Dossier Presse

Transcription

Dossier Presse
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IRISH DREAMTIME et SPD FILMS
présentent
en association avec THE SOLUTION ENTERTAINMENT GROUP
PALMSTAR MEDIA CAPITAL et MERCED MEDIA PARTNERS
une production IRISH DREAMTIME et SPD FILMS
Un film de
ROGER DONALDSON
Avec
PIERCE BROSNAN
LUKE BRACEY • OLGA KURYLENKO
ELIZA TAYLOR • CATERINA SCORSONE
avec BILL SMITROVICH
et WILL PATTON
SORTIE LE 29 OCTOBRE 2014
Durée : 1h48
Photos disponibles sur www.image.net
DISTRIBUTIONPRESSE
Paramount Pictures France
20/24, rue Jacques Ibert
92300 Levallois-Perret
Tél. : 01 40 87 47 00
Muriel Kintziger / Claire Zambaux
[email protected]
[email protected]
Tél. : 01 40 87 47 57/58
Pour toute information sur les films
distribués par Paramount Pictures France
XXXXXXXXX-LEFILM.FR
/PARAMOUNTPICTURESFRANCE
CONNECTEZ-VOUS SUR
WWW.PARAMOUNTPICTURES.FR
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@PARAMOUNTFR
SYNOPSIS
Il n’y a pas pire ennemi que celui que l’on a formé.
Peter Deveraux (Pierce Brosnan) est un ex-agent
de la CIA réputé pour sa redoutable efficacité et un
passé trouble.
Contacté
pour
assurer
la
protection
d’Alice
Fournier (Olga Kurylenko), responsable d’un centre
d’accueil pour réfugiés, dont le témoignage pourrait
compromettre l’un des favoris à l’élection présidentielle
russe, Devereaux comprend rapidement qu’il a été
manipulé et qu’il est devenu la cible de son ancien
élève, David Mason (Luke Bracey)…
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NOTES DE PRODUCTION
LA TRAQUE COMMENCE
Si THE NOVEMBER MAN est un thriller d’espionnage résolument contemporain, l’intrigue, sombre et
désabusée, plonge ses racines dans les grands classiques du genre. Pierce Brosnan campe Peter Devereaux,
ancien agent de la CIA qui accepte à contrecœur de sortir de sa retraite pour une toute dernière mission.
Mondialement connu pour son interprétation mémorable de James Bond dans les années 90, l’acteur
connaît bien l’univers de l’espionnage.
Brosnan évoque la complexité du personnage : «Devereaux est un type compliqué. Il a été sur le terrain
pendant de nombreuses années. Tout en étant cultivé et intelligent, c’est un tueur aguerri, un agent pur et
dur, traumatisé par ce qu’il a vécu autrefois. Il mène en apparence une existence tout à fait normale, même
s’il est hanté par les fantômes du passé. Du coup, quand on fait sa connaissance, il n’est à l’aise nulle part,
ni dans le milieu glauque de l’espionnage, ni dans le cadre civilisé et plutôt raffiné de sa vie à Lausanne».
Usé par tant d’années sur le terrain, Devereaux est devenu angoissé et cynique. Autant dire qu’il n’a plus
envie d’y retourner. Constamment aux aguets, il regarde sans cesse derrière lui avant de faire le moindre
geste. Et s’il remet en cause le code éthique de son boulot – en particulier les meurtres adoubés par l’État –,
il peut encore se montrer efficace et impitoyable en cas de nécessité. «Devereaux n’est ni tout à fait blanc, ni
tout à fait noir, mais il est très dangereux», précise Brosnan. Roger Donaldson ajoute : «C’est un personnage
sombre, dur et froid qui a été surnommé ‘l’homme de Novembre’. Comme au début de l’hiver lorsque la
végétation s’étiole… Je trouve que Pierce a su relever le défi en interprétant merveilleusement le rôle».
Devereaux doit affronter David Mason, jeune et redoutable agent de la CIA qui, autrefois, a été son ami
et son poulain. Et celui qui traquait sans relâche ses ennemis est devenu à son tour traqué… «Il se rend
compte que le jeune homme qu’il a initié est désormais à ses trousses et qu’il devra sans doute l’éliminer»,
note Brosnan. Étant donné que Devereaux a formé Mason et lui a permis de devenir ce qu’il est aujourd’hui,
chacun des deux hommes possède des compétences comparables. Surtout, ils connaissent parfaitement
leurs forces et faiblesses mutuelles, ce qui donne à leur affrontement – pourtant provoqué par d’autres –
une certaine amertume. Il fallait donc, pour le rôle de Mason, un acteur qui sache exprimer la détermination
absolue du jeune espion et son ambition sans limites, mais aussi les sentiments contradictoires qu’il ressent
pour l’homme qu’il traque.
La production a été convaincue par le jeune acteur australien Luke Bracey : «Mason cherche constamment
à progresser, et à prouver sa valeur», indique-t-il. «Devereaux incarnait autrefois une figure quasi paternelle
pour lui. Le film s’interroge sur l’importance de la discipline et de l’obéissance aux ordres, mais aussi sur
la capacité à remettre en question la hiérarchie et à prendre des décisions, en choisissant sa propre voie».
Le jeune homme se demande à présent quels enseignements de son ancien mentor il peut mettre à profit
pour le traquer dans cette partie subtile de chat et de souris.
Le comédien se sentait non seulement privilégié de pouvoir participer à un thriller aussi haletant, mais
aussi de donner la réplique à l’un des plus grands espions de tous les temps – James Bond en personne.
«C’était un pur bonheur», reconnaît-il. «Je n’arrivais pas à y croire lorsque j’ai décroché le rôle, et puis tout
s’est passé à merveille».
Alice, qui vient en aide aux jeunes filles victimes d’esclavage sexuel, se retrouve piégée sur cet échiquier grandeur
nature. Grâce à son travail, elle est susceptible d’être en contact avec Mira Filipova, jeune femme portée disparue
qui détient des preuves accablantes à l’encontre d’un dignitaire corrompu. Le rôle d’Alice a été spécialement écrit
pour Olga Kurylenko. Courageuse, belle, généreuse et intelligente, Alice est soudain projetée dans une guerre qui
n’est pas la sienne, et doit compter sur un parfait inconnu – Devereaux – pour assurer sa protection.
«Elle est vraiment courageuse, mais ce qui me plaît chez elle, c’est qu’il s’agit d’une fille toute simple, et
non pas d’une espionne ou d’une femme douée de superpouvoirs», rapporte la comédienne. «C’est une fille tout
à fait normale qui trouve le courage de se dépasser elle-même».
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De son côté, Bill Smitrovich campe John Hanley, haut responsable de la CIA. Passé maître dans l’art de
la manipulation, il n’hésite pas à user de méthodes des plus contestables pour parvenir à ses fins. Mais ses
motivations sont-elles totalement condamnables ? C’est ce que devra déterminer Devereaux.
