Politique et sécurité POL 4524 A Professeur David
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Politique et sécurité POL 4524 A Professeur David
Faculté des sciences sociales | Faculty of Social Sciences Politique et sécurité POL 4524 A Professeur David Grondin Automne 2015 SYLLABUS Horaire: Mercredi, 14:30-17:30 Pièce: SWT 125 / 1 rue Stewart, pièce 125 Heures de bureau: mercredi 13h15-14h15 (sur rendez-vous) Bureau: FSS 6078 Courriel: [email protected] Toute question envoyée par courriel devrait recevoir une réponse dans un délai de deux jours ouvrables ou au prochain cours s’il a lieu dans les 48 heures suivant la réception du courriel. Notez que le professeur se réserve le droit ne pas répondre à un courriel si le niveau de langage n’est pas adéquat. Aucune réponse ne sera donnée pour des questions dont les réponses ont été données en classe ou qui se trouvent dans le syllabus. Descriptif officiel Introduction à l’analyse des stratégies, tactiques, institutions, théories, et pratiques de la sécurité internationale. Analyse de la sécurité humaine, environnementale, économique et militaire. Étude de certaines thématiques tel que : insécurité, guerre, surveillance, frontières, technologies, environnement, terreur, militarisation. (INT) Nous sommes donc en guerre les uns contre les autres; un front de bataille traverse la société toute entière, continûment et en permanence, et c’est ce front de bataille qui place chacun de nous dans un camp ou dans un autre. Il n’y a pas de sujet neutre. On est forcément l’adversaire de quelqu’un. - Michel Foucault Description du cours Le concept de sécurité, et ses multiples liaisons avec la politique, est aujourd’hui transversal au monde dans lequel nous vivons. Il ne se passe pas une journée sans que la sécurité, peu importe sa signification, soit abordée dans les médias, par les pouvoirs publics, par les autorités gouvernementales, au sein des systèmes juridiques, de l’ONU, des ONG, etc. N’étant désormais plus limitée aux questions de guerre ou de violence politique, bien que celles-ci demeures centrales, la sécurité a envahi une pléthore de domaines et a favorisé la multiplication de « politiques sécuritaires » plus ou moins cohérentes entre elles. L’immigration, Security […] was always intended as a way of defending common ways of life. It was an inherently cultural practice that was always about more than just the deployment of weapons systems. - Bradley Klein la santé, l’économie, la technologie, l’environnement, l’énergie, les frontières, l’humanitaire, le genre, la mémoire, l’international, etc. sont aujourd’hui autant de champs sociaux et de sphères qui sont largement marqués et affectés par la sécurité. Cette multiplication des usages et références à la sécurité a, depuis les trente dernières années, entraîné la nécessité de (re)définir ce qui l’entrave et ce qui la menace, c’est-à-dire ce qui crée de l’insécurité, structurant de la sorte le couple conceptuel sécurité/insécurité. Les références à sécurité s’accompagnent donc toujours d’un processus par lequel sont définies et catégorisées les menaces et mesurés les risques. La « diffusion » de la sécurité aux différents domaines sociaux, et en particulier aux enjeux des relations internationales et de la politique mondiale, pose donc le défi de l’identification des différents modes de catégorisation des enjeux comme relevant de la sécurité ou comme y posant une menace. Ce processus multifactoriel rend nécessaire une analyse attentive et critique de la place qu’y tient la sécurité, autant aux niveaux théorique et conceptuel que pratique. La sécurité fait ainsi intervenir une multitude d’acteurs et de facteurs d’analyse qu’il convient de distinguer et de problématiser afin de ne pas reproduire la confusion qui règne lorsque sont abordés les enjeux sécuritaires. Réfléchir aux liens entre politique et sécurité requiert donc précisément de porter une attention particulière à la complexité des enjeux de sécurité et à la manière dont ils ont été qualifiés, ou non, de la sorte. Cela nous force également à « dé-disciplinariser » la sécurité telle qu’elle a été étudiée en Relations internationales et à s’ouvrir à la transdisciplinarité pour engager la réflexion avec efforts faits hors des Relations internationales et des études de sécurité. Le cours emprunte autant aux géographes politiques qu’aux sociologues, aux historiens qu’aux politologues et aux criminologues, sans oublier les approches qui sont associées aux études culturelles (cultural studies), médiatiques (film studies et media studies) et pluridisciplinaires comme les surveillance studies. Ancré dans les études critiques de sécurité, lesquelles sont fortement inspirées par la sociologie politique de l’international, ce cours met de l’avant un mode de raisonnement reliant la théorie à la pratique afin de comprendre les implications d’adopter une perspective théorique plutôt qu’une autre pour élucider un phénomène ou décortiquer un enjeu sécuritaire. L’objectif général de ce cours est donc de problématiser cette relation sécurité/insécurité dans le contexte élargi des Relations internationales et du développement des efforts critiques pour repenser l’analyse de la guerre et de la sécurité (ce qui a été appelé les « études critiques de sécurité » et d’autres initiatives récentes). Dans ce cours, nous chercherons à comprendre des enjeux sécuritaires Approche pédagogique Ce cours, élaboré sur un format mixte d’exposés magistraux et de discussion en séminaire, repose sur la prémisse que la salle de classe n’est pas seulement un lieu où vous allez apprendre des choses sur le monde, la politique mondiale et les Relations internationales: il s’agit aussi d’un lieu où vous apprenez comment entrer en relation avec le monde qui vous entoure. d’actualité par l’intermédiaire de l’analyse de différentes approches. Nous nous interrogerons en outre sur comment l’espace