il suffit de renvoyer ce coupon à l’adresse ci-dessous ou dans une agence de la FMSS ou de l’UMV. Téléphone : ............................. Profession : ............................... Collez ici votre vignette mutuelle Date : .......................................... Signature : Drive Mut Plus qu’une simple préparation au permis voiture, une nouvelle culture de la route ❏ Je désire m’inscrire à une session de 20h de cours théoriques et m’engage à payer la somme de 30 euros (TVAC). Drive Mut est un service réservé aux membres des Mutualités Socialistes (en ordre d’assurance complémentaire). Scooter Mut L’apprentissage théorique et pratique des règles de conduite d’un cyclo moteur ❏ Je désire m’inscrire à une session de 8h de cours théoriques et 1h30 d’exercices pratiques et m’engage à payer la somme de 40 euros (TVAC) pour les membres des Mutualités Socialistes (en ordre d’assurance complémentaire) ou de 50 euros (TVAC) pour les non membres. FMSS - Rue Douffet, 36 - 4020 Liège - www.solidaris.be Cours théoriques : 04/341.63.52 - Fax 04/341.63.47 Cours pratiques : 070/22.23.24 (30 euros par heure) Cette liste n’est pas exhaustive, d’autres sessions seront organisées à l’avenir. Important : si le participant ne se présente pas le premier jour de la session sans justification préalable, il ne pourra être remboursé. Si le paiement n’a pas été effectué avant le premier jour de la session, le participant ne pourra participer au cours (sauf avis contraire). L’examen théorique de conduite automobile ne peut pas se passer avant l’âge de 17 ans. L’examen de conduite d’un vélomoteur ne peut se passer avant l’âge de 16 ans. 30 Je choisis la session : Drive Mut Ans ❏ du 1er au 5/12/08 de 17h à 21h Chênée ❏ du 16 au 20/03/2009 de 17h à 21h Herstal ❏ du 17 au 21/11/08 de 17h à 21h ❏ du 19 au 23/01/2009 de 17h à 21h ❏ du 27 au 30/04/2009 de 17h à 21h Huy ❏ du 3 au 7/11/08 de 17h à 21h ❏ du 8 au 12/06/ 2009 de 17h à 21h Liège ❏ les 22, 23, 26, 29 et 30/12/08 de 9h à 13h ❏ du 5 au 9/01/2009 de 17h à 21h ❏ du 9 au 13/02/2009 de 17h à 21h ❏ du 23 au 27 /02/ 2009 de 9h à 13h ❏ du 6 au 10/04/2009 de 9h à 13h ❏ du 14 au 17/04/2009 de 14h30 à 18h30 ❏ du 11 au 15/05/2009 de 17h à 21h ❏ du 25 au 29/05/2009 de 17h à 21h ❏ du 22 au 26/06/2009 de 17h à 21h Seraing ❏ du 2 au 6/03/2009 de 17h à 21h ❏ du 14 au 17 /04/ 2009 de 9h à 13h Verviers ❏ du 10 au 14/11/2008 de 17h à 21h ❏ du 15 au 19/12/2008 de 17h à 21h ❏ du 12 au 16/01/2009 de 17h à 21h ❏ du 2 au 6/02/2009 de 17h à 21h ❏ du 23 au 27/02/ 2009 de 14h30 à 18h30 ❏ du 9 au 13/03/2009 de 17h à 21h ❏ du 6 au 10 /04/2009 de 14h30 à 18h30 ❏ du 4 au 8/05/2009 de 17h à 21h ❏ du 2 au 5 /06/ 2009 de 17h à 21h Waremme ❏ du 30/03/2009 au 3/04/2009 de 17h à 21h SCOOTER MUT La théorie : jeudi et vendredi de 17h à 21h La pratique : samedi entre 9h et 13h Seraing ❏ du 19 au 21/02 de 17h à 21h