Bill Patton, lui, interprète Perry Weinstein, supérieur hiérarchique de Hanley dépêché sur place depuis le
QG de la CIA à Langley, en Virginie, pour tenter de remettre un peu d’ordre dans la maison. Agent respecté,
il est impitoyable et déterminé et sait faire preuve de conviction avec Mason. Et tandis que Weisntein
représente la «vieille garde», Celia, jouée par Caterina Scorsone, incarne la nouvelle génération d’agents
de la CIA : étant donné qu’elle est l’une des plus proches collaboratrices de Mason, elle est parfaitement
consciente des conflits de plus en plus prégnants qui se jouent au sein de l’organisation.
On trouve encore au casting la jeune débutante australienne Eliza Taylor, dans le rôle de Sarah, bien loin
de se douter de ce qui l’attend en fréquentant son charmant voisin, Mason. La production a également confié
plusieurs rôles à de grands acteurs d’Europe de l’Est, comme le Serbe Lazar Ristovski, sous les traits du
candidat à la présidentielle en Russie, le corrompu Arkady Federov. Les décisions prises par Federov, hier et
aujourd’hui, constituent l’enjeu principal de l’intrigue et le poussent à recruter une tueuse aussi ravissante
que redoutable, Alexa, campée par la jeune danseuse et comédienne bosniaque, Amila Terzimehic’. Quant à
Mediha Musliovic’ , actrice de théâtre et de cinéma bien connue en Bosnie, elle interprète Natalia Ulanova,
agent secret infiltrée au sein du gouvernement russe et travaillant pour les Américains.
À LA RECHERCHE DU «NOVEMBER MAN»
Lorsque la productrice Beau St. Clair a envisagé de tourner un thriller d’espionnage en 2008, elle
était consciente qu’il lui faudrait dénicher une intrigue exceptionnelle pour convaincre Pierce Brosnan
d’endosser à nouveau le costume d’un espion. Et ni elle, ni l’acteur – par ailleurs associés au sein de leur
société de production, Irish DreamTime – ne voulaient s’embarquer dans un projet qui ne leur permette
pas de se renouveler. Il faut dire que Brosnan avait déjà frappé le public en jouant l’archétype de l’espion
glamour – le raffiné James Bond – dans quatre épisodes de 007. «L’espionnage est un genre formidable qui
m’a plutôt réussi», déclare Brosnan. «Il est particulièrement apprécié du public, et quand on s’y prend bien,
cela promet une soirée géniale au cinéma».
La production souhaitait donc raconter l’histoire d’un espion d’aujourd’hui, ancré dans le monde réel,
qui s’attaque à des problèmes actuels, tout en étant traqué par son ancien protégé.
C’est le producteur exécutif Dino Conte qui a fait découvrir la saga littéraire «November Man» de Bill
Granger à Beau St. Clair. Née à la fin des années 70, cette série en 13 volumes met en scène le complexe
et intriguant Peter Devereaux : cet homme évolue dans un univers extrêmement réaliste, et propre aux
différentes époques où se déroulent les épisodes. Il est aussi entouré de personnages emblématiques,
chacun à leur façon, de la part d’ombre et de lumière de la nature humaine. Chemin faisant, Devereaux
est confronté aux puissants de ce monde, et à des machinations, trahisons, compromis et autres tentatives
d’enrichissement personnel. Par ailleurs, les ouvrages de Granger, écrits à l’époque de la guerre froide, se
prêtaient facilement à une transposition contemporaine, évocatrice du climat politique mondial d’aujourd’hui.
«Devereaux ne cherche pas à sauver la planète», souligne la productrice. «Il connaît les rouages de la
politique et les intentions des puissants de ce monde. Mais il se dit qu’il peut sans doute maintenir un
certain équilibre. Ce n’est donc pas le genre d’histoire où le sort de la planète dépend d’un seul homme. Les
enjeux sont beaucoup plus proches du monde réel».
Beau St. Clair a acquis les droits d’adaptation du septième épisode de la série, «There Are No Spies». Il se
prêtait non seulement à une adaptation cinématographique, mais, dans cet opus, Devereaux est un homme
mûr et aguerri, qui se remet en question, et qui a pris sa retraite depuis longtemps. Il faut donc faire preuve
de pas mal de persuasion pour qu’il accepte de reprendre du service.
Si Peter Devereaux est contraint de s’engager de nouveau dans la bataille, le destin semble
malheureusement se retourner contre lui – et c’est ainsi qu’il se retrouve traqué par son ancien poulain.
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Ce personnage complexe convenait parfaitement à Brosnan, également producteur exécutif du film. Il
précise : «C’était un formidable projet. En tant qu’acteur, on se fie la plupart du temps à son instinct et à
son intuition, alors que l’œuvre de Bill Granger est profondément solide et rationnelle. Le personnage de
Devereaux est très bien écrit. Et les scénaristes ont exploité chaque aspect du livre. Le spectateur adore ce
genre et quand on réussit à y injecter émotions, humanité et scènes d’action à couper le souffle, on peut
espérer tenir un bon film».
Les auteurs Michael Finch et Karl Gajdusek ont été engagés pour écrire le scénario, tandis que Beau
St. Clair s’est mis en quête d’un producteur indépendant partageant sa conception du métier pour développer
le projet : elle a fini par faire équipe avec Sriram Das de Das Films.
«Quand Beau et Pierce m’ont contacté, j’étais d’emblée très emballé à l’idée de voir Pierce jouer de
nouveau dans un thriller d’action, d’autant plus que cela fait un moment qu’il n’en a pas tourné», dit-il. «Et
j’étais très sensible à l’approche des scénaristes. Le scénario finalisé fonctionne très bien : il conserve l’esprit
des livres de Ranger, tout en transposant l’intrigue dans un contexte moderne».
Il a fallu cinq ans pour achever le scénario. L’étape suivante a consisté à dénicher le réalisateur susceptible
de le porter à l’écran. C’est Brosnan qui a suggéré le nom de Roger Donaldson (BRAQUAGE À L’ANGLAISE,
SENS UNIQUE, TREIZE JOURS). En effet, l’acteur avait travaillé sous sa direction dans LE PIC DE DANTE,
et le réalisateur est très admiré pour ses films d’action et ses thrillers politiques. Lorsqu’il a découvert le
scénario, ce dernier a sauté sur l’occasion : «Ce que j’ai aimé dans le scénario, c’est qu’il sortait des sentiers
battus et que je me suis dit que je pouvais en tirer un thriller captivant et divertissant. Et l’occasion de
retravailler avec Pierce Brosnan rendait ce projet irrésistible, d’autant plus que j’étais convaincu que
Pierce incarnerait Peter Devereaux comme personne».
Les retrouvailles entre le metteur en scène et l’acteur étaient bienvenues. «J’avais travaillé avec Roger
pour LE PIC DE DANTE, et j’en garde un excellent souvenir», analyse Brosnan. «C’est un bon ami, pour
lequel j’ai beaucoup de respect et d’admiration. Il connaît bien la dramaturgie, et il a un véritable sens de
l’émotion car il s’investit personnellement dans ses histoires».
