Le développement de la culture entrepreneuriale
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Le développement de la culture entrepreneuriale
PRINTEMPS P PR PRIN RIN INTE NTE TEMP TEM MP M PS 20 2011 011 1 la revue www.cckl.org www. ww w cc w. cckl kl.o kl .org .o o rg LLa revue de d la l Chambre Ch h b de d commerce commerce Kamouraska-L’Islet Kamouraska-L’Islet Dossier : Le développement de la culture entrepreneuriale La revue L’Express économique Printemps 2011 Édition Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet Téléphone : 418 856-6227 Sans frais : 1 877 856-6227 Télécopieur : 418 856-6462 Courriel : [email protected] Site Internet : www.cckl.org Rédaction Bruno Lacroix Journal Le Placoteux Révision Frédérica Bouchard et Gabriel Hudon Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet Photographie Couverture : Tommy Lavoie, Journal Le Placoteux - Au studio de TVCK Bruno Lacroix, Journal Le Placoteux Mise en page Ginette Lavoie - Manon Brousseau - Marjorie Ouellet Journal Le Placoteux Publicité Raymond Frève et Pierre Dumais Journal Le Placoteux MOT DU PRÉSIDENT Chers membres, À la suite de l’assemblée générale annuelle du 23 mars dernier, les administrateurs de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet m’ont témoigné leur confiance en me nommant président pour un 2e mandat. C’est donc avec fierté que je continuerai à représenter les membres de la Chambre pour la prochaine année et de faire en sorte que la saine gestion de la Chambre, ainsi que notre nouveau volet jeunesse, demeure au cœur de nos priorités. Pour ce faire, je serai appuyé d’un conseil d’administration des plus dynamiques, sur lequel siégeront cinq nouveaux administrateurs. Vous pourrez d’ailleurs voir notre mosaïque des administrateurs à la dernière page de ce numéro, numéro qui fait suite en quelque sorte au numéro précédent, où les jeunes et leur avenir étaient à l’honneur. Le thème de ce nouvel Express économique porte sur le développement de la culture entrepreneuriale dans Kamouraska-L’Islet, un grand thème qui comporte beaucoup de choses, mais qui, en fait, peut être bien exploité. C’est dans le cadre de notre nouveau volet jeunesse que nous siégeons maintenant sur la table de développement de la culture entrepreneuriale au Kamouraska, table ayant pour mandat de planifier les actions à mettre en place pour que cette culture soit bien établie dans notre région. Des actions sont également en planification du côté de L’Islet et nous comptons bien être présents là aussi. La culture entrepreneuriale n’est pas nécessairement concentrée sur le démarrage ou la relève d’entreprise. C’est également une façon d’intéresser les jeunes et moins jeunes à l’entrepreneuriat, à la planification de projet, à la création d’objectifs, et même, de dynamiser notre milieu. Vous en apprendrez d’ailleurs plus à la lecture de ce numéro, où les acteurs socioéconomiques du milieu vous donneront conseils et outils pour mieux comprendre la culture entrepreneuriale. Je vous souhaite donc une bonne lecture! Gabriel Hudon Président CCKL Sommaire Impression ENTREVUE : Un second mandat à la présidence pour Gabriel Hudon............................. 4 CONVENTION DE POSTE-PUBLICATIONS Numéro 40692149 DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Quelle est la situation de l’entrepreneuriat dans notre région? ................... 5 Un esprit d’entreprise fort dans le Bas-Saint-Laurent .................................. 7 Microentreprises et valeurs entrepreneuriales ............................................. 7 Une structure régionale pour favoriser l’entrepreneuriat jeunesse ............... 8 Questions-Réponses sur la culture entrepreneuriale dans Kamouraska-L’Islet ........................................................................... 10 Les nouveaux adhérents .......................................................................... 13 Les Bons Coups........................................................................................ 13 Impressions Soleil La Pocatière ADRESSE DE RETOUR Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet 1000, 6e Avenue, bureau 208 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Dépôts légaux Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1499-3171 Notre partenaire majeur CHRONIQUES SADC ....................................................................................................... 15 CLD du Kamouraska ................................................................................ 16 CLD de L’Islet........................................................................................... 17 Carrefour jeunesse-emploi ....................................................................... 18 L’Express économique • Printemps 2011 - 3 Un second mandat à la présidence pour Gabriel Hudon Gabriel Hudon revient pour un second mandat à la présidence de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL). Le jeune homme d’affaires réitère son engagement qui lui permettra de solidifier les bases du volet jeunesse de la Chambre. Bruno Lacroix Réunis en assemblée générale annuelle, le mercredi 23 mars au Martinet de La Pocatière, les membres ont, entre autres, appris que le membership de la Chambre a augmenté de 6 % dans la dernière année. « La Chambre compte 342 membres pour 225 entreprises, touchant près de 3 300 employés », d’expliquer M. Hudon. Dans son rapport, le président a souligné la performance financière de la Chambre qui depuis quelques années réalise des surplus. Cette année, il frôle les 10 000 $. « Bien que nous soyons une Chambre opérant sur un petit territoire en terme de population, notre membership nous place parmi les plus dynamiques au Québec, à l’exception des Chambres des grandes villes », de souligner fièrement le président. Volet jeunesse La CCKL a entamé son virage jeunesse il y a deux ans sous la présidence de M. Laurent Dubé. Depuis, la Chambre raffermit toujours plus ses relations jeunesse. des autres », d’ajouter M. Hudon. Culture entrepreneuriale Pour le jeune président de la CCKL, le développement d’une culture entrepreneuriale passe non seulement par des lancements de nouvelles entreprises, mais par le développement d’idées qui dynamisent les entreprises en place. « Ce n’est pas seulement de lancer un projet d’entreprise, c’est aussi de lancer des projets au sein même des entreprises. Il faut être l’étincelle qui allumera, et même, rallumera la flamme de nos entrepreneurs », d’expliquer M. Hudon. Le jeune entrepreneur conclut l’entrevue en parlant de maillages entre entrepreneurs établis et