La Fontaine, les obsèques de la lionne

Séquence 2 / Convaincre, Persuader, Délibérer
Texte 2
La Fontaine, les obsèques de la lionne
L’auteur / l’époque :
Voir LA FONTAINE
Plan et analyse
I)
II)
Tension dramatique et vivacité d’un conte.
Procédés de dédramatisation ⇒ genre du théâtre : confrontation de 2
paroles. Le lion ⇒ marque de l’autorité, adj. Attribué au cerf : « chétif hôte
des bois » ⇒ on « entend » sa puissance ≠ au cerf « sire » ⇒ genre du
drame, le cerf cour un réel danger mais l’intrigue ne s’achève pas
tragiquement.
Vivacité du ton : le narrateur rend le récit vivant ⇒ digression à la 1ère
personne « je définis la cour », « pour revenir à notre affaire » ⇒ ton léger
et désinvolte « bref… . » Il interpelle le lecteur à l’impératif : « jugez si
chacun s’y trouva » et dans la morale : « amusez […] flattez-les, payezles » + question oratoire v.25
La satire
Satire implicite : (la fiction) elle vise le pouvoir royal, le monde des
courtisans. Le titre qui mêle une cérémonie humaine au monde animal ⇒
bestiaire de convention. Périphrase v.1 : « la femme du lion », v.27 « la
femme et le fils » du cerf. Les titres : « prince », « reine », « monarque. »
Par référence aux rites humains le fabuliste en oublie l’ « antre du lion » et
s’excuse habilement « les lions n’ont point d’autre temple » ; Paronomase
« du roi lion » ⇒ lion / Louis.
Critiques des courtisans et du roi
Satire explicite : pas de déplacements métaphoriques dans la digression
v.17 à 23. la cible est clairement nommée ⇒ « messieurs les courtisans. »
« Peuple caméléon, peuple singe du maître. » L.F. déprécie les courtisans :
« on dirait qu’un esprit anime mille corps/ c'est bien là que les gens sont de
simples ressorts. » ⇒L’homme a moins d’esprit que l’animal. La rime pour
l’œil v.19/20 « être »/ « parêtre » ⇒ choix orthographique de L.F. pour la
rime ⇒ l’être de ces gens est réductible au « parêtre »
Conclusion
⇒ Représentation satirique de la cour et de la justice royale.
⇒ Réflexion sur le langage, problématique de l’agréable mensonge.