Donaldson admirait particulièrement la filmographie de Pierce Brosnan – et notamment les films
d’espionnage auxquels il a participé – et s’est dit que l’acteur saurait remarquablement camper Devereaux.
«Dans ce film, Pierce campe un personnage très dur, impitoyable, qui s’est retiré du monde», commente le
réalisateur. «Je trouve qu’il s’est totalement investi dans le personnage, et qu’il a rarement été aussi bon».
Les deux hommes ont aussi apprécié de travailler avec l’un des acteurs les plus prometteurs d’Hollywood,
Luke Bracey. Brosnan était particulièrement admiratif de son talent. «Luke est intrépide, courageux, et
immensément doué», s’enthousiasme-t-il. «C’est un bonheur de le regarder jouer».
Outre le plaisir de diriger de formidables comédiens, Donaldson a eu la chance de tourner dans des
décors naturels inhabituels. «J’ai adoré tourner ce film en Serbie et au Monténégro», affirme-t-il. «J’ai collaboré
avec des techniciens du monde entier et des comédiens épatants, dans des lieux magnifiques, et cela restera
l’une de mes plus belles expériences».
UN ESPION D’AUJOURD’HUI
Michael Finch et Karl Gajdusek (coauteurs de PREDATORS et OBLIVION) se sont abondamment
documentés avant de s’atteler à l’écriture. Ils ont non seulement lu les treize ouvrages de la saga de
Granger pour bien cerner les protagonistes, mais ils se sont aussi intéressés à la vie politique des années
80 – époque à laquelle le livre a été écrit – afin de pouvoir ensuite transposer l’intrigue de nos jours.
Alors qu’il n’a qu’un rôle secondaire dans le roman, les scénaristes ont décidé de faire de Mason l’un des
protagonistes du film et d’axer l’intrigue autour du tandem Mason-Devereaux.
Comme l’explique Gajdusek, «Tout l’intérêt du scénario consistait à donner vie aux personnages
complexes imaginés par Granger. S’agissant de Devereaux, il fallait rester fidèle à l’auteur, et nous avons
trouvé chez Mason le moyen d’adapter le récit à l’époque actuelle».
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Étant donné que la saga littéraire se déroulait en pleine guerre froide, Finch et Gajdusek étaient
convaincus qu’il était essentiel de transposer l’intrigue de nos jours. «En cherchant à ancrer l’histoire
dans le présent, il s’agissait de trouver des lieux et un contexte politique qui soient en adéquation avec la
situation géopolitique actuelle», déclare Finch. «L’enjeu central est résolument contemporain, mais il est lié
à l’époque de la guerre froide et aux décisions épouvantables qui ont été prises à ce moment-là».
Si la plupart des films d’espionnage s’inspirent de l’époque à laquelle ils ont été tournés, ils sont truffés de
gadgets extraordinaires, de voitures amphibies et de bombes à retardement ultra-sophistiquées. À l’inverse,
THE NOVEMBER MAN est un film d’espionnage extrêmement réaliste : il aborde des problématiques
contemporaines et dépeint un univers sombre et désenchanté. Mieux encore, il fait partager au spectateur
le quotidien d’un véritable espion, contraint de garder en permanence une longueur d’avance sur ses
adversaires. «Je trouve que le film est très actuel», observe Brosnan. «Le monde dans lequel on vit est pollué
par le culte du secret et par les hommes politiques qui cherchent à conquérir le pouvoir à l’échelle mondiale :
la situation géopolitique est des plus instables».
Dans le film, le favori à la présidentielle russe, le candidat corrompu Arkady Federov, est rattrapé par ses
actions passées. Il a ainsi fomenté une agression militaire contre la Tchétchénie afin de semer le chaos dans
un pays déjà instable. D’ailleurs, tout en étant fictive, cette agression s’inspire du conflit ancestral entre les
nationalistes tchétchènes, les islamistes et le gouvernement de Russie.
Autre «bombe à retardement» qui risque bien de ruiner la carrière politique de Federov : son exploitation
sexuelle d’une jeune prisonnière de guerre, Mira Filipova, totalement à sa merci. Parce qu’elle a été
témoin de situations compromettantes, la jeune fille représente désormais une menace pour sa campagne
présidentielle.
Federov est prêt à tout pour dissimuler son passé et préserver ainsi son avenir politique. Mais qui est au
courant de sa relation avec la jeune Tchétchène ? Et combien de vies humaines devront être sacrifiées pour
cacher la vraie nature de Federov ?
TOURNAGE À BELGRADE :
VISION, STYLE, ET ACTION
Alors que, dans le scénario, le film se déroulait à Berlin, les contraintes budgétaires ont poussé les
producteurs à envisager d’autres lieux de tournage : Sriram Das a ainsi parcouru de nombreuses capitales
d’Europe de l’Est, jusqu’à ce qu’il soit convaincu par son séjour à Belgrade, en 2012. En effet, non seulement
peu de productions internationales avaient choisi cette magnifique ville cosmopolite pour cadre, mais
Belgrade offrait une grande diversité de sites. Sans même parler de la coopération active de la municipalité
et du gouvernement serbe et de la présence sur place de techniciens expérimentés de grande qualité.
Impressionné par Belgrade, Roger Donaldson a aussitôt cherché à en faire un personnage à part entière
et a souhaité exploiter la richesse et la diversité de ses paysages urbains. Il s’agissait de dissiper l’image
d’une métropole d’Europe de l’Est, grise et déprimante, et de mettre en valeur l’exceptionnelle richesse
culturelle et architecturale de la ville, ses couleurs, et ses rues animées.
Étant donné que le film évoque une chasse à l’homme et que le rythme des scènes d’action est trépidant,
le tournage s’est déroulé aux quatre coins de Belgrade, des plus grands marchés de la ville, aux gares, cafés,
restaurants, ruelles et parkings. La production a même été autorisée à tourner au Palais Blanc, au Parlement
serbe, à la Mairie et au célèbre fort. L’équipe a également investi des appartements privés, privilégiant les
intérieurs existants afin de préserver l’authenticité d’une véritable maison de Belgrade.
Le chef-décorateur Kevin Kavanaugh précise : «On ne voulait surtout pas représenter une seule esthétique
à l’écran, si bien qu’on a filmé des bâtiments de styles architecturaux différents, des palettes de couleurs
variées, et un mélange de décors anciens et modernes. Tout est dans les détails, même si le spectateur ne s’en
rend pas forcément compte, et les acteurs ont besoin de se retrouver dans un cadre qui leur semble réaliste.
Grâce au chef-opérateur Romain Lacourbas, nous avons pu éclairer les acteurs de diverses manières. J’ai
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vraiment pu bénéficier d’une grande variété de décors, et c’est aussi lié à la ville de Belgrade qui nous a
servi de gigantesque plateau grandeur nature».
