document PDF - ensemble vocal Zarastro Ecully

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document PDF - ensemble vocal Zarastro Ecully
Synergie musicale :
L'Ensemble vocal Zarastro
d'Écully rassemble aujourd’hui
des talents complémentaires :
musiques et danses qui illustrent
l’histoire musicale de l’Europe
centrale.
Zarastro, sous la direction d’Audrey
Pévrier : fondé en 1997, chœur mixte de 60
choristes, a présenté entre autres le Requiem
de Mozart, un spectacle /concert intitulé "de
Berlioz à Fauré", le Gloria d'Antonio Vivaldi. En 2005, un échange fructueux a permis
de présenter le Requiem de Gabriel Fauré
avec le chœur Cento-Torri d'Ascoli Piceno
en Italie.
La Tourbillante : groupe
folklorique créé en 1989 au sein de
l'Association pour l'Animation de
Marcy l'Étoile, le groupe La
Tourbillante a pour but de faire
découvrir, par la danse, les traditions populaires du folklore français et étranger.
Chacun peut retrouver dans notre groupe un
peu de ses racines. Des échanges ont lieu
avec l'Allemagne du Nord, la Tchéquie, la
Hongrie (Koka à 40km de Budapest).
Compagnie de danse
Hallet Eghayan : créée en
1977 par Michel Hallet Eghayan, co-fondateur de la
Maison de la danse, la Compagnie rayonne
en France et à l'international à travers d'importantes tournées et 48 pièces originales au
répertoire. Elle dispose d'un espace unique,
le théâtre/studio "aux échappées belles", au
cœur du 9ème arrondissement.
Audrey Pévrier :
Elle commence ses études musicales par le violon, le piano et l'harmonie à
l'ENM d'Aulnay-sous-Bois. Puis, parallèlement à des études de musicologie à la
Sorbonne, elle entreprend sa formation de
chef de chœur et de chanteuse au Centre
d'Art Polyphonique, ARIAM Ile-de-France.
Entre 1992 et 1997, elle suit diverses Master
class.
Elle entre au CNSM de Paris en
classe d'Histoire de la Musique et d'Esthétique Musicale. Elle crée, à Paris, avec
Vincent Rouquès, l'Ensemble Vocal Euphrasis composé de 18 jeunes chanteurs ; elle est
également Chef des chœurs, Maître de Chapelle à l'église Saint-Louis des Invalides
(Paris), et de 1994 à1996, l'élève et l'assistante d'Andrea Giorgi pour Don Carlos de
Verdi au Théâtre du Châtelet.
En 1997, elle entre au CNSM de
Lyon dans la classe de Bernard Tétu. Elle
prend la direction de la Chorale Francoallemande de Lyon et du Chœur Zarastro
(Écully).
Parallèlement à la direction, Audrey
Pévrier se produit en soliste et interprète le
répertoire de contralto (Caldara, Haendel,
Bach, Vivaldi). Elle est également très engagée dans la création contemporaine : depuis
2003, elle chante au sein de l'Ensemble Vocal Résonance Contemporaine, dirigé par
Alain Goudard.
un grand merci à tous :
Programme et distribution :
György Ligeti :
né le 28 mai 1923 à Dicsöszenmárton, ville
située aujourd'hui en
Roumanie (Transylvanie).
Il étudia la musique et la
composition à l'académie Franz
Liszt à Budapest. Il hérite de
l'influence de Bartók (« tonalité chromatique »), que
l'on retrouve dans le quintette à vent Six Bagatelles
(1951-1953), mais aussi du folklore hongrois, roumains,
mais aussi arabes, slovaques, turcs.
Il fuit alors la Hongrie suite à la révolution de 1956 et
se rend d'abord à Vienne, puis à Cologne où il rencontra Karlheinz Stockhausen, Pierre Boulez, Luciano
Berio et Mauricio Kagel, avec qui il travailla. Il s'installa à Vienne en 1959 où il obtint la nationalité
autrichienne en 1967. Il enseigna à Darmstadt ainsi
qu'à Hambourg et à Stockholm.
Son œuvre, très diversifiée, comporte un travail important sur la micro-polyphonie, superposition de
nombreuses voix rapprochées, ainsi que sur le rythme.
Bien que pratiquant la musique atonale, il est resté à
distance du dodécaphonisme ou de la musique sérielle.
Béla Bartók :
né le 25 mars 1881 à
Nagyszentmiklós, - † le
26 septembre 1945 à New
York
Béla Bartók entreprend des
études de musique à l'Académie
Royale de Budapest auprès de
Istvan Thoman (piano) et Janos
Koessler (composition). Parallèlement à son activité de
compositeur, il commence à enquêter de manière systématique sur le folklore hongrois avec son ami Zoltan
Kodaly (1905-1906), posant ainsi les fondements de
l'ethnomusicologie. Il y découvre, outre l'échelle pentatonique, des combinaisons polyrythmiques non
symétriques qu'il utilise dans ses premières œuvres pour
piano comme dans les «Six danses bulgares» de Mikrokosmos. Peu avant 1914, il donne de nombreuses
pièces, dont Allegro barbero (1911) pour piano, dont
les rythmes martelés et les contours émaciés, l'équilibre
de l'élément magyar et de la nouvelle grammaire,
marquent l'avènement d'un style neuf. II poursuit sa
lancée avec un opéra, Le Château de Barbe-Bleue
(1914-1917), puis avec le ballet Le Mandarin Merveilleux (1918-1919), où se révèle l'influence du Sacre du
Printemps. Il continue à composer (concertos pour
piano, sonates pour violon et piano, quatuors à cordes...
