Participez à la recherche n°146 - Références en santé au travail
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Participez à la recherche n°146 - Références en santé au travail
PARTICIPEZ À LA RECHERCHE Dispositifs de prélèvement passif pour les mesures sur 15 minutes L e prélèvement passif, fondé sur le principe de la diffusion moléculaire, simplifie l’étape du prélèvement lors de l’évaluation de l’exposition des travailleurs au risque chimique. En effet, l’utilisation de badges passifs ne requiert ni matériel spécifique, ni compétence particulière et leurs performances sont équivalentes à celles des dispositifs de prélèvement traditionnels en mode actif. Deux situations professionnelles se prêtent particulièrement à l’utilisation de cette technique : le prélèvement à court terme pour le suivi des substances ayant des effets aigus sur la santé et le prélèvement de longue durée pour la surveillance de la qualité de l’air dans des locaux de travail du tertiaire ou des bureaux administratifs. Entreprises recherchées Celles qui produisent ou utilisent un ou plusieurs des produits suivants : Désignation Acétate de vinyle N° CAS 108-05-4 Acétone 67-64-1 Acrylate de méthyle 96-33-3 2-butoxyéthanol 111-76-2 Chlorobenzène 108-90-7 Cumène 98-82-8 Cyclohexane 110-82-7 Cyclohexanone 108-94-1 Objectifs de l’étude 1,2-dichlorobenzène 95-50-1 L’INRS lance une étude de validation, sur le terrain, de l’utilisation des dispositifs de prélèvement passif dans les deux situations suivantes : O expositions de courte durée (15 minutes) à 29 agents chimiques ayant des effets aigus et possédant une valeur limite à court terme (VLEP-CT) ; O expositions de longue durée (8 heures) à des substances chimiques dangereuses dans des environnements de bureau. Les objectifs de l’étude sont de démontrer l’équivalence des modes de prélèvements actifs et passifs sur le court terme et de valider un dispositif de prélèvement dans les atmosphères calmes de type bureau. N,N-diméthylacétamide 127-19-5 Méthodologie L’étude consistera à équiper les travailleurs exposés dans le cadre de leurs activités professionnelles de deux dispositifs de prélèvement - l’un actif et l’autre passif - pour réaliser des prélèvements de manière simultanée. En fonction du nombre de postes de travail à étudier, l’intervention peut durer de une à quatre journées consécutives. La comparaison des résultats, par paires, permettra de valider l’utilisation des badges passifs pour ces situations particulières et de définir, éventuellement, un domaine de validité pour ces techniques de prélèvement. *5). 2016 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — N° 14 N,N-diméthylformamide 68-12-2 Éthylbenzène 100-41-4 n-heptane 142-82-5 Méthacrylate de méthyle 80-62-6 Méthyléthylcétone 78-93-3 Méthylisobutylcétone 108-10-1 Oxyde de diéthyle 60-29-7 Perchloroéthylène 127-18-4 Sulfure de carbone 75-15-0 Tétrahydrofurane 109-99-9 Toluène 108-88-3 Trichlorométhane 67-66-3 1,2,3-triméthylbenzène 526-73-8 1,2,4-triméthylbenzène 95-63-6 1,3,5-triméthylbenzène 108-67-8 m-xylène 108-38-3 o-xylène 95-47-6 p-xylène 106-42-3 Xylène, isomères mixtes, purs 1330-20-7 QQQ 15 PARTICIPEZ À LA RECHERCHE Dans ces entreprises, deux types de prélèvements seront organisés: - dans les zones de production seront faits des prélèvements sur 15 minutes ; - dans les locaux attenants à des locaux de production des substances précédentes ou d’autres substances, dans lesquels il n’existe pas de ventilation qui mette les masses d’air en mouvement, les prélèvements seront effectués sur 8 heures. Responsable d’étude à contacter : Eddy Langlois Tel : 03 83 50 20 25 [email protected] Département Métrologie des polluants INRS, rue du Morvan, CS60027 54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex 16 N° 14 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — *5). 2016 PARTICIPEZ À LA RECHERCHE Évaluation de l’exposition professionnelle au DiNP sur la concentration plasmatique de testostérone L a possibilité d’effets sur la santé de substances ayant des propriétés de perturbations endocriniennes (PEs) a été soulevée dans plusieurs rapports scientifiques récents, notamment pour leurs effets sur la reproduction (fertilité, développement). Il y a très peu d’études sur ce thème en milieu professionnel. Or les mécanismes d’action particuliers des PEs (relation dose-effet non monotone, effet à faible dose, fenêtre de sensibilité spécifique…) et les incertitudes sur la transposition des résultats de l’animal à l’homme interrogent le niveau de protection et de prévention à mettre en place dans les entreprises. Le diisononylphtalate (DiNP, n° CAS 68515-48-0) et le diéthylhexylphtalate (DEHP, n° CAS 117-81-7) sont deux phtalates largement utilisés dans les entreprises de plasturgie du polychlorure de vinyle (PVC) souple notamment. Le DiNP remplace progressivement le DEHP du fait, pour ce dernier, d’un étiquetage informatif de dangerosité pour la grossesse et la fertilité. Cependant, le DiNP présente des effets anti-androgéniques bien caractérisés chez l’animal. Il n’existe pas d’étude épidémiologique chez l’homme en milieu professionnel sur les effets reproductifs du DiNP. Objectif principal de l’étude Évaluer les effets de l’exposition professionnelle au DiNP, sur la concentration plasmatique de testostérone libre et totale. O JUIN 2016 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — N° 146 Méthodologie O Des prélèvements urinaires et sanguins seront effectués par une équipe de l’INRS chez les salariés hommes, à deux reprises et à plusieurs jours d'intervalle. Les échantillons prélevés seront conditionnés sur place, puis acheminés pour analyse ultérieure à l’INRS et aux laboratoires