Le développement de la culture entrepreneuriale

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Le développement de la culture entrepreneuriale
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2011
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Kamouraska-L’Islet
Dossier :
Le développement
de la culture entrepreneuriale
La revue
L’Express
économique
Printemps 2011
Édition
Chambre de commerce
Kamouraska-L’Islet
Téléphone : 418 856-6227
Sans frais : 1 877 856-6227
Télécopieur : 418 856-6462
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.cckl.org
Rédaction
Bruno Lacroix
Journal Le Placoteux
Révision
Frédérica Bouchard et
Gabriel Hudon
Chambre de commerce
Kamouraska-L’Islet
Photographie
Couverture : Tommy Lavoie,
Journal Le Placoteux - Au studio
de TVCK
Bruno Lacroix,
Journal Le Placoteux
Mise en page
Ginette Lavoie - Manon Brousseau
- Marjorie Ouellet
Journal Le Placoteux
Publicité
Raymond Frève et Pierre Dumais
Journal Le Placoteux
MOT DU PRÉSIDENT
Chers membres,
À la suite de l’assemblée générale annuelle du 23 mars dernier, les
administrateurs de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet
m’ont témoigné leur confiance en me nommant président pour un
2e mandat. C’est donc avec fierté que je continuerai à représenter
les membres de la Chambre pour la prochaine année et de faire en
sorte que la saine gestion de la Chambre, ainsi que notre nouveau
volet jeunesse, demeure au cœur de nos priorités.
Pour ce faire, je serai appuyé d’un conseil d’administration des plus
dynamiques, sur lequel siégeront cinq nouveaux administrateurs.
Vous pourrez d’ailleurs voir notre mosaïque des administrateurs à la
dernière page de ce numéro, numéro qui fait suite en quelque sorte
au numéro précédent, où les jeunes et leur avenir étaient à l’honneur.
Le thème de ce nouvel Express économique porte sur le développement de la culture entrepreneuriale
dans Kamouraska-L’Islet, un grand thème qui comporte beaucoup de choses, mais qui, en fait,
peut être bien exploité. C’est dans le cadre de notre nouveau volet jeunesse que nous siégeons
maintenant sur la table de développement de la culture entrepreneuriale au Kamouraska, table
ayant pour mandat de planifier les actions à mettre en place pour que cette culture soit bien établie
dans notre région.
Des actions sont également en planification du côté de L’Islet et nous comptons bien être présents là
aussi. La culture entrepreneuriale n’est pas nécessairement concentrée sur le démarrage ou la relève
d’entreprise. C’est également une façon d’intéresser les jeunes et moins jeunes à l’entrepreneuriat,
à la planification de projet, à la création d’objectifs, et même, de dynamiser notre milieu.
Vous en apprendrez d’ailleurs plus à la lecture de ce numéro, où les acteurs socioéconomiques du
milieu vous donneront conseils et outils pour mieux comprendre la culture entrepreneuriale.
Je vous souhaite donc une bonne lecture!
Gabriel Hudon
Président CCKL
Sommaire
Impression
ENTREVUE :
Un second mandat à la présidence pour Gabriel Hudon............................. 4
CONVENTION DE
POSTE-PUBLICATIONS
Numéro 40692149
DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Quelle est la situation de l’entrepreneuriat dans notre région? ................... 5
Un esprit d’entreprise fort dans le Bas-Saint-Laurent .................................. 7
Microentreprises et valeurs entrepreneuriales ............................................. 7
Une structure régionale pour favoriser l’entrepreneuriat jeunesse ............... 8
Questions-Réponses sur la culture entrepreneuriale
dans Kamouraska-L’Islet ........................................................................... 10
Les nouveaux adhérents .......................................................................... 13
Les Bons Coups........................................................................................ 13
Impressions Soleil
La Pocatière
ADRESSE DE RETOUR
Chambre de commerce
Kamouraska-L’Islet
1000, 6e Avenue, bureau 208
La Pocatière (Québec) G0R 1Z0
Dépôts légaux
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada
ISSN 1499-3171
Notre partenaire majeur
CHRONIQUES
SADC ....................................................................................................... 15
CLD du Kamouraska ................................................................................ 16
CLD de L’Islet........................................................................................... 17
Carrefour jeunesse-emploi ....................................................................... 18
L’Express économique • Printemps 2011 - 3
Un second mandat à la présidence pour Gabriel Hudon
Gabriel Hudon revient pour un second mandat à la présidence de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL).
Le jeune homme d’affaires réitère son engagement qui lui permettra de solidifier les bases du volet jeunesse de la Chambre.
Bruno Lacroix
Réunis en assemblée générale annuelle, le mercredi 23 mars au
Martinet de La Pocatière, les membres ont, entre autres, appris
que le membership de la Chambre a augmenté de 6 % dans
la dernière année. « La Chambre compte 342 membres pour
225 entreprises, touchant près de 3 300 employés », d’expliquer
M. Hudon.
Dans son rapport, le président a souligné la performance financière de la Chambre qui depuis quelques années réalise des surplus. Cette année, il frôle les 10 000 $. « Bien que nous soyons
une Chambre opérant sur un petit territoire en terme de population, notre membership nous place parmi les plus dynamiques
au Québec, à l’exception des Chambres des grandes villes », de
souligner fièrement le président.
Volet jeunesse
La CCKL a entamé son virage jeunesse il y a deux ans sous la présidence de M. Laurent Dubé. Depuis, la Chambre raffermit toujours
plus ses relations jeunesse.
des autres », d’ajouter M. Hudon.
Culture entrepreneuriale
Pour le jeune président de la CCKL, le développement d’une culture entrepreneuriale passe non seulement par des lancements de
nouvelles entreprises, mais par le développement d’idées qui
dynamisent les entreprises en place.
