TNLA P. 2-3 Passe au Sup` P. 4 Voyage au Portugal P. 8 TP

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TNLA P. 2-3 Passe au Sup` P. 4 Voyage au Portugal P. 8 TP
Lycée Agricole de Contamine-sur-Arve
Numéro 4
TNLA P. 2-3
Passe au Sup’ P. 4
Voyage au Portugal P. 8
TP Première AP
P. 10-11
Projet photo P. 12
ALC P. 13
Raid nordique P. 14-15
Le come back du Compost P. 19-20
Démarche participative P. 21
Journée désherbage alternatif P. 22
1
 Trophée National des Lycées Agricoles (TNLA)
Comme chaque année, 6 de nos élèves en
filière agricole participant au Trophée
National des Lycées Agricoles (TNLA) se
sont rendus à Paris, au salon international
de
l’agriculture
(691058
visiteurs
comptabilisés cette année).
Laura BANTIN, Léa BOILLOT, Alexis CART,
Thibault JACQUES-VUARAMBON, Valentin
CHAMOT et Damien DOS-SANTOS nous
racontent leur semaine dans la capitale et
les différentes étapes du concours.
Après des mois de travail intensif, que ce
soit pour la récolte de fonds, l’entraînement
au concours ou la réalisation des supports
de communication le soir après les cours.
Ils y sont : salon de l’agriculture et
concours au Trophée National des Lycées
Agricoles.
« Nous tenions un stand sur lequel nous
faisions une dégustation de fromage
d’Abondance. Nous avons rencontré les
autres lycées agricoles participant au
concours ainsi que des agriculteurs qui
nous ont détaillé leur métier. Nous avons
également retrouvé certaines entreprises
qui nous ont sponsorisés.
Journée type :
7:00 première traite de Diablesse (la vache
élue du lycée). Puis, sa toilette (douche,
brossage, récurage) et nettoyage de sa
stalle. Nous déjeunions ensuite en même
temps que nous installions le stand pour
être prêts à l’ouverture du salon, à 9:00.
Par deux, nous gérions le stand pendant
que les 4 autres circulaient dans le salon
durant la journée.
Alexis et Damien nous divertissaient, l’un en
jouant remarquablement de l’accordéon et
l’autre en dansant, seul ou accompagné…
À 18:00, devant les visiteurs nous
effectuions la seconde traite de la journée.
À partir de 20:00 nous avions quartier libre
(en restant dans l’hôtel, plan Vigipirate
oblige !) et vers 23:00 nous faisions un
débriefing de la journée avec les
enseignants.
Les étapes du concours :
Notre évaluation portait sur la création et le
maintien d’un blog, la réalisation d’une
affiche
sur
le
thème
« Produire
Autrement » (travail en amont).
Puis, sur une épreuve de contention qui
consistait à attraper la vache au lasso, la
ramener à un point fixe, lui mettre un licol
en respectant une certaine sécurité pour
l’Homme et pour l’animal. Enfin, nous
devions
réaliser
un
nœud
anti
étranglement. Diablesse a d’ailleurs été très
coopérative.
Le dimanche, nous avons été noté sur la
présentation de la race Abondance, du
lycée et de l’alpage à travers une mise en
scène, un sketch de 5 min en français ainsi
qu’en anglais.
2
L’évaluation prenait ainsi en compte notre
implication sur le salon.
Nous avons terminé 6ème sur 7 au concours.
Un peu déçus, naturellement, nous
attendons le détail des notes pour ainsi
savoir ce qui n’allait pas.
Ce fut une très belle expérience. Nous
avons apprécié de travailler ensemble sur le
thème « Produire Autrement » et d’avoir
participé au concours. »
3
 Forum Pass' au Sup !
Jeudi
26
février,
l’ensemble des élèves de
Terminale avait rendezvous à Vienne (38) pour la
cinquième édition du
forum « Pass au Sup ».
Cette manifestation a pour
objectif de présenter aux
élèves en classe de
Terminale, quelle soit
professionnelle, générale
ou technologie, l’ensemble
des
formations
supérieures possibles au
sein des établissements
agricoles de la région
Rhône Alpes.
À l’heure où la question de
l’orientation se précise, les
élèves de Terminale étant
en
pleine
procédure
informatique d’orientation
« Admission Post Bac », il
apparaît nécessaire de
donner une information
claire et précise aux
jeunes. Ainsi, l’ensemble
des BTS Agricoles était
présenté ce qui représente
à peu près une vingtaine
de spécialités.
