Politique et sécurité POL 4524 A Professeur David

Transcription

Politique et sécurité POL 4524 A Professeur David
Faculté des sciences sociales | Faculty of Social Sciences
Politique et sécurité
POL 4524 A
Professeur David Grondin
Automne 2015
SYLLABUS
Horaire: Mercredi, 14:30-17:30
Pièce: SWT 125 / 1 rue Stewart, pièce 125
Heures de bureau: mercredi 13h15-14h15
(sur rendez-vous)
Bureau: FSS 6078
Courriel: [email protected]
Toute question envoyée par courriel devrait
recevoir une réponse dans un délai de deux jours
ouvrables ou au prochain cours s’il a lieu dans les
48 heures suivant la réception du courriel. Notez
que le professeur se réserve le droit ne pas
répondre à un courriel si le niveau de langage n’est
pas adéquat. Aucune réponse ne sera donnée pour
des questions dont les réponses ont été données
en classe ou qui se trouvent dans le syllabus.
Descriptif officiel
Introduction à l’analyse des stratégies, tactiques, institutions, théories, et pratiques de la sécurité internationale.
Analyse de la sécurité humaine, environnementale, économique et militaire. Étude de certaines thématiques tel
que : insécurité, guerre, surveillance, frontières, technologies, environnement, terreur, militarisation. (INT)
Nous sommes donc en guerre les uns contre les autres;
un front de bataille traverse la société toute entière,
continûment et en permanence, et c’est ce front de
bataille qui place chacun de nous dans un camp ou
dans un autre. Il n’y a pas de sujet neutre. On est
forcément l’adversaire de quelqu’un.
- Michel Foucault
Description du cours
Le concept de sécurité, et ses multiples liaisons avec
la politique, est aujourd’hui transversal au monde
dans lequel nous vivons. Il ne se passe pas une
journée sans que la sécurité, peu importe sa
signification, soit abordée dans les médias, par les
pouvoirs
publics,
par
les
autorités
gouvernementales, au sein des systèmes juridiques,
de l’ONU, des ONG, etc. N’étant désormais plus
limitée aux questions de guerre ou de violence
politique, bien que celles-ci demeures centrales, la
sécurité a envahi une pléthore de domaines et a
favorisé la multiplication de « politiques sécuritaires »
plus ou moins cohérentes entre elles. L’immigration,
Security […] was always intended as a way of
defending common ways of life. It was an
inherently cultural practice that was always
about more than just the deployment of
weapons systems.
- Bradley Klein
la santé, l’économie, la technologie, l’environnement,
l’énergie, les frontières, l’humanitaire, le genre, la
mémoire, l’international, etc. sont aujourd’hui autant
de champs sociaux et de sphères qui sont largement
marqués et affectés par la sécurité. Cette
multiplication des usages et références à la sécurité
a, depuis les trente dernières années, entraîné la
nécessité de (re)définir ce qui l’entrave et ce qui la
menace, c’est-à-dire ce qui crée de l’insécurité,
structurant de la sorte le couple conceptuel
sécurité/insécurité. Les références à sécurité
s’accompagnent donc toujours d’un processus par
lequel sont définies et catégorisées les menaces et
mesurés les risques.
La « diffusion » de la sécurité aux différents
domaines sociaux, et en particulier aux enjeux des
relations internationales et de la politique mondiale,
pose donc le défi de l’identification des différents
modes de catégorisation des enjeux comme relevant
de la sécurité ou comme y posant une menace. Ce
processus multifactoriel rend nécessaire une analyse
attentive et critique de la place qu’y tient la sécurité,
autant aux niveaux théorique et conceptuel que
pratique. La sécurité fait ainsi intervenir une multitude
d’acteurs et de facteurs d’analyse qu’il convient de
distinguer et de problématiser afin de ne pas
reproduire la confusion qui règne lorsque sont
abordés les enjeux sécuritaires. Réfléchir aux liens
entre politique et sécurité requiert donc précisément
de porter une attention particulière à la complexité
des enjeux de sécurité et à la manière dont ils ont été
qualifiés, ou non, de la sorte.
Cela nous force également à « dé-disciplinariser » la
sécurité telle qu’elle a été étudiée en Relations
internationales et à s’ouvrir à la transdisciplinarité
pour engager la réflexion avec efforts faits hors des
Relations internationales et des études de sécurité.
Le cours emprunte autant aux géographes politiques
qu’aux sociologues, aux historiens qu’aux
politologues et aux criminologues, sans oublier les
approches qui sont associées aux études culturelles
(cultural studies), médiatiques (film studies et media
studies) et pluridisciplinaires comme les surveillance
studies. Ancré dans les études critiques de sécurité,
lesquelles sont fortement inspirées par la sociologie
politique de l’international, ce cours met de l’avant
un mode de raisonnement reliant la théorie à la
pratique afin de comprendre les implications
d’adopter une perspective théorique plutôt qu’une
autre pour élucider un phénomène ou décortiquer un
enjeu sécuritaire.
L’objectif général de ce cours est donc de
problématiser cette relation sécurité/insécurité dans
le contexte élargi des Relations internationales et du
développement des efforts critiques pour repenser
l’analyse de la guerre et de la sécurité (ce qui a été
appelé les « études critiques de sécurité » et d’autres
initiatives récentes). Dans ce cours, nous
chercherons à comprendre des enjeux sécuritaires
Approche pédagogique
Ce cours, élaboré sur un format mixte d’exposés
magistraux et de discussion en séminaire, repose sur la
prémisse que la salle de classe n’est pas seulement un
lieu où vous allez apprendre des choses sur le monde,
la politique mondiale et les Relations internationales: il
s’agit aussi d’un lieu où vous apprenez comment entrer
en relation avec le monde qui vous entoure.
d’actualité par l’intermédiaire de l’analyse de
différentes approches. Nous nous interrogerons en
outre sur comment l’espace politique structure cette
relation entre sécurité et insécurité et quelles en sont
les
conséquences
sociales,
humaines,
économiques, institutionnelles, etc.
