Châtaignier Description botanique Condition de vie de l`arbre

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Châtaignier Description botanique Condition de vie de l`arbre
Châtaignier
Noms communs : Châtaignier
Noms scientifiques : Castanea sativa, Castanea vulgaris
Nom Anglais : Chestnut tree
Nom Chinois : .
Classification Botanique : Famille des Fugacées (Fugaceae)
Parties utilisées : .
Formes et préparations : Infusions, décoction, teinture mère, compresses
Description botanique
Hauteur : 4 à 20 m
Largeur : 4 à 10 m
Feuillage : Caduc
Floraison : mai, juin
Fructification : .
Origine : Asie mineure
Condition de vie de l'arbre
Climat : Océanique, Semi-Océanique, Continental, Montagnard, Méditerranéen
Rusticité : juillet-août doit atteindre 19-20°C pour fructifier, les variétés anciennes 10-20°C
Exposition : Ensoleillé ou mi-ombre
Sol : Sableux, argileux (moins de 25 % d'argile), caillouteux, riche en humus (moins de 35 % de limon), non calcaire (moins de 1 %),
PH du sol : Neutre, Acide entre 5 et 6 (jusqu'à max 7,3)
Humidité du sol : Bien drainé, sec, réclame un sol frais dès septembre et 800 mm de pluie sur l'année
Durée de vie : .
Biotope :
Arbres : châtaignier, chêne pédonculé, chêne sessile, houx, bourdaine.
Arbustes : chèvrefeuille des bois, genêt à balais, houx, noisetier, bourdaine.
Grimpants, lianes : chèvrefeuille des bois, lierre grimpant, fougère aigle.
Herbacées : germandrée scorodoine, fougère aigle, callune.
Couvre sol : fougère aigle, lierre grimpant.
Bryophytes : famille des bartramiacées.
Champignons : amanite citrine, amanite des césars, amanite panthère, amanite phalloïde, amanite rougissante, armillaire couleur de miel, bolet à pied rouge, cèpe de
bordeaux, chanterelle commune, collybie des chênes, hydne sinué, pied de mouton, lactaire à lait jaune, lactaire tranquille, mycène pure, russule charbonnière, russule
verdoyante, trompettes des morts.
Plantes écologiquement similaires : bouleau verruqueux, chêne pédonculé, chêne sessile, chèvrefeuille des bois, épervière de Savoie, fétuque hétérophyle, fougère aigle,
genêt à balais, germandrée scorodoine, houlque molle, houx, lierre terrestre, luzule de forster, mélampyre des prés, merisier, millepertuis élégant, néflier, poirier commun,
polypode commun, violette de Rivin
Bienfaitrice : chêne, genêt à balais (fort fixateur d'azote, endémique aux terrains siliceux et acides), houx (fixateur d'azote)
Nocive :
Conseil de culture
Préparer le sol en fin d'automne, ameublir la terre et l'enrichir de matière organique déposé en surface.
Plantation : Novembre ou mars, laisser 12 à 14 m entre 2 châtaigniers, un plant en racines nues prendra mieux qu'un plan en container.
- Engrais : .
- Trou : 2 fois la hauteur et la largeur de la motte. Séparer en deux tas la terre profonde et la terre de surface pour respecter l'écosystème. Mélanger la terre du jardin avec du
sable et du terreau.
- Poser au fond du trou, du sable, des graviers ou des billes d'argiles et un tuteur.
- Supprimer les racines abîmées et sèches, humidifier la motte en la mettant 2h dans un seau d'eau ou un pralin, si l'arbre est en pot, tremper le pot dans l'eau 30 min ou
arroser copieusement
- Enterrer les racines juste au-dessous de la surface. Et travailler le sol alentour à la grelinette pour faciliter la croissance des racines, surtout si le sol est argileux.
- Reboucher délicatement, tasser le sol, arroser puis tasser à nouveau.
- Taille : Laisser seulement les branches qui partent du tronc et les raccourcir d'un tiers.
- Paillage : Protège du gel.
Entretien :
- Arrosage : Fin juillet pour favoriser la floraison de l'année suivante.
- Paillage : Les premières années pour le protéger du gel.