jeunes entrepreneurs. « Quand on aura davantage de travail de fait à la Chambre, ce ne seront pas juste les jeunes que nous influencerons, mais aussi toute la communauté d’affaires par des maillages professionnels ». Ainsi, M. Luc Forgues, agent de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au Kamouraska, a intégré les rangs de la Chambre comme administrateur. Ce dernier siège (voir textes : dossier développement de la culture entrepreneuriale) sur la Table Entreprise – volet développement de la culture entrepreneuriale, découlant du Plan stratégique 2009-2014 de la MRC de Kamouraska. Selon le président, la Chambre pourra adopter des mesures en lien avec les actions qui seront proposées par la Table. « Déjà, nous commanditons le Souper du club entrepreneur étudiant Vert La Pocatière (CEEVLP). De plus, l’Express économique que vous consultez présentement est la suite de l’édition de l’automne dernier traitant des jeunes et de leur avenir dans Kamouraska-L’Islet ». « Et c’est sans compter le vent jeunesse qui souffle au sein même du conseil d’administration de la Chambre avec cinq nouveaux administrateurs en provenance de secteurs très différents les uns Les administrateurs 2010-2011 de la CCKL. 1re Rangée : Stephen Deschamps, Caroline Lizotte, Gabriel Hudon (président), Norma Leclerc (vice-présidente), Bibiane Dubé et Line Lagacé. 2e rangée : Frédérick Lee, Claude Robitaille (secrétaire), Jean-François Gignac, Pierre-Luc Martin (trésorier), Luc Forgues, Jean-François Fortin et Michel Anctil Provigo MICRO BRASSERIE • Mets préparés • Choix de repas chauds Alimentation Louis Grenier inc. 501, ave. Patry, Saint-Pascal 418 492-1034 Ouvert de 7 h à 21 h tous les jours 4 - L’Express économique • Printemps 2011 Service de livraison à domicile Plus de 100 variétés de formats différents DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Quelle est la situation de l’entrepreneuriat dans notre région? Pourquoi le Québec se caractérise par deux fois moins d’expériences entrepreneuriales que le reste du Canada? Pour y répondre, la fondation de l’entrepreneurship a dressé un diagnostic complet de la situation de l’entrepreneuriat dans les différentes régions administratives du Québec. Son rapport sur le Portrait global de l’entrepreneuriat a été déposé en juin 2010 au ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Dans le Bas-Saint-Laurent et la MRC de Kamouraska Bien que la région du Bas-Saint-Laurent enregistre des résultats moins élevés que la moyenne 2004-2007 pour la très grande majorité des indicateurs permettant de mesurer l’entrepreneuriat, il ressort fortement de l’analyse que le Bas-Saint-Laurent vit, surtout depuis 2006-2007, un enrichissement de sa culture entrepreneuriale plus important d’année en année. Ce constat est très encourageant et incite à continuer les efforts investis en mobilisation autour de l’entrepreneuriat. Cette effervescence entrepreneuriale depuis 2006 a toutefois entrainé un plus fort taux de fermetures d’entreprises, affectant négativement le taux de succès entrepreneurial, ce qui amène à remettre en cause la disponibilité et la connaissance, par le milieu, des organismes de soutien en place contribuant au succès des nouvelles entreprises. Cependant, la région est caractérisée par une forte proportion d’entreprises établies depuis plus de 42 mois, qui permet au Bas-SaintLaurent d’enregistrer un taux global d’activités entrepreneuriales, supérieur à la moyenne nationale. Le Bas-Saint-Laurent vit, surtout depuis 2006-2007, un enrichissement de sa culture entrepreneuriale plus important d’année en année. Bruno Lacroix et ont moins de succès pour assurer la pérennité de leur entreprise. Cela semble avoir un effet négatif sur leur intention d’entreprendre. Le même constat doit être émis en ce qui concerne l’entrepreneuriat jeunesse (moins de 35 ans). Il importe de se questionner sur les barrières à l’entrée rendant plus difficile le passage réel à l’acte d’entreprendre chez ces deux clientèles. Il appert également que le Bas-Saint-Laurent peut très peu compter sur l’entrepreneuriat immigrant puisque le rapport révèle que la région manque d’ouverture en comparaison avec la moyenne nationale. En effet, la langue et le faible pourcentage de personnes bilingues constituent un frein important à l’entrepreneuriat. Enfin, sur une note plus positive, c’est au Bas-Saint-Laurent que nous recensons le plus grand nombre d’entreprises sociales en démarrage au Québec (2,5 %). Le Bas-Saint-Laurent adopte aussi une approche résolument moderne de la gestion et de la création d’entreprises avec près de la moitié (46,3 %) de ses entreprises démarrées et établies en codirection et en copropriété. Suite p. 6 M. André Simard, député de Kamouraska-Témiscouata Solution La solution semble donc sauter aux yeux, selon le rapport : il est impératif de développer une relation de confiance entre les entrepreneurs d’expérience et les entrepreneurs en herbe, entre autres, par l’intensification de mesures comme le mentorat d’affaires, le coaching, le réseautage, etc. Clientèles spécifiques Toutefois, le portrait régional est révélateur d’une problématique importante : les femmes créent moins, à toutes les étapes du processus 506, rue Taché Bureau 102 Tél. : 418 492-7730 Saint-Pascal (Québec) 1 800 463-1267 G0L 3Y0 Téléc. : 418 492-3274 Courriel : [email protected] Site internet : www.andresimard.org L’Express économique • Printemps 2011 - 5 DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Dans Chaudière-Appalaches et la MRC de L’Islet Comme au Bas-Saint-Laurent, la région de Chaudière-Appalaches enregistre des performances en deçà de la moyenne nationale en ce qui a trait aux indicateurs de l’entrepreneuriat. C’est la viabilité et les succès entrepreneuriaux des entreprises établies qui ont permis à la région de maintenir un taux d’activités entrepreneuriales enviable jusqu’à la fin de 2006, qui tend également à perdre de sa vitalité entrepreneuriale depuis cette date. Bref, la région affiche un dynamisme entrepreneurial élevé au Québec, mais ce dernier affiche un recul chaque année. Il est impératif de développer une relation de confiance entre les entrepreneurs d’expérience et les entrepreneurs en herbe, entre autres, par l’intensification de mesures comme le mentorat d’affaires, le coaching, le réseautage, etc. Les femmes et les jeunes se démarquent positivement dans l’entrepreneuriat régional. Le bassin de jeunes et de femmes en affaires depuis plus de 42 mois demeure élevé et leur taux de fermeture est très faible comparativement au reste du Québec. Ces