Ce cours adopte ainsi une perspective critique pour
penser les enjeux de sécurité et problématiser ce qui
est tenu pour acquis et ce qui a atteint un statut
d’évidence, ou à l’inverse, ce qui peine à être
reconnu de la sorte. Nous positionnons donc notre
analyse à partir des approches critiques des
Relations internationales et des travaux sur la
sécurité et la guerre pour adopter un regard novateur
sur la façon dont la sécurité est utilisée et employée
pour caractériser, ou non, certains enjeux et
certaines approches. L’objectif est de susciter le
débat et la réflexion sur la manière dont, d’un côté,
la sécurité a été amenée à qualifier un nombre
toujours plus grandissant d’enjeux des relations
internationales, et de l’autre, à problématiser
comment plusieurs enjeux ou perspectives affectant
la sécurité ne sont pas reconnus comme tels.
Les questions de base que nous allons aborder
durant ce cours sont, entre autres :
•
•
•
•
•
•
•
Comment est-il possible de porter un
regard critique sur le lien entre politique et
sécurité ?
Que signifie la sécurité dans le contexte des
relations internationales ?
Comment naissent et meurent les enjeux de
sécurité ?
Pourquoi certains enjeux sont qualifiés de
sécuritaires alors que d’autres ne le sont
pas ?
Qui qualifie les enjeux de « sécuritaires » et
de quelle manière ?
La sécurité provoque-t-elle de la résistance
et de la contestation ?
Comment étudier la guerre ? Comment
rendre compte de sa transformation ?
Comment faire une étude critique de la
guerre et des réalités entourant la chose
militaire ?
D’une certaine façon, vous devez comprendre que ceci
est votre cours. Et que si apprendre n’est pas toujours
facile (malheureusement !), cela demande aussi que
vous y mettiez du vôtre, car apprendre n’est pas
l’équivalent d’un événement sportif auquel vous
assistez en tant que spectateurs passifs. Cette
approche présuppose que votre apprentissage est le
résultat de la dynamique d’échanges et de collaboration
qui s’établira entre nous tous, plutôt que votre réception
2
passive du matériel que je vous propose et auquel je
vous confronte. Mon rôle consiste donc autant à vous
transmettre des connaissances concernant les théories
des Relations internationale (RI) et les études critiques
de sécurité qu’à créer un espace où: 1) vous vous
sentirez à l’aise pour poser des questions sur la matière
couverte; et 2) vous serez amenéEs à être réflexifs et
réflexives par rapport au monde qui vous entoure et à
sortir de votre zone de confort.
Par conséquent, un des objectifs de ce cours est que
vous ressortiez transforméEs de cette dynamique et
qu’une fois le cours terminé, vous pensiez un peu
différemment votre rapport au monde et à la politique
mondiale. Pour ce faire, nous allons donc essayer de
favoriser les échanges en séminaire et de vous laisser
prendre la direction des échanges en séminaire.
La dynamique pédagogique que je vous propose
implique cependant un nombre d’engagements
mutuels.
Comme étudiantE, vous pouvez vous attendre à ce
que :
- J’arrive au cours préparé et à l’heure;
- Je sois disponible et à votre écoute concernant toute
préoccupation ou toute question que vous pourriez
avoir sur la matière abordée en classe (durant les
heures de bureau sur rendez-vous ou par courriel ou
par skype (nom d’usager : grondin.david);
- Je vous remette les travaux et les évaluations corrigés
dans un délai raisonnable;
- Je
vous
respecte
comme
interlocuteurs/interlocutrices intellectuelLes ayant
quelque chose à m’apprendre;
- Je sois présent dans le cadre du cours, physiquement
comme
intellectuellement
(je
considérerai
sérieusement vos questions et points de vue sur le
matériel présenté, je ne prendrai pas d’appels
téléphoniques pendant que j’enseigne ni n’effectuerai
d’autres tâches pendant les activités prévues dans le
cadre du cours !). Cela semble aller de soi, mais vous
seriez surpris parfois!
Comme professeur, en revanche, je m’attends à ce
que
- Vous arriviez au cours préparéEs et à l’heure (vous
devez avoir une copie de toutes lectures assignées
en classe et celles-ci doivent avoir été complétées
AVANT le cours);
- Vous participiez aux discussions en classe;
- Vous me respectiez comme interlocuteur intellectuel
ayant quelque chose à m’apprendre sur la sécurité, la
guerre, la politique mondiale et les Relations
internationales et que vous respectiez vos pairs, qu’ils
soient d’accord avec vous ou non;
- Vous soyez présents physiquement comme
intellectuellement (vous tenterez d’évaluer les mérites
et limites de toutes les approches dont nous
discuterons et, étant donné la politique du cours
concernant les ordinateurs et téléphones, vous ne
prendrai pas d’appels téléphoniques dans le cadre du
cours ni n’effectuerez d’autres tâches dans le cadre
du cours).
Votre participation sera sollicitée tout au long du coursséminaire, où je peux directement solliciter votre
participation individuelle sous forme de questions en
lien avec le matériel à l’étude.
Malgré les inévitables divergences de vues sur les
diverses approches couvertes dans le cours, le respect
des expériences et contributions des autres
participantEs est crucial. Quoique des débats sur les
mérites de chaque position soient encouragés, aucune
attaque personnelle ne sera permise pour
discréditer une position adoptée par unE étudiantE
avec qui vous pourriez être en désaccord.
Politique en vigueur concernant les ordinateurs, tablettes iPad et téléphones intelligents: Vous avez le goût de
texter, de prendre un peu de temps pour mettre à jour votre profil Facebook et vous ne vous pouvez plus de raconter
votre sortie d’hier à votre ami(e)? Et bien, le cours n’est pas l’endroit pour le faire. Pour éviter tout dérangement pour
la bonne marche du cours, essayez de laisser « téléphones intelligents » et tablettes électroniques (iPad) dans vos sacs
pour la bonne marche du séminaire. La raison : que vous le vouliez ou non, il y a plus de chance que vous soyez
intéressés par la navigation sur Internet ou la prise de courriels pendant le cours si vous avez votre ordinateur et cela
risque de déranger vos collègues et le bon fonctionnement du séminaire. L’ordinateur est permis dans la mesure où il
sert pour la prise de notes. Autrement, vous êtes chaleureusement et cordialement invités à rester et à pratiquer la prise
de note « à l’ancienne », à la main, comme le faisaient les « dinosaures »… (moi quand j’étudiais!).