Les élèves se sont penchés
sur les BTS Analyse et
Conduite des Systèmes
d’Exploitation
(ACSE),
Productions Animales (PA),
Gestion et Protection de la
Nature,
Aménagements
Paysagers,
Gestion
Forestière,
TechnicoCommercial (TC), Gestion
et Maîtrise de l’Eau,
Production
Horticole.
Etaient
également
représentés
les
BTS
Viticulture – Œnologie,
Génie des Equipements
Agricole,
Analyse
Biotechnologiques, Science
et
Technologie
de
l’Alimentaire…
Après le forum, la question
principale pour les futurs
bacheliers était plutôt de
savoir dans quel ordre
hiérarchiser leurs vœux,
chacun semblant savoir ce
qu’ils allaient demander
pour la prochaine rentrée.
La plupart des Terminales
SDE sont déja sûrs de leurs
voeux. Ils sont davantage
orientés sur des BTS en
transformation
alimentaire, notamment
laitière, PA ou ACSE.
Certains élèves se sont
renseignés sur le BTS TC
également. Quelques
élèves entreront
directement dans la vie
active
en
reprenant
l'entreprise familliale.
Pour les Terminales AP, les
différents salons de
l'orientation ont été plus
instructifs. Les propositions
d'études supérieures
étaient seulement basées
sur les BTS. Certains
souhaiteraient plutôt
s'orienter vers des CAP
comme le CAP conducteur
d'engins.
Les Terminales CGEH
souhaiteraient se diriger
vers un BP JEPS, des CAP
(tel que Sellier
Harnacheur) ou des BTS
TC.
En bref:
Journée intéressante pour
l'ensemble des élèves. Un
bémol concernant le choix
des BTS. Des élèves
auraient
souhaité
en
découvrir
d'autres
et
surtout avoir la possibilité
de choisir eux-mêmes les
BTS qui les intéressaient.
Certains savent clairement
quelles
études
ils
entreprendront
à
la
rentrée ou dans quelle
4
voie se réorienter. D'autres
sont encore en pleine
hésitation ou aimeraient
entrer dans la vie active
directement...
 Travaux pratique - 1ère CGEH
- Dissection de testicules
« Dans le cadre de nos cours en MAP, nous avons découpé une paire de testicules de cheval,
afin d’en examiner l’intérieur et en comprendre le fonctionnement. Nous avions l’intention
d’observer notamment les tubes séminifères (réservoir de semence) et l’épididyme (partie du
système reproducteur masculin accolée aux testicules) à l’aide d’un schéma. Il était difficile de
transposer ce que l’on voyait sur le schéma sur les testicules mêmes.
La dissection consistait à découper le testicule dans sa longueur ainsi qu’à identifier chacune
des parties de l’ensemble de l’appareil reproducteur (sans la verge du cheval, elle, restée en
place sur ce dernier). La théorie rejoint la pratique dans le sens où la castration des étalons est
chose courante. En somme, savoir où couper et comment, reste délicat, l’erreur n’est pas
permise.
Article rédigé par Eva Joaquim,
Océane Usal et Laura Lambert
5
 Visite des écuries de Moniaz
Le mercredi 3 mars les élèves de 2nde AH
sont allés visiter les écuries de Moniaz.
« Nous avons d’abord visité les écuries de
propriétaire. Grandes et luxueuses, elles
permettent une meilleure qualité de l’air.
Plus l’air circule, moins les maladies se
propagent
au
sein
des
boxes.
Relativement modernes, elles sont
équipées d’un tapis roulant récent afin de
faire travailler le cheval. Dans la carrière,
un parcours de sauts est installé. Le
manège est spacieux et le sol est en sable
fibré huilé, spécialement fait pour résister
au gel de l’hiver. Les chevaux ont une
qualité de vie très satisfaisante, ils sont
entrainés tous les jours pour des concours
de haut niveau.
Par la suite, nous nous sommes rendus au
centre équestre du Moulin (appartenant
aux mêmes propriétaires que les écuries).
Le centre équestre est plus modeste et
tout le monde peut y accéder, que ce soit
pour mettre en pension son cheval ou
simplement pour prendre des cours. Les
écuries quant à elles ont un accès plus
limité. En effet, le coût financier pour
laisser son cheval à l’année est assez
élevé.
Nous avons bien été accueillis sur les deux
sites, et nous avons eu des explications
précises concernant les avantages et les
inconvénients des métiers autour du
cheval.
Nous avons également eu des conseils
pour notre éventuel futur centre équestre,
par exemple les coûts des bâtiments. »
Article rédigé par Céline LANVERS
6
 Découverte des oiseaux
Notre établissement a le statut de Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), c'est-àdire que le lycée s’engage à préserver la biodiversité en favorisant l’installation d’espèces
animales et végétales.