- Taille : Pas de taille, supprimer juste les branches mortes ou abîmées.
- Engrais : .
- Traitement préventif : Nettoyer les feuilles mortes pour éviter la prolifération de certaines maladies. Éliminer régulièrement les foyers de prolifération.
- Maladies fréquentes et traitements :
chancre du chataignier : Cryphonectria parasitica. (champignon asiatique) boursouflures rougeâtres de l’écorce. Le châtaignier américain Castanea dentata ainsi que de tous
les insectes de cet arbre ont été éliminé par ce champignon. Sa forme imparfaite se nomme Endothia parasitica. Il peut s’attaquer aux chênes, érables, sumac de Virginie… Il
existe un traitement biologique lourd mais efficace qui parvient à reconstituer l'écorce en inoculant une souche atténuée du champignon par des perforations du tronc tout
autour de la zone chancrée.Lutte • Comme pour l’encre, certaines variétés sont plus tolérantes: Bouche de Bétizac et dans une moindre mesure, Marigoule. • Tailler et
évacuer les branches ou arbres morts sur lesquels la production d’ascospores est particulièrement intense. Tailler en période sèche et protéger les plaies. • Lutte biologique:
le principe consiste à appliquer, autour des chancres, dans des trous réalisés à l’emporte pièce, un gel contenant des souches d’Endothia “hypovirulentes”1 peu agressives.
Le chancre peut alors cicatriser, l’action curative étant très bonne. Une cartographie des souches d’Endothia a permis d’adapter au mieux cette lutte aux différentes zones
de production.
Maladie de l'encre : Phytophtora cambivora (champignon) flétrissement des pousses, perte de vigueur, suintement d’un liquide noirâtre à la base du tronc, le champignon
forme une gaine noire autour des racines. Fréquente en terrain argileux surtout quand l'eau a du mal à s'infiltrer. L’arbre meurt au bout de 3 à 6 ans. Aucun remède n’est
vraiment efficace une fois que l’arbre et le sol sont contaminés. Des croisements avec Castanea crenata (japonais) ont donné des variétés résistant à cette maladie mais ils
sont peu fertiles. Ils servent de porte-greffe aux variétés européennes. Veiller à maintenir une vigueur suffisante des arbres. Le sol doit être sain et drainant. • Les portegreffe hybrides Castanea crenata x C.sativa sont les plus tolérants en comparaison à C. sativa seul. • Éliminer systématiquement tous les organes atteints, nettoyer les
nécroses.
Carpocapse des chataignes Cydia splendana : petites chenilles roses ou blanches de 12 à 20 mm qui rongent le fruit. Ramasser toutes les châtaignes tombées au sol les mettre
dans un bac d'eau et éloigner celles qui remontent à la surface, elles sont infestées, les déposer dans la nature elle s'enfonceront dans le sol pour devenir des papillons.
L’hiver et le printemps suivant, travaillez le sol superficiellement pour déloger les larves hibernantes.
Xylébore disparate : Xyleborus dispar creuse des galeries dans les branches pour pondre ses œufs. Les jeunes arbres et les âgés dépérissent brutalement après la floraison. La
femelle s’envole de l’arbre et vient ensemencer d’autres arbres en creusant des galeries. Les larves ne creusent pas le bois, ils se nourrissent d’un champignon que la femelle
injecte à côté des œufs. Le suivi de la présence des adultes peut se faire à l’aide de pièges alimentaires (jus de pomme) ou lumineux. Des essais avec une phéromone sexuelle
sont en cours et permettent déjà de repérer l’arrivée des premiers papillons. • Le virus de la granulose (Carpovirusine® 2000) a une efficacité sur la chenille en laboratoire.
Des essais en vergers sont en cours. Le produit doit atteindre les jeunes larves avant leur pénétration dans la bogue et pour cela être positionné au plus tard 10 jours après les
premières captures. Les traitements vont s’échelonner tous les 8-10 jours jusqu’à la récolte (4 à 6 traitements par saison). Le matériel de pulvérisation doit permettre
d’atteindre la totalité de l’arbre2. Traiter à 1500l/ha. Une lutte collective par voies aériennes semble donner des résultats satisfaisants. En 2001, le produit n’est pas encore
homologué contre ce ravageur. • Des essais de lâcher de trichogrammes parasites ont permis gain de 10 % de fruits sains à la récolte. • Récolter rapidement et intégralement
les fruits après leur chute pour réduire l’inoculum.
balanin des châtaignes ?