participants. Ces prélèvements seront accompagnés de questionnaires médicaux et professionnels. Entreprises recherchées ODes entreprises du secteur de la plasturgie du PVC souple qui fabriquent ou utilisent le DiNP dans le procédé de fabrication (plastisols, compounds) : par exemple, la fabrication de revêtements de sol, de papiers peints, de revêtements en simili cuir, de câbles, de produits finis divers (chaussures, articles de loisirs…). Responsable d’étude à contacter : Dr Jean-Bernard Henrotin Tél. : 03 83 50 86 12 [email protected] Département Épidémiologie en entreprise INRS, rue du Morvan, CS 60027 54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex 17 PARTICIPEZ À LA RECHERCHE Étude du métier de concepteur de systèmes de production pour mieux anticiper les problèmes de santé et sécurité au travail E n analysant les pratiques et les méthodes des ingénieurs et des techniciens, ainsi que leurs interactions avec les autres services de l’entreprise, cette étude permettra de mieux comprendre comment sont définis le travail et les conditions de travail des opérateurs de demain. Elle vise à améliorer la manière dont sont conçues leurs situations de travail et par là même, leur santé et leur sécurité. Objectif principal de l’étude Aider à transformer et à faire évoluer les pratiques de l’entreprise, afin de concilier prévention des risques professionnels et efficacité des activités de conception. O La collaboration entre spécialistes des sciences techniques et des sciences humaines permettra ainsi de répondre à un problème de conception spécifique de l'entreprise tout en alimentant un vaste projet de recherche sur les métiers de la conception. Entreprises recherchées O Des entreprises industrielles qui conçoivent des équipements de production (postes de travail, lignes de fabrication…) dans un secteur manufacturier, ou qui disposent en interne d'un bureau d'études, d'un bureau des méthodes ou d'une équipe projet en charge d'industrialiser ces nouveaux équipements. Méthodologie O L’étude se déroulera sur une période pouvant aller de 6 mois à 2 ans (fréquence et temps de présence dans l'entreprise à définir ensemble). Un ingénieur et une psychologue du travail de l'INRS participeront, avec les concepteurs volontaires de l'entreprise, à l'analyse du projet afin de les aider à progresser et pallier les difficultés qu’ils peuvent rencontrer. Des réflexions autours de certains outils de conception (conception assistée par ordinateur, analyse de risques, analyse fonctionnelle, simulation…) pourront être partagées et aboutir à leur évolution. 18 Responsable d’étude à contacter (jusqu'au 15 décembre 2016) : Aurélien Lux Tél. : 03 83 50 85 56 [email protected] Département Ingénierie des équipements de travail INRS, rue du Morvan, CS 60027 54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex N° 146 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — JUIN 2016 PARTICIPEZ À LA RECHERCHE Développement d’un modèle d’intervention sur les violences au travail (MIVT) I l s’agit d’expérimenter et de consolider une méthodologie d’accompagnement d’entreprises souhaitant faire progresser leur politique de prévention des violences en milieu de travail. Il est prévu que la démarche mise en œuvre s’appuie sur un modèle d’analyse et d’intervention conçu lors d’une étude antérieure. Ce modèle d’intervention sur les violences au travail (MIVT) vise à identifier et à agir sur différentes composantes organisationnelles susceptibles de favoriser l’apparition de violences, notamment internes. L’étude prévoit la contribution d’un échantillon d’entreprises de secteurs et de tailles diversifiés. Elle est programmée sur trois ans (janvier 2016 – décembre 2018). - l’installation ou l’amélioration de protections physiques (systèmes radios, interphonie, caméras, systèmes d’alarme) ou comportementales (attitudes à privilégier face à une menace, à une interaction qui se dégrade) ; - l’instauration d’un dispositif du type groupe de parole et des démarches de soutien aux personnes victimes de violences. Une charte fixant les droits et devoirs des parties prenantes (participants, durée, documents produits) sera établie d’un commun accord entre l’INRS et les entreprises participantes. Un calendrier de travail (durée et fréquence des interventions) sera établi d’un commun accord avec chaque entreprise volontaire, selon les disponibilités et contraintes de chacune d’entre elles. Objectif principal de l’étude Consolider une méthodologie de prévention des risques de violences O Entreprises recherchées O Entreprises tous secteurs d'activité et toutes tailles confondus Méthodologie O Les entreprises souhaitant participer à l’étude se verront proposer la mise en place d’un cadre de travail adapté à leurs spécificités (taille, secteur d’activité) ainsi qu’à leurs besoins exprimés. Seront notamment privilégiés : - les échanges entre participants à propos de situations de violences existantes ou susceptibles de se produire et les diverses mesures appliquées ou envisageables ; - l’opportunité d’un apport de connaissances théoriques et applicatives (étudier/simuler des scénarios potentiels d’atteintes aux personnes ou aux biens, instaurer des retours d’expérience, concevoir des indicateurs d’évaluation et de suivi des actions) ; JUIN 2016 — RÉFÉRENCES EN SANTÉ AU TRAVAIL — N° 146 Responsable d’étude à contacter : Marc Favaro Tél. : 03 83 50 98 43 [email protected] Département Homme au travail INRS, rue du Morvan, CS 60027 54519 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex POUR EN SAVOIR + M. FAVARO - Violence interne : derrière les conflits, l’organisation du travail en question. Hyg Séc Trav . 2015 ; 240 : 6-9. 19