C’est alors que les 4èmes et 3èmes participent au projet « découverte des oiseaux » sur une
semaine (programme de plusieurs jours étalés sur l’année). La finalité étant d’aller au parc
des oiseaux de Villars les Dombes.
Lundi 9 mars : jour 1
« Dans un premier temps, nous avons commencé la matinée par un cours théorique sur la
présentation des oiseaux. On peut en effet les répertorier selon leur régime alimentaire. On
retrouve les oiseaux carnivores (aigle, faucon), les herbivores (canard, cygne), les
frugivores (perroquet), les omnivores qui mangent de tout comme la poule, les
insectivores (hirondelle) et les nécrophages ou charognards qui ne chassent pas, mais
mangent seulement des animaux déjà décédés (vautour)
Puis, nous avons vu les caractéristiques des oiseaux : structure des ailes, des plumes,
pondent des œufs, volent, ne volent pas, etc…
Puis, en pratique l’après-midi, nous avons recherché des nichoirs au sein de
l’établissement : repérage sur un plan, numérotation, description (matière, orientation,
taille du trou d'envol, hauteur...)
Pour la prochaine journée, nous devons réaliser une analyse des phénomènes observés sur
le terrain par rapport à nos recherches sur internet. Est-ce que les choix étaient pertinents ?
L’orientation du nichoir, sa hauteur, le diamètre du trou et l’espèce d’oiseau pouvant y
entrer ou encore le type d’arbre sur lequel se trouve le nichoir. »
Article rédigé par la classe de 4ème
7
 Projet Portugal
Mercredi 11 mars, les élèves de 1ère CGEH
se sont mis sur leur 31 pour remercier le
Rotary Club de son aide financière pour
leur voyage au Portugal.
Pour l'occasion, toutes sortes de
personnalités avaient fait le déplacement :
une dizaine de membres du Rotary Club
dont le Président du club de Bonneville, le
maire de Contamine-sur-Arve, ou encore
Gilles Lothe, journaliste au Dauphiné
Libéré.
Ils ont été accueillis avec un délicieux
buffet préparé par l’équipe de cuisine
(toasts et verrines au jambon cru,
guacamole, financiers à la noisette, sans
oublier la célèbre soupe clémentinepomme).
Une présentation du
projet à l’aide d’un
diaporama
a
été
réalisée
par
Eva
JOACHIM,
Joanna
BOGNIER et Gregory
TAVIRA, et un brillant
discours préparé pour l'occasion par les
élèves et présenté par Gregory.
Subjugués par ces efforts, ils ont remis à la
directrice un chèque de 4200€.
Vivao el Rotaryao !
Grâce à l’ensemble de leurs actions et à
l'aide du Rotary, le voyage pourra se faire.
YEAHHH !!
Les élèves s’envoleront pour le Portugal
du lundi 27 avril au vendredi 1er mai 2015.
Ils se lèveront tôt le lundi pour prendre un
bus de la société Redbus puis partiront de
l'aéroport de Genève vers 6h (du matin,
oui oui!) avec Easyjet. Ils passeront
ensuite la semaine à Alter do Chao dans
un hôtel 4 étoiles avec piscine (après
l'effort, le réconfort !), et feront des visites
avec les élèves de l'école portugaise
EPDRAC.
Le Rotary Club : Késako ?
Né en 1905, le Rotary est une organisation
internationale qui réunit des professionnels issus de
divers horizons. Ils mènent leurs actions dans les
domaines de la santé (prévention et traitement des
maladies, eaux et assainissement), de l’éducation
(alphabétisation, prévention de l’illettrisme), du
développement économique et local et de la paix
(prévention et résolutions des conflits).
Concrètement, ils participent au financement de
projets associatifs, s’engagent à la collecte pour les
banques alimentaires, combattent la polio,
fournissent aux jeunes les moyens de réussir, etc…
Le Rotary est la plus importante fondation privée en
matière de bourses éducatives.
8
 Mondial des métiers - 4ème / 3ème
Vendredi 13 mars, les classes de 4ème et 3ème ont assisté au mondial des métiers à Lyon. (Le
19ème en Rhône-Alpes)
« Nous avions un plan à suivre pour circuler dans le salon en autonomie. Il y avait de
nombreux stands de découverte des métiers, animés par des jeux, des ateliers, des
démonstrations et des mini conférences.
Étaient représentés les métiers de l’automobile, des industries de la communication, les
métiers de l’agroalimentaire et de l’agriculture (avec des démonstrations en viticulture et
œnologie, traite des vaches), les métiers liés à la nature (guide de haute montagne, sports de
nature), les métiers de la grande distribution (atelier d’implantation d’un rayon).