entrepreneurs d’expérience laissent entrevoir l’avenir entrepreneurial régional positivement. Une relève plus expérimentée émerge en Chaudière-Appalaches, ce qui est porteur d’espoir, surtout quand on constate un certain désenchantement des 35 ans et plus, et plus particulièrement des 55 ans et plus, quant à la carrière entrepreneuriale. La carrière d’entrepreneur est exercée majoritairement par des personnes natives de la région et très peu par des immigrants. Toutefois, en raison de la crise économique qui risque fort de ne pas épargner les emplois détenus par des immigrants en Chaudière-Appalaches, l’entrepreneuriat de nécessité est appelé à augmenter dans ce groupe. Solution Conséquemment, il faut donc s’assurer de la disponibilité et de l’accessibilité, pour les clientèles féminine, jeunesse et immigrante, de services pour les soutenir dans leurs démarches entrepreneuriales et de transformer leurs projets d’affaires en entreprises réelles. Il est également impératif, selon le rapport, de bien connaître et surtout de faire connaître l’offre régionale de soutien à l’entrepreneuriat Nos trois jeunes entreprenantes en page couverture : Pénéloppe Dagenais-Lavoie (10 ans), Béatrice Béchard (9 ans) et Justine Béchard (11 ans) social, très prisé par les jeunes actuellement, et pour lequel la région possède des modèles forts d’entreprises établies. Dans la région, l’entrepreneuriat semble très peu prendre assise sur les nouvelles technologies pour voir le jour et opérer, ce qui est une faiblesse en soi dans le monde concurrentiel actuel. Heureusement, les entreprises démarrées et établies inversent la situation et n’ont pas subi de fermeture en 2006-2007, ce qui atteste que la nouvelle technologie est un avantage concurrentiel de taille assurant la pérennité des entreprises établies régionalement. Bref, la région se démarque très fortement quant aux entreprises établies depuis plus de 42 mois, ce qui affecte positivement le taux de succès entrepreneurial. Cette riche expérience d’affaires devrait être partagée avec la relève et les clientèles jeunesse, femme et immigrante, notamment par le mentorat et le coaching. Benoît Hudon Caroline Mercier Comptables agréés Certification • Fiscalité • Services-conseils • Actuariat • Syndic et gestionnaires 1re 470, avenue Chapleau Saint-Pascal 601, Rue Carrefour La Pocatière bureau 100, La Pocatière Tél. : 418 492-3515 Télec. : 418 492-9640 Tél. : 418 856-2690 Télec. : 418 856-4275 “Nos gens font la différence” 6 - L’Express économique • Printemps 2011 Licence RBQ : 8103-3128-54 Tél. : 418 856-2286 Téléc. : 418 856-5780 Courriel : alumiÀ[email protected] Manufacturier de produits en Àbre de verre (balcons, marches, escaliers, pièces moulées) 135, parc de l’Innovation, La Pocatière www.alumiÀbre.com DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Un esprit d’entreprise fort dans le Bas-Saint-Laurent Une région se distingue par son histoire, ses traditions et ses valeurs. N’est pas région « entrepreneuriale » qui veut. Tout d’abord, une première cause concerne l’esprit d’entreprise. En effet, il advient que les habitants d’un territoire semblent moins enclins à envisager le métier d’entrepreneur, en raison d’une culture régionale plus ou moins favorable à l’esprit. Quels sont les facteurs qui distinguent l’esprit d’entreprise? Les régions du Bas-Saint-Laurent (BSL) et de Chaudière-Appalaches (CA) peuvent-elles être identifiées comme entrepreneuriales? Esprit d’entreprise (moyenne 2004 à 2007) Perception des capacités et des connaissances pour se lancer en affaires BSL CA PQ 56,4 % 47,8 % 53,5 % Perception d’occasions d’affaires 45,5 % 42,7 % 45,2 % Présence de modèles entrepreneuriaux 41,5 % 35,9 % 38,3 % Peur de l’échec 28,8 % 32,1 % 28,7 % Quatre facteurs distinguent l’esprit d’entreprise : perception des capacités et des connaissances pour se lancer en affaires; perception d’occasions d’affaires; présence de modèles entrepreneuriaux et ; peur de l’échec. Les résultats du tableau ci-dessus sont des plus encourageants quant à la présence et au développement d’une culture entrepreneuriale au Bas-Saint-Laurent. En effet, globalement de 2004 à 2007, nous constatons que l’esprit d’entreprise des habitants du BSL rejoint celui de la moyenne québécoise et le dépasse même à plusieurs égards. Également, à la lumière du tableau, la région de CA montre un effritement de sa culture entrepreneuriale. L’année 2006-2007 marque un tournant dans l’esprit des habitants de cette région. Reconnus pour leur acuité en entrepreneuriat, les gens de la région de CA ont de moins en moins la perception qu’il y a des occasions d’affaires dans leur environnement et ont moins confiance en leurs capacités et compétences pour saisir ces occasions. Fortement concentré dans le secteur manufacturier, qui est frappé de plein fouet par la montée du dollar canadien, l’entrepreneuriat dans cette région connaît une période critique. Micro-entreprises et valeurs entrepreneuriales Parmi les facteurs explicatifs les plus puissants de l’entrepreneuriat, toujours selon le Rapport du Portrait global de l’Entrepreneuriat, arrive en tête la présence de petites entreprises. En effet, la multiplicité et la diversité sur un territoire de plusieurs petites entreprises favorisent la proximité aux dirigeants, l’émulation entre individus et, surtout, démystifie l’entrepreneuriat. Appalaches (40,9 %). Dans le Bas-Saint-Laurent, le nombre de micro-établissements (1 à 4 employés) représente 55,8 % du nombre total d’établissements, proportion plus importante que dans l’ensemble du Québec (52 %). Dans Chaudière-Appalaches, cette proportion se chiffre à 54,9 %, encore là supérieure à la proportion provinciale. Pour le Bas-Saint-Laurent, force est de constater que la microentreprise et la petite entreprise représentent à elles seules 96,9 % du tissu entrepreneurial régional, ce qui a des impacts positifs sur la démystification de l’entrepreneuriat et sur la présence de modèles régionaux encourageant la compétitivité. En ce qui concerne le groupe des 5 à 49 employés, la proportion est légèrement en deçà de la proportion provinciale (43,1 %), tant pour la région du Bas-Saint-Laurent (41,1 %) que celle de Chaudière- Bien qu’étant dominée par la PME qui génère des emplois massifs, la région de Chaudière-Appalaches laisse planer des craintes quant à l’effritement de la culture entrepreneuriale. Relativement aux organisations de 50 à 199 employés, ChaudièreAppalaches représente 5,1 % de la part du Québec, ce qui la place au 4e rang des régions. De surcroît, la région se classe au 5e