étudiants et il est à noter que certains éléments de
celles-ci
pourront se retrouver dans les examens et
Modalités d’évaluation
évaluations
sans être explicitement abordés en classe
Les examens et évaluations des travaux seront basés
par
le
professeur.
Dans ce contexte, assister à la totalité
sur les présentations effectuées en classe par le
des
cours
est
fondamental
à la bonne réussite des
professeur ainsi que sur les lectures obligatoires. La
étudiantEs.
lecture de ces textes est de la responsabilité des
3
Sauf exception, ni les présentations « PowerPoint » ni
les note de cours ne seront remis aux étudiants. Il est
donc de l’entière responsabilité des étudiants de
prendre en note les éléments présentés par le
professeur et de faire les lectures obligatoires. En cas
d’absence des étudiants à un cours, la responsabilité
leur incombe d’obtenir par leur propre moyen ces
informations (notamment en communiquant avec unE
collègue).
cours. Notez qu’étant donné que la majeure partie de la
production scientifique en Relations internationales est
en anglais, ce cours exige une très bonne connaissance
de l'anglais en ce qui a trait aux lectures
hebdomadaires.
Ce cours comportera sept modalités d’évaluation.
L’omission d’une seule de ces modalités
d’évaluation
par
les
étudiants
entraînera
automatiquement un échec au cours.
Les différentes lectures pour chacun des cours seront
accessibles aux étudiants via le site wordpress du
Format
Essai critique (op-ed) et présentation
orale
Plan de travail
Analyse critique de film
Présence
Participation+intervention en ligne
hebdomadaire
Travail final
Examen final
Pondération
10% pour
l’essai
5% pour la
présentation
10%
10%
10%
10%
15%
30%
Date
La remise de l’essai critique et la présentation
orale a lieu lors de la séance prédéterminée
(dates de présentation à être attribuées au 1er
cours)
14 octobre au plus tard
18 novembre 2015
En continu
En continu
Au plus tard à midi le 2 décembre 2015 (avant
le dernier cours donc)
Période d’examen, au plus tard à midi le 15
décembre 2015
1 – Participation + intervention hebdomadaire sur le
blogue wordpress (10 %)
À chaque semaine, chaque étudiant devra soumettre un
commentaire sur le blogue wordpress (avant dimanche
à 20h). Ce commentaire, d’une longueur idéale de
150 à 300 mots, portera sur une ou des questions que
je vous soumettrai par rapport à des enjeux ou des
lectures. Vous devrez également toujours aussi
soumettre, dans votre commentaire, 2 questions
portant sur la matière et/ou les lectures qui
pourraient être reprises pour animer la discussion
en séminaire. L’évaluation de la participation est
globale : elle comprend autant vos présentations,
interventions et votre participation active aux
discussions hebdomadaires. Je ne saurais insister
davantage sur l’importance de participer : être
physiquement présent sans participer à la discussion
vous voudra un 0/10.
2-Présence (10%)
•
•
La présence au séminaire est cruciale pour son
succès.
Vous devez me rencontrer avant de réintégrer
le séminaire si vous avez plus de deux
•
absences au séminaire – hormis un cas majeur
de maladie justifiée avec la documentation
règlementaire, il va sans dire. Également, à
moins d’un préavis justifié, quitter à la pause
vous voudra la perte d’un demi-point de
présence.
L’évaluation de la présence est pondérée (ou
pénalisée) de la façon suivante, afin de bien
représenter l’importance accordée d’être au
séminaire :
1 absence
2 absences
3 absences*
4 absences et plus
-2
-4,5
-8
-10
Vous comprendrez que le but n’est pas de jouer à la
police, mais selon mon expérience et les règles de
l’Université, il doit être indiqué quelles sont les pénalités
pour les absences et on doit retrouver une trace des
présences et des absences (en cas de révision de note).
3 – Essai critique (op-ed) (10 %) + Présentation (5%)
4
Cet essai critique rédigé sous la forme d’un éditorial de
journal devra traiter d’un enjeu de sécurité et
comprendre de 800 à 1200 mots maximum. Cet essai
critique doit être remis au cours où se tient la
présentation orale (les dates de présentation doivent
être attribuées au 1er cours).
comprendre, contester et rendre compte de leurs
compréhensions et significations. En outre, il faut en
arriver à mettre en exergue les relations centrales entre
les discours véhiculés dans les films et l’action politique
que les représentations de la sécurité/insécurité et les
imaginaires géopolitiques recèlent.
5 - Plan de travail (10 %)
4- Analyse critique de film (10%)
Pour l’essentiel, cela consistera en une analyse
géopolitique populaire des représentations d’un enjeu
de sécurité dans un film de fiction. L’exercice
comprendra un minimum de 1500 mots et un maximum
de 2000 mots. Dans cet exercice d’analyse géopolitique
populaire, il s’agit d’interroger les diverses
représentations de l’enjeu sécuritaire en question. Cet
exercice se veut plus créatif et vise à fournir une
perspective critique sur un/des enjeu/x sécuritaires en
Relations internationales (RI) et à interroger certains des
mythes et idées-forces (la souveraineté, l’inévitabilité de
la guerre, l’anarchie, les identités, etc.). Votre analyse
devrait répondre aux questions suivantes :
• Comment ce film cadre-t-il les questions de
sécurité/insécurité ?
• Comment sont représentés les enjeux sécuritaires et
identitaires dans ce film ?
• Est-ce que le film vous convainc de la vérité apparente
de l’enjeu sécuritaire ou du mythe de RI qui y est
représenté ?
• Quel est l’objectif de discuter un film ou ce film d’un
point de vue critique pour réfléchir aux liens entre
sécurité et politique ? Est-ce que la culture populaire
nous permet de nous questionner sur les questions de
sécurité/insécurité ? Pourquoi est-ce le cas ou
pourquoi n’est-ce pas le cas ?
