Robyn orlin:Mise en page 1

Transcription

Robyn orlin:Mise en page 1
Chorégraphie, décor, costumes : Robyn ORLIN
Avec :
FoxyTsalaemang RIET
Makhosi DLAMINI
Prince MNGOMEZULU
Sam Jack MABONA
Tshepo GABORONE
Phindile NTULI
Nthabiseng BALOYI
Anna LOUW
Bongani NGENELWA
Ntombi MAQALIKA
Takalani PHOPHI
Walter MALEKANE
Sibusiso NDUMNDUM
Rodney BUYEYE
Richard MANAMELA
Directeur de tournée : Michael MAXWELL
Régisseur : Mthokozisi MCHUNU
Assistante du Directeur de tournée : Phillippa Yaa DE VILLIERS
DERNIERS OUVRAGES PARUS
Durée : 1h environ
ACTUELLEMENT... AU
Coproduction :
Théâtre de la Ville - Paris, City Theater & Dance Group, Market
Theater Laboratory, Johannesburg – Afrique du Sud
Avec le soutien du National Art Council of South Africa, du FNB Vita
Dance Umbrella et des Rencontres Chorégraphiques Internationales
de Seine-Saint-Denis-France
Beautiful
Robyn Orlin au CND par le passé :
Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know
why they’re hurting each other, avril 2000
F…. (untitled) (on trying to understand a classic) Coréalisation CND,
novembre 2001 au Théâtre de la Cité Internationale
avec le Festival d’automne à Paris
Rencontre avec l’artiste, avril 2003
The future may be bright, but not necessarily orange,
septembre 2003
... And we decided to erect a monument to dance in France... ,
juin 2004 (inauguration du CND)
EN
À suivre hors les murs :
Robyn Orlin / Vera Mantero,
hey dude…i have talent…i’m just waiting for god
mardi 11 au samedi 15 octobre 2005 à 20h30
au Théâtre de la Ville – Les Abbesses. Places en vente au CND.
CONTACT COMPAGNIE :
Damien VALETTE
T 01 43 38 03 33
[email protected]
http://www.jgdv.net
Le CND remercie les coproducteurs du spectacle, les artistes
et leurs équipes
Le canal, le café-restaurant du CND,
vous accueille avant et après toutes
les représentations. T 01 41 83 83 92
L’agenda de la danse
Christine Erbé / Compagnie Beau Geste
Éditions Centre national de la danse
(coll. “Parcours d’Artistes”), 2005
Les danses du temps
Geisha Fontaine
Éditions Centre national de la danse (coll. “Recherches”), 2004
La Ribot
En deux volumes : Livre d’artiste (I), auteur : La Ribot
Recueil d’essais (II), direction de publication : C. Rousier,
auteurs : A. Lepecki, L. Goumarre, J. A. Sanchez,
A. Heathfield et G. Siegmund.
Une coédition Centre national de la danse / Merz-Luc
Derycke (coll. “Parcours d’Artistes”), 2004
CND
création en résidence
GREGORY MAQOMA / VUYANI DANCE THEATER
mardi 4 octobre à 20h30, mercredi 5 à 19h,
jeudi 6 et vendredi 7 à 20h30
OCTOBRE
2005... AU
100 dessus dessous
CND
spectacle
WE MUST EAT
OUR SUCKERS
WITH THE
WRAPPERS ON ...
FESTIVAL INTERNATIONAL
DE LA JEUNE CRÉATION
Vendredi 14 au samedi 22 octobre
EN
NOVEMBRE
Création 2005
2005... AU
CND
spectacle / coproduction
(NOUS DEVONS MANGER
NOS SUCETTES
AVEC L’EMBALLAGE…)
LIA RODRIGUES
Jeudi 3 au vendredi 12 novembre à 20h30
(rel. dim. 6 et ven. 11)
Danser au Brésil :
visas d’entrée et métissage
conférence
HELENA KATZ
Samedi 5 novembre à 15h
Les 1001 Vies de Lia Rodrigues
LULI BARZMAN
Samedi 5 novembre à 17h30
Les Oblomons
ROBYN ORLIN
CITY THEATRE
& DANCE GROUP
installation
PATRICK CORILLON
Jeudi 3 au vendredi 3 février 2006
projection
Mardi 27 au vendredi 30
septembre 2005 à 20h30,
Samedi 1er octobre 2005
à 17h30 et 20h30,
Lundi 3 à 14h30 et 19h,
Mardi 4 à 19h,
Mercredi 5 à 14h30 et 20h30
MAISON DES COMPAGNIES
ET DES SPECTACLES
T 01 41 83 98 98
F 01 41 83 98 99
[email protected]
www.cnd.fr
ROBYN ORLIN
WE MUST EAT OUR SUCKERS WITH
THE WRAPPERS ON ...
Robyn Orlin a bâti son œuvre sur une critique vivement
ironique de la société sud-africaine et des poncifs
de la culture blanche.
Lorsque Daddy, I’ve seen this piece six times before and
I still don’t know why they’re hurting each other (Papa,
j’ai déjà vu cette pièce six fois et je ne sais toujours pas
pourquoi ils se font du mal) apparaît sur les scènes
françaises, on comprend instantanément que cette
femme-là possède un talent inouï pour le contre-pouvoir,
allié à une générosité sans faille. Comédie musicale
ravageuse, Daddy… épingle les travers de la société
post-apartheid en même temps qu’elle roule dans la
farine – au sens propre – le ballet classique. Aux beaux
cygnes blancs, la chorégraphe préfère les vilains petits
canards.