rang provincial pour le nombre d’entreprises de 200 employés et plus. Téléphone : 418 856-5646 Télécopieur : 418 856-4930 Ligne sans frais : 1 888 729-5546 Courriel : [email protected] L'INFORMATIQUE, LA RÉSEAUTIQUE, LE SERVICE, ON CONNAÎT ÇA 426A, 4e Avenue La Pocatière www.informatiqueidc.com L’Express économique • Printemps 2011 - 7 DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Une structure régionale pour favoriser l’entrepreneuriat jeunesse Andrée-Anne Caron et Luc Forgues agissent à titre d’agent de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse (ASEJ), rattachés à leur Carrefour Jeunesse Emploi (CJE) respectif. Alors que la première travaille dans la région de Montmagny-L’Islet, le second concentre ses activités au Kamouraska. Bruno Lacroix Le Québec regorge d’une centaine d’ASEJ depuis 2004, année à laquelle le gouvernement québécois a lancé le Défi de l’entrepreneuriat jeunesse dont le but est de favoriser le développement d’une culture de l’entrepreneuriat et promouvoir les valeurs qui y sont liées auprès des jeunes. « Dès qu’un jeune vient me voir avec une idée, je ne suis pas là pour péter sa balloune, mais c’est parfois ce que je fais » Bien que chaque ASEJ reçoive un guide qui l’aide à fixer les paramètres de ses interventions, il va s’en dire que chacun apportera sa touche personnelle en faveur des caractéristiques propres à sa région. Quelques-uns, plus chanceux, comme c’est le cas de Luc Forgues, pourront bénéficier des efforts d’autres acteurs de leur région, Les agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, AndréeAnne Caron et Luc Forgues, respectivement pour Montmagny-L’Islet et Kamouraska touchant directement le développement de l’entrepreneuriat. « Au Kamouraska, la MRC a créé des Tables Entreprises, et l’une d’elles est consacrée au développement de la culture entrepreneuriale ». Ainsi, depuis 2009, un comité, dont fait partie M. Forgues, propose des objectifs et un plan d’action à la MRC dans le cadre de son Plan stratégique 2009-2014. Outre M. Forgues qui représente Projektion 16-35, le comité comprend des acteurs du CLD, de la SADC et du Cégep de La Pocatière. « Si on n’aide pas le jeune à préciser son projet, les organismes de démarrage le feront et le jeune reviendra à la case départ » GARAGE C. & F. CARON • Mécanique générale • Remorquage • Alignement 51, 2 rang Est, Saint-Jean-Port-Joli e Tél. : 418 598-6955 8 - L’Express économique • Printemps 2011 • LOCATION • ATELIER DE RÉPARATION - MOTO - VTT - MOTONEIGE • LUBRIFIANTS PETRO-CANADA Depuis longtemps et pour longtemps SAINT-JEAN-PORT-JOLI 51, 2e rang Est (Québec) G0R 3G0 Denis Caron Tél. : 418 598-3047 Téléc. : 418 598-9357 DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE « J’ai un projet d’affaires » L’habit ne fait pas le moine, comme le proclament Mme Caron et M. Forgues. « Ce n’est pas parce qu’un jeune a un projet d’affaires que nous lui ouvrirons toutes les portes », de préciser Mme Caron. Le rôle d’écoute est très important pour les ASEJ et le projet qui enflammait le jeune peut, dès cette étape, s’éteindre. « En fait, de mentionner M. Forgues, dès qu’un jeune vient me voir avec une idée, je ne suis pas là pour péter sa balloune, mais c’est parfois ce que je fais ». Les ASEJ n’agissent pas sur le développement du plan d’affaires, ce sont des organismes comme les CLD, SADC ou CAE qui le feront. « Ce n’est pas un rôle d’aide au démarrage que nous exécutons, mais un rôle d’aide au prédémarrage », de préciser Mme Caron. Aide au prédémarrage L’outil privilégié des ASEJ consiste en l’écoute. « Notre rôle est d’écouter le jeune, son projet et de l’aider à préciser son idée. On parle de lui, on le fait réfléchir sur le réalisme de son projet. On s’assure qu’il soit sûr de lui avant de le diriger vers des organismes de démarrage », de préciser Luc Forgues. Avant même d’entreprendre la réalisation du plan d’affaires, tout projet doit être précis et clair. « Si on n’aide pas le jeune à préciser son projet, les organismes de démarrage le feront et le jeune reviendra à la case départ », d’ajouter Mme Caron. Quand le projet a gagné en précision et le jeune en confiance, l’agent l’accompagnera vers les services répondant à ses besoins. « Outre, les organismes traditionnels, d’autres comme Microcrédit KRTB ou les Centres Financiers aux Entreprises (CFE) s’ajoutent », de continuer M. Forgues. Les graines ont poussé Les deux agents s’accordent pour dire que les actions posées depuis 2004, par eux et leurs prédécesseurs, montrent des retombées positives. « Nous récoltons les graines semées depuis plusieurs années », de préciser M. Forgues. Ainsi, des graines ont été semées auprès des jeunes des écoles primaires, secondaires et collégiales, via des ateliers de sensibilisation sur la culture entrepreneuriale et des projets « Notre rôle est d’écouter le jeune et de l’aider à préciser son idée. On s’assure qu’il soit sûr de lui avant de le diriger vers des organismes de démarrage » concrets d’entreprises. « En reculant jusqu’en 2004, un jeune qui commençait son secondaire est maintenant d’âge à se lancer en affaires », de préciser Mme Caron. M. Forgues prouve cette affirmation lorsqu’il dit avoir rencontré pas moins d’une douzaine de jeunes qui avaient un projet d’affaires dans la dernière année, soit le triple de l’année précédente. « Ce que j’ai constaté, de dire l’agent, c’est que la majorité de ces jeunes ne savaient pas qu’ils pouvaient recevoir de l’aide pour le démarrage de leur entreprise. C’est mon rôle de les guider vers les bonnes ressources ». Pour vos réunions d’affaires ou de groupe, salles à votre disposition avec écran, vidéo et projecteur... RESTO-BAR AVEC ÉCRAN PLASMA Réservez dès maintenant ! DU LITTORAL 225, avenue Industrielle La Pocatière 418 856-5454 [email protected] François Chartré, MBA, M.A. Conseiller en placement La Pocatière Danie Gagné Adjointe en placement Rivière-du-Loup 608-C, 4e Avenue La Pocatière 418 856-4566 Saint-Pascal 418 492-2014 La Pocatière 418 856-4429 www.promutuel.ca Assurance de dommages Assurance de personnes Fondée en 1902, Financière Banque Nationale est la plus grande firme de courtage en valeurs mobilières au Québec. La Financière Banque Nationale est une filiale en propriété exclusive indirecte de la Banque Nationale du Canada. La Banque Nationale du Canada est une socitété ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (NA : TSX) L’Express économique • Printemps 2011 - 9 DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Questions-Réponses sur la culture entrepreneuriale dans Kamouraska-L’Islet