Tournant en numérique, la production a utilisé les tout derniers objectifs anamorphiques pour adoucir
l’image, tout en lui donnant du relief. L’effet est proche des caméras 35 mm dont on se servait il y a une
trentaine d’années, ce qui correspondait parfaitement à un film qui évoque la guerre froide.
Autre dispositif : les objectifs à «effets de miniature», donnant un léger flou à certains plans et créant
donc une atmosphère onirique. Mais comme il s’agit d’un film extrêmement rythmé, multipliant les scènes
d’action, de nombreux plans ont été tournés à la Steadicam ou à l’aide de caméras montées sur des voitures
et des quads. Pour l’une des séquences de course-poursuite, Lacourbas a même dû conduire une moto en
marche arrière afin d’être au plus près des protagonistes et de restituer la sensation de vitesse. Quant aux
plans tournés par les caméras de surveillance de la CIA, ils ont été réalisés par des drones survolant la ville
et traquant les acteurs à travers les rues animées et les marchés.
«De nos jours, le spectateur ne veut plus voir de plans en caméra tremblée et de changements d’axe pour
les séquences d’action, mais il souhaite avoir l’impression d’être plongé au cœur de l’action», explique
le directeur de la photo. «Du coup, nous avons eu recours à différents dispositifs pour accentuer cette
impression».
Le film regorgeant de scènes d’action haletantes, les cascadeurs et les techniciens d’effets visuels étaient
constamment affairés sur le plateau. Le chef-cascadeur souvent primé Mark Mottram, qui avait déjà collaboré
avec Pierce Brosnan sur la saga «James Bond», lui a aussi servi de doublure cascades. Il était à la tête d’une
équipe de quatre personnes, dont deux autres doublures, un coordonnateur cascades et un expert en
cascades vélo et voiture. Certaines séquences étaient si complexes qu’elles ont mobilisé une trentaine de
cascadeurs serbes et russes venant s’adjoindre à leurs collègues anglais : il s’agit notamment des coursespoursuites en voitures nécessitant une très grande précision à travers les rues souvent étroites de Belgrade.
Les cascadeurs ont aussi collaboré avec les acteurs afin que ces derniers répètent et perfectionnent leurs
scènes de combat, et s’entraînent à tomber de balcons très élevés et à simuler l’impact d’une explosion et
d’un coup de feu.
Bien que l’essentiel des scènes d’action ait fait appel à d’authentiques cascades, des effets spéciaux ont
été utilisés pour des scènes plus délicates, à l’instar de deux spectaculaires explosions de véhicules et d’un
carambolage. Ne pouvant pas bénéficier de répétitions pour les explosions, le superviseur Effets visuels
Jason Troughton et son équipe ont dû travailler en étroite collaboration avec Donaldson pour s’assurer que
tout était minutieusement orchestré pour la seule prise possible.
Pour l’une des scènes les plus complexes, il fallait faire exploser une camionnette à seulement dix
mètres de l’immeuble… dont Pierce Brosnan et Luke Bracey devaient s’éloigner sans être blessés.
Le véhicule a été équipé de manière à ce que deux détonations, rigoureusement programmées, se
produisent. Pour des raisons de sécurité, le dispositif prévoyait qu’aucun débris ne soit disséminé dans
l’atmosphère. L’explosion a été réglée pour avoir lieu à deux reprises. Dans le film, elle est provoquée
par Devereaux qui coupe le tuyau de carburant, puis tire sur la voiture pour déclencher l’explosion : la
puissance de la détonation était censée soulever le véhicule et provoquer une boule de feu. Pour cette
séquence, il fallait que deux cascadeurs – sous les traits d’agents de la CIA – s’approchent de la voiture, si
bien qu’il était vital d’estimer avec la plus grande précision possible la portée des flammes.
Jusqu’à présent, rares ont été les films qui ont représenté l’univers de l’espionnage international avec
un tel degré de réalisme. Brosnan conclut : «Les spectateurs adorent ce genre, surtout lorsque les films
racontent des drames humains et émouvants mêlant violence spectaculaire et intrigues complexes». Certes,
la qualité des scènes d’action, des explosions et des courses-poursuites en voiture est susceptible d’attirer
le public, mais ce n’est là qu’une raison parmi d’autres pour lesquelles THE NOVEMBER MAN est le film
d’espionnage qu’on attendait depuis longtemps.
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DEVANT LA CAMÉRA
Reconnu comme l’un des meilleurs acteurs de sa génération, PIERCE BROSNAN (PETER
DEVEREAUX), cité au Golden Globe à deux reprises, est aussi un producteur aguerri. Il a beaucoup tourné
ces derniers temps, et notamment dans DUO D’ESCROCS de Joel Hopkins, avec Emma Thompson, présenté
au festival de Toronto, A LONG WAY DOWN, avec Aaron Paul, Toni Collette et Imogen Poots, présenté au
dernier festival de Berlin, THE COUP, avec Owen Wilson, et SURVIVOR de James McTeigue, avec Milla
Jovovich et Dylan McDermott.
Il a encore produit et interprété HOW TO MAKE LOVE WITH AN ENGLISHMAN de Tom Vaughan, avec
Salma Hayek, Jessica Alba et Malcolm McDowell.
Il tourne actuellement THE MOON AND THE SUN en Australie, sous la direction de Sean McNamara.
On l’a vu récemment dans LOVE IS ALL YOU NEED de Susanne Bier, plébiscité par la critique aux
festivals de Venise et de Toronto. Il a également fait une apparition dans LE DERNIER PUB AVANT LA FIN
DU MONDE, avec Simon Pegg et Martin Freeman.
Il s’est produit dans MAIS COMMENT FONT LES FEMMES ?, avec Sarah Jessica Parker et Greg Kinnear,
SALVATION BOULEVARD, avec Greg Kinnear, Ed Harris et Jennifer Connelly, PERCY JACKSON : LE
VOLEUR DE FOUDRE de Chris Colombus, THE GHOST WRITER de Roman Polanski, qui lui a valu le
prix d’interprétation aux Irish Film and Television Awards, REMEMBER ME, avec Robert Pattinson, THE
GREATEST, avec Susan Sarandon, sélectionné au festival du film de Sundance, MAMMA MIA !, avec Meryl
Streep, MARRIED LIFE (2007) d’Ira Sachs avec Patricia Clarkson et Chris Cooper, SERAPHIN FALLS (2007),
avec Liam Neeson, THE MATADOR – MEME LES TUEURS ONT BESOIN D’AMIS (2005), qui lui vaut une
citation au Golden Globe, LE TAILLEUR DE PANAMA (2001) de John Boorman, d’après John Le Carré, GREY
OWL (1999) de Richard Attenborough, MARS ATTACKS (1996) de Tim Burton, LEÇONS DE SEDUCTION
(1996) de Barbra Streisand, MADAME DOUBTFIRE (1993), avec Robin Williams, et MR JOHNSON (1990)
de Bruce Beresford.