Sur le stand hôtellerie/restauration, des apprentis chefs nous ont fait des démonstrations en
cuisine.
Aussi, nous pouvions assister à une conférence de la gendarmerie nationale, et sur le service
civique (activité d’intérêt général en France ou à l’étranger).
Il y avait également des stands conseils pour trouver un employeur, connaitre les métiers qui
recrutent, pour le travail saisonnier et petits jobs d’été et pour se former à l’étranger.
Très instructifs et ludiques, les différents stands étaient captivants. Certains élèves ont peutêtre découvert leur voie après le lycée… »
Article rédigé par les classes de 4ème et 3ème
9

Les AP envoient du pâté !
Les beaux jours reviennent, les premiers bourgeons avec… Il est temps pour nos élèves de la
filière Aménagement Paysager de reprendre les travaux d’extérieur liés au printemps :
souffler et ramasser les feuilles tombées à l’automne, tailler certains végétaux, en planter
d’autres, engazonner les parcelles nues, travailler ciment et pavés… Leur travaux demandent
parfois du temps et donc plusieurs séances ; merci de respecter la signalisation indiquant un
chantier en cours (plots, barrières, rubalises).
Travaux pratiques - 1ère AP
- Pose de bâche dans un massif
« Le but de la pose d’une bâche sur un massif est d’éviter que des adventices (plantes
indésirables) ne poussent et concurrencent les végétaux plantés. Le temps étant favorable,
nous avons pu la poser ; en hiver, avec le poids de la neige, la bâche ne pourrait être tendue
correctement. Nous pouvons le faire également sous la pluie mais le résultat est moins
esthétique à cause de la terre transformée en boue.»
1ère étape : Analyse du chantier.
2ème étape : Pose de la bâche au sol.
3ème étape : Avec un couteau, faire des trous dans la bâche pour la
plantation des végétaux.
4ème étape : Bien tendre la bâche pour ainsi éviter les plis lors de l’agrafage.
5ème étape : Agrafer tout le tour de la bâche.
6ème étape : Donner des coups de bêche autour de la bâche pour la délimiter.
10
- Engazonnement
« Dans le but de semer du
gazon (c’est le printemps !
wouhou !), nous avons
commencé par passer le
motoculteur
afin
de
décompacter le sol pour
ensuite le niveler à l’aide
d’un râteau pour obtenir
un terrain plat et plus
esthétique. Ensuite nous
avons passé le rouleau à
main pour aplatir le
terrain. Un léger ratissage
est nécessaire pour faire
des espaces aux graines,
qui seront semées à la
volée (c'est-à-dire à la
main). Un second ratissage
est
effectué
pour
l’enfouissement
des
graines dans la terre. Enfin,
un dernier passage du
rouleau pour un colmatage
des graines au terrain. »
- Plantation de végétaux et paillage
« Avec le micro tracteur nous avons chargé
des écorces de pin dans le but de pailler
(étaler au sol un matériau) une parcelle
après plantation. Ensuite, nous avons
étudié le site pour choisir les meilleurs
endroits où planter nos végétaux. Nous en
avons déraciné pour les diviser en touffes
(morceaux) afin d’en replanter 3 sur 8. Les 5
autres ont été mis en jauge (bac composé
principalement de sable) en attente d’être
replantés. Nous avons rajouté de la terre au
massif puis étalé les écorces de pin sur la
surface afin de limiter les adventices et
l’évaporation de l’eau. »
Articles rédigés par les 1ères AP

11
 Projet photos - 1ère SDE
« Ce projet s’est étendu sur 4 jours. En premier lieu, nous avons regardé une exposition photo
sur internet composée de différents artistes. Au terme de chaque séquence d’artiste, nous
avons analysé leurs photos et exprimé nos ressentis ; ainsi, nous avons indiqué l’artiste qui
nous a le plus marqué. Par la suite, nous avons analysé sous forme de jeu, une photographie
(couleurs, lumière, cadrage, etc). Pour conclure ce premier atelier, nous nous sommes initiés à
la photo en prenant nos camarades comme sujet tout en essayant de faire ressortir une
émotion. »
Article rédigé par Thaïs Ruscito
« Dans le cadre du projet Dedans / dehors
financé par la région Rhône-Alpes, les
élèves de Première SDE ont réalisé une
exposition photo autour du Lycée encadrés
par le collectif BlicK.
La conception et la réalisation de ces
photos se sont déroulées en deux temps.