Les étudiants devront remettre en version papier un
plan de travail de leur travail de session pour le 14
octobre. Ce travail de session doit correspondre à une
analyse critique d’un enjeu touchant à la sécurité et/ou
la guerre en relations internationales. L’objectif
développé dans ce travail doit s’orienter autour d’une
démonstration de la complexité d’un enjeu ou d’une
approche de sécurité par rapport à ses différents
acteurs, facteurs d’importance, relations de pouvoir,
implications, conséquences, signifiants, etc. Les
étudiants sont vivement encouragés à prendre contact
avec le professeur afin de faire valider le choix de leur
sujet de travail, et ce, le plus tôt possible durant la
session.
La question de recherche générale devant guider le
travail de session (mais ce n’est pas votre question de
recherche) est la suivante : Comment cet enjeu
politique s’inscrit en termes sécuritaires et quel rôle y
ont joué les facteurs politiques ?
Ce plan de travail doit inclure, en plus de la page de
présentation et de la bibliographie standard, la question
de recherche, la problématique (max. 500 mots avec
une hypothèse), les titres et sous-titres des différentes
sections, incluant une description de chacune de ces
sections et sous-sections (2-3 phrases maximum)
résumant ce qui y sera abordé, ainsi qu’une
bibliographie
commentée
de
10
références
scientifiques. Chaque référence doit inclure un résumé
de l’article/livre de 250 mots maximum, la ou les thèses
de l’auteur ainsi que ses principaux arguments. Les
références choisies doivent être directement
pertinentes pour la question de recherche et la
problématique du travail. Le plan de travail corrigé et
commenté sera remis dans un délai de 10 jours
ouvrables aux étudiants et devra être impérativement
remis au professeur avec le travail final.
Il est inévitable que votre analyse critique devra
comporter une portion résumant le film (un synopsis
des films), mais cela ne devrait pas être la majeure
partie de votre analyse. Vous pouvez rendre compte
des des logiques spécifiques politiques, idéologiques et
culturelles liées à la production de ce film. Il faut être en
mesure d’observer les relations de pouvoir, les
subjectivités et les considérations politiques sousjacentes à toute représentation et en arriver à négocier,
Plan de travail
Page de présentation
1%
Question de recherche
2%
Problématique
2%
Titres et sous-titres des différentes sections
2%
(Arguments défendus et justifications, brèves descriptions des différentes sections)
Bibliographie commentée de 10 références scientifiques (250 mots chacune)
3%
5
6 - Travail final (15 %)
Élaboration du travail final à partir du plan de travail commenté par le professeur. Les étudiants devront
impérativement remettre leur plan de travail commenté avec la version finale de leur travail de session. Le travail final
doit compter entre 3500 et 5000 mots MAX (un 10-12 pages). À remettre au plus tard le mercredi 9 décembre 2015
à midi, donc avant le dernier cours, en version papier.
Travail de session
Problématique (comprenant une hypothèse) et question de recherche
2%
Revue de la littérature
4%
Arguments et justifications
5%
(Développement des sections et sous-sections)
Conclusion
2%
(En quoi ce travail correspond à une problématisation critique d’un enjeu de sécurité)
Bibliographie
2%
(20 références scientifiques minimum devant être citées dans le texte)
+ remise du Plan de travail corrigé par le professeur
7 - Examen final (30 %)
Examen final sous la forme d’un examen-maison comportant 3 questions longues valant chacune 10 points. Cet
examen devra être remis durant la période d’examen et au plus tard le 15 décembre 2015 à midi. L’examen couvrira
l’ensemble des lectures obligatoires et présentations en classe. Il s’agira d’un examen de compréhension de l’ensemble
des éléments abordés durant le cours.
***
Politique concernant la présence en classe, la qualité de la langue et les retards dans la remise des travaux
La présence en classe est nécessaire pour bien réussir le cours.
Les travaux doivent être dactylographiés et présentés selon les normes en vigueur à l’Université d’Ottawa. Tout manquement
entrainera une pénalité.
Les examens et travaux peuvent être remis dans la langue de choix (français/anglais) des étudiants. Vous serez jugés sur la qualité
de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les fautes d’orthographes, de syntaxe, de ponctuation, d’impropriété
des termes, etc. Jusqu’à 10 % de la note des travaux et examens pourront être soustraits pour des questions d’orthographe et de
grammaire.
Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison sérieuse acceptée par le professeur. Les
retards non autorisés seront pénalisés. Le règlement universitaire prévoit que l'absence à un examen ou à un test ou la remise tardive
des travaux pour cause de maladie doit être justifiée au professeur par la présentation d'un certificat médical, sinon la personne sera
pénalisée. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée s’il ne s’agit pas d’une raison médicale. Les
raisons telles que les voyages, le travail et les erreurs commises dans la lecture de l’horaire des examens ne sont habituellement pas
acceptées.
En cas de maladies ou malaises, seuls le service de counseling et la clinique du campus (situés au 100, Marie-Curie) peuvent émettre
des certificats valides pour justifier un retard ou une absence.
Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (les fins de semaine n’étant pas chômées) (1 jour de retard = 5 % de moins, 2
jours de retard = 10 % de moins, 3 jours de retard = 15 % de moins, etc.). Ceci vaut également pour les travaux qui seraient envoyés
par courriel et, dans ce cas-ci, l’heure de réception du courriel par le destinataire est garante de l’heure de remise.
Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un événement religieux force votre
absence lors d’une évaluation.