Dans les années 90, il a donné un nouveau souffle au personnage de James Bond en interprétant le
célèbre espion dans GOLDENEYE (1995), DEMAIN NE MEURT JAMAIS (1997), LE MONDE NE SUFFIT PAS
(1999) et MEURS UN AUTRE JOUR (2002). Les trois premiers épisodes de la saga dans lesquels il a joué ont
engrangé plus d’un milliard de dollars dans le monde, tandis que MEURS UN AUTRE JOUR a généré près
d’un demi milliard de dollars au box-office mondial.
Outre son métier d’acteur, il a diversifié ses activités et monté sa société de production, Irish DreamTime,
avec son associée Beau St Clair, en 1996.
La société a produit 10 longs-métrages, dont THE NOVEMBER MAN, HOW TO MAKE LOVE WITH
AN ENGLISHMAN, THE GREATEST (2010), LE CHANTAGE (2007), THE MATADOR – MEME LES TUEURS
ONT BESOIN D’AMIS (2005), UNE AFFAIRE DE CŒUR (2004), EVELYN (2002), THOMAS CROWN (1999),
immense succès critique et public, THE MATCH (1999) et LE NEVEU (1998). EVELYN, signé Bruce Beresford,
a été salué par la critique aux festivals de Toronto et de Chicago.
Il a décroché de nombreuses distinctions, comme le Golden Camera Award, en 2007, le Lifetime
Achievement Award au Festival de Chicago en 2002, un doctorat honoris causa du Dublin Institute of
Technology et un autre doctorat honoris causa de l’University College Cork. Il a aussi été salué comme star
de l’année au Cinema Expo d’Amsterdam, et s’est vu remettre l’Ordre de l’Empire britannique par la reine
d’Angleterre.
Originaire de County Meath, en Irlande, Brosnan s’est installé à Londres à l’âge de 11 ans. À 20 ans, il
s’inscrit dans une école de théâtre et se produit dans plusieurs pièces du West End, comme «Fulimena» de
Franco Zeffirelli, et «The Red Devil Battery Sign» de Tennessee Williams. Il s’installe à Los Angeles en 1982
et se fait connaître grâce à son interprétation de la série LES ENQUÊTES DE REMINGTON STEELE.
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LUKE BRACEY
(DAVID MASON),
que l’on retrouvera bientôt dans plusieurs films, s’est vite
imposé à Hollywood. Tout récemment, il s’est vu confier le rôle mythique de Johnny Utah dans le remake
de POINT BREAK, bientôt en tournage.
Il sera aussi à l’affiche d’une adaptation d’un best-seller de Nicholas Sparks, THE BEST OF ME, où il
joue un adolescent issu d’un milieu défavorisé qui s’éprend de la fille d’une des plus grandes familles de
notables de la ville.
Il a aussi achevé le tournage de ME HIM HER, avec Geena Davis, et MONEY IS MONEY, avec Gemma
Arterton.
Il a fait ses débuts dans la série australienne SUMMER BAY, où son interprétation d’un jeune homme qui
tourne mal lui a rapidement permis de se faire remarquer à Hollywood. Il décroche ensuite un rôle dans
BIENVENUE À MONTE-CARLO, avec Selena Gomez et Leighton Meester.
Il enchaîne en incarnant le commandant de Cobra dans GI JOE : CONSPIRATION. La même année, il
décroche le rôle dans la série WESTSIDE, signée McG, avec Odette Annable et Jennifer Beals.
Originaire de Sydney, il a fait ses études au Scots College de Bellevue Hill, où il s’est vite passionné pour
le métier d’acteur.
Il vit actuellement à Los Angeles.
La sublime OLGA KURYLENKO (ALICE FOURNIER) s’est imposée dans le monde entier
grâce à sa filmographie qui l’a imposée comme une comédienne de tout premier plan.
Elle tourne actuellement MOMENTUM de Steven Campanelli. Elle a récemment achevé A PERFECT DAY
de Fernando León de Aranoa, avec Benicio Del Toro et Tim Robbins. On la retrouvera aussi dans le premier
long-métrage de Russell Crowe, LE SOURCIER.
On l’a vue récemment dans VAMPIRE ACADEMY de Mark Waters, d’après la série littéraire de Richelle
Mead.
En 2013, elle a donné la réplique à Tom Cruise et Morgan Freeman dans OBLIVION de Joseph Kosinski,
où elle campe la mystérieuse Julia, dont s’éprend Tom Cruise. Le film a engrangé plus de 300 millions de
dollars de recettes mondiales. À la même époque, elle a campé Marina dans À LA MERVEILLE de Terrence
Malick, avec Javier Bardem et Ben Affleck. Le magazine Variety notait, «la magnifique Olga livre une
prestation mémorable, empreinte de mélancolie», tandis que Collider s’enthousiasmait sur la prestation
de la comédienne «qui se surpassait». Et dans Indiewire, on pouvait lire, «Olga est une révélation. Elle est
lumineuse dans le rôle de Marina et son interprétation bouleversante devrait la propulser».
Toujours en 2013, elle a joué dans THE EXPATRIATE de Philip Stölzl, avec Aaron Eckhart, et la série
MAGIC CITY de Mitch Glazer. On l’a vue en 2012 dans SEVEN PSYCHOPATHS de Martin McDonagh, avec
Sam Rockwell, Colin Farrell et Christopher Walken.
En 2011, elle se produit dans un drame situé en pleine guerre civile d’Espagne dans THERE BE DRAGONS,
écrit et réalisé par Roland Joffé. Elle a aussi campé le personnage principal du drame de Michale Boganim
LA TERRE OUTRAGÉE. Mais elle s’est surtout fait remarquer grâce à l’épisode de la saga «James Bond»,
QUANTUM OF SOLACE de Marc Forster, avec Daniel Craig.
Elle a joué dans HITMAN, réalisé par Xavier Gens, MAX PAYNE de John Moore, avec Mark Wahlberg et
John Beck, TYRANNY, et CENTURION de Neil Marshall, avec Dominic West et Michael Fassbender.
Elle a fait ses débuts en France. C’est ainsi qu’elle décroche son premier rôle dans le film de Diane
Bertrand L’ANNULAIRE, puis enchaîne avec «Quartier de la Madeleine», le segment du collectif PARIS, JE
T’AIME réalisé par Vincenzo Natali, avec Elijah Wood. Elle a joué par la suite dans le thriller d’Eric Barbier
LE SERPENT avec Yvan Attal, Clovis Cornillac et Pierre Richard
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DERRIÈRE LA CAMÉRA
Né en Australie, à Ballarat, dans la région de Victoria, ROGER DONALDSON (Réalisateur) s’est
installé en Nouvelle-Zélande en 1965, où il a créé un petit studio photo. Il a commencé ensuite à produire
et réaliser des films publicitaires et des documentaires – il a notamment tourné une série de films avec
le célèbre explorateur et alpiniste Sir Edmund Hillary. Avec l’acteur et scénariste Ian Mune, il a ensuite
travaillé sur la série dramatique WINNERS AND LOSERS pour NZ Television. La série a été vendue dans
52 territoires dans le monde, record sans précédent pour une production néo-zélandaise. Après ce succès,
Roger Donaldson réalise et produit son premier long-métrage en 1977, SLEEPING DOGS, avec Sam Neill
dans son premier rôle principal. SLEEPING DOGS sera l’un des premiers grands succès du cinéma en
Nouvelle-Zélande, et l’un des premiers films néo-zélandais à être distribué aux États-Unis. Il joue ainsi un
rôle capital dans la création par le gouvernement néo-zélandais d’un bureau du cinéma, la New Zealand
Film Commission, en 1978.