Le balanin de la chataigne (Curculio elephas)?Lutte • Coutinelle est très sensible (4-25 % de dégâts), Marigoule peu sensible. • Les sorties d’adultes échelonnées, les
diapauses longues et hétérogènes rendent la lutte insecticide difficile. Des filets ou cages d’émergences peuvent être mis au sol pour repérer les premières sorties. Le
frappage est un autre moyen d’observation. • La lutte par champignons antagonistes (Beauveria) n’est efficace qu’en laboratoire. • Le travail du sol en vue de détruire les
populations en diapause dans le sol n’est pas réalisable car les larves s'enfouissent très profondément (jusqu’à 60 cm) • La récolte totale et rapide de tous les fruits reste la
seule lutte efficace. Elle évite le retour des larves au sol. La destruction des chênes présents autour de la parcelle réduit les lieux d’accueils du ravageur.
Les pourritures des fruits Récolte rapide de tous les fruits après leur chute. • Trempage dans l’eau pendant 9 jours (voir ci-dessous). • Conservation à 0 °C pour freiner
l’évolution des pourritures.
Multiplications :
- Semis : octobre, semer sur couche à l'extérieur. Mélange sable de rivière 80 %, terre ordinaire 20 %. L'année suivante on repique les jeunes plants, 4 ans après on les
transplante à leur emplacement définitif de novembre à janvier en les espaçant de 12 à 14 mètres de distance. Ou semis en terrine sous chassis froid. En septembre semis en
terrine sous chassis froid
- Bouture : .en novembre, bouturage (pris sur rameaux ligneux) (hormone, planter dans sable et tourbe humide)
- Marcottage : en hiver par temps sec rabattre l'arbre, au printemps butter la souche, quand les racines sont sorties le pieds peut être séparé. Rempoter chaque pieds dans
un pot individuel rempli à part égale de terre du jardn, sable des rivière et terreau. Arroser copieusement et maintenir humide jusqu'à la reprise. Au printemps suivant
repiquer dans un conteneur, la racines pourront se développer, le placer dans un endroit lumineux et l'installer définitivement à l'automne.
- Repiquage : . repiquage en avril
- Greffe : greffe en couronne entre 15 avril et 15 mai (période de forte circulation de la sève). Prélever les greffons du 15 au 30 mars. Ou greffage en flute, greffage en fente en
juin
Porte greffe : semis de châtaignier, Chêne sessile (Quercus petraea) lorsque le sol est calcaire.
Meilleure méthode : greffe en couronne
Conseils de Récolte
Récolte des fruits : Fin septembre - mi novembre, dès qu'elles sont tombées de l'arbre, si elles restent trop longtemps au sol elles seront infestées. Immerger les châtaignes
dans l'eau et ne conserver que celles qui tombent au fond (les pourris flottent). Cela tue les larves. Le châtaignier fructifie à l'âge de 20/25 ans.
Récoltes des feuilles : .
Récoltes de l'écorce : .
Conseils de Conservation
Pour conserver les châtaignes 3 mois, juste après le ramassage, les tremper dans de l'eau pendant 9 jours, cela va modifier chimiquement la chair qui sera plus résistante à la
pourriture, elles resteront hydratées plus longtemps. Renouveler l'eau tous les jours, remuer les châtaignes et retirer celles qui remonte à la surface. Le 10ème jour étaler les
dans un endroit bien ventilées pendant 9 jours. Elles sont sèches quand en début de jour il n'y a pas de trace de condensation nocturne. Le 19ème jour les stocker dans un
endroit frais et aéré (pas dans une cave), dans des caisses ajourées en couche de 20-30 cm. Les aérer en remuant de temps en temps.
Autrefois on conserver les châtaignes 7 mois, par le moyen de la dessiccation, on suspendait des paniers au dessus de l'âtre ou dans des clédiers. Bâtisse limousines qui
servaient de foyers allumées en novembre-décembre pour sécher les châtaignes. Elles se consommaient sèches ou réhydratées, son goût est plus sucré car l'amidon se
transforme en sucres rapides.