D'abord, deux membres du collectif
lyonnais sont venus initier les élèves à l'art
de l'image fixe en leur proposant d'aiguiser
leurs regards sur les œuvres de
photographes connus et reconnus.
La semaine suivante, la photographe Sarah
Ritter est entrée dans la danse en
encadrant les premiers pas des apprenants
dans l'univers subtil des cadrages et des
jeux de lumières.
La classe s'est prêtée au jeu et a proposé
quatre affiches de haute volée et un
diaporama.
Au cours de leurs déambulations au sein et
aux alentours de l'établissement, ils ont
appris à regarder d'un autre œil ce paysage
qui leur est si familier.
Le tout s'est déroulé dans une ambiance
sereine et bon enfant. »
Article rédigé par S. Ansoux - ESC
12
ASSOCIATION LOISIR ET CULTURE
CINEMA
 « Incendies »
Vendredi 13 mars, l’ensemble des premières a assisté à une séance de cinéma à ChâteauRouge.
Inspiré d'un fait réel, celui
d'une militante Libanaise,
Souha Fawa Bechara,
chrétienne
orthodoxe
devenue communiste, qui
tenta d'assassiner le chef
de la milice chrétienne
alliée à l'armée israélienne
qui occupait le sud du
Liban. Torturée pour cela,
son histoire a servi de
trame théâtrale à un autre
libanais, Wajdi Mouawad,
sous le titre « La femme
qui chante ». Sa pièce de
théâtre a elle-même été
transposée à l'écran par
Denis Villeneuve, sous le
titre «Incendies »
« Bouleversant et émouvant, d’autant plus que c’est tiré d’une histoire vraie. Haine, conflits
de conviction, conditions de la femme, des sujets importants sont traités. »
Certains élèves en sont ressortis assez remués.
THEATRE
 « Je suis nombreuse »
Le corps, premier représentant de notre identité dans la
rencontre humaine. Également le besoin de répondre à
« une norme », un « idéal ».
« Il apparaît au centre des discours socio-économiques
contemporains, comme un enjeu crucial pour comprendre la
place de l’individu dans la société. »
S’inspirant à la fois des codes du cirque, du théâtre et de la
danse, la pièce explore ce que représente le corps dans la vie sociale, entre soi et les autres.
13
SPORT
 Raid nordique - Jura
« La majorité des membres
de l’Option Sportive (16
petits athlètes) est partie
pour un raid en ski de fond
pendant 3 jours (11 au 13
mars).
8:15, tous prêts à partir
direction les Rousses, petit
village au milieu des
montagnes Jurassiennes,
avec nos sacs de 50L pour
« survivre » durant ces 3
jours. Arrivés sur place
nous avons commencé par
louer le matériel (skis de
fond à écailles, chaussures
et bâtons). Skis aux pieds,
nous avons débuté la
randonnée dans le but de
rejoindre le chalet Gaillard
en
fin
d’après-midi,
premier gîte où nous
devions passer la nuit.
Nous avons suivi la piste
de
la
mythique
Transjurassienne (piste de
course de ski de fond qui
traverse tout le Jura) en
passant par une montée
épuisante et quelques
raccourcis hors-piste. Le
paysage était très agréable
puisque les pistes étaient
en grande partie dans la
forêt et le soleil présent.
Notre gîte était rustique,
avec un grand dortoir et
des matelas à même le sol.
Ambiance à la roots !!
Certains d’entre nous ont
rechaussé
leurs
skis
pendant que les autres
s’installaient. Après 30 min
de ski et quelques chutes,
nous avons rejoint un
magnifique point de vue.
Malgré la fatigue de la
journée, le jeu en valait la
chandelle !
Le soir, quelques parties de
cartes et un bon repas
(galettes de pommes de
terre, lardons - fromage et
compote maison). Nous
n’avons pas tardé à nous
coucher
puisque
le
lendemain, 30 kilomètres
de ski nous attendaient.
Dès l’aube, nous avons
donc skié, skié et reskié
(sur une neige encore
gelée)
dans
le
but
d’atteindre le second gîte
en fin de journée. Nous
nous sommes arrêtés dans
un petit bistrot qui servait
des JuraCoca© (coca moins
chimique). Il restait 5 kms
avant de se rendre au gîte
« Chez l’aimé », les plus
durs de la journée.
Sur place, un gîte plus
confortable nous attendait
dans lequel nous avons
dégusté une délicieuse
tartiflette. (Chalet, neige
et ski : plat typique
oblige !)
Après une nuit fraiche, sur
le chemin du retour, nous
avons vu The Grand Tétra
(gros coq habitant les
forêts de conifères en
montagne).
