baccalauréat général et technologique session 2012

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baccalauréat général et technologique session 2012
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Lycée Jean Michel – 400, rue du Dr Jean Michel – 39000 LONS LE SAUNIER  03 84 35 26 00
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE SESSION 2012
DESCRIPTIF DES LECTURES ET ACTIVITÉS DU COURS DE FRANÇAIS EN PREMIÈRE S 1
ÉPREUVE ANTICIPÉE DE FRANÇAIS
Manuel scolaire utilisé : Littérature 1ère, Des textes aux séquences, par Hélène Sabbah, édition Hatier
La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIème à nos jours.
Problématique générale : la place de l’homme dans le monde lui donne-t-elle des raisons d’inquiétude ou de
confiance en soi ? Questions particulières : la religion et la croyance en un au-delà relativisent-elle cette
confiance ? Comment prendre en compte la question de la guerre ?
Groupement de textes étudiés en lecture analytique :
Montaigne, page 330, Essais, II, XII.
Ronsard, page 326-327, Discours des misères de ce temps, extrait.
Agrippa d’Aubigné, page 328, Les Tragiques, chant VII, Jugement.
Auvray, « Qu’est-ce de l’homme… », polycopié.
Texte étudié en lecture cursive et destiné uniquement à l’entretien :
Chassignet, page 336, « Est-il rien de plus vain […] », in Mépris de la vie et consolation de la mort.
Œuvre intégrale : La Boétie, Le Contr’Un ou Discours de la servitude volontaire. Texte de l’édition Mille
et une nuits, et/ou polycopié.
Problématique : l’analyse politique d’un homme qui réfléchit à la question du pouvoir. Un pamphlet,
forme argumentative qui emploie des armes particulières. Une œuvre caractéristique de l’époque humaniste :
appui sur les réflexions des penseurs antiques, connaissance des exemples majeurs de tyrans, raisonnement
solidement construit. Une œuvre proposant un idéal et visant à persuader de sa possibilité de réalisation.
Travail collectif de présentation du texte, d’addition de notes explicatives, de recherches Internet et de
création d’une sitographie raisonnée, de mise à disposition des explications faites en classe.
Passages étudiés en lecture analytique approfondie :
Pages 19-20, « Il y a trois sortes de tyrans […] qui leur appartient par nature. »
Pages 23-26, « On raconte que Lycurgue […] sans désirer la lumière. »
Pages 38-41, et plus particulièrement « Car à vrai dire, […] deviner ses pensées. »
Page 45 jusqu’à la fin, « Certainement le tyran n’aime […] peine particulière. »
Passages destinés uniquement à l’entretien :
Pages 14-15, « Pauvres gens misérables […] fondre sous son poids et se rompre. »
Pages 17-18, « À vrai dire, il est bien inutile […] Je l’ai dit autrefois en vers. »
Activités diverses effectuées en classe et exploitables lors de l'entretien
Travail collaboratif sur l’œuvre : plans, résumés, annotations sur Le Contr’Un.
Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours.
Œuvre intégrale : Jean-Paul Sartre, Huis clos, édition Folio. Problématique générale : qu’est-ce que le
théâtre représente de nous sur scène ? Nos secrets, et pourquoi ? Quel sens prend le choix de Sartre de faire
avouer des secrets à des personnages condamnés à l’enfer et à la cohabitation obligatoire ? En quoi consiste le
spectacle : voyeurisme ? catharsis ? Huis clos est-il comique ?
Passages étudiés en lecture analytique approfondie :
Scène I, entière.
Scène II, entière.
Scène IV, l’arrivée d’Estelle, pages 27-29.
Scène V : la crise d’Estelle, pages 69-71.
Fin de la scène V, pages 93-95.
Passages lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Début de la scène V : Estelle et sa coquetterie, son refus des mots crus.
Scène V, pages 38-39, le récit d’Estelle, Scène V, page 40, le récit de Garcin, Scène V, page 55, le
récit d’Inès, Scène V, pages 58-61, la “confession” d’Estelle, Scène V, page 53, la première “confession” de Garcin,
Scène V, pages 77-78, la seconde “confession” de Garcin, Scène V, pages 56-58, la “confession” d’Inès :
comparaison des diverses formes de ces confessions, de leur entremêlement, des éclairages qu’ils apportent sur
chaque personnage.
Activités diverses effectuées en classe et exploitables lors de l'entretien
Travail collaboratif de recherche Internet et de création d’une sitographie raisonnée, analyse
d’affiches de spectacle et de leur valeur d’annonce ou de symbole (omniprésence de l’œil qui nous/les regarde, forte
présence d’indices de lutte dans le choix des couleurs et des graphismes)
Groupement de textes : des types théâtraux illustrant des comportements sur des thèmes courants,
l’amour, l’héroïsme, le pouvoir, l’existence et le sens de la vie. Problématique générale : comment des
situations presque semblables peuvent-elles dériver vers des registres opposés, du comique au tragique ou au
bouffon ? Est-ce toujours la représentation de l’être humain ? Est-ce également spectaculaire ? Types
théâtraux examinés : le héros, le bouffon, le cocu, le pervers.
Textes étudiés en lecture analytique approfondie :
Victor Hugo, Ruy Blas, Acte III, scène 4, pages 158-159.
Corneille, Le Cid, Acte I, scène 6, cinq stances choisies, polycopié.
Alfred Jarry, Ubu enchaîné, Acte I, scène 1, polycopié.
Ionesco, Rhinocéros, Acte III, monologue final de Bérenger.
Textes lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Molière, George Dandin, Acte II, scène 8, polycopié.
Molière, Le Misanthrope, Acte IV, scène 3, page 146.