« Ce n’est pas seulement de lancer un projet d’entreprise, c’est
aussi de lancer des projets au sein même des entreprises. Il faut
être l’étincelle qui allumera, et même, rallumera la flamme de nos
entrepreneurs », d’expliquer M. Hudon.
Le jeune entrepreneur conclut l’entrevue en parlant de maillages
entre entrepreneurs établis et jeunes entrepreneurs. « Quand on
aura davantage de travail de fait à la Chambre, ce ne seront pas
juste les jeunes que nous influencerons, mais aussi toute la communauté d’affaires par des maillages professionnels ».
Ainsi, M. Luc Forgues, agent de sensibilisation à l’entrepreneuriat
jeunesse au Kamouraska, a intégré les rangs de la Chambre comme
administrateur. Ce dernier siège (voir textes : dossier développement de la culture entrepreneuriale) sur la Table Entreprise – volet
développement de la culture entrepreneuriale, découlant du Plan
stratégique 2009-2014 de la MRC de Kamouraska.
Selon le président, la Chambre pourra adopter des mesures en
lien avec les actions qui seront proposées par la Table. « Déjà,
nous commanditons le Souper du club entrepreneur étudiant Vert
La Pocatière (CEEVLP). De plus, l’Express économique que vous
consultez présentement est la suite de l’édition de l’automne dernier traitant des jeunes et de leur avenir dans Kamouraska-L’Islet ».
« Et c’est sans compter le vent jeunesse qui souffle au sein même
du conseil d’administration de la Chambre avec cinq nouveaux
administrateurs en provenance de secteurs très différents les uns
Les administrateurs 2010-2011 de la CCKL. 1re Rangée : Stephen
Deschamps, Caroline Lizotte, Gabriel Hudon (président), Norma
Leclerc (vice-présidente), Bibiane Dubé et Line Lagacé. 2e rangée :
Frédérick Lee, Claude Robitaille (secrétaire), Jean-François Gignac,
Pierre-Luc Martin (trésorier), Luc Forgues, Jean-François Fortin et
Michel Anctil
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4 - L’Express économique • Printemps 2011
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DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Quelle est la situation
de l’entrepreneuriat dans notre région?
Pourquoi le Québec se caractérise par deux fois moins d’expériences entrepreneuriales que le reste du Canada? Pour y
répondre, la fondation de l’entrepreneurship a dressé un diagnostic complet de la situation de l’entrepreneuriat dans les
différentes régions administratives du Québec. Son rapport sur le Portrait global de l’entrepreneuriat a été déposé en juin
2010 au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation.
Dans le Bas-Saint-Laurent et la MRC de Kamouraska
Bien que la région du Bas-Saint-Laurent enregistre des résultats moins
élevés que la moyenne 2004-2007 pour la très grande majorité
des indicateurs permettant de mesurer l’entrepreneuriat, il ressort
fortement de l’analyse que le Bas-Saint-Laurent vit, surtout depuis
2006-2007, un enrichissement de sa culture entrepreneuriale plus
important d’année en année.
Ce constat est très encourageant et incite à continuer les efforts investis
en mobilisation autour de l’entrepreneuriat. Cette effervescence
entrepreneuriale depuis 2006 a toutefois entrainé un plus fort taux
de fermetures d’entreprises, affectant négativement le taux de succès
entrepreneurial, ce qui amène à remettre en cause la disponibilité et
la connaissance, par le milieu, des organismes de soutien en place
contribuant au succès des nouvelles entreprises.
Cependant, la région est caractérisée par une forte proportion
d’entreprises établies depuis plus de 42 mois, qui permet au Bas-SaintLaurent d’enregistrer un taux global d’activités entrepreneuriales,
supérieur à la moyenne nationale.
Le Bas-Saint-Laurent vit, surtout depuis
2006-2007, un enrichissement
de sa culture entrepreneuriale plus
important d’année en année.
Bruno Lacroix
et ont moins de succès pour assurer la pérennité de leur entreprise.
Cela semble avoir un effet négatif sur leur intention d’entreprendre.
Le même constat doit être émis en ce qui concerne l’entrepreneuriat
jeunesse (moins de 35 ans). Il importe de se questionner sur les
barrières à l’entrée rendant plus difficile le passage réel à l’acte
d’entreprendre chez ces deux clientèles.
Il appert également que le Bas-Saint-Laurent peut très peu compter
sur l’entrepreneuriat immigrant puisque le rapport révèle que la
région manque d’ouverture en comparaison avec la moyenne
nationale. En effet, la langue et le faible pourcentage de personnes
bilingues constituent un frein important à l’entrepreneuriat.
Enfin, sur une note plus positive, c’est au Bas-Saint-Laurent que nous
recensons le plus grand nombre d’entreprises sociales en démarrage
au Québec (2,5 %). Le Bas-Saint-Laurent adopte aussi une approche
résolument moderne de la gestion et de la création d’entreprises avec
près de la moitié (46,3 %) de ses entreprises démarrées et établies en
codirection et en copropriété.
Suite p. 6
M. André Simard, député
de Kamouraska-Témiscouata
Solution
La solution semble donc sauter aux yeux, selon le rapport : il est
impératif de développer une relation de confiance entre les
entrepreneurs d’expérience et les entrepreneurs en herbe, entre
autres, par l’intensification de mesures comme le mentorat d’affaires,
le coaching, le réseautage, etc.
Clientèles spécifiques
Toutefois, le portrait régional est révélateur d’une problématique
importante : les femmes créent moins, à toutes les étapes du processus
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L’Express économique • Printemps 2011 - 5
DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Dans Chaudière-Appalaches et la MRC de L’Islet
Comme au Bas-Saint-Laurent, la région de Chaudière-Appalaches
enregistre des performances en deçà de la moyenne nationale en ce
qui a trait aux indicateurs de l’entrepreneuriat.
