Schneider Magazine 5 - Rester en selle le plus

COMMANDE DE PUISSANCE
A l t i va r - T S X
M
onsieur Bernard Lange de Bonneville, dans la province de
Namur, est le patron de la société Lange-Chasseur, spécialisée
dans la location de châteaux et matelas gonflables, scooters,
systèmes d’éclairage télescopiques et autres engins de foire
pour le plaisir des petits et des grands, a ajouté il y a peu un
taureau mécanique à son offre. Mais il ne l’a pas importé des
USA, il l’a conçu et réalisé lui-même! L’automate programmable TSX17 pour
la commande et les deux convertisseurs de fréquence Altivar pour la
régulation de fréquence des moteurs sont de marque Telemecanique
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Rester en selle le
plus longtemps
Nous avons encore tous en mémoire l’image d’une personnalité
politique belge de premier rang a califourchon sur un mustang. Une
construction mécanique, recouverte d’une peau de bête, remplace
pour cette occasion le canasson sauvage. Des moto réducteurs et
convertisseurs de fréquence imitent aussi fidèlement que possible
les mouvements du cheval dans une réelle ambiance de rodéo. Ce
rodéo mécanique largement répandu aux USA a fait son apparition
sur nos foires et kermesses villageoises avec succès certain.
Fabriquer soi-même coûte moins cher
et s’avère plus fiable
Les rodéos mécaniques disponibles sur le marché ne satisfaisaient
pas aux exigences de fiabilité, de qualité et de prix de Monsieur
Lange. Il décida donc voici deux ans de se mettre au travail. Pour
l’automatisation, il fit appel à Olivier Mathieu de la société Henry
Gernay de Naninne, qui a fourni le TSX17 et les deux Altivar, et qui
a assuré la programmation de l’automate. Le succès fut tel qu’au­
jourd’hui, un deuxième taureau mécanique a déjà vu le jour.
A gauche: Olivier Mathieu du distributeur Gernay Naninne.
A droite: A. Lange.
Te
Des composants professionnels
à des fins ludiques
Le composant le plus important du rodéo mécanique, le dos métal­
lique du mustang - la surface d’assise du cavalier - est monté sur un
axe vertical. Un moto réducteur (2 CV) entraîne cet axe à une vites­
se maximale de 44 tr./min., aussi bien dans le sens horlogique qu’en
sens inverse. Un deuxième moto réducteur (1,5 CV), installé direc­
tement sous le dos, assure le mouvement vertical de l’extrémité de
la tête du cheval. Son mouvement de rotation est transformé via une
bielle et une came excentrique en un mouvement alternatif de bas
en haut. Les deux mouvements ensemble, combinés suivant une
séquence programmée dans le TSX17, donnent véritablement la
sensation de se trouver sur un cheval sauvage, ruant de toutes parts
et qui n’a pas l’air de vouloir se laisser maîtriser par son cavalier.
risque de se voir éjecter par le canasson à la première ruade (la
sécurité n’a pas été négligée pour autant, un tapis gonflable d’un
diamètre de 5 m. est prévu pour amortir l’impact).
De plus, le pupitre de commande est équipé d’un bouton d’arrêt
d’urgence qui stoppe en douceur l’ardeur de la bête en cas de
nécessité. Le pupitre de commande permet également de passer
du mode de fonctionnement automatique (TSX17) au mode de fonc­
tionnement manuel (avec joystick). Dans ce cas, les vitesses de
rotation et de levée du cheval sont réglés à la main, indépendam­
ment l’une de l’autre, durant toute l’évolution de la course.
Montage compact et fonctionnement
simple grâce au matériel industriel
Montage simple, souplesse d’emploi,
fiabilité et sans entretien
Les sorties du TSX17 fournissent des commandes qui déterminent
le sens de rotation ainsi que le sens du mouvement vertical. Un
module analogique commande les variateurs de fréquence et déter­
mine ainsi l’évolution de la vitesse dans le temps. Les sorties digi­
tales de l’automate pilotent deux écrans de dialogue (opérateur et
joueurs) qui affichent le temps de maintien du cavalier sur le cheval
ou, en d’autres mots, son endurance.
L’application développée par Olivier Mathieu comporte deux butées
logiques programmées pour que la vitesse ne dépasse pas cer­
taines limites (on doit veiller à la sécurité des joueurs mais aussi évi­
ter l’usure prématurée de la mécanique due à des vitesses mal
adaptées). Entre ces deux
valeurs extrêmes, la vitesse peut
varier de manière aléatoire
toutes les 2 à 3 secondes. Deux
rodéos ne sont donc jamais
identiques, ce qui fait monter la
tension du cavalier, au plus
grand plaisir des spectateurs.
Grâce à un interrupteur, l’exploi­
tant peut choisir entre trois
degrés de difficulté, le niveau
trois étant réservé aux casse­
cou qui ne reculent pas face au
Des automates programmables sont utilisés pour la commande de
processus industriels complexes, pour la gestion de bâtiments ou
dans les machines de production. Ils constituent une alternative
économique aux relais traditionnels et ne demandent que peu de
place, tout en améliorant la flexibilité et en simplifiant le câblage. Ils
sont programmés via des terminaux conviviaux, ne nécessitent
aucun entretien et leur fonctionnement est très fiable. Il en va de
même pour les variateurs de vitesse destinés aux régulations de
vitesse dans les applications industrielles. Ils sont robustes, de
petites dimensions, modulaires et évolutifs, économiques et
conformes aux normes internationales. Ils sont principalement utili­
sés pour le traitement des marchandises, les machines de manu­
tention du bois et du textile, les pompes et les ventilateurs. Le TSX
et l’Altivar sont tous deux aussi simples à monter et à câbler, ils sont
disponibles dans les stocks des distributeurs et affichent un prix
attractif. Il n’est pas surprenant que B. Lange soit plein d’éloges à
propos des produits de Telemecanique, et qu’il ait commencé avec
beaucoup de conviction, la construction de son troisième “Taureau
de foire”, une dénomination mieux connue que le “rodéo méca­
nique”. ■
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