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Décoration et Architecture
Décoration et Architecture
Sandrine Barabinot
«J’ai besoin
d’un intérieur zen
pour créer»
Les fashionatas les adorent! Les bijoux Rita & Zia
de la créatrice genevoise Sandrine Barabinot
sont devenus incontournables. Son symbole préféré:
Bouddha, que l’on retrouve aussi dans la décoration
de son appartement.
«J’aime la présence apaisante du bouddha. J’ai des statues de lui
dans presque toutes les pièces de mon appartement».
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«J’ai des souvenirs d’enfance des conversations
dans la cuisine de ma grand-mère. Chaque fois
que j’ai de grandes discussions avec mes enfants,
c’est toujours dans la cuisine autour
d’un plat de lasagne ou d’une paella».
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«J’ai installé un petit atelier à côté de ma chambre ,
ce qui me permet d’avancer un peu quand je dois finir des commandes».
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u blanc, beaucoup de blanc
pour un intérieur très zen,
agrémenté de statues de
Bouddha et de quelques objets sobres parfois insolites, comme une
noix de coco séchée que «tout le
monde déteste», dit Sandrine Barabinot en riant.
La jeune femme a eu un coup de
foudre pour cet appartement en
duplex, situé près de Saint-Julien.
«J’aimais la terrasse où je m’installe
tous les matins, très tôt, avant de
commencer la journée, et les velux
au premier étage qui me permettent
d’avoir la vue sur les montagnes.
Je fais parfois des heures sup’ à la
maison pour mes bijoux et quand je
lève la tête de ma table, ce paysage
me déstresse».
Passionnée de décoration, la jeune
femme a déjà testé dans ses précédents appartements, avec quelques
ratages avoue-t-elle, des canapés
jaunes vif et une salle de bain turquoise. «J’ai même eu une période
où je bricolais de vieux meubles de
récupération. Je passais des heures
et des heures à poncer et à peindre
Pour ses bijoux, Sandrine Baradinot
reprend des symboles porte-bonheur
en or et argent qu’elle associe
à des bois précieux.
pour des résultats assez modestes.
Après le dixième, j’ai réussi à fabriquer quelque chose de passable,
dit-elle en éclatant de rire. Maintenant, je me suis calmée. J’avais envie
de simplicité et de pureté, le blanc
s’est imposé naturellement. En fait,
comme dans la mode, un mobilier
blanc permet d’avoir une base que
l’on accessoirise ensuite suivant ses
coups de cœur. Je n’exclus pas, un
jour, de mettre du rouge partout».
En attendant, Sandrine Barabinot
privilégie la sobriété, avec des cou-
pes à fruits en verre transparent, des
fagots de branches de bouleau et
même ses colliers-sautoirs qu’elle
détourne pour les placer sur l’encadrement d’une porte ou sur le coin
d’un miroir.
C’est souvent dans la cuisine – «ce
lieu privilégié où l’on parle, où l’on
dévoile les secrets» – que la jeune
créatrice dessine quelques croquis
pour ses bijoux, pendant qu’elle
déguste l’un de ses nombreux cafés de la matinée. «J’ai toujours un
bloc avec moi. Parfois je fais même
des ébauches pendant que je téléphone».
Des croquis pour sa nouvelle collection, qui comprend désormais des
bracelets et colliers pour homme,
mais aussi des ébauches d’accessoires et même un projet de ligne de décoration. «J’ai les idées pour la décoration, mais j’ai besoin de quelqu’un
pour le côté technique, dit-elle. J’ai
un oncle qui a une scierie et je lui ai
déjà parlé de quelques-uns de mes
projets». n
Wladimir Bianchi
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