C’est la viabilité et les succès entrepreneuriaux des entreprises établies
qui ont permis à la région de maintenir un taux d’activités entrepreneuriales enviable jusqu’à la fin de 2006, qui tend également à perdre
de sa vitalité entrepreneuriale depuis cette date. Bref, la région affiche
un dynamisme entrepreneurial élevé au Québec, mais ce dernier
affiche un recul chaque année.
Il est impératif de développer une relation de confiance entre les entrepreneurs
d’expérience et les entrepreneurs en herbe, entre autres, par l’intensification de
mesures comme le mentorat d’affaires, le
coaching, le réseautage, etc.
Les femmes et les jeunes se démarquent positivement dans
l’entrepreneuriat régional. Le bassin de jeunes et de femmes en
affaires depuis plus de 42 mois demeure élevé et leur taux de fermeture est très faible comparativement au reste du Québec.
Ces entrepreneurs d’expérience laissent entrevoir l’avenir entrepreneurial régional positivement. Une relève plus expérimentée émerge en
Chaudière-Appalaches, ce qui est porteur d’espoir, surtout quand on
constate un certain désenchantement des 35 ans et plus, et plus particulièrement des 55 ans et plus, quant à la carrière entrepreneuriale.
La carrière d’entrepreneur est exercée majoritairement par des personnes natives de la région et très peu par des immigrants. Toutefois,
en raison de la crise économique qui risque fort de ne pas épargner
les emplois détenus par des immigrants en Chaudière-Appalaches,
l’entrepreneuriat de nécessité est appelé à augmenter dans ce groupe.
Solution
Conséquemment, il faut donc s’assurer de la disponibilité et de
l’accessibilité, pour les clientèles féminine, jeunesse et immigrante, de
services pour les soutenir dans leurs démarches entrepreneuriales et
de transformer leurs projets d’affaires en entreprises réelles.
Il est également impératif, selon le rapport, de bien connaître et surtout de faire connaître l’offre régionale de soutien à l’entrepreneuriat
Nos trois jeunes entreprenantes en page couverture : Pénéloppe
Dagenais-Lavoie (10 ans), Béatrice Béchard (9 ans) et Justine
Béchard (11 ans)
social, très prisé par les jeunes actuellement, et pour lequel la région
possède des modèles forts d’entreprises établies.
Dans la région, l’entrepreneuriat semble très peu prendre assise sur
les nouvelles technologies pour voir le jour et opérer, ce qui est une
faiblesse en soi dans le monde concurrentiel actuel. Heureusement,
les entreprises démarrées et établies inversent la situation et n’ont pas
subi de fermeture en 2006-2007, ce qui atteste que la nouvelle technologie est un avantage concurrentiel de taille assurant la pérennité
des entreprises établies régionalement.
Bref, la région se démarque très fortement quant aux entreprises
établies depuis plus de 42 mois, ce qui affecte positivement le taux
de succès entrepreneurial. Cette riche expérience d’affaires devrait
être partagée avec la relève et les clientèles jeunesse, femme et immigrante, notamment par le mentorat et le coaching.
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DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Un esprit d’entreprise fort dans le Bas-Saint-Laurent
Une région se distingue par son histoire, ses traditions et ses valeurs.
N’est pas région « entrepreneuriale » qui veut. Tout d’abord, une
première cause concerne l’esprit d’entreprise. En effet, il advient
que les habitants d’un territoire semblent moins enclins à envisager
le métier d’entrepreneur, en raison d’une culture régionale plus ou
moins favorable à l’esprit.
Quels sont les facteurs qui distinguent l’esprit d’entreprise? Les
régions du Bas-Saint-Laurent (BSL) et de Chaudière-Appalaches (CA)
peuvent-elles être identifiées comme entrepreneuriales?
Esprit d’entreprise
(moyenne 2004 à 2007)
Perception des capacités et des
connaissances pour se lancer en
affaires
BSL
CA
PQ
56,4 % 47,8 % 53,5 %
Perception d’occasions d’affaires
45,5 % 42,7 %
45,2 %
Présence de modèles
entrepreneuriaux
41,5 % 35,9 %
38,3 %
Peur de l’échec
28,8 % 32,1 %
28,7 %
Quatre facteurs distinguent l’esprit d’entreprise : perception des
capacités et des connaissances pour se lancer en affaires; perception
d’occasions d’affaires; présence de modèles entrepreneuriaux et ;
peur de l’échec.
Les résultats du tableau ci-dessus sont des plus encourageants quant
à la présence et au développement d’une culture entrepreneuriale
au Bas-Saint-Laurent. En effet, globalement de 2004 à 2007, nous
constatons que l’esprit d’entreprise des habitants du BSL rejoint celui
de la moyenne québécoise et le dépasse même à plusieurs égards.
Également, à la lumière du tableau, la région de CA montre un
effritement de sa culture entrepreneuriale. L’année 2006-2007
marque un tournant dans l’esprit des habitants de cette région.
Reconnus pour leur acuité en entrepreneuriat, les gens de la région
de CA ont de moins en moins la perception qu’il y a des occasions
d’affaires dans leur environnement et ont moins confiance en leurs
capacités et compétences pour saisir ces occasions.
Fortement concentré dans le secteur manufacturier, qui est frappé de
plein fouet par la montée du dollar canadien, l’entrepreneuriat dans
cette région connaît une période critique.
Micro-entreprises et valeurs entrepreneuriales
Parmi les facteurs explicatifs les plus puissants de l’entrepreneuriat,
toujours selon le Rapport du Portrait global de l’Entrepreneuriat, arrive
en tête la présence de petites entreprises. En effet, la multiplicité et
la diversité sur un territoire de plusieurs petites entreprises favorisent
la proximité aux dirigeants, l’émulation entre individus et, surtout,
démystifie l’entrepreneuriat.
Appalaches (40,9 %).
Dans le Bas-Saint-Laurent, le nombre de micro-établissements (1 à
4 employés) représente 55,8 % du nombre total d’établissements,
proportion plus importante que dans l’ensemble du Québec (52 %).