Plaute, Le soldat fanfaron, polycopié.
Corneille, L’illusion comique, polycopié.
Molière, Dom Juan, Acte II, scène 2, extrait polycopié.
Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours
Groupement de textes polycopiés sur la thématique suivante : quel sens prend la mort dans l’écriture
poétique, du Moyen Âge à nos jours ?
Problématique générale : le macabre est-il compatible avec la beauté ? L’écriture poétique peut-elle
modifier la laideur communément attribuée à la mort, au squelette, au supplice, au chagrin, à la peur de
mourir ? Le travail de l’écriture et sa capacité de suggestion, de connotation, la capacité émotive de l’écriture
poétique. La fonction du poète, la permanence des thèmes à travers le temps, l’intertextualité, de François
Villon à Boris Vian. Une ouverture a été faite vers l’Histoire des Arts.
Textes étudiés en lecture analytique approfondie :
François Villon, L’épitaphe Villon
Victor Hugo, Souvenir de la nuit du 4, Les châtiments, Livre II, 3 (1853)
Charles Cros, Avenir, Le coffret de santal (1873)
Paul Éluard, Notre vie, Le Temps déborde (1947)
Textes lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Théodore de Banville, Ballade des pendus (Le verger du Roi Louis), Gringoire, 1866
Oscar Vladislas de Lubicz Milosz, « Tous les morts sont ivres », Les sept solitudes, Chansons et
Danses d’Autrefois, 1906
Boris Vian, « Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale », Je voudrais pas crever, recueil
posthume publié en 1962
Œuvre intégrale : Baudelaire, Les Fleurs du Mal, section Le Vin.
Tous les textes ont été étudiés en lecture analytique approfondie :
L’âme du vin.
Le vin des chiffonniers.
Le vin de l’assassin.
Le vin du solitaire.
Le vin des amants.
Activités diverses effectuées en classe et exploitables lors de l'entretien :
Travail collaboratif de recherche Internet et de création d’une sitographie raisonnée, analyse
d’images représentant la mort et plus précisément les gibets. Une sous-séquence a été consacrée à l’aspect artistique
de ces représentations, des gravures illustrant l’édition princeps de Villon à la chanson Strange Fruit chantée par
Billie Holiday, en passant par la statuaire religieuse et les dessins issus de l’expérience des camps d’extermination.
Un devoir à la maison a préludé à l’exercice Histoire des Arts, avec un corpus mixte textes/image :
Chassignet, « Mortel pense quel est dessous la couverture […] » in Le mépris de la vie et consolation contre la mort,
Baudelaire, Le mort joyeux, Aloysius Bertrand, Le gibet, in Gaspard de la Nuit, et la photographie de la sculpture de
Ligier Richier, Le Transi de René de Chalon, dans l’église Saint-Étienne de Bar-le-Duc. Polycopié joint.
Constitution de corpus mixtes sur le thème du vin, en liaison avec la lecture des Fleurs du Mal. Ces
corpus comportent entre 4 et 6 éléments, dont 2 littéraires (au moins un des textes de la section Le Vin, ou un autre
du recueil), 1 sous forme orale et 1 ou 2 picturaux, et parcourent au moins trois siècles différents. Chacun formule
une question de synthèse qui mène à une explication orale d’un des textes, et rend compte de la problématique
« Histoire des Arts » à l’œuvre dans son corpus.
Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours
Œuvre intégrale : Jean Giono, Un roi sans divertissement, édition Folio.
Problématique générale : comment un écrivain peut-il faire passer pour de l’histoire ce qui est de la
fiction ? Ancrage dans une réalité géographique, statut des narrateurs internes et externes au récit, parfois
présentés comme témoins, et présentation de la difficulté à peindre cette réalité passée. Les significations
allégoriques de la sauvagerie humaine ou animale : quels rapports Giono crée-t-il entre un assassin, un loup,
un chasseur, un gendarme ? Pourquoi la référence à Pascal ? Peut-on aimer le personnage de Langlois ?
Passages étudiés en lecture analytique approfondie :
L’incipit, pages 9 à 13, du début jusqu’à « Ce qui est arrivé est plus beau ; je crois. »
Marie Chazottes, pages 17-18, de « Cette Marie Chazottes ... » à « la femme de Raoul. »
Les taches de sang, pages 22 à 25, de « Mais, entre ce qu’il faut… » à « le sang des oies sauvages
sur la neige.) »
La mort du loup, pages 142 à 144, de « Est-ce que, par hasard, le Monsieur n’attendrait pas » à
« l’encaisseur de mort subite ! »
L’épilogue, pages 240 à 244, de « Le lendemain de ce jour-là » à la fin du roman, « Qui a dit : “Un
roi sans divertissement est un homme plein de misères” ? »
Passages lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Dorothée, Frédéric, et la traque de M. V., pages 62 à 76, de « Frédéric II mit à peu près dix
minutes… » à « Oui, oui, c’est M. V. »
Le cheval de Langlois, pages 92 à 96, de « Par contre, on devint très familier avec le cheval. » à « Il
aimait au-dessus de sa condition. »
Le personnage de Langlois, portrait éclaté : page 42, de « C’étaient tous de vieux soldats… » ... à
« mais d’un jour » ; pages 51-52, de « Dès le début de l’hiver… » à « parfum d’Abd-el-Kader. » ; pages 91-92, de
« Pour dire comment il était… » à « fort gentiment que ça allait. »
Saucisse, pages 199-200, de « J’y voyais le petit beuglant » à « manger de la viande. »
Lons-le-Saunier, le 1er juin 2012.
Le Proviseur,
Le Professeur,
Laurence CLABAULT
Bernard MARECHAL