Les questions suivantes s’inspirent du Rapport global de l’entrepreneuriat déposé par la fondation de l’entrepreneurship en 2010. Andrée-Anne Caron (AAC) et Luc Forgues (LF), tous deux agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse (ASEJ) dans Montmagny-L’Islet, pour la première, et au Kamouraska, pour le second, y ont répondu. Bruno Lacroix 1. Comment peut-on affirmer que le BSL, surtout depuis 2006-2007, connaît un enrichissement de sa culture entrepreneuriale plus important d’année en année, alors que le Rapport démontre que c’est le contraire qui semble survenir dans CA, allant jusqu’à dire que l’entrepreneuriat connaît une période critique? LF – Ce serait prétentieux de Luc Forgues répondre que les résultats pour le BSL sont attribuables au travail des ASEJ. Le BSL a été épargné à un certain degré par une combinaison de facteurs économiques depuis les dernières années. De fait, le BSL est très touristique. Le développement entrepreneurial peut se faire avec des investissements et des structures simples. Favorisez l’achat régional ! Procurez-vous des certificats d’achat auprès de la Chambre de commerce. Donnez-les en cadeau à vos employés, à votre famille, à vos amis. Place aux Jeunes, de Projektion 16-35, a beaucoup aidé à influencer des jeunes entrepreneurs de l’extérieur à venir s’établir dans notre région. AAC – Encore là, plusieurs facteurs économiques influencent la dynamique entrepreneuriale. Stryker fermera ses portes et la région de CA est très structurée selon un modèle manufacturier. Ce secteur subit les effets de la crise économique et de la mondialisation des marchés. De plus, L’Islet est situé très près de Lévis. Les jeunes s’en vont vers l’Ouest. Ça devient critique de garder nos jeunes et de les aider à se développer. 2. Définissez dans vos propres mots ce qu’est l’entrepreneuriat et donnez des exemples forts pour votre région (modèles entrepreneuriaux)? LF - L’entrepreneuriat, ma façon de l’expliquer, c’est le contenant qui renferme autant les entrepreneurs que les entreprenants ainsi que toute forme de projets, qu’ils soient personnels ou communautaires. Toutes initiatives et implications personnelles dans un projet sont de l’entrepreneuriat. L’entrepreneuriat, ce sont des valeurs, bien plus qu’une finalité. Nous, quand on promeut l’entrepreneuriat, on promeut des valeurs comme le leadership et l’initiative. On ne veut pas nécessairement créer des entrepreneurs, mais des entreprenants. Là est toute la nuance. Donc, si on a des entreprenants dans un milieu, c’est sûr que les comités qui organisent les festivals et autres événements dans la communauté vont fonctionner, que les comités communautaires vont avoir du succès. C’est de l’entrepreneuriat tout ça. On peut parler aussi de réussites d’entreprises. On peut même, comme ASEJ, accompagner des comités pour les aider. Échangeables seulement chez les membres de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet des 31 municipalités du territoire. Informations : 418 856-6227 10 - L’Express économique • Printemps 2011 AAC – Pour garder le discours invitant, on utilise peu le mot entrepreneuriat, on parle plutôt d’initiatives. Pour devenir entreprenant, il faut revenir à la base. Organiser un voyage, c’est être entreprenant. On a tous des qualités entrepreneuriales, il suffit de les reconnaître et de les mettre en valeur. La région de L’Islet déborde d’exemples de projets scolaires et en entreprise qui ont remporté des prix au Concours québécois en entrepreneuriat, autant au palier local, provincial, que national. Saint-Jean-Port-Joli est une pépinière d’entreprenants touristiques et culturels, au point d’avoir été nommée Capitale culturelle il y a quelques années. DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE 3. Outre bâtir une relation de confiance entre les entrepreneurs d’expérience et les entrepreneurs en herbe, entre autres, par l’intensification de mesures comme le mentorat, le coaching ou le réseautage, quels autres moyens préconiseriez-vous pour favoriser l’entrepreneuriat de votre région? LF – On peut parler de culture musicale, de culture sportive, mais je mets quiconque au défi de parler de culture entrepreneuriale. Au Québec, je vois rarement des parents encourager un jeune à devenir entrepreneur, à développer sa propre business. J’aime encourager les parents à parler « entrepreneurs », comme ils peuvent parler hockey à leurs enfants. Notre rôle comme ASEJ est de parler entrepreneuriat avec les jeunes et de les aider à développer des valeurs entrepreneuriales. Il faut commencer par la base. On parle de culture, alors on parle de générations. AAC – Il y a des ateliers pour des enfants, avant même leur arrivée au primaire. Ces ateliers parlent de valeurs comme la coopération, la confiance et l’entraide, parce que ce sont des qualités essentielles à tout entrepreneur. On ne parle pas à ce stade d’entrepreneurs, question qu’ils se sentent concernés par notre intervention. 5. Croyez-vous que les nouvelles technologies sont une assise à l’entrepreneuriat dans Kamouraska-L’Islet? Existent-ils d’autres assises en faveur de l’entrepreneuriat dans notre région? LF – Avec les nouvelles technologies, surtout en matière d’échange d’information, la distance n’a plus d’importance. Aujourd’hui, tu peux faire des Andrée-Anne Caron affaires avec le monde entier sans nécessairement être dans les grands centres. Ce sera un outil de développement, mais pas un facteur de distinction. Au Kamouraska, c’est le tourisme qui est la pierre d’assise du développement. On a une région qui se prête à ça. On essaie d’offrir une palette attrayante de services et de commerces. Le développement des nouvelles technologies est là avec des organismes comme le CSTPQ et des entreprises oeuvrant dans le domaine, mais ce n’est pas, à ce moment, là-dessus que repose le développement économique de la région, mais ça viendra peut-être dans un avenir proche. 