) tout en poursuivant son travail de recensement des
musiques folkloriques jusqu'à ce que la montée du
nazisme le pousse à s'expatrier aux Etats-Unis, où il
meurt le 26 septembre 1945. (Ars Musica 2000)
Johannes Brahms :
né à Hambourg, le 7 mai
1833 - † à Vienne 3 avril
1897
Son père contrebassiste lui
donne ses premières leçons de
musique, il révèle un talent
précoce, attiré par tous les
instruments de musique, son
principal professeur, Eduard
Marxsen, le forme avec l'espoir
d'en faire un virtuose du piano, lui enseignant l'art de
Bach, Mozart et Beethoven, qui le marqueront à jamais,
mais sans brider les dons créatifs de son élève.
Ses talents de pianiste lui permettent d'honorer des
engagements dès treize ans dans les tavernes de Hambourg. En 1853 Brahms, en tournée avec son ami le
violoniste Eduard Remenyi, c'est la rencontre avec un
autre violoniste, le grand Joseph Joachim qui impressionné par ses compositions va l'introduire chez Franz
Liszt et surtout Robert Schumann et sa femme Clara,
dont il va devenir très proche, l'influence des Schumann
sera déterminante..
De 1857 à 1859, chef des chœurs à la cour princière de
Detmold, il compose deux sérénades pour orchestre et
son premier concerto pour piano.
En 1862, il rejoint Vienne, sa gloire de compositeur
grandit, il y est considéré comme l'héritier de Beethoven. Un requiem allemand lui assure la célébrité.
En 1870, il rencontre le chef d'orchestre Hans von
Bülow qui va faire beaucoup pour la musique de
Brahms.
En 1876, Brahms termine enfin sa première symphonie,
« la dixième de Beethoven » selon Bülow; vont suivre,
avec succès grandissant, ses principales compositions
pour orchestre, trois autres symphonies, le concerto
pour violon, le Concerto No 2 pour piano, jusqu’aux
chefs-d’œuvre de la dernière période avec, magistrales,
les compositions pour la clarinette. (wikipedia)
Ligeti : (1952)
Haj, ifjuság, pour chœur mixte a cappella
Danses hongroises :
La Tourbillante de Marcy-L’étoile
(oh ! Jeunesse)
Bartók : (1935/36)
extraits des 27 chœurs à 2 ou 3 voix.
Van egy gyürüm, karika
(J'ai une bague...)
Ligeti : (1950)
Lakodalmas, pour chœur mixte a cappella
(Danse nuptiale)
Bartók :
Ne menj el ! (ne me quitte pas !) (2 voix)
Štyri slovenské ľudové piesne (1917)
4 chants populaires slovaques :
1. Zadala mamka (Poniky)
(Chanson de noces)
2. Na holi, na holi (Hiadel)
(Chanson de fenaison)
3. Rada pila, rada jedla (Medzibrod)
(manger, boire)
4. Gajdujt'e, gajd'ence (Poniky)
(Air de danse)
Brahms :
Danse Hongroise n°1 en sol mineur
(piano & violon)
Bartók :
Bolyongás (errance solitaire) (3 voix de
femmes)
Senkim a világon (chant de solitude)
(2 voix hommes)
Brahms :
n°7 Kommt dir manchmal in den Sinn
(Te souvient-il parfois, mon doux amour, du
serment que jadis tu m'as fait,)
n°8 Horch, der Wind klagt in den
Zweigen (Ecoute le vent qui fait entendre
sa douce et triste plainte dans les ramures)
Ligeti : (1953)
Inaktelki nóták, pour chœur mixte a
cappella (Chants d'Inaktelke)
Brahms :
Danse hongroise n°5 en fa# mineur
(piano & violon)
un pot amical clôturera
agréablement le spectacle
Zigeunerlieder op.103
(Chants tziganes ; 1887/1888).
n°2 Hochgetürmte Rimaflut (Flots
impétueux de la Rima, que vous êtes troubles !)
n°4 Lieber Gott, du weisst (Mon Dieu,
tu sais combien j'ai souvent regretté)
n°5 Brauner Bursche führt zum Tanze
(Un gaillard aux cheveux noirs conduit à la
danse la belle enfant aux yeux bleus)
improvisations tziganes au violon
Ensemble vocal Zarastro
Groupe folklorique La Tourbillante
Compagnie de danse Hallet Eghayan
Sylvie Dauter + Antoinette Lecampion,
compagnie "le piano ambulant"
Audrey Pévrier : Direction.