En 1981, il est l’auteur complet de SMASH PALACE, avec Bruno Lawrence.
Il réalise ensuite son premier film américain en 1983 avec LE BOUNTY, interprété par Mel Gibson,
Anthony Hopkins, Daniel Day Lewis, Liam Neeson et Laurence Olivier. Le film a été sélectionné au Festival
de Cannes 1984.
Depuis, il a signé de grands succès comme MARIE avec Sissy Spacek, Jeff Daniels et Morgan Freeman, le
thriller politique SENS UNIQUE, avec Kevin Costner et Gene Hackman, ou encore la comédie dramatique
COCKTAIL, avec Tom Cruise, Elisabeth Shue et Bryan Brown, CADILLAC MAN avec Robin Williams et Tim
Robbins, qu’il coproduit également, puis deux ans plus tard le film noir SABLES MORTELS avec Willem
Dafoe, Mary Elizabeth Mastrantonio, Mickey Rourke et Samuel L. Jackson. Suivent le film d’action GUETAPENS, avec Alec Baldwin, Kim Basinger, Michael Madsen, Jennifer Tilly, James Woods et David Morse, le
thriller de science-fiction LA MUTANTE, avec Ben Kingsley, Michael Madsen, Alfred Molina, Forest Whitaker,
Marg Helgenberger et Natasha Henstridge, LE PIC DE DANTE, important succès du box-office interprété
par Pierce Brosnan et Linda Hamilton, TREIZE JOURS, nommé aux Oscars, avec Kevin Costner, Bruce
Greenwood, et Stephen Culp, LA RECRUE, avec Al Pacino et Colin Farrell, BURT MUNRO, avec Anthony
Hopkins, BRAQUAGE À L’ANGLAISE, avec Jason Statham et Saffron Burrows, et LE PACTE, avec Nicolas
Cage, January Jones et Guy Pearce.
La maison d’édition Random House a publié un ouvrage de photos de Donaldson. Par ailleurs, ses
clichés ont fait l’objet d’expositions en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Il possède par ailleurs un vignoble en Nouvelle-Zélande qui produit du Pinot Noir, du Chardonnay et
du Pinot Gris.
MICHAEL FINCH (COSCÉNARISTE) est le coauteur de PREDATORS, ainsi que de l’adaptation
du jeu vidéo «Agent 47» du roman «American Assassin». Il a encore écrit HELL BENT, HANSEL & GRETEL :
WITCH HUNTERS 2, LES MAÎTRES DE L’UNIVERS et THE LEGEND OF LOCHINVAR. Diplômé de Princeton,
il enseigne l’écriture scénaristique à la University of California.
Originaire de San Francisco, KARL GAJDUSEK (COSCÉNARISTE) vit à l’heure actuelle à Los
Angeles avec sa femme et leurs deux fils. Coscénariste d’OBLIVION de Joseph Kosinski, il a également écrit
et produit la série LAST RESORT. On lui doit encore le scénario d’EFFRACTION, du remake du FLINGUEUR
et de SANS IDENTITÉ, avec Liam Neeson. Il a collaboré à la série DEAD LIKE ME. Il est l’auteur de THE
LAST DAYS OF AMERICAN CRIME, bientôt en tournage.
Il a développé une série de science-fiction THE SPARK, et NOVEL SUPER SAD TRUE LOVE STORY.
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Pour le théâtre, il a écrit «Greedy», «FUBAR», «Fair Game», «Waco, Texas» et «Mon amour». Il est diplômé
de Yale et de la University of California.
BEAU ST. CLAIR
et Pierce Brosnan ont fondé Irish DreamTime en 1996,
dans l’optique de produire des films indépendants et de studio. Ils ont ainsi produit une dizaine de longsmétrages, collaborant avec de grands acteurs, scénaristes et réalisateurs.
On leur doit ainsi HOW TO MAKE LOVE WITH AN ENGLISHMAN de Tom Vaughan, avec Salma Hayek,
Jessica Alba et Malcolm McDowell, et THE GREATEST, avec Susan Sarandon et Carey Mulligan.
Elle a produit des films salués par la critique comme THE MATADOR – MEME LES TUEURS ONT BESOIN
D’AMIS. Citons encore THOMAS CROWN, UNE AFFAIRE DE CŒUR, EVELYN et SHATTERED.
La productrice a également travaillé pour la télévision, vendant des séries à Sony, Fox et Spike TV.
(PRODUCTRICE)
SRIRAM DAS
(PRODUCTEUR)
LISA WILSON
(PRODUCTRICE EXÉCUTIVE)
a monté Das Films en février 2007, dont l’ambition consiste
à développer des adaptations littéraires pour le grand écran. Actuellement, Das Films a une vingtaine
de projets en développement, comme INTO THE FOREST de Patricia Rozema, avec Ellen Page et Evan
Rachel Wood. En outre, Das Films a assuré la production exécutive de HOW TO MAKE LOVE WITH AN
ENGLISHMAN de Tom Vaughan, actuellement en postproduction. Le premier film produit par la société,
VERONIKA DÉCIDE DE MOURIR d’Emily Young, avec Sarah Michelle Gellar.
Avant de travailler dans le cinéma, Sriram était associé au sein de Merrill Lynch à New York. Il est
diplômé de Harvard et de Yale.
compte une quarantaine d’années d’expérience
en matière de distribution internationale, et a ainsi distribué COLLISION de Paul Haggis, primé à l’Oscar,
et MON VOISIN LE TUEUR.
En 2012, elle a monté The Solution, société de financement internationale, avec son associé Myles Nestel.
Sous l’égide de The Solution, elle a assuré la production exécutive de LAGGIES, avec Keira Knightley,
Chloë Grace Moretz et Sam Rockwell, FELONY, avec Joel Edgerton et Tom Wilkinson, présenté au festival
de Toronto, 5 TO 7, avec Bérénice Marlohe et Anton Yelchin, GRAND PIANO, avec Elijah Wood et John
Cusack, THE FORGER, avec John Travolta, Christopher Plummer et Tye Sheridan, HOW TO MAKE LOVE
LIKE AN ENGLISHMAN, avec Pierce Brosnan, Salma Hayek et Jessica Alba et JENNY’S WEDDING, avec
Katherine Heigl et Tom Wilkinson.