Oiseau
mythique car difficile à
observer, il s’en est pris à
nous pensant à d’éventuels
concurrents
sur
son
territoire.
(Vidéos
à
l’appui).
Un comportement aussi
étrange qu’anormal.
L’après-midi, course de ski
et batailles de boules de
neige ont clôturé nos 3
jours sportifs, avant de
retourner au lycée. »
Article rédigé par Anne-Lise Maret et Léon Thorens
14
15
 Concours hippique
Dimanche 8 mars était organisé par les
élèves de BPJEPS un concours de saut
d'obstacle (CSO) au centre équestre.
Près de 155 couples cavalier-cheval se sont
affrontés, venus de nombreux
départements.
De la plus petite à la plus grosse épreuve,
les jeunes ont pu découvrir les joies du CSO
et s'améliorer en tentant une nouvelle
expérience. Ambiance sympathique et soleil
au rendez-vous, tous les cavaliers, coachs et
familles des cavaliers ont apprécié cette
journée.
Nous remercions tout particulièrement ces
élèves pour l'organisation de ce concours
ainsi que Christelle Ducruet pour la mise en
place de cette animation.
16
Divers
 Formation SST
Les 9 et 10 février dernier,
l’ensemble des Assistants
d’Education et certains
membres
de
l’équipe
éducative du lycée et du
CFPPA, se sont rendus à
Cluses pour une formation
importante : le Sauvetage
et le Secourisme au Travail
(SST).
Animé par Alain JUGE
(formateur
en
Aménagements Paysagers
et SST), le stage a été très
instructif ; nous sommes à
présent
formés
aux
premiers
secours.
La
formation mériterait de
devenir obligatoire et
d’être renouvelée
fréquemment.
Qu’avons-nous appris ?
En tant que professionnels
et citoyens assistant à un
accident sur notre lieu de
travail ou non, nous nous
devons d’apporter les
premiers secours à la
personne nécessiteuse.
Dans le cas contraire nous
pourrions être accusés de
non assistance à personne
en danger.
 Pour ce faire, on applique
les premiers gestes de
sécurité (comprendre la
cause de l’accident :
incendie, accident de la
route,
électrocution,
émissions
de
gaz
toxiques, etc... sécuriser
les lieux, isoler la victime
du danger potentiel, sans
nous mettre nous-mêmes
en situation de danger)
 On examine la victime et
son environnement afin
d’être le plus précis
possible
quant
aux
informations que l’on
communiquera
aux
secours :
décrire
la
victime
ex :
femme
enceinte d’une trentaine
d’années, où se trouve
l’accident ?,
est-elle
consciente ?, si non,
Position
Latérale
de
Sécurité, respire-t-elle ?,
présente-t-elle
des
saignements ?
 On alerte les secours
(repérer un témoin qui
transmettra le message
d’alerte en fonction des
données que vous aurez
récoltées ou alerter vousmême).
Message d’alerte :
Donner le lieu de
l’accident, sa nature, le
nombre de victimes et
leur état. Attendre que
les secours nous donnent
l’autorisation de
raccrocher.
 On agit sur la victime
selon les explications des
secours en attendant leur
arrivée. Dans certains cas,
on agit rapidement puis
on appelle les secours
ensuite
(étouffement,
brulures
importantes :
eau froide, saignements
abondants : neutraliser la
« plaie », empêcher par
tous les moyens le sang
de couler. Si la victime ne
respire plus : massage
cardiaque, utilisation d’un
défibrillateur.)
17
 Comprendre et connaitre le harcèlement
L’infirmière
et
les
enseignants d’ESC ont mis
en place pour l’ensemble
des élèves de seconde un
stage pour comprendre et
réagir face à des situations
de harcèlement.
Pour
débuter les élèves ont
visionné un film sur le
phénomène
du
bouc
émissaire et ont pu
reconnaitre
ainsi
les
manifestations
du
harcèlement.
La
compagnie
« les
comédiens associés » a
réalisé,
avec
la
participation des élèves,
des situations théâtrales
de harcèlement, analysées
ensuite par les comédiens.
Pour clore ce projet
Euréka, financé par la
région Rhône-Alpes, un
travail de restitution sera
réalisé en classe dans le
cadre
des
cours
d’éducation à la santé.
Article du Dauphiné
 Journée Porte Ouverte
« Le mercredi 11 mars, 5 élèves de classes différentes et de filières différentes ont été
interviewé par un journaliste du Dauphiné Libéré pour la journée porte ouverte du lycée qui
se déroulera le samedi 28 mars. Il nous fera ainsi de la publicité.