Dans Chaudière-Appalaches, cette proportion se chiffre à 54,9 %,
encore là supérieure à la proportion provinciale.
Pour le Bas-Saint-Laurent, force est de constater que la microentreprise et la petite entreprise représentent à elles seules 96,9 %
du tissu entrepreneurial régional, ce qui a des impacts positifs sur la
démystification de l’entrepreneuriat et sur la présence de modèles
régionaux encourageant la compétitivité.
En ce qui concerne le groupe des 5 à 49 employés, la proportion
est légèrement en deçà de la proportion provinciale (43,1 %), tant
pour la région du Bas-Saint-Laurent (41,1 %) que celle de Chaudière-
Bien qu’étant dominée par la PME qui génère des emplois massifs,
la région de Chaudière-Appalaches laisse planer des craintes quant à
l’effritement de la culture entrepreneuriale.
Relativement aux organisations de 50 à 199 employés, ChaudièreAppalaches représente 5,1 % de la part du Québec, ce qui la place
au 4e rang des régions. De surcroît, la région se classe au 5e rang
provincial pour le nombre d’entreprises de 200 employés et plus.
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L’Express économique • Printemps 2011 - 7
DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Une structure régionale
pour favoriser l’entrepreneuriat jeunesse
Andrée-Anne Caron et Luc Forgues agissent à titre d’agent de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse (ASEJ), rattachés à
leur Carrefour Jeunesse Emploi (CJE) respectif. Alors que la première travaille dans la région de Montmagny-L’Islet, le second
concentre ses activités au Kamouraska.
Bruno Lacroix
Le Québec regorge d’une centaine d’ASEJ depuis 2004, année
à laquelle le gouvernement québécois a lancé le Défi de
l’entrepreneuriat jeunesse dont le but est de favoriser le développement d’une culture de l’entrepreneuriat et promouvoir les
valeurs qui y sont liées auprès des jeunes.
« Dès qu’un jeune vient me voir
avec une idée, je ne suis pas là
pour péter sa balloune,
mais c’est parfois ce que je fais »
Bien que chaque ASEJ reçoive un guide qui l’aide à fixer les
paramètres de ses interventions, il va s’en dire que chacun
apportera sa touche personnelle en faveur des caractéristiques
propres à sa région.
Quelques-uns, plus chanceux, comme c’est le cas de Luc Forgues,
pourront bénéficier des efforts d’autres acteurs de leur région,
Les agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, AndréeAnne Caron et Luc Forgues, respectivement pour Montmagny-L’Islet
et Kamouraska
touchant directement le développement de l’entrepreneuriat.
« Au Kamouraska, la MRC a créé des Tables Entreprises, et l’une
d’elles est consacrée au développement de la culture entrepreneuriale ».
Ainsi, depuis 2009, un comité, dont fait partie M. Forgues, propose des objectifs et un plan d’action à la MRC dans le cadre de
son Plan stratégique 2009-2014. Outre M. Forgues qui représente Projektion 16-35, le comité comprend des acteurs du CLD, de
la SADC et du Cégep de La Pocatière.
« Si on n’aide pas le jeune
à préciser son projet, les organismes
de démarrage le feront et le jeune
reviendra à la case départ »
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DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
« J’ai un projet d’affaires »
L’habit ne fait pas le moine, comme le proclament Mme Caron
et M. Forgues. « Ce n’est pas parce qu’un jeune a un projet
d’affaires que nous lui ouvrirons toutes les portes », de préciser
Mme Caron.
Le rôle d’écoute est très important pour les ASEJ et le projet qui
enflammait le jeune peut, dès cette étape, s’éteindre. « En fait, de
mentionner M. Forgues, dès qu’un jeune vient me voir avec une
idée, je ne suis pas là pour péter sa balloune, mais c’est parfois
ce que je fais ».
Les ASEJ n’agissent pas sur le développement du plan d’affaires,
ce sont des organismes comme les CLD, SADC ou CAE qui le
feront. « Ce n’est pas un rôle d’aide au démarrage que nous
exécutons, mais un rôle d’aide au prédémarrage », de préciser
Mme Caron.
Aide au prédémarrage
L’outil privilégié des ASEJ consiste en l’écoute. « Notre rôle est
d’écouter le jeune, son projet et de l’aider à préciser son idée. On
parle de lui, on le fait réfléchir sur le réalisme de son projet. On
s’assure qu’il soit sûr de lui avant de le diriger vers des organismes
de démarrage », de préciser Luc Forgues.
Avant même d’entreprendre la réalisation du plan d’affaires, tout
projet doit être précis et clair. « Si on n’aide pas le jeune à préciser
son projet, les organismes de démarrage le feront et le jeune
reviendra à la case départ », d’ajouter Mme Caron.
Quand le projet a gagné en précision et le jeune en confiance,
l’agent l’accompagnera vers les services répondant à ses besoins.
« Outre, les organismes traditionnels, d’autres comme Microcrédit
KRTB ou les Centres Financiers aux Entreprises (CFE) s’ajoutent »,
de continuer M. Forgues.
Les graines ont poussé
Les deux agents s’accordent pour dire que les actions posées
depuis 2004, par eux et leurs prédécesseurs, montrent des
retombées positives. « Nous récoltons les graines semées depuis
plusieurs années », de préciser M. Forgues.
Ainsi, des graines ont été semées auprès des jeunes des
écoles primaires, secondaires et collégiales, via des ateliers de
sensibilisation sur la culture entrepreneuriale et des projets
« Notre rôle est d’écouter le jeune
et de l’aider à préciser son idée.
On s’assure qu’il soit sûr de lui avant
de le diriger vers des organismes
de démarrage »
concrets d’entreprises. « En reculant jusqu’en 2004, un jeune qui
commençait son secondaire est maintenant d’âge à se lancer en
affaires », de préciser Mme Caron.
