Courrier 18 - Lettre à Mr Dieudonne du 12-06-01 - Linux

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Courrier 18 - Lettre à Mr Dieudonne du 12-06-01 - Linux
R. AMORETTI
14, rue de Dijon
06 000 Nice
Tel : 06 09 66 60 94
E-Mail : [email protected]
Destinataire :
Monsieur Daniel DIEUDONNE
Rectorat de l’Académie de Nice
53, av Cap de Croix
06 000 Nice
Nice le 12 juin 2001
Monsieur,
Je réponds à votre courrier du 1er juin dernier qui m’amène à préciser un certain nombre de
points. Tout d’abord, permettez-moi d’être étonné que vous ayez pu penser que je ne désire
plus donner suite au projet que j’avais proposé au Rectorat au printemps 2000, alors que c’est
ce dernier qui m’a signifié en réponse à ma lettre du 2 mars à laquelle vous faites allusion que
mes propositions, concernant un plan d’aide vocale aux enseignants, ne pouvaient « en aucun
cas » être retenues.
Vous m’informiez par ailleurs qu’il fallait que je m’adresse au Directeur de l’IUFM de Nice
puisque, ainsi que vous me le signaliez, c’est lui qui à la charge de recruter des formateurs. Je
lui ai écrit à plusieurs reprises dans cette perspective, mais il n’a jamais répondu à mes
courriers et malgré un entretien avec lui et un autre avec un de ses adjoints, Monsieur
LAPORTE, mes démarches auprès de ses services sont restées sans suite.
En ce qui concerne la MGEN, j’ai été reçu, à la même période par son Président (Monsieur
PRESTIAGIACOMMO si mes souvenirs sont bons) en présence de Madame SERFATY.
Avant cette rencontre et suite au courrier que m’avait adressé la Direction nationale, il m’avait
été proposé par la section niçoise de la MGEN, de faire des conférences dans le département
(un budget de 10 000 F devait être débloqué dans cette perspective). En revanche, le projet de
protocole de recherche et de formation de formateurs n’était quant à lui pas retenu dans cette
première proposition. L’objet de cette rencontre était de tenter de convaincre la section locale
de la MGEN de l’utilité de ce projet. Hélas, malgré le souhait qu’en avait fait par écrit la
direction nationale et sans que je puisse comprendre pourquoi, ce projet ne fût pas retenu. J’ai,
quant à moi, refusé de me limiter aux conférences proposées car je ne vois pas l’intérêt
d’informer des gens en difficulté qu’on peut les aider sans se donner les moyens de le faire.
Quant au troisième partenaire, qui est la Région, son représentant, Monsieur J.P. DERAI, est
tout à fait favorable à la mise en place de ce projet, son aide restant évidemment conditionnée
à son démarrage.
J’ai donc dû, dès le mois de juillet 2000, tout reprendre à zéro et trouver un médecin ORL de
la MGEN qui soit intéressé par la mise en place du protocole de recherche ce qui fût fait, avec
le Docteur GEOFFRAY, puis obtenir le feu vert du Conseil de l’Ordre et l’avis favorable du
Directeur de la section départementale de la MGEN, Monsieur Th. PATOU (cf. copies des
courriers transmises au Rectorat de Nice).
Voilà, je vous prie d’excuser ce développement un peu long, mais je pense que ces précisions
s’imposaient.
J’en viens maintenant à l’objet de la réunion du 9 juillet que vous me proposez. Je vous en
remercie et vous confirme que cette date me convient.
Afin de gagner du temps, je me permets de vous préciser sur quels points porteront mes
propositions :
-
mise en place, en partenariat avec l’IUFM de Nice et de la MGEN, d’un protocole
de validation scientifique de la méthode que j’ai mise au point.
démarrage d’une formation de placeur de voix sur le principe de l’expérience
« EVEREST ».
détermination du poste budgétaire permettant de mener ces réalisations à bien. Je
vous précise, dans cette perspective, ma situation administrative : je suis, à ma
demande, en congé sans solde depuis septembre 1999 et j’ai demandé, afin de
continuer de consacrer mon temps et mon énergie à ce travail de prévention, la
prolongation de cette disponibilité pour l’année qui vient.
Enfin, dans le but d’affiner la présentation de ce projet devant la commission que vous
présiderez le 9 juillet prochain, je vous remercie de bien vouloir me préciser les fonctions des
différents membres qui la composeront.
Restant, d’ici là, à votre entière disposition, je vous prie de croire, Monsieur, en mes
sentiments les meilleurs.
R. AMORETTI