Robyn Orlin fait partie de la minorité blanche. Son père,
juif lituanien, a débarqué à Johannesburg à l’âge de 12 ans,
tout juste à temps avant la seconde guerre mondiale,
s’est fait une place dans la confection ; sa mère,
polonaise, était danseuse, pionnière de la technique
de l’Allemande Mary Wigman en Afrique du Sud.
Robyn commence la danse classique à 5 ans, la rejette
à 14. Quatre ans plus tard, elle part étudier
le contemporain à Londres, puis à Chicago. Revient
à Johannesburg après chaque séjour. « Mon cœur
est là-bas, je me sens irréductiblement sud-africaine.
Je vis actuellement à Berlin, mais je passe six mois
sur douze à Johannesburg ».
Pendant vingt ans, Robyn Orlin donne des cours de danse
dans les townships et s’attache à transmettre aux
habitants les bases de l’art chorégraphique.
« C’était assez dangereux, reconnaît-elle. Mais il me
fallait aller chanter le gospel de la danse moderne
auprès de gens qui n’en avait jamais entendu parler.
Il ne s’agit pas tant de militer que de donner
des ressources physiques et intellectuelles à ceux
qui n’en ont pas. C’est à partir de cette expérience
d’enseignement que j’ai eu envie de monter des spectacles ».
Du solo, elle passe aux pièces de groupe, dont elle raffine
peu à peu l’esthétique « foutoir », rassemblant des
interprètes noirs et blancs, mais surtout hauts en couleur.
Peu à peu apparaît ce mélange sauvage de comédie, de
cabaret, de théâtre d’intervention, de show télé qui fait
son style. Associant les idées les plus pointues aux plus
farfelues, elle opère une transmutation éclatante des œuvres
symboliques de l’art occidental (du Lac des cygnes à Faust
de Goethe) pour les faire basculer dans le camp de ceux à
qui elles n’étaient pas destinées.
Quand on évoque la « colonisation » qu’elle fait subir
à certains mythes de la culture blanche, Robyn Orlin enfonce
le clou. « Il me semble urgent de partager ce que nous avons
la chance de posséder. Il n’est pas question de culpabilité
mais de trouver un lieu d’oubli après l’apartheid.
Les choses évoluent doucement. Parfois je suis confiante,
parfois désespérée ».
Point brûlant de désespoir, le sida, qui laisse des milliers
d’enfants orphelins en Afrique du Sud. Sur ce thème, elle a
mis en scène un bouleversant spectacle intitulé We must eat
our suckers with the wrapper on… « C’est une pièce d’espoir
malgré tout. Nous sommes un peuple positif, sinon nous ne
serions pas là où nous en sommes ».
Robyn Orlin vient d’adopter une petite fille abandonnée
à la naissance. Elle l’a baptisée Ruby Sunshine et parle
de ce bijou de 10 mois avec un frisson dans la voix.
« Je ne pensais pas que ça changerait ma vie à ce point,
je me sens presque coupable de travailler, elle est merveilleuse.
Quand je la regarde, j’oublie la couleur de sa peau. Tout le
monde devrait adopter un enfant d’une autre couleur que
la sienne, ce serait le meilleur antidote contre le racisme ».
Rosita Boisseau, Le Monde, 18 juin 2004
Une rencontre aura lieu avec Robyn Orlin,
à l’issue de la représentation du mercredi 5 octobre.
Née en 1955 à Johannesburg, Robyn Orlin suit à Londres
des cours à l’École de danse contemporaine en 1979 et 1980,
puis des études à l’Institut d’Art de Chicago de 1990
à 1995, où elle obtient un diplôme de professeur. Elle
présente sa première performance à Johannesburg en 1980.
Surnommée en Afrique du Sud “ l’irritation permanente
”, elle relève, à travers son œuvre, la réalité difficile et
complexe de son pays. Elle y intègre diverses expressions
artistiques (texte, vidéo, arts plastiques…), afin d’explorer
une certaine théâtralité qui se reflète dans son vocabulaire
chorégraphique.
On lui doit notamment If you can’t change the world,
change your curtains (1990), The Polka dot lives on !
pour le Soweto Dance Theater (1995), Naked on a goat
(1996), Orpheus… I mean Euridice… I mean the natural
history of a chorus girl (1998), qui a obtenu le prix FNB
Vita. Daddy, I’ve seen this piece six times before and I
still don’t know why they’re hurting each other (1999),
F… (Untitled) (2000), We must eat our suckers with
the wrapper on (2001),This is not untitled (2001), Ski
Fi Jenny (2002), Babysitting Caspar (2002), The
Babysitting series (2004).
Robyn Orlin vient pour la première fois en France en avril
2000 à l’invitation de la Filature, scène nationale de
Mulhouse avec Daddy, I’ve seen this piece six times before…
La reconnaissance est immédiate : Rencontres
chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis,
Festival Montpellier danse, Théâtre de la Ville,
puis des tournées dans le monde entier.
En 2004, Robyn Orlin elle participe à l’inauguration du
Centre national de la danse à Pantin et crée un solo pour
Sophiatou Kossoko dans le cadre du Vif du Sujet.
En février 2005 elle crée When I take off my skin and
touch the sky with my nose, only then I can see little
voices amuse themselves … pièce avec 6 chanteurs
d’Opéra sud-africains et effectue une tournée
internationale.
Elle a créé un nouveau solo durant l’été 2005 à Aix en
Provence pour la danseuse-chorégraphe Vera Mantero.
À partir du mois de septembre 2005 et pour une période
de deux ans, Robyn est accueillie en résidence au Centre
national de la danse de Pantin, avec le soutien du Conseil
général de Seine-Saint-Denis.