On a discuté des différentes filières, des avantages d’être scolarisé dans ce lycée, de l’internat,
etc… »
Article rédigé par Céline Lanvers 2AH
18
 COMPOST : La suite du retour de la vengeance !
Le
compostage
des
déchets organiques de la
cantine commencé il y a
maintenant 1 an et demi
se déroule toujours à
merveille !
c’est comme ça, c’est la vie
et c’est pas grave !
En effet, le tri des déchets
est
incroyablement
respecté, on ne retrouve
que très peu d’emballages
plastiques
dans
les
composteurs. Vous jouez
le jeu et on ne peut que
vous remercier pour ça.
Finissez votre assiette !
Entrée, plat, dessert ⇨
moins de gâchis, moins de
déchets
donc
moins
d’odeur !
Alors… MERCI !
Certes, de temps en
temps, il y a encore des
odeurs un peu pénibles…
(bon d’accord, parfois, ça
daube grave !)
Mais c’est tout à fait
normal, lorsque ça se
décompose, la viande et le
poisson sentent fort, c’est
de la matière animale ;
alors que les légumes, les
pâtes ou le riz, c’est de la
matière
végétale.
Comparez
l’odeur
du
crottin de cheval ou de la
bouse de vache (qui sont
des herbivores) à vos
déjections
personnelles
(vous êtes, entre autres,
carnivores)
et
vous
comprendrez ! La matière
animale digérée ou en
décomposition empeste,
Deux solutions pour
atténuer ces odeurs :
Le brassage !
Quasiment
à
chaque
apport de déchets dans les
composteurs, ceux-ci sont
mélangés afin de ne pas
faire un sandwich/lentille
/saucisse/riz/cordon
bleu/épluchures/choux
fleur/poisson/etc…
Le
brassage
est
INDISPENSABLE à la bonne
décomposition
des
déchets. Le personnel de
cuisine et les élèves de la
filière Paysage s’occupent
de
mélanger
les
composteurs. Un grand
merci à eux qui bravent les
odeurs et la faune en tous
genres !
Continuez ainsi, si ce
projet perdure, c’est
simplement grâce à
vous !
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PETIT RAPPEL : LE COMPOST → KESAKO
C’est un engrais à base de déchets d’origine animale et végétale. Ceux-ci sont
décomposés par des micro-organismes (bactéries, champignons) et des macroorganismes (insectes, vers de terre). Plus vous compostez d’éléments
différents, plus votre compost sera équilibré.
Le compost nourrit les plantes, les rend plus forte contre les maladies, et, une
fois bien décomposé, ne sent plus rien !
Nous avons déjà vidé une première fois les composteurs en mai 2014 et tout a
été utilisé en peu de temps sur nos massifs. Il ne faut pas moins d’une bonne
vingtaine d’élèves et plus de deux heures de travail pour démouler les cinq
bacs, faire un tas avec le compost mûr et remonter le tout. Il sera bientôt
temps de réitérer l’opération et nous ne manquerons pas de vous tenir
informer !
C’est fou ! La température au cœur du compost peut atteindre 70 C° !!
Les élèves de la filière Production Animale s’y mettent aussi !!
Yann Zwygart, Thierry Le Moing et Yoann Coste se sont changés et sont allés remuer les 5
composteurs à grands coups de fourche. Ils ont ainsi réalisé la quantité de déchets
alimentaires jetés le midi même…
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 Démarche participative
Vendredi 13 mars, durant deux heures,
nouvelle séance de travail avec la classe de
troisième, quelques élèves du lycée et M.
LEFUR de la société Indiggo, dans le cadre
du projet démarche participative.
Après avoir fait un bref rappel sur ce qui
avait été vu lors de la dernière séance, les
élèves ont exposé ce qu’ils ont fait depuis.
Expériences menées :
 Sur le temps de midi ils ont essayé de
mesurer la quantité d’eau non
consommée à la cantine, c'est-à-dire
celle qui reste dans le pichet ou celle qui
coule du robinet lorsque qu’on a fini de
remplir son pichet. Bilan de l’opération
environ 40 litres d’eau non consommée
(ce qui représente sur une année une
perte d’environ 6 000 litres d’eau).
6 000 litres par an ramenés à une
personne
représente
environ
22
bouteilles d’eau de 1,5 litres.
 Au niveau des douches de l’internat, les
élèves ont mesuré le débit moyen afin de
savoir combien de litres d’eau pouvaient
s’écouler en une minute. Le test a été
effectué sur trois douches du 1er étage.