The Solution gère également les ventes internationales des films cités plus haut, ainsi que de TWO
NIGHT STAND, avec Miles Teller et Analeigh Tipton, et INFINITELY POLAR BEAR, avec Mark Ruffalo et
Zoe Saldana.
Lisa Wilson a été présidente de la distribution internationale chez GK Films, où elle s’est notamment
chargée du premier film réalisé par Angelina Jolie, AU PAYS DU SANG ET DU MIEL, HORS DE CONTRÔLE,
avec Mel Gibson, RHUM EXPRESS réalisé par Bruce Robinson, avec Johnny Depp, et LONDON BOULEVARD
de William Monahan, avec Colin Farrell et Keira Knightley.
Chez GK Films, Lisa Wilson a également participé au lancement de Parlay Films, une filiale de ventes
internationales de films. Elle a ainsi géré les ventes – et la production exécutive – de RED LIGHTS de
Rodrigo Cortés, avec Cillian Murphy, Sigourney Weaver et Robert De Niro, ARBITRAGE, avec Richard Gere,
Susan Sarandon et Tim Roth, et THE WORDS, avec Bradley Cooper et Jeremy Irons. Parmi sa filmographie,
citons encore BRAQUAGE À NEW YORK de Malcolm Venville, avec Keanu Reeves, Vera Farmiga et James
Caan, présenté au festival de Toronto, et VAMPS d’Amy Heckerling, avec Alicia Silverstone, Krysten Ritter
et Sigourney Weaver.
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Avant d’être recrutée chez GK Films, elle a été présidente de Hyde Park International, où elle s’est
chargée d’OTAGE et de COLLISION. Elle a vendu MON VOISIN LE TUEUR et L’ART DE LA GUERRE, après
avoir été présidente de la distribution internationale de Nu Image.
Elle a fait ses débuts chez World Film Services et ITC, où elle a géré les ventes de JÉSUS DE NAZARETH
de Franco Zeffirelli, LES MUPPETS, ÇA C’EST DU CINÉMA, et LA MAISON DU LAC. Puis, elle a dirigé les
ventes internationales de MDP, Epic, et Scotti Bros Pictures, après avoir monté sa propre société, Film
Liaison International.
Elle siège au conseil d’administration de l’IFTA, et intervient régulièrement au sein de Women in Film
et de UCLA.
MYLES NESTEL
a financé environ 75 longs-métrages et séries
télé pour un total d’1 milliard de dollars, collaborant avec des producteurs indépendants, des sociétés
de ventes internationales, des banques et de grands studios. Il a animé des consultations, des projets de
financements, des montages financiers reposant sur des crédits d’impôt, des placements à titre privé, des
financements de films de catalogue et d’acquisitions.
En 2012, il a monté The Solution, société de financement internationale, avec son associée Lisa Wilson.
Sous l’égide de The Solution, il a assuré la production de LAGGIES, avec Keira Knightley, Chloë Grace
Moretz et Sam Rockwell, FELONY, avec Joel Edgerton et Tom Wilkinson, présenté au festival de Toronto,
5 TO 7, avec Bérénice Marlohe et Anton Yelchin, GRAND PIANO, avec Elijah Wood et John Cusack, THE
FORGER, avec John Travolta, Christopher Plummer and Tye Sheridan, HOW TO MAKE LOVE LIKE AN
ENGLISHMAN, avec Pierce Brosnan, Salma Hayek et Jessica Alba et JENNY’S WEDDING, avec Katherine
Heigl et Tom Wilkinson.
The Solution gère également les ventes internationales des films cités plus haut, ainsi que de TWO
NIGHT STAND, avec Miles Teller et Analeigh Tipton, et INFINITELY POLAR BEAR, avec Mark Ruffalo et
Zoe Saldana.
Avant la création de The Solution, Nestel a financé et produit MACHETE de Robert Rodriguez, avec
Jessica Alba et Robert De Niro en 2010, et MACHINE GUN de Marc Forster, avec Gerard Butler.
Plus tôt encore, Nestel a fondé et dirigé Oceana Media Finance, société de financement de films. Il a ainsi
assuré la production exécutive de TOY BOY, avec Ashton Kutcher, THE GREATEST, avec Susan Sarandon et
Pierce Brosnan, 13, avec Mickey Rourke et Jason Statham, TELL-TALE, et CONVICTION, avec Hilary Swank.
Il a également cofondé le bureau de Los Angeles de Cobalt Media Group. La société s’impose parmi les
plus importantes sociétés de financements et de ventes internationales, finançant ainsi HOUSE OF SAND
AND FOG, PRISONNIERS DU TEMPS, LA MAISON DE L’HORREUR, OPEN RANGE, GOTHIKA, SWIMFAN,
LA FILLE DE LA PISCINE, et FRÈRES D’ARMES.
Il a fait ses débuts dans le cinéma comme coprésident du bureau de Los Angeles de National Westminster
Bank, où il a supervisé la création de Media and Entertainment Finance Group. Cofondateur d’International
Film Finance Corporation (IFFC), joint-venture entre Natwest et plusieurs compagnies d’assurance
américaines, il a contribué à utiliser des techniques de financements novatrices à Hollywood.
Expert-comptable au sein de la filiale médias de KPMG, il est diplômé de la London School of Economics
and Political Science.
(PRODUCTEUR EXÉCUTIF)
RYAN KAVANAUGH
est le président-directeur-général et le
fondateur de Relativity Media, un studio novateur, impliqué dans les diverses déclinaisons du secteur
du divertissement, à l’instar du financement de projets pour le cinéma et la télévision, la production et
la distribution de films, mais aussi l’édition musicale, le management sportif et les médias numériques.
Producteur prolifique, Kavanaugh est réputé pour être expert en financement de longs-métrages. Sous
(PRODUCTEUR EXÉCUTIF)
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la présidence de Ryan Kavanaugh, Relativity a produit, distribué ou financé plus de 200 longs-métrages,
générant quelque 17 milliards de dollars de recettes au box-office mondial et obtenant 60 nominations aux
Oscars.
Parmi les plus récents films Relativity dont Kavanaugh a été producteur ou producteur exécutif, citons 3
DAYS TO KILL de McG, avec Kevin Costner, LES BRASIERS DE LA COLÈRE de Scott Cooper, avec Christian
Bale, Casey Affleck et Zoe Saldana, et MALAVITA de Luc Besson, avec Robert De Niro, Michelle Pfeiffer et
Tommy Lee Jones.
Sous l’égide de Relativity, Ryan Kavanaugh a auparavant produit des films comme UN HAVRE DE PAIX
de Lasse Hallström, BLANCHE NEIGE de Tarsem Singh, avec Julia Roberts, LES IMMORTELS également
réalisé par Tarsem Singh, qui a rapporté plus de 225 millions de dollars dans le monde, LIMITLESS de Neil
Burger, avec Bradley Cooper et Robert De Niro, et FIGHTER de David O. Russell, avec Mark Wahlberg et
Christian Bale, nommé à 7 Oscars et couronné par deux statuettes. Relativity a également produit THE
SOCIAL NETWORK de David Fincher, nommé à 8 Oscars.