4. Dans votre région, y a-t-il des clientèles plus problématiques à l’entrepreneuriat (hommes, femmes, jeunesse, immigrant)? Pourquoi selon vous? LF – Au Québec, il y a beaucoup moins de femmes entrepreneures. Pourquoi? Je ne le sais pas. On a des modèles de couples entreprenants, mais de femmes seules, c’est beaucoup plus rare. C’est peut-être une question de culture et d’obligations. La femme qui veut avoir une famille et qui veut se lancer en affaires, ce sont deux choses différentes. AAC – Je parlerais de la clientèle jeunesse. On ne sait plus comment approcher les 13-17 ans qui grandissent à travers tous les médias sociaux et les consoles de jeux. L’implication n’est plus la même si on la compare avec la génération juste avant. GARON, LÉVESQUE, GAGNON, ST-PIERRE notaires et conseillers juridiques Me Louis Garon et Me André Simard-Tremblay notaires 802, 6e Avenue La Pocatière 418 856-4166 Me Yves Lévesque, notaire 176A, boul. Bégin Saint-Pacôme 418 852-2785 Me Claude Gagnon, notaire 658, rue Taché Saint-Pascal 418 492-1441 Me Dorisse St-Pierre, notaire 658, rue Taché Saint-Pascal 418 492-7294 Suite p. 12 Vos nouvelles quotidiennes Vous êtes maintenant plus de 1 000 personnes à venir visiter le site à tous les jours pour y lire plus de 100 000 pages par mois. Selon les résultats statistiques de Google Analytics Nouveau J’aime facebook.com/LePlacoteux Le premier quotidien de nouvelles au Kamouraska-L’Islet Un répertoire de plus de 2 000 entreprises et organismes • Blogs et chroniques • État des marées • Album photos • Info-tempête • Offres d’emploi • Cinémas • Avis de décès • Horaire télé • Petites annonces • Loterie • Météo et état des routes • Horoscope • Sudoku L’Express économique • Printemps 2011 - 11 DOSSIER : LE DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE Le Kamouraska est reconnu dans le domaine de la transformation des aliments. On a de très beaux succès d’entreprises et les structures se développent toujours davantage. Ce n’est pas rien d’avoir des installations comme le CDBQ sur notre territoire. Le Kamouraska, plus particulièrement La Pocatière, est reconnu comme le berceau de l’agriculture au Canada. De plus, le domaine agroalimentaire est lié au tourisme. Ainsi, l’agrotourisme se développe bien dans notre région. AAC – C’est la même chose dans L’Islet. D’ailleurs des organismes comme le CLD offrent de très bons programmes pour le développement d’entrepreneurs dans le secteur du tourisme. Il y a beaucoup de développement de produits de transformation forestière (non ligneux) qui devient une pierre d’assise au développement entrepreneuriale. Andrée-Anne Caron Plus il y a de succès entrepreneuriaux, plus ça devient facile pour nous de vendre ces valeurs aux jeunes. 6. D’après vous quelles sont les principales forces et faiblesses qui résument le mieux la situation entrepre- neuriale de votre région? LF – Au Kamouraska, nos forces sont le tourisme et l’agroalimentaire. Sans parler de faiblesse, ce sont deux domaines d’activités qui sont tributaires soit de la température ou de facteurs environnementaux qui ont de l’influence sur la fréquentation des commerces ou sur la disponibilité des produits. Si j’avais à développer demain des entreprenants dans un secteur X, je me tournerais vers quelque chose de nouveau. C’est ce que le Cégep est d’ailleurs en train de faire, tout comme le CSTPQ et Axion pour ne nommer que ceux-là. Il faut avoir plusieurs créneaux. AAC - Dans L’Islet, on exploite la forêt, les îles, il faut être le plus diversifié possible et je crois que c’est une force. La faiblesse consiste dans le secteur manufacturier. Quand une entreprise ferme et met à pied 300 employés, ça fait mal. L’entrepreneur qui a un petit café et qui fait faillite peut Luc Forgues repartir un autre commerce, car à la base il est entrepreneur. Un employé d’usine n’a peut-être pas encore développé cette capacité. RICHARD DUBREUIL C.A. INC. Comptable agréé • Impôt de fiducies • Impôt de compagnies • Impôt de particuliers m .co m a bp u 26, chemin du Roy Est Saint-Jean-Port-Joli (Québec) G0R 3G0 Tél. : 418 598-9888 Téléc. : 418 598-9400 Nous offrons le service d’entretien des pièces, de conduite, de suspension et des freins w w p w. • Système de sécurité • Résidentiel, commercial, industriel • Inspection des systèmes incendie Membre CANASA permis R.E.C.Q. 2740-6198-26 Serge Lévesque, propriétaire • Alignement aux 4 roues • Changement d’huile • Vulcanisation et réparation de pneus de camions et agricole 125, route 230 Ouest, La Pocatière Tél. : 418 856-2984 Téléc. : 418 856-3502 12 - L’Express économique • Printemps 2011 CLÉMENT ET GERMAIN PELLETIER 197, 3e Avenue, L'Islet Tél. : 418 247-7003 • 1 800 563-7003 Téléc. : 418 247-3937 Courriel : [email protected] Site internet : www.alarmescp.com Les bons coups des KAMOURASKA CHRYSLER/MITSUBISHI Le 27 mars dernier, le propriétaire de Kamouraska Chrysler Daniel Beaulieu, accompagné de ses filles Sandy et Marie Eve, copropriétaires de Kamouraska Mitsubishi, ont attiré plus de 1 200 personnes à l’occasion de la présentation des nouveaux modèles. Vingt-quatre personnes ont remporté un voyage à Las Vegas ou Cancun. Sur place, on a pu entendre les chanteurs Gratien Landry, Gerry Ko et Nicole Caron, ainsi que Paolo Noël. DYNACO Groupe Coopératif Dynaco, qui opère 11 centres de rénovation sous la bannière BMR, investit plus de 500 000 $ dans son équipe de vente. Cette somme permettra à environ 250 personnes réparties entre Montmagny et Matane d’obtenir un diplôme d’études professionnelles tout en conservant leur emploi et leur salaire. Dynaco fait équipe avec la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Emploi Québec et le Service de reconnaissance des acquis et des compétences. Nouveaux membres à la CCKL BMO Banque de Montréal Brûlerie de l’Est Café Bistro O.K. Commission scolaire de la Côte-du-Sud Doc électrique inc. IKO Studio L’Échiquier Motel Le Martinet ROCHE ltée Groupe conseil Votre docteur électrique inc. membres AUBERGE DES GLACIS Audrey Jade Bherer, 20 ans, actionnaire de l’Auberge des Glacis de Saint-Eugène et fille des propriétaires, a remporté le Grand prix du tourisme dans la catégorie « relève touristique », dans la fin de semaine du 9 avril, lors du gala régional à Lévis. PAVAGE RÉPARATIONS FRANCOEUR Un investissement majeur, l’automne dernier, a permis à Pavage réparations Francoeur de SaintJean-Port-Joli d’acquérir une usine d’asphaltage et, par le fait même, de créer de nouveaux emplois. L’entreprise fonctionnera à deux équipes complètes pour la saison estivale 2011. CAFÉ BONTÉ DIVINE Après Saint-Jean-Port-Joli et La Pocatière, c’est à Lévis, face au traversier, que les propriétaires de Café Bonté Divine, Frédérick Bernier et Cindy Marquis, ont décidé d’ouvrir leur 3e succursale. Bien que le nouveau café soit ouvert depuis la mi-février, l’inauguration officielle aura lieu à la mi-avril. PLOMBERIE ouinard KRTINC. NT RESTAURA MOTEL À proximité de : pêche au saumon, golf, ski alpin, sentier provincial de motoneige UN CHOIX DE STYLES • 14 unités de motel • Bar-salon • Restaurant • Gaz-bar • Salle à manger Sortie 450, autoroute 20, Saint-Pacôme Tél. : 418 852-3030 ou 1 877 852-3031 OUVERT 24 HEURES Téléc. : 418 852-2552 David et Lucien Savoie, propriétaires • Plomberie • Chauffage • Pompes à eau • Robinetterie • Acc. de salles de bains • Bain tourbillon / thérapeutique • Pièces d’électroménagers • Service d’installation Passez voir notre salle de montre! 