M. Forgues prouve cette affirmation lorsqu’il dit avoir rencontré
pas moins d’une douzaine de jeunes qui avaient un projet d’affaires
dans la dernière année, soit le triple de l’année précédente. « Ce
que j’ai constaté, de dire l’agent, c’est que la majorité de ces
jeunes ne savaient pas qu’ils pouvaient recevoir de l’aide pour le
démarrage de leur entreprise. C’est mon rôle de les guider vers
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L’Express économique • Printemps 2011 - 9
DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Questions-Réponses sur la culture
entrepreneuriale dans Kamouraska-L’Islet
Les questions suivantes s’inspirent du Rapport global de l’entrepreneuriat déposé par la fondation de l’entrepreneurship en
2010. Andrée-Anne Caron (AAC) et Luc Forgues (LF), tous deux agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse (ASEJ)
dans Montmagny-L’Islet, pour la première, et au Kamouraska, pour le second, y ont répondu.
Bruno Lacroix
1. Comment peut-on affirmer
que le BSL, surtout depuis
2006-2007, connaît un enrichissement de sa culture entrepreneuriale plus important
d’année en année, alors que le
Rapport démontre que c’est le
contraire qui semble survenir
dans CA, allant jusqu’à dire que
l’entrepreneuriat connaît une
période critique?
LF – Ce serait prétentieux de
Luc Forgues
répondre que les résultats pour le BSL sont attribuables
au travail des ASEJ. Le BSL a été épargné à un certain
degré par une combinaison de facteurs économiques
depuis les dernières années. De fait, le BSL est très
touristique. Le développement entrepreneurial peut se
faire avec des investissements et des structures simples.
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Place aux Jeunes, de Projektion 16-35, a beaucoup aidé
à influencer des jeunes entrepreneurs de l’extérieur à
venir s’établir dans notre région.
AAC – Encore là, plusieurs facteurs économiques influencent la dynamique entrepreneuriale. Stryker fermera ses
portes et la région de CA est très structurée selon un
modèle manufacturier. Ce secteur subit les effets de la
crise économique et de la mondialisation des marchés.
De plus, L’Islet est situé très près de Lévis. Les jeunes
s’en vont vers l’Ouest. Ça devient critique de garder nos
jeunes et de les aider à se développer.
2. Définissez dans vos propres mots ce qu’est
l’entrepreneuriat et donnez des exemples forts pour
votre région (modèles entrepreneuriaux)?
LF - L’entrepreneuriat, ma façon de l’expliquer, c’est le
contenant qui renferme autant les entrepreneurs que les
entreprenants ainsi que toute forme de projets, qu’ils
soient personnels ou communautaires. Toutes initiatives et implications personnelles dans un projet sont de
l’entrepreneuriat. L’entrepreneuriat, ce sont des valeurs,
bien plus qu’une finalité.
Nous, quand on promeut l’entrepreneuriat, on promeut
des valeurs comme le leadership et l’initiative. On ne
veut pas nécessairement créer des entrepreneurs, mais
des entreprenants. Là est toute la nuance. Donc, si on
a des entreprenants dans un milieu, c’est sûr que les
comités qui organisent les festivals et autres événements
dans la communauté vont fonctionner, que les comités
communautaires vont avoir du succès.
C’est de l’entrepreneuriat tout ça. On peut parler aussi
de réussites d’entreprises. On peut même, comme ASEJ,
accompagner des comités pour les aider.
Échangeables seulement chez
les membres de la Chambre de
commerce Kamouraska-L’Islet
des 31 municipalités du territoire.
Informations : 418 856-6227
10 - L’Express économique • Printemps 2011
AAC – Pour garder le discours invitant, on utilise peu
le mot entrepreneuriat, on parle plutôt d’initiatives.
Pour devenir entreprenant, il faut revenir à la base.
Organiser un voyage, c’est être entreprenant. On a tous
des qualités entrepreneuriales, il suffit de les reconnaître
et de les mettre en valeur. La région de L’Islet déborde
d’exemples de projets scolaires et en entreprise qui ont
remporté des prix au Concours québécois en entrepreneuriat, autant au palier local, provincial, que national.
Saint-Jean-Port-Joli est une pépinière d’entreprenants
touristiques et culturels, au point d’avoir été nommée
Capitale culturelle il y a quelques années.
DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
3. Outre bâtir une relation de confiance entre les
entrepreneurs d’expérience et les entrepreneurs en
herbe, entre autres, par l’intensification de mesures
comme le mentorat, le coaching ou le réseautage,
quels autres moyens préconiseriez-vous pour
favoriser l’entrepreneuriat de votre région?
LF – On peut parler de culture musicale, de culture
sportive, mais je mets quiconque au défi de parler de
culture entrepreneuriale. Au Québec, je vois rarement
des parents encourager un jeune à devenir entrepreneur,
à développer sa propre business. J’aime encourager les
parents à parler « entrepreneurs », comme ils peuvent
parler hockey à leurs enfants. Notre rôle comme ASEJ
est de parler entrepreneuriat avec les jeunes et de les
aider à développer des valeurs entrepreneuriales. Il faut
commencer par la base. On parle de culture, alors on
parle de générations.
AAC – Il y a des ateliers pour des enfants, avant même
leur arrivée au primaire. Ces ateliers parlent de valeurs
comme la coopération, la confiance et l’entraide, parce
que ce sont des qualités essentielles à tout entrepreneur.
On ne parle pas à ce stade d’entrepreneurs, question
qu’ils se sentent concernés par notre intervention.
5. Croyez-vous que les nouvelles
technologies sont une assise
à
l’entrepreneuriat
dans
Kamouraska-L’Islet? Existent-ils
d’autres assises en faveur de
l’entrepreneuriat dans notre
région?
LF
–
Avec
les
nouvelles
technologies, surtout en matière
d’échange
d’information,
la
distance n’a plus d’importance.