6
Résumé des cours et échéances
Thèmes
I – Repenser la sécurité : pour une
analyse sociopolitique de la guerre
et de la sécurité dans un monde
complexe
II – Gouverner par la sécurité : la
gouvernance sécuritaire des enjeux
globaux
III - L’économie politique de la
sécurité globale : des techniques de
guerre pour ici et ailleurs
IV - La société de surveillance
globale et la gestion des mobilités à
l’ère numérique: une nouvelle
architecture sécuritaire
V - Résistance, visibilité et
imagination: contestation des
politiques sécuritaires et de la
militarisation
Date
Descriptions des cours
1
9 septembre
Introduction au cours et présentation du syllabus
2
16 septembre
L’évolution historique et disciplinaire de l’étude de la
sécurité et de la guerre: penser politiquement
l’insécurité et la guerre comme matrice des relations
sociales
3
23 septembre
Enjeux théoriques et méthodologiques pour une
analyse critique de la sécurité et de la guerre :
(nouveaux) lieux, espaces, objets, discours et publics
4
30 septembre
La gouvernance transnationale de la sécurité et la
gestion du risque: la gouvernementalité globale
libérale dans un monde en guerre
5
7 octobre
Frontières, migration et citoyenneté : par-delà la
protection des réfugiés et des migrants
6
14 octobre
Biosécurité, santé et biopolitique: la gestion des
risques et le contrôle des populations dans un monde
sans frontières ?
7
21 octobre
Une écologie politique de la guerre dans
l’anthropocène: résilience et gestion du désastre et
des risques écologiques
28 octobre
Période d’étude. Pas de cours.
8
4 novembre
Sécurité, développement et formes hybrides de
guerre: du néocolonialisme au néolibéralisme
nécropolitique dans la guerre contre la terreur
9
11 novembre
10
18 novembre
11
25 novembre
Surveillance, contrôle logistique et biométrique
automatisation de la sécurité: des technologies
visuelles et des gadgets au service du pouvoir
militaire/policier/financier
12
2 décembre
Narratifs alternatifs à/de la sécurité et critique de la
militarisation dans la vie quotidienne: activisme,
médiatisation et culture populaire
La domopolitique de la sécurité avec l’homeland
security : l’insertion du secteur privé dans les
assemblages sécuritaires et la guerre urbaine
Numéricité, sécurité algorithmique et big data: bases
de données, réseaux et infrastructures critiques
Lectures obligatoires
*Je me réserve le droit de modifier les lectures – en vous avisant une semaine à l’avance – si je tombe sur un texte plus
pertinent.
7
I – REPENSER LA SÉCURITÉ : POUR UNE ANALYSE SOCIOPOLITIQUE DE LA GUERRE ET DE LA SÉCURITÉ
DANS UN MONDE COMPLEXE
16 septembre
L’évolution historique et disciplinaire de l’étude de la sécurité et de la guerre: penser politiquement l’insécurité
et la guerre comme matrice des relations sociales [77 p.]
•
•
•
•
David Grondin, Anne-Marie D’Aoust et Alex Macleod (2010), « Les études de sécurité », in Théories des
Relations internationales : entre contestations et résistance, Alex Macleod et Dan O’Meara (dir.), Montréal:
Athéna éditions. [31 p.]
Dominique Linhardt et Cédric Moreau de Bellaing (2014), « Ni guerre ni paix : Dislocations de l’ordre politique
et décantonnements de la guerre », Politix, vol 26, no. 104(4), p.1–17. [17 p.]
Frédéric Gros (2008), « Désastre humanitaire et sécurité humaine. Le troisième âge de la sécurité », Esprit,
Mars/avril(3), p. 51-66. [16 p.]
Columba Peoples et Nick Vaughn-Williams (2010), « Introduction: Mapping Critical Security Studies, and
Travelling Without Maps », in Critical Security Studies: An Introduction, Londres et New York: Routledge, p. 113. [13 p.]
23 septembre
Enjeux théoriques et méthodologiques pour une analyse critique de la sécurité et de la guerre : (nouveaux) lieux,
espaces, objets, discours et publics [59 p.]
•
•
•
•
Ayse Ceyhan (1998), « Analyser la sécurité : Dillon, Waever, Williams et les autres », Cultures & Conflits, nos 3132; http://conflits.revues.org/index541.html. [11 p.]
Eric Van Rythoven (2015), « Learning to Feel, Learning to Fear? Emotions, Imaginaries, and Limits in the Politics
of
Securitization »,
Security
Dialogue,
[publié
en
ligne
avant
publication
papier;
doi:10.1177/0967010615574766] [13 p.]
Christina Rowley (2010), « Popular Culture and the Politics of the Visual », in Gender Matters in Global Politics:
A Feminist Introduction to International Relations, Laura J. Shepherd (dir.), Londres et New York, Routledge, p.
309-25. [16 p.]
Xavier Guillaume, Rune S. Andersen, Juha A. Vuori (2015), « Paint It Black: Colours and the Social Meaning of
the Battlefield », European Journal of International Relations [publié en ligne avant publication papier; DOI:
10.1177/1354066115573336]. [19 p.]
Lecture facultative
• Claudia Aradau et Jef Huysmans (2014), « Critical Methods in International Relations: The Politics of
Techniques, Devices and Acts », European Journal of International Relations, 20(3), p.596–619. [25 p.]
II – GOUVERNER PAR LA SÉCURITÉ : LA GOUVERNANCE SÉCURITAIRE DES ENJEUX GLOBAUX
30 septembre
La gouvernance transnationale de la sécurité et la gestion du risque : la gouvernementalité globale libérale dans
un monde en guerre [74 p.]
• Andrew Lakoff et Nathalie Cunnington (2008), « Pour qu’un désastre ne tourne pas à la catastrophe : jusqu’où
sommes-nous prêts ? », Esprit, Mars/avril(3), p. 104–9. [15 p.]
• Jonas Hagmann et Myriam Dunn Cavelty (2012), « National Risk Registers: Security Scientism and the
Propagation of Permanent Insecurity », Security Dialogue, 43(1), p. 79–96. [20 p.]
• David Ambrosetti (2009) « “Décide de demeurer saisi de la question” : La mobilisation du Conseil de sécurité
de l’ONU face aux crises », Cultures & Conflits, 75, p. 99-122 ; http://conflits.revues.org/17728. [23 p.]
• Marc G. Doucet (2015), « Global Assemblages of Security Governance and Contemporary International
Intervention », Journal of Intervention and Statebuilding, p.1–20 [publié en ligne avant la version papier; DOI :
10.1080/17502977.2015.1054656]. [16 p.]
7 octobre
Frontières, migration et citoyenneté : par-delà la protection des réfugiés et des migrants [66 p.]