Ryan Kavanaugh a créé des structures commerciales et financières pour un certain nombre de studios
et sociétés de production dans lesquels il a injecté plus de 10 milliards de dollars de capital, collaborant
notamment avec Sony Pictures, Universal Pictures, et Warner Bros. Après avoir démarré comme une
société de financement et de production, Relativity est devenu un studio de cinéma à part entière, grâce
à l’acquisition par Kavanaugh des filiales marketing et distribution d’Overture Films, l’entité cinéma de
Liberty Media/Starz, en 2010. Il a renforcé par la suite le réseau de distribution du studio en négociant
un contrat pionnier de télévision payante avec Netflix. Il a en outre instauré un partenariat portant sur le
marketing, la promotion et la production avec Virgin Mobile et Virgin Produced, les marques de Sir Richard
Branson, et a supervisé l’expansion offensive du studio en Chine.
Ryan Kavanaugh a été couronné à plusieurs reprises. Il a été sacré Producteur hollywoodien de l’année
2009 lors du 13e gala des Annual Hollywood Awards, et Variety a publié un numéro spécial dans lequel
il figure comme «Producteur au milliard de dollars». En 2010, le Hollywood Reporter lui a remis son
Leadership Award et lui a consacré un numéro spécial.
Ryan Kavanaugh est aussi philanthrope : il est président du conseil d’administration de The Art of
Elysium, organisme qui encourage les artistes à consacrer de leur temps aux enfants atteints de maladies
graves. Il a reçu le Hollywood Humanitarian Award décerné par le conseil d’administration du Cedars-Sinai
Medical Center et l’Entertainment Industry Award de l’Anti-Defamation League en 2011. Pour son soutien
à la jeunesse urbaine en difficulté, il s’est vu décerner le Sheriff’s Youth Foundation Community Champion
Award.
Président de Relativity Media, TUCKER TOOLEY (PRODUCTEUR EXÉCUTIF) supervise la
direction générale, les ressources humaines et la distribution cinématographique de la société. Depuis son
embauche en 2007, Relativity a décroché plusieurs citations à l’Oscar et au Golden Globe et trois des films
qu’il a produits se sont hissés au sommet du box-office le week-end de leur sortie.
Tooley chapeaute l’ensemble des filiales du groupe : cinéma, musique, retransmissions sportives, ventes
télé, distribution et contenu numériques. Il est également à la tête du marketing, de la distribution salles
et de l’international. C’est ainsi que la société a conclu 18 contrats globaux avec des distributeurs et des
vendeurs du monde entier.
Il a en outre produit le blockbuster de l’été 2013, LES MILLER, UNE FAMILLE EN HERBE de Rawson
Marshall Thurber, avec Jason Sudeikis, Jennifer Aniston, Ed Helms et Emma Roberts.
Tooley a assuré la production exécutive ou la supervision de plusieurs projets récents, comme 3 DAYS
TO KILL de McG, avec Kevin Costner, LES BRASIERS DE LA COLÈRE de Scott Cooper, avec Christian Bale
et Zoe Saldana, MALAVITA de Luc Besson, avec Robert De Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones, et
premier film de Joseph Gordon-Levitt, DON JON.
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Il est également à l’origine de l’acquisition du thriller ACT OF VALOR, qui s’est classé en tête du boxoffice dès sa sortie. Parmi les films dont Tucker Tooley a été producteur exécutif, citons notamment PIÉGÉE
de Steven Soderbergh, avec Gina Carano et Channing Tatum, BLANCHE NEIGE de Tarsem Singh, avec Julia
Roberts, LES IMMORTELS de Tarsem Singh, qui a généré plus de 225 millions de dollars de recettes dans
le monde, 21 & OVER, écrit par les auteurs de VERY BAD TRIP, LIMITLESS de Neil Burger, avec Bradley
Cooper, FIGHTER de David O. Russell, qui a décroché deux Oscars, CHER JOHN de Lasse Hallström, avec
Channing Tatum et Amanda Seyfried, et UN HAVRE DE PAIX, avec Josh Duhamel et Julianne Hough.
Recruté en tant que président de la production internationale, Tucker Tooley a joué un rôle déterminant
pour faire de Relativity un studio à part entière qui développe, finance, produit, achète et distribue plusieurs
films par an. En 2009, il a été consacré producteur de l’année par le Ischia Global Film Festival.
Plus tôt dans sa carrière, Tucker Tooley a été président-directeur-général de Tooley Productions, où il
a produit des émissions de télévision et des longs-métrages, comme SHADOWBOXER de Lee Daniels et
FELON de Ric Roman Waugh.
En 1999, il a créé la structure de production Newman/Tooley Films avec son associé de l’époque, Vincent
Newman. Au cours des sept années suivantes, les deux hommes ont produit une série de longs-métrages
aussi bien de manière indépendante que pour des studios.
Tucker Tooley a entamé sa carrière dans la production comme cadre chez Interlight Pictures. Il est
titulaire d’une licence de l’Université de Californie de Santa Barbara.
Romancier et journaliste, BILL GRANGER (AUTEUR DE “THERE ARE NO SPIES”) a grandi
dans un quartier ouvrier de la banlieue de Chicago. Il fait ses débuts en 1963 : en effet, alors qu’il est
étudiant, il est recruté chez United Press International. Il collabore par la suite au Chicago Tribune, se
spécialisant dans les faits divers criminels et couvrant les grandes émeutes raciales de la fin des années
60 ou encore la convention démocrate de 1968. Un an plus tard, il est embauché au Chicago Sun-Times,
où il remporte un Associated Press Award pour son article sur l’un des auteurs du massacre de My Lai. Il
est aussi l’auteur d’une série d’articles sur l’Irlande du Nord parus dans Newsday, enrichissant ainsi ses
connaissances pour les futurs romans policiers et thrillers d’espionnage qu’il écrira par la suite. En 1978,
il a collaboré au Time, au New Republic et à d’autres publications encore. Il est aussi devenu chroniqueur
régulier et critique de programmes télévisés, ainsi que professeur de journalisme à Columbia (Chicago).
Il publie son premier roman, «Un nommé Novembre» qui révolutionne le genre du roman d’espionnage
et lance une nouvelle saga littéraire. Son deuxième ouvrage, «Public Murders», polar situé à Chicago, a
remporté le prix Edgar décerné par le Mystery Writers of America.
Bill Granger a publié 13 volumes de la saga «November Man», trois ouvrages documentaires et neuf
romans. En 1980, il entame des chroniques hebdomadaires dans le Chicago Tribune sur des tranches de
vie quotidiennes, réunies par la suite dans le livre «Chicago Pieces». Ses ouvrages ont été traduits en dix
langues.
Il est décédé en 2012.
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