Aujourd’hui, tu peux faire des Andrée-Anne Caron
affaires avec le monde entier sans
nécessairement être dans les grands centres. Ce sera
un outil de développement, mais pas un facteur de
distinction. Au Kamouraska, c’est le tourisme qui est la
pierre d’assise du développement. On a une région qui
se prête à ça. On essaie d’offrir une palette attrayante
de services et de commerces. Le développement des
nouvelles technologies est là avec des organismes
comme le CSTPQ et des entreprises oeuvrant dans le
domaine, mais ce n’est pas, à ce moment, là-dessus
que repose le développement économique de la région,
mais ça viendra peut-être dans un avenir proche.
4. Dans votre région, y a-t-il des clientèles plus
problématiques à l’entrepreneuriat (hommes,
femmes, jeunesse, immigrant)? Pourquoi selon vous?
LF – Au Québec, il y a beaucoup moins de femmes
entrepreneures. Pourquoi? Je ne le sais pas. On a des
modèles de couples entreprenants, mais de femmes
seules, c’est beaucoup plus rare. C’est peut-être une
question de culture et d’obligations. La femme qui veut
avoir une famille et qui veut se lancer en affaires, ce sont
deux choses différentes.
AAC – Je parlerais de la clientèle jeunesse. On ne sait
plus comment approcher les 13-17 ans qui grandissent
à travers tous les médias sociaux et les consoles de jeux.
L’implication n’est plus la même si on la compare avec la
génération juste avant.
GARON, LÉVESQUE,
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notaires et conseillers juridiques
Me Louis Garon et
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Suite p. 12
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L’Express économique • Printemps 2011 - 11
DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Le Kamouraska est reconnu dans le domaine de la
transformation des aliments. On a de très beaux succès
d’entreprises et les structures se développent toujours
davantage. Ce n’est pas rien d’avoir des installations
comme le CDBQ sur notre territoire. Le Kamouraska,
plus particulièrement La Pocatière, est reconnu comme le
berceau de l’agriculture au Canada. De plus, le domaine
agroalimentaire est lié au tourisme. Ainsi, l’agrotourisme
se développe bien dans notre région.
AAC – C’est la même chose dans L’Islet. D’ailleurs des
organismes comme le CLD offrent
de très bons programmes pour le
développement d’entrepreneurs
dans le secteur du tourisme. Il y
a beaucoup de développement
de produits de transformation forestière (non ligneux) qui devient
une pierre d’assise au développement entrepreneuriale.
Andrée-Anne Caron
Plus il y a de succès entrepreneuriaux, plus ça devient facile pour
nous de vendre ces valeurs aux
jeunes.
6. D’après vous quelles sont les principales forces et
faiblesses qui résument le mieux la situation entrepre-
neuriale de votre région?
LF – Au Kamouraska, nos forces sont le tourisme et
l’agroalimentaire. Sans parler de faiblesse, ce sont deux
domaines d’activités qui sont tributaires soit de la température ou de facteurs environnementaux qui ont de
l’influence sur la fréquentation des commerces ou sur la
disponibilité des produits. Si j’avais à développer demain
des entreprenants dans un secteur X, je me tournerais
vers quelque chose de nouveau. C’est ce que le Cégep
est d’ailleurs en train de faire, tout
comme le CSTPQ et Axion pour
ne nommer que ceux-là. Il faut
avoir plusieurs créneaux.
AAC - Dans L’Islet, on exploite la
forêt, les îles, il faut être le plus
diversifié possible et je crois que
c’est une force. La faiblesse consiste dans le secteur manufacturier. Quand une entreprise ferme
et met à pied 300 employés, ça
fait mal. L’entrepreneur qui a un
petit café et qui fait faillite peut Luc Forgues
repartir un autre commerce, car
à la base il est entrepreneur. Un
employé d’usine n’a peut-être pas encore développé
cette capacité.
RICHARD DUBREUIL C.A. INC.
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12 - L’Express économique • Printemps 2011
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Les
bons coups
des
KAMOURASKA CHRYSLER/MITSUBISHI
Le 27 mars dernier, le propriétaire
de Kamouraska Chrysler Daniel
Beaulieu, accompagné de ses filles
Sandy et Marie Eve, copropriétaires
de Kamouraska Mitsubishi, ont attiré plus de 1 200 personnes à
l’occasion de la présentation des nouveaux modèles. Vingt-quatre
personnes ont remporté un voyage à Las Vegas ou Cancun. Sur place,
on a pu entendre les chanteurs Gratien Landry, Gerry Ko et Nicole
Caron, ainsi que Paolo Noël.
DYNACO
Groupe Coopératif Dynaco, qui
opère 11 centres de rénovation sous
la bannière BMR, investit plus de
500 000 $ dans son équipe de vente.
Cette somme permettra à environ 250 personnes réparties entre
Montmagny et Matane d’obtenir un diplôme d’études professionnelles
tout en conservant leur emploi et leur salaire. Dynaco fait équipe avec la
Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Emploi Québec
et le Service de reconnaissance des acquis et des compétences.
Nouveaux membres
à la CCKL
BMO Banque de Montréal
Brûlerie de l’Est
Café Bistro O.K.
Commission scolaire de la Côte-du-Sud
Doc électrique inc.
IKO Studio
L’Échiquier
Motel Le Martinet
ROCHE ltée Groupe conseil
Votre docteur électrique inc.
membres
AUBERGE DES GLACIS
Audrey Jade Bherer, 20 ans, actionnaire de
l’Auberge des Glacis de Saint-Eugène et fille
des propriétaires, a remporté le Grand prix du
tourisme dans la catégorie « relève touristique »,
dans la fin de semaine du 9 avril, lors du gala
régional à Lévis.
PAVAGE RÉPARATIONS FRANCOEUR
Un investissement majeur, l’automne dernier, a
permis à Pavage réparations Francoeur de SaintJean-Port-Joli d’acquérir une usine d’asphaltage
et, par le fait même, de créer de nouveaux
emplois. L’entreprise fonctionnera à deux
équipes complètes pour la saison estivale 2011.