• Aida A. Hozic (2015) « Letter from America (A Christmas Letter to a Southern Widow) », Critical Studies on
Security, 3(1), p. 107–11. [5 p.]
8
•
•
•
•
Paolo Cuttita, « La frontérisation de Lampedusa, comment se construit une frontière », L’espace politique, vol.
25, no. 1, 2015, p. 1-16 [13 p.]
David Feldman et Jim Cohen (2015), « Au-delà du spectacle de la frontière : lutte des classes transnationale et
épuisement du régime de migration issu de l’ALENA», Politique américaine, 25(1), p. 73–89. [16 p.]
Tugba Basaran (2015), « The Saved and the Drowned: Governing Indifference in the Name of Security »,
Security Dialogue, 46(3), p. 205-20. [16 p.]
Alexandria J. Innes (2014), « Performing Security Absent the State: Encounters with a Failed Asylum Seeker in
the UK », Security Dialogue, 45(6), p. 565–81. [16 p.]
14 octobre
Biosécurité, santé et biopolitique: la gestion des risques et le contrôle des populations dans un monde sans
frontières ? [71 p.]
• Ayse Ceyhan, « Les technologies européennes de contrôle de l’immigration: vers une gestion électronique des
personnes à risque », Réseaux, vol. 1, no. 159, 2010, p. 131-150. [19 p.]
• Frédéric Keck (2012), « Nourrir les virus », Réseaux, 171(1), p. 19–25. [6 p.]
• Denise M. Horn, « Locating Security in the Womb: US Foreign Policy, Population Control and International
Family Planning Programs », International Feminist Journal of Politics, vol. 15, no. 2, 2013, p. 195-212. [18 p.]
• Gabriel Blouin-Genest, « Risques sanitaires et crises politiques au Canada: la pandémie de H1N1, les politiques
de santé publique au Canada et la gouvernance globale de la santé », Études internationales, vol. 44, no. 2,
2013, p. 197-225. [28 p.]
III - L’ÉCONOMIE POLITIQUE DE LA SÉCURITÉ GLOBALE : DES TECHNIQUES DE GUERRE POUR ICI ET
AILLEURS
21 octobre
Une écologie politique de la guerre dans l’anthropocène: résilience et gestion du désastre et des risques
écologiques [71 p.]
• Jeremy Walker et Melinda Cooper (2011), « Genealogies of Resilience: From Systems Ecology to the Political
Economy of Crisis Adaptation », Security Dialogue, 42(2), pp.143–60. [17 p.]
• Estienne Rodary, « Crises et résistants: les écologiques politiques en Afrique », Écologie et politique, vol. 2, no.
42, 2011, p. 19-32. [22 p.]
•
•
•
Jérôme Gleizes, «De 1992 à 2012, les sommets de la terre à Rio ou l’extension de la marchandisation du
monde », Mouvements, vol. 2, no. 70, 2012, p. 99-106. [7 p.]
Alison Howell (2015), « Resilience, War, and Austerity: The Ethics of Military Human Enhancement and the
Politics of Data », Security Dialogue, 46(1), p. 15–31. [16 p.]
Simon Dalby (2015), « International Security in the Anthropocene », e-IR, (23 février) http://www.eir.info/2015/02/23/international-security-in-the-anthropocene/. [9 p.]
28 octobre
Période d’étude. Pas de cours.
4 novembre
Sécurité et formes hybrides de guerre: du néocolonialisme au néolibéralisme nécropolitique dans la guerre
contre la terreur [70 p.]
• David Grondin et Sylvain Munger (2013), « Dangereusement drones: l’Af-Pak comme architecture d’un régime
gouvernemental optique biopolitique », Politique et Sociétés, vol. 32, no 3, 2013, p. 103-134. [28 p.]
Laurent Gayer,, « Karachi: violences et globalisation dans une ville-monde », Raisons politiques, vol. 3, no. 15,
2004, p. 37-51. [15 p.]
• Christophe Wasinski (2013), « Le monde est notre théâtre d’opération : interventions militaires et régime
technostratégique depuis la fin de la guerre froide », Questions de recherche, no. 43, p. 1–27. [27 p.]
Lecture facultative
• Priya Dixit (2015), « Let the Dead Speak! Mobility, Visibility and (In)security in Qatar », Critical Studies on
Security, 3(1), p. 112–17. [5 p.]
•
9
IV - LA SOCIÉTÉ DE SURVEILLANCE GLOBALE ET LA GESTION DES MOBILITÉS À L’ÈRE NUMÉRIQUE: UNE
NOUVELLE ARCHITECTURE SÉCURITAIRE
11 novembre
Les frontières globales de l’homeland security : l’insertion du secteur privé dans les assemblages sécuritaires
et la guerre urbaine [50 p.]
• Olivier Palluault (2011), « La dynamique contemporaine de sécurité et le renouveau de la défense civile
américaine sous l’administration Clinton », Cultures & Conflits, n° 84 (hiver), p. 103-129. [16 p.]
• Cyril Magnon-Pujo (2013), « Des mercenaires aux compagnies de sécurité privée : Construction et pratiques
de légitimation de la violence privée commerciale dans le système international », Déviance et Société, 37(4),
p. 487–23. [19 p.]
• Massimiliano Mulone (2012), « La marchandisation de la sécurité : facteur de responsabilisation des individus
ou des entreprises ? », Déviance et Société, 36(3), p. 325–39. [15 p.]
Lectures facultatives
• Kevin Walby et Randy K. Lippert (2015), « The Difference Homeland Security Makes: Comparing Municipal
Corporate Security in Canada and the United States », Security Dialogue, 46(3), p. 238–255. [17 p.]
•
Dominique Boullier et Stéphane Chevrier (2014), « Les forces de l’ordre, expertes des climats urbains »,
Criminologie, 46(2), p. 131–48. [17 p.]
18 novembre
Numéricité, sécurité algorithmique et big data: bases de données, réseaux et infrastructures critiques [57 p.]
• Jean-Pierre Galland (2010), « Critique de la notion d’infrastructure critique ». Flux, no 81 (3) p. 6–18. [12 p.]
• Viktor Mayer-Schönberger (2014), « La révolution Big Data », Politique étrangère, Hiver (4), p. 69–81. [12 p.]