Usage Culinaire
Grillées, bouillies, étuvées, braisée, confite, soupe, farce, salade, conserve, sirop, mises dans de l'alcool, confiture, purée, farine, galette, crêpe, gaufre, pain, glace, pudding,
crème pâtissière, baaris, tarte...
plantes à torréfier : les châtaignes
Recettes sucrées : purée
Châtaignes confites : plonger les châtaignes dans le sirop bouillant. Laisser cuire à feu très doux pendant 10 mins. Puis ôter du feu et laisser refroidir l'ensemble jusqu'au
lendemain. Le lendemain, ôter avec précaution les châtaignes du sirop. Porter le sirop à ébullition. Puis replonger les châtaignes dedans et prolonger la cuisson à feu très
doux jusqu'à ce que le sirop devienne épais. Ôter les châtaignes du sirop, elles sont confites.
Crêpes à la farine de châtaignes : 250g de farine de blé, 200g de farine de châtaignes, 4 œufs, 40cl de lait. Bien mélanger les 2 farines, faire un puits et casser les œufs bien
mélanger et ajouter petit à petit le lait jusqu'à ce que la pâte soit bien lisse. Laisser reposer 1 heure, mélanger la pâte si elle est épaisse rajouter du lait. Faire cuire dans une
poêle avec un peu de matière grasse.
Confiture de châtaignes : 1,5 kg de châtaignes pour 1 kg de purée de châtaignes après épluchage, 800g de sucres, 350g d'eau. Cuire les châtaignes épluchées 30 min.
Mouliner. Préparer un sirop à 118°C. Cuire jusqu'à ce que la crème soit compacte. Mettre en pot, les poser à l'envers une journée pour les stériliser.
Gâteau châtaigne : 250 g de farine de châtaigne, 80 g de sucre de canne, 3 œufs, 1 pincée de sel, 1 sachet de levure chimique, 5 c. à soupe d'huile, 5 c. à soupe de lait.
Mélanger farine, sucre, sel et levure. Creuser un puits au centre, mettre le lait, l'huile et les œufs. Battre au fouet. Beurrer un moule à cake et verser votre pâte. Laisser cuire
30 min à 200°C (thermostat 6).
Flan à la châtaigne : 4 c. à soupe de farine de châtaignes, 2 œufs, 50 cl de lait, 10 c. à soupe de sucre en poudre, 10 cl d'eau. Dans un saladier, délayer la farine et un verre de
lait. Mettre le reste de lait à chauffer à feu doux, y verser la farine délayée en remuant sans cesse jusqu'à ébullition. Ajouter 3 c. à soupe de sucre et enlever du feu. Dans un
bol, battre les œufs, puis les incorporer au mélange. Dans un moule à flan, versez le reste de sucre et l'eau. Portez sur feu vif tout en remuant jusqu'à obtenir un mélange
caramélisé. Retirez du feu. Versez le mélange farine/œufs dans le moule. Mettre à cuire au bain-marie dans le four préalablement chauffé à thermostat 6-7 (200-220 °C)
pendant 40 minutes. Laissez refroidir avant de servir.
Recettes salées : salade, Mélanger à 70 % de farine de froment pour pain, crêpes, galettes, pâtisserie.
Soupe de châtaignes : 450g de châtaignes, pomme de terre, 1 oignon, 1 carotte. Faire bouillir les châtaignes avec quelques pommes de terre dans de l'eau 30 min, égoutter et
éplucher. Mixer. Faire revenir dans une casserole l'oignon et la carotte, ajouter la purée et 1 litre de bouillon, assaisonner et laisser cuire 30 min à feu doux.
Galette de châtaigne : Faire une purée de châtaignes ou prendre de la farine de châtaignes. Dans un autre récipient casser des œufs, rajoutez y du lait et/ou de l'eau. Versez
ce mélange sur la purée et remuez. La consistance doit être entre celle des crêpes et celle des gâteaux. Cuire cette pâte avec de l'huile.