Quantité
d’eau
8l
14 l
16 l
Temps
Débit moyen
1,30 min
2 min
2,20 min
5, 33 l / min
7 l / min
6,85 l / min
Exploitation des résultats :
 Le débit moyen diffère selon les douches.
Si on considère un débit moyen global
d’environ 6,40L/min et sachant qu’en
moyenne une douche prend environ 15
minutes (source enquête réalisée auprès
des élèves), nous obtenons une
consommation d’environ 100 litres par
douche par élève. Ramenée à une soirée
et à l’ensemble des élèves internes nous
obtenons une consommation d’eau de
l’ordre de 18 000 litres (18 m3) par jour
soit presque autant que l’arrosage de la
grande carrière du centre équestre ou
d’une piscine carrée de 4 m de coté et de
1,10 m de profondeur.
À l’année (sur une base de 4 soirs par
semaine, 30 semaines de présence en
moyenne et 180 internes) on arrive à un
résultat de 2 160 m3 (presque autant
qu’un bassin d’une piscine olympique).
Objectifs à venir :
 Valoriser ce travail pour la journée porte
ouverte.
 Organiser une journée thématique sur
l’eau.
21
Prochainement…
 Journée désherbage alternatif
JEUDI 2 AVRIL 2015
En
vue
de
parfaire
notre
pratique
professionnelle dans la gestion des espaces
verts, notamment dans une orientation
écologique, le CFPPA de Contamine-Sur-Arve et
le Centre National de la Fonction Publique
Territoriale (CNFPT) organise une journée
événement sur l’art de désherber autrement.
Oui, nous pouvons nous débarrasser de ces
petites plantes vigoureuses autrement qu’avec
des produits chimiques ! Venez découvrir auprès
de professionnels les nouvelles techniques pour
limiter l’expansion de ces petites herbes
nommées à tort « mauvaises ».
Vous avez un jardin dans lequel le chiendent
s’installe plus vite que vos plantes préférées ? La
mousse envahit votre terrasse ? Votre allée
compte plus de brins d’herbe que de graviers ?
Alors venez jeter un coup d’œil aux solutions
alternatives pour enrayer l’invasion de ces
affreuses indésirables, sans pour autant polluer
votre environnement !
Amis enseignants, en solo ou avec votre classe, venez de préférence le
matin déambuler sur les stands, l’après-midi étant davantage consacrée
aux professionnels des communes.
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À la recherche de l’or bleu !!
La saviez-vous ?
(Source : Magasine Terra Eco)
 9 pays se partagent 60% de l’eau potable. Équitable ? WTF !
(Sur 193 pays reconnus par l’ONU).
 70% de l’eau douce sert à l’agriculture.
 20% dans les usines.
 10% dans les maisons (boire, se laver, cuisiner).
200L d’eau sont consommés par français par jour !
23
Inauguration du point de vente de produits régionaux du lycée !
À la fin de cette année 2014, le point de
vente du lycée a ouvert ses portes. Accolé à
l’exploitation, il est pour le moment ouvert
les mercredis après-midi et vendredis
jusqu’à 18:45. On peut y acheter des
produits laitiers, du fromage, de la
charcuterie, du miel, des jus, du vin, etc…
tous issus de la région.
Lundi 23 mars, une trentaine de personnes
étaient réunies
pour l’inauguration
officielle. Parmi eux, le maire de la
commune, des élus, la présidente du CA, la
direction du lycée, des enseignants et des
élèves de filière agricole venus expliquer
leur travail.
Quelques élèves de 2nde PA étaient présents
pour expliquer leur affiche (et avec la ferme
intention de déguster les produits du terroir
[ndlr]). Les 2nde AH ont également participé
à la création de celle-ci.
Dans le cadre d’un projet socio-culturel,
deux élèves de Tale SDE ont développé le
choix du logo et le nom de la boutique : Les
Petits Alpagistes.
Les
initiales
donnent LPA, ce
qui renforce l’idée du
Professionnel Agricole.
LPA : Lycée
Léa Monet (Tale SDE) a divinement coupé le
ruban rouge pour le baptême du point de
vente.
Sur un beau et appétissant buffet, les
denrées produites au sein de notre Alpage à
Morzine étaient présentées : Tomme de
Savoie et Abondance.
Aussi, il y avait les produits de nos voisins
de l’ENILV (reblochon et tomme de Savoie,
jambon sec et fumé) ainsi que divers
produits tels que le saucisson au bleu de
Bresse, mousse de sandre, mousse de
brochet (faits par le lycée agricole de Bourgen-Bresse), du pain d’épice du lycée St
Genis Laval, différents pains au maïs, noix,
céréales provenant de la boulangerie de
Marcellaz.
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