CAFÉ BONTÉ DIVINE
Après Saint-Jean-Port-Joli et La Pocatière, c’est
à Lévis, face au traversier, que les propriétaires
de Café Bonté Divine, Frédérick Bernier et Cindy
Marquis, ont décidé d’ouvrir leur 3e succursale.
Bien que le nouveau café soit ouvert depuis la
mi-février, l’inauguration officielle aura lieu à la
mi-avril.
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L’Express économique • Printemps 2011 - 13
14 - L’Express économique • Printemps 2011
La SADC : 5 ans d’intervention auprès de la
relève entrepreneuriale au Kamouraska!
Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante :
• 70 % des PME disparaissent lors du passage de la 1re à la 2e génération
• 70 % des chefs de PME pensent prendre leur retraite d’ici 2015 et 85 % d’ici 2020
Et selon une étude réalisée par la SADC en 2006, 83 % des répondants chefs d’entreprise du Kamouraska
n’avaient pas identifié de relève pour leur entreprise.
Face à cette situation, la SADC s’est empressée de mettre en place des actions concrètes pour répondre aux
besoins des entrepreneurs souhaitant céder leur entreprise et pour accompagner la relève.
Un guide sur la démarche du transfert d’entreprise à l’intention des entrepreneurs a été produit en 2006,
accompagné d’un bottin des ressources et programmes disponibles dans ce domaine. Ces documents,
forts appréciés des entrepreneurs, ont été mis à jour en 2009, et sont maintenant disponibles sur notre site
Internet (www.sadckamouraska.com).
Des outils financiers viennent renforcer notre capacité d’intervention et les années nous permettent d’en
mesurer les impacts :
• Le fonds d’investissement jeunesse pour les entrepreneurs de 18 à 35 ans (150 entreprises soutenues
en 14 ans, près de 1,8 million $ d’investissement générés et plus de 430 emplois créés ou maintenus).
• Le fonds de capitalisation pour la relève et le démarrage d’entreprise (400 000 $ investis en 2 ans).
• Le dernier né : « Prêt à la relève d’entreprise » peut atteindre 150 000 $ pour soutenir le transfert
d’entreprise et mis en place en 2010.
Pour compléter sa gamme de programmes et de services, la SADC est maintenant accréditée par la
Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs ce qui ouvre la porte à du financement complémentaire à
des conditions avantageuses pour les 18-35 ans de son territoire.
À cette initiative s’ajoute le lancement d’une cellule de Mentorat pour entrepreneurs en partenariat avec
le « Réseau M » de la Fondation de l’entrepreneurship du Québec pour augmenter le taux de survie des
entreprises, favoriser leur croissance et améliorer le savoir-être entrepreneurial des mentorés.
En conclusion, la SADC est fière de proposer une offre intégrée d’accompagnement des entreprises en
outillant son capital humain pour s’assurer d’un développement socioéconomique durable au Kamouraska.
L’Express économique • Printemps 2011 - 15
Le développement de la
culture entrepreneuriale;
une nécessité!
Le gouvernement du Québec lancera dans
les prochaines semaines sa stratégie pour le
développement de l’entrepreneuriat. Cette volonté
affirmée d’augmenter le nombre d’entrepreneurs
(es) est la résultante d’un constat alarmant du
faible taux de renouvellement de propriétaires
dirigeants d’entreprise. Les statistiques confirment
cet état de fait; le taux d’entrepreneurs de la
population des 15 à 79 ans est en baisse, passant
de 3,4 % en 1987 à 2,9 % en 2008. Près de la
moitié des propriétaires d’entreprise actuels n’ont
pas de relève identifiée et de moins en moins de
jeunes ont opté pour l’entrepreneuriat comme
choix de carrière.
Cette stratégie gouvernementale tombe à point
nommé. Bien que nous n’en connaissons pas
encore son contenu, il est loisible de souhaiter
qu’elle mobilisera un éventail d’intervenants le
plus large possible. Le développement d’une
culture entrepreneuriale n’étant pas l’apanage
d’un cercle restreint d’intervenants, c’est tout un
milieu qui se doit d’être attelé à la réalisation de ce
projet de société.
On dit souvent que l’entrepreneuriat est une
question de modèle, je partage cette opinion. Un
ou une jeune dont les parents sont entrepreneurs,
aura beaucoup plus de chances de l’être aussi un
jour. Si ce n’est pas le cas, le simple fait d’apprendre
très tôt à nos jeunes à être « entreprenant », à
stimuler leur créativité et leur leadership, sera
déjà une action favorisant l’éclosion du germe
entrepreneurial.
Le Kamouraska vit peut-être avec plus d’acuité
encore, comparé à la moyenne provinciale, ce
retard sur le plan entrepreneurial. Conscients
de cette lacune, les intervenants en ont fait une
priorité de développement dans la planification
stratégique 2009-2014 de la MRC de Kamouraska.
C’est tout le milieu qui se mobilise, allant du
monde municipal, au milieu scolaire en passant
par les organismes socioéconomiques. Ils tenteront
au-delà de leur plan d’action respectif, d’amener
une plus-value par la mise en œuvre d’initiatives
concertées.
Le gouvernement du Québec entend faire jouer
aux CLD de la province un rôle prépondérant
dans la mise en œuvre de sa future stratégie
entrepreneuriale. Conscient que l’occupation des
territoires ruraux passe dans un premier temps par
une activité économique dynamique, le CLD du
KAMOURASKA se sent doublement interpellé et
répondra « présent » pour participer à l’atteinte de
cet objectif collectif qui est de faire un Kamouraska
davantage « entrepreneurial ».
Sylvain Thiboutot, directeur général
CLD du Kamouraska
161, route 230 Ouest, bureau 620
La Pocatière
Tél. : 418 856-3340
Téléc. : 418 856-5774
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16 - L’Express économique • Printemps 2011
Les projets de relève
d’entreprise dans L’Islet,
ça fonctionne.