541, rue de la Gare, Saint-Pascal Tél. : 418 492-2426 - Téléc. : 418 492-5545 L’Express économique • Printemps 2011 - 13 14 - L’Express économique • Printemps 2011 La SADC : 5 ans d’intervention auprès de la relève entrepreneuriale au Kamouraska! Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante : • 70 % des PME disparaissent lors du passage de la 1re à la 2e génération • 70 % des chefs de PME pensent prendre leur retraite d’ici 2015 et 85 % d’ici 2020 Et selon une étude réalisée par la SADC en 2006, 83 % des répondants chefs d’entreprise du Kamouraska n’avaient pas identifié de relève pour leur entreprise. Face à cette situation, la SADC s’est empressée de mettre en place des actions concrètes pour répondre aux besoins des entrepreneurs souhaitant céder leur entreprise et pour accompagner la relève. Un guide sur la démarche du transfert d’entreprise à l’intention des entrepreneurs a été produit en 2006, accompagné d’un bottin des ressources et programmes disponibles dans ce domaine. Ces documents, forts appréciés des entrepreneurs, ont été mis à jour en 2009, et sont maintenant disponibles sur notre site Internet (www.sadckamouraska.com). Des outils financiers viennent renforcer notre capacité d’intervention et les années nous permettent d’en mesurer les impacts : • Le fonds d’investissement jeunesse pour les entrepreneurs de 18 à 35 ans (150 entreprises soutenues en 14 ans, près de 1,8 million $ d’investissement générés et plus de 430 emplois créés ou maintenus). • Le fonds de capitalisation pour la relève et le démarrage d’entreprise (400 000 $ investis en 2 ans). • Le dernier né : « Prêt à la relève d’entreprise » peut atteindre 150 000 $ pour soutenir le transfert d’entreprise et mis en place en 2010. Pour compléter sa gamme de programmes et de services, la SADC est maintenant accréditée par la Fondation Canadienne des Jeunes Entrepreneurs ce qui ouvre la porte à du financement complémentaire à des conditions avantageuses pour les 18-35 ans de son territoire. À cette initiative s’ajoute le lancement d’une cellule de Mentorat pour entrepreneurs en partenariat avec le « Réseau M » de la Fondation de l’entrepreneurship du Québec pour augmenter le taux de survie des entreprises, favoriser leur croissance et améliorer le savoir-être entrepreneurial des mentorés. En conclusion, la SADC est fière de proposer une offre intégrée d’accompagnement des entreprises en outillant son capital humain pour s’assurer d’un développement socioéconomique durable au Kamouraska. L’Express économique • Printemps 2011 - 15 Le développement de la culture entrepreneuriale; une nécessité! Le gouvernement du Québec lancera dans les prochaines semaines sa stratégie pour le développement de l’entrepreneuriat. Cette volonté affirmée d’augmenter le nombre d’entrepreneurs (es) est la résultante d’un constat alarmant du faible taux de renouvellement de propriétaires dirigeants d’entreprise. Les statistiques confirment cet état de fait; le taux d’entrepreneurs de la population des 15 à 79 ans est en baisse, passant de 3,4 % en 1987 à 2,9 % en 2008. Près de la moitié des propriétaires d’entreprise actuels n’ont pas de relève identifiée et de moins en moins de jeunes ont opté pour l’entrepreneuriat comme choix de carrière. Cette stratégie gouvernementale tombe à point nommé. Bien que nous n’en connaissons pas encore son contenu, il est loisible de souhaiter qu’elle mobilisera un éventail d’intervenants le plus large possible. Le développement d’une culture entrepreneuriale n’étant pas l’apanage d’un cercle restreint d’intervenants, c’est tout un milieu qui se doit d’être attelé à la réalisation de ce projet de société. On dit souvent que l’entrepreneuriat est une question de modèle, je partage cette opinion. Un ou une jeune dont les parents sont entrepreneurs, aura beaucoup plus de chances de l’être aussi un jour. Si ce n’est pas le cas, le simple fait d’apprendre très tôt à nos jeunes à être « entreprenant », à stimuler leur créativité et leur leadership, sera déjà une action favorisant l’éclosion du germe entrepreneurial. Le Kamouraska vit peut-être avec plus d’acuité encore, comparé à la moyenne provinciale, ce retard sur le plan entrepreneurial. Conscients de cette lacune, les intervenants en ont fait une priorité de développement dans la planification stratégique 2009-2014 de la MRC de Kamouraska. C’est tout le milieu qui se mobilise, allant du monde municipal, au milieu scolaire en passant par les organismes socioéconomiques. Ils tenteront au-delà de leur plan d’action respectif, d’amener une plus-value par la mise en œuvre d’initiatives concertées. Le gouvernement du Québec entend faire jouer aux CLD de la province un rôle prépondérant dans la mise en œuvre de sa future stratégie entrepreneuriale. Conscient que l’occupation des territoires ruraux passe dans un premier temps par une activité économique dynamique, le CLD du KAMOURASKA se sent doublement interpellé et répondra « présent » pour participer à l’atteinte de cet objectif collectif qui est de faire un Kamouraska davantage « entrepreneurial ». Sylvain Thiboutot, directeur général CLD du Kamouraska 161, route 230 Ouest, bureau 620 La Pocatière Tél. : 418 856-3340 Téléc. : 418 856-5774 [email protected] www.cldkamouraska.com 16 - L’Express économique • Printemps 2011 Les projets de relève d’entreprise dans L’Islet, ça fonctionne. Depuis 2006, le CLD L’Islet s’est impliqué dans plus d’une trentaine de projets de la relève d’entreprise. Nous avons développé une approche simple et efficace. Certes les propriétaires d’entreprises souhaitent tous voir arriver un releveur externe à l’entreprise qui payera le prix demandé sans négociation. Ils peuvent toujours rêver, mais cela arrive que très très rarement. Dans la plupart des transactions que nous avons soutenues, quatre modèles se dessinent. Premièrement, un transfert familial. Encore là plusieurs propriétaires désirent faire un transfert familial, mais pour ce faire, il faut d’abord en parler aux enfants. S’ils répondent que non, ils ne sont pas intéressés, cela n’est pas la fin de l’entreprise en soi. Cependant, il faut savoir qu’un transfert familial peut s’avérer complexe, car l’aspect émotionnel entre souvent en ligne de compte. Ce processus requiert un très haut degré de planification, surtout s’il y a plusieurs enfants. La nécessité d’accroître la