Boisson sans et avec alcool : sirop, lait, vin, liqueur
Sirop châtaignes : 1 kg de châtaignes, 1,5 l d'eau, 1 kg de sucre, 1c. de sel. Laisser cuire 30 min les châtaignes dans une marmite sans la faire bouillir. Ajouter le sucre et le sel,
remuer et porter à ébullition et laisser bouillir 10 min.
Lait de châtaigne : mélanger de l'eau avec de la farine de châtaignes ou avec de la purée de châtaignes.
Liqueur de châtaignes : mélanger autant de sirop de châtaignes que d'eau de vie et rajouter 400g de sucre de canne par litre d'eau de vie ajouté. Laisser macérer 40 jours et
filtrer.
Vin de châtaignes : 4 kg de châtaignes sèches (passées au four), 1/2 gousse de vanille, 1,6 kg de sucre de canne, 2 l d'eau, 2 l d'eau de vie, 6 l de vin blanc sec. Décortiquer et
concasser les châtaignes. Mélanger avec l'eau de vie et faites macérer pendant 12 jours. Après les 12 jours, faites un sirop avec le sucre et l'eau. Mélangez le vin et les
châtaignes, l'eau de vie , le sirop de sucre froid dans une bonbonne. Laisser reposer 40 jours. Filtrer. Mettre en bouteille.
Les différents usages
Agriculture : Le bois est utilisé comme échalas pour la vigne.
Artisanat : ébénisterie, menuiserie, vannerie (pour des paniers robustes, les jeunes perches sont fendues et planées), sculpture. Utilisé dans la fabrication de pâte de papier.
Bois de chauffage : Produit peu de chaleur, pétille au feu ce qui a son utilité pour les forges.
Construction : Le bois dur et durable, utilisé comme charpente, poutre (on le retrouve d'origine dans les maisons anciennes de montagne), colombage (peu utilisé en grande
section à cause de la roulure), comme éléments de couverture (essente, bardeau, volige), comme piquet et plessage (rejetons) pour les clôtures, mairrein, palissades,
treillages, échalas pour les vignes… Dans la tonnellerie, pour les douves (et autrefois pour les cerclages) dans l'exploitation minière. On le cercle pour les cuves et les
tonneaux, vaisseaux pour contenir les liqueurs, il se maintient sans se gonfler ni se gercer. On s'en sert pour faire des canaux pour la conduite des eaux.
Sa haute teneur en tanin éloigne les araignées qui n'y tisse jamais leur toile.
Bucco dentaire : en prévention aux caries, manger des chataignes. La poudre de feuilles de chataignier peut servir à se laver les dents Le châtaignier (castanea vulgaris) se
trouve plutôt dans les bois, mais il est aussi très cultivé. La châtaigne est astringente. Dans le domaine bucco-dentaire, consommée cuite, elle est particulièrement
intéressante pour son action minéralisante favorable à la formation des dents chez les enfants, mais peut aussi être utile à la denture des adultes. Par ailleurs, sa richesse en
vitamine C (proche de celle du citron), n’est pas à négliger, en thérapie et prévention antiscorbutique et pour toutes formes d’avitaminose C.
Vétérinaire : Diarrhée des veaux : Décoction de chatons de châtaignier mélangée à du riz.
Composition de la chataigne (pour 100g)
Eau (83g), glucides(14g), fibre (3g), protéines (1g), lipides (0,5g),
Vitamines : A (175UI), C (75/94mg), B1, B2, B3, B9, E (3mg), K,
Minéraux et Oligo-éléments : potassium (300 mg), phosphore (34mg), calcium (34mg), magnésium (30mg), sodium (4mg), fer (310µg), zinc (140µg), cuivre (130µg)
Acides gras : poly-insaturés (287mg), mono-insaturés (47mg), saturés (29mg)
Principes actifs, polyphénols, acides phénoliques, flavanes, procyanidines, flavanols, bromélaïne (enzyme)
- Huile :
Précaution d'emploi : .
Contre indications : .
Effets indésirables : .
Interaction médicamenteuse : .
IMPORTANT :
Ces informations sont données pour agrandir nos connaissances,
avant tout usage médicinal, demander conseil auprès d'un praticien de santé,
tous végétal contient un remède mais aussi un poison.
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