Depuis 2006, le CLD L’Islet s’est impliqué dans
plus d’une trentaine de projets de la relève d’entreprise. Nous avons développé une approche
simple et efficace. Certes les propriétaires d’entreprises souhaitent tous voir arriver un releveur
externe à l’entreprise qui payera le prix demandé
sans négociation. Ils peuvent toujours rêver, mais
cela arrive que très très rarement. Dans la plupart des transactions que nous avons soutenues,
quatre modèles se dessinent.
Premièrement, un transfert familial. Encore là
plusieurs propriétaires désirent faire un transfert familial, mais pour ce faire, il faut d’abord
en parler aux enfants. S’ils répondent que non,
ils ne sont pas intéressés, cela n’est pas la fin
de l’entreprise en soi. Cependant, il faut savoir
qu’un transfert familial peut s’avérer complexe,
car l’aspect émotionnel entre souvent en ligne
de compte. Ce processus requiert un très haut
degré de planification, surtout s’il y a plusieurs
enfants. La nécessité d’accroître la productivité et
la rentabilité peut engendrer de la concurrence
entre les enfants et nuire à une vie de famille.
Quand les règles du jeu sont planifiées avant le
transfert, cela est un modèle de réussite.
Deuxièmement, le transfert à un employé. Qui de
mieux pour assurer la pérennité de l’entreprise, il
la connaît bien. Il faut quand même prendre le
temps de bien faire les choses.
Si aucun des employés a le moyen d’acquérir
l’entreprise, il est possible de le faire en groupe
sous forme de coopérative d’actionnaires.
Quatrièmement, la vente à un tiers. Une personne
de l’externe acquière les actions de l’entreprise au
cédant. Il faut bien évaluer la valeur des actions,
car le releveur acquière aussi les dettes existantes
de l’entreprise. Dans ce genre de transaction, une
balance de prix de vente financée par le cédant
et remboursable selon les profits de l’entreprise
est souhaitable, sinon très recommandée pour
finaliser la transaction.
Le CLD L’Islet offre aussi à tous les releveurs d’entreprise le mentorat d’affaires pour les soutenir
dans leur prise de décision. Ici, il faut comprendre
que le mentor ne prends pas la décision à votre
place, mais apporte des
questionnements pouvant vous permettre de
prendre de meilleures
décisions.
Pour de plus amples
informations sur les
projets de relève sur
notre territoire contacter le CLD L’Islet.
Pierre Roy,
directeur général
Pierre Roy, directeur général
(photo Pilar Macias)
Troisièmement, le transfert à plusieurs employés
sous la forme coopérative est aussi envisageable.
34, rue Fortin, Saint-Jean-Port-Joli
Tél. : 418 598-6388
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L’Express économique • Printemps 2011 - 17
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sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat sous toutes ses formes. Il s’implique dans la
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18 - L’Express économique • Printemps 2011
Services gratuits
Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet
2011-2012
L’exécutif
M. Gabriel Hudon
Président
Mme Norma Leclerc
Vice-présidente
M. Pierre-Luc Martin
Trésorier
M. Claude Robitaille
Secrétaire
CHOX-FM
Boulangerie La Pocatière
Ferblanterie Ouellet inc.
Immeubles
Robitaille & Marchand
Les administrateurs
M. Michel Anctil
M. Stephen Deschamps
Mme Bibianne Dubé
M. Luc Forgues
Promutuel du Littoral
Resto-bar Le Patriote
Sunlife
Projektion 16-35
CJE Kamouraska
M. Jean-François Fortin
M. Jean-François Gignac
Mme Line Lagacé
M. Frédérick Lee
Raymond Chabot Grant Thornton
Multi Meubles
Jacques Lavoie construction
Municipalité St-Pacôme
Notre collaboratrice
Mme Frédérica Bouchard
Coordonnatrice
Mme Caroline Lizotte
Boutique Signal
L’Express économique • Printemps 2011 - 19
Le Service de la formation continue
et du soutien aux entreprises
vous propose :
¾ Des formations créditées conduisant à un diplôme du MELS
sous forme « hybride » avec classes virtuelles à distance (plateforme Internet),
pour les cours théoriques, avec des ateliers et travaux pratiques en classe
sur les sites de La Pocatière et de Montmagny; ces formations conduisent à
une attestation d’études collégiales (AEC) dans les domaines industriels, de
l’administration, de la santé, des arts et spectacles.
¾ Un service de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC)
qui permet à des adultes de faire évaluer et de reconnaître les compétences
acquises en dehors du milieu scolaire dans le but d’obtenir un diplôme
(attestation d’études collégiales «AEC») du MELS (ministère de l’Éducation, du
Loisir et du Sport).
¾ Un service de formation sur mesure et de soutien aux entreprises
qui soutient les entreprises et organismes dans le développement des
compétences de leur main-d’oeuvre par l’élaboration de formations
spécifiques adaptées à leurs besoins.
¾ Un Centre de perfectionnement individualisé (CPI)
qui offre des formations personnalisées adaptées aux besoins de l’individu
dans les domaines de la bureautique, de la comptabilité et du français écrit. Il
permet également d’obtenir un bilan des compétences déjà acquises.
Que vous soyez cadre, entrepreneur, employé administratif, technicien,
ingénieur, travailleur autonome ou en recherche d’emploi, le CPI vous permet
d’améliorer vos compétences et votre efficacité.
¾ Une « École de langues secondes »
qui favorise l’apprentissage de l’anglais, de l’anglais des affaires et de
l’espagnol. Nos programmes sont basés sur le Cadre européen commun
de référence pour les langues. Ils permettent la préparation aux tests
internationaux de classifications tels que le TOIC (Test of English for
international Communication) et le TOEFL (Test of English as a Foreign
Language).
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418 248-7164, poste 200

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