• Patrice Flichy (2013), « Rendre visible l'information », Réseaux, nos 178-179 (2), p. 55-89. [35 p.]
Lecture facultative
• Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (2013), « Gouvernementalité algorithmique et perspectives
d’émancipation », Réseaux, 177, 1, p. 163-196. [33 p.]
25 novembre
Surveillance, contrôle logistique et biométrique automatisation de la sécurité: des technologies visuelles et des
gadgets au service du pouvoir militaire/policier/financier [53 p.]
• Benjamin J. Muller (2010), « Suspect(ing) Biometrics: Identity, Security and National ID Cards », in Security, Risk
and the Biometric State: Governing Borders and Bodies, Londres: Routledge, p. 40-53. [14 p.]
• Cécile Doutriaux, « Droit et piraterie virtuelle: les hacktivistes face à la loi », Sécurité globale, vol. 2, no. 24,
2013, p. 69-80. [11 p.]
• Anthony Amicelle (2014), « Les professionnels de la surveillance financière. Le malentendu comme condition
de possibilité », Criminologie, 46(2), p. 195–26. [30 p.]
Lectures facultatives
• Tim Stevens (2015), « Security and Surveillance in Virtual Worlds: Who Is Watching the Warlocks and Why? »,
International Political Sociology, 9(3), p. 230–247. [18 p.]
• Thomas Bausardo (2014), « Quel passé pour Prism et Snowden ? », Vacarme, 66(1), p. 142–57. [15 p.]
V - RÉSISTANCE, VISIBILITÉ ET IMAGINATION: CONTESTATION DES POLITIQUES SÉCURITAIRES ET DE LA
MILITARISATION
2 décembre
Narratifs alternatifs à/de la sécurité et critique de la militarisation dans la vie quotidienne: activisme,
médiatisation et culture populaire [65 p.]
• Lara Montesinos Coleman (2015), « Ethnography, Commitment, and Critique: Departing from Activist
Scholarship », International Political Sociology, 9(3), p. 263–280. [18 p.]
• Nicole Sunday Grove (2015), « The Cartographic Ambiguities of HarassMap: Crowdmapping Security and
Sexual Violence in Egypt », Security Dialogue, 46(4), p.345–64. [17 p.]
• Roger Mac Ginty (2014), « Everyday Peace: Bottom-up and Local Agency in Conflict-Affected
Societies », Security Dialogue, 45(6), p. 548–564. [14 p.]
10
Pierre-Marie Terral, « Éco-pirates: Paul Watson et l’organisation Sea Shepherd, trois décennies d’activisme en
mer », Tracés: revue de sciences humaines, no. 1, 2014, p. 113-128. [16 p.]
Lectures facultatives
• Richard Jackson (2015), « Terrorism, Taboo, and Discursive Resistance: The Agonistic Potential of the
Terrorism Novel », International Studies Review, 17(3), p. 396-413. [18 p.]
• Tyler Wall (2011), « Engaging Empire at Home and in the Field: The Politics of Home-Front Ethnography in
States of Emergency », Cultural Dynamics, vol. 23, no. 2, p. 127-41. [14 p.]
•
Monographies-clés pour le cours
Barry Buzan et Lene Hansen, The Evolution of International Security Studies, Cambridge: Cambridge University Press, 2009.
Chris Hables Gray, Peace, War, and Computers, New York et Londres: Routledge, 2005.
Chris Hables Hayes, Postmodern War: The New Politics of Conflict, New York: Guildford Press, 1997.
Christopher Coker, Ethics and War in the 21st Century, New York : Routledge, 2008.
Christopher Coker, The Future of War: The Re-Enchantment of War in the Twenty-First Century, Malden MA : Blackwell, 2004.
Christopher Coker, The Warrior Ethos: Military Culture and the War on Terror, New York : Routledge, 2007.
Christopher Coker, Waging War Without Warriors: The Changing Culture of Military Conflict, Boulder: Lynne Rienner, 2002.
Christopher Coker, War in the Age of Risk, Londres et New York: Routledge, 2009.
Cynthia Weber, Imagining America at War: Morality, Politics, and Film, Londres et New York: Routledge, 2006.
David Campbell, Writing Security: US Foreign Policy and the Politics of Identity, Minneapolis: University of Minnesota Press, éd. rév., 1998.
Derek Gregory et Allan Pred (dir.), Violent Geographies: Fear, Terror, and Political Violence, Londres et New York: Routledge, 2007.
Derek Gregory, The Colonial Present: Afghanistan, Palestine, Iraq, Malden: Blackwell, 2004.
Emily O. Gilbert et Deborah Cowen (dir.), War, Territory, Citizenship, Londres et New York: Routledge, 2007.
J. Peter Burgess (dir.), The Routledge Handbook of New Security Studies, Londres et New York: Routledge, 2009.
James Der Derian, Critical Practices in International Theory: Selected Essays, New York : Routledge, 2009.
James Der Derian, Virtuous War: Mapping the Military-Industrial Media-Entertainment Network, 2e éd., New York : Routledge, 2009 [2001].
K.M. Fierke, Critical Approaches to International Security, Cambridge: Polity, 2007.
Lene Hansen, Security as Practice: Discourse Analysis and the Bosnian War, London: Routledge, 2006.
Louise Amoore et Marieke de Goede (dir.), Risk and the War on Terror, New York et Londres: Routledge, 2008.
Mark Neocleous, Critique of Security, Montréal et Kingston: McGill-Queen’s University Press, 2008.
Michael Hardt et Antonio Negri, Multitude: War and Democracy in the Age of Empire, New York : Penguin Books, 2004.
Mikkel Vedby Rasmussen, Risk Society at War: Terror, Technology and Strategy in the Twenty-First Century, Cambridge: CUP, 2006.
Torin Monahan (dir.), Surveillance and Security: Technological Politics and Power in Everyday Life, New York et Londres: Routledge.
Manuels / ouvrages de référence
Alan Collins, Contemporary Security Studies, 2e éd., Oxford: Oxford University Press, 2010.