politique structure cette relation entre sécurité et insécurité et quelles en sont les conséquences sociales, humaines, économiques, institutionnelles, etc. Ce cours adopte ainsi une perspective critique pour penser les enjeux de sécurité et problématiser ce qui est tenu pour acquis et ce qui a atteint un statut d’évidence, ou à l’inverse, ce qui peine à être reconnu de la sorte. Nous positionnons donc notre analyse à partir des approches critiques des Relations internationales et des travaux sur la sécurité et la guerre pour adopter un regard novateur sur la façon dont la sécurité est utilisée et employée pour caractériser, ou non, certains enjeux et certaines approches. L’objectif est de susciter le débat et la réflexion sur la manière dont, d’un côté, la sécurité a été amenée à qualifier un nombre toujours plus grandissant d’enjeux des relations internationales, et de l’autre, à problématiser comment plusieurs enjeux ou perspectives affectant la sécurité ne sont pas reconnus comme tels. Les questions de base que nous allons aborder durant ce cours sont, entre autres : • • • • • • • Comment est-il possible de porter un regard critique sur le lien entre politique et sécurité ? Que signifie la sécurité dans le contexte des relations internationales ? Comment naissent et meurent les enjeux de sécurité ? Pourquoi certains enjeux sont qualifiés de sécuritaires alors que d’autres ne le sont pas ? Qui qualifie les enjeux de « sécuritaires » et de quelle manière ? La sécurité provoque-t-elle de la résistance et de la contestation ? Comment étudier la guerre ? Comment rendre compte de sa transformation ? Comment faire une étude critique de la guerre et des réalités entourant la chose militaire ? D’une certaine façon, vous devez comprendre que ceci est votre cours. Et que si apprendre n’est pas toujours facile (malheureusement !), cela demande aussi que vous y mettiez du vôtre, car apprendre n’est pas l’équivalent d’un événement sportif auquel vous assistez en tant que spectateurs passifs. Cette approche présuppose que votre apprentissage est le résultat de la dynamique d’échanges et de collaboration qui s’établira entre nous tous, plutôt que votre réception 2 passive du matériel que je vous propose et auquel je vous confronte. Mon rôle consiste donc autant à vous transmettre des connaissances concernant les théories des Relations internationale (RI) et les études critiques de sécurité qu’à créer un espace où: 1) vous vous sentirez à l’aise pour poser des questions sur la matière couverte; et 2) vous serez amenéEs à être réflexifs et réflexives par rapport au monde qui vous entoure et à sortir de votre zone de confort. Par conséquent, un des objectifs de ce cours est que vous ressortiez transforméEs de cette dynamique et qu’une fois le cours terminé, vous pensiez un peu différemment votre rapport au monde et à la politique mondiale. Pour ce faire, nous allons donc essayer de favoriser les échanges en séminaire et de vous laisser prendre la direction des échanges en séminaire. La dynamique pédagogique que je vous propose implique cependant un nombre d’engagements mutuels. Comme étudiantE, vous pouvez vous attendre à ce que : - J’arrive au cours préparé et à l’heure; - Je sois disponible et à votre écoute concernant toute préoccupation ou toute question que vous pourriez avoir sur la matière abordée en classe (durant les heures de bureau sur rendez-vous ou par courriel ou par skype (nom d’usager : grondin.david); - Je vous remette les travaux et les évaluations corrigés dans un délai raisonnable; - Je vous respecte comme interlocuteurs/interlocutrices intellectuelLes ayant quelque chose à m’apprendre; - Je sois présent dans le cadre du cours, physiquement comme intellectuellement (je considérerai sérieusement vos questions et points de vue sur le matériel présenté, je ne prendrai pas d’appels téléphoniques pendant que j’enseigne ni n’effectuerai d’autres tâches pendant les activités prévues dans le cadre du cours !). Cela semble aller de soi, mais vous seriez surpris parfois! Comme professeur, en revanche, je m’attends à ce que - Vous arriviez au cours préparéEs et à l’heure (vous devez avoir une copie de toutes lectures assignées en classe et celles-ci doivent avoir été complétées AVANT le cours); - Vous participiez aux discussions en classe; - Vous me respectiez comme interlocuteur intellectuel ayant quelque chose à m’apprendre sur la sécurité, la guerre, la politique mondiale et les Relations internationales et que vous respectiez vos pairs, qu’ils soient d’accord avec vous ou non; - Vous soyez présents physiquement comme intellectuellement (vous tenterez d’évaluer les mérites et limites de toutes les approches dont nous discuterons et, étant donné la politique du cours concernant les ordinateurs et téléphones, vous ne prendrai pas d’appels téléphoniques dans le cadre du cours ni n’effectuerez d’autres tâches dans le cadre du cours). Votre participation sera sollicitée tout au long du coursséminaire, où je peux directement solliciter votre participation individuelle sous forme de questions en lien avec le matériel à l’étude. Malgré les inévitables divergences de vues sur les diverses approches couvertes dans le cours, le respect des expériences et contributions des autres participantEs est crucial. Quoique des débats sur les mérites de chaque position soient encouragés, aucune attaque personnelle ne sera permise pour discréditer une position adoptée par unE étudiantE avec qui vous pourriez être en désaccord. Politique en vigueur concernant les ordinateurs, tablettes iPad et téléphones intelligents: Vous avez le goût de texter, de prendre un peu de temps pour mettre à jour votre profil Facebook et vous ne vous pouvez plus de raconter votre sortie d’hier à votre ami(e)? Et bien, le cours n’est pas l’endroit pour le faire. Pour éviter tout dérangement pour la bonne marche du cours, essayez de laisser « téléphones