voir l`article en PDF
Transcription
voir l`article en PDF
Décoration et Architecture Décoration et Architecture Sandrine Barabinot «J’ai besoin d’un intérieur zen pour créer» Les fashionatas les adorent! Les bijoux Rita & Zia de la créatrice genevoise Sandrine Barabinot sont devenus incontournables. Son symbole préféré: Bouddha, que l’on retrouve aussi dans la décoration de son appartement. «J’aime la présence apaisante du bouddha. J’ai des statues de lui dans presque toutes les pièces de mon appartement». 24 N u m é r o 1 8 j u i n – s e p t e m b r e 2 0 0 9 25 Décoration et Architecture Décoration et Architecture «J’ai des souvenirs d’enfance des conversations dans la cuisine de ma grand-mère. Chaque fois que j’ai de grandes discussions avec mes enfants, c’est toujours dans la cuisine autour d’un plat de lasagne ou d’une paella». D «J’ai installé un petit atelier à côté de ma chambre , ce qui me permet d’avancer un peu quand je dois finir des commandes». 26 N u m é r o 1 8 u blanc, beaucoup de blanc pour un intérieur très zen, agrémenté de statues de Bouddha et de quelques objets sobres parfois insolites, comme une noix de coco séchée que «tout le monde déteste», dit Sandrine Barabinot en riant. La jeune femme a eu un coup de foudre pour cet appartement en duplex, situé près de Saint-Julien. «J’aimais la terrasse où je m’installe tous les matins, très tôt, avant de commencer la journée, et les velux au premier étage qui me permettent d’avoir la vue sur les montagnes. Je fais parfois des heures sup’ à la maison pour mes bijoux et quand je lève la tête de ma table, ce paysage me déstresse». Passionnée de décoration, la jeune femme a déjà testé dans ses précédents appartements, avec quelques ratages avoue-t-elle, des canapés jaunes vif et une salle de bain turquoise. «J’ai même eu une période où je bricolais de vieux meubles de récupération. Je passais des heures et des heures à poncer et à peindre Pour ses bijoux, Sandrine Baradinot reprend des symboles porte-bonheur en or et argent qu’elle associe à des bois précieux. pour des résultats assez modestes. Après le dixième, j’ai réussi à fabriquer quelque chose de passable, dit-elle en éclatant de rire. Maintenant, je me suis calmée. J’avais envie de simplicité et de pureté, le blanc s’est imposé naturellement. En fait, comme dans la mode, un mobilier blanc permet d’avoir une base que l’on accessoirise ensuite suivant ses coups de cœur. Je n’exclus pas, un jour, de mettre du rouge partout». En attendant, Sandrine Barabinot privilégie la sobriété, avec des cou- pes à fruits en verre transparent, des fagots de branches de bouleau et même ses colliers-sautoirs qu’elle détourne pour les placer sur l’encadrement d’une porte ou sur le coin d’un miroir. C’est souvent dans la cuisine – «ce lieu privilégié où l’on parle, où l’on dévoile les secrets» – que la jeune créatrice dessine quelques croquis pour ses bijoux, pendant qu’elle déguste l’un de ses nombreux cafés de la matinée. «J’ai toujours un bloc avec moi. Parfois je fais même des ébauches pendant que je téléphone». Des croquis pour sa nouvelle collection, qui comprend désormais des bracelets et colliers pour homme, mais aussi des ébauches d’accessoires et même un projet de ligne de décoration. «J’ai les idées pour la décoration, mais j’ai besoin de quelqu’un pour le côté technique, dit-elle. J’ai un oncle qui a une scierie et je lui ai déjà parlé de quelques-uns de mes projets». n Wladimir Bianchi j u i n – s e p t e m b r e 2 0 0 9 27