John Baylis, et al., Strategy in the Contemporary World, 2e é., Oxford: Oxford University Press, 2010.
Kalevi J. Holsti, The State, War, and the State of War, Cambridge: Cambridge University Press, 1996.
John Keegan, A History of Warfare, Londres: Pimlico, 1993.
Michael Sheehan, International Security: An Analytical Survey, Boulder, CO: Lynne Rienner, 2005.
11
Des ressources pour vous
Attention à la fraude scolaire !
Centre de mentorat de la Faculté http://www.sciencessociales.uottawa.ca/mentor/fra/
Le centre de mentorat de la Faculté des sciences sociales a
comme objectif de prêter main-forte tant au point de vue
scolaire que personnel aux étudiantes et étudiants de tous les
programmes d'études de la Faculté, peu importe où ils en sont
dans leurs programmes d'études.
La fraude scolaire et le plagiat sont évidemment inacceptables et hautement
condamnables. Aujourd’hui, notamment en raison du développement
d’Internet, une plus grande documentation est disponible et il est plus facile de
pouvoir plagier, mais ça l’est aussi pour trouver les cas de plagiat! Pour éviter
le plagiat, cherchez à formuler vos idées dans vos mots et faites part de vos
réflexions. Cela vous sera plus facile si vous employez les mots d’autrui
uniquement comme appui à votre argumentation. Si vous employez les mots,
les idées ou les conclusions d’un auteur, ou encore le cheminement d’une
réflexion d’un auteur ou la structure logique de son argumentation, vous devez
obligatoirement utiliser des guillemets et donner les références de la source en
parenthèses ou en notes infrapaginales. Autrement, vous commettez un acte de
plagiat. Le plagiat est vraiment l’équivalent d’un vol. Plusieurs étudiants se sont
fait expulser de l’Université dans le passé. Sachez que la menace d’expulsion,
bien que construite, est bien réelle! De plus, pour le professeur et pour vos
collègues étudiant-e-s, c’est une action frustrante et irrespectueuse, voire
franchement insultante. Je me ferai un devoir de porter tout cas de plagiat ou
fraude scolaire aux autorités compétentes de la Faculté des sciences sociales.
Les étudiant-e-s pris-es en faute sont dès lors averti-e-s qu’ils/elles n’auront
droit à aucune sympathie ou clémence de ma part.
Les raisons pour rencontrer un mentor sont diverses : échanger
avec d’autres étudiants, avoir plus d'informations sur les
programmes et services offerts à l'Université d'Ottawa, ou tout
simplement améliorer ses méthodes d'étude (gestion du temps,
prise de notes, préparation aux examens, etc.).
Le centre de mentorat est un lieu d'échanges sur les méthodes
d'études et la vie à l'université. Et les mentors sont des
étudiantes et étudiants d'expérience, formés pour répondre
adéquatement à vos questions.
Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaire http://www.sass.uottawa.ca/redaction/
Au Cartu, vous apprendrez à comprendre et corriger vos
erreurs et à bien rédiger de façon autonome. En travaillant
avec nos conseillers en rédaction, vous pourrez acquérir les
compétences dont vous avez besoin pour :
• maîtriser la langue écrite de votre choix
• améliorer votre réflexion critique
• développer vos habiletés d’argumentation
• connaître tout ce qu’il faut savoir sur la rédaction
universitaire
Service des carrières - http://www.sass.uottawa.ca/carrieres/
Le Service des carrières vous offre une variété de services ainsi
qu'un programme de développement de carrière qui vous
permet de reconnaître et de mettre en valeur les compétences
dont vous aurez besoin pour votre transition sur le marché du
travail.
Service de counseling http://www.sass.uottawa.ca/personnel/
Le Service de counseling et de développement personnel peut
vous rendre service de plusieurs façons. Nous offrons les types
de counseling suivants :
• counseling personnel
• counseling de carrière
• counseling en méthodes d'étude
Service d'accès - http://www.sass.uottawa.ca/acces/
L'Université d'Ottawa a toujours tenté de répondre aux besoins
des étudiants ayant un handicap ou un trouble d'apprentissage.
Dès 1985, elle mettait en place des soutiens conçus pour aider
ces étudiants à réaliser leur plein potentiel tout au long de leurs
études universitaires. Un grand choix de services et de
ressources leur est offert avec expertise, professionnalisme et
confidentialité.
Centre de ressources pour étudiants http://www.viecommunautaire.uottawa.ca/fr/ressources.php
Les centres de ressources pour étudiants ont comme objectifs
de répondre à une foule de besoins variés. Consultez la liste
des centres.
La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui
peut fausser l’évaluation scolaire (c’est-à-dire les travaux, tests, examens,
etc.). Elle n’est pas tolérée par l’Université. Toute personne trouvée coupable
de fraude est passible de sanctions sévères.
Voici quelques exemples de fraude scolaire :
• Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit;
•
Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées;
•
Remettre un travail dont vous n’êtes pas, en tout ou en partie, l’auteur;
• Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même
travail dans plus d’un cours.
Ces dernières années, le perfectionnement d’Internet a fortement facilité la
découverte des cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos
professeures et professeurs permettent, à l’aide de quelques mots seulement,
de retracer sur le Web l’origine exacte d’un texte.
Pour plus d’information sur la fraude et les moyens de l’éviter, vous pouvez
consulter la page web de la faculté offrant des conseils pour vos études et la
rédaction
de
travaux
universitaires
à
cette
adresse :
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/prem_cycle_conseils.asp.
Vous pouvez également consulter la page web de la faculté recensant les
documents d’information sur l’intégrité et le plagiat dans les travaux
universitaires à cette adresse :
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/ethique.asp.
La personne qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire ou qui
en a été complice sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions
pouvant être imposées :
• recevoir la note « F » pour le travail ou le cours en cause;
• l’ajout d’une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme
d’études ;
• la suspension ou l’expulsion de la Faculté.
Au cours de la dernière session, la majorité des personnes coupables de
fraude ont eu « F » dans le cours concerné et devront obtenir de trois à
douze crédits supplémentaires dans leur programme d’études.
Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante :
http://www.uottawa.ca/academic/info/newsletter/fraud_f.html
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