intelligents » et tablettes électroniques (iPad) dans vos sacs pour la bonne marche du séminaire. La raison : que vous le vouliez ou non, il y a plus de chance que vous soyez intéressés par la navigation sur Internet ou la prise de courriels pendant le cours si vous avez votre ordinateur et cela risque de déranger vos collègues et le bon fonctionnement du séminaire. L’ordinateur est permis dans la mesure où il sert pour la prise de notes. Autrement, vous êtes chaleureusement et cordialement invités à rester et à pratiquer la prise de note « à l’ancienne », à la main, comme le faisaient les « dinosaures »… (moi quand j’étudiais!). étudiants et il est à noter que certains éléments de celles-ci pourront se retrouver dans les examens et Modalités d’évaluation évaluations sans être explicitement abordés en classe Les examens et évaluations des travaux seront basés par le professeur. Dans ce contexte, assister à la totalité sur les présentations effectuées en classe par le des cours est fondamental à la bonne réussite des professeur ainsi que sur les lectures obligatoires. La étudiantEs. lecture de ces textes est de la responsabilité des 3 Sauf exception, ni les présentations « PowerPoint » ni les note de cours ne seront remis aux étudiants. Il est donc de l’entière responsabilité des étudiants de prendre en note les éléments présentés par le professeur et de faire les lectures obligatoires. En cas d’absence des étudiants à un cours, la responsabilité leur incombe d’obtenir par leur propre moyen ces informations (notamment en communiquant avec unE collègue). cours. Notez qu’étant donné que la majeure partie de la production scientifique en Relations internationales est en anglais, ce cours exige une très bonne connaissance de l'anglais en ce qui a trait aux lectures hebdomadaires. Ce cours comportera sept modalités d’évaluation. L’omission d’une seule de ces modalités d’évaluation par les étudiants entraînera automatiquement un échec au cours. Les différentes lectures pour chacun des cours seront accessibles aux étudiants via le site wordpress du Format Essai critique (op-ed) et présentation orale Plan de travail Analyse critique de film Présence Participation+intervention en ligne hebdomadaire Travail final Examen final Pondération 10% pour l’essai 5% pour la présentation 10% 10% 10% 10% 15% 30% Date La remise de l’essai critique et la présentation orale a lieu lors de la séance prédéterminée (dates de présentation à être attribuées au 1er cours) 14 octobre au plus tard 18 novembre 2015 En continu En continu Au plus tard à midi le 2 décembre 2015 (avant le dernier cours donc) Période d’examen, au plus tard à midi le 15 décembre 2015 1 – Participation + intervention hebdomadaire sur le blogue wordpress (10 %) À chaque semaine, chaque étudiant devra soumettre un commentaire sur le blogue wordpress (avant dimanche à 20h). Ce commentaire, d’une longueur idéale de 150 à 300 mots, portera sur une ou des questions que je vous soumettrai par rapport à des enjeux ou des lectures. Vous devrez également toujours aussi soumettre, dans votre commentaire, 2 questions portant sur la matière et/ou les lectures qui pourraient être reprises pour animer la discussion en séminaire. L’évaluation de la participation est globale : elle comprend autant vos présentations, interventions et votre participation active aux discussions hebdomadaires. Je ne saurais insister davantage sur l’importance de participer : être physiquement présent sans participer à la discussion vous voudra un 0/10. 2-Présence (10%) • • La présence au séminaire est cruciale pour son succès. Vous devez me rencontrer avant de réintégrer le séminaire si vous avez plus de deux • absences au séminaire – hormis un cas majeur de maladie justifiée avec la documentation règlementaire, il va sans dire. Également, à moins d’un préavis justifié, quitter à la pause vous voudra la perte d’un demi-point de présence. L’évaluation de la présence est pondérée (ou pénalisée) de la façon suivante, afin de bien représenter l’importance accordée d’être au séminaire : 1 absence 2 absences 3 absences* 4 absences et plus -2 -4,5 -8 -10 Vous comprendrez que le but n’est pas de jouer à la police, mais selon mon expérience et les règles de l’Université, il doit être indiqué quelles sont les pénalités pour les absences et on doit retrouver une trace des présences et des absences (en cas de révision de note). 3 – Essai critique (op-ed) (10 %) + Présentation (5%) 4 Cet essai critique rédigé sous la forme d’un éditorial de journal devra traiter d’un enjeu de sécurité et comprendre de 800 à 1200 mots maximum. Cet essai critique doit être remis au cours où se tient la présentation orale (les dates de présentation doivent être attribuées au 1er cours). comprendre, contester et rendre compte de leurs compréhensions et significations. En outre, il faut en arriver à mettre en exergue les relations centrales entre les discours véhiculés dans les films et l’action politique que les représentations de la sécurité/insécurité et les imaginaires géopolitiques recèlent. 