productivité et la rentabilité peut engendrer de la concurrence entre les enfants et nuire à une vie de famille. Quand les règles du jeu sont planifiées avant le transfert, cela est un modèle de réussite. Deuxièmement, le transfert à un employé. Qui de mieux pour assurer la pérennité de l’entreprise, il la connaît bien. Il faut quand même prendre le temps de bien faire les choses. Si aucun des employés a le moyen d’acquérir l’entreprise, il est possible de le faire en groupe sous forme de coopérative d’actionnaires. Quatrièmement, la vente à un tiers. Une personne de l’externe acquière les actions de l’entreprise au cédant. Il faut bien évaluer la valeur des actions, car le releveur acquière aussi les dettes existantes de l’entreprise. Dans ce genre de transaction, une balance de prix de vente financée par le cédant et remboursable selon les profits de l’entreprise est souhaitable, sinon très recommandée pour finaliser la transaction. Le CLD L’Islet offre aussi à tous les releveurs d’entreprise le mentorat d’affaires pour les soutenir dans leur prise de décision. Ici, il faut comprendre que le mentor ne prends pas la décision à votre place, mais apporte des questionnements pouvant vous permettre de prendre de meilleures décisions. Pour de plus amples informations sur les projets de relève sur notre territoire contacter le CLD L’Islet. Pierre Roy, directeur général Pierre Roy, directeur général (photo Pilar Macias) Troisièmement, le transfert à plusieurs employés sous la forme coopérative est aussi envisageable. 34, rue Fortin, Saint-Jean-Port-Joli Tél. : 418 598-6388 Téléc. : 418 598-6488 www.cldlislet.com L’Express économique • Printemps 2011 - 17 ! ! ! » J’entreprends, tu entreprends, ils entreprennent! Mais comment développer une véritable culture entrepreneuriale? Faites appel à l’agent de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse. Il a comme objectif de sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat sous toutes ses formes. Il s’implique dans la communauté, avec différents partenaires, pour développer un milieu propice à l’épanouissement des valeurs entrepreneuriales et faire de la génération montante, une relève préparée. de l’entrepreneuriat jeunesse Services offerts : • ateliers sur l’entrepreneuriat; • soutien aux activités à caractère entrepreneurial et aux jeunes dans leurs projets; • réseautage entre les jeunes et les entrepreneurs; • promotion d’activités et de concours entrepreneuriaux; • et bien plus! Trouver l’employé tant recherché, c’est possible! Si vous avez de la difficulté à combler vos postes, l’agente de migration « Place aux jeunes/Desjardins » peut vous offrir ses services : • Accès à une banque de candidats diplômés intéressés à s'établir au Kamouraska. • Affichage de vos postes spécialisés sur le site placeauxjeunes.qc.ca. »» • Activités de réseautage avec des employés potentiels. En 2010-2011, 191 emplois spécialisés offerts au Kamouraska ont été affichés et 37 cyberbulletins furent envoyés aux 632 jeunes professionnels abonnés. Vous aimeriez promouvoir votre entreprise auprès de candidats potentiels? Notre équipe rencontre quotidiennement des jeunes de 16-35 ans à la recherche d’un emploi et pouvant répondre à vos m besoins, actuels ou futurs, de main-d’œuvre! Avec votre collaboration, nous pouvons organiser une visite de votre entreprise, une rencontre d’info d’information en votre compagnie, un jumelage avec des candidats… tres idées? Prop Vous avez d’autres Proposez! » Contactez-nous maintenant! Projektion 16-35/Carrefour jeunesse-emploi 580A, rue Côté, Saint-Pascal Tél.: 418 492-9127 Téléc.: 418 492-7851 [email protected] www.projektion16-35.ca 18 - L’Express économique • Printemps 2011 Services gratuits Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet 2011-2012 L’exécutif M. Gabriel Hudon Président Mme Norma Leclerc Vice-présidente M. Pierre-Luc Martin Trésorier M. Claude Robitaille Secrétaire CHOX-FM Boulangerie La Pocatière Ferblanterie Ouellet inc. Immeubles Robitaille & Marchand Les administrateurs M. Michel Anctil M. Stephen Deschamps Mme Bibianne Dubé M. Luc Forgues Promutuel du Littoral Resto-bar Le Patriote Sunlife Projektion 16-35 CJE Kamouraska M. Jean-François Fortin M. Jean-François Gignac Mme Line Lagacé M. Frédérick Lee Raymond Chabot Grant Thornton Multi Meubles Jacques Lavoie construction Municipalité St-Pacôme Notre collaboratrice Mme Frédérica Bouchard Coordonnatrice Mme Caroline Lizotte Boutique Signal L’Express économique • Printemps 2011 - 19 Le Service de la formation continue et du soutien aux entreprises vous propose : ¾ Des formations créditées conduisant à un diplôme du MELS sous forme « hybride » avec classes virtuelles à distance (plateforme Internet), pour les cours théoriques, avec des ateliers et travaux pratiques en classe sur les sites de La Pocatière et de Montmagny; ces formations conduisent à une attestation d’études collégiales (AEC) dans les domaines industriels, de l’administration, de la santé, des arts et spectacles. ¾ Un service de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) qui permet à des adultes de faire évaluer et de reconnaître les compétences acquises en dehors du milieu scolaire dans le but d’obtenir un diplôme (attestation d’études collégiales «AEC») du MELS (ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport). ¾ Un service de formation sur mesure et de soutien aux entreprises qui soutient les entreprises et organismes dans le développement des compétences de leur main-d’oeuvre par l’élaboration de formations spécifiques adaptées à leurs besoins. ¾ Un Centre de perfectionnement individualisé (CPI) qui offre des formations personnalisées adaptées aux besoins de l’individu dans les domaines de la bureautique, de la comptabilité et du français écrit. Il permet également d’obtenir un bilan des compétences déjà acquises. Que vous soyez cadre, entrepreneur, employé administratif, technicien, ingénieur, travailleur autonome ou en recherche d’emploi, le CPI vous permet d’améliorer vos compétences et votre efficacité. ¾ Une « École de langues secondes » qui favorise l’apprentissage de l’anglais, de l’anglais des affaires et de l’espagnol. Nos programmes sont basés sur le Cadre européen commun de référence pour les langues. Ils permettent la préparation aux tests internationaux de classifications tels que le TOIC (Test of English for international Communication) et le TOEFL (Test of English as a Foreign Language). Contactez-nous : Service de la formation continue et du soutien aux entreprises 418 856-1525, poste 2275 418 248-7164, poste 200