CONSEIL DE PERFECTIONNEMENT DÉPARTEMENT DESIGN

CONSEIL DE PERFECTIONNEMENT
DÉPARTEMENT DESIGN GRAPHIQUE ET INTERACTIVITÉ / 2ÈME CYCLE
8 NOVEMBRE 2016
Présents :
- Thierry Heynen (Directeur Général de l’ESADHaR)
- Manon Rivière (Directrice des Études, de la Recherche et de l’International)
- Jean-Noël Lafargue (Professeur Coordinateur 5DG)
- Marion Bonjour (Déléguée titulaire de 5DG)
- Soizic Bourhis (Déléguée suppléante de 5DG)
Absents et excusés :
- Vanina Pinter (Professeur Coordinatrice 4DG)
- Yann Owens (Professeur)
PRÉAMBULES
Rappel des débats passés entre avril et juin 2016 sur les grands changements à
venir pour l’ESADHaR : un grand département Art à Rouen, un grand
département Design graphique et interactivité ainsi qu'un Master Création
littéraire au Havre à horizon 2018. Cette organisation nouvelle a été validée en
CPVE, en Comité technique et en CA.
Présentation de la maquette prévisionnelle du 2 ème cycle Design graphique pour
la rentrée 2018 aux représentantes des étudiants. Un 2 ème cycle organisé en trois
UER (Unités d’Enseignement et de Recherche) : Design & édition, Design
numérique, Art Média Environnemental.
Une réorganisation des ateliers et des espaces va en découler naturellement, elle
débutera à partir de la rentrée 2017/2018.
Le premier cycle devra permettre l'acquisition des outils nécessaires à la maîtrise
de la chaîne graphique. Cela n'est pas sans susciter quelques inquiétudes
d'étudiants qui redoutent un « BTS amélioré » et souhaitent « conserver la force
créatrice et la générosité des médiums et discours présents à l’ESADHaR »,
même si certains étudiants sont très demandeurs de cours très techniques,
(Illustrator, InDesign, etc.). Le diplôme de l’ESADHaR n’est pas et ne sera jamais
une suite d’exercices techniques. Le DNA doit toujours être une anticipation du
« projet » de 2ème cycle et ce projet doit émerger dès la 2 ème année.
ÉCHANGES AUTOUR DE DIFFÉRENTS POINTS
- Stages : pas de problème, les étudiants sont satisfaits de ne pas se voir
imposer de plages fxes dans le calendrier, ce qui leur permet de trouver plus
facilement des stages.
- La recherche / le mémoire : désir des étudiants de commencer à travailler
leur travail de mémoire dès mai-juin de la 4 ème année (souhait d’un
accompagnement méthodologique). Stress intense de la rédaction du mémoire
en 5ème année.
Le mémoire doit se nourrir du développement du projet plastique. Commencer
le mémoire trop tôt peut donc poser problème. Cependant, le choix d’un tuteur
en cours de 2ème semestre de 4ème année (semestre 8) pourrait être judicieux. Les
étudiants travaillent beaucoup sur leur mémoire à l’ESADHaR, c’est une bonne
chose si l’on compare à d’autres écoles où ce travail est vu de manière très
scolaire et où les mémoires sont presque standardisés.
Pour le démarrage du travail sur le mémoire, la période idéale pourrait se situer
après la Saison graphique. L’un des grands atouts de l’ESADHaR est de laisser les
étudiants très libres dans leur recherche de sujets.
- Les workshops : beaucoup d'étudiants de 5ème année souhaitent que les
workshops soient facultatifs toute l’année pour eux.
Le temps des semaines workshops de la rentrée pourrait prendre la forme d'un
workshop « mémoire » obligatoire en bibliothèque pour les 5 ème année, animé
par Apolline. Il est nécessaire d’insister sur la possibilité réservée aux étudiants
de 2ème cycle de proposer des « workshops étudiants » aux étudiants de 1ère ou
2ème année.
Doit-on supprimer les workshops du 2 ème semestre pour l'ensemble des
étudiants ? Les étudiants de 2ème cycle sont absorbés par d’autres projets à cette
période là. Les workshops du 2 ème semestre paraissent généralement moins
intéressants au niveau de la production. Peut-être la solution pourrait être de
faire des workshops plus courts, donc sur 2 jours, et sur une seule semaine en
mars. Cette idée sera proposée au CPVE de décembre.
- La trop grande spécifcité des cours : travaux trop dirigés, le suivi de projet
manque, la liberté aussi en 2ème cycle. Choix des cours souvent par défaut. A cela
s’ajoute le souci de disponibilité des enseignants, que les étudiants peinent à
« attraper » et qu’ils ne voient in fne qu’une fois par mois.
Concernant les pratiques, les étudiants reprochent à certains cours d’être trop
dirigés et ont le sentiment que les enseignants leur demandent des rendus trop
cadrés, qui ne collent pas toujours avec le projet de diplôme des étudiants. Cette
critique est modérée par d'autres étudiants. Les temps de disponibilité des
professeurs pour les entretiens individuels devraient être afchés plus
clairement pour faciliter la prise de rendez-vous.
- Les ateliers techniques (studio photo, impressions photos et sérigraphie,
fablab notamment) : manque de disponibilité lorsque les enseignants sont
absents. Le fonctionnement du Fab lab est peu clair, cette année, pour les
étudiants. L'équipe des techniciens pédagogiques sera prochainement
augmentée, passant de deux à trois. Une réfexion doit être menée afn de
faciliter l'ouverture des équipements de l'école entre des temps consacrés aux
professeurs, des temps d'ouverture avec des techniciens et des temps confés à
des étudiants.
- Matériel : le développement du département design augmente les besoins en
impression et un 2ème photocopieur disponible pour les étudiants, en salle PAO,
semble nécessaire. Attente de plus d’une heure parfois pour pouvoir faire une
impression. Il y a le projet d’achat aussi d’un nouveau traceur pour que Rouen et
le Havre soient équipés de deux traceurs de deux tailles diférentes (un de 60 et
un de 150). La question de la gestion de ces outils d'impression numérique
rejoint le point abordé précédemment.
- Conférences : demande des étudiants d’avoir plus de conférences.
Un cycle de conférence Design graphique est en cours d’élaboration. Cette
élaboration a pris du retard, mais les budgets ont été votés en 2016 et les
conférenciers sont en train d’être contactés par les professeurs de Design
graphique.
- Salles de cours : les étudiants ont désormais une grande salle dédiée par
année, c’est nouveau et plus cohérent. Suggestion : conserver leurs salles pour
passer leurs bilans avec peut-être deux salles allouées par promos.
Idéalement, il serait bon d'avoir des salles d’accrochage dédiées à cet usage dans
le même principe que les salles de contextualisation du campus de Rouen.