5 - Plan de travail (10 %) 4- Analyse critique de film (10%) Pour l’essentiel, cela consistera en une analyse géopolitique populaire des représentations d’un enjeu de sécurité dans un film de fiction. L’exercice comprendra un minimum de 1500 mots et un maximum de 2000 mots. Dans cet exercice d’analyse géopolitique populaire, il s’agit d’interroger les diverses représentations de l’enjeu sécuritaire en question. Cet exercice se veut plus créatif et vise à fournir une perspective critique sur un/des enjeu/x sécuritaires en Relations internationales (RI) et à interroger certains des mythes et idées-forces (la souveraineté, l’inévitabilité de la guerre, l’anarchie, les identités, etc.). Votre analyse devrait répondre aux questions suivantes : • Comment ce film cadre-t-il les questions de sécurité/insécurité ? • Comment sont représentés les enjeux sécuritaires et identitaires dans ce film ? • Est-ce que le film vous convainc de la vérité apparente de l’enjeu sécuritaire ou du mythe de RI qui y est représenté ? • Quel est l’objectif de discuter un film ou ce film d’un point de vue critique pour réfléchir aux liens entre sécurité et politique ? Est-ce que la culture populaire nous permet de nous questionner sur les questions de sécurité/insécurité ? Pourquoi est-ce le cas ou pourquoi n’est-ce pas le cas ? Les étudiants devront remettre en version papier un plan de travail de leur travail de session pour le 14 octobre. Ce travail de session doit correspondre à une analyse critique d’un enjeu touchant à la sécurité et/ou la guerre en relations internationales. L’objectif développé dans ce travail doit s’orienter autour d’une démonstration de la complexité d’un enjeu ou d’une approche de sécurité par rapport à ses différents acteurs, facteurs d’importance, relations de pouvoir, implications, conséquences, signifiants, etc. Les étudiants sont vivement encouragés à prendre contact avec le professeur afin de faire valider le choix de leur sujet de travail, et ce, le plus tôt possible durant la session. La question de recherche générale devant guider le travail de session (mais ce n’est pas votre question de recherche) est la suivante : Comment cet enjeu politique s’inscrit en termes sécuritaires et quel rôle y ont joué les facteurs politiques ? Ce plan de travail doit inclure, en plus de la page de présentation et de la bibliographie standard, la question de recherche, la problématique (max. 500 mots avec une hypothèse), les titres et sous-titres des différentes sections, incluant une description de chacune de ces sections et sous-sections (2-3 phrases maximum) résumant ce qui y sera abordé, ainsi qu’une bibliographie commentée de 10 références scientifiques. Chaque référence doit inclure un résumé de l’article/livre de 250 mots maximum, la ou les thèses de l’auteur ainsi que ses principaux arguments. Les références choisies doivent être directement pertinentes pour la question de recherche et la problématique du travail. Le plan de travail corrigé et commenté sera remis dans un délai de 10 jours ouvrables aux étudiants et devra être impérativement remis au professeur avec le travail final. Il est inévitable que votre analyse critique devra comporter une portion résumant le film (un synopsis des films), mais cela ne devrait pas être la majeure partie de votre analyse. Vous pouvez rendre compte des des logiques spécifiques politiques, idéologiques et culturelles liées à la production de ce film. Il faut être en mesure d’observer les relations de pouvoir, les subjectivités et les considérations politiques sousjacentes à toute représentation et en arriver à négocier, Plan de travail Page de présentation 1% Question de recherche 2% Problématique 2% Titres et sous-titres des différentes sections 2% (Arguments défendus et justifications, brèves descriptions des différentes sections) Bibliographie commentée de 10 références scientifiques (250 mots chacune) 3% 5 6 - Travail final (15 %) Élaboration du travail final à partir du plan de travail commenté par le professeur. Les étudiants devront impérativement remettre leur plan de travail commenté avec la version finale de leur travail de session. Le travail final doit compter entre 3500 et 5000 mots MAX (un 10-12 pages). À remettre au plus tard le mercredi 9 décembre 2015 à midi, donc avant le dernier cours, en version papier. Travail de session Problématique (comprenant une hypothèse) et question de recherche 2% Revue de la littérature 4% Arguments et justifications 5% (Développement des sections et sous-sections) Conclusion 2% (En quoi ce travail correspond à une problématisation critique d’un enjeu de sécurité) Bibliographie 2% (20 références scientifiques minimum devant être citées dans le texte) + remise du Plan de travail corrigé par le professeur 7 - Examen final (30 %) Examen final sous la forme d’un examen-maison comportant 3 questions longues valant chacune 10 points. Cet examen devra être remis durant la période d’examen et au plus tard le 15 décembre 2015 à midi. L’examen couvrira l’ensemble des lectures obligatoires et présentations en classe. Il s’agira d’un examen de compréhension de l’ensemble des éléments abordés durant le cours. *** Politique concernant la présence en classe, la qualité de la langue et les retards dans la remise des travaux La présence en classe est nécessaire pour bien réussir le cours. Les travaux doivent être dactylographiés et présentés selon les normes en vigueur à l’Université d’Ottawa. Tout manquement entrainera une pénalité. Les examens et travaux peuvent être remis dans la langue de choix (français/anglais) des étudiants. Vous serez jugés sur la qualité de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les fautes d’orthographes, de syntaxe, de ponctuation, d’impropriété des termes, etc. Jusqu’à 10 % de la note des travaux et examens pourront être soustraits pour des questions d’orthographe et de grammaire. Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison sérieuse acceptée par le professeur. Les retards non autorisés seront pénalisés. Le règlement universitaire prévoit que l'absence à un examen ou à un test ou la remise tardive des travaux pour cause de maladie doit être justifiée au professeur par la présentation d'un certificat médical, sinon la personne sera pénalisée. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée s’il ne s’agit pas d’une raison médicale. Les raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas acceptées. En cas de maladies ou malaises, seuls le service de counseling et la clinique du campus (situés au 100, Marie-Curie) peuvent émettre des certificats valides pour justifier un retard ou une absence. Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (les fins de semaine n’étant pas chômées) (1 jour de retard = 5 % de moins, 2 jours de retard = 10 % de moins, 3 jours de retard = 15 % de moins, etc.). Ceci vaut également pour les travaux qui seraient envoyés par courriel et, dans ce cas-ci, l’heure de réception du courriel par le destinataire est garante de l’heure de remise. Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un événement religieux force votre absence lors d’une évaluation. 6 Résumé des cours et échéances Thèmes I – Repenser la sécurité : pour une analyse sociopolitique de la guerre et de la sécurité dans un monde complexe II – Gouverner par la sécurité : la gouvernance sécuritaire des enjeux globaux III - L’économie politique de la sécurité globale : des techniques de guerre pour ici et ailleurs IV - La société de surveillance globale et la gestion des mobilités à l’ère numérique: une nouvelle architecture sécuritaire V - Résistance, visibilité et imagination: contestation des politiques sécuritaires et de la militarisation Date Descriptions des cours 1 9 septembre Introduction au cours et présentation du syllabus 2 16 septembre L’évolution historique et disciplinaire de l’étude de la sécurité et de la guerre: penser politiquement l’insécurité et la guerre comme matrice des relations sociales 3 23 septembre Enjeux théoriques et méthodologiques pour une analyse critique de la sécurité et de la guerre : (nouveaux) lieux, espaces, objets, discours et publics 4 30 septembre La gouvernance transnationale de la sécurité et la gestion du risque: la gouvernementalité globale libérale dans un monde en guerre 5 7 octobre Frontières, migration et citoyenneté : par-delà la protection des réfugiés et des migrants 6 14 octobre Biosécurité, santé et biopolitique: la gestion des risques et le contrôle des populations dans un monde sans frontières ? 7 21 octobre Une écologie politique de la guerre dans l’anthropocène: résilience et gestion du désastre et des risques écologiques 28 octobre Période d’étude. Pas de cours. 8 4 novembre Sécurité, développement et formes hybrides de guerre: du néocolonialisme au néolibéralisme nécropolitique dans la guerre contre la terreur 9 11 novembre 10 18 novembre 11 25 novembre Surveillance, contrôle logistique et biométrique automatisation de la sécurité: des technologies visuelles et des gadgets au service du pouvoir militaire/policier/financier 12 2 décembre Narratifs alternatifs à/de la sécurité et critique de la militarisation dans la vie quotidienne: activisme, médiatisation et culture populaire La domopolitique de la sécurité avec l’homeland security : l’insertion du secteur privé dans les assemblages sécuritaires et la guerre urbaine Numéricité, sécurité algorithmique et big data: bases de données, réseaux et infrastructures critiques Lectures obligatoires *Je me réserve le droit de modifier les lectures – en vous avisant une semaine à l’avance – si je tombe sur un texte plus pertinent. 7 I – REPENSER LA SÉCURITÉ : POUR UNE ANALYSE SOCIOPOLITIQUE DE LA GUERRE ET DE LA SÉCURITÉ DANS UN MONDE COMPLEXE 16 septembre L’évolution historique et disciplinaire de l’étude de la sécurité et de la guerre: penser politiquement l’insécurité et la guerre comme matrice des relations sociales [77 p.] • • • • David Grondin, Anne-Marie D’Aoust et Alex Macleod (2010), « Les études de sécurité », in Théories des Relations internationales : entre contestations et résistance, Alex Macleod et Dan O’Meara (dir.), Montréal: Athéna éditions. [31 p.] Dominique Linhardt et Cédric Moreau de Bellaing (2014), « Ni guerre ni paix : Dislocations de l’ordre politique et décantonnements de la guerre », Politix, vol 26, no. 104(4), p.1–17. [17 p.] Frédéric Gros (2008), « Désastre humanitaire et sécurité humaine. Le troisième âge de la sécurité », Esprit, Mars/avril(3), p. 51-66. [16 p.] Columba Peoples et Nick Vaughn-Williams (2010), « Introduction: Mapping Critical Security Studies, and Travelling Without Maps », in Critical Security Studies: An Introduction, Londres et New York: Routledge, p. 113. [13 p.] 23 septembre Enjeux théoriques et méthodologiques pour une analyse critique de la sécurité et de la guerre : (nouveaux) lieux, espaces, objets, discours et publics [59 p.] • • • • Ayse Ceyhan (1998), « Analyser la sécurité : Dillon, Waever, Williams et les autres », Cultures & Conflits, nos 3132; http://conflits.revues.org/index541.html. [11 p.] Eric Van Rythoven (2015), « Learning to Feel, Learning to Fear? Emotions, Imaginaries, and Limits in the Politics of Securitization », Security Dialogue, [publié en ligne avant publication papier; doi:10.1177/0967010615574766] [13 p.] Christina Rowley (2010), « Popular Culture and the Politics of the Visual », in Gender Matters in Global Politics: A Feminist Introduction to International Relations, Laura J. Shepherd (dir.), Londres et New York, Routledge, p. 309-25. [16 p.] Xavier Guillaume, Rune S. Andersen, Juha A. Vuori (2015), « Paint It Black: Colours and the Social Meaning of the Battlefield », European Journal of International Relations [publié en ligne avant publication papier; DOI: 10.1177/1354066115573336]. [19 p.] Lecture facultative • Claudia Aradau et Jef Huysmans (2014), « Critical Methods in International Relations: The Politics of Techniques, Devices and Acts », European Journal of International Relations, 20(3), p.596–619. [25 p.] II – GOUVERNER PAR LA SÉCURITÉ : LA GOUVERNANCE SÉCURITAIRE DES ENJEUX GLOBAUX 30 septembre La gouvernance transnationale de la sécurité et la gestion du risque : la gouvernementalité globale libérale dans un monde en guerre [74 p.] • Andrew Lakoff et Nathalie Cunnington (2008), « Pour qu’un désastre ne tourne pas à la catastrophe : jusqu’où sommes-nous prêts ? », Esprit, Mars/avril(3), p. 104–9. [15 p.] • Jonas Hagmann et Myriam Dunn Cavelty (2012), « National Risk Registers: Security Scientism and the Propagation of Permanent Insecurity », Security Dialogue, 43(1), p. 79–96. [20 p.] • David Ambrosetti (2009) « “Décide de demeurer saisi de la question” : La mobilisation du Conseil de sécurité de l’ONU face aux crises », Cultures & Conflits, 75, p. 99-122 ; http://conflits.revues.org/17728. [23 p.] • Marc G. Doucet (2015), « Global Assemblages of Security Governance and Contemporary International Intervention », Journal of Intervention and Statebuilding, p.1–20 [publié en ligne avant la version papier; DOI : 10.1080/17502977.2015.1054656]. [16 p.] 7 octobre Frontières, migration et citoyenneté : par-delà la protection des réfugiés et des migrants [66 p.] • Aida A. Hozic (2015) « Letter from America (A Christmas Letter to a Southern Widow) », Critical Studies on Security, 3(1), p. 107–11. [5 p.] 8 • • • • Paolo Cuttita, « La frontérisation de Lampedusa, comment se construit une frontière », L’espace politique, vol. 25, no. 1, 2015, p. 1-16 [13 p.] David Feldman et Jim Cohen (2015), « Au-delà du spectacle de la frontière : lutte des classes transnationale et épuisement du régime de migration issu de l’ALENA», Politique américaine, 25(1), p. 73–89. [16 p.] Tugba Basaran (2015), « The Saved and the Drowned: Governing Indifference in the Name of Security », Security Dialogue, 46(3), p. 205-20. [16 p.] Alexandria J. Innes (2014), « Performing Security Absent the State: Encounters with a Failed Asylum Seeker in the UK », Security Dialogue, 45(6), p. 565–81. [16 p.] 14 octobre Biosécurité, santé et biopolitique: la gestion des risques et le contrôle des populations dans un monde sans frontières ? [71 p.] • Ayse Ceyhan, « Les technologies européennes de contrôle de l’immigration: vers une gestion électronique des personnes à risque », Réseaux, vol. 1, no. 159, 2010, p. 131-150. [19 p.] • Frédéric Keck (2012), « Nourrir les virus », Réseaux, 171(1), p. 19–25. [6 p.] • Denise M. Horn, « Locating Security in the Womb: US Foreign Policy, Population Control and International Family Planning Programs », International Feminist Journal of Politics, vol. 15, no. 2, 2013, p. 195-212. [18 p.] • Gabriel Blouin-Genest, « Risques sanitaires et crises politiques au Canada: la pandémie de H1N1, les politiques de santé publique au Canada et la gouvernance globale de la santé », Études internationales, vol. 44, no. 2, 2013, p. 197-225. [28 p.] III - L’ÉCONOMIE POLITIQUE DE LA SÉCURITÉ GLOBALE : DES TECHNIQUES DE GUERRE POUR ICI ET AILLEURS 21 octobre Une écologie politique de la guerre dans l’anthropocène: résilience et gestion du désastre et des risques écologiques [71 p.] • Jeremy Walker et Melinda Cooper (2011), « Genealogies of Resilience: From Systems Ecology to the Political Economy of Crisis Adaptation », Security Dialogue, 42(2), pp.143–60. [17 p.] • Estienne Rodary, « Crises et résistants: les écologiques politiques en Afrique », Écologie et politique, vol. 2, no. 42, 2011, p. 19-32. [22 p.] • • • Jérôme Gleizes, «De 1992 à 2012, les sommets de la terre à Rio ou l’extension de la marchandisation du monde », Mouvements, vol. 2, no. 70, 2012, p. 99-106. [7 p.] Alison Howell (2015), « Resilience, War, and Austerity: The Ethics of Military Human Enhancement and the Politics of Data », Security Dialogue, 46(1), p. 15–31. [16 p.] Simon Dalby (2015), « International Security in the Anthropocene », e-IR, (23 février) http://www.eir.info/2015/02/23/international-security-in-the-anthropocene/. [9 p.] 28 octobre Période d’étude. Pas de cours. 4 novembre Sécurité et formes hybrides de guerre: du néocolonialisme au néolibéralisme nécropolitique dans la guerre contre la terreur [70 p.] • David Grondin et Sylvain Munger (2013), « Dangereusement drones: l’Af-Pak comme architecture d’un régime gouvernemental optique biopolitique », Politique et Sociétés, vol. 32, no 3, 2013, p. 103-134. [28 p.] Laurent Gayer,, « Karachi: violences et globalisation dans une ville-monde », Raisons politiques, vol. 3, no. 15, 2004, p. 37-51. [15 p.] • Christophe Wasinski (2013), « Le monde est notre théâtre d’opération : interventions militaires et régime technostratégique depuis la fin de la guerre froide », Questions de recherche, no. 43, p. 1–27. [27 p.] Lecture facultative • Priya Dixit (2015), « Let the Dead Speak! Mobility, Visibility and (In)security in Qatar », Critical Studies on Security, 3(1), p. 112–17. [5 p.] • 9 IV - LA SOCIÉTÉ DE SURVEILLANCE GLOBALE ET LA GESTION DES MOBILITÉS À L’ÈRE NUMÉRIQUE: UNE NOUVELLE ARCHITECTURE SÉCURITAIRE 11 novembre Les frontières globales de l’homeland security : l’insertion du secteur privé dans les assemblages sécuritaires et la guerre urbaine [50 p.] • Olivier Palluault (2011), « La dynamique contemporaine de sécurité et le renouveau de la défense civile américaine sous l’administration Clinton », Cultures & Conflits, n° 84 (hiver), p. 103-129. [16 p.] • Cyril Magnon-Pujo (2013), « Des mercenaires aux compagnies de sécurité privée : Construction et pratiques de légitimation de la violence privée commerciale dans le système international », Déviance et Société, 37(4), p. 487–23. [19 p.] • Massimiliano Mulone (2012), « La marchandisation de la sécurité : facteur de responsabilisation des individus ou des entreprises ? », Déviance et Société, 36(3), p. 325–39. [15 p.] Lectures facultatives • Kevin Walby et Randy K. Lippert (2015), « The Difference Homeland Security Makes: Comparing Municipal Corporate Security in Canada and the United States », Security Dialogue, 46(3), p. 238–255. [17 p.] • Dominique Boullier et Stéphane Chevrier (2014), « Les forces de l’ordre, expertes des climats urbains », Criminologie, 46(2), p. 131–48. [17 p.] 18 novembre Numéricité, sécurité algorithmique et big data: bases de données, réseaux et infrastructures critiques [57 p.] • Jean-Pierre Galland (2010), « Critique de la notion d’infrastructure critique ». Flux, no 81 (3) p. 6–18. [12 p.] • Viktor Mayer-Schönberger (2014), « La révolution Big Data », Politique étrangère, Hiver (4), p. 69–81. [12 p.] • Patrice Flichy (2013), « Rendre visible l'information », Réseaux, nos 178-179 (2), p. 55-89. [35 p.] Lecture facultative • Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (2013), « Gouvernementalité algorithmique et perspectives d’émancipation », Réseaux, 177, 1, p. 163-196. [33 p.] 25 novembre Surveillance, contrôle logistique et biométrique automatisation de la sécurité: des technologies visuelles et des gadgets au service du pouvoir militaire/policier/financier [53 p.] • Benjamin J. Muller (2010), « Suspect(ing) Biometrics: Identity, Security and National ID Cards », in Security, Risk and the Biometric State: Governing Borders and Bodies, Londres: Routledge, p. 40-53. [14 p.] • Cécile Doutriaux, « Droit et piraterie virtuelle: les hacktivistes face à la loi », Sécurité globale, vol. 2, no. 24, 2013, p. 69-80. [11 p.] • Anthony Amicelle (2014), « Les professionnels de la surveillance financière. Le malentendu comme condition de possibilité », Criminologie, 46(2), p. 195–26. [30 p.] Lectures facultatives • Tim Stevens (2015), « Security and Surveillance in Virtual Worlds: Who Is Watching the Warlocks and Why? », International Political Sociology, 9(3), p. 230–247. [18 p.] • Thomas Bausardo (2014), « Quel passé pour Prism et Snowden ? », Vacarme, 66(1), p. 142–57. [15 p.] V - RÉSISTANCE, VISIBILITÉ ET IMAGINATION: CONTESTATION DES POLITIQUES SÉCURITAIRES ET DE LA MILITARISATION 2 décembre Narratifs alternatifs à/de la sécurité et critique de la militarisation dans la vie quotidienne: activisme, médiatisation et culture populaire [65 p.] • Lara Montesinos Coleman (2015), « Ethnography, Commitment, and Critique: Departing from Activist Scholarship », International Political Sociology, 9(3), p. 263–280. [18 p.] • Nicole Sunday Grove (2015), « The Cartographic Ambiguities of HarassMap: Crowdmapping Security and Sexual Violence in Egypt », Security Dialogue, 46(4), p.345–64. [17 p.] • Roger Mac Ginty (2014), « Everyday Peace: Bottom-up and Local Agency in Conflict-Affected Societies », Security Dialogue, 45(6), p. 548–564. [14 p.] 10 Pierre-Marie Terral, « Éco-pirates: Paul Watson et l’organisation Sea Shepherd, trois décennies d’activisme en mer », Tracés: revue de sciences humaines, no. 1, 2014, p. 113-128. [16 p.] Lectures facultatives • Richard Jackson (2015), « Terrorism, Taboo, and Discursive Resistance: The Agonistic Potential of the Terrorism Novel », International Studies Review, 17(3), p. 396-413. [18 p.] • Tyler Wall (2011), « Engaging Empire at Home and in the Field: The Politics of Home-Front Ethnography in States of Emergency », Cultural Dynamics, vol. 23, no. 2, p. 127-41. [14 p.] • Monographies-clés pour le cours Barry Buzan et Lene Hansen, The Evolution of International Security Studies, Cambridge: Cambridge University Press, 2009. Chris Hables Gray, Peace, War, and Computers, New York et Londres: Routledge, 2005. Chris Hables Hayes, Postmodern War: The New Politics of Conflict, New York: Guildford Press, 1997. Christopher Coker, Ethics and War in the 21st Century, New York : Routledge, 2008. Christopher Coker, The Future of War: The Re-Enchantment of War in the Twenty-First Century, Malden MA : Blackwell, 2004. Christopher Coker, The Warrior Ethos: Military Culture and the War on Terror, New York : Routledge, 2007. Christopher Coker, Waging War Without Warriors: The Changing Culture of Military Conflict, Boulder: Lynne Rienner, 2002. Christopher Coker, War in the Age of Risk, Londres et New York: Routledge, 2009. Cynthia Weber, Imagining America at War: Morality, Politics, and Film, Londres et New York: Routledge, 2006. David Campbell, Writing Security: US Foreign Policy and the Politics of Identity, Minneapolis: University of Minnesota Press, éd. rév., 1998. Derek Gregory et Allan Pred (dir.), Violent Geographies: Fear, Terror, and Political Violence, Londres et New York: Routledge, 2007. Derek Gregory, The Colonial Present: Afghanistan, Palestine, Iraq, Malden: Blackwell, 2004. Emily O. Gilbert et Deborah Cowen (dir.), War, Territory, Citizenship, Londres et New York: Routledge, 2007. J. Peter Burgess (dir.), The Routledge Handbook of New Security Studies, Londres et New York: Routledge, 2009. James Der Derian, Critical Practices in International Theory: Selected Essays, New York : Routledge, 2009. James Der Derian, Virtuous War: Mapping the Military-Industrial Media-Entertainment Network, 2e éd., New York : Routledge, 2009 [2001]. K.M. Fierke, Critical Approaches to International Security, Cambridge: Polity, 2007. Lene Hansen, Security as Practice: Discourse Analysis and the Bosnian War, London: Routledge, 2006. Louise Amoore et Marieke de Goede (dir.), Risk and the War on Terror, New York et Londres: Routledge, 2008. Mark Neocleous, Critique of Security, Montréal et Kingston: McGill-Queen’s University Press, 2008. Michael Hardt et Antonio Negri, Multitude: War and Democracy in the Age of Empire, New York : Penguin Books, 2004. Mikkel Vedby Rasmussen, Risk Society at War: Terror, Technology and Strategy in the Twenty-First Century, Cambridge: CUP, 2006. Torin Monahan (dir.), Surveillance and Security: Technological Politics and Power in Everyday Life, New York et Londres: Routledge. Manuels / ouvrages de référence Alan Collins, Contemporary Security Studies, 2e éd., Oxford: Oxford University Press, 2010. John Baylis, et al., Strategy in the Contemporary World, 2e é., Oxford: Oxford University Press, 2010. Kalevi J. Holsti, The State, War, and the State of War, Cambridge: Cambridge University Press, 1996. John Keegan, A History of Warfare, Londres: Pimlico, 1993. Michael Sheehan, International Security: An Analytical Survey, Boulder, CO: Lynne Rienner, 2005. 11 Des ressources pour vous Attention à la fraude scolaire ! Centre de mentorat de la Faculté http://www.sciencessociales.uottawa.ca/mentor/fra/ Le centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales a comme objectif de prêter main-forte tant au point de vue scolaire que personnel aux étudiantes et étudiants de tous les programmes d'études de la Faculté, peu importe où ils en sont dans leurs programmes d'études. La fraude scolaire et le plagiat sont évidemment inacceptables et hautement condamnables. Aujourd’hui, notamment en raison du développement d’Internet, une plus grande documentation est disponible et il est plus facile de pouvoir plagier, mais ça l’est aussi pour trouver les cas de plagiat! Pour éviter le plagiat, cherchez à formuler vos idées dans vos mots et faites part de vos réflexions. Cela vous sera plus facile si vous employez les mots d’autrui uniquement comme appui à votre argumentation. Si vous employez les mots, les idées ou les conclusions d’un auteur, ou encore le cheminement d’une réflexion d’un auteur ou la structure logique de son argumentation, vous devez obligatoirement utiliser des guillemets et donner les références de la source en parenthèses ou en notes infrapaginales. Autrement, vous commettez un acte de plagiat. Le plagiat est vraiment l’équivalent d’un vol. Plusieurs étudiants se sont fait expulser de l’Université dans le passé. Sachez que la menace d’expulsion, bien que construite, est bien réelle! De plus, pour le professeur et pour vos collègues étudiant-e-s, c’est une action frustrante et irrespectueuse, voire franchement insultante. Je me ferai un devoir de porter tout cas de plagiat ou fraude scolaire aux autorités compétentes de la Faculté des sciences sociales. Les étudiant-e-s pris-es en faute sont dès lors averti-e-s qu’ils/elles n’auront droit à aucune sympathie ou clémence de ma part. Les raisons pour rencontrer un mentor sont diverses : échanger avec d’autres étudiants, avoir plus d'informations sur les programmes et services offerts à l'Université d'Ottawa, ou tout simplement améliorer ses méthodes d'étude (gestion du temps, prise de notes, préparation aux examens, etc.). Le centre de mentorat est un lieu d'échanges sur les méthodes d'études et la vie à l'université. Et les mentors sont des étudiantes et étudiants d'expérience, formés pour répondre adéquatement à vos questions. Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaire http://www.sass.uottawa.ca/redaction/ Au Cartu, vous apprendrez à comprendre et corriger vos erreurs et à bien rédiger de façon autonome. En travaillant avec nos conseillers en rédaction, vous pourrez acquérir les compétences dont vous avez besoin pour : • maîtriser la langue écrite de votre choix • améliorer votre réflexion critique • développer vos habiletés d’argumentation • connaître tout ce qu’il faut savoir sur la rédaction universitaire Service des carrières - http://www.sass.uottawa.ca/carrieres/ Le Service des carrières vous offre une variété de services ainsi qu'un programme de développement de carrière qui vous permet de reconnaître et de mettre en valeur les compétences dont vous aurez besoin pour votre transition sur le marché du travail. Service de counseling http://www.sass.uottawa.ca/personnel/ Le Service de counseling et de développement personnel peut vous rendre service de plusieurs façons. Nous offrons les types de counseling suivants : • counseling personnel • counseling de carrière • counseling en méthodes d'étude Service d'accès - http://www.sass.uottawa.ca/acces/ L'Université d'Ottawa a toujours tenté de répondre aux besoins des étudiants ayant un handicap ou un trouble d'apprentissage. Dès 1985, elle mettait en place des soutiens conçus pour aider ces étudiants à réaliser leur plein potentiel tout au long de leurs études universitaires. Un grand choix de services et de ressources leur est offert avec expertise, professionnalisme et confidentialité. Centre de ressources pour étudiants http://www.viecommunautaire.uottawa.ca/fr/ressources.php Les centres de ressources pour étudiants ont comme objectifs de répondre à une foule de besoins variés. Consultez la liste des centres. La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui peut fausser l’évaluation scolaire (c’est-à-dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n’est pas tolérée par l’Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères. Voici quelques exemples de fraude scolaire : • Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit; • Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées; • Remettre un travail dont vous n’êtes pas, en tout ou en partie, l’auteur; • Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même travail dans plus d’un cours. Ces dernières années, le perfectionnement d’Internet a fortement facilité la découverte des cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos professeures et professeurs permettent, à l’aide de quelques mots seulement, de retracer sur le Web l’origine exacte d’un texte. Pour plus d’information sur la fraude et les moyens de l’éviter, vous pouvez consulter la page web de la faculté offrant des conseils pour vos études et la rédaction de travaux universitaires à cette adresse : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/prem_cycle_conseils.asp. Vous pouvez également consulter la page web de la faculté recensant les documents d’information sur l’intégrité et le plagiat dans les travaux universitaires à cette adresse : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/ethique.asp. La personne qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire ou qui en a été complice sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions pouvant être imposées : • recevoir la note « F » pour le travail ou le cours en cause; • l’ajout d’une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme d’études ; • la suspension ou l’expulsion de la Faculté. Au cours de la dernière session, la majorité des personnes coupables de fraude ont eu « F » dans le cours concerné et devront obtenir de trois à douze crédits supplémentaires dans leur programme d’études. Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante : http://www.uottawa.